Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Vamos a la playa (libre) Dim 10 Juil 2016 - 21:20
Une belle journée australienne, ça se fete! Du coup je décide d'aller à la plage dont j'ai entendu parler sur Google. Et oui, quand t'es nouveau dans le coin, quoi de mieux que de se renseigner sur le répertoire mondial qu'est Google Je mets mon boxer de bain bleu turquoise que j'ai récemment acheté (et oui au Canada et à NYC, les maillots de bain ne servent pas souvent!) et je prends mon sac à dos rouge Eastpak. Dedans, une serviette de plage blanche et bleue rayée, de la crème solaire, et un bouquin. Je mets mes lunettes de soleil RayBan pour enfin sortir de la maison et marcher vers la plage. Le temps est parfait: 30 degrés, le ciel dégagé avec une petite brise marine. Une marche de 20 minutes m'amène enfin à la plage Horseshoe Bay, où je m'installe tranquillement avec ma serviette et commence à me mettre de la crème (façon mec bien sur).
STATUT : with golden string, our universe was brought to life, that we may fall in love every time we open up our eyes (isling)
Sujet: Re: Vamos a la playa (libre) Sam 23 Juil 2016 - 18:04
Le soleil plombait sur la ville, on n’entendait que le bruit des tondeuses à gazons et des jets d’eau allumés dans le voisinage. Même si, en Australie, les classes avaient recommencé depuis quelques jours, cela n’empêchait pas les jeunes de profiter de leur week-end pour s’amuser sous le soleil. Isaiah ne faisait pas exception à cette règle, même s’il n’allait plus à l’école, il bossait durant la semaine sur ses différents contrats. Aujourd’hui, il s’était bloqué une journée complète de congé avec Ezekielle, en omettant malheureusement de lui partager ses projets. Sa copine avait donc, elle, une journée prévue avec ses amies. Isaiah avait été déçu un moment mais s’en était rapidement remis, ayant toujours été bien capable de s’occuper par lui-même. Il ne dépendait de personne, pas même de celle qui faisait battre son cœur mieux que quiconque. Bref, il avait décidé d’aller se baigner, parce que franchement il faisait bien chaud pour la saison hivernale australienne. Il emmena un sac avec tout le nécessaire pour la plage, même un ballon de football américain s’il rencontrait éventuellement des gens avec qui jouer. Le jeune homme se rendit à la Horseshoe Bay et s’installa sur le sable, se crémant lui aussi pour être bien certain de ne pas virer homard d’ici la fin de la journée. Une fois rendu à l’étape de son dos, il regarda autour de lui et repéra la première personne en solo. « Hé, si j’te promets que j’ai la peau douce et sans acrochordon, tu veux bien m’en mettre dans le dos ? » Demanda-t-il à l’homme en brandissant son pot de crème solaire. Ce cher Isaiah avait toujours la bonne réplique à dire.
__________________________
moi je traîne dans ma remorque, tous les excès d'mon époque. la surabondance surgelée, shootée, suremballée. pendant qu'les vœux pieux passent dans l'beurre, que notre insouciance est repue, c'est dans le fond des containers que pourront pourrir les surplus. la question qu'j'me pose tout l'temps : mais que feront nos enfants quand il ne restera rien, que des ruines et la faim ? by anaëlle.