BRILER } Quand la magie opère.

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❝ Quand la magie opère. ❞
BRISEIS & TYLER.

Je me trouvais dans la cuisine entrain de terminer la préparation du repas de ce soir, je ne m'étais pas prise la tête, j'avais décidé de faire simple. Il faut dire que j'avais la tête ailleurs depuis que j'étais rentré de la plage, je me repassais en boucle les événements que nous avions vécue le matin même. Je repensais au confidences, aux baisers que nous avions échangé et à la manière dont je me sentais heureuse depuis. Je n'avais fais que regarder l'heure, j'étais tellement impatiente de le revoir, de le retrouver et d'être à nouveau ensemble. Je ne me reconnaissais plus, ce n'étais tellement pas mon style mais il m'avait touché en plein coeur, je ne voulais plus changer de cap, j'étais enfin là ou je devais être. Mon coeur battait toujours très fort dans ma poitrine mais cette fois ci, je crois que c'était de la nervosité, une part de moi ne cessait de se demander si Tyler n'allait pas décidé de faire marche arrière. Je tenais sincèrement à lui, je le lui avais dit et je m'étais engagé à être présente autant qu'il le souhaiterait, je n'avais pas l'intention de changer d'avis. J'étais sur un nuage, je pensais vraiment qu'ensemble nous pouvions dépasser nos limites et vivre un truc amusant et intense. Nous devions nous retrouver et l'heure était venue. On sonna à la porte et je souris, il était pile à l'heure. J'essayais de reprendre mes esprits et d'aller calmement à la porte sans m'excité comme une puce, comme une gamine surtout. J'ouvris la porte , un large sourire apparut sur mes lèvres, dis donc quel élégance, j'en avais fais autant à croire que ce dîner tournait plus au rendez vous finalement. « Bonsoir Tyler. Quel élégance, tu es très beau. Entre, je t'en pris. Je me poussais alors et le laissais entrer, alors que je refermais la porte derrière lui. « Bienvenue chez moi. Dis je en souriant.

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Briséis & Tyler #2

Je ne regrette jamais ce que je fais, c’est ma philosophie. La vie est faite de choix divers et variés qui font notre histoire. Parfois, nous sommes obligés de prendre des décisions plus importantes que d’autres. Ce sont celles qui vont dicter notre vie. Le risque de se trouver est inévitable, obligatoire, et pourtant, nous faisons nos choix par notre propre conscience. J’ai fais des bons choix, mais aussi des mauvais, c’est la vie. Ce matin, j’avais décidé de prendre la main de Briséis, celle avec qui je faisais du sport depuis quelques mois. Nous avions toujours eu une relation particulière : celle d’être vivant. Vivre au jour le jour, agir spontanément, et voir ce que nous réserve l’avenir. C’était ce que nous avions fini par faire, sans pudeur ni timidité. Nous n’avions pas été forcément efficace au départ, mais quand j’y réfléchis, je trouve que nous avons tout de même avancé de plusieurs pas. La seule vraie question est : dans quel sens ces pas ? Vers l’avant, ou vers l’arrière ? Je ne sais pas à l’heure actuelle. Au bord de ma Ferrari rouge dernier cri, je roule en direction de chez Jones. Pour cette soirée, je me suis mis sur mon 31 comme on dit, avec un costard gris assortis avec un pantalon de la même couleur et d’une chemise blanche : la classe. Pour un boxeur retraité, je dois bien avouer que le costard ma va plutôt bien. J’avais prit soin d’être élégant, car je savais que cette soirée allait être déterminante pour la suite de notre relation. Briséis était si attendrissante. Honnêtement, quand je regarde son visage, je n’ai qu’une seule envie : la serrer dans mes bras. Cependant, je n’ai pas envie de lui faire du mal. Je connais son histoire, et je sais à quel point elle est fragile au fond même si elle se montre forte. Je ne suis pas le méchant, et je ne veux pas le devenir. Cette soirée va être une voie de perspective, et c’est une bonne chose. Briséis a fait les choses à sa manière, et elle avait raison. Jamais je n’aurais osé l’inviter chez moi comme elle l’a fait. Je suis devant chez elle, je coupe le contact puis souffle avant de fermer les yeux. Les images de la matinée me reviennent, et je me dis que cela va être difficile de ne pas craquer à nouveau. J’affiche un léger sourire, car j’apprécie le moment que je vis. Pour l’occasion, j’ai apporté un très bon champagne, histoire de ne pas avoir les mains vides. Je sonne à la porte, et j’attends. Je suis à l’heure pour une fois, cela change. De toute évidence, difficile d’être en retard quand cela fait déjà 2h que nous sommes prêt. La porte s’ouvre, et là, je découvre la beauté à l’état pure. Vêtu d’une robe magnifique, Briséis ouvre son antre, le sourire aux lèvres. « Merci. J’ai juste essayé d’être à ta hauteur. » dis-je avant de lui tendre le bouquet de roses rouges que j’avais derrière le dos. Surprise. J’ai encore beaucoup de choses dans mes poches que Briséis ignore. « Tu es ravissante. » ajoutai-je avant de faire mon entrée.

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❝ Quand la magie opère. ❞
BRISEIS & TYLER.

En y réfléchissant bien, j'avais franchis toute les étapes en une seule journée, qu'en bien même ça faisait des mois que je voyais Tyler, c'est aujourd'hui que j'avais sauté le pas. Je ne sais pas pourquoi je le faisais maintenant, si c'était parce que j'en avais assez d'être constamment sur la réserve avec lui ou bien parce que j'avais vu ma meilleure amie si dévasté cet après midi que je n'avais pas osé lui dire pour Tyler.. J'avais besoin de vivre ces moments avec lui, ce soir plus encore par apport à tout ce qu'Andrea m'avait dit, j'avais besoin de me rassurer de croire encore en l'homme. Oui si ce matin, je semblais sure de moi, ce soir j'avais un peur que tout ça n'est été que sur l'instant. Je ne savais pas si je devais qualifié ce dîner de rendez-vous. En faite, j'ignorais totalement ce qui allait se produire et ça me rendait nerveuse. Je tournais en rond dans mon appartement, alors que je venais de terminer la cuisson d'une partie du repas. Lorsque j'entendis sonné, je m'essuyais les mains avec le torchon, retirais mon tablier, ne voulant pas salir ma robe. J'avais opté pour une robe rouge, une coiffure simple, ayant rabattue mes cheveux sur un côté. J'avais essayer d'être jolie pour être à son gout en dehors de la tenue de sport quotidienne. Lorsque j'avais ouvert la porte, je l'avais vu dans son smoking, il était si beau, si séduisant, je lui aurais sans doute bondis dessus si je n'avais pas eu peur de prendre un vent. « C'est ce que j'ai essayé de faire aussi. Lui confiais je amusée, alors qu'il faisait son entrée dans mon appartement. Le voir, me ramena à ce matin et à tout ce que nous nous étions dit, et surtout à ce dernier baiser que nous avions échangé. Je prends le bouquet de roses et je souris, je crois même que je rougis, bordel faut que je me reprenne là. « Merci, elles sont magnifique, je vais les mettre dans l'eau, fais comme chez toi. Dis je en souriant avant d'ajouter. « J'avais envie de te plaire. Confiais je avant d'aller dans la cuisine, qui était ouverte sur le salon, il pouvait apercevoir la table déjà mise. J'attrapais un vase et le remplissait d'eau, je ne pouvais pas arrêter de sourire c'était à la fois frustrant et perturbant. « Je t'ai pas trop manqué durant ton après midi ? Demandais je en le rejoignant, un sourire malicieux aux lèvres, d'accord j'étais enfin moi même.

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Briséis & Tyler #2

Parfois, la vie prend les choses en main sans que nous sachions pourquoi. Il suffit juste de donner le premier coup pour que la machine se lance. Je ne sais pas ce que Briséis avait prit comme vitamines ce matin, mais elle faisait les choses à vitesse grand V. Ce n’était pas désagréable pour autant, je pouvais la voir s’épanouir sous mes yeux, et c’était une grande satisfaction. Je voulais lui montrer qu’elle pouvait encore croire, juste croire en ses rêves. Voir son beau visage s’illuminait ainsi me rendait heureux, simplement heureux. Pour une fois que je faisais les choses bien, que je provoqué chez quelqu’un quelque chose de positif. Cela faisait plaisir. J’affichai un sourire quant à sa réponse. « Nul doute, tu seras toujours plus jolie. En plus, ce rouge te va parfaitement. » dis-je en la regardant de haut en bas. On dit souvent que le rouge attire… Une vérité vraie, car j’étais attiré par cette robe et par cette femme. Je crois que depuis ce matin, l’effet qu’elle portait sur moi était encore plus grand, encore plus fort. « Tant mieux si elles te plaisent, je ne savais pas si tu aimais les roses… » Un pas devant l’autre, je pénétrai dans sa demeure avant de me tourner vers elle. « Essayer de me plaire ? Je crois que c’est très réussi Bri. » Je lui avoue mon ressenti sur mon regard sur elle. C’était drôle car les roses rouges que je lui avais apportés allaient parfaitement avec sa robe, et avec son teint légèrement rougeâtre. L’avais-je mis dans une mauvaise posture ? Peut-être, mais je ne l’avais pas fait exprès. Elle allait dans la cuisine pour s’occuper des roses. Pendant ce temps là, je tournai la tête vers la décoration, le sourire aux lèvres, cela me faisait bizarre d’être ici. « Oh non, pas vraiment tu sais. » dis-je d’un air sérieux. En quelques secondes, je pouvais voir le visage de Jones s’abaisser doucement signe qu’elle n’avait pas apprécié ma réponse. Heureusement pour elle que très vite je laissai échappé un rire. Je venais de la taquiner. Je m’approchai d’elle, et je la fixai dans les yeux. « Vous m’avez beaucoup manqué, Briséis Jones. » dis-je d’un sérieux perturbant. Je terminai ma phrase en lui volant un délicat et délicieux baiser. Elle n’avait pas le temps de poursuivre que je venais de reculer de quelques pas. J’avais juste envie de la rassurer par ce baiser, sans pour autant partir dans quelque chose qui pourrait basculer. Je regardai alors les roses dans leurs vases, avant de me retourner : « Et moi, je t’ai manqué ? » demandai-je, tout sourire.

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❝ Quand la magie opère. ❞
BRISEIS & TYLER.

Il est vrai que je m'étais demandé si je n'avais pas les choses un peu trop rapidement, après tout je venais de m'ouvrir à Tyler, une chose que je ne faisais absolument jamais. Je lui avais confié mes sentiments au sujet de notre relation, je lui avais même confié ce que je voyais en lui sans retenue encore une fois. Je savais qu'il n'y avait pas de mal à vivre l'instant présent, à en être spontanée mais je ne pensais jamais aux répercutions, je m'en suis retrouvé plus d'une fois blessé. J'avais pourtant confiance en lui, je ne savais pas pourquoi il m'avait capté ainsi, pourquoi j'avais autant envie de l'aider, de le soutenir ? Pourquoi tout simplement, j'avais envie d'être à ses côtés. Je ne savais pas comment expliqué la joie intense que je ressentais de le voir enfin heureux, enfin souriant et spontanée comme un enfant. J'étais heureuse ça oui, ce soir je l'étais enfin parce que j'avais la sensation d'être arrivé à l'atteindre, à le comprendre un peu mieux. Ce soir, Tyler n'était pas avare en compliment et j'en étais troublée et charmé, ce pouvait il que ce soir je tombe réellement et définitivement sous le charme. Moi, la femme indépendamment libre, j'allais peut être devenir accroc à quelqu'un ? Quand mon regard ce posait sur Tyler, une part de moi le savait, j'allais succomber entièrement, me restais à savoir quand ? « A vrai dire, tu es le premier qui m'en offre. Je posais le bouquet sur le bar et je revenais près de lui alors que je souriais à l'idée d'avoir pu réussir ce coup là. En même temps, il suffisait que je vois la manière dont il me regardait pour comprendre que je lui plaisais dans cette robe. Pourtant j'eus quand même un doute lorsqu'il me dit avec le plus de sérieux qu'il pouvait, que je ne lui avais pas manqué. Pour le coup, je regrettais de vouloir le taquiner sans arrêt et je m'en voulais d'avantage que sa réponse me fit plus de mal que je ne l'aurais cru. J'avais tenter de dissimuler ma déception en baissant la tête mais le rire du jeune homme me la fit relever. Mais bon sang à quoi jouait il ? Son regard dans le mien me fit fassiller, pour la troisième fois de la journée. Décidément ce regard me faisait fondre, je voyageais lorsqu'il me regardait ainsi. Et maintenant, je lui avais manqué, j'étais totalement perdue, ce garçon voulait jouer avec mes nerfs ce soir. Lorsqu'il me vola un baiser, je restais figé. Comme si à présent, c'était Tyler qui avait décidé de prendre le contrôle quand ce matin c'était moi. Je jouais à l'ascenseur émotionnel, alors que j'étais pourtant habitué aux effets de surprise du brun. Je déglutis alors qu'il s'éloignait de moi, me laissant avec la vague de chaleur qui me parcourait le corps. Pourtant ce sont ces mots qui me ramenèrent à la réalité. « Vous m'avez manqué, vous aussi Tyler Kendal. » Glissais je d'une voix tendre. Je m'approchais de lui, prenait sa main et je le laissais prendre place à table. « Je nous ais préparé, des toasts de chèvres chaud pour l'entrée, pour le plat j'ai fais des lasagnes, j'espère que tu aimes ça et pour le désert j'ai prévu un moelleux au chocolat avec sa boule de glace et sa crème anglaise. » Je lui souriais, c'était un repas simple et facile à préparer, j'étais une fille simple et je comptais pas me compliqué la vie dans des plats que j'aurais sans doute raté.

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Briséis & Tyler #2

Il y a faire les choses rapidement, bien ou mal, tout dépends de notre point de vu. En ce qui concerne notre relation, il faut dire que nous avions déjà établie un certain lien déjà depuis quelques mois. Je n’en voulais pas à Briséis qu’elle est fait ça, ni même comment elle l’a fait. Vivre la vie comme nous le voulons, c’est ce qui nous défini Briséis et moi. Je n’agissais pas ainsi avec les autres de cette manière. Avec Bri, c’était bien plus poussé, bien plus intense. Elle me retournait cette fille, sans trop savoir pourquoi. Peut-être était-ce son histoire ou bien son caractère qui faisait d’elle une personne me correspondant, à moins que ce soit son attitude en générale, avec cette impression, cette sensation de pouvoir tout lui dire, tout lui avouer sans qu’elle ne juge, sans qu’elle ne critique. C’était ça, pour moi, une vraie relation. On aurait pu croire a des adolescents pas très habile avec les sentiments qu’ils peuvent ressentir, mais je savais que cette maladresse allait s’estomper avec les minutes. J’étais à l’aise, et cela faisait plaisir. « Le premier ? Et bien, cela doit te faire plaisir. Peut-être suis-je celui qui a le plus d’estime pour toi alors, pour t’offrir ce genre de chose. » dis-je avec un petit air malicieux. Je savais que mes compliments lui faisait plaisir, bien qu’elle en soit gênée la plupart du temps. Briséis pouvait voir mon regard sur elle, et elle savait pertinemment qu’elle était à mon goût. Je faisais pourtant un effort pour être discret sur ma façon de la regarder. Cependant, je ne trahis jamais mon ressenti. Je ne mens jamais avec les sentiments, car je ne suis pas très bon menteur. Quand bien même, si mon cerveau ne dit pas la vérité, mon regard et mon visage ne trichent pas, jamais. La jolie brune pouvait donc voir à quel point j’appréciai sa compagnie. J’avais cette sensation qu’à chaque fois que je pose mes yeux sur elle, je la transperce. J’ai toujours su joué de mon regard perçant avec les femmes, et là, je pouvais que constater son potentiel. Je lui lance un compliment, suivi d’une taquinerie qui la vexe, avant de la regarder avec intensité, puis je l’embrasse avant de partir un peu plus loin. J’avais le contrôle total sur ce début de soirée, moi qui n’était pas à mon aise ce matin. J’avais prit du recul sur tout ça, et je pouvais à présent agir comme je le voulais. J’étais différent de ce matin. Elle me prit la main avant que nous nous installions pour le dîner. « Très bien. Cela me va. Je dois dire que j’ai hâte d’être au dessert. » lui avouai-je avec un léger sourire. Mais au fait, de quel dessert parlai-je en fait ? C’était à elle de voir. Le début de repas commença, et je décidai de prendre parole revenant à ce qu’elle m’a dit plus tôt : « Et qu’est-ce qui te manque ? » demandai-je en ayant hâte de connaître sa réponse. En tous cas, Briséis faisait plutôt bien la cuisine, car j’étais entrain de déguster agréablement ses créations.

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❝ Quand la magie opère. ❞
BRISEIS & TYLER.

Ce soir, je n'avais plus le contrôle, je voyais un autre Tyler face à moi, il était plus malicieux, plus taquin et plus direct aussi. J'avais la sensation qu'il savait enfin ce qu'il voulait, ce qu'il attendait de cette soirée et pour le coup c'est moi qui était prise au dépourvu, je ne m'y attendais pas du tout. Il faut dire que ce matin, j'avais fait face à un homme qui était plutôt sur la réserve, un homme dont je ne savais pas si il avait de l'intérêt pour moi avant que je n'ose l'embrasser. Ce soir, il m'embrassait, il me complimentait et il faisait preuve d'assurance. Tout ça, je devais l'avouer, ne faisait qu'accentuer mon attirance pour lui, il faut dire que j'aimais les hommes qui savaient ce qu'ils voulaient, les dominants. En tant que boxer, je savais que Tyler avait ça en lui et je l'avais vu dès notre première rencontre. Seulement, il allait falloir que je laisse de côté l'effet de surprise. Je voulais avoir de nouveau un peu d'assurance quand même. Je ne savais pas où tout ceux ci allait nous mener, mais la soirée promettait d'être enrichissante. « Je crois que tu es surtout l'un des seules qui tiennent vraiment à moi, même en ami seulement. Je me pinçais les lèvres à cette pensée, effectivement très peu d'hommes avaient réellement tenue à moi, il n'avait vu que mon physique. Enfin, je ne devais plus y penser, de plus montrer mes faiblesses, de plus montrait quand je pouvais souffrir ou être blesser, ça ne devait être qu'à moi. J'avais finalement pris la main de Tyler, contact qui fut très agréable, pour le conduire à la table où se passerait le dîner. Je souriais alors que nous étions tous les deux face à face, je ne savais pas où nous allions, mais nous allions ensemble sur un nouveau pallier de notre relation. « Pourquoi attendre le déssert ? » Murmurais je d'une voix espiègle alors que je reprenais un peu d'assurance et que moi aussi je pouvais jouer la carte de la malice. Je savais que je voulais plus avec Tyler, plus que des footings sur la plage, ou quelques baisers, je le voulais entièrement, ça me dépassait totalement. J'étais prête, enfin prête à aller jusqu'au bout. Je mordis ma lèvre alors que je ne pus m'empêcher de penser à ce dernier baiser que nous avions échangé, j'en ressentais encore la chaleur. Je venais alors planter mes yeux dans les siens. « Il me manque la chaleur de tes bras, pressant mon corps contre le tien, il me manque la caresse de ta langue contre la mienne et chaque mots, chaque pas que tu as pu faire dans ma direction. » Cette fois ci, c'est moi qui avait pris un ton sérieux, je pensais chacun de mes mots et je ne comptais pas lui mentir. Tyler m'avait manqué, son corps m'avait manqué, chaque fibre de ce qu'il était parce que sans qu'il ne s'en rende vraiment compte il m'avait eu.

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Briséis & Tyler #2

Je suis comme un caméléon. Je m’adapte à tout, et à n’importe qui. Ce matin, j’étais timide et distant. Ce soir, je suis totalement l’inverse, et cela se voit. Je savais ce que je voulais. J’avais le contrôle sur tout ce qui se passait pour le moment dans cette maison. Je pouvais voir la surprise de Briséis dans ses yeux. Ne sachant pas retransmettre ses sensations, je restai dans le vague. Là, Briséis pouvait voir un autre visage de ma personnalité, peut-être la vraie, celle qui est au fond de moi depuis si longtemps. La confiance en moi était là, et je dois bien avouer que cet endroit me plaisait, ainsi que cette ambiance. « Cela veut alors dire qu’ils n’avaient pas conscience de la femme que tu es. » dis-je suivi d’un sourire. Ce soir, j’avais le compliment facile. Ce n’était pas fait pour ‘chauffer’ Briséis, loin de là, c’était ma façon à moi de lui montrer mes sentiments pour elle. « Pourquoi attendre ? Parce que j’adore la crème anglaise vois-tu. » lui avouai-je suivi d’un sourire sincère et malicieux. « A croire que tu lis en moi comme dans un livre ouvert. » dis-je amuser par la situation. Briséis pouvait deviner ce genre de chose et pourtant à côté, j’étais encore une énigme pour elle. Si proche, mais si loin. J’étais mystérieux depuis toujours, et cela n’allait pas changer. Et là, Miss Jones prend la parole et dit les choses clairement. Moi qui n’ai pas l’habitude d’être déstabilisé, je le suis un peu. En fait, je suis surtout par la façon dont elle dit les choses. Sa franchise me fait vibrer, tout comme ses paroles. Je reste silencieux quelques secondes avant de lui dire « A ce point-là ? » juste histoire de m’assurer qu’elle disait vrai. Je me rends compte que le train où je me trouve est à grande vitesse. Je passe doucement ma langue sur mes lèvres alors que je regarde maintenant, et sans gêne, son décolleté. Je n’ai pas envie de me cacher, là. J’ai envie de la serrer contre moi, de lui redonner un baiser, puis deux, avant l’enlacer et de l’emmener dans les étoiles. Elle m’avait marqué psychologiquement parlant, et pour être honnête, en la voyant comme ça, j’avais envie de lui rendre la monnaie de sa pièce en la marquant également, et pas que psychologiquement, car je l’avais déjà fait ça. Non, j’avais envie d’elle, envie de lui montrer qui je suis, envie de la marquer physiquement de façon significative : qu’elle m’appartienne. « Je vois que tu n’as rien oublier de cette matinée. » dis-je seulement. Je n’avais pas envie d’en rajouter plus. Un petit frisson me parcourt alors le corps avant que je change complètement de sujet. « Vraiment bonne cette petite entrée. » dis-je en parlant de ce qu’il y avait dans mon assiette. Fallait bien que je trouve un truc pour changer la discussion. Ridicule. Je me pinçais les lèvres inférieures en me disant que peut-être j’aurais du répondre autre chose que ça, mais bon, c’est fait après tout. Et puis… Je pense que j’aurais la chance de pouvoir m’exprimer à ce sujet là bien assez tôt.

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❝ Quand la magie opère. ❞
BRISEIS & TYLER.

Voilà encore une fois Tyler faisait tout son possible pour me retourner la tête. Je ne savais plus trop quoi penser, qu'est ce que je devais comprendre de tout ça ? Ces mots tendres, ces compliments et la manière dont il me regardait. Je ne savais plus quoi faire là, maintenant, pour la première fois c'est moi qui semblait perdue, les rôles s'inversaient et il était hors de question que je laisse faire une chose pareil. C'est moi qui d'habitude faisait preuve de franchise, qui le séduisait pour le rendre mal à l'aise, qui tentait de savoir ce qu'il pensait réellement de moi. « Oh, parce que toi tu en as pris conscience ? » Demandais je, tout en lui souriant en retour, avant que nous allions tous les deux prendre place pour diner. Je comptais bien en profiter pour reprendre le dessus sur Tyler, je voulais moi aussi le déstabilisé, je ne voulais pas tourner autours pendant encore six mois, c'était ce soir que tout allait ce décider, que nous allions changer de destination. Je me levais après mangé mes toasts pour aller attraper la bouteille de champagne, que Tyler avait emmené pour l'occasion, puis je lui donné avant de me pencher pour glisser à son oreille : « Et bien, je connais plusieurs manière de déguster la crème anglaise sans attendre tu sais. » C'est avec un sourire au coin des lèvres que j'allais finalement reprendre ma place pour lui confier avec sérieux les raisons pour lesquels il m'avait manqué le reste de la journée. C'était la brèche dont j'avais besoin pour reprendre le dessus sur lui et je comptais en profiter. « A ce point là. » Soufflais je simplement, je pouvais sentir son regard sur mon corps, je ne demandais pas mieux depuis des heures j'attendais le moment où je pourrais enfin savoir si je lui plaisais réellement. J'étais d'un naturel joueuse et malicieuse et quand je combinais les deux, il se trouve que je pouvais être redoutable. Je glissais donc mes doigts le long de mon décolletée remontant vers mon cou, à plusieurs reprise, un sourire au coin des lèvres, je tentais de le déstabilisé à ma manière cette fois ci. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir des bouffées de chaleur en pensant à ce que lui et moi, l'un contre l'autre sans barrière, ça pouvait donner. Ma curiosité me perdra sans doute, mais ça ne faisait qu'accentuer mon désir. « Et j'ai le sentiment que tu n'en as rien oublier toi non plus. » Je glissais volontairement mon pied contre sa cuisse et me pinçais les lèvres. « Oh, excuse moi. » Je le regardais finalement amusée par le changement radical de sujet. En même temps, je pense que venant de Tyler j'aurais du m'attendre a cette parade. « Je suis ravie que ça t'ai plu, tu penses vouloir manger la suite maintenant ? » Je me levais pour prendre les assiettes et débarrasser l'entrée.

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Briséis & Tyler #2

Je pouvais lire dans ses yeux, et comprendre dans son attitude qu’elle n’aimait pas la tournure des choses. Elle n’avait pas le contrôle, et semblait totalement perdue. Je faisais les choses bien, pour qu’elle comprenne pourtant ô combien j’apprécie sa présence. Elle me demanda si moi, j’avais pris conscience de la femme qu’elle était. J’affichai un léger sourire avant de rétorquer immédiatement : « Oui, depuis le premier jour. » L’ambiance était bonne, mais je pouvais constaté rapidement que finalement, Briséis semblait être impatiente, chose que je n’aime pas forcément. Cependant cela pouvait se comprendre, car notre relation devait évoluée et changée, peu importe l’issue de cette soirée. « Ah oui, et comment ? J’aimerai connaître tes manières. » dis-je en parlant de la crème. Si je n’avais pas un petit côté pervers, je me demanderai si sa réponse concernant la crème n’avait pas un double sens. Puis, Briséis fit quelques mouvements avec ses doigts pour attirer clairement mon attention sur elle et sur son corps. Elle jouait à un jeu dangereux, très dangereux. Nous étions passé du côté de la séduction, avec une petite pointe d’excitation. C’était une joueuse, mais on ne joue pas avec moi, quoique. J’aimais voir ça. La voir être taquine, malicieuse et si sexy dans sa robe. Bizarrement, notre soirée prenait un tout autre registre à cet instant. Je prenais un malin plaisir à regarder ce qu’elle faisait. Subtilement, elle regardait mes réactions. « Oh non, je n’ai rien oublié de tout ça… Comment oublier ça … ? » dis-je en me pinçant doucement les lèvres. Comment oublier cette femme ? Ce corps ? Sérieusement, elle commençait à être moins timide, plus en confiance. Elle jouait avec son pied sur ma cuisse. Là, elle me chauffait complètement. Je pouvais bouillir à l’intérieur de moi. Bientôt, ma petite chérie, tu vas recevoir ce que tu mérites. Elle part alors pour chercher le plat de résistance tout en me demandant si je suis prêt à manger la suite. J’en profite alors pour regarder ses belles cambrures, notamment son fessier. « Oui, j’ai grand appétit. » dis-je en la regardant. Cette phrase était à double sens, et je ne m’en cacher à peine. Elle me tournait le dos, et je profitai de cette vue imprenable. J’avais comme l’impression qu’entre nous, c’était un peu comme un match de boxe entre deux adversaires qui se donnent un coup l’un après l’autre. Quand ce n’est pas moi qui lui balance une allusion, c’est elle, et vice-versa. Elle revient vers moi avec le plat de résistance. Je la regarde à nouveau, puis décide de parler d’un sujet plus sérieux. « Alors dis moi, ça fait combien de temps que tu es ici ? Pourquoi vouloir avoir faire du sport alors que tu as un corps déjà bien dessiné ? » lui demandai-je avec un air intéressé. Je lui avais glissé un petit compliment dans cette question, histoire de reprendre un peu la main. Après réflexion, je me rendais compte que je ne connaissais que trop peu cette fille. « Quelles sont tes passions ? » rajoutai-je avant de prendre une bouchée de mon plat. Après tout, nous étions là pour faire connaissance.

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