Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: slowly drifting to you (juliet) Mer 18 Mai 2016 - 12:02
Maisy, Jordan et Ayda n’étaient pas là. Pas ce soir. C’était d’ailleurs un soulagement pour Nelligan, qui n’avait pas forcément envie qu’ils le regardent amener dans sa chambre la belle Juliet et ses longs cheveux roux. Pourtant, ils étaient proches depuis bien longtemps. Des amis soudés comme personne, avec les mêmes centres d’intérêts, des personnalités qui s’agencent bien et trouvant le bonheur dans les mêmes petits plaisirs. Maisy et Jordan, particulièrement, étaient un peu devenues comme les deux vilaines grandes sœurs de Nelligan qui cherchaient toujours à le taquiner. Enfin, le terme sœur n’est sans doute pas le plus approprié, vu la tension qui régnait entre les trois, c’aurait été malsain de mettre un pareil terme sur la vision qu’il avait de ses deux colocataires. Dans tous les cas, s’il ramenait une femme à la maison, même si ce n’était que pour jouer à des jeux vidéo ou regarder des séries télévisées, les deux jeunes femmes passeraient certainement des commentaires à Nelligan. Ce serait encore pire s’il fermait la porte de sa chambre. Et, ce soir, Nelligan avait envie de fermer la porte. Avec les récents événements, ses histoires de cœur toujours plus chaotiques les unes que les autres ainsi que son déménagement, Nelligan avait trouvé en Juliet une confidente, une amie, une épaule, mais aussi et surtout un refuge. Elle était celle à qui il désirait parler lorsque rien n’allait. Elle était celle qui savait quoi dire pour lui faire oublier sa solitude. Elle était celle qui venait se blottir dans cette solitude, même, le faisant sentir aimé, d’une certaine façon. Avec elle, il était confortable, paisible. Rien d’autre n’importait. Alors plus les jours passaient, plus Juliet devenaient son ancrage. Ce soir, il avait eu besoin de la voir, et sans doute avait-elle eu cette envie aussi, puisque dans quelques instants, elle cognerait à sa porte. Pour le moment, il avait préparé quelques petites collations pour la soirée, même s’il n’était pas un grand cordon bleu il avait réussi à leur préparer quelques bouchées. Sans savoir pourquoi, Nelligan avait voulu l’impressionner. Pourtant, Juliet ne s’attendait jamais à grand-chose de lui. Il était Nelligan, un point c’est tout. Quand il entendit trois coups sur la porte d’entrée, le jeune homme tourna vivement la tête en direction de celle-ci, et s’essuya les mains sur un torchon avant de marcher jusqu’à la porte. Il sourit à Juliet, un peu bêtement peut-être. « Salut, Jules. Entre, entre, t’avais même pas besoin de cogner. » Mais il était vrai que cet appartement était encore tout nouveau pour Nelligan, alors sans doute l’était-il encore plus pour Juliet. « Je sais qu’on fait rien de grand comme d’habitude, mais je me suis dit que comme il était encore tôt, je nous préparerais des trucs à manger. » Se justifia-t-il en retournant à la cuisine pour éteindre le four et tout disposer sur le comptoir. Ils pourraient tout emmener dans la chambre de Nelligan.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Jeu 19 Mai 2016 - 4:06
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
Je me trouvais dans ces escaliers, à monter vers son appartement quelques peu nerveuse, ce qui ne me ressemblais guère d'habitude. C’était même tout le contraire, Nelligan était la seule personne à me comprendre réellement, à lire en moi avec une facilité déconcertante, avec lui j’étais moi même. Sa n'avait jamais été facile pour moi étant adolescente, j'avais une sœur magnifique, qui faisait courir les garçon puis il y avait moi, la petite geek qui préférait les livres et les jeux vidéo. Je n’étais pas sociable plutôt le contraire, je n'avais pas beaucoup d'amis ce qui explique mon côté très famille. Mes parents m'avaient rejeté alors pourquoi les autres ne le feraient ils pas ? Puis j'ai grandi et tout ceux-ci m'a semblé futile, j'avais la vie devant moi et tout ce que je voulais dire, je pouvais l’écrire. Elle était moi, cette héroïne au long cheveux de feu, forte, généreuse et obstinée. Souvent je soupçonnais Nelligan de l'avoir compris, il allait tellement mes livres que ça me touchait. Ce soir devait être un soir comme les autres mais j'avais mi plus de temps que d'habitude pour me préparer, plus je passais du temps avec lui, plus je portais attention à ce qu'il pouvait penser de moi. J'avais envie de passer tout mon temps libre avec lui, on se comprenait, on n'avait pas toujours besoin de parler, on pouvait rester allongé l'un contre l'autre et regarder une série pendant une nuit entière. Apparemment j'avais un lien spéciale avec la famille Malinowski, Lexi me taquinait sans cesse et je ne pouvais pas nié qu'aucun homme n’était autant proche de moi que l’était Nelligan. D'un pas décidé à ne pas montrer mon trouble, je frappais, un large sourire sur les lèvres à l'apparition du jeune homme. « Je me suis pas encore faite a l’idée de ton déménagement et je savais pas si on serait seuls. » Je l'avais suivis à la cuisine, la douce odeur qui en provenait accentua la faim qui s’était emparer de moi sur le chemin. Je prenais appuie sur le plan de travail et le regardait faire. « Tout ceux-ci a l'air vraiment délicieux, merci d'avoir préparer ça pour moi, tu es adorable. Elles en ont de la chance ces filles de t’avoir. » En réalité, n'importe qu'elles filles auraient eu de la chance de l'avoir, il était l'homme idéal, j’aurais aimé qu'il le voit à travers mon regard, il en serait plus heureux sûrement.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Sam 21 Mai 2016 - 22:55
Nelligan hocha la tête à l’explication de Juliet ; il se doutait bien que c’était pour cette raison qu’elle ne faisait pas comme si elle était chez elle. Du temps où il habitait avec Cassandre et Lola, Juliet rentrait toujours sans cogner, parce qu’elle savait qu’elle n’interromprait jamais quoi que ce soit. Quand il avait été en couple avec Lola et qu’ils vivaient seuls, après le départ de Cassandre, Juliet avait commencé à se montrer un peu plus réservée quant à ses allers et ses venues. Sans doute Lola était-elle plus à l’aise avec cette façon de faire, elle aussi. De son côté, Nelligan était content d’une chose avec ce déménagement : Juliet pourrait recommencer à se sentir comme chez elle, à ne pas se sentir comme la troisième roue du carrosse. Ils retrouveraient cette complicité qui n’existait qu’entre eux et qui les rendaient si uniques l’un pour l’autre. Aux yeux de n’importe qui d’autre, ce pouvait être parfois vague, comme relation. Alors imaginez aux yeux de la petite amie ou du petit ami de l’un ou de l’autre. Maintenant qu’ils étaient tous les deux célibataires de nouveau, tout pourrait redevenir comme avant. Sauf que Nelligan avait l’impression que ce n’était plus aussi simple. Qu’il y avait quelque chose de plus. Mais seulement de son côté. Il ne se doutait aucunement que la belle rousse pouvait elle aussi avoir besoin de lui de cette façon. Pour le réconfort, pour la compréhension, pour le soutien, pour l’affection. Juliet avait toujours été plus qu’une simple amie, mais il commençait à réaliser à quel point c’était plus que cela, justement. « Je comprends. Les prochaines fois, quand c’est prévu qu’on se voit, te gêne pas pour rentrer. J’vais m’assurer que tu ne retrouves pas Maisy ou Jordan dans une situation bizarre. » Nelligan rigola. Il avait déjà parlé à Juliet de ces deux colocataires assez particulières, et ô combien différentes d’eux, petits geeks un peu intimidés par la vie. Il y avait aussi Ayda, mais la jeune Inan était très tranquille et Nelligan ne comprenait d’ailleurs toujours pas comment elle faisait pour cohabiter avec les deux autres. Lui non plus, d’ailleurs. Elles le sortaient constamment de sa zone de confort, et dans le sens négatif de la chose. Bref, Nelligan passa à la cuisine en compagnie de la belle Juliet, et alors qu’elle s’appuyait sur le comptoir, le jeune homme terminait de préparer les plats. « Tu t'es coupé les cheveux ? Ils ont l'air différents. T'es belle, Juliet. » Se surprit-il à lui dire. Il sourit avant de se remettre au travail. Sa meilleure amie lui disait à quel point tout avait l’air délicieux et que les filles étaient chanceuses de l’avoir. Nelligan lui sourit, touché par ses paroles, rougissant même légèrement au passage. « Oh, je ne cuisine que très rarement comme ça. Elles en profitent pas vraiment. » Il rigola, timidement. Puis il la regarda avec un sourire. « J’avais envie de te faire un truc un peu plus spécial, ce soir. J’suis content que tu sois contente. C’était le but. » Avoua-t-il tout aussi timidement. « Tu m’aides à tout amener dans ma chambre ? On sera plus tranquilles que dans le salon, si jamais les filles reviennent plus tard. » Tous les deux attrapèrent les plats de service qui se trouvaient devant eux, et passèrent à la chambre de Nelligan. Il avait posé une chaise à côté de son lit pour pouvoir y mettre les plats de sorte à ce qu’ils n’aient pas à les poser au sol ou sur la table très loin du lit. « Tu veux quelque chose à boire ? On a … de l’eau, des jus, des boissons gazeuses … sinon … bière ou vin, je crois. » Proposa-t-il. Ils n’avaient pas l’habitude de prendre de l’alcool ensemble lorsqu’ils ne sortaient pas dans les bars, mais si Juliet avait envie de faire différent, lui était partant aussi. C’était le moment de savoir à quel point leur relation avait pu changer, comme ça, sans prévenir.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Dim 22 Mai 2016 - 4:12
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
J'avais été secrètement jalouse quand Nelligan et Lola avait emménagé ensemble, à partir de cet instant plus rien n'a été comme avant. J'avais eu l'impression de perdre mon meilleur ami, mon repère, la seule personne qui pouvait être là dans les bons comme les mauvais moments. Quand j'avais appris pour leur séparation, une part de moi avait pensé en premier au fait que peut être à nouveau nous pouvions passer notre temps ensemble. Je m'en étais voulu d'avoir penser une telle chose quand Nelligan souffrait d'un nouvel échec. Tous les deux, nous n’avions jamais eu de chance en amour, je me souviens encore mettre levé et avoir trouvé une place vide et un mot sur le frigo : C'est fini, je pars. Wyatt m'avait brisé et je n'ai jamais eu assez confiance dans les hommes pour retombé amoureuse, arrêtant tout avant de souffrir. Alors pour moi Nelligan était ma moitié, depuis peu il était devenu la dose d’oxygène dont je ne pouvais me passer, j'avais besoin de lui sans m'en rendre compte je l'avais mi au centre de tout et j'en était troublé. Alors naturellement je l'avais informé que je n'avais pas osé frapper, je ris à mon tour en l’écoutant parler de ces colocataires. « Parfois je devrais être jalouse que tu passes autant de temps avec toutes ces filles. » Avais je glissé sans réfléchir, espérant qu’il le prendrait pour de l'humour, mais l’atmosphère changeait entre nous et bizarrement j’aimais ça. Je ne le quittais pas des yeux, le regardant terminer de tout préparer, je faisais le tour pour l'aider, alors que ces mots me firent rougir et mon cœur manqua un battement. « Je.. Oui, je les ais bouclé, je suis contente que tu aimes. » J'avais levé les yeux vers lui au bout de quelques seconde, j'aurais juré que j'avais le regard brillant, je ne me souvenais plus la dernière fois qu'on m'avait dit que j’étais belle. « Merci Nelli. » Finissant par détourner le regard, je souriais en découvrant que cette soirée n’étais pas différente que pour moi, je ne cessais plus de sourire à présent c’était l’effet que faisait Nelligan sur moi, attrapant des plateaux à mon tour, je le suivais dans sa chambre pour y déposer toutes ses bonnes choses. Une fois posé sur la chaise, je me surprise à vouloir du vin, rien de tel pour une soirée rien que nous deux. « Je pense qu'une bouteille de vin conviendrait parfaitement à cette soirée. » Nous ne buvions jamais d'alcool quand nous passions du temps chez lui ou chez moi, mais ce soir rien ne semblait très comme d’habitude et tant qu’à découvrir jusqu’où tout ça pouvait nous mener autant le faire bien. Je m’étais assise sur le lit pensive, en attendant le retour du beau brun, j'etais nerveuse et intimidé par tout ça, je ne pouvais m’empêcher de penser que je voulais être à la hauteur, pour lui, pour moi et surtout nous deux. Quand il apparut, un large sourire s’afficha sur mes lèvres, il était beau, un sourire communicatif, il émanait de lui un sentiment de protection, de sincérité tout ce dont j'avais besoin. « Tu sais que je suis perdue quand tu n'es plus là, Nelligan ? » Demandais je en le regardant dans les yeux, tout sortait naturellement et je voulais qu'il sache a quel point il comptait pour moi, plus que tout autre chose en ce moment.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Mar 31 Mai 2016 - 15:55
Un commentaire du genre que celui que Juliet venait de passer aurait autrefois passé inaperçu, ou alors Nelligan l’aurait entendu sans l’entendre. Parce qu’il n’aurait tout simplement pas pu s’imaginer qu’elle puisse être jalouse de qui que ce soit. Autant parce qu’elle savait bien qu’elle était sa meilleure amie que parce qu’elle n’avait aucune raison d’être jalouse, parce qu’ils n’étaient que des amis, justement. Sauf que depuis quelques temps, Nelligan ressentait ce changement dans leur relation, et peut-être entendait-il ce qu’il voulait bien entendre des lèvres de Juliet, mais cette fois il interpréta bien autrement ce commentaire sur la jalousie de son amie. Il sourit en la regardant. « Tu sais bien que t’es celle avec qui je préfère passer mon temps. » C’était con, qu’il lui parle à demi-mot comme ça. En faisant semblant de ne parler que comme l’ami qu’il avait toujours été à ses yeux. En même temps, c’était sans doute parce que Nelligan n’était plus sûr de rien. Il avait le cœur qui partait dans tous les sens. Il avait la tête qui ne faisait plus aucun sens. En moins de deux mois, il avait vécu une rupture des plus difficiles, passé au travers de la fausse couche de Lola, avoué ses sentiments à Lily-Anaëlle pour la retrouver quelques jours plus tard dans les bras de son meilleur ami. Et maintenant, Juliet semblait être son équilibre, son oxygène, sa seule constance dans sa vie. La seule personne qui rendait sa vie un peu plus simple. Un peu plus belle. Et il ne voulait pas que ce soit la seule raison que Juliet prenne autant d’importance dans son cœur. Il ne voulait pas qu’elle ne soit qu’un baume sur ce cœur brisé. Alors il attendait de voir où il en était, où elle en était, aussi. Parce que cette fois, il ne se lancerait pas tant qu’il n’était pas certain que l’autre se lancerait aussi avec lui. Nelligan voulait quand même tâter le terrain un peu, alors il complimenta la belle rousse sur ses bouclettes. Ça faisait différent. Elle était magnifique. « Ça me fait plaisir, Jules. » Dit-il en souriant, avant qu’ils n’amènent le tour à la chambre. Suite à ses suggestions, Juliet décida qu’une bouteille de vin conviendrait à cette soirée. Au moins, ils étaient sur la même longueur d’ondes. « Excellent. Je l’avais justement mise au frigo avant que tu arrives, au cas où. J’reviens. » Il s’éclipsa le temps d’aller la bouteille de vin rouge, juste à la bonne température, et d’en verser une partie du contenu dans deux coupes. Nelligan revint dans sa chambre où il trouva sa belle amie assise sur son lit. Étrangement, ça le rendait plus nerveux qu’à l’habitude. Pourtant, ils le faisaient tout le temps. Ça n’aurait pas dû le mettre dans tous ses états ; et pourtant. « Voilà. » Dit-il en lui tendant sa coupe et en gardant la sienne dans sa main droite, s’asseyant à côté de Juliet. Il l’écouta lui parler de ce qu’elle devenait lorsqu’il n’était plus là. Le jeune homme fronça tout légèrement les sourcils, regardant avec sérieux et tendresse la rouquine. « Mais je suis toujours là, Jules. Pour toi, je serai toujours là. » Il esquissa un sourire, levant son verre devant lui. Devant elle. « À nous deux ? Puisque tant qu’on s’aura l’un et l’autre, on ne sera jamais seul. Jamais totalement perdus. » Lâcha-t-il, s’ouvrant peu à peu à elle.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Mer 1 Juin 2016 - 16:29
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
Tout naturellement je l’avais suivis alors que j’étais comme rassurée par ces mots, pourtant je savais que je comptais, j’étais sa meilleure amie après tout. Seulement une question me traversa l'esprit, est ce que ça me suffisait ? Depuis des semaines je passais la plupart de mon temps libre avec lui, nous étions comme fusionnel, toujours à se chercher, à passé du temps à se blottir l'un contre l'autre ou encore, tenter encore et encore de se battre aux jeux vidéo. Nelligan animait en moi énormément de passion et d'envie de vivre, tout petit tellement plus simple, malgré tout ce qui nous arrivait autours, n'ayant aucun secret l'un pour l'autre, nous n’étions qu’uns. Assise là, dans cette chambre qui peu à peu devenait familière, je prenais doucement conscience de tout ça essayant de savoir si il y avait une petite chance pour que peut être le bonheur que j’imaginais immense ensemble semblait l’être aussi pour Nelligan. Le jeune homme réapparu et prenant ma coupe, je le regardais, il semblait tellement sincères que ces mots suffirent à accentuer mes battements de cœur. « À nous deux. Je voudrais le temps s’arrête et que nous soyons coincé juste nous deux pour toujours. Il n'y a pas d’autre endroit, d'autre personne qui ne me comblerait plus que ce moment.» Doucement, je tentais de lui dire, lui faire comprendre que je n’étais plus certaine qu'il soit qu'un meilleur ami, quand je parlais de lui mes yeux brillaient d’après Lexi, ce qui finissait par la pousser à en savoir d'avantage et à me taquiner. Seulement quelques chose me poussait à garder tout ceux-ci pour moi, j’avais vu Nelligan souffrir de ces histoires d'amour, j'vis été là pour penser les blessures alors avais je le droit de lui demander de s'infliger ça a nouveau ? Etais je seulement à la hauteur ? Je portais mon verre à mes lèvres pour celé nos paroles, le regardant toujours. Finalement je décidais de me confier sur un évènement récent qui s’était produit, qu'il comprenne pourquoi j'avais si peur de ne plus jamais revoir son visage. Je baissais les yeux, encore honteuse de ce qui était arrivé, toujours emprise à certaine panique. « Il fut que je te parle de quelques choses, peut être m'en voudras-tu de t'en parler que maintenant.. j’avais juste peur. » Finis je par dire d'une fois basse, relevant les yeux sur lui. « Il y a quelques jours, à plusieurs reprise tu as voulu qu'on se voit mais je t’ai dit que je travaillais, mais c’était pas exactement le cas.. En sortant d'un dîner avec mon éditeur, je me suis faite agresser par trois types.. Je m'en suis sorti grâce à un homme qui est venue à mon secours.. mais je voulais que les hématomes disparaissent avant de te voir pour ne pas t’inquièté ! » Expliquais je nerveusement, passant une main dans mes cheveux, redoutant qu'il ne m'en veuille, j'avais pensé qu’à lui quand c’était arrivé, à toutes les choses que je n’avais pas dites.
Dernière édition par Juliet Walter-Bates le Mar 28 Juin 2016 - 17:08, édité 1 fois
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Jeu 2 Juin 2016 - 19:58
Un sourire gêné mais touché se dessina sur les lèvres de Nelligan alors que Juliet lui confiait qu’aucune autre personne, aucun autre endroit, ne pourrait la combler davantage que là où elle se trouvait actuellement. À ses côtés. D’habitude, Nelligan n’était jamais gêné ou intimidé en compagnie de Juliet. Certes, il avait toujours dit sans s’en cacher que sa meilleure amie était splendide, avec sa chevelure flamboyante et ses yeux plus beaux que n’importe quelle mer, n’importe quel océan. Toutefois, ça n’avait jamais causé de distance entre eux, parce que Nelligan les savait tellement proches et complices qu’il ne se sentait jamais jugé en sa présence. Il ne ressentait aucune pression avec Juliet. Ils étaient eux-mêmes, mieux qu’avec quiconque. « Tu te lasserais au bout d’une semaine, de n’endurer que moi vingt-quatre heures sur vingt-quatre. » Lâcha Nelligan avec un rire nerveux, surtout parce qu’il n’arrivait pas à croire toutes les paroles que sa meilleure amie était en train de prononcer. À l’écouter attentivement, avec toute l’émotion dans sa voix et dans ses yeux, Nelligan aurait pu jurer qu’elle aussi ressentait bien plus que de l’amitié, depuis un moment. Ça lui faisait peur de se faire autant d’idées, autant d’espoirs, parce qu’il avait tellement été déçu et avait tellement déçu, aussi, dans les dernières années. L’amour ne semblait pas être son allié pour le moment, et il ne voulait pas tout gâcher avec sa meilleure amie. Juliet était bien celle qui était toujours là pour lui. Qui lui faisait du bien. Qui lui permettait d’aller mieux, de guérir. « Plus sérieusement, Jules. Je voulais te remercier d’avoir été là pour moi dans les dernières semaines. Ça a pas été facile mais … de t’avoir, avec moi, ça a tout changé. T’as tout changé. » Lui confia-t-il avec un sourire, laissant les derniers mots sortir de sa bouche en une sorte de murmure. Parce que Juliet avait bel et bien tout changé. Sans elle, il aurait sans doute sombré comme il l’avait fait suite à sa rupture d’avec Tara. Après tout, il venait de perdre deux femmes qu’il aimait. Lily-Anaëlle et Lola. Tout cela était peut-être arrivé pour qu’il réalise que ça ne servait à rien de s’accrocher à de vieux amours qui ne le mèneraient nulle part. Qu’il était sans doute temps pour lui de se concentrer sur ses relations actuelles. Sur ce que le destin lui réservait. Et il osait, à présent, espérer que cela serait aux côtés de Juliet. Sa Juliet.
Nelligan porta la coupe de vin à ses lèvres et en avala deux gorgées alors que sa meilleure amie baissait les yeux, soudainement honteuse. Pourtant, rien ne s’était passé depuis leurs dernières paroles. Le jeune homme fronça les sourcils en la regardant, cherchant à la rassurer du regard mais elle ne cessait de fixer les draps. Avant de finalement tout lui avouer ce qui la tourmentait. Tout au long du discours de Juliet, Nelligan sentait son cœur battre de plus en plus fort, de plus en plus vite. Il avait des images indésirables qui lui venaient à l’esprit. Instinctivement, sa main était venue se poser sur celle de la rouquine, la caressant de son pouce. « Oh, Jules … Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?! Est-ce que … est-ce que ça a été plus loin que … que tes hématomes ? » Le simple fait d’imaginer des hommes agresser sexuellement sa belle Juliet lui donnait des frissons, et des envies de tout casser. « Comment tu vas, maintenant, Jules ? » Demanda Nelligan, soucieux. Elle avait dû vivre un sacré choc. « Tu aurais dû m’en parler … j’aurais voulu être là pour toi, tu sais bien … » Nelligan s’approcha d’elle et passa un bras autour de l’épaule de sa meilleure amie, la pressant finalement contre lui.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Ven 3 Juin 2016 - 11:00
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
Je ne savais pas comment interpréter toutes les choses qu'il me disait, de un parce que je refusais de me faire de faux espoirs et ensuite parce qu’ ça semblait surréaliste de pouvoir avoir autant d'impact sur lui. C'est vrai qu'avant d'avoir Nelli dans ma vie, j’étais souvent seule cachée sous un arbre à écrire des nouvelles ou encore lire. Je n’étais pas e que l'on peut appeler sociale, mon monde étant mon frère et ma sœur. Pourtant, avec Nelligan tout semblait être évident, d'un naturel déconcertant. J’avais tout changé. Voilà des mots qui me firent sourire, naturellement je posais ma main sur sa joue, caressant celle-ci de mon pouce. D'un regard tendre, quelques instants les mots me manquèrent, j’espérais seulement qu'il lirait dans mon regard ce que je ressentais. Avais je des raisons de croire que ce soir, tout allait changer. « Je ne suis plus sûre de vouloir que quelqu'un d'autre prenne une place dans ton cœur.. enfin la seconde place. Lexi me tue si je prends sa place. » Ajoutais je pour mettre une pointe d'humour, parce que finalement ne venais je de me dévoilé en disant cela ? Je pense, je suis même certaine que si Nelligan m'avait touché à cet instant ; il aurait su que je tremblais comme une feuille. « Je suis pas sûre de pouvoir supporter de te voir encore malheureux pour une autre femme, alors que je suis devant toi ne voulant que ton bonheur depuis le premier jour. » BIM ! Voilà c’était dit, je me voyais déjà prendre la porte. L’atmosphère devenait tout à coup différente, puis une intimité venait de ce créé.À présent blottit contre Nelligan, je me retrouvais assaillit de questions et après ce que j'avais pu lui dire je trouvais ça tout à fait normal, même si me replonger dans tout ça me déplaisait. Je commençais tout juste à retrouver un sommeil réparateur, alors que je voyais encore la scène sous mes yeux, seulement je savais que Nelligan serait là pour moi. « Tout est allé très vite, ils ont déchiré ma robe, j'ai pris quelques coups pour mettre débattus mais par chance ils n'ont pas eu le temps de… enfin tu vois..» Je voulais le rassurer alors que j’étais bien la seule chose positive dans tout ça. Posant ma tête contre son torse, je me mis à écouté les battements de son cœur pour me rassurer.
Dernière édition par Juliet Walter-Bates le Mar 28 Juin 2016 - 17:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Sam 4 Juin 2016 - 17:34
Les yeux de Nelligan se fermèrent automatiquement au contact des doigts de Juliet sur sa joue. Il les rouvrit toutefois bien rapidement afin de profiter du regard tendre de sa meilleure amie. Son cœur s’enflamma, et ses battements s’accélérèrent. Comment tout avait-il pu changer aussi rapidement entre eux ? Certes, Juliet et Nelligan avaient toujours partagé cette confiance, cette complicité et cette intimité, mais jamais avant autant de papillons qui volaient dans leurs ventres et au-dessus de leurs têtes. Nelligan avait l’impression de flotter sur un nuage et, pourtant, il y avait de cela une semaine à peine, il était encore en train de pleurer ses anciens amours. Alors que Nelligan s’était juré d’attendre Lily-Anaëlle, se rendant peu à peu à l’évidence qu’il attendrait seul jusqu’à sa fin, Juliet lui offrait un nouveau départ. Juliet le faisait vivre de nouveau. N’était-ce que son imagination ? Que son désespoir ? Il osait croire que non. Il osait croire qu’il venait tout simplement d’ouvrir les yeux, enfin. Et elle aussi. Peut-être que ce n’était pas avec Lily-Anaëlle que le timing était toujours mauvais. Peut-être était-ce avec Juliet. Et, maintenant, et finalement, tous les deux étaient là l’un pour l’autre. Tous les deux contre le monde. Nelligan eut un léger rire quand Juliet mentionna Lexi, sa petite sœur. « Ça va, pour toi, je pense qu’elle serait capable de partager. » Lexi adorait Juliet. Elles étaient meilleures amies. Tout comme Nelligan et Juliet l’étaient. Tous les trois, c’était unique. Sa sœur serait folle de joie si elle voyait ce qui était en train de se passer. Enfin, si Nelligan ne se faisait pas d’idée. Juliet reprit la parole pour continuer à expliquer sa pensée. L’homme était de plus en plus confus, déstabilisé, et son cœur s’emballait à chacun de ses mots. « Jules … qu’est-ce que tu essaies de me dire ? » Parce que même si Juliet s’ouvrait à lui et plongeait à l’aveugle, Nelligan manquait encore trop de confiance en lui pour se convaincre que ce que Juliet disait était bel et bien ce dont il rêvait.
Mais avant tout, Juliet avait aussi d’autres confessions à lui faire, et celles-ci étaient bien roses. Nelligan l’avait tout de suite pressée contre lui, pour la consoler, pour la réconforter, pour essayer de chasser sa douleur à lui, son inquiétude, et ses regrets de ne pas avoir été là pour elle à ce moment-là. « Oh, Jules. C’est horrible. Je suis tellement désolé … Tu as pu les dénoncer ? Faire une plainte à la police ? » Demanda Nelligan. Parce que si Juliet pouvait les reconnaître, police ou pas, Nelligan n’aurait qu’une seule envie : régler leur compte, à ces salauds. « Reste à dormir, ce soir, d’accord ? J’ai pas envie de te laisser partir tard, seule. » Parce que même si le pire ne s’était pas produit, Nelligan n’en était tout de même pas soulagé. Rien que d’imaginer ces hommes faire du mal à sa Juliet le dégoûtait. Il se détacha légèrement de sa meilleure amie pour la regarder dans les yeux.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Sam 4 Juin 2016 - 19:07
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
En une fraction de seconde tout était remis en question, je regardais Nelligan et j'essayais de savoir à quel instant précis les sentiments que j’éprouvais avaient fais surface. Est-ce que j'avais toujours été amoureuse de Nelli ? Étais ce possible que mon chagrin d'amour mais rendu aussi aveugle au point de penser que je ne pourrais qu’être une amie pour lui ? J'avais aveuglément regardé cet homme souffrir de n'aimé que des femmes qui le rendait malheureux, d’aimer une femme qui vivait heureuse dans les bras d'un autre. Tout ce temps j'avais écouté, consolé et rendu les choses plus facile alors que pour moi ; en réalité ce n’était que torture. Il était évident que je n'avais jamais réellement eu de relation claire avec Nelli, les gens extérieur voyait toujours plus, nos flirts voyaient en l'autre un rivale ou une rivale ; tout ceux-ci ne semblait pas sain. Puis il y avait Lexi, notre trio, elle avait vu avant moi ce qui se passait, me faisant comprendre les sentiments qui m’habitaient. S'amusant à m'appeler « belle sœur » de temps à autres. À ce moment précis, je pensais à elle et au : « Je te l'avais dit ». Enfin, sur le moment présent, je venais de me livrer à lui, tentant maladroitement sans doute de lui exprimer mon amour.. Amour. Un énorme mot qui représente tellement de chose, j’avais déjà entendu que l'on pouvait tombé amoureuse et je pas s'en rendre compte par déni. Seulement maintenant, tout était très claire. Son regard dans le mien, un stress l’envahit, il voulait des détails ou plutôt que je ne sois plus dans le vague. Ma main quitta sa joue et je déglutis. Bon sang. Je bus une gorgée de vin, comme pour me donner du courage. « Il y a quelques temps, j’ai réalisé.. Enfin, j'ai compris que.. Roh puis merde. » Je venais prendre possession de ces lèvres, à ce contact mon corps frémit, mon cœur explosa en un feu d'artifice, mes joues rougir et mes yeux se fermèrent pour que je me sente perdre pieds. C’était comme dans un rêve, plus rien n'avait d’importance, plus rien ne comptait. Pendant quelques secondes j'en oubliais presque qu'il pouvait me repousser, que ce baiser pouvait brisé notre amitié.. Finalement, à contre cœur, je quittais ses lèvres pour le regarder, les yeux clignant à plusieurs reprise pour revenir à la réalité. « Je suis amoureuse de toi, Nelli. » Murmurais je dans un souffle, encore bousculé par ce baiser.C’était une délivrance de faire toute ces confessions ce soir, en plus je venais de lui apprendre mon agression. Je ne lâchais pas Nelligan, je m'accrochais désespérément à lui, comme pour me rassurer. Il était mon point d’ancrage, mon pilier, le centre de mon univers et surtout la seule personne à me rendre heureuse. Je savais ses peurs, ces pensées horrible qui devait l'envahir à l'instant même, les même que j'avais depuis ce qui était arrivé. « Je n'ai pas été à la police, j'ai préféré évité, je veux juste oublié si je le peux et tourner la page.. Je veux que tu m'aides à y parvenir Nelligan. » Je le regardais dans les yeux à mon tour, l'ayant lâché et je me senti mieux à l’idée de resté près de lui. Entre ses bras, j'avais toujours eu ce sentiment de sécurité. « Je ne vais nulle part. Merci d’être là. » Je lui souris avec tendresse ne le quittant pas des yeux.
Dernière édition par Juliet Walter-Bates le Mar 28 Juin 2016 - 17:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Sam 4 Juin 2016 - 22:25
Lui aussi ressentait le besoin de boire de sa coupe de vin, alors il le fit. Pas tant pour se donner du courage, mais surtout dans l’espoir d’y voir plus clair. Pourtant, c’aurait tout l’effet contraire, s’il se perdait trop dans cet alcool. Et cette soirée débutait d’une façon si intense, si importante, que Nelligan ne voulait en perdre aucun détail, au fond. Il posa donc sa coupe sur la table de chevet, alors que Juliet prenait la parole. Il reporta directement ses yeux dans les siens, pour lui montrer qu’il l’écoutait, qu’il était là. Elle lui parlait de ce moment où elle avait réalisé quelque chose, mais Juliet n’alla pas au bout de sa pensée, ou plutôt elle transforma celle-ci en action, et vint poser ses lèvres sur celles de Nelligan. D’abord pris par surprise, déboussolé par la vitesse à laquelle leur relation évoluait ce soir, Nelligan reprit finalement le contrôle sur son torrent d’émotions et il pressa à son tour ses lèvres contre celles de Juliet. Il ne savait que faire de ses mains, les laissant errer dans les airs, avant de les poser sur son lit. Comme si le corps de Juliet lui était interdit, alors qu’ils s’étaient touchés si souvent auparavant. Innocemment. Maintenant, ce ne serait plus du tout aussi insignifiant. Maintenant, son corps le rendait nerveux. Leurs lèvres se détachèrent finalement, laissant un creux dans le cœur de l’homme, qui aurait voulu que ce moment s’éternise. Mais le meilleur était à venir, quand Juliet lui avoua être amoureuse de lui. Lui aussi chamboulé par les événements, il resta bouche-bée un moment, la regardant avec un sourire niais qui s’esquissait peu à peu au bord de ses lèvres. « Je suis tellement soulagé de ne pas être le seul à ressentir quelque chose de plus. Tu peux pas savoir à quel point ça me travaillait en-dedans. » Nelligan n’était peut-être pas encore capable d’offrir le mot amour à Juliet, parce qu’il l’avait trop souvent fait dans les dernières années sans que ça ne le mène où que ce soit, mais il voulait qu’elle comprenne que son cœur à lui aussi battait pour elle. Il posa sa main sur la joue de sa meilleure amie, le souffle encore coupé par le baiser. « Juliet, je ne veux pas tout foutre en l’air cette fois. » Ils étaient amis depuis tellement longtemps, et ils ne souhaitaient que le bonheur pour l’un et l’autre. Nelligan avait fait tellement d’erreurs, en amour. Il s’était si souvent perdu lui-même à force de ne vivre que dans une bulle. Avec Juliet, il osait croire que ce serait différent. Qu’il arriverait à vivre de ces histoires saines, belles et durables. Il donnerait tout pour elle. Même son côté pacifiste. Parce que lorsqu’elle lui avait avoué avoir été agressé par des hommes, Nelligan n’avait qu’une idée en tête : leur faire payer d’avoir osé toucher à Juliet. Mais la belle rouquine ne voulait qu’une chose, oublier. Et Nelligan ne pouvait lui refuser cela. « Promis. » Il lui sourit, tendrement, avant de la prier de rester à dormir ce soir. Avec le baiser et leurs confessions, ce ne serait certainement plus les mêmes nuits qu’à l’habitude, mais Nelligan était prêt. Prêt à essayer d’enfin tourner la page sur Lily-Anaëlle. Prêt à tenter d’aller de l’avant, avec Juliet à ses côtés pour l’aider à ne plus jamais regarder en arrière. Peut-être que cette fois, tout irait bien. Peut-être que cette fois, le bonheur de Nelligan ne serait pas qu’éphémère, avant que tout n’explose. Une fois que Juliet eut accepté l’invitation, Nelligan sentit la nervosité et la gêne revenir. Il n’avait jamais été doué avec les nouveaux sentiments, les nouvelles relations, et même si Juliet et lui avaient tout traversé ensemble, ça, c’était quand même totalement à un autre niveau. « Euhm, alors … tu … tu veux regarder un film ? Ou plutôt jouer à des jeux ? » Un changement de ce genre dans leur relation ne voulait tout de même pas dire qu’ils perdraient leurs habitudes, si ? Nelligan ne savait plus vraiment quoi faire. Il aurait eu envie de l’embrasser encore et encore, mais, en même temps, il ne voulait pas se perdre dans ses émotions. Un pas à la fois. Pour ne pas s’égarer du chemin.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Dim 5 Juin 2016 - 17:55
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
Nous étions tous les deux face à l'inconnu, aucun de nous ne savait comment les choses allaient se dérouler. Il y avait le fait que nous étions meilleurs amis depuis si longtemps que jamais auparavant je n'aurais ou croire qu'une telle chose pouvait se produire entre nous. Je détestais l’idée même d’être amoureuse, j'en avais appris les douleurs. Pourtant ce soir, tout prenait un sens, je savais ce que je voulais depuis Wyatt. Il avait fallut six ans pour que j'arrive à me lancer â cœur perdu. Malheureusement, pour Jay je n'avais pas été assez forte et je l'avais quitté pensant qu'il fallait en finir avant qu’il ne me brise aussi le cœur. Ce baiser avait ouvert des tonnes de possibilité, j'imaginais une vraie histoire auprès de Nelli, mon Nelligan à présent. J’étais possessive sans doute la peur de perdre les gens que j’aime, ou d’être abandonné à nouveau. Longtemps j'avais écouté, j'avais regardé et accepté les histoires de Nelligan, à présent je voulais me consacré à notre histoire, je voulais que ça marche. Il m'avait rendu mon baiser, un véritable soulagement, nous étions deux dans tous ce méli-mélo. Je souriais en l’écoutant, il était impossible de ne pas sourire, surtout qu'il avait un regard et un sourire qui inspirait la bonne humeur. « Je suis prête à me lancer dans une nouvelle histoire, à mettre mon cœur en gage pour toi, parce que je sais que tu ne feras jamais rien pour me blesser. Pas volontairement. » Je jouais mon rôle de meilleure amie en le rassurant, en lui donnant confiance en lui, mais aussi celui de petite amie.. si il était prêt à s’engager lui aussi. Je passais une main dans mes cheveux quelques peu mal à l'aise, j'avais envie d’être contre lui, de l'embrasser encore mais je ne savais pas comment m'y prendre. Je venais déjà de me jeter dans la gueule du loup en lui avouant mes sentiments. Du coup, je me demandais comment cette nuit à deux allait se dérouler, nous n’étions plus dans le contexte habituelle, pourtant je ne voulais pas que notre relation change, je voyais plutôt ça comme une évolution naturelle. Alors je le poussais sur le lit passait à califourchon sur lui et le chatouillait comme j’aimais le faire habituellement. « Regarde Big Bang s’il te plaît. » Dis je en riant, j’étais une accroc ils étaient tellement comme moi. Nelligan n'avait pas vraiment le choix, je voulais oublié et c’était un bon moyen. Nous étions tout deux malin et espiègle pour arriver à nos fin. Je glissais des baisers dans son cou, pour qu’il craque, amusé. Bien que ce soir, nos gestes étaient différents.. « Attention monsieur Malinowski, vous êtes dominé par une femme. » Ajoutais je en profitant comme habituellement de la situation.
Dernière édition par Juliet Walter-Bates le Mar 28 Juin 2016 - 17:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Dim 5 Juin 2016 - 23:27
S’il continuait à sourire autant, Nelligan aurait mal aux joues, à la mâchoire, à tous les muscles de son visage qu’il n’utilisait plus assez souvent ces dernières semaines. Juliet était celle qui continuait à le faire rire malgré les nuages gris qui planaient au-dessus de sa tête. Celle qui arrivait à réchauffer son cœur au centre de la tempête et des orages qui rageaient dans son esprit. Nelligan ne pouvait lâcher son regard, parce que ses yeux bleus brillaient tellement que c’était comme son phare qui le ramènerait à la maison. Juliet avait toujours été son chez-lui, cette personne qui peu importe la situation, était toujours là, bien droite, prête à l’accueillir. Juliet était celle sur qui il pouvait compter, depuis tellement longtemps maintenant. La simplicité était la règle d’or de leur amitié, et si cette relation pouvait se transposer à l’amour, alors Nelligan était prêt à sauter aveuglément. Parce que c’était exactement ce dont il avait besoin pour se retrouver lui-même. Au cœur des sentiments complexes éprouvés depuis quelques années, Nelligan avait quitté son chemin qu’il se traçait lui-même. Il avait renié ses valeurs parce qu’il avait oublié qui il était, au fond. Juliet était là pour le lui rappeler qu’il était un homme bon. Qu’il avait le droit de se pardonner ses erreurs, si c’était pour mieux recommencer du début. « Je m’en voudrais tellement si je te faisais de la peine, Juliet. J’ai trop fait de mal autour de moi, j’en peux plus, j’veux me retrouver. J’veux me retrouver, avec toi. Parce que y’a qu’avec toi que j’aime qui je suis. » Avoua-t-il, avec intensité et émotion. « Je veux me lancer aussi. » Déclara-t-il finalement, un sourire se dessinant sur ses lèvres, l’espoir dans les yeux. Peut-être était-ce impulsif, inattendu, mais en même temps tout tombait sous le sens, maintenant. Comme si c’était tout à fait naturel qu’ils en viennent à ce point-là, tous les deux. Comme si ça avait toujours été écrit dans le ciel, mais qu’ils avaient été trop préoccupés à se regarder dans les yeux pour remarquer ce qui se passait au-dessus de leurs têtes. Maintenant, Nelligan savait que c’était sa chance. Et il la prendrait, malgré les doutes, malgré ses peurs, malgré son hésitation. Cette fois-ci, Nelligan serait meilleur.
Agissant tout de même comme si rien n’avait changé, même si Nelligan avait l’impression de tout redécouvrir avec Juliet, cette dernière le poussa sur le lit et s’installait à califourchon sur lui. Nelligan rigolait, essayant faussement de se débattre. Honnêtement, il aurait voulu rester sous son emprise pour le restant de la nuit. De ses jours, peut-être, qui sait. La belle rousse le chatouillait, et Nelligan étant très sensible à cela, il rigolait tout en mettant ses mains devant lui, comme pour bloquer Juliet. Quand ils eurent repris leur sérieux, un minimum du moins, Nelligan demanda à Juliet ce qu’elle avait envie de faire, maintenant. Elle parla de Big Bang, et évidemment, le jeune homme était tout à fait d’accord avec ce plan. Quand Juliet revint à l’attaque, mais cette fois pour des baisers dans son cou, Nelligan craqua, évidemment. Il passa ses mains dans le bas du dos de Juliet, l’embrassant à son tour juste en haut de sa poitrine, pour retrouver son chemin jusqu’à ses lèvres. Il avait l’impression d’être un volcan en éruption. Il n’avait pas ressenti cela depuis tellement longtemps. Juliet se releva, le dominant, et il la regardait d’où il était, un sourire niais au visage. Il ne l’avait jamais réellement vue de cette façon. « J’ai toujours été prêt à combler tous vos désirs, de toute façon, mademoiselle Walter-Bates. » Lâcha-t-il en esquissant un sourire, avant d’utiliser ses forces pour la faire balancer, et se retrouver par-dessus elle. « C’est irréel, Juliet. » Dit-il en passant une main dans ses cheveux roux, avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres et de s’allonger à côté d’elle, allumant la télévision. Les disques de Big Bang étaient déjà dans le lecteur, parce qu’ils n’écoutaient que ça ensemble, ces derniers temps. Nelligan passa son bras autour de Juliet alors qu’il démarrait l’épisode auquel ils étaient rendus. Il la serra contre lui. Il n’était pas rare qu’ils osent se coller à ce point, en tant que meilleurs amis, mais là, il y avait bien plus d’étincelles qui jaillissaient de leurs corps.
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Jeu 9 Juin 2016 - 2:46
❝ ❝ Slowly drifting to you. ❞ JULIET & NELLIGAN.
Nelligan était une personne ailante, attentionné, pleine de bon sens mais il était surtout celui qui portait tout le mois du monde sur ces épaules. Il s'accablait de chose qui n’était pas toujours sa faute, ou bien pas dans la totalité en oubliant que l'erreur était humaine. J’étais alors la pour répéter ce qui était bon en lui, tout ce qu'il m'avait apporté. Je détestais le voir souffrir, ce remettre en question quand je savais combien il était bon. Le droit à l'erreur, nous l'avons tous, l'humain vit dans l'erreur, la perfection n'existe pas. Il est mon meilleur ami, je n’étais pas toujours là pour lui dire de bonnes choses, mon rôle était aussi de savoir lui faire voir ses erreurs. Seulement, quand il avait s'agit de nous, il n'en avait commis aucune. Je voulais qu'ils puissent croire en nous, en une possible histoire, je ne pouvais pas promettre que ça marche ayant bien souvent trouvé l’échec mais quelque chose me disait que si ça ne marchait pas avec Nelli, avec qui ça marcherait ? Nous étions semblable, parfois identique, nous aimions les mêmes choses, nous parlions de tout. Nous nous connaissions par cœur, nous nous aimions d'une amitié qu'ils étaient dure de résumé, ayant passé notre enfance et notre ad dans les rues de Bowen. À y réfléchir, Nelligan était ma moitié, mon âme sœur et j’étais prête à n'importe quoi pour rendre ça possible. « Je ne laisserais plus jamais personne te blesser, Nelli. Mon Nelligan. » Dis je comme une conclusion à cette déclaration mutuelle que nous nous étions faîtes et pour celer ses mots, à nouveau sans retenue cette fois ci, je l’embrassais plus passionnément que je ne l’avais souhaité, ayant du mal à retenir mon envie et mon besoin de ne faire qu’un avec lui. Mes lèvres se mêlèrent au sienne, dans une valse effréné, mes mains caressant son torse, je tentais de m’échapper de cette délicieuse tentation, mais j’étais attiré, comme un aimant sur un frigo, désespérément.J’étais joueuse ça faisais parti de mon caractère, de ma personnalité, du coup j'avais décidé de l’embêter en le chatouillant. Je n'en oubliais pas que nous avions des meilleurs amis, ce qui rendait notre nouvelle relation plus intense augmentant notre complicité. Je savais le malaise qui avait du s'emparer de Nelligan, pour cette raison, je tentais de ramener l’atmosphère dans un contexte plus familier. Très vite, je frémissais au contact de ses lèvres se traçant un chemin de ma poitrine à mes lèvres, je lui rendais son baiser avec tendresse, caressant sa peau, un geste habituel qui ne semblait plus si anodin à présent. « Alors dans ce cas, mon premier désir, c’est que tu m'embrasses encore une fois. » Dis je avec malice, tandis que je ne pouvais plus m’arrêter de sourire, irréel c’était le mot, je me sentais comme dans un rêve qui n'a pas de fin. Je hochais la tête, caressant sa joue puis j'avais fini par m'allongé sur le lit, ravi de regarder Big Bang Théorie avec Nelli. Lorsqu’il m’attirait contre lui, mon corps s’emboite parfaitement contre le sien, je le regardais quelques seconde comme hypnotisé, avant de me décider à regarder la télé, mes doigts jouant instinctivement avec les siens.
Dernière édition par Juliet Walter-Bates le Mar 28 Juin 2016 - 17:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: slowly drifting to you (juliet) Sam 11 Juin 2016 - 23:38
Peu de personnes se donnaient encore la peine de tenter de faire voir à Nelligan ses couleurs, sa lumière, alors qu’il se perdait peu à peu. Certains ne se donnaient pas vraiment la peine de savoir ce qui se passait en lui. Et puis il y avait Anna et Juliet, qui tentaient tant bien que mal de le reconstruire. De l’aider à retrouver confiance en lui-même. Malheureusement, la confiance en soi de Nelligan avait toujours été bien fragile. Dans ses années de lycéen et de collégien, celle-ci était à son plus bas. Il avait longuement consulté une psychologue afin que celle-ci lui apprenne comment s’aimer, comment apprécier ses gestes et ses décisions au quotidien. Il allait sans doute devoir retourner dans ces séances, dans les notes prises et apprises, afin de reprendre le travail là où il l’avait laissé, et plus avant encore. Nelligan devait se retrouver, retrouver l’homme qu’il avait un jour été, et Juliet mieux que quiconque pourrait l’aider à le faire. Rares étaient les personnes à connaître Nelligan par cœur, mais Juliet faisait partie de celles-là. Fort heureusement pour lui, elle était encore de son côté, et plus encore, prête à tout pour l’aider à remonter la pente. Bien honnêtement, présentement, il n’y avait aucune autre main que la sienne qu’il désirait tenir tout en remontant cette côte abrupte. Il réalisait ce soir à quel point Juliet avait un impact énorme sur sa vie. Positif, qui plus est. « Ma Juliet. » Avait-il alors osé dire, pour reprendre les paroles de la rousse mais en se les appropriant. « Et je ne me laisserai plus blesser qui que ce soit. Surtout pas toi. » Avait-il ajouté en caressant la joue de Juliet, un regard tendre au visage. Ils s’embrassèrent alors de nouveau, plus passionnément, avec plus d’entrain, plus de volonté. Beaucoup moins de gêne et d’hésitation. Parce qu’ils savaient maintenant que c’était ce dont ils avaient besoin tous les deux. S’il s’était abandonné, là, complètement, il aurait sans doute fait l’amour à Juliet, mais il ne voulait pas brûler les étapes. Certes, ils se connaissaient déjà tellement grâce à leur amitié des plus fortes, mais cette relation romantique était toute nouvelle et il n’avait pas envie de tout gâcher. Si jamais elle regrettait demain matin, les conséquences seraient bien moins graves s’il ne s’agissait que de baisers …
Ils retrouvèrent bien vite leurs habitudes en se chamaillant, se chatouillant et se bousculant sur le lit. Ils rigolaient comme des gamins, mais dans le cœur seulement, parce que physiquement leurs corps d’adulte se réclamaient, et Nelligan ne pouvait retenir ses baisers sur le corps de Juliet. Nelligan déclara alors être le serviteur de Juliet, afin qu’elle cesse de le dominer physiquement. Elle réclama alors un nouveau baiser. « C’est un désir partagé, alors ce sera avec plaisir … » Le jeune homme sourit, s’approchant des lèvres de Juliet doucement, la faisant languir un peu plus. Puis, il agrippa ses lèvres aux siennes et l’embrasser pendant de longues secondes. Ils décidèrent finalement de suivre les plans initiaux de la soirée, soit de regarder une série télévisée, sans pour autant séparer leurs corps attirés comme des aimants. Leurs doigts jouaient ensemble, leurs têtes se posaient l’une sur l’autre, leurs pieds se caressaient, bref, c’était un moment tout simplement parfait, et Nelligan déposa un baiser sur la tête de la rouquine pour se convaincre que c’était bel et bien réel. « Je te sers d’autre vin ? » Demanda Nelligan quand il remarqua que la coupe de Juliet était vide. Il attrapa donc la bouteille et remplit de nouveau les coupes. « Mange, aussi ! J’ai mis tant d’amour et d’effort dans ces bouchées. » Lui dit-il tout en attrapant lui-même une bouchée au fromage. L’épisode venait de tirer à sa fin, alors il ne se gênait pas pour parler. Après avoir avalé sa bouchée, il regarda Juliet avec un sourire au coin des lèvres. « Juliet … est-ce que ça fait longtemps que tu ressens ça pour moi ? » Osa-t-il demander. Si c’était le cas, il s’en voudrait à mort de lui avoir autant parlé de ses amours, de ses tromperies, de ses erreurs et de ses peines d’amour. Si seulement il avait su plus tôt ...