i will be yours tonight -r.

Tu avais invité cette fille chez toi ce soir. Tu l'avais rencontré à l'anniversaire de Lily, tu ne savais pas comment, mais elle avait su que c'était toi, qui avait fait sa robe. Tu te demandais pourquoi tu étais aussi surpris, au fond, ta réputation n'était plus à faire à Bowen, d'autant plus qu'un homme voulait faire affaire avec toi. Jordan aussi, pour développer sa collection homme, et toi tu profitais d'elle pour faire des robes. Tu aimais les robes. Peut-être un peu trop au fond, pour un homme. Mais c'était ton métier, donc ça te semblait normal. Elle voulait une robe, tu l'avais invité à passer à la boutique, et tu l'avais invité à passer chez toi pour la récupérer. Même si tu avais un atelier sur place, tu préférais travailler dans ton humble demeure. C'était plus spacieux, et puis tu avais eu deux pièces spécialement aménagées pour ça, et une autre avec des mannequins. Pour garder au frais tes créations. Tu étais peut-être un peu trop narcissique, mais tu trouvais faire du bon travail, et tu n'allais pas critiquer le bon travail. Lorsqu'on sonna à la porte, tu pris les devants, tu avais beau avoir un peu de personnels pour t'aider, lorsque tu recevais, tu prenais toujours les choses en mains. « Bonsoir, entrez ! » Tu t'étais doucement décalé de la porte pour la laisser entrer. Après tout, elle était ton invitée du soir.

Tu avais rencontré cet homme à la fête de Lily et tu en étais bien contente parce que tu étais tombé amoureuse de la robe de Lily et tu voulais absolument rencontrer la personne qui l'avait faites. Tu adorais les robes depuis toute petite comme la plupart des filles. Tu les aimais car tu rêvais d'être une des ces princesses avec leurs robes magnifiques, leurs jolies couronnes et aussi le prince charmant. Bon la robe tu pouvais l'avoir, la couronne aussi mais le prince lui t'avais brisé le cœur à tes 17 ans alors maintenant tu croyais plus vraiment au prince charmant. Et du coup t'avais aussi laissé tomber l'idée de devenir une princesse mais tu voulais toujours devenir mannequin même si pour toi c'était impossible. Tu avais donc demandé une robe à cet homme, il t'avait dit de passer à sa boutique. Chose que tu avais faite puis il t'avait dit de récupérer la robe chez lui. Tu arrivais chez lui et tu sonnais, tu fus un peu surpris lorsque tu vis que c'est lui qui ouvrit la porte pour t’accueillir alors que des personnes travaillaient derrière lui. « Bonsoir » Tu entrais chez lui et découvris un endroit très spacieux.  

Au moment d'ouvrir la porte, tu sentais ton cœur se serrer un peu. Sans vraiment comprendre pourquoi. Peut-être pour les pensées malsaines qui te tournaient un peu en tête. Tu n'aurais pas du, pas ici. Mais pas le temps de changer quoique ce soit, elle était déjà devant ta porte. Et tu lui avais souri en la voyant, elle était jolie, peut-être un peu jeune pour toi. Mais l'âge et la beauté physique n'avait d'importance que pour les autres. Toi ça te passait au dessus. Tu l'avais laissé passer, et tu ne la quittais pas du regard, prêt à lui montrer ton travail. Tu avais préparé une jolie surprise pour la jeune femme et tu espérais que ça lui ferait plaisir. Tu n'avais pas souvent ce genre de commandes, tu t'étais fait plaisir avant tout. « Vous allez bien ? » Un petit sourire, s'étirait doucement sur tes lèvres, en prenant son manteau, pour la mettre plus à l'aise. Une fois sa réponse dans le creux de ton oreille, tu repris de plus belle. « Vous voulez quelque chose à boire ou à manger ? » avais-tu proposé poliment. Il était déjà relativement tard et tu ne voulais qu'elle manque de quoique ce soit. Tu voulais être un hôte, à la hauteur.

Tu étais un peu stressée mais sans vraiment comprendre pourquoi. Après tout, tu allais juste chercher la robe que tu avais commandé c'est tout. Et puis tu avais commandé une robe dans une boutique et tu venais la chercher dans la maison du créateur, tu n'y avais pas pensé quand il t'avait dis de venir la chercher chez lui mais maintenant que tu étais devant la porte tu trouvais ça un peu étrange. Quand on a une boutique le mieux c'est d'aller chercher la commande à la boutique pas chez le créateur. Bon tant pis tu étais devant la porte et tu n'aillais pas faire demi-tour maintenant. D'une tu voulais cette robe et deux c'est vrai que le créateur de cette fameuse robe est attirant, très attirant même donc ça te gêne pas t'en que ça d'aller chez lui. Mais bon ça t'étonnerais qu'un homme comme lui soit seul dans sa vie, il doit surement avoir une jolie femme à ses côté mais tu n'allais pas lui demandé ou en tout cas pas maintenant. Et puis quand on y pense, tu étais tombé sous le charme de tout les garçons de cette ville qui t'on parlait enfin presque tous. Mais dans ta tête cette ville est un trésor si on chercher un bel homme ou même une belle femme. « Je vais extrêmement bien et vous » Il souriait et tu souriais en retour. « Ce mec est encore plus séduisant quand il sourit » Tu sortais de t'es pensées quand tu remarqua que tu avais dis cette phrase à haute voix et non dans ta tête, ce qui t'avais un peu gênée. Et là au fond de toi t’espérais que tu n'avais pas dis cette phrase assez fort pour qu'il l'entende même si tu étais persuadée qu'il l'avait entendu. Et puis de toute façon tant pis s'il l'as entendu, il vaut mieux qu'il sache qu'il m'attire plutôt que de savoir le contraire.  « J'accepterai bien quelque chose à boire » Bon même si là tu rêve que d'une chose avoir ta robe et l'essayais parce que tu étais comme une gamine qui attend un bonbon, tu te retenais clairement de pas sauter partout en lui réclamant la robe.

Tu avançais pour prendre place dans le salon. Pour le moment, vous n'étiez pas trop pressés, vous pouviez bien vous poser quelques minutes. Tu avais ouvert la marche, lui montrant la direction à suivre. Ta maison était un peu grande, un palace même. Pour toi, c'était parfois petit, mais il fallait avouer que parfois, tu avais la folie des grandeurs. C'était pas toujours facile. On ne compterait pas le nombre de voitures que tu avais par exemple. Juste, assez pour changer chaque jour de la semaine pendant, disons au moins deux semaines. « Très bien aussi. » Tu fus un peu surpris par la suite. C'était un murmure mais il avait été audible, c'était comme si à ce moment là, tous les bruits qu'il pouvaient y avoir chez toi s'étaient arrêtés pour que tu puisse l'entendre. Tu lui fis face, un sourire charmeur sur le visage. « Ce mec, vous remercie ! » Il ne fallait pas le dire deux fois. Tu étais un homme et tu resterais un homme. Les besoins primaires, la séduction, tout ça c'était en toi. Comme si ça faisait parti de ton ADN, comme si c'était une règle génétique. Et si c'était réciproque, pourquoi te gêner ? Pourquoi te priver ? « Alcool ? Sans ? » proposais-tu doucement. Tu n'étais pas certains d'avoir une bouteille d'alcool chez toi en fait, à cause du trop grand risque de dépendance. Mais maintenant que tu l'avais proposé, tu n'allais pas le retirer. Bizarrement, le mot t'était venu à l'esprit de manière trop spontanée pour que ce soit bon signe.

Tu le suivais jusqu'à son salon, lui n'avais pas l'air très pressé. Tu pensais même que tu arrivais très bien à cacher le fait que toi tu l'es puisqu'il ne l'avait pas remarquer. Vous étiez dans le salon, afin là c'était beaucoup plus grand qu'un salon normal. Avec la maison qu'il avait, tu commençais à vraiment penser que cet homme gagne bien sa vie. Est ce que toute les pièces de cette endroit sont aussi grande ? Si c'est le cas, tu espérais pour lui qu'il ne vivait pas seul. Vivre seul dans un endroit aussi grand ça ne doit pas être si génial que ça. Il avait apparemment entendu ta phrase et ça ne t'auras pas vraiment déranger si tu l'avais dis avec un peu plus élégance. Il fallait bien l'admettre, la façon dont tu avais dis cette phrase manquer cruellement de classe. Bon en tout cas, il t'avait souris avec un beau sourire charmeur que tu lui rendis. Et avec le sourire charmeur qu'il te lançait, tu en déduis que peut être toi aussi tu lui plaisais. Finalement penser à voix haute n'a pas que des inconvénient. Ou alors il avait une autre idée derrière la tête, qui sait ? De toute façon tu verrais bien ce qu'il allait ce passer par la suite. « Les deux me vont, à vous de me donnez ce que vous avez de meilleur »  

Tu fis un rapide saut dans la cuisine pour voir ce que tu avais dans le frigo, dans les placards. Rien. C'était bien ta veine ça. Tu allais passer pour un idiot, mais tant pis, tu avais trouvé l'excuse parfaite, ça valait toujours mieux que d'avouer qu'on était un ex alcoolo et qu'on avait pas bu une goutte depuis trois ans. Et puis la tentation avait déjà été bien assez dure l'autre soir à l'anniversaire. Tu étais bien contente de ne pas en trouver une trace ici. « Je m'excuse, je n'ai rien de plus fort qu'un jus de pomme, je n'ai plus l'habitude de recevoir et j'ai une fille, alors ça change un peu les habitudes, vous savez. » disais-tu assez fort pour qu'elle puisse t'entendre, le temps que tu reviennes avec deux verres de jus de pomme. Tu avais toute une panoplie de jus de fruit pour Aby, en même temps, ce n'était qu'un demi-mensonge. Tu lui tendis son verre dans léger sourire. Disposé à passer à autre chose maintenant. Tu l'invitais donc à te suivre, pendant que tu commençais à monter l'escalier. « Prête à découvrir ? » Tu t'étais retourné pour la regarder un instant avant de reprendre ta marche.

Tu le regardais partir vers la cuisine pendant que toi tu observais son immense salon. Du jus de pomme, c'est tout ce qu'il avait à boire. Bon tu n'étais pas difficile en matière de boisson et tu t'en contenterais mais tu aurais quand même préféré autre chose mais bon tant pis.  « Bon alors je me contenterais du jus de pomme. Vous avez une fille ? »  Il avait une fille ! Ça t'étonnais qu'à moitié, comme tu le pensais il doit être en couple et en plus de ça il a une fille. Bordel, tu t'attendais pas à ça en tout cas. Il revenait avec deux verres de jus de pomme et t'en tendis un. Tu le suivais et lui parlais en même temps, tout en faisant attention à ne pas tomber dans les escaliers, maladroite comme tu es c'est largement possible que ça arrive.  « Prête et impatiente » Il s'était arrêté pour te regarder, sauf que tu n'avais pas eu le temps de remarquer qu'il s'était arrêté que c'était déjà la collision. Tu lui étais rentré dedans sans avoir eu le temps de t'arrêter avant. « Hum...désolé, je suis un peu maladroite parfois. » Sauf que tu n'étais pas maladroite que de temps en temps, non tu l'étais tout le temps. Entre le moment où tu as pensé à haute voix et ce moment là, on pouvais confirmais que tu l'étais. Et il était quasiment impossible qu'on trouve plus maladroite que toi sur cette planète, tu en étais presque sure.

Elle semblait surprise par tes propos. Même toi, tu étais encore sous le choc de dire à quelqu'un que tu avais une fille. C'était bien même la première fois que tu le disais à voix haute devant une autre personne. Tu avais déjà répété devant ton miroir à plusieurs reprises, essayant de trouver la bonne expression pour l'annoncer aux autres, mais tu n'avais pas été pleinement satisfait de toi. On voyait encore trop ta surprise, et malgré tes efforts, tu n'arrivais pas suffisamment à la cacher. « Oui, depuis peu. Elle a neuf ans et elle adore lire. » Tu ne réalisais pas encore combien tes mots pouvaient être déstabilisant. Elle ne comprendrait sûrement pas tout de suite que tu venais juste de découvrir le fait que tu étais père. Mais c'était ça de s'exprimer avec une certaine mesure. La manière dont tu disais les choses parfois pouvaient être interprétés de différentes manières. Tu ne pensais pas aux autres dans ces moment là. « Ce n'est rien, tant que vous allez bien. » Tu repris de plus belle ton sourire, avant de te décaler pour la laisser passer, tu glissais une main dans son dos pour l'accompagner dans son ascension, et aussi pour la guider. Une fois devant la double porte, tu te tournais vers elle. « Nous y voilà. » Tu poussais les portes, pour laisser apparaître dans son champ de vision, trois mannequin, portant tous une robe différente. Tu n'avais pas su te décider sur le modèle à lui créer, et tu avais fini par en faire trois.

Il avait vraiment une fille, pourquoi ça te choque tu sais pas vraiment. En plus tu le connais pas alors faillait t'attendre à tout même au fait qu'il est une fille. Tu espérais qu'il n'a pas remarqué le choque que ça ta fais, même si tu es sûr que ça c'est vu. De toute façon même lui était choqué de l'avoir dit, tu te demandait pourquoi mais il te donnais la réponse assez vite en te disant que c'était récent pour lui d'être père. Il ne devait pas l'avoir dit à beaucoup de monde alors sinon il n'aurait pas eu le choque de l'avoir dit. « Vous avez une fille de 9 ans depuis peu ? Vous l'avez adopter ? » Les mots t'avais échappé, c'étais plus fort que toi tu étais curieuse et tu voulais savoir. Alors tu posais des questions encore et encore, ce qui pouvait parfois mettre les gens mal à l'aise ou en colère même si ça n'étais pas ton but ça arrivais. Maladroite et curieuse, en une soirée tu va lui montrais tout t'es défaut même si pour l'instant tu n'es qu'au début d'une longue liste et à la fin il ne te supporte plus. Il te laisse passer devant et met sa main sur ton dos pour te guidais jusqu'à la pièce où tu trouvera ton bonheur. Vous arriviez devant la porte et tu attendais avec impatience qu'il l'ouvre pour te faire découvrir son oeuvre. Puis il ouvre enfin la porte, te laissant découvrir trois mannequins portant des robes magnifiques. Tu sais pas si les trois son pour toi ou pas mais tu les adore toutes. Et il est clair que s'il te demande dans choisir une tu va pas y arrivais parce que t'es tombé amoureuse des 3. C'est limite t'as envie de prendre les 3 robes et partir comme une voleuse avec. Au moins t'es sûr de pas être obligé de choisir mais tu ne sais pas comment il va réagir et surtout que tu commence à vraiment l'apprécier, ça serait con de tout foutre en l'air pour des robes même si elles sont vraiment mais alors vraiment magnifiques.

Elle avait renversé son verre sur toi et tu ne pouvais t'empêcher de sourire pour cette maladresse. Tu trouvais ça attachant, adorable. Comme une petite faiblesse sans en être vraiment une. « C'est plutôt que j'ai découvert son existence il y a peu, pour être tout à fait honnête. » Tu n'avais rien à caché. Toute cette histoire n'était pas secret défense, et puis tu te sentais plutôt fier d'annoncer à droite, à gauche que tu étais père. Depuis que tu savais ce que c'était d'être un père, tu aimais ça et tu l'crierais bien sur tous les toits. Pour le moment, tu te contentais de lui dire à elle. Tu avançais tranquillement avec elle, une main posée dans le bas de son dos, à la limite du raisonnable encore. Un peu plus bas et tu serais qualifié de pervers. A cette hauteur on pouvait encore te prendre pour un prince. Un homme galant avec de bonnes manières mais aux pensées impures. Tu poussais la porte pour la laisser entrer et tu l'observais. Elle regardait les trois, ne sachant pas où donner de la tête visiblement, comme si elle devait faire un choix et qu'elle réfléchissait déjà à comment elle allait bien pouvoir procéder. Peut-être échanger quelques faveurs pour obtenir les trois. Et voilà que tu recommençais à te laisser divaguer. Tu posais ton regard sur les robes et à nouveau sur elle. « Elles vous plaisent ? » demandais-tu, souriant. Confiant de toi. Tu avais fait un travail d’orfèvre, comme toujours. Tu avais même eu le sentiment de te dépasser un peu plus cette fois, comme si tu cherchais à l'impressionner. Pour quelles raisons, tu ne savais pas trop.

Tu avais renversé ton verre sur lui, au début tu ne l'avais même pas remarqué mais maintenant que tu l'as vu, t'étais un peu embarrassée «j'suis désolée, vraiment j'suis désolée » Le pauvre tu lui fonçais dessus et comme-ci c'était pas suffisant tu renversé ton verre sur lui. « désolé si je vous parais trop curieuse mais ça n'a pas été trop dur pour elle d'apprendre votre existence du jour au lendemain ?  » Finalement c'était un peu comme toi qui avais appris l'existence de ta demi-sœur du jour au lendemain. Sauf que là, c'est un père. On avançais tranquillement avec sa main toujours posé sur le bas de ton dos. Plus on avançais, plus tu trouvais ça long. Tu étais tellement impatiente de découvrir la robe qu'il t'avait faite. Il pousse la porte, et tu observe la pièce. Il y avait pas une mais trois robes, toutes aussi belles. Tu aimais la mode mais tu n'étais pas le genre de personne à te battre pour obtenir un vêtement pourtant là tu serais prête à tout, enfin presque tout pour avoir ces 3 robes. Tu jetais vers lui quelques coups d’œil et tu remarquais qu'il te regardais et cela te déstabilisé un peu.  « Totalement » Tu avais un grand sourire figés sur tes lèvres. Elles sont beaucoup plus belles que ce que tu avais imaginé, ensuite il y en a 3 au lieu d'une seule donc c'est tout simplement merveilleux. Maintenant la seule chose que tu voulais, c'était les essayer et demander l'avis de quelqu'un. Tu voudrais avoir son avis à lui pourquoi, tu ne sais pas mais tu veux le sien. Mais tu ne sais pas non plus s'il voudra bien que tu les essayes ici. « Je peux les essayai et avoir votre avis ?» Finalement tu avais demandé quand même, c'était plus fort que toi.

Elle remarquait la tâche et tu souriais. Elle comprenait un peu lentement les choses tu avais l'impression. Peut-être qu'elle n'était pas très observatrice. Après tout ce n'était pas toujours quelque chose d'inné. Même toi tu avais du mal à remarquer les choses, parfois. Il te fallait toujours un peu de temps. « Ne le soyez pas, ce n'est rien ! » ajoutais-tu avec un fin sourire sur le visage. Non, tu n'allais pas te fâcher pour une tâche de jus de pomme. Tu n'allais pas t'énerver pour si peu parce qu'il n'y avait aucune raison de t'emporter. Ce serait con et ça la ferait fuir. Ce que tu ne voulais pas. Oh ça, non. « C'est encore compliqué mais on apprend à se connaître. » Oui, on ne pouvait pas dire qu'elle viendrait vivre chez toi très bientôt. Vous étiez encore dans la phase de découverte. Parce que pour elle autant que pour toi, ça avait été un choc de savoir qu'elle était ta fille. Tu avais encore du mal à réaliser parfois. Mais tu t'y faisais et plus tu la découvrais, plus tu l'appréciais. Tu aurais du mal à imaginer ta vie sans elle maintenant. Tu restais dans ton coin, la regardant aller d'une robe à une autre en rigolant. Elle était jeune, ça se voyait, rien qu'à sa façon d'agir. « Bien sûr, elles sont à vous, vous en faites ce que vous voulez ! » Après tout, tu ne pouvais pas avoir travaillé pour rien. Tu lui indiquais du doigt un paravent derrière lequel elle pouvait se changer en toute liberté. Il y avait même un miroir de pied où elle pourrait se regarder et si elle voulait ton avis, tu n'hésiterais à lui donner. Même si tu ne serais pas forcément objectif étant donné que tu les avais réalisé, tu n'allais pas dire que tu trouvais ça moche. Ce serait le comble.