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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Don't turn away now | Willow H. Rhodes

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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyLun 18 Juil 2016 - 11:08



   
adi & will.
    Don't turn away.

A
nous voir, assis au bar, il était clair que notre journée n’avait pas été celle que l’on espérait. Pourquoi venir seule dans un bar sinon ? Je décidais, puisque la discussion était engagée, de lui poser directement la question plutôt que de rester sur ma supposition. Même si nous étions loin d’être amis et qu’elle semblait hésitée à me faire confiance, ce que je comprenais, nous pouvions quand-même avoir une conversation civilisé. C’était parfois bénéfique de parler à quelqu’un qui ne nous connaissait pas, ou très peu. « Dure journée, oui … Dure semaine aussi. » Me confirma t-elle en soupirant, signe que j’avais vu juste.  Elle haussa les épaules ensuite, comme si cela n’avait pas d’importance. « Avec mon travail, c'est dur d'avoir des très belles journées en même temps. » Poursuivit-elle avec un rire nerveux.  Je la regardais, compatissante. « C’est sur que ça doit pas être facile tout les jours de faire ce que vous faites. Moi j’en serais incapable je crois. » Je ris moi aussi nerveusement, imaginant tant bien que mal ce à quoi elle devait faire face jour après jour. « Enfin je suppose que vous n’avez pas choisis ce métier par hasard donc même si ça doit être très dur, ce dont je ne doute absolument pas, vous devez vous raccroché à ce qui vous a fait choisir cette voix. » Lui dis-je, démaillant le fils de mes pensées. Je ris alors. « Ce n’est que mon avis et je ne suis peut-être pas la mieux placé pour en parler. » Lui dis-je, souriante. « Et vous ? Vous faites quoi de vos journées, vous travaillez toujours dans le journalisme ? » Je hochais simplement la tête pour confirmer. « Oui. Toujours journaliste. Je ne me vois pas faire autre chose mais j’ai beaucoup changé et donc ma vision du métier aussi. » Lui dis-je en haussant les épaules. « J’aborde des sujets qui compte à mes yeux, des sujets important. Bien sur quelques fois, mes articles sont plus … léger mais je préfère me compliqué la vie. » Je ris. Avec mon expérience, je pouvais choisir les sujet qui me tenait à cœur. De grand sujet de société, des interviews de gens important. Les célébrités et autres, très peu pour moi.« Les journalistes trouvent des choses à dire sur cette ville ? » Me demanda t-elle en riant. Je souris. « Eh bien aussi étonnant que cela paraisse oui. Nous abordons pleins de sujets divers. Ce n’est peut-être pas un grand journal mais nous sommes une bonne équipe et je m’y plais. Je pense que c’est le principal. » Je souris.
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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyLun 25 Juil 2016 - 18:40

Pour Adilyn c’était surtout une façon à elle de se dire qu’elle pouvait sauver quelques vies, faire du mieux qu’elle pouvait pour ne pas voir des visages qui se détruisent à la suite d’une mauvaise nouvelle. Ce qui l’animait c’était protéger les gens, même si personne ne pouvait sauver sa chute, elle, elle saurait le faire pour d’autres. Elle en avait fait des voyages pour poursuivre son envie et sa passion et, bien qu’au début c’était simplement un court voyage banal pour mettre ses études de côté et la médecine, son voyage avait été quelques peu bouleversé avant son départ et finalement, c’était presque devenu un tour du monde de médecine qu’autre chose. « Chacun son domaine alors, je me sentirais incapable de faire ce que vous faites également. » Elle était mauvaise oratrice, elle ne savait pas toujours tourné ses phrases, elle aurait probablement attirée plus d’ennuis sur elle que rapporter des informations croustillantes. La blonde écoutait une nouvelle fois Willow parler, ce n’était pas faux, mais comment se raccrocher à quelque chose qui s’était soudainement envolé ? Elle ne voyait l’hôpital comme un lieu à fuir, elle avait constamment peur de faire du mal aux gens, d’injecter un mauvais produit dans les poches. Elle craignait plus de faire du mal aux autres que ce faire du mal à elle-même, ce qu’elle faisait depuis des mois maintenant. Pourtant, elle avait voulu essayer de reprendre, de faire comme si rien ne s’était passé ; parce que des morts, elle en avait vu, mais ça n’avait jamais été aussi loin. Adilyn voulait toujours croire qu’elle n’était faite que pour ce métier, aucun autre lui irait. « Ça va revenir avec le temps, j’espère. Sinon … je trouverais autre chose. » Un léger rire avant de penser rapidement que toutes ces années lui auraient servi presque à rien, uniquement remplir sa mémoire de connaissance et souvenir, mais aucunement de pratique. Willow n'avait pas de raison de changer de métier aux yeux de la blonde, au fond elle n'y connaissait rien à sa vie, ce que pouvait vivre les journalistes, Adilyn n'avait pas essayé d'embêter plus une journaliste après son histoire, elle ne l'avait pas menacée non plus, elle voulait juste qu'on lui foute la paix, ce que finalement, elle a eu. « Et quel genre de sujet vous tiens à cœur ? »  Les meurtriers fascinent autant que ça fait peur, mais elle doutait que ça puisse intéresser la journaliste. Peut-être qu'elle se trompait, ce ne serait pas la première fois qu'elle se trompe. « Vous avez raison, c'est le plus important. »  Elle lui offrait également un sourire, plus sincère cette fois. Du moins, sincère avec de l'alcool.  

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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyVen 29 Juil 2016 - 17:59



   
adi & will.
    Don't turn away.

A
dilyn avait eu une semaine difficile. Je crois qu’en faisant le métier qu’elle faisait, c’est un risque courant, connu et pris en toute conscience puisque cela résulte souvent d’une vocation. Etre infirmière était un beau métier, beau mais dur. Je n’y connaissais pas grand chose mais j’admirais les gens qui se dévouaient autant aux autres. Je serais bien incapable de le faire. Non pas que j’aimais pas venir en aide aux autres mais je savais que je n’avais la force de caractère pour faire ce métier. « Chacun son domaine alors, je me sentirais incapable de faire ce que vous faites également. » Je souris, hochant la tête. Elle avait raison. « Oui, chacun son truc. Je pense que du moment qu’on se sent bien et qu’on n’a pas la boule au ventre en allant travailler tout les matins, aucun métier n’est plus important que l’autre. » J’étais peut-être naïve et idéaliste mais c’était ma façon d’être. Je préférais voir le mieux, le meilleur dans chaque chose et chaque personne. Aucun métier n’était dégradent ou péjoratif à mes yeux. Je la regardais. Elle semblait lasse. Probablement que ce métier n’était plus tout a fait le même à ses yeux après ce qu’elle avait vécue. C’était somme tout logique. « Ça va revenir avec le temps, j’espère. Sinon … je trouverais autre chose. » Elle eut un léger rire. Je glissais une main dans mes cheveux. « Oui. Vous pouvez changer de voix. Rien n’est figé maintenant. Il suffit que vous trouviez quelque chose qui vous passionne. » Lui conseillais-je. Ca ne valait pas le coup sinon. Si on faisait un travail qu’on aimait pas, qui ne nous passionnait pas, notre vie serait bien morne. Personne ne méritait ça. Elle me questionna à mon tour sur ce que je faisais, si j’étais toujours dans le journalisme. Je lui appris que oui bien que j’ai une toute nouvelle vision du métier. Avec l’expérience que j’avais, je pouvais choisir les sujets dont je voulais traiter, faire mes propre proposition à l’équipe de rédaction pour des sujets qui me tenait à cœur et que je voulais pouvoir aborder. « Et quel genre de sujet vous tiens à cœur ? » Je ris légèrement. « Très bonne question. Vous avez du temps j’espère par ce que ça risque d’être long. » Je pouffais encore de rire avant de véritablement lui répondre. « Il y a tout d’abord la justice. Il a tant d’injustice dans le monde, certaine dont on ne parle même pas, qu’on préfère ignorer par ce que c’est loin de chez nous. J’ai envie de mettre la lumière sur toutes ses injustices, qu’elles soient au niveau mondial ou alors régional et aux yeux de certains moins importante ou intéressante. Je veux aussi mettre en avant les initiatives de gens qui se battent pour de grande cause, tentant de faire changer les choses et dont on ne parle pas assez à mon avis. Je crois que je veux ouvrir les yeux du plus grand monde sur certaine situation, même si ce n’est pas toujours beaux. » Débitais-je, passionnée. « C’est peut-être naïf de croire que mes articles changeront les choses pour des gens, des population entières qui souffrent depuis longtemps, surtout pas à mon petit niveau mais en faisant ça, je met ma pierre à l’édifice pour qu’un jour, peut-être, ses injustices n’existent plus ou tout du moins qu’elle régresse. » Lui dis-je. « Mais attention, j’aime aussi parler de sujet plus léger. La musique, le cinéma, la littérature, l’art … Je m’intéresse à beaucoup de chose. Ma curiosité n’a aucune limite. J’aime découvrir et apprendre de nouvelle chose. L’ennui est mon pire ennemi. » Je souris avant d’hausser les épaules, espérant ne pas lui avoir fait peur. J’étais consciente de parfois m’emporter un peu trop mais c’était simplement moi. « Je suis désolée. Je suis un peu trop volubile quand je suis passionnée. » Je hèle le barman et commende un verre de soda. Notre discussion m’a donné soif. Je souris. « Et vous alors, vous vous intéressait à quoi ? » Lui demandais-je.
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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyMar 2 Aoû 2016 - 15:56

Esprit divisé par deux idées, un qui voulait continuer parce qu'elle n'avait commencé à exercer qu'en novembre, officiellement, avant c'était ses études qui passaient avant tout, puis elle avait décidé de faire son voyage, tout ça sur trois ans, elle n'avait pas pu commencer bien tôt son métier d'infirmière, elle n'avait pas pu évoluer dans sa branche. Mais aujourd'hui, elle y allait avec la boule au ventre de se louper, qu'on remarque si elle fait d'erreur, elle regrettait presque d'avoir choisi de faire ce métier, d'avoir gâcher ses années de sa vie à étudier la médecine plutôt que s'orienter vers autre chose, parce qu'elle ne voulait pas passer le reste des années de sa vie à faire des études. Dans tous les cas, elle prendrait le temps d'y réfléchir plus tard, elle allait attendre encore des mois avant de faire une décision définitive parce qu'elle ne voulait pas regretter encore plus. La blonde s'intéressait ensuite à Willow, elle avait assez parlé de sa vie, elle n'avait jamais aimée ça, surtout pour les inconnus. Elle préférait largement s'ouvrir aux autres une fois qu'une bonne relation était posée, mais même si on sentait un léger pas en avant de la part d'Adilyn rien n'était fait, parce que ça pouvait encore jouer sur l'alcool, ça pouvait aussi jouer du fait qu'elle ne voulait pas rester bloqué sur son passé, bien qu'elle fuyait encore l'époque de sa condamnation. « J'ai tout mon temps, allez-y. »  Elle pouvait parler tout le temps qu'elle voulait, possiblement que l'infirmière oublierait bientôt ce que Willow lui aurait dit ce soir-là. Puis tendait l'oreille vers la blonde, sourire aux lèvres. Plus elle l'écoutait parler, plus elle était convaincue qu'au fond, cette femme ne voulait que le bien des gens, mais c'était simplement Adilyn qui ne voulait pas se créer son propre mal, elle ne se serait pas vu dans un journal ou autre pour raconter son histoire. Elle trouvait ça assez hautain de raconter sa vie pour que les autres pleurnichent sur son épaule pour te dire combien ça devait être dur. Adilyn voyait les choses ainsi, mais elle se méfiait aussi des gens qui se détourneraient d'elle parce qu'elle a été parmi les autres prisonniers, qu'elle mangeait la même chose qu'eux, elle faisait les mêmes activités qu'eux et vivait parmi eux. Comme si devenir meurtrier s'apprenait en les côtoyant. Puis, bon dieu, elle parlait beaucoup trop. Adilyn devait sans doute mélanger des phrases ou même se perdre avec ses mots, comme s'ils se replaçaient pour former une autre phrase, mais dans tous les cas, rien ne l'alarmait, l'autre blonde restait polie et ne l'insultait pas pendant son discours, même dans la déformation, rien de méchant n'apparaissait comme suspect. De toute manière, elle avait une tête de personne bien trop gentille. Elle secouait la tête, comme pour se réveiller à la suite de la question de sa partenaire de comptoir. « Eum … Moi j'n'ai pas autant de trucs à raconter, loin de là. »  Disait-elle, riant de plus belle. « Puis je ne m'intéresse pas aux choses pour en faire des interviews … au fond. »  D'ailleurs elle ne savait même pas si c'était ça qu'avait voulu dire Willow.  « Enfin, mit à part la médecine, j'aime bien les voyages, j'ai fait un tour du monde il y a peu, ensuite … je regarde sans doute trop de films et de séries. Je chante beaucoup trop, aussi et je sais même pas si ça relève du correct. »  Pas le niveau d'une chanteuse, mais elle ne faisait que ça, chanter, sous la douche, en cuisinant, en conduisant. La blonde se mise à réfléchir de nouveau, passant une main dans ses cheveux. « Le sport aussi … Puis … je n’aime pas vraiment lire alors la littérature, ce n’est pas trop mon genre, contrairement à vous. Et enfin … la famille, je dirais. » À chaque fois qu’elle osait ouvrir la bouche, elle était hésitante parce qu’elle était beaucoup moins intéressante que la blonde. « Enfin, je change pas le monde, je suis une femme super banale quoi, pas de vie palpitante. »
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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyMar 23 Aoû 2016 - 8:26



   
adi & will.
    Don't turn away.

A
Quand elle me demanda qu’elle était les sujets qui me tenait à cœur, la pauvre ne se rendit pas compte de ce qu’elle venait de déclenché. Je partis alors d’une interminable tirade, lui détaillant, peut-être un peu trop, les choses. J’étais comme ça et je n’avais pas à m’en excuser même si je comprenais que ça puisse irrité. Après ça, la moindre des choses était de lui retourner la question. « Eum … Moi j'n'ai pas autant de trucs à raconter, loin de là. » Me dit-elle en riant et je me mis à rire aussi, consciente que j’étais sûrement un peu trop excessive. « C’est surtout moi qui suis une touche à tout. » Dis-je en haussant les épaules, souriante.  « Puis je ne m'intéresse pas aux choses pour en faire des interviews … au fond. »  Je souris, la regardant et l’écoutant attentivement. « Oh vous savez les articles et interview sont pour moi le moyen de découvrir d’autre personne, d’autre chose. Je suis curieuse de nature et j’aime découvrir de nouvelle chose. » Lui expliquais-je pour clarifier les choses. Parfois je n’étais pas vraiment emballer par le sujet et puis, en creusant dans mes recherches, je trouvais quelques chose qui résonnait en moi et à partir de là, je pouvais me pencher sur le sujet pendant des heures.  « Enfin, mit à part la médecine, j'aime bien les voyages, j'ai fait un tour du monde il y a peu, ensuite … je regarde sans doute trop de films et de séries. Je chante beaucoup trop, aussi et je sais même pas si ça relève du correct. »  Je souris en l’écoutant.  « Le sport aussi … Puis … je n’aime pas vraiment lire alors la littérature, ce n’est pas trop mon genre, contrairement à vous. Et enfin … la famille, je dirais.  Enfin, je change pas le monde, je suis une femme super banale quoi, pas de vie palpitante. » J’avais l’impression qu’elle était du genre à ce dévalorisée et à ne pas avoir confiance en elle. Elle se targuait de ne pas avoir de vie palpitante mais elle venait de faire un tour du monde. Peu de gens pouvait en dire autant. « Vous savez il n’y a rien de mal à ne pas avoir une vie trépidante. Je crois surtout que ce qu’il faut c’est que notre vie nous convienne comme elle est. Si ce n’est pas le cas, alors à nous de faire les changements qui s’impose. » Je hausse à nouveau les épaules avant de demander un verre d’eau au barman. « Je suppose que vous avez vu de belle chose durant votre tour du monde ? Ce n’est pas donné à tout le monde. J’aimerais bien faire ça un jour moi aussi. Quel est l’endroit qui vous a le plus marqué ? » Je souris, envieuse alors que mon verre d’eau apparu devant moi.
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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyDim 4 Sep 2016 - 16:27

Elles avaient bien des manières différentes de faire connaissances avec d'autres personnes, mais qu'importe, la blonde n'était pas journaliste, puis Willow devait rencontrer bien plus de personne qu'elle, si on lui enlevait les patients qu'elle voyait en une journée. Adilyn connaissait la vie des gens grâce à un papier, elles ne discutaient pas très souvent de leurs vies, elle s'intéressant seulement à comment ils s'étaient fais tel ou tel blessure. Willow devait avoir un rendu des personnes plus intéressants. Qu'importe. L'infirmière n'aimait pas raconter sa vie, ce qu'elle aimait aux autres, du moins, elle l'aimait beaucoup moins depuis son passage en cellule parce qu'elle avait toujours l'impression qu'avec une information, les gens découvriraient tout de suite son secret, alors que cette femme le savait en l'occurrence. Elle donnait quelques informations sur elle qui passait dans sa tête, en laissant de côté le fait qu'elle avait peur qu'elle le retienne pour écrire quelque chose sur elle. Son côté parano venait trop souvent en ce moment, elle n'arrivait pas à faire abstraction de son passé pendant quelques temps. Elle finissait son petit discours, se disant que sa vie n'avait rien de palpitant, puis elle se mise à réfléchir après la prise de parole de l'autre femme. Adilyn ne savait pas si sa vie actuelle lui plaisait, mais elle n'en avait rien à faire sur l'instant. Si elle restait sur Bowen c'était uniquement pour Abygaël, parce qu'elle avait promis de prendre soin d'elle jusqu'à ce que sa mère aille mieux, lui redonner un peu le sourire et lui faire oublier cette mauvaise phase. Mais elle même n'arrivait pas à oublier alors comment elle pouvait faire oublier aux autres ? Elle essayait. C'n'était pas très glorieux pour le moment, elle ne perdait pas espoir que dans le futur, tout aille mieux. Puis quitter Bowen allait être compliqué, parce qu'elle tenait beaucoup trop à ses proches, puis elle voulait être là pour la fille de Sunny aussi, histoire de ne pas être une marraine absente. « Parfois c'n'est pas facile de changer certains points. »  Il ne lui fallait attendre plus que quelques années maintenant, après ça irait mieux, elle pourrait reprendre la vie qu'elle souhaitait. « L'île d'Hokkaido, c'était vraiment sympa. »  Disait-elle en souriant. « Sinon certains endroits dans la Nouvelle-Zélande, y'a pas besoin de s'en aller bien loin pour trouver des merveilles. »  La blonde regardait le verre d'eau de sa partenaire de comptoir avant d'hausser un sourcil. Elles ne venaient pas non plus pour la même chose. Bien qu'Adilyn fut vite couper dans son envie. Elle, elle avait assez bu pour ce soir, parce c'était beaucoup trop trois verres, et qu'elle sentait déjà l'alcool lui monter à la tête. « Vous ne voyagez pas pour vos interviews ? Il n'y a pas que des injustices en Australie … Moi je suis partie faire mon tour du monde pour voir le Monde d'un autre œil puis faire des stages. J'dis pas avoir la main d'une journaliste, ni l'œil, mais j'notais ce que j'apprenais ... » Elle ne savait pas pourquoi elle lui racontait ça, parce que sa question n'avait pas de rapport non plus avec sa phrase. Sans doute parce qu'elle était lancée sur le fait de raconter sa vie.  
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MessageSujet: Re: Don't turn away now | Willow H. Rhodes   Don't turn away now | Willow H. Rhodes - Page 2 EmptyDim 18 Sep 2016 - 18:42



   
adi & will.
    Don't turn away.

D
iscuter avec Adilyn était plutôt agréable même si nous ne pouvions pas être plus différentes l’une de l’autre. C’était peut-être ce que nous cherchions au fond, quelqu’un à qui parler de neutre, d’inconnu, qui n’aurait donc pas à porter de jugement. « Parfois c'n'est pas facile de changer certains points. » J’hochais la tête. «C’est certain et c’est aussi effrayant mais parfois ça vaut le coup de se lancer. »
On parla ensuite de son tour du monde. Elle avait forcément des choses à en dire. Elle avait bien sur voir ou faire des choses incroyables au fils de son itinéraire. La curieuse en moi ne pouvait que l’interroger. « L'île d'Hokkaido, c'était vraiment sympa. » Me dit-elle en souriant. « C’est au Japon non ? Dépaysement assuré en tous cas. » Je lui souris. « Sinon certains endroits dans la Nouvelle-Zélande, y'a pas besoin de s'en aller bien loin pour trouver des merveilles. »  Je souris. Elle avait raison. Il n’y avait parfois pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour être dépayser. Il fallait juste connaître les bons endroits. Je connaissais pas encore tout les beaux coins vu que cela ne faisait pas longtemps que j’étais là mais je comptais bien les découvrir, que ce soit par moi-même ou à l’aide de Gus ou des amis que je me ferais sur place. « Vous avez sûrement raison. Des suggestions à me faire ? Je ne connais pas encore trop le coin. » Je ris doucement. « Et du coup, quel pays avez-vous préféré découvrir ? » Lui demandais-je, curieuse d’avoir son avis. Après tout elle était plutôt bien placé pour me dire quel pays était à voir. « Vous ne voyagez pas pour vos interviews ? Il n'y a pas que des injustices en Australie … Moi je suis partie faire mon tour du monde pour voir le Monde d'un autre œil puis faire des stages. J'dis pas avoir la main d'une journaliste, ni l'œil, mais j'notais ce que j'apprenais ... » Je souris, finissant mon verre d’eau. Plus je passais du temps avec elle et plus ça devenait moins bizarre. Bon on ne serait probablement jamais les meilleurs amies du monde mais les choses s’arrangeaient. « Si j’ai fais quelques voyages mais la plupart du temps ce n’est jamais très loin mais bon, ça viendra peut-être un jour. J’aimerais beaucoup en tous cas. » Je haussais les épaules. Je souris. Je glissais un regard sur ma montre. Je soupirais et vrillais mes yeux sur ma partenaire de soirée.  « Je suis désolée mais je vais devoir y aller. Le temps passe vite on dirait … » Je ris, glissant une main dans mes cheveux bien qu’il soit court. Une ancienne habitude ayant la vie dur. Je la regardais. « Je suis contente malgré tout qu’on se soit rencontrées ici. Ca nous auras au moins permis, je l’espère, de mettre les choses aux claires. » Je me levais de mon siège, m’assurant ensuite de ne rien oublier. « Au revoir et peut-être qu’on se recroisera. » Je souris et quittais le bar, rentrant chez moi, la fatigue quémandant ses droits sur moi maintenant que j’étais seule.
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