Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Jeu 19 Mai 2016 - 16:08
Adilyn avait décider de se reprendre un peu en main, elle en avait marre d'être la femme coincée dans sa bulle, prise au piège, prisonnière pour une seconde fois. La vraie Adilyn sortait souvent en semaine, mais elle tenait le coup, elle se battait contre son corps et faisait du bon travail le lendemain. Ce soir, elle voulait redevenir cette personne, même si elle n'était pas en voyage dans un autre pays à sympathiser avec les peuples autochtones, elle sympathiserait avec le peuple de Bowen ce soir, parce qu'après tant d'absence, il devait y avoir de nouveaux habitants qu'elle ne connaissait pas. De nouvelle personne à amadouer. Du moins c'est ce qu'elle pense, mit à part un certain Connor, elle n'avait réussi à ramener personne chez elle. Peut-être parce qu'elle culpabilisait trop pour Aby, mais la petite allait bientôt retourner chez son père, certainement etn ça brisait le cœur de la blonde qui préférait oublier cette phase en buvant de l'alcool ─ bien qu'en temps normal, elle oublie ses problèmes devant des séries ou un vieux film d'horreur.
Ce soir, elle poussait encore la porte du Elm Street, faut dire que c'était son bar de prédilection, elle y allait à chaque fois qu'elle le pouvait, chaque fois qu'elle le voulait. Ses yeux balayaient le bar entier, en quête d'une proie, mais s'arrêtait sur un visage qu'elle connaissait, soudainement, son envie de faire la fête s'était évaporée et petit à petit, l'infirmière se remettait les menottes et sa tenue de prisonnière intérieurement. S'approchant honteusement vers le comptoir comme si c'était la barre des accusés. Un soupir, puis elle commandait une boisson, au hasard, le premier nom qui lui passait par la tête, qu'importe si ce n'était pas bon. Honteuse, elle jetait un regard à la journaliste, presque discrètement. Encore une personne qui était présente à Bowen après l'avoir vu en prison à Brisbane. Comment pouvait-elle continuer de vivre dans une ville où tout le monde semblait connaître son secret ? Elle pourrait prendre un verre, un billet d'avion et s'envoler vers une autre ville où elle serait inconnue de tous. Mais il y avait tout ce qu'elle avait ici, Bowen était sa ville.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 22 Mai 2016 - 5:39
adi & will. Don't turn away.
E
lm Street. Assise à ma table, je regarde mon verre devant moi en soupirant. J’ignore vraiment la raison de me présence ici. Je ne suis pas du genre à traîner dans des bars. Vraiment pas du tout. J’avais seulement su que j’avais envie de prendre un verre et de tenter d’échapper à mon passé que j’avais fuis en quittant Sidney. Une fois encore, j’entend mon portable vibré sur la table. Je ne regarde pas qui m’appelle. J’ai ma petite idée. A chaque appel mon sang se glace. Pourquoi ne peut-il pas comprendre qu’il doit arrêter ? Je ne veux plus avoir à faire avec lui. Pas pour le moment en tous cas. Il m’a fait trop de mal et je dois à présent me reconstruire, sans lui. C’est impossible si il ne me laisse pas tranquille. Je sais qu’il doit se poser beaucoup de question mais je ne peux pas lui parler. Pas pour le moment. C’est encore trop frais. J’attrape mon verre et en bois une gorgée avant de soupiré d’aise quand je sens le liquide glissait dans ma gorge. Une sensation appréciable. Je passe une main dans mes cheveux. Je sais que j’ai pris la fuite, que partir sur un coup de tête n’avait peut-être pas été la meilleure chose à faire mais c’était ce dont je croyais avoir besoin. Si j’étais restée, il n’aurait pas longtemps avant qu’il ne reste plus rien de celle que j’étais, à cause de lui. Je ne pouvais pas l’accepter alors oui j’étais partis sans demander mon rester en prenant mes clics et mes clacs et en débarquant quelques heures plus tard à Bowen. Je sais qu’à un moment donné je devrais lui faire face. Il le fallait bien. Mais j’avais besoin de temps. Pour me remettre, pour organisé mes pensées. Je reprenais une gorgée de mon verre quand je l’aperçue. Je ne me serais jamais attendue à la voir ici. Adilyn. Mon premier combat journalistique si je puis dire. Accusée à tord, je lui avais permis de donnée sa version des faits mais elle était rester muette, refusant mon offre. J'avais été déçue mais je ne pouvais pas l'obliger à me parler. L'article avait perdue de sa superbe sans ses déclarations. En la voyant, j’hésitais à aller vers elle. Après tout, elle n’avait peut-être pas envie que cette période de sa vie lui soit rappelée. Je décidais après quelques secondes d’aller a voir. Je prenais mon verre et la rejoignais au bar. « Bonsoir Adilyn … » Lançais-je avec un petit sourire. « Vous semblait aller bien ! » Lançais-je, cherchant comment instauré la conversation. Je l’avais connue dans le pire moment de sa vie alors je ne m’imposerais pas si elle ne désirait pas me parler. Il était juste bon de voir un visage connu parmi la foule d’inconnu présent. Je posais mon verre sur le bar, tournant ma tête vers elle. « Je ne veux pas vous ennuyait. Si vous voulez être seule, dites le moi et je vous laisserais tranquille. » Soufflais-je, sincère. Je comprendrais totalement et me contenterais de régler mes consommations et de rejoindre August.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Jeu 26 Mai 2016 - 17:21
Quand elle l'avait vu, tous ses mauvais souvenirs avaient fait surface, ce qu'elle essayait de fuir le temps d'une soirée revenait à la charge que son cœur se sentait rempli de mauvaises choses. Cette femme l'avait parler tant de fois pour raconter son histoire, ce soir, elle n'allait pas tomber dans le piège, elle n'allait pas lui adresser la parole. Elle voulait s'amuser, mais quelque chose la bloquait. Le regard de Willow, quand elle l'avait croisé, elle avait sentie une tempête de glace faire le tour de son corps, une sensation horrible pour la jeune femme. Mais, ça ne pouvait pas être pire que quand on l'avait décrite comme coupable. Coupable de quoi ? D'être une infirmière qui s'occupe des gens, qui n'apprécie pas le comportement de certains patients, ceux qui se permettent de faire des commentaires alors qu'elle veut juste faire de son mieux pour aider. Son verre arrivait rapidement, avalant une gorgée directement. Ce qu'elle ne voulait pas arrivait finalement plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. La journaliste s'approchait d'elle et, la blonde avait une envie de s'effondrer ou de la recaler tout de suite, lui dire qu'elle ne répondrait pas aux questions, qu'elle avait envie de changer d'air, ce qui était passé il y a trois mois restait dans les tiroirs. Pourtant, son secret était mit à rude épreuve avec Maisy. « Bonsoir. » Un faux sourire aux lèvres, pour montrer qu'elle passait au-dessus, mais c'était qu'un mensonge. « J'ai l'air ? » Un rire nerveux, elle ne semblait pas que son visage semblait rayonnant, mais elle n'avait pas de miroir de poche, alors tant mieux. « Mais je vais bien ! J'espère que vous, aussi. » Même si un moment, elle aurait voulu la mort de tous les journalistes ; un comble pour une femme accusée de meurtre à tord ─ aujourd'hui ce n'était plus le cas, elle lui en voulait juste de l'avoir dérangé. Adilyn ne rejetait jamais personne, normalement, elle ne jugeait personne non plus, dès le premier abord. Pourtant, c'était différent avec tous ceux qui étaient au courant de l'affaire, la jeune trentenaire se refermait sur elle-même, ce soir, elle essayait de ne rien montrer, d'être la plus naturelle possible. « Non, pas de soucis, je ne vous rejette pas. » Son sourire était un peu plus honnête cette fois, mais elle le perdait assez vite. Buvant une nouvelle gorgée pour ne pas qu'elle le remarque, la femme attendait quelques secondes avant de reprendre, trouver une conversation. « Vous êtes à Bowen … Depuis longtemps … ? » Elle inspirait doucement. Si c'était en février, l'infirmière serait persuadée que Willow faisait tout pour la suivre. « Et, pour les mêmes raisons que votre passage à Brisbane ? » Elle faisait largement allusion à son affaire. Lui lançant un regard curieux, un peu peureux.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Mar 31 Mai 2016 - 8:43
adi & will. Don't turn away.
J
e ne m’étais pas attendue à tomber sur elle en venant dans ce bar et maintenant que je lui faisais face, j’avais simplement envie de me terrer sous terre. Son animosité était légitime et je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je crois qu’à sa place j’aurais réagit de la même manière. Elle me demanda la raison de ma présence ici et je sais qu’elle cherche à savoir si c’est pour elle ou pas que je suis là. La dernière fois que je l’avais vu, j’étais différente, poussée par mon envie d’être journaliste et j’avais été l’opposé de la femme et de la journaliste que je voulais être. Alors j’avais été plus qu’intrusive, cherchant le scoop alors même qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec moi. Avec le recul, je m’en veux. Jamais je n’aurais dû insister comme je l’ai fais. J’ai conscience que cela ne changera rien mais je me sens quand même un peu mieux de lui avoir parler, qu’elle sache qu’au fond je n’étais pas foncièrement mauvaise. Bien au contraire. « Quand je vous ai dit la première fois de me laisser tranquille, vous auriez dû faire votre travail d'humain et le faire. Je ne connais pas bien le travail des journalistes, mais du peu que j'en connais maintenant … ça ne me donne pas envie de m'en rapprocher. Ils ne sont que des harceleurs, soif d'information qui ne les regarde pas. » J’encaissais sans rien dire. Elle ne mâchait pas ses mots mais encore une fois, elle avait raison. J’aurais du rester fidèle à ce que j’étais et pas vouloir à tout prix faire bonne impression à mon nouveau boulot. « Et si vous essayez simplement de sympathiser avec moi pour avoir quelques informations ? Je ne peux être sûre de rien … Même si j'avais envie d'y croire le contraire. Vous êtes sûrement maligne et, c'est pour ça qu'on a dû vous embaucher. » Au moins son à priori sur moi était clair et je me demandais bien comme et si je pouvais la faire changer d’avis. Je doutais d’y arriver un jour mais cela me peinait qu’elle reste sur une fausse impression de la personne que j’étais. Le barman déposa ma commande devant et je le remerciais avec un sourire. Je passais une main dans mes cheveux, recentrant mes pensées avant de lui répondre. « Vous avez raison. » Commençais-je en jouant avec mon verre distraitement, cherchant les mots juste pour exprimer ce que je ressentais et pensais. « J’aurais du vous laissez tranquille. Je regrette vraiment mon comportement à l’époque, pas du tout représentatif de ce que je suis réellement. Je vous l’assure. » Continuais-je avant de porter le verre à mes lèvres et d’en avaler une gorgée. Je soupirais en la regardant. « Je sais que vous n’avez aucunes raisons de me croire mais je ne suis pas là pour vous. Vraiment pas. Sans vouloir vous offensez, ni étaler mes états d’âme, en ce moment j’ai bien d’autres chats à fouettés. Vous étiez simplement un visage familier dans la foule. » Lui dis-je en haussant les épaules. Je ris en reprenant une gorgée de mon verre. Maligne moi ? Peut-être bien. Je souris. « J’espère qu’on m’a embauchée pour d’autres raisons que ça quand même … Mais oui, je suppose que ça fait partit des pré-requis que d’être maligne pour réussir à avoir les bonnes informations et au bon moment. Ce qui ne fait pas de nous, les journaliste, forcément des harceleurs et qu’on doivent être sans scrupule, comme je l’ai été. Nous cherchons simplement la vérité pour la révéler au public. » Lui dis-je, fière de mon métier malgré ce qu’elle pensait. Oui on devez recueillir des informations, mais pas à n’importe quel prix. Je le savais maintenant. « En tous ça c’est ma conception du métier. » Clamais-je en continuant à boire mon verre.
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Dernière édition par Willow H. Rhodes le Dim 5 Juin 2016 - 13:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Mer 1 Juin 2016 - 20:00
Elle avait l'air d'aller bien, c'était un grand mot. Plutôt, elle ne savait pas quel sentiment avoir, avant de voir cette blonde, elle allait très bien, motivée à se lâcher de nouveau, sauf qu'avec Adilyn, il faut s'attendre à un caractère assez lunatique depuis sa sortie de prison, passant de l'euphorie à la dépression en moins de deux secondes, elle ne rejetait cependant, pas les gens. D'ailleurs, elle fut presque touchée quand Willow annonçait qu'elle n'allait pas du mieux, du moins, qu'elle l'insinuait dans sa phrase. Pourtant, aucun mot ne sortait de sa bouche parce qu'elle l'avait cherché quand Adilyn allait au plus mal, l'embêter en posant des questions. Se contentant de boire sa boisson aussi rapidement qu'elle ne l'avait fait quand elle avait revu Maxence, lui, juge qui l'avait innocenté. Il y avait tellement de personnes dans cette ville qui connaissait son malheureux parcours en prison qu'elle s'en demandait presque si c'était un secret maintenant, si elle pouvait vivre avec comme si c'était un fardeau ou un passage normal. « Aucun. » Elle pouvait s'installer, comme tous ces gens qui pensaient qu'ils pouvaient venir dans son esprit pour voler des informations et ressortir après. L'infirmière soufflait en ressortant de ses pensées, lançant un regard à Willow, voir ce qui avait changé depuis des mois et deviner encore pourquoi elle allait mal, ce qu'elle faisait dans cette ville, si c'était pour l'embêter une nouvelle fois, elle serait capable de partir dans un autre pays. Mais elle ne pouvait pas. Il y avait Abygaël, cet enfant qui lui donnait une raison d'être ici encore, dans cette ville et qui même par les malheurs qu'elle parcourt, lui donnait le sourire et la considérait presque comme sa fille, même si elle ne devait pas s'attacher comme ça, c'était interdit, parce qu'elle allait retourner avec sa mère et briser le cœur encore une fois de la blonde. Adi finissait par poser ses questions, celles qui étaient sur le bout de sa langue depuis le premier regard qu'elle lui avait portée dessus. Des raisons personnelles, elle ne savait que ressentir, si les raisons étaient ; Adilyn alors, elle pouvait retourner d'où elle venait. Pourtant, ses paroles étaient rassurantes. Que dire face à ça ? « Quand je vous ai dit la première fois de me laisser tranquille, vous auriez dû faire votre travail d'humain et le faire. Je ne connais pas bien le travail des journalistes, mais du peu que j'en connais maintenant … ça ne me donne pas envie de m'en rapprocher. Ils ne sont que des harceleurs, soif d'information qui ne les regarde pas. » Se demandant pourquoi les gens acceptaient de répondre aux questions de ceux-ci. « Et si vous essayez simplement de sympathiser avec moi pour avoir quelques informations ? Je ne peux être sûre de rien … Même si j'avais envie d'y croire le contraire. Vous êtes sûrement maligne et, c'est pour ça qu'on a dû vous embaucher. » C'est ce qu'elle supposait, du moins.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 5 Juin 2016 - 13:12
adi & will. Don't turn away.
J
e ne m’étais pas attendue à tomber sur elle en venant dans ce bar et maintenant que je lui faisais face, j’avais simplement envie de me terrer sous terre. Son animosité était légitime et je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je crois qu’à sa place j’aurais réagit de la même manière. Elle me demanda la raison de ma présence ici et je sais qu’elle cherche à savoir si c’est pour elle ou pas que je suis là. La dernière fois que je l’avais vu, j’étais différente, poussée par mon envie d’être journaliste et j’avais été l’opposé de la femme et de la journaliste que je voulais être. Alors j’avais été plus qu’intrusive, cherchant le scoop alors même qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec moi. Avec le recul, je m’en veux. Jamais je n’aurais dû insister comme je l’ai fais. J’ai conscience que cela ne changera rien mais je me sens quand même un peu mieux de lui avoir parler, qu’elle sache qu’au fond je n’étais pas foncièrement mauvaise. Bien au contraire. « Quand je vous ai dit la première fois de me laisser tranquille, vous auriez dû faire votre travail d'humain et le faire. Je ne connais pas bien le travail des journalistes, mais du peu que j'en connais maintenant … ça ne me donne pas envie de m'en rapprocher. Ils ne sont que des harceleurs, soif d'information qui ne les regarde pas. » J’encaissais sans rien dire. Elle ne mâchait pas ses mots mais encore une fois, elle avait raison. J’aurais du rester fidèle à ce que j’étais et pas vouloir à tout prix faire bonne impression à mon nouveau boulot. « Et si vous essayez simplement de sympathiser avec moi pour avoir quelques informations ? Je ne peux être sûre de rien … Même si j'avais envie d'y croire le contraire. Vous êtes sûrement maligne et, c'est pour ça qu'on a dû vous embaucher. » Au moins son à priori sur moi était clair et je me demandais bien comme et si je pouvais la faire changer d’avis. Je doutais d’y arriver un jour mais cela me peinait qu’elle reste sur une fausse impression de la personne que j’étais. Le barman déposa ma commande devant et je le remerciais avec un sourire. Je passais une main dans mes cheveux, recentrant mes pensées avant de lui répondre. « Vous avez raison. » Commençais-je en jouant avec mon verre distraitement, cherchant les mots juste pour exprimer ce que je ressentais et pensais. « J’aurais du vous laissez tranquille. Je regrette vraiment mon comportement à l’époque, pas du tout représentatif de ce que je suis réellement. Je vous l’assure. » Continuais-je avant de porter le verre à mes lèvres et d’en avaler une gorgée. Je soupirais en la regardant. « Je sais que vous n’avez aucunes raisons de me croire mais je ne suis pas là pour vous. Vraiment pas. Sans vouloir vous offensez, ni étaler mes états d’âme, en ce moment j’ai bien d’autres chats à fouettés. Vous étiez simplement un visage familier dans la foule. » Lui dis-je en haussant les épaules. Je ris en reprenant une gorgée de mon verre. Maligne moi ? Peut-être bien. Je souris. « J’espère qu’on m’a embauchée pour d’autres raisons que ça quand même … Mais oui, je suppose que ça fait partit des pré-requis que d’être maligne pour réussir à avoir les bonnes informations et au bon moment. Ce qui ne fait pas de nous, les journaliste, forcément des harceleurs et qu’on doivent être sans scrupule, comme je l’ai été. Nous cherchons simplement la vérité pour la révéler au public. » Lui dis-je, fière de mon métier malgré ce qu’elle pensait. Oui on devez recueillir des informations, mais pas à n’importe quel prix. Je le savais maintenant. « En tous ça c’est ma conception du métier. » Clamais-je en continuant à boire mon verre.
WILDBIRD
HS : Je suis pas trop contente de ma rep uU J'espère que ça ira quand même ! Par contre j'ai fais la con : au lieu de simplement citer ma dernière rep, je l'ai modifiée donc t'étonnes pas si c'est les mêmes ... XD
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Mar 7 Juin 2016 - 15:47
Adilyn lui crachait sa haine, ce qu’elle avait sur le cœur depuis quelques mois mais qu’elle n’avait pas pu lui dire, parce que seuls les deux arrivaient à sortir de ses entrailles à cette époque “laissez-moi”. Ce qu’elle disait à tout le monde, ce qu’elle avait même fini par dire à sa famille quand celle-ci s’intéressait de près ou de loin comment ressembler une prison de l’intérieur, elle ne voulait pas en parler et, était presque certaine que dans des années, elle ne voudrait pas revenir sur cette histoire. Peut-être qu’il fallait juste qu’elle dise aux gens ce qu’il y avait une bonne fois pour toute pour qu’il se mette à s’arrêter ? Définivement. , mais c’était plus fort qu’elle, sa bouche était cousu et ses lèvres restaient silencieuses dès qu’on faisait une blague sur la prison, même si ce ne lui était pas adresser. Sans doute que les autres gens devraient bientôt se rendre compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec Adilyn, qu’elle est bizarre depuis quelques semaines, mais c’est le genre d’expérience qui change des gens pour une vie, certains deviennent plus sage, d’autres pire, Adilyn a choisi son camps. Pendant quelques minutes, Willow ne disait pas un mot, ce qui faisait presque mal à Adilyn, ce qui lui aurait fait mal si ce n’était qu’une innocente dans son histoire. Le barman arrivaitet, la blonde en profitait pour finir son verre d’un cul sec, comme un shooter, alors que de toute évidence, c’était loin d’en être un puis elle en commandait un autre, elle ne voulait pas finir sa soirée à rouler par terre en demandant de l’aide pour rentrer, mais elle voulait boire pour lui faire un peu tourner la tête, se rendre compte qu’elle n’était pas dans un cauchemar, que tous les gens qui connaissent sont histoire ne se trouvait pas à Bowen. C’était juste ses pensées qui lui faisait défaut. L’infirmière était une des dernières personnes qui jugeaient les gens à une première impression, pourtant sa conscience lui disait qu’il ne fallait rien laisser pour ceux qui savaient qu’elle avait fait de la prison. Parce que pour eux, le mot d’ex-taularde devait être écrit sur le front de la blonde et ils ne pourraient se focaliser que dessus. Adilyn avait raison, ce qui la faisait presque sourire, mais la situation ne prêtait pas au sourire et au rire, elle était presque trop sérieuse. En écoutant l’autre blonde, l’infirmière était presque mal, se disant qu’elle avait été loin dans ses paroles. Elle la laissait parler à son tour, comme s’il y avait un nombre de parole limitée que l’échange n’en était pas vraiment un, car elles faisaient toutes les deux des pauses. Le barman ramenait une boisson pour Adilyn qu’elle profitait de siroter en écoutant Willow. Elle posait son verre presque brusquement en écoutant le mot vérité. Adilyn ne connaissait rien en la vérité et maintenant qu’elle était à Bowen, doutait même de sa place dans cette histoire ; meurtrière ou innocente ? « Vous faites bien votre boulot, quand vous vous mêlez de ce qui touche à la population entière, pas à une seule personne. Je ne suis rien dans ce Monde, juste une infirmière, une femme comme les autres qui pourraient être dans ce bar en train de boire des verres. Je ne pense pas que mon histoire aurait intéresser grand monde, bien que la mort de cette personne ait été … ce qu'elle a été. » Au fond, elle ne savait presque pas, parce qu'elle s'était jetée ça de la tête, la cause de la mort de l'autre affreuse femme. « Je pense bien, que vous ayez été engagé pour autres choses, mais l'effet fouine doit attirer. » Elle n'avait pas d'autres mots, c'était des fouines, rien de plus. « Vous avez essayé de poser des questions à mon avocat ou un des juges ? Ils n'ont pas répondu ? Il ne fallait pas attendre plus de réponse de ma part. Même sur la prison ... Je n'aurais rien dit et je ne dirais rien. » Son regard était noyé dans son verre. « La vérité est bien loin, maintenant. » Parce qu'il n'y en avait pas une précise.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 12 Juin 2016 - 6:21
adi & will. Don't turn away.
J
’ignorais si cette entrevue aller bien finir mais toutes les fibres de mon corps me disait que non. Elle continuerait à m’en vouloir, à se méfier de moi et à rester sourde à mes excuses, ce dont je ne pouvais pas vraiment lui tenir rigueur après la façon dont j’avais agis avec elle lors du pire moment de sa vie. « Vous faites bien votre boulot, quand vous vous mêlez de ce qui touche à la population entière, pas à une seule personne. Je ne suis rien dans ce Monde, juste une infirmière, une femme comme les autres qui pourraient être dans ce bar en train de boire des verres. Je ne pense pas que mon histoire aurait intéresser grand monde, bien que la mort de cette personne ait été … ce qu'elle a été. » Je la regardais et me contentais de l’écouter, buvant une gorgée de mon verre. Je fronçais les sourcils, surprise du peu d’estime qu’elle avait d’elle même pour dire ça. « C’est vraiment ce que vous pensez ? Que vous n’êtes rien dans ce monde ? » Lui demandais-je, comme marchant sur des œufs ne sachant pas à quoi m’attendre avec eux. « A l’époque vous avez été prise dans cette histoire malheureusement devenue publique … Je sais bien que ma méthode n’a pas été la meilleure du monde mais je voulais vous donnez l’opportunité de donner votre version, de faire entendre ce que vous aviez à dire... » Je haussais les épaules, sachant que cela ne changerait rien à ce qu’elle ressentait à mon égard et à l’égard des journalistes en général, sûrement par ma faute d’ailleurs. « Je pense bien, que vous ayez été engagé pour autres choses, mais l'effet fouine doit attirer. » Je tique mais garde mon calme. C’est pas le plus horribles des surnoms dont on puisse nous qualifiait moi et mes collègues et puis, je ne suis pas en mesure de pouvoir lui faire quelques remarques que ce soit. J’étais en tord sur ce coup là, je serais donc mal avisé de faire quelques remarques que ce soit mais je n’étais pas une fouine, je ne me sentais pas comme telle. A l’époque j’avais fais une erreur. J’étais jeune et je débutais mais ce n’était clairement pas comme ça que je voulais qu’on me voit. Une journaliste prête à tout et n’importe quoi. Je voulais être respectée tout autant que je voulais qu’on respecte mon travail. « Vous avez essayé de poser des questions à mon avocat ou un des juges ? Ils n'ont pas répondu ? Il ne fallait pas attendre plus de réponse de ma part. Même sur la prison ... Je n'aurais rien dit et je ne dirais rien. » Je la regardais en silence un moment. « Si j’ai essayé mais ils ne m’ont rien dit ou presque. Que des banalités et je cherchais autre chose. » Lui dis-je en haussant les épaules une nouvelle fois, blasée par la situation et par moi-même aussi. « Ne vous en faite pas. Je n’attend rien de vous. Je ne suis pas là pour ça. » Lui répétais-je. Non j’avais clairement d’autre chose en tête en ce moment. « La vérité est bien loin, maintenant. » Je me tournais vers elle et hochais la tête. Elle avait probablement raison. Je prenais une autre gorgée et décidais qu’il fallait parler d’autre chose, changer un peu de sujet. « Et vous alors ? C’est ici que vous avez pris votre nouveau départ ? » Lui demandais-je, en espérant qu’elle n’allait pas mal interpréter ma curiosité. C’était un véritable intérêt et pas pour un quelconque article.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Lun 13 Juin 2016 - 20:44
Qu'est-ce qu'elle serait ? Une simple infirmière, une simple femme qui faisait les courses comme tout le monde, qui élevait une petite fille le temps que la mère biologique de celle-ci aille mieux. Rien de bien remarquable, parce que sa vie depuis décembre semblait vouer à l'échec. Elle était tombée de si haut après ses voyages, elle qui revenait avec des connaissances et des paisibles souvenirs, en prison ça ne pouvait lui servir à rien, que regretter d'être revenu en Australie auprès de sa famille. « Je suis quelque chose pour quelqu'un sans doute, mais sûrement pas pour le Monde entier. Qui en a à faire d'Adilyn Hansen ? Vous pouvez poser cette question à plusieurs gens dans cette ville, ils ne sauront même pas au courant de mon existence. » Haussant ses épaules, son regard se perdait dans son verre une fois de plus. Ce qu'elle voulait, ce n'était pas être connue pour cette malheureuse histoire, parce qu'elle voulait vivre mieux en mentant aux autres qu'en leur annonçant qu'elle était un monstre qui avait séjourné parmi les autres monstres et qui connaissaient bien plus de techniques de tortures et mortelles que personne. Willow avait le même discours que Maxence lorsqu'ils avaient tous les deux parlés de ce sujet, à la même place que les deux femmes étaient présentement, alors d'un coup, elle se sentait revenir en arrière et, devoir sortir le même discours à chaque rencontre. Heureusement qu'avec Ivy, la discussion n'avait pas tourné autour de son passage en prison, mais plus autour des métiers respectifs de celles-ci. Elle blâmait le côté fouine des journalistes, ils étaient tous des fouines, ils ne pourraient pas réussir sans. Ils aimaient les commérages, les histoires insolites comme plus banales, ils aimaient tout. Du moins dans la mémoire d'Adilyn, qui ne se privait pas pour dire ce qu'elle pensait de ça à Willow, quitte à la vexer, à attirer les foudres sur elle. Elle inspirait en jetant son regard dans les yeux de l'autre blonde. Mais l'infirmière était tout aussi curieuse de savoir si elle s'était penchée vers les juges ou son avocate de l'époque. « Je vois. » Ses lèvres se trempaient dans son verre alors qu'elle se mettait à regard le vide, la connexion entre son cerveau et ses yeux avaient été coupé. Puis, elle se mettait à la raison que Willow était humaine, que même si elle ne pouvait pas donner de deuxième chance à tout le monde, il fallait quand même essayer, parce qu'elle avait été une journaliste de trop mais peut-être qu'elle faisait que son boulot. Après tout, dans son métier à l'infirmière, on pouvait lui reprocher tellement de choses, des gens pouvaient subir de leurs blessures et ce serait Adilyn que l'on détesterait. Parce qu'il faut des coupables pour tout le monde, partout. « C'est ici que je suis née, donc ce n'est pas vraiment un nouveau départ … Juste un retour aux sources ! Ça faisait plus de trois ans que je n'avais pas posé les pieds ici, je ne sais pas si je repartirais maintenant. » Elle était plus enjouée qu'au début, mais pas assez pour sembler en pleine forme, peut-être qu'un verre de plus, ça irait mieux, ou peut-être plusieurs. « Vous vous plaisez ici ? Les gens ne sont pas trop fous ? » Plaisantait-elle pour faire retomber un peu la pression, et même si les femmes n'étaient pas en bon terme ; surtout du point de vue d'Adilyn, elle n'allait pas la jeter, elle avait plus d'estime pour les gens.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Ven 17 Juin 2016 - 4:46
adi & will. Don't turn away.
L
a discussion était loin d’être la plus sereine que j’avais eu mais, elle était, je crois, nécessaire pour nous deux, que nous crevions l’abcès et que chacune disent ce qu’elle avait sur le cœur. Elle, ses griefs contre moi, et moi combien j’étais désolée d’avoir agit comme je l’avais fait à l’époque de notre rencontre. « Je suis quelque chose pour quelqu'un sans doute, mais sûrement pas pour le Monde entier. Qui en a à faire d'Adilyn Hansen ? Vous pouvez poser cette question à plusieurs gens dans cette ville, ils ne sauront même pas au courant de mon existence. » Me dit-elle alors que j’étais surprise du peu de considération qu’elle avait pour elle-même à croire, de ce que je comprenais, qu’elle ne valait rien ou du moins pas la peine qu’on s’intéresse à elle. Encore une fois, je suis prise de pleins fouet par l’implacable véracité de ses propos. Bien que à l’époque, qu’elle le veuille ou non, elle intéressait, malgré elle, beaucoup de monde. Elle haussa les épaules et je ris doucement. « Vous avez sans doute raison. Vous êtes maintenant revenus dans un certain anonymat mais à l’époque, ce n’était malheureusement pas le cas. » Lui dis-je avant d’hausser à mon tour les épaules. Elle fut ensuite loin d’être tendre avec moi et en ce qui concerne ma profession. J’encaissais sans rien dire, après tout j’étais bien mal passé pour dire quoi que se soit. Elle me demanda si, à force de refus de sa part, j’avais tenté de contacter les juges et autre avocats de son affaire. Je l’avais fais, mais les informations qu’ils consentaient à me donner n’étaient pas très original et ne m’intéressait pas beaucoup. Je pouvais aisément les avoirs sans devoir passer par eux donc je restais sur ma faim. « Je vois. » J’esquissais un léger sourire. Elle avait du s’attendre à cette réponse. Je cherchais ensuite à savoir comment elle avait atterrie ici. Bien sur je lui posais des questions mais qu’elle se rassure ce n’était en aucun cas dans un but de faire un quelconque article. Non je n’étais vraiment pas là pour ça et j’avais bien d’autre soucis à gérer depuis mon arrivée. Je tentais juste de faire la conversation. Rien de plus. « C'est ici que je suis née, donc ce n'est pas vraiment un nouveau départ … Juste un retour aux sources ! Ça faisait plus de trois ans que je n'avais pas posé les pieds ici, je ne sais pas si je repartirais maintenant. » Je souris, hochant la tête avant de continuer à boire mon verre. L’ambiance s’était réchauffée mais il était claire qu’on ne serait jamais vraiment amies. « Oh d’accord. Je suppose que lorsqu’on a vécue ce que vous avez vécue, on cherche par tout les moyens un repère rassurant et quoi de plus rassurant que la ville qui nous a vu naître n’est ce pas ? » La preuve, jusqu'à aujourd’hui, moi je n’avais jamais quitter ma ville natale hors quelque fois pour les vacances. C’était chez moi. « Vous vous plaisez ici ? Les gens ne sont pas trop fous ? » Je passais une main dans mes cheveux en souriant. « Je n’ai pour le moment rien remarqué non. » Je ris doucement. « Vous savez, c’est tellement le gros bordel dans ma vie en ce moment que bizarrement, je me sens apaisée ici. Je sais pas trop pourquoi mais en tous cas je ne regrette pas d’avoir échouer par ici. » Je souris et finissais mon verre. J’avais assez bu. Je me tournais vers elle, souriante.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 19 Juin 2016 - 15:56
L'anonymat, la raison du pourquoi elle avait fini par fuir Brisbane de l'effet médiatique que ça avait sur elle, sur le fait que c'était complètement en train de la changer et qu'elle avait fini par ne plus pouvoir se regarder dans un miroir ou regarder des gens dans les yeux. La blonde en avait marre d'être compressée quand elle sortait de chez elle, parce qu'elle ne se sentait même plus à l'aise sous son propre toit. Les regards de quelques personnes qui connaissaient l'histoire pour X raisons qui se posaient sur elle, c'était oppressant et, ça l'avait fait fuir, parce qu'elle se sentait mieux ici, à Bowen, loin de cette histoire, bien que la peur qu'elle resurgisse de nulle part la prend souvent. L'ex-taularde haussait les épaules, ne disant rien de plus parce que chaque mot qu'elle dirait serait de trop. Il n'y avait pas besoin de surenchérir, il n'y avait plus besoin de dire quelque chose, à vrai dire. Pourtant, la journaliste changeait de conversation pour le plus grand plaisir d'Adilyn, elle n'aimait pas raconter sa vie aux inconnues, surtout si ce n'était pas en rapport avec ses voyages ; puisqu'elle était trop résistante à raconter sa vie personnelle. Willow ne doit plus être sur l'affaire depuis un bon moment, mais sait-on jamais, elle pourrait faire semblant, bien qu'elle affirmait le contraire. Et même si Adilyn disait la croire, ce n'était pas complètement vrai, mais c'est plus normal, la relation entre les deux femmes n'avaient pas bien commencé et, elle était loin d'être bonne dans l'avenir. Il faudrait bien plus qu'une soirée passée dans un bar pour faire changer d'opinion la blonde. Adilyn se mettait alors à dire qu'elle venait de cette ville, que c'était celle-ci qui l'avait vu grandir et devenir ce qu'elle est … Du moins, ce qu'elle était. Brisbane l'avait changée plus que renforcer. « Je ne sais pas si c'était plus rassurant de venir ici, mais il y avait des gens que je n'avais pas vu depuis des années à cause de mes voyages et … ce séjour, alors il était temps de poser bagage. Après, vous savez, quelqu'un qui a vécu des choses comme moi ferait tout pour ne pas revenir sur ses pas, pour éviter de dire à des gens, qu'elle a été en prison, accidentellement ou non. » L'infirmière aurait bien reprit la route vers d'autres pays, elle y pensait encore aujourd'hui mais avec Abygaël, elle se sentait bien chez-elle, elle se sentait presque revivre. « C'est une ville calme, on s'y sent bien. » C'est sans grande conviction qu'elle lui annonçait ça, les époques où elle avait vécue ici étaient calmes, pendant ses deux ans d'absence, elle ne sait pas s'il s'était passé quelque chose, mais sa famille allait bien pendant ces vacances. « J'espère que vous arriverez à sortir de votre bordel, en tout cas. » À son tour, elle se mise à rire. Quand Adilyn voyait Willow finir son verre s'en en reprendre un autre, elle lui jetait un regard. « Vous voulez partir ? Je suis désolée si je vous retiens. » Au fond, elle ne savait pas ce que la blonde voulait, elle ne voulait pas la prendre en otage non plus, vu la relation qu'elles avaient.
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Mer 22 Juin 2016 - 16:17
adi & will. Don't turn away.
N
ous essayons de mettre carte sur table elle et moi et cela semblait plutôt bien fonctionné puisque nous étions entrain de parler tranquillement, notamment de comment chacune de nous avez atterris ici, à Bowen. Elle m’a apprit y être née. Je supposais donc qu’après avec vécue l’enfer, elle avait chercher à se raccrocher à ses racines, aux repères qu’elle avait. Cela devait être plus rassurant d’être en terrain familier. « Je ne sais pas si c'était plus rassurant de venir ici, mais il y avait des gens que je n'avais pas vu depuis des années à cause de mes voyages et … ce séjour, alors il était temps de poser bagage. Après, vous savez, quelqu'un qui a vécu des choses comme moi ferait tout pour ne pas revenir sur ses pas, pour éviter de dire à des gens, qu'elle a été en prison, accidentellement ou non. » Je hochais la tête. « Ouais. Je comprend ce que vous voulez dire. » De toute façon, dans chaque chose il y avait, selon moi, toujours un bon et un mauvais côté. Toujours. Rien, dans la vie, n’était ou tout noir ou tout blanc. Tout était plus ou moins nuancés. Si on y réfléchissait un peu, on s’en rendait compte par nous même. Une rose ? Elle sent bon, elle est jolie, mais elle pique. Cela marche pour tout cette logique là et elle était implacable. « C'est une ville calme, on s'y sent bien. » Je souris avant de lui répondre. « Oui. Je ne sais pas d’où ça vient mais en tout cas, c’est indéniable. » Je ris doucement. Je me surpris ensuite à lui déballer ma vie alors qu’elle me demandait si je me plaisais ici et si les gens n’était pas trop fous pour moi. Je lui assurais que non ça allait et que au vu de l’état de ma vie actuellement, la ville m’apportait un apaisement rassurant et bienvenue. Je ne regrettais pas d’être ici. Ce que je regrettais c’était les raisons qui m’avait amener ici. J’aurais préférée les éviter. J’avais dis tout cela en riant. Dédramatisant la situation. Il n’y avait pas mort d’homme c’est vrai. Juste la mort de mon cœur. « J'espère que vous arriverez à sortir de votre bordel, en tout cas. » Me dit-elle avant de se mettre à rire. Je souris. « C’est gentil. Merci. Je l’espère aussi. Mais je sens en tous cas que cette ville est l’endroit qui m’y aidera. » Lui assurais-je, convaincue par mes paroles et pleine d’espoir aussi. Je ne voulais rester blessée, meurtrit. Je voulais remonter la pente et recommencer à vivre et tourner cette mauvaise page. Je finissais ensuite mon verre. « Vous voulez partir ? Je suis désolée si je vous retiens. » Je la regardais et la rassurais d’un geste. Je secouais la tête. « Non, pas du tout. Je ne suis attendus nulle part. Je ne connais pas grand monde. Simplement plus d’alcool pour moi. » Je ris doucement et hausse les épaules. « On est pas forcément très amis. » Je ne sais pourquoi j’avais sentis le besoin de me justifier. « Et vous ? Personne ne vous attend ? » Lui demandais-je, curieuse, comme toujours.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 26 Juin 2016 - 17:55
Le calme d'une ville, c'était ce qui lui avait manqué, le silence, malgré les commérages, le fait de passer inaperçue, loin de ses problèmes, mais pourtant si proche avec toutes les personnes qu'elle connaissait de la prison, du moins, ceux qui la connaissaient qu'à cause de cette malheureuse histoire, ceux qui pouvaient la pointer du doigt. Ce soir elle ne voulait plus y penser, même si ce sujet faisait amplement partie de sa vie, il lui revenait chaque jour, lui rappelait qu'elle n'avait pas une vie parfaite et maintenant, à chaque fois qu'elle administrait un soin elle avait peur, peur de retrouver une personne morte le lendemain, peur que les forces de l'Ordre reviennent la chercher dans son logement et l'emporte, tête baisser pour que les voisins ne la jugent pas trop. C'était son pire cauchemar, à cause de son métier, ça pouvait arriver à tout moment. Elle inspirait un instant, finissant aussi son verre, à son tour. Ce soir, elle aurait peut-être assez bu, si elle n'était venue que pour s'amuser, ça ne voulait pas dire qu'elle allait se rouler sous les tables. Elle avait déjà bu deux verres bien trop rapidement, elle ne voulait pas qu'Abygaël la retrouve dans un fâcheux état. Adilyn écoutait Willow lui parler de ses problèmes, elle ne cherchait pas à en savoir plus, c'était bien trop impoli, même si l'envie ne lui manquait pas, elle voulait poser cette question. Que se passait-il dans sa vie pour qu'elle débarque d'un coup ici ? « Je l'espère pour vous aussi. Que ce sera la bonne ville pour s'enfuir des problèmes. » Ça l'avait été pour la blonde, pourquoi pas pour une autre ? Bien que c'était différent. Voyant qu'elle avait finit son verre mais qu'elle ne reprenait rien d'autre, la blonde se sentie mal, parce qu'elle avait l'impression de la retenir alors qu'elles n'étaient pas amies, Adilyn devait sûrement l'embêter plus qu'autre chose. « Non, nous ne sommes pas amies. » Elle lâchait un rire des plus nerveux en le regardant, elle ne serait jamais amies au vu du tri que faisait la blonde envers les autres gens. « Peut-être que l'on m'attend quelque part, mais je n'en ai pas le souvenir. Et je n'attendais personne non plus. » Encore moins Willow, encore moins une journaliste à vrai dire, bien qu'elle essayait de changer son avis sur elle, c'était compliqué car leur conversation restait timide, ce qui était normal. « J'étais uniquement venue me changer les idées. »
Spoiler:
Excuse-moi pour la réponse minable, j’ai honte
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Dim 3 Juil 2016 - 3:31
adi & will. Don't turn away.
J
e ne savais pas trop comment, on en était venue à parler de nos problèmes. C’était un progrès et ça avait au moins l’effet de me rendre plus à l’aise face à elle et face à ce que j’avais fait, ce que je lui avais fais, malgré moi. « Je l'espère pour vous aussi. Que ce sera la bonne ville pour s'enfuir des problèmes. » Je souris et hochais la tête. Je glissais une main dans mes cheveux court. « Je suppose que seul l’avenir nous le diras ! » Je souris simplement une nouvelle fois, n’ayant rien à dire de plus. Puis je finissais mon verre, décidant que c’était le dernier. Je buvais de temps en temps mais jamais je n’abusais. Je préférais être totalement maître de moi-même, ce qui n’était pas le cas si je buvais trop. Elle sembla s’en inquiétée, imaginant qu’elle m’ennuyait ou que j’étais attendus mais je la rassurais. A vrai dire, je commençais même à me sentir bien, simplement à lui parler de tout et de rien. Je n’avais aucunement envie de m’enfuir même si je savais que si je rentrais, August serait là et qu’on trouverait sûrement quelques choses à faire mais il ne m’attendait pas et je n’avais pas envie d’être un pot de colle. Non j’avais envie d’être là, au bar, dans le brouhaha ambiant. « Non, nous ne sommes pas amies. » Me dit-elle en riant nerveusement. Mon rire, tout aussi nerveux, rejoignit le siens. « Ouais … On a prit un mauvais départ. » Dis-je en haussant les épaules, souriante. Je lui demandais ensuite si elle de son côté, elle n’était attendu par personne. « Peut-être que l'on m'attend quelque part, mais je n'en ai pas le souvenir. Et je n'attendais personne non plus. » Je l’écoutais attentivement, tournée légèrement dans sa direction. Je la regardais et elle eu l’air d’être bien seule … Ce soir en tous cas. « J'étais uniquement venue me changer les idées. » Je jouais avec mon verre toujours poser devant moi. Je la regardais. « Dure journée ? » Lui demandais-je, sincèrement intéressée et pas simplement pour être polis. Elle n’était pas obligée de me parler bien-sûr mais je savais que parfois, se confier à une personne qui nous est totalement inconnue était plus facile et on se sentait bien mieux après. Cela avait été mon cas avec August.
HJ:
A mon tour d'être désolée de cette réponse
WILDBIRD
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Sujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes Mar 12 Juil 2016 - 19:22
Il allait être difficile avec ce départ pour débuter une amitié, ça relèverait presque du miracle, mais les pensées d'Adilyn étaient trop strictes quand au fait qu'il ne fallait pas s'attacher à ceux qui connaissaient son passage en prison. Mais après tout, si elle se rapprochait de certaines personnes qui savaient un peu trop sur son secret, sa vie ne serait-elle pas plus belle ? Elle n'aurait plus besoin de se cacher, se mettre un voile, elle se sentirait moins seule dans son monde rempli de mensonge puisque celui-ci disparaîtrait. Mais il était bien trop tard pour elle d'y penser, elle avait l'impression de mentir à tellement de gens qu'elle s'y enfonçait un peu trop. Il faudrait qu'elle s'en défasse mais c'était difficile d'enlever une idée de la tête de la blonde, son cœur se battait toujours avec sa conscience et elle ne savait pas vraiment où se placer. Chaque choix qu'elle prenait semblait être le mauvais, alors ce soir, elle voulait se prouver à elle-même que ça pourrait être pas mal de se rapprocher de quelqu'un qui la connaissait en temps que taularde, pas une simple habitante. Pourtant, il y avait toujours une petite voix qui lui disait que ça devait trop être dangereux de s'approcher d'elle, elle était journaliste, elle était rusée. Adilyn ne savait pas quoi faire, il fallait encore qu'elle se retienne sur des paroles pour ne pas voir sa tête en première des journaux de Brisbane et Bowen. Elle ne voulait pas voir sa vie réduit à l'échec alors qu'elle reprenait un peu de couleur. « Dure journée, oui … Dure semaine aussi. » Elle soupirait, avec son boulot ce n'était pas simple d'avoir de très belle journée, surtout pour une femme sensible, même si elle tentait de ne rien montrer, parfois c'était plus compliqué.Elle haussait les épaules simplement, ce n'était pas si grave pour Willow sans doute, ça ne l'aurait pas été pour Adilyn si depuis quelques mois, elle était dégoûtée par son métier, mais elle restait dans la course, se disant que ça finirait par changer, que sa passion allait revenir, son voyage autour du monde avait été principalement pour se perfectionner en médecine, elle ne voulait voir tout s'envoler. « Avec mon travail, c'est dur d'avoir des très belles journées en même temps. » Elle eut un rire nerveux, elle ne pouvait pas trop en dire, secret médical, même pour des petites blessures, elle n'allait rien dire. « Et vous ? Vous faites quoi de vos journées, vous travaillez toujours dans le journalisme ? » Elle ne sait plus si elle avait déjà posé cette question, mais elle était au début de son troisième verre qu'elle enfilait, alors son cerveau commençait à ne faire beaucoup de connexions, mais il ne fallait pas s'attendre à mieux avec elle, l'alcool et l'incertitude, ça ne faisaient pas bon ménage. « Les journalistes trouvent des choses à dire sur cette ville ? » Elle se mettait à rire pour rien.