Quand le destin s'en mêle. (Cj)

Encore un bon matin à Bowen, cette ville est la mienne depuis toujours, j'y ais mes habitudes, mes amis ainsi que ma famille. Je m'y sens bien, en sécurité, il ne se passe jamais rien de bien grave à Bowen, c'est ce qui me plaît, le train-train quotidien. N'allez pas imaginer que j’aime la routine, c'est le contraire mais j'aime croiser les mêmes personnes, se saluant d'un geste amicale, j'aime savoir qu'il est réconfortant d’être chez soit. Le meilleur dans tout ça, c’est que cette ville est mon lieu de travail, j’y ai écrit mes deux premiers romans, je me suis inspiré de chaque lieux de cette ville pour donner aux gens l'envie de m'y rejoindre. Mon éditrice m'a d'ailleurs demandée de faire le troisième de la sage Shazinski, alors je dois me mettre au travail, profitant de cette belle journée. Prenant mon ordinateur ainsi que mon sac, je me mettais à arpenter les rues espérant que de nouveau ma ville m'offrirait l'inspiration. J'avais mes habitudes en ville, chaque jour à la même heure, je me rendait dans le bar le plus populaire de la ville, y allant depuis ma tendre enfance. C’était ici que je prenais place, au bout du comptoir une vue sur tous le monde. Mais aujourd’hui, ma place était prise, par un jeune homme que je ne pouvais nier connaître. D'habitude, la patronne que je considérais comme un membre de la famille, me gardait bien précieusement la place. Surprise, j'arquais un sourcil légèrement amusé. « Après mon taxi, c’est ma place que tu as décidé de me prendre ? » Effectivement, quelques jour plus tôt, Cj m'avait couper devant prenant place dans mon taxi ce qui nous avait conduit à diner ensemble. Ce garçon avait quelques chose qui m'intriguais, moi qui pourtant les fuyait plus que je ne les appréciait, il m'intriguait, tout autant qu'il m’amusait.

Journée calme. Trop calme, tu avais si peu de travail aujourd'hui, en moins d'une heure, tu pouvais rendre ta veste et ta casquette. Et glander. Tu ne savais vraiment pas quoi faire, et il était si tôt. Tu avais décidé de prendre un carnet d'aller dans un bar, il y avait une certaine ambiance qui te donnait l'inspiration parfois. Tu avais pris place et tu pouvais presque être sûr que quelqu'un t'avait murmuré un truc, mais avec les clients déjà ivre, tu n'avais pas entendu. Les heures avaient passés et rien ne pourrait venir perturber ta bulle. Tu étais assis dans ton coin, griffonnant sur ton carnet aux notes de musique, à la composition que tu écrivais. Tu fermais les yeux lorsque tu imaginais les notes et visualiser ta mélodie, une voix te fit perdre tout concentration. Tu avais vite ouvert les yeux pour vérifier rapidement, mais tu savais déjà que ce serait elle. « T'es aussi populaire pour avoir une place dans un taxi et une dans un bar ? » Tu avais arqué un sourcil, souriant finement. Elle était amusante, quand tu l'a rencontré, tu lui avais volé son taxi en échange d'un dîner. C'était osé, mais c'est parce que tu étais comme ça. « Je peux garder ma chaise où j'dois te la laisser ? » avais-tu demandé un peu moqueur tout de même. Ravi de la revoir, le diner s'était bien passé, il n'avait pas fini dans ton lit, mais tu pensais que ça pourrait se faire au second rendez-vous, tu n'étais pas contre la revoir. Et de l'avoir juste en face de toi, tu ne pouvais pas rêver mieux.

Je ne pensais qu’à travailler, pas une seule seconde je n’aurais imaginé me retrouver face à lui. C'était une agréable surprise dans la mesure où j'avais passer une agréable soirée, même si j'avais été très septique face à cet homme qui volait les taxis avec un naturel déconcertant. Cette pensée me fit sourire, tandis que je le disais du regard quelque peu interrogative de le trouver ici. « Crois le ou non, mais c'est le cas en effet. Y a mon prénom inscrit sous le siège. » L’informais je, le regard malicieux alors que, je me sentais observé par la gérante qui semblait mal à l'aise. Je lui souris amicalement et elle fini par avouer. « Je savais que tu venais travailler Jules, mais il était si charmant. » Je ne pu une fois de plus réprimer un éclat de rire cette fois ci. « Il l'est toujours tu sais. Fait attention je crois qu'il en joue beaucoup. » j'avais des aprioris sur les hommes, pour moi ce n’étaient que des séducteurs, hommes à femmes et menteur. Mon attention de nouveau sur lui, je m'installais à ses côtés posant enfin mon regard dans le sien. « Ne te donne pas cette peine, qu'as-tu à m'offrir cette fois ci en échange ? » Après le dîné, j’étais assez curieuse puis j’étais d'une humeur joueuse tout à coup.

Tu aurais presque été tenté de regarder sous le siège, comme elle venait de l'avouer, mais tu avais un doute à savoir, si ta place serait toujours libre. Et dans le doute, ne valait mieux pas bouger. Tu restais assis là, droit comme un balai à la regarder et à l'écouter parler à son amie. Une table pour travailler, mais travailler quoi ? C'était la question qui te venait en tête, avant d'entendre sa réponse. « Tu me brises le coeur. » Tu avais dis ça avec un léger sourire, c'était une boutade. Elle ne te brisait pas le coeur, elle t'avait percé à jour. Elle devait attendre le moment où tu la décevrais pour se dire qu'elle avait toujours eu raison. Et puis qu'est-ce que ça pouvait bien te faire ? Tu jouais avec elle, parce que tu te sentais obligé de séduire, de draguer, c'était plus fort que toi. Plus fort que tout. « Une chanson. T'es le genre de fille qui doit avoir une chanson ! » Tu avais glissé tes notes vers elle, sans vraiment te soucier de savoir si elle pourrait comprendre ou non ce que tu avais noté un peu partout. Plus tu y pensais, plus l'air que tu avais composé collait bien avec ce que tu avais vu d'elle. Elle avait un tempérament de feu et ne se laissait pas faire pour un sou. Mais pour un dîner, par contre, tu pouvais y aller.

Je lui brisais le cœur, cette idée m'amusait plus qu'autre chose, puisqu'il semblait évident que nous ne nous connaissions pas assez pour que mes paroles puisse avoir un tel impact et il semblait claire qu'il était un séducteur. Après tout je m’étais faites avoir et j'avais pris pour habitude de ne rien croire quand ils s’agissait d'un homme avec des sentiments. Je le regarde avec un sourire en coin. « Si c'est que ça, je pense pouvoir te trouver de la colle. » Je sortais mon ordinateur, laissant apparaître un large sourire, amusée par ma propre réponse, je l'allumais, ne sachant pas si j'allais travailler tout en ayant sa présence à mes côtés. Mon regard se posa sur le papier qu'il avait glissé sous mes yeux, je lisais les notes de musique, j’étais surprise, ça semblait sonner parfaitement sur le papier, puis je devais admettre qu’il avait du talent. «Tu entends quoi, par le genre de fille ? » Dis je en reposant le papier, devant lui et l'observant. Je ne savais pas où il voulait en venir, est ce qu'il m'avait prise pour l'une de ses groupies ?

Tu avais eu un sourire narquois à sa remarque. Un peu de colle pour réparer ton coeur. C'était amusant. Heureusement qu'il n'était pas en miettes. Tu aurais eu peur du résultat. Tu la regardais prendre place devant toi, et jeter un coup d'oeil sur ta partition, te demandant quel genre de fille elle était. C'était donc ça qui l'intéressait le plus, voir comment tu la percevais ? Tu allais tout lui dire. « Tu sais, le genre de scène où à la première seconde tu sais qui va apparaitre, et bien, ce genre de musique, celle qui annonce ton arrivée. » Tu t'étais mis à rire, malgré ton air amusé, tu y croyais vraiment. C'est comme ça que tu avais envie de la voir en tout cas. Alors avant même qu'elle puisse le dire, tu pris la parole. « C'est un peu cliché je sais, mais c'est ce qui me vient. » C'était comme ça. Parfois tu avais l'esprit un peu fleur bleue, comme si la romance n'avait pas de secret pour toi, bien que ça te donnait envie de vomir. « Tu comptes écrire ou jouer ? » avais-tu demandé en glissant ton regard vers son ordinateur qu'elle venait de sortir. Tu ne voyais pas trop en gameuse, et mais pas non plus en écrivaine. Fallait dire que la question de vos métiers n'avaient pas été abordée lors de votre diner.

J'attendais une réponse plutôt intrigué de ce qu'il pouvait penser de moi, pas pour des raisons sentimentaux mais plutôt parce que les gens se faisaient toujours une fausse opinion de moi. J’étais la sœur jumelle d’une bloggeuse, sociale et pleine d’entrain, personne n'imaginais que des jumelle puisse être différente. Ses mots eurent plus d’impact que je ne l’aurais cru, personne n’avait jamais trouvé vraiment d'importance à ce que je pouvais être en dehors de mes proches et lui semblait me percer à jour, voilà qui allait compliqué les choses. « Veux tu dire que je serais une muse pour toi, aujourd’hui ? » J'avais levé les yeux vers lui, j’étais amusée mais tout de même sérieuse, car je comprenais cette partition, les parents ayant absolument tenue à ce que nous ayons un professeur de musique. «Tu as beaucoup de talent, est ce ton métier ? » C'est vrai qu'au fil de cette discussion, l'envie de connaitre ce garçon ce fit sentir, j’aimais m'inspirer des gens autours de moi pour écrire, ils étaient vivant et il me faisait vivre grâce à mon travail. Sa question m’amusais, je souris en passant une main dans mes cheveux mal à l'aise à l’idée de parler de mon métier et de mon côté geek surtout. « Les deux en réalité, là je vais taché d’écrire mon troisième roman, ensuite je vais allée jouer en ligne puis j'irais me faire la saga du seigneurs des anneaux. » Une geek et j'assumais finalement si il avait vu mon appartement, de Dc à Marvel en passant par Tolkien et j'en passe. Son visage changea je comprenais qu'il ne s'attendait pas à ça. Je n'avais pas l’intention de faire toute ces choses mais c’était pour lui donner une idée.

Tu semblais avoir marqué un point. Tu ne la pensais pas sensible à ce genre de chose . Peut-être qu'au fond, elle aussi elle avait un cœur guimauve. Les envies de happy end et de simplicité. D'une longue calme et heureuse. Tu eu un sourire amusé à sa question. Une muse ? Bien possible oui. « En quelques sortes » Tu secouais doucement la tête, tu aurais aimé être pianiste, c'est vrai. Et tu avais étudié dans ce sens, mais tu avais tout laissé tomber. Tu avais mis la musique de côté pendant longtemps. Trop longtemps. « Je suis facteur. » Tu aimais bien ton métier aussi, mais il était différent de l'autre. Tu ne pouvais pas comparer. Et il n'y avait rien à comparer, puisque tu ne changerais pas de métier pour rien au monde. Sa réponse eu le mérite de te surprendre. Tu ne pensais pas qu'elle avait un emploi du temps de ministre. « T'écris combien de temps si tu joues et que tu regardes une saga ? Ou alors, est-ce que tu dors ? » Tu étais un peu curieuse c'est sûr. Mais elle semblait faire tellement de choses qu'il lui fallait bien trouver du temps pour toi. Même pour vivre, dormir et manger. Bien qu'elle perdait bien de son temps pour parler avec toi, donc ça devait aller.

Apres tout, c’était plutôt intéressant de changer la tournure des choses, d'habitude je m'inspirais des autres et cette fois ci j'avais inspiré quelqu’un. Pourtant je n'arrivais pas à savoir ce qu'il pouvait me trouvé de particulier après tout c’était Vic la plus chouette de nous deux. « Je suis pas sûre que tu fasses le bon choix, il doit bien avoir une fille qui te convienne mieux. » Après tout, je n’étais pas intéressé par lui, enfin il avait beaucoup de charme, même très séduisant, seulement je ne me voyais pas être là prochaine sur une liste de conquête bien remplie. Les hommes ne savent pas s'attacher après tout, pas la peine d'y croire, seulement apprendre qu’il était facteur le rendait différent. « T’es peut être pas celui que tu parais être finalement.. J’avais lever les yeux sur lui, tout en l'imaginant habiller de sa tenue jaune, un cliché je sais. Effectivement, je suis insomniaque mais ne le révèle à personne. Je peux pas choisir entre être une geek ou une écrivaine. Puis j'ai du temps pour toi apparemment. Je souriais, je n'avais pas encore commencé à écrire, ni même répondre a mes fans, le regard mystérieux du jeune homme me captivait.

Elle ne semblait pas en accord avec toi, te conseillant de trouver une autre personne. Tu ne comprenais pas trop ce qu'elle faisait mais tu n'allais pas chercher à comprendre non plus. Tu te contentait de ce qu'elle te disait. Tu ne la voyais pas de la même manière, tout comme elle ne devait pas te voir comme tu te voyais. Ou peut-être qu'elle savait exactement ce que tu étais. « Tu es une fille pleine de mystères. » Tu fis un fin sourire. Il ne manquait qu'un petit air de musique pour que cette scène soit digne d'un film, ou d'une série romantique. Tu la voyais te regarder, en te disant que tu n'étais peut-être pas ce que tu parais. T'es quoi alors si t'es pas un dragueur invétéré ? « Et c'est une bonne ou une mauvaise chose ? » Tu ne savais pas vraiment comment prendre les choses avec elle. C'était intriguant, troublant même. Ce n'était pas pour rien que tu la trouvais mystérieuse. « Hé bien, je dois être chanceux. Alors si t'empêche d'écrire pour t'emmener devant un piano, ça irait ou je devrais repasser plus tard ? » Tu ne t'arrêtais plus de sourire. Tu poussais un peu, c'était une écrivain, trois livres, ce n'était pas rien, elle avait du vrai travail et tu allais la distraire. Tu voulais la distraire, elle semblait un peu trop sérieuse à ton goût.

Une fille pleine de mystère.. Peut être. Après tout je n’étais pas le genre de personne à parlé de moi, plutôt tout le contraire, j’étais curieuse du monde qui m'entourait, je voulais tout savoir des gens, de leur parcours, savoir qu'elles étaient leur rêve, leur erreurs. Un sourire resta figé sur mes lèvres. « Si je ne l’étais pas les choses seraient bien trop facile. Maintenant la question est : Seras tu capable de les percés ? » Le moment devenait vraiment étrange, l’atmosphère de la pièce avait changé, je ne savais pas depuis combien de temps nous étions là, je ne le quittais pas des yeux, qui aurait cru que je lui porterais plus d’attention tout à coup. « Je n'ai pas encore décidé, je te dirais quand je le saurais. » En vérité, il avait réussi à attiser la curiosité maladive qui m'imprégnait, je pensais réellement qu'il y avait des choses intéressante à découvrir de lui. L’idée de le suivre m'avait envahit il m'invitait, une soirée sans écrire une ligne je ne m'en sentais pourtant incapable, mais j’aimais la musique ainsi que de la compagnie me changerait. « Disons que ça ira pour cette fois, mais tu vas devoir être à la hauteur de mon ordinateur. » Je lui lançais un clin d'œil, fermant mon PC.

Le mystère ne rendait pas les choses faciles, tu pouvais le dire. Mais de toute façon, tu aimais bien ça, ça apportait son lot de surprises. Et les surprises apportaient du piment. Ce qui t'allait bien en fin de compte. « Seul le temps nous le dira ! » Tu n'étais pas capable de savoir si tu avais déjà décelé des choses ou non. Tu n'était pas un grand observateur, c'était peut-être un défaut chez toi. Tu préférais vivre le moment, et y penser plus tard. Te refaire le film dans ta tête quand tu étais au calme et essayer de voir les choses. Tu pouvais dire d'elle qu'elle n'aimait pas qu'on lui vole ses affaires. Comme sa place de bar, ou son taxi. Mais ce n'était pas très folichon comme détail. Et tu n'avais pas encore pris le temps de faire le point sur votre  diner de l'autre soir. Tu hochais la tête en guise de réponse, étirant un sourire sur tes lèvres en la voyant refermer son ordinateur. Tu gagnais, et tu aimais l'idée de gagner. « Je tâcherais d'être à la hauteur ! » Tu levais de ton siège, prêt à parcourir la ville pour rejoindre un piano. Tu ne savais pas encore où l'emmener exactement, tu avais l'impression de te mettre une pression dessus. Comme si tu voulais l'impressionner, sans vraiment savoir pourquoi. Mais elle t'avait mis au défi et tu ne voulais pas la décevoir. Tu sortis du bar, l'attendant sur le pas de la porte et une fois qu'elle fut à ta hauteur, tu déclarais « Pars-là. » Lui indiquant ta gauche de la tête avant de te mettre à marcher. Et de compter tes pas, dans un murmure quasi inaudible.

Je regardais le jeune homme tandis que je décidais de renoncer à l’écriture pour ce soir, la curiosité ayant dominé tout le reste, même la raison. C'est vrai que j'avais souvent renoncer à des sorties pour me consacrer à mes romans, mais j'avais aussi découvert depuis peu le lâcher prise. Ce soir, c'est ce que je choisissais, suivre Cj ne sachant où aller un peu à l'aveuglette. Où totalement. Un sourire étira mes lèvres alors que je rangeais mes affaires. « J’espère que tu as de bon talents d’improvisation dans ce cas, car il serait dommage de brisé cette atmosphère pleine de mystère. » Nous nous devions et je passais embrasser mon amie avant de le suivre dans l'inconnu. Il m’attendait dans l'embrasure de la porte et m'indiqua la direction à prendre. Je le suivais me demandant où tout ceux-ci a pouvoir nous mener, il était bien séduisant c’était indéniable mais aussi un beau parleur dont je me méfiais habituellement, pourtant une part de moi voulait croire que ce soir je n’étais l'une de ces conquêtes. « Tu vas resté silencieux toute la soirée ? » Murmurais je comme pour ne pas troublé ses pensées, le suivant à la poursuite d'un nouveau chapitre.

La surprendre, faire de ton mieux. Tu n'avais pas envie de décevoir, mais les promesses c'était pas ton fort. Tu ferais de ton mieux évidemment, mais il ne fallait pas non qu'elle s'attend à un feu d'artifice parce que tu devais avouer qu'elle serait déçue. Toi aussi d'ailleurs. Mais tu n'étais pas trop du genre imprévisible. « Je vais faire de mon mieux. » lui glissais-tu sans plus attendre. Vous étiez en route, et le silence s'était quelque peu installé. Tu ne savais pas quoi dire, et ça te mettait un peu mal à l'aise. Mais la concentration que tu mettais pour compter tes pas te permettait de ne pas y songer. De l'oublier une seconde. Jusqu'à ce que le son de sa voix se porte à nouveau dans tes oreilles, plus faiblement cette fois-ci. Comme si elle se parlait à elle-même. Ce qui pouvait arriver parfois. « Tu aimerais que je te dévoile mes pensées ? » Tu t'étais tourné vers elle pour la regarder, pour voir ce qu'elle semblait attendre de toi. Tu aurais pu trouver un ou deux funfacts à glisser pour meubler la conversation, mais ton esprit était focalisé sur l'endroit où tu voulais l'emmener.

À présent que nous marchions dans les rues, à errer comme deux âmes en peine. Je ne pensais qu’à une seule chose, l’idée d’en apprendre plus sur lui. Après tout, je me doutais que sous se regard de séducteur, ce sourire au coin des lèvres se cachaient des facettes bien plus intéressante. Je ne croyais pas en un homme qui soit qu’un beau parleur, qu'un baratineur pour obtenir la convoitise, je voyais plus en lui sans savoir pourquoi. Depuis notre rencontre Cj m'amusait autant qu'il m’attirait par ses mystères. Finalement le silence s'estompa, le jeune homme prit enfin parole, un sourire se nicha au coin de mes lèvres. « Voilà une proposition intéressante, j’accepte que tu me révèles tes pensées. » Nous changions de direction, croisant parfois certains passant tandis que la destination semblait toujours inconnue, je decidais d'entrer dans le vive du sujet. « Et si tu me parlais de toi, j’aimerais en savoir plus. » Ce garçon si secret devait avoir des choses à dire, enfin je le supposais, car ce silence était un peu stressant.