all we need is somebody to lean on (juliet)

A la vie à la mort. Nous nous sommes tacitement juré, mon frère et moi, a se remettre sur pied après nos mésaventures commune et là, je tiens à faire plus qu'honneur à cette promesse. Non, je ne vais pas sortir et me beurrer jusqu'à ce que je ne sois plus capable de marcher, je vais me calmer de ce côté. J'ai bien déraillé l'autre jour avec Ally, mon amie et cliente du salon. Donc ça suffit, on se reprends Malinowski. Je m'étais levé pour travailler. J'avais pris quelque jours après cette foutue rupture douloureuse... J'étais propriétaire de mon salon, je pouvais vraiment me permettre mais il faut pas se laisser aller à la paresse. Cette journée de travail n'a pas été si simple que ça. C'est vrai. Il faut sourire, paraître fraîche, disponible, écouter la vie des autres.  Il semble que ma vie est déjà assez chargée en émotion comme ça pour l'instant, mais j'avais été un parfait petit sujet, à l'écoute et professionnelle. Toute la journée, une petite idée m'avait traversé l'esprit. Entre deux rendez-vous, j'ai envoyé un message à ma meilleure amie, Jules, pour l'inviter à me rejoindre au Mullers Lagoon en début de soirée. Je voulais lui réserver une belle surprise. Du coup, ma fin de journée était encore plus difficile mais pour une raison bien plus délicieuse : j'étais excitée comme une puce.

Après avoir laissé le soin de fermer le salon à mes employées, je suis vite partie à l'appartement dans le but de préparer ma surprise. Il m'a fallut d'ailleurs me dépêcher pour ne pas être en retard. J'enfile rapidement un jean, abandonnant ma jupe que j'avais pour le travail et attrape une veste toute douce. C'est en mode décontractée que je prends mon sac à main et le grand cabas en osier, où se trouve la surprise, et je quitte l'appartement. Le taxi m'attends déjà en bas. C'est formidable, pensais-je en m'engouffrant dans l'habitacle. Je suis en route après avoir donner l'adresse au chauffeur. Non, je n'ai pas de voiture et c'est mieux ainsi. Je suis un véritable danger public et je tiens à la vie de mes concitoyens puis entre nous, ça ne fait pas un petit côté lady de faire emmener comme ça ? Certes, je paie les chauffeurs mais j'aime bien l'idée. J'ai passé mon trajet, le front posé sur la fenêtre de la voiture, le regard dans le vide.

Le lac est une merveille. Il est tel que dans mon souvenir. Nous allons souvent ici enfants, avec Nelligan et nos parents. Ce soir, c'est avec ma meilleure amie que je vais passer une soirée entre filles. Je marche doucement sur le sentier longeant le lac, profitant de la douceur du début de soirée. En retrait des touristes, je pose mes affaires sur l'herbe fraîche. Ici, ce sera parfait. J'attrape le plaid que j'ai pris chez moi et le déplie sur le gazon, m'asseyant rapidement en tailleur dessus par la suite. Elle va se demander ce que je fais là, ce que j'avais encore trouvé comme idée saugrenue, mais elle avai l'habitude avec moi. Mon regard se perdit sur la surface du lac en réfléchissant au fait qu'il serait possible qu'elle ne vienne pas. Je ne l'espère vraiment pas.

Elle marchait le long des plaines, le regard brillant, luisant, envahit d'une immense tristesse, ce rendre compte de ce qu'il avait du vivre durant toutes ses années loin d'elle, la fire s’évanouir. Ces yeux couleurs émeraude s'ouvrir sur une balançoire, deux enfants se balançaient en riant aux éclats, entre une complicité évidente, une amitié qui, ils l'ignoraient allait devenir bien plus importante dans les années à venir. Pour eux tout était simple évident, rien d'autre au monde n'existait que ces deux être naïf d'un bonheur auquel ils croient. Mais tout ceux-ci n’était que le souvenir enfouis d'une petite fille devenue aujourd’hui une femme. Sonnerie de big bang théorie. Je levais les yeux de mon ordinateur pour voir qui m'avait sortie de cette scène dramatique, d'habitude je m'en serais voulu d'avoir oublié de mettre le vibreur mais en voyant qu'il s'agissait de ma meilleure amie j'en fus plutôt très heureuse. Son lieu de rendez vous m’intriguais, la curiosité mon plus gros défaut c'était alors emparé de moi. Je regardais l'heure et constatait que j'avais le temps de terminer mon chapitre. Pourtant c’est deux chapitres que je finissais par écrire, ravie je baissais les yeux sur l'horloge de l’ordinateur constatant effaré que j’étais tres en retard. Je filais sous la douche et glissais les cheveux encore humide dans un jean, pour ensuite prendre ma voiture direction le point de rendez vous. Lexi était une vrai bouffé d'air elle tombait toujours quand il le fallait, avec les derniers événement j’étais plutôt perdue. Finissant par arrivé à destination, je souriais de me retrouvé ici, j'y venais me cacher pour lire étant enfant, du coup je tentais d’imaginer pleins de scénario de la raison qui m'aurait conduit a rejoindre Lexi ici. Je finissais par la trouver assise, je me dépêchais d'aller la rejoindre, me jetant dans ces bras en riant. « Mon kinder ! » Petit surnom, j'aimais la taquiner car Lexi était peut être brune mais elle avait parfois un cerveau de blonde ou pas mais chut, du coup le kinder étant marron à l’extérieur et blanc à l’intérieur ça collait. « Oh, serais ce un rencard Lexi, tu veux peut être me violer ? Pourquoi on est là ? » Je voulais savoir, curieux j’ vous dit.

Le regard porté sur la surface du lac, j'attendais ma meilleure amie. Plus tôt dans la journée, je lui avais donné rendez-vous ici pour un pique-nique surprise. Le parc est si beau en soirée et je ne suis pas certaine qu'elle l'ai déjà vu. C'était l'occasion de nous isoler un peu, je ne la trouver vraiment pas géniale en ce moment, ce cadre est propice à la confidence donc j'espère qu'elle allait me dire ce qui ne tournait pas rond. « Mon kinder ! » entendis-je avant d'avoir rapidement voir devant moi une vague de cheveux roux me déferler dessus. Juliet. Un large sourire s'étant sur mon visage tandis que je la sers dans mes bras. D'accord, je suis son Kinder adoré, j'avais arrêté de me battre contre ce surnom débile, c'était plutôt mignon. « Belle-soeur ! » Oui, je suis persuader que Nelligan, qui est son meilleur ami et mon frère par la même occasion, et elle ont un crush monumental et qu'ils ne veulent pas encore sauter le pas. Vu que je suis taquine, j'anticipe l'appellation. « Oh, serais ce un rencard Lexi, tu veux peut être me violer ? Pourquoi on est là ? » Je la lâche de mes bras, ce qui la fait s'asseoir  côté de moi. Je glousse. Oui, si elle n'avait pas été ma meilleure amie depuis ma tendre enfance, je pense que j'aurais essayé de la draguer. Quoi ? Sérieusement, il faut regarder ce bout de femme magnifique franchement ! Nelligan a bon goût et je l'ai toujours su. « Je ne vais te violer mon enfant voyons ! Est-ce que tu as faim plutôt ? » dis- je en sortant de mon panier deux flûtes en verre et une bouteille de champagne. Je tendis une coupe à Juliet, qu'elle attrape aussitôt. A la manière d'un sommelier grand standing, je lui présente la bouteille.  « J'ai enbouteillé les plus belles étoiles ce soir, pour vous, Miss Walter-Bates. » Je tente de rester sérieuse un instant mais un sourire en coin trahit mon amusement. Elle va me prendre pour une folle, si ce n'est pas déjà fait.

Lexi. Un petit bout de femme que j'aimais plus que tout. Ma meilleure amie était ma moitié, elle avait toujours eu un temps d'avance en ce qui concernait ma vie. Elle m'avait vu écrivaine avant même que je ne me décide à me faire publiée, elle m'avait vu sa belle sœur avant même que je ne réalise que j’étais amoureuse de Nelligan. Alors l'entendre m'appeler sa belle sœur, ce soir ça prenait tout son sens. Je la serrais contre moi, ayant besoin de cette étreinte capillaire et chaleureuse. Lexi avait vécu une rupture difficile puisqu'il était parti comme ça, alors depuis je tentais de faire à nouveau s'illuminer son si beau visage. Je m'installe à côté d'elle, alors que j’aime la taquinée sur le fait qu’elle me drague, c'est comme ça entre nous, on se séduit et on rit. Lexi est une belle femme, si j’étais lesbienne, elle serait avec moi. Je sais, j'ai un cruch avec les Malinowski. Je regarde ce qu'elle nous a préparer alors que l'endroit est toujours aussi splendide. « Oh oui, je meurs de faim j’ai pas mal écrit et j’ai sauté le déjeuné. » Dernièrement, ma vie sociale tourne autours de Nelligan, j’écris et je le rejoins le soir alors retrouvé mon kinder, ça fait du bien. N’attrape a coupe de champagne, elle a out prévue la jolie Lexi. Amusée, je la regarde avec tendresse. « C'est la chose la plus romantique que l'on met dîtes, je suis sous le charme mademoiselle Malinowski. » Nous rions ensemble alors que nos coupes sont à présent pleine. Je lance avec le plus naturel possible. « Je porte un toast à la plus belle femme du monde, à la meilleure amie du monde. Et à l'officialisation du surnom « belle sœur » après tout ces mois de taquineries. » Dis je amusée adressant un clin d'œil à mon amie et buvant une gorgée de champagne.