Sorry I got scared Feat Adilyn

Je suis contente aujourd'hui on va au parc avec Adilyn, j'aime profiter un maximum du temps passer toutes les deux, car je vais bientôt partir de chez elle et ça me rend triste j'aimerais pourvoir resté chez elle. Ça serait bien que Xavier viennes vivre avec nous, mais j'ai peu d'espoir. j'ai l'impression qu'Adilyn ne l'apprécie pas vraiment ou l'inverse je sais pas. C'est bizarre entre eux. Même si j'aimerais vraiment qu'ils s'entendent tous les deux. Donc je disais qu'on est au parc et je me suis lancée comme défi de monter en haut d'un arbre, Adilyn doit être en train de me surveiller. Je commence par agripper une branche a hauteur de bras et pose mes pieds sur le tronc pour faire levier et me hisser sur cette fameuse branche. Je tente de me mettre debout sur sa branche avant d'en attraper une autre a bout de bras quand je sens mon pied glisser, mes mains lâchent la branche sous mon poids et je tombe lourdement au sol. Mon genou me fait mal et mes mains sont toutes éraflées. J'ai les larmes aux yeux mon genou me fait vraiment mal, je le regarde et je vois du sang. Je pleure vraiment. « Adilyn ! Adilyn ! J'ai... j'ai mal. » J'arrive pas a me lever je cherche du regard et je la vois qui s'approche.

Même si sa dernière conversation avec Xavier l'avait laissée perplexe, Adilyn voulait passer le temps qui restait d'Aby en sa compagnie, seules toutes les deux, comme avant qu'il débarque ; même s'il n'avait pas mis longtemps à se manifester. Les deux filles se retrouvèrent du coup au parc, là où la vie de la petite fille avait changé, du moins en partie, mais elle semblait toujours apprécier cette place et, ça rassurait la blonde qui aimait voir Abygaël s'amuser sans se soucier de rien. Faisant confiance à la petite, sans doute un peu trop, Adilyn décrochait son téléphone alors qu'elle s'était promise de garder un œil sur la petite fille, comme toutes les mamans auraient fait. Mais il semblerait qu'il lui manquait l'instinct maternelle à cette heure. Comme beaucoup de mère qui préféraient tourner les yeux, il n'y avait pas beaucoup de gens, mais il ne faut pas deux secondes pour un homme pour kidnapper un enfant, tout comme il ne faut pas deux secondes pour que l'enfant en question tombe de son arbre, se fasse mal ou pire. Ça ne traversait pas la tête de l'ex-taularde qui parlait comme si tout allait bien. Quand elle tourne les yeux, elle voit la petite tombée de son arbre, les yeux grands ouverts, comme sa bouche qui restait entre-ouverte, voulant arrêter  le temps, pour avoir une chance de la rattraper en plein vol. Mais son pied fût à peine levé que la petite se retrouvait au sol, son cœur manquait d'un battement, son souffle s'arrêtait. C'était de sa faute, purement. Aby était tombé, Aby pleurait et criait son prénom, qui ne parvenait même plus à ses oreilles tellement le bourdonnement la perdait. La blonde accélérait son pas pour se mettre proche de la petite. Tant pis pour ses vêtements, qu'ils finissent pleins de terre ou de verdure, ce n'est pas ça qui l'importait en ce moment. « Pourquoi tu as grimpée dans l'arbre ? » Lançait-elle inquiète et presque en la grondant parce que ça lui sortait de la tête. Bien qu’elle ait été beaucoup plus casse-cou petite. « Touche pas ta blessure, ne bouge pas. » Puis, elle eut sans doute la mauvaise idée de tourner ses yeux vers ses genoux, avant d’être prise de vertige à son tour. Mais elle tentait de rien montrer. Le sang avait toujours le don de la traumatiser, surtout si c’était sur un de ses proches. « Ok … C’est … pas grand-chose. » C’était sans doute un mensonge, mais jeter sur ça, ça la dégoûter.

Mais, on s'en fiche de pourquoi je suis montée sur l'arbre on pourra parler de ça après, non là ce qui importe c'est le sang sur mon genou, je saigne, tu poseras les questions après. « Je... je saigne »Je sors dans une lamentation, j'aime pas quand saigne j'ai trop mal. Ben je vais pas toucher là où ça fait mal, je suis sûr que ça me ferait encore plus mal, je suis pas folle je veux pas souffrir encore plus. C'est déjà assez douloureux comme ça, la preuve j'en pleure. Bon c'est vrai je sais pas si c'est la douleur ou si c'est la peur qui me fait pleurer, j'ai cru sentir mon cœur s'arrêter quand j'ai commencé à glisser, j'ai eu vraiment peur. C'est quoi ce "Ok" pas convaincu pourquoi elle fait une pause, c'est pas grand-chose, mais comment ça peut être pas grand-chose alors que j'ai vu du sang, c'est vrai que je suis pas restée regarder longtemps, mais je sens mon genou a vif. C'est comme si ça brûlait où chauffait. Je regarde Adilyn. « On... fait quoi maintenant ? » Je sais pas quoi faire moi je suis une gosse, elle c'est une adulte et elle est infirmière, c'est pas censé s'occuper des blessé une infirmière ? Je suis blessée occupe toi de moi. Fait moi un pansement je sais pas.

Pas besoin de le dire pour le voir. Elle saignait, un peu trop pour Adilyn, qui même avec une petite quantité de sang paniquait. Tentant de garder son calme, son regard inspectait les autres parties de son corps, mais il n'y avait que des petits égratignures sur les coudes, sinon rien de mal. Elle pensait deux secondes à Xavier qui l'aurait sans doute étouffé en voyant qu'elle pleurait presque en voyant Abygaël dans cette situation, pourtant cette pensée ne la motivation pas plus à regarder ce genou. Adilyn lui disait de ne pas bouger, pas qu'il y avait affaire d'état, la petite n'allait pas être amputée, mais elle était quand même tombée d'un arbre. « Ta tête n'a pas touché le sol, rassure-moi. »  Elle ne voulait pas risquer un traumatisme crânien, mais la petite devait être trop jeune pour voir les risques que pouvaient avoir une chute et, les douces paroles que pouvaient sortir la blonde ne pouvait sans doute pas la rassurer. Sans doute qu'Aby appuyait encore ses pensées, les abusant presque. Elle n'allait pas mourir. Et rien que ça, ça la soulageait. Elle se faisait trop de soucis pour rien. Peut-être qu'être mère n'allait lui attirer que des problèmes si elle stressait trop, ou bien c'est à cause de la maladresse d'Aby qu'elle pensait que les enfants étaient pareils. « Tu ne m'as pas répondu ; pourquoi tu as grimpé l'arbre ? »  Vraiment, c'était presque comme si elle allait la punir. Mais elle était tirée vers son problème d'infirmière et celui qui devait être la fausse-maman de quelques semaines, elle devait pas la laisser faire n'importe quoi. « Tu attends que je sorte mes affaires du sac … Il n'y a rien de grave, pas besoin d'aller à l'hôpital pour ça, Aby. »  Disait-elle d'un ton plus calme. Commençant à fouiller dans son sac, espérant avoir de quoi soigner la blessure, ou déjà la désinfecter. Elle ne trouvait rien pour le moment, faut dire que c’était un fourre-tout son sac. « Quand je te dis de faire attention, ce n’est pas pour rien. Ton père ne serait pas plus content que moi, tu sais ? » Elle continuait de lui faire la morale, ne sachant pas de quel père elle parlait, sans doute les deux, peut-être bien que l’enfant allait le prendre mal, mais elle ne pouvait pas bouger, alors. Finalement, elle ne trouvait rien d’autre que de la bétadine, ça n’allait rien son genou rose, rien de plus, mais il ne fallait pas qu’elle se frotte partout, sachant qu’elle n’avait pas de pansement. « Ça va un peu picoter. »

Quand elle me demande si je me suis cogné la tête je secoue celle-ci pour dire non. Je me suis pas cogner la tête c'est juste mon genou qui me fait mal. Alors occupe t'en tout de suite. J'ai trop mal et je supporte très mal la douleur. Mais elle m'embête avec sa question je pleure et j'ai mal au genou qu'est-ce que ça peu lui faire le pourquoi du comment je suis montée à l'arbre. Je lève la voix pour lui répondre. « Mais parce queee ! Et mon genou ?  » Oui me genoux, c'est critique là maintenant tout de suite, j'ai mal. Je l'aime bien, mais elle est chiante avec ses questions, point. Est-ce que je lui en pose des questions, est-ce que je lui demande pourquoi mon père et elle se font la tête comme des gosses non, donc elle va me laisser tranquille, je monte à l'arbre si j'en ai envie j'ai pas besoin d'une raison spécifique. Chacun ses affaires c'est simple non. Mais je suis soulagé de ne pas avoir besoin d'aller à l'hôpital, même si ça m'aurait permis de voir Teddy j'aimerais vraiment le revoir. Et son calme me rassure un peu, mes pleure se calme quelque peu. Je la regarde fouiller son sac, un vrai fourre tout son sac. Elle a toujours tout avec elle je sais pas comment elle fait. Mon père, mes pères ? il y en a un qui s'en fiche surement, pendant un an toute les fois ou je me suis blesser et où il n'était pas là, il n'était jamais là. Il est partit il faudra un jour que je me fasse sérieusement a cette idée. Je me remet a pleurer et cette fois c'est pas a cause de ma blessure, c'est cause de son absence. je mets mes mains devant mes yeux.« Il est partit à cause moi, il est partit parce que j'était pas sa fille et que je n'était surement pas assez bien pour qu'il continu de dire le contraire, c'est ça ? Je suis si nul que ça ?  » Je ne sais pas si je pose la question à Adilyn où à moi même . Je l'entend dire que ça va piqué je vois pas ce quelle fait cause de mes mains qui sont devant mes yeux mais je sens un liquide couler sur me genoux. Je ferme juste les yeux plus fort et sert les poing le temps que le picotement passe.

Toujours pas de réponse, Adilyn levait les yeux au ciel en soupirant. La petite n'allait jamais avouer ses fautes, finalement et, la blonde allait rester sans réponse pendant un temps, s'inquiétant de ce qui avait bien pu se passer dans la tête de la petite. Et si jamais Xavier s'en rendait compte et qu'il demandait à Adilyn des comptes ? Qu'est-ce qu'elle dirait ? Qu'elle avait décidé de monter dans un arbre parce que puis, qu'elle était soudainement tombée. Ce n'était pas crédible et, même les responsables du foyer allaient se poser des questions. « Ce n'est pas une réponse, Abygaël. »  La petite semblait plus intéressée par son genou, ce qui pouvait se comprendre, mais pendant que l'infirmière tentait de regarder ce qu'elle avait plus en profondeur, elle aurait très bien pu répondre à sa simple question. Pourquoi ? Le fait de ne pas avoir de réponse l'énervait un peu, c'était sans doute l'autre côté maman qu'elle avait su avoir qui s'inquiétait de trop, faisant battre son cœur à s'en faire presque mal. Puis la blonde se laissait dans une conversation qu'elle regrettait déjà, parlé d'un des pères de la petite sans spécifier lequel, de toute manière, elle n'avait jamais parlé de son faux père avec elle. Il n'y avait pas d'intérêt, il n'était plus là et, c'était son choix de laisser la pauvre petite famille se détruire. Sans raison. « Ne dis pas ça ! Tu n'es pas nulle. Puis ne parlons pas de ça non plus, tu dois te faire des idées. »  Adilyn n'était pas dans la tête de l'homme, mais dans tous les cas, elle ne comprendrait jamais quelqu'un dans ce genre, partir en laissant sa famille de côté, ça la mettait mal. Jamais elle ne ferait ça. Si elle pouvait éviter de sortir de la vie d'Aby quand elle serait avec Xavier, ça ne pourrait être que mieux. Parce que même si ce n'était pas le cas, la petite faisait partie de sa famille, dans son cœur. Après avoir mise le produit, la blonde restait attendre à côté de la petite. « Tu peux bouger la jambe ? » Maintenant, elle pouvait le faire, voir s’il y avait quelque chose de cassé, qu’Adilyn ne pourrait pas voir à l’oeil nu, mais elle en doutait fort.

Ben j'ai pas envie de te répondre c'est tout m'embête pas plus longtemps avec ça. Tu as bien vu que j'avais d'autre priorité. Elle m'agace je vous jure. Je suis pas obligée de tout lui dire c'est pas comme si c'était ma mère. Non tout simplement, elle est bien gentille, mais jamais elle sera ma mère faudra bien qu'elle le comprenne un jour. « Et alors ? » ouais et alors que ce ne soit pas une réponse je m'en fiche de ça. Ensuite, elle me dit que mon père ne serait pas content et donc je me mets à pleurer et je lui dis que je suis nulle et que si j'avais été une meilleure fille mon papa serait pas partit même si il n'est pas mon vrai papa. Elle me dit que je suis pas nulle, mais j'ai l'impression que quelque seconde auparavant elle m'en voulait donc elle aura beau dire ce qu'elle veut je suis nulle et je suis méchante personne veut de moi. La preuve mes parents sont je ne sais où. « Pourquoi il est parti alors, pourquoi il nous a abandonné ? Sans tout ça, jamais rien ne serais arrivé, si j'avais été une meilleure fille il ne serait jamais parti et maman irait bien ! Tout est de ma faute. » Je continue de pleurer. le temps qu'Adilyn mette le produit ça pique un peu. « J'ai pas envie, je veux rester seule, c'est mieux pour tout le monde. » Au pire que ma jambe soit abîmée ça arrangerait tout le monde, ça serait la preuve que je suis une sale gosse qui sait rien faire à pars des bêtise.

La petite avait un don pour l'exaspérer. Elle soufflait, sans réponse, encore une fois. Elle se sentait une nouvelle fois pire que tout, une femme qui ne savait s'occuper de personne. Et alors quoi ? Alors elle ne ferait que s'inquiéter plus la prochaine fois, elle ne la quitterait pas du regard, pas une seconde, elle ne décrocherait plus son téléphone puis elle ne ferait rien d'autre pour le bien de la petite fille. Pour qu'elle ne tombe plus jamais en sa présence et qu'elle ne se sente pas coupable. Parce qu'elle se sentait déjà coupable pour une autre histoire, elle en avait marre de souffrir de ses histoires, si avoir un enfant était si compliqué, si son comportement ne changeait pas, alors bientôt, elle pouvait dire au revoir à la garde de la petite. « Et alors, ça fait beaucoup Abygaël, beaucoup de fois que je te reprends, mais que tu ne me donnes aucune réponse à ce que tu fais. » Comme la fois où on l'avait appelée pour lui dire qu'elle n'était plus dans l'école, elle se dévergondait un peu trop pour son âge et, elle ne comprenait sans doute pas les risques qu'il y avait à l'extérieur. Ce qui perçait, torturait, écrasait le cœur de la blonde qui ne pouvait que s'imaginer qu'un jour, ça tournerait mal ces histoires. « Dans tous les cas, je ne veux plus te voir grimper dans un arbre, c'est bien compris ? »  Surtout s'il n'y avait pas de raison et qu'elle se comportait ainsi avec Adilyn par la suite, comme s'il n'y avait aucune reconnaissance à être présente. Adilyn pourrait très bien ne pas être là que ça ne changerait pas grand-chose pour la petite. Visiblement. Même si elle disait qu'elle voulait rester avec elle la dernière fois, qu'elle ne voulait plus être seule. Cette fois Abygaël changeait de discours, disait qu'elle voulait être seule. « Jamais rien ne serait arrivé de quoi ? Je sais que tu serais bien mieux avec ta maman, mais ce n’est pas le cas. Et ce n’est pas lui qui t’a poussé de l’arbre. » La blonde ne comprenait plus rien, ses sentiments d’inquiétude se bousculaient beaucoup trop pour avoir les idées claires, elle aussi. « Je ne te laisserais pas seule, pas une seconde, j’ai passée déjà trop de seconde sans te surveiller. » Et elle ne faisait que des bêtises. Comme les enfants.

Oui oui, j'avais remarqué que tu me l'avait demandé plusieurs fois, mais t'a juste pas su comprendre que je voulais pas répondre. Ca va je suis restée polie donc qu'est-ce ça peut te faire. Je souffle agacée par sa réflexion décidée à ne pas répondre. Point. Non elle peut pas m'interdire quoi que ce soit si je veux monter à un arbre je le fais point. Bon là j'ai plus envie de remonter en haut d'un arbre c'est vrai, mais c'est pas une raison pour m'en empêcher. je décide de ne pas répondre tout simplement, c'est fatigant de parler je veux juste tout oublier et faire comme si rien de toute cette histoire ne c'était produit. Pourquoi je suis tombée, pourquoi je pense à toutes ces histoires, c'est une catastrophe cette journée. Nous qui voulions juste nous amuser au parc j'ai encore tout gâcher. Je gâche tout de toute manière. Mais elle n'a rien compris, j'ai pas dit qu'il m'avait poussé, elle se fait des films. Oui je serais mieux avec maman, je voudrais tellement la revoir elle me manque tellement. Adilyn est bien gentille, mais jamais elle pourra remplacer ma maman, personne ne pourra jamais la remplacer, pas même mon nouveau père. Pourquoi maman a fait ça, pourquoi elle ne c'est pas contenté de pleurer avec moi et qu'elle a pris toutes ces choses. Elle ne veut pas me laisser seule, je veux juste rentrer et m'enfermer dans ma chambre. Je souffle fatiguée de toutes mes histoires, du bordel de ma vie. « Je veux rentrer à la maison... » Je veux rentrer chez maman, mais je veux aussi rentrer chez Adilyn, car finalement je me suis habituée à l'idée que la maison, c'est chez Adilyn. Si elle n'avait pas été là je n'aurais pas de maison j'aurais seulement une chambre au foyer. Rien n'est de sa faute, elle n'a rien fait de mal au final et je suis méchante avec elle, je suis atroce. Je me dégoûte. Je suis tellement nulle je gâche tout. « Désolé » Je prononce tout bas ce mot, je pense qu'elle m'entend je me sens tellement nulle. Je regarde le sol honteuse de mon comportement et lassé de tout ça.

Adilyn était blasée du comportement de la petite, mais elle ne se posait plus de question maintenant, c'était toujours comme ça, elle était têtue, ne changerait pas d'avis et puis la blonde ne voulait pas plus l'énerver et, ne pas plus s'énerver contre elle. La prochaine fois qu'elle recommencera, elle aura une punition et rien d'autre. Elle soupirait, passant une main dans ses cheveux en se relevant et elle ne finissait pas basculer la tête sur le côté. Ce n'est pas ce qu'elle attendait d'Abygaël, ce n'était pas comme ça qu'elle voyait son rôle de maman secondaire, ce n'est pas comme ça qu'elle s'imaginait maman. Elle avait l'impression d'être une horrible mère de substitution et, Adilyn n'aimait pas ça, elle n'aimait pas ce qu'elle reflétait envers cette petite fille, mais elle ne voyait pas non plus où est-ce qu'elle avait dérapé pour que la relation se finisse comme ça. Elle essayait toujours de se rattraper, mais à chaque fois qu'elle faisait un pas en avant, la petite fuyait. Et pourtant, elle n'avait que 9 ans, en temps normal, les enfants aiment bien la trentenaire, pourtant, c'était presque tout l'inverse avec elle. Abygaël était difficile et, Adilyn est déstabilisée. Elle a peur qu'on lui retire sa garde parce que ça se passe plus souvent mal que bien, mais en même temps, elle ne peut pas s'imaginer sans.  « Tu vas rentrer à la maison. »  Pour l'instant, ce serait la sienne, parce qu'elle ne connaissait rien de l'avancement de la désintox de la mère de la petite, pourtant, égoïstement, elle se dit que plus ça va durer, plus elle sera avec elle. Bien que Xavier venait gâcher tous ses beaux projets. Pourtant, c'était bien son père, Adilyn allait devoir se faire à l'idée qu'il faut effacer la petite de son tableau. Elle lançait un regard à la petite, bien qu'il semblait doux, elle n'y ajoutait pas de mot. Elle ne voyait pas pourquoi la petite s'excusait et ne voyait pas pourquoi elle dirait qu'il ne se passe rien. « On y va, je verrais ce que tu as au genou à la maison. » Le sang devrait ne plus couler, mais elle restait persuadée que la petite n’avait rien de grave et qu’elle pouvait parfaitement reprendre ses activités normales.

Oui on va rentrer, j'ai envie de rentrer, j'ai envie d'être seule dans ma chambre, j'ai envie d'être tranquille pour lire et retourner dans mon petit monde, là où rien ne m'atteins là où tous mes problèmes n'existent pas. Un endroit où je peux tout oublier et juste me plonger dans l'histoire des personnages que j'aime suivre. Dans ces histoires tout est tellement plus simples. On y va, je hoche de la tête, oui, on laisse cet endroit, d'ici je peux voir le banc où tout à changer, je préfère regarder ailleurs, je ne veux plus penser à tout ça. Je vais rester auprès d'Adilyn. Je ne veux pas la lâcher, je m'aide d'elle pour me relever. Mon genou me fait mal, mais j'arrive à marcher en boitillant. J'attrape la main d'Adilyn et on s'éloigne doucement du parc.  Une fois arrivée à la maison, je me tourne vers Adilyn. « Je suis désolée je n'aurais pas dû te parler comme ça. » Elle regarde mon genou et met un pansement, une fois ça de fait je m'enferme dans ma chambre et je lis. Je lis pour oublier.