# 278 New start in wonderland feat Adilyn

Aujourd'hui je déménage. Au centre on m'a expliqué que j'irais vivre dans un nouveau foyer. Car ma mère ne peut pas s'occuper de moi et qu'ils ne savent pas où est mon père. On m'a dit que j'irais vivre chez une femme, Mme Hansen, mais imaginez qu'elle soit aussi vieille et aigrie que l'assistant social qui m'accompagne, ça m'inquiète. Et même je ne veux pas vivre ailleurs que chez moi, avec maman. J'ai juste envie de leur dire de se taire avec leur bêtise et de me laisser voir maman mais je ne peux pas. Pourquoi papa est-il partit, s'il n'était pas parti jamais rien de tout ça ne serait arrivé on serait encore tous ensemble à la maison. Je regarde les maisons qui défile par la vitre de la voiture. On est presque arrivé que l'on m'a dit. Je sers la lanière de ma sacoche pour ne pas pleurer, pour ne pas leur montrer ma tristesse. La voiture s’arrête devant une maison. On est arrivé. Je descends de la voiture avec ma sacoche, elle est légère. Il n'y a pas grand-chose dedans, c'est tout ce que j'ai pu récupérer à la maison. Dedans, il y a mon journal intime, il ne me quitte jamais, la peluche que maman m'a offert à ma naissance, un petit lapin blanc, plus si blanc que ça, une photo de maman, papa et moi qui date d'il y a deux ans et quelque vêtement, pas grand-chose. On s’approche de la porte, je regarde autour de moi dans l'espoir de trouver un moyen de m’échapper, je veux fuir. La vieille assistante sociale a l'air revêche avec son chignon serré et sa jupe de tailleur noir qui descend sous les genoux. Elle toque à la porte. Si je fuis c'est maintenant ou jamais. J'entends le bruit de la poignée, trop tard.

Aujourd'hui devait être le jour le plus important de sa vie. Le jour où elle allait acceuillir une petite fille du nom d'Abygaël chez elle. Son cœur battait la chamade, elle ne savait pas grand-chose sur la petite qui allait arriver d'un moment à un autre, elle savait uniquement que sa mère était en en cure de désintoxication et qu'elle aimait les lapins. N'ayant pas le courage de s'occuper d'un vrai lapin, Adilyn opta pour deux peluches, une qu'elle avait placée dans la chambre d'Abygaël, et l'autre, dans le salon. Elle voulait que la fille se sente comme chez elle, à sa place. La blonde c'était bien habillée, troquant son vieux jogging pour un beau jean et son t-shirt délavé pour un beau t-shirt en dentelle.

Elle attendait l'heure en regardant la télévision, se demandant ce que la petite fille aimait comme émission, si ce qu'elle avait dans le frigo allait lui suffire, si elle connaissait bien Bowen ou même ce qu'elle aimait faire ; dessin, lecture ou jouer avec des peluches. D'un côté elle avait hâte, de l'autre, elle avait peur de comment ça allait se passer. Puis venue le moment où quelqu'un cogna à sa porte. Adilyn éteignait la télévision, se leva et parti, le cœur un peu serré ouvrir la porte. Un sourire se colla sur son visage quand elle vit la petite fille et la dame. « Bonjour ! » La blonde se pencha pour regarder la petite dans les yeux. « Moi c'est Adilyn, tu pourras m'appeler Adi, si tu veux. » Elle se relevait puis invitait les deux personnes au pas de sa porte entrer. Ne sachant pas si la plus âgée allait rester à leur côté bien longtemps ou simplement venir déposer la petite blonde.

Quand elle ouvre la porte mon cœur bas la chamade, je vais enfin voir le visage de ma gardienne de prison. Je suis étonnée de voir que ce n'est pas une vielle moche, elle est normale,  enfin elle est grande. Je suis obligée de le ver les yeux assez haut pour pouvoir la regarder. Ça m'agace déjà. Elle me sourit, moi je ne souris pas, pas envie de lui sourire. Je bougonne un « Bonjour » car l’assistante me lance un regard noir pour que je le fasse. Elle croit vraiment que je vais l'appeler par son prénom ou encore mieux par son surnom, elle me prend vraiment pour une gamine ? En plus elle se baisse pour encore plus montrer notre différence de taille. Je soutiens son regard agacé, encore. « Mme Hansen c'est très bien je trouve. » Que je lui dis avec dédain. L'assistante sociale me regarde. « Abygaël ai un peu de respect tout de même » J'ai pas l'intention de faire amie amie avec, je vais rester avec elle quelques jours au plus. Maman ira vite mieux, du moins j'espère. Je repense à la dernière fois que je l'ai vu, elle pleurait. Je secoue la tête pour me sortir ces idées de la tête, si je ne veux pas pleurer. Je regarde par terre, pour qu'elles ne voient pas l'état dans lequel je suis. Elle nous fait rentrer, dans sa maison, je rentre dans ma prison, c'est finis pour moi. « Avez-vous des questions concernant la garde d'Abygaël ? » Au moins temps qu'elle discute entre elles je suis tranquille. je reste bien agrippée à mon sac je n'ai pas l'intention de le lâcher vue que c'est tout ce que j'ai dans ce monde. Je suis comme Alice à son arrivée dans le pays des merveilles, complémentent perdu, sauf que moi je n'ai pas les animaux qui me guident et je ne me réveillerais pas à la fin de l'histoire...

La petite fille lui semblait froide, mais elle ne baissait pas les bras pour autant, elle allait persévérer, puis après tout, qui aimerait être séparé de sa mère pour aller chez une inconnue. Mais Adilyn souriait quand même, peut-être qu'à force, elle allait se faire à l'idée. Madame Hansen, ça sonnait bizarre aux oreilles de la jeune femme qui avait l'habitude d'entendre cette expression qu'au travail. « Adilyn, aussi ... » Son sourire se crispa, elle ne savait pas vraiment réagir avec cet enfant. La blonde adorait les enfants, mais parfois c'était plus compliqué que prévu. « Ça va aller ! Ne vous inquiétez pas. » Adi refermait la porte après ses deux invitées.

Elle regardait la petite fille qui s'aggripait à son sac. « Tu n'as qu'un sac avec toi ? » La trentenaire pensait qu'elle avait au moins une valise remplie de vêtements, et elle n'avait pas du tout prévue le fait qu'elle n'avait rien. Son armoire était vide, chose faite exprès pour qu'elle se sente chez elle et qu'elle place ses affaires comme elle voulait. « Je n'ai pas d'autres questions, merci.» Un autre sourire. « Un agent viendra régulièrement voir l'état d'Abygaël. » Elle acquiesçait de la tête, la vieille femme regarda une dernière fois les deux blondes avant de retourner vers la porte. « Bonne journée. » Elle ferma la porte aussitôt. « Alors … Abygaël. Tu veux voir ta chambre ? Tu veux faire quoi ? » La blonde dirigea son regard vers la petite, oubliant complètement les manières.

Je vois ma gardienne regarder mon sac, je le tiens encore plus fort, elle n'a pas intérêt à essayer de le prendre ou je le lui balance dessus. Je recule d'un pas sur la défensive. Je lui réponds tout de même. « Oui » Je ne suis pas sûr que se soit audible car j'ai parlé dans ma barbe, mais c'est pas grave tant pis pour elle. Elle répond à la vielle, je rêve où la vielle a vraiment dit l'état ? On dirait qu'elle parle de moi comme d'un objet, je suis qu'un gosse parmi tant d'autres . Un nom sur une liste longue de dix kilomètres elle me prend vraiment pour une sale gamine je suis sure. J'en ai marre d'être ballottée, mais quand je regarde autour de moi, je suis presque soulagée car je n'ai pas l'impression qu'il y ait d'autre enfant ici, c'est déjà mieux qu'au centre où il y avait un bruit constant, le calme n'existait pas vraiment. L'assistante sociale finie par s'en aller, je ne sais vraiment ce que je dois penser. Je devrais être soulagée qu'elle s'en aille et de ne plus devoir la supporter avec ses regards de reproche, mais elle me laisse seule avec l'autre blondasse et je ne sais pas si c'est vraiment mieux. Elle était ma seule porte de sortie. Je la regarde sortir, hésitant, je pourrais peut-être me faufiler par cette porte tant que c'est possible; la porte se referme, trop tard, c'est la deuxième fois aujourd'hui.

Je me retourne vers Mme Hansen quand elle me parle, elle a l'air hésitante elle ne sait sans doute pas sur quel pied danser avec moi, jusque-là je n'ai pas été des plus sympathique avec elle. Et je n'ai toujours pas l'intention de l'être. Elle me pose deux questions d'affilées, elle ne me laisse même pas le temps de répondre à la première question. elle est pressée ou quoi . Je la regarde, j'étais parti pour ne pas lui répondre, mais on n'avancera pas si je reste muette devant le pas de la porte, mais l'idée de m'avancer encore plus dans cette maison me donnera l'impression de m'enfoncer encore plus dans ma propre prison. Je respire un coup prend mon courage à deux mains, je me sens timide tout a coup maintenant que je suis seule chez elle. « La... la chambre... c'est bien... je suppose » Je me sens un peu bête je regarde mes pieds, je porte mes tennis blanches, elles sont sales. Je relève le regard, vers elle, elle n'a pas l'air méchante, mais je reste tout de même sur la défensive, on ne sait jamais.

Elle sentait que la relation allait être difficile à fonder avec cette petite fille. Celle-ci avait peur, ça lui rappelait son enfance, quand son père adoptif est arrivé à la maison, la blonde en avait peur. La petite fille répondit quand même qu'elle n'avait qu'un sac, ce qui l'inquiétait de plus en plus, s'il n'y avait pas de vêtements à l'intérieur, il allait falloir faire les magasins avant le lendemain, et Adilyn préférait largement que la petite reste à la maison le temps d'une journée pour s'y habituer. Regardant l'assistante partir, elle fut soulagée, elle pensait que la vieille allait lui poser un tas de questions pour savoir si elle était toujours apte à garder un enfant. Bien entendu, les enfants étaient tout ce qu'elle aimait, ils étaient si innocents et c'est pour cette raison qu'elle aimerait à son tour créer sa famille, un jour.

Le fait que la petite fille semblait aussi hésitante qu'elle la fit sourire. « Très bien ! Suis-moi. » Adilyn commençait à marcher, la visite du reste de la maison pourrait se faire comme elle voulait, après tout, elle avait le temps, ce n'est pas comme si elle était pressée. Arrivée devant la porte. « Pour l'instant ce n'est pas vraiment décoré comme une chambre d'enfant, mais tu pourras faire ce que tu veux dedans ! » C'était son nouveau jardin secret, et Adilyn ne rentrera dedans que pour ranger et laver. La peluche lapin était sur le lit, la blonde espérait que ça allait faire plaisir à la petite fille, elle ne demandait rien qu'un sourire. « Tu pourras poser tes affaires ici. » Son sac, du moins. Adilyn s'écartait un peu, pour qu'Abygaël puisse rentrer dans sa nouvelle chambre. « J'espère que tu trouves ça assez grand. » Elle ne pouvait pas casser les murs, puis elle n'avait pas vraiment envie de changer de chambre pour lui céder la sienne.

Elle me dit de la suivre, j'hésite avant de faire le premier pas, je devrais pas enlever mes chaussures, pourquoi je pense à ça maintenant, au pire je m'en fiche. je la suis donc dans la maison, j'en profite pour jeter des coups d’œil autour de moi. Il est toujours bien de savoir ce qui m'entour je trouve ça rassurant.  Je m'sens vraiment pas al l'aise ici, ce n'est pas chez moi, c'est chez une inconnue. Elle s’arrête devant une porte, c'est la pièce qui le servira de chambre le temps que je serais ici, pas longtemps j'espère. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Ensuite elle m’explique je pourrais poser mes affaires ici, et elle s’écarte de la porte pour me laisser entrer. J'entre d'un pas hésitant curieuse, les bras croisés. Je m’arrête sur le pas de la porte surprise, il y a une peluche lapin sur le lit. Je suis surprise, c'est pour moi . Non, pourquoi elle m'offrirait une peluche, et de tout de manière comment elle aurait su que j'aimais les lapins c'est improbable. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ce lapin est trop mignon. Je pourrais presque sourire, je dis bien presque, si la situation avait été autre, mais là, ce n'est pas le moment de sourire, je dois montrer que je ne veux pas rester ici et qu'il faut que je rentre à la maison avec maman.

J'hésite à poser mon sac, je n'ai pas envie de le lâcher, c'est à seule chose de rassurante que j'ai avec moi, mais je ne vais pas le garder toute la journée. Je décide finalement de le poser à coté de la commode, je devrais surement mettre mais quelques affaires dedans, je n'ai peut-être pas grand-chose dedans mais j'ai de quoi tenir une semaine je pense. Je n'ai pas prévu de passer plus de temps que ça ici. J'ai laissé le reste a la maison, j'ai demandé à Mme Bering de s'occuper de mon petit cactus qui est dans ma cambre le temps que moi et maman ne soyons pas à la maison. Et elle m'a promis que quand je reviendrais elle me préparerait des cookies. J'ai hâte de rentrer. je me rends compte que ça fait longtemps que je n'ai pas parlé. Et que je n'ai même pas répondu à sa question. « Ah... euh... si c'est bon » Je regarde autour de moi hésitante. Je regarde ensuite la dame. « Pour le lapin... » Je passe ma main derrière ma nuque hésitante. « Il est pour... moi ? » Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, mais je me pose vraiment la question, et s'il n'est pas là pour moi je me sentirais vraiment bête. En même temps ça serait de sa faute de l'avoir laissé là comme ça. Elle la peut être fait exprès pour que je me ridiculise devant elle et se moquer de moi. Je la regarde méfiante.

La petite fille sur la défensive laissait vite place à une petite fille timide, ce qui amusait Adilyn, qui ne l'imaginait pas comme ça, elle ne voulait pas paraître imposante, juste sympathique et montrer que c'était une personne de confiance. Après tout, elles allaient passer les prochaines semaines ensemble, voir les prochains mois, alors il fallait sympathiser tout de suite, sinon ils allaient dans tous les cas, retirer Abygaël de sa garde. Une fois dans la chambre, la jeune femme était moins sûre d'elle, est-ce que sa surprise allait sauter aux yeux de la petite blonde, ou est-ce qu'elle avait changé d'avis entre-temps et le lapin n'était plus son animal préféré ? Les enfants changent si vite d'avis que rien n'est vraiment sûre. Abygaël n'aidait pas en ne souriant pas, du coup Adilyn était moins sûre, c'était certain qu'elle n'aimait plus les lapins.

Elle serrait les mains, sourire plus crispé que jamais, puis elle se tourna vers le lit. L'espace semblait lui convenir, de toute façon, oui ou non, elle ne pouvait rien n'y faire, cette chambre allait rester comme elle était. « Parfait ! » Puis elle tourna sa tête vers la petite avec de grands yeux, qu'est-ce qu'il y a le lapin ? « Oui. Tu n'aimes plus les lapins ? » Si non, elle allait se dépêcher pour enlever celui qui trônait sur la table du salon le plus vite possible avant qu'elle rentre dedans. « J'ai pas la place pour avoir un vrai lapin, donc j'me suis dit qu'un en peluche te ferrait plus plaisir. » C'était pas totalement vrai, mais elle n'avait pas besoin de tout savoir. « Tu peux aller le prendre si tu veux ! Je ne sais pas ce que tu aimes comme jouets, donc on ira en acheter ensemble plus tard. » Dans la limite du raisonnable, elle voulait bien faire plaisir, mais son porte-monnaie ne devait pas se vider aussi vite qu'il se remplit. Que faire maintenant ? « Tu veux que j'te laisse dans ta chambre un peu ou alors tu veux voir le reste de la maison maintenant ? »

Je crois que je lui ai fais peur quand j'ai parlé de lapin, elle les yeux grands ouverts. Elle l'avait oublié . Peut-être qu'elle devait l'enlever avant que j'arrive et qu'elle a oublié de le faire et que maintenant elle ne sait plus comment me dire non ? « Si si j'aime bien les lapins... » Que je lui dis un peu surprise, pourquoi je n'aimerais pas les lapins, ils sont tellement mignon avec leur oreille, et leur petit museau qui frétille quand tu touches leur petite moustache. Comment ne pas aimer une petite bête comme celle-ci ? Je ne sais pas ce qui a pu lui faire penser ça... Elle a voulu me faire plaisir . Mais elle ne me connaît pas, on n'est jamais vu, comment elle pourrait vouloir me faire plaisir, à moi, la gamine qui n'a fait qu'être désagréable depuis que je suis arrivée. Je ne le la comprends vraiment pas. « Vraiment ? » Je peux vraiment aller cherche le lapin sur le lit . Elle me donnerait pas de faux espoirs au moins . Mais donc, ça veut dire qu'il est vraiment pour moi . Elle n'a pas l'aire de me contredire, je me tourne vers le lit, mais j’hésite à le prendre. Je regarde Mme Hansen en prenant le lapin dans mes mains au cas qu'elle me dise au dernier moment de ne pas le prendre.

Il est tout doux, tout mignon, je crois sentir apparaître mon premier sourire depuis des jours, je peux par résiste à cet animale trop mignon, même si ce n'est qu'une peluche. Mais mon sourire disparaît assez vite, faut que je lui dise merci, mais qui dirait merci à son gardien de prison dites-moi ? Mais si je dis pas merci je devrais reposer le Lapin, c'est comme ça. Je le sers un peu contre moi, il sent bon le neuf, heureusement qu'il ne sent pas le parfum ou truc dans le genre, sinon je le reposerais directement, ça me donne des maux de tête. Je relève les yeux vers elle mon choix est faits. « Merci Madame » J'essaie de lui faire un petit sourire timide, car je ne sais toujours pas à quoi m'attendre avec elle et je n'ai pas l'intention de la laisser éclater la petite bulle qui s'est formée autour de moi depuis qu'on m'a enlevé de ma maison, de mon chez moi. C'est ma manière de me protéger, je ne veux pas ressentir ce sentiment de solitude que tu ressens quand tu ne vois plus une personne envers qui tu t'es attaché. Je l'avais déjà ressenti quand papa est parti et maintenant c'est maman, j'ai encore envie de pleuré, je veux voir maman. Je ressers mon étreinte autour du Lapin. je refuse de pleurer, je ne veux pas qu'elle voie mes faiblesses, je suis grande maintenant. « Je veux bien visiter le reste de la maison. »

Elle n'avait pas l'air très convaincu, mais Adilyn essayait de positiver, ce n'était qu'une peluche après tout, ce n'était pas comme si elle avait acheté un vrai animal ; bien qu'elle aimerait un jour avoir un autre chien, un chat ou qu'importe, un animal pour animer la maison. Mais un enfant ça fait déjà beaucoup de boulot, et c'est pour ça qu'elle n'avait pas acheté un chat avant. Adilyn ne se serait pas proposé comme garde d'enfant si elle avait eu un animal, par exemple. Après avoir dit que la peluche était pour elle, la blonde carrerait l'espoir de recevoir un sourire, chose qu'elle obtenue après que la petite ait dans ses mains l'animal. « J'ai essayé de prendre une peluche toute douce. » Elle riait, se revoyant toucher toutes les peluches du magasin pour enfant, elle y avait passé du temps, mais finalement ce n'était pas plus mal car Abygaël appréciait sa surprise.

Puis la petite est devenue hésitante, Adilyn se posait de nouveau des questions, mais laissait couler, après tout un enfant ça hésite tout le temps, ça n'est jamais sûr du premier coup. Les mots de la petite surprise la grande, mais son sourire revenu. « C'est normal ! » Elle tiquait quand même en entendant Madame. « Vraiment … tu as le droit de m'appeller Adilyn, hein. On va passer les prochains jours ensemble, donc c'est toujours mieux de dire les prénoms. » Elle allait finir par croire qu'elle avait oublié son prénom, elle se demandait combien de fois encore, elle entendre ce mot sortir de la bouche d'une petite fille. Petite, Adilyn appelait tout le monde par les prénoms, trouvant que les noms ou même les “marques de politesse” vieillissait les autres. Mais les gens évoluent, et les enfants sont devenus trop polie. « Dans ce cas, c'est parti ! »

Elle retournait dans le couloir, attendant que la petite sorte, puis ferma la porte, elle ne supportait pas les portes ouvertes et ça, elle ne comptait pas le changer pour cette petite. Une fois dans le couloir elle pointait du doigt vite fait l'endroit où étaient les toilettes, l'autre où il y avait la douche, mais ce n'était pas vraiment intéressant, puis elle se tournait vers une autre pièce, une salle de jeu/bureau. Pour l'instant, il n'y avait pas beaucoup de jouets ; quelques-uns, qu'elle avait achetés à la va-vite. Mais dans cette pièce trônait un bureau avec un ordinateur, des étagères remplis de livre en tous genre, dont un avec que des livres sur la médecine. « J'ai encore une pièce dans la maison rempli de cartons, donc pour l'instant tes jouets seront dedans. Puis sur l'étagère des livres, je t'ai laissé une place pour y mettre les tiens, comme ça tu auras une étagère à toi toute seule ! » Les enfants aimaient bien lire ? Elle ne savait pas, mais osait espérer.

Je la regarde elle a l'air contente, mais depuis le début elle sourit donc je ne sais pas si ça change grand-chose que je la remercie, mais elle parle de plus naturellement je dirais fin je sais pas vraiment. Elle veut que je l'appelle Adilyn, mais ça me fait bizarre. Et je ne la connais toujours pas très bien, donc je ne suis toujours pas encore en confiance. et je suis loin de chez moi, je ne suis pas des plus à l'aise; L'idée d'appeler un adulte par son prénom est bizarre pour moi. Je peux pas le faire mais je veux bien essayer de faire un autre petit effort. « D'accord madame Adilyn » Après ayant dit que je voulais bien visiter la maison, c'est ce qui ce fait. Elle referme la porte après moi et me montre du doigt les toilettes et la salle de douche.

Ensuite à ma surprise elle me montre une salle de jeu bureau. Je suis impressionné par le nombre de livres il y en a tellement. Peut-être que la majorité des enfants déteste lire et préfère les jouets, moi c'est le contraire je préfère lire que joué, même si j'aime bien jouer aussi. « Il y a tellement de livre ! » je me tourne vers elle tout excitée. « Dite, vous avez Alice au pays des merveilles ? » C'est vrai que j'ai déjà le livre mais je l'ai laissé à l'école comme toutes mes affaires pour ce week-end je ne voulais pas laisser toutes mes affaires chez une inconnue, on ne sait jamais. Je regarde autour de moi il n'y a pas grand-chose à pars les livres, et un bureau. Il y a bien quelques jouets. Je regarde curieuse qu'est-ce qu'elle a pris comme jouet. Et je fais un sourire il y a une boîte de pet shop, j'adore ça. Je suis trop contente. Je ne fais plus vraiment attention à l'idée de ne pas être chez moi. « C'est trop cool » Je vais de surprise en surprise aujourd'hui et moi qui m'attendais à passer une sale journée.

Madame Adilyn, elle se rapprochait de quelque chose, c'était toujours mieux que Madame tout court, ça lui faisait plaisir. Puis elle se voyait mal rectifiée la petite à chaque fois qu'elle se trompait, après tout, il lui fallait un temps d'adaptation et Adilyn le comprendrait. Son sourire ne la lâcha pas une seconde pendant la visite pour faire bonne impression, puis aussi parce qu'elle était heureuse d'avoir une petite fille dans sa maison.

Fût au moment d'arriver dans le bureau. Elle en avait presque honte puisqu'il n'y avait rien d'enfantin dans cette pièce, mais ce n'était pas ce qui frappait la petite fille, tout de suite intéressé par les livres. « Tu préfères lire ? » Étonnée ou choquée, elle ne savait pas poser de mots. Ce n'était pas ce que faisais les enfants de son âge, eux préféraient jouer et mettre le boxon un peu partout. Mais ça ne pouvait que soulagée Adilyn qui remerciait mentalement la petite fille qui n'allait sans doute pas pourrir les murs avec des traces de jouets jetés ou autres stylos, comme les bébés. « Il me semble, il faudra vérifier, mais je suis presque sûre. » En fait, elle l'avait acheté par rapport aux lapins blancs, donc il se trouvait déjà sur l'étagère. La grande blonde avait tout fait pour essayer d'être parfaite aux yeux de la petite.

Abygaël s'approchait des jouets, vraiment, ceux-ci, elle avait vraiment pris au hasard, elle c'était uniquement dite que les têtes qui bougeaient pouvait être drôle, et que les maisons c'était sympa. Elle avait essayé de se mettre à la place d'un enfant l'instant de deux minutes, et avait dépensé pas mal d'argents à la caisse. Mais bon, elle en a de l'argent. « Les jouets te plaisent aussi ? Je ne savais pas vraiment quoi prendre, j'ai vu une fille en prendre plein, j'me suis dit que c'était populaire. » Ce qui était vrai ou presque.

Elle se sentait bête, elle n'avait pas acheté beaucoup de livres, elle pensait que la petite aimait bien les jouets, dessiner, avoir des cabanes dans les arbres, mais Abygaël semble être tout le contraire, comme quoi, elle aurait préféré la rendre visite un peu de fois avant qu'elle arrive à la maison. « Parfait … j'investirais dans des livres la prochaine fois ! » Elle souriait, un peu gênée, elle se sentait bête sur le coup. Mais ça allait passer, après tout ses jouets lui faisaient aussi plaisir. Adilyn restait au seuil de la porte posé sur le mur puis elle regardait sa montre, elle n'était pas pressée, mais c'était un de ses trucs ; toujours savoir l'heure.

Entendant le ventre d'Abygaël gargouiller, elle levait les yeux, regardant la petite, mais se rendit compte vite qu'elle allait croire qu'Adilyn la jugeait. Pour ne pas laisser un blanc trop énorme pour que la fan des lapins ait honte, la grande repris la parole. « Viens,tu me diras ce que tu veux manger. » Elle se remettait droite, puis attendit la petite, une fois les deux dehors, elle ferma la porte puis guidait Abygaël jusque dans la cuisine ouverte sur le salon, tout était grand chez Adilyn, elle n'aimait pas être renfermé puis bien qu'elle n'était pas si maniaque, elle avait fait un effort de tout ranger dans sa maison avant l'arrivée d'Aby. Elles arrivèrent dans la cuisine, puis Adilyn se dirigea vers les rangements. « Tu veux manger quoi ? » Ses ressources étaient peu pour le moment car elles n'avaient pas encore fait les courses, mais il y avait assez de choses pour une petite fille.

Elle a l'intention de m'acheter de nouveau livre . Rien que pour moi ? Mais pourquoi, je suis vraiment contente qu'elle soit si gentille avec moi, mais j'ai peur qu'elle cache quelque chose sous cette gentillesse. Car comme tous les autres une fois que je me serais attachée à elle partira et m'abandonnera et je retournerais dans ce centre avec tous ses autres gosses insupportables. Ils veulent justes tous me lâcher, mes parents mon lâcher et mes "amis" à l'école, donc pourquoi une bonne femme que je connais depuis moins d'une heure est elle aussi gentille avec moi sérieusement. J'ai beau y penser ça défie toute ma logique, mais bon il paraît que je suis bizarre, fin c'est ce que m'ont dit ses "amis" à l'école quand papa est parti et que j'étais triste, tout le temps triste. Et maintenant c'est pareil. Je n'en peux plus, pourquoi on ne pourrait pas retourner deux ans en arrière avec papa et maman.

Ensuite quand mon ventre gargouille et lève les yeux vers elle et elle fait de même, elle me regarde. Ma peur qu'elle se moque de moi disparaît quand elle me dit que je choisirais ce que je veux manger. Je n'hésite pas longtemps à faire mon choix en me levant sans oublier le lapin en peluche avant de la suivre. Je remarque pour la seconde fois elle referme la porte après que je sois sortie. Bon je crois qu'elle n'aime pas les portes ouvertes. Mais ce n'est pas important car là mon ventre m’appelle, et je en rêve que de manger pour le moment. on arrive ensuite dans ce que j'appellerais la cuisine qui est ouverte sur le salon; la pièce est grade et lumineuse. Avant que j'ai le temps de bien observer elle me demande ce que je veux. la réponse vient directement à ma bouche. « Des cookies ste... fin je veux dire s'il vous plaît » Je me mords la langue, je deviens trop familière avec cette inconnue, gentille, mais inconnue. Madame Adilyn, pas Adilyn, trop rapide pour moi. Je sais pas où me mettre je ressens de nouveau ce malaise, je ne suis pas chez moi et la pièce est grande. Je me sens toute petite quand cet endroit nouveau pour moi. Je ressers la peluche contre moi quand je remarque une autre peluche lapin dans le salon, je la regarde surprise. Est-ce que quand chaque nouvelle pièce dans laquelle je vais aller il y aura une nouvelle surprise. Je ne fais pas attention que mes pensées sorte de ma bouche toute seule. « Un autre lapin... » C'est après l'avoir dit que je me rend compte que ce n'était pas dans mes pensées Je me tourne vers Adilyn pour, non, vers madame Adilyn pour voir si elle m'a entendu.