Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: La magie de Noël - Coraac Lun 18 Juin 2018 - 11:50
❝La magie de Noël❞ ISAAC & CORA
Nous voilà donc enfin la veille de Noël ce fameux jour ou le doux Jésus a enfin vu le jour, mais cette année contrairement à toutes les précédentes je n’ai pas spécialement l’esprit festif à cause de tout ce qu’il m’est arrivé, de la perte de Cora. Pour la première fois de ma vie je vais passer le réveillon de Noël seul et non accompagné de la personne que j’aime et je suis triste, totalement nostalgique car c’est de loin la fête que l’on préférait tous les deux, les cadeaux que l’on s’offrait par milliers malgré nos souhaits respectif de ne rien vouloir d’autre que de l’amour de la personne aimé. On avait pour habitude de faire quelques sorties la journée ensemble en amoureux avant de nous enfermer dans notre maison, profitant l’un de l’autre. L’amour était la seule chose que l’on pouvait ressentir, pas de haine comme c’est le cas aujourd’hui de son côté. Malheureusement je l’ai déçu et aujourd’hui je suis de loin ce qu’elle déteste le plus après avoir été celui qu’elle a le plus aimé et ça me fait mal au fond. Je ne sais pas trop quoi faire, n’ayant pas le cœur à la fête mais pour une fois je vais sortir un peu de mon triste appartement pour je ne sais pas voire les enfants s’amuser à faire des batailles de boule de neige entre eux, profiter un peu de la neige tout simplement, de l’esprit de Noël et puis qui sait il parait qu’il y a plein de miracle le réveillon de Noël alors pourquoi pas moi ? Je n’y crois pas à vrai dire car ça reste que dans les films ce genre de connerie mais je sors pour le principe de dire que j’ai une vie tout de même bien que je n’ai personne à qui rendre visite et acheter des cadeaux. Je ne sais pas trop ou aller mais une chose est sûre c’est que je ne souhaite pas rester dans mon quartier, non je veux visiter un autre quartier et voir les décorations de Noël de la ville puisque je ne l’ai jamais véritablement visité, autant le faire en ce jour symbolique car les rues ne seront jamais aussi belle que ce soir. Après avoir pris ma voiture je me retrouve dans un quartier qui a attiré mon attention et c’est pourquoi je décide de passer par la plage afin de la voir enneigé, n’ayant jamais vu ça auparavant. Je laisse l’air frais parcourir mon visage que je n’ai pas caché par quelconque écharpe ou autre. Après quelques minutes passés à contempler cette dernière je décide de bouger un peu car je commence à avoir légèrement froid aux pieds à ne pas bouger. Ce soir il y a Star Wars qui passe au cinéma non loin de là mais je n’ai pas la tête à ça à vrai dire même si j’adore la saga car la vraie fan reste Cora et je n’arriverai pas à le regarder sans elle tout simplement. Au lieu de me rendre au cinéma comme tout le monde semble le faire, je m’arrête dans un bar non loin de là pour y commander un cappuccino afin de me réchauffer quelques peu. Je regarde les gens passer dans la rue avec un peu de déception de remarquer que de mon côté je reste seul mais ainsi va la vie et jamais je n’arriverai à m’engager avec une autre femme que Cora. J’essaye tout de même de prendre mon temps pour déguster ma boisson chaude mais il est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à boire en soit à l’intérieur de ma tasse. Je suis totalement perdu dans mes pensées et je ne vois pas le temps passer et surtout pas que je suis resté là un moment car alors que je paye la note je remarque un tas de personnes sortir du cinéma, annonçant probablement la fin de la séance de Star Wars. Cependant ce qui me perturbe reste néanmoins le fait qu’il y ait énormément neigé peut être un peu trop et que je ne sais pas si je vais pouvoir prendre la route avec cette quantité de neige sur la route et toute celle qui continue de tomber. Je soupire mais n’arrive pas encore à être énerver car surement que je mérité tout ça. Quand j’arrive à ma voiture j’entends le clocher annoncer les vingt heures et je regarde un instant la neige tomber avant de me mettre au milieu de la rue encore vide pour voir comment cette dernière se trouve et malheureusement la neige colle, tient totalement à la route qui en est par ailleurs dangereusement glissante. J’hausse alors les épaules et tout en soupirant histoire de dire que je n’ai pas franchement le choix et je commence à retirer la neige présente sur mon pare-brise et sur chaque fenêtre de cette dernière afin de me permettre d’avoir une bonne visibilité et alors que je fais tout cela je remarque des personnes passer par groupe, puis du coin de l’œil une jeune femme seule rentrant probablement de la séance de cinéma mais je ne m’occupe pas vraiment de cela pour le moment.
Sujet: Re: La magie de Noël - Coraac Mer 20 Juin 2018 - 21:49
corα pour n'avoir autrement connu plus triste festivités que celles, d'aujourd'hui. probablement ton pire noël, tu n'en doutes pas. pour la première fois depuis bien des années, ce soir tu demeuras on ne peut plus seule. triste constatation d'une existence, finalement à contresens. solitude qui te colle à la peau, que tu n'as foncièrement cessé d'entretenir, depuis. t'es responsable de ce dont tu engendres, notamment de cet éloignement que tu imposes systématiquement à autrui, autour de toi. devoir tristement te justifier, lasse intérieurement de te contraindre à faire éternellement bonne figure. tous ceux dont tu rejettes la présence, presque oppressante. t'efforcer de sourire, pour ne pas pleurer de circonstances qui désespérément t'échappent. le pire que tu pensais tout juste derrière toi, lorsque ce ne fut, définitivement jamais le cas. l'euphorie du paysage, contraste irréprochable de tes humeurs, simplement maussades. égoïstement, tu voudrais que toutes ces joyeusetés n'existent pas ce soir, que tu n'aies pas à déambuler dans les rues de bowen à tristement ruminer, ce qui ne reviendra certainement jamais. t'oublier quelques heures, vautrée dans une salle comble, à la recherche d'un bonheur vaguement éphémère. parfaits inconnus dont tu fais manifestement abstraction, la compassion qui cruellement te manque. naïvement tu déplores les conjonctures actuelles, les mêmes qui péniblement te poussent à n'avoir personne à côté de toi. lui, mais pas un autre, visiblement tu n'as pas menti corα, c'est seule que tu as foulé le parquet du cinéma le plus proche de chez toi. tu ignores l'heure qu'il est, ton sac dont tu superposes la lanière à hauteur de ton épaule, tout en t'assurant à peine, de ne rien avoir laissé sur ton passage. tu jures, momentanément tu constates à quel point tu as peut-être sous-estimé le climat, en quittant ton appartement. la neige pour davantage éclairer le ciel, qu'il ne devrait l'être, en réalité. tu souffles, c'est l’atmosphère soudainement glaciale qui s’abat contre chaque parcelle de ta peau, encore dévêtue. possiblement, as-tu bien fait, de ne pas juger nécessaire de t’encombrer de ton véhicule. t'es pas loin kenzie, une dizaine de minutes pour te séparer de ton propre logement. peut-être aurais-tu demeuré particulièrement enthousiaste si seulement la situation n'avait pas été la même. les mains que tu positionnes immédiatement dans les poches de ta veste, tes vaporeuses étonnamment vide, dont l'éclat d'autrefois, s'est totalement dissipé. tu sembles distraite, les piétons que tu suis, sans forcément t'en rendre compte. tu partages pas leur engouement, tu regrettes cependant, de devoir l'admettre. fut un temps, durant lequel tu te serais naturellement empressée de remanier les célébrations à ton image, chose que tu n'as pas faite, cette année. tu n'aspires qu'à regagner ce cocon étrangement protecteur, qui n'appartient qu'à toi. l'allée que spontanément tu traverses, le regard que tu ne viendras détourner qu'à l'approche d'un profil qui brusquement t'interpelle, que tu pourrais distinguer entre milles. ne l'aurais-tu même pas reconnu, si sa voiture ne s'était elle aussi, pas éternisée aux environs de ta porte d'entrée. silencieusement tu le contournes, tu relèves la tête à sa hauteur, ta lèvre que tu pinces nerveusement de l'intérieur. ─ tu vas jusqu'à me suivre, maintenant? tu dis, tu ne sembles pas spécialement agressive, à l'inverse, t'es on ne peut plus sereine, tu sourirais presque, si tu ne t’efforçais pas de daigner l'inverse. question purement rhétorique, que tu n'attends manifestement aucune riposte. les clés de ton logement que tu t'empresses d'extraire de ton sac, avant de placer tes deux mains, tout juste devant toi. t'es pas enclin aux malentendus, tu as décidé de faire une trêve, c'est pas vraiment le jour, pour vous accuser de tous les maux de la terre. doucement, tu penches la tête sur la droite, consciente par avance, de la probabilité pour que ce soir, son véhicule ne lui soit d'aucun intérêt, tout comme le tien. ─ c'est inutile, tu ne pourrαs pαs rouler, et même si tu le pouvαis, çα serαit trop dangereux. tu avoues, bien qu'il n'ait certainement pas eu besoin de toi, pour le remarquer de lui-même. tu hausses les épaules, immobile, tu ne chercheras pas pour autant à t'en rapprocher. ─ où vis-tu? tu demandes, impassible et bienveillante à la fois. tu le laisseras pas reprendre la route, même si la haine devait entièrement te consumer, les mots pour dépasser instantanément tes pensées. tu ignores pourtant, ce qu'il fait à proximité de ton perron, sous quel prétexte exactement, il a maladroitement supposé que vagabonder dans ta rue, s'avérait une bonne idée. dans le fond, tu n'as pas à le savoir, raison pour laquelle, tu te conteras d’acquiescer un sourire discret qui notamment contraste à la température davantage glaciale. si à première vue tu détonnes d'un flegme déconcertant, les battements de ton cœur, quant à eux s’accélèrent dangereusement. il te manque, aujourd'hui, plus que tu n'aurais fait seulement que l'imaginer, mais tu as mal aussi corα, sa présence pour te remémorer un vécu sur lequel tu crains, de ne jamais complètement tirer un trait.
Invité
Sujet: Re: La magie de Noël - Coraac Ven 22 Juin 2018 - 18:28
❝La magie de Noël❞ ISAAC & CORA
Ce jour pourtant si symbolique étant de loin mon préféré et même notre préféré pour être un peu plus nostalgique, qui aujourd’hui ne sonne plus pareil et n’as clairement plus la même saveur. Sortir cependant juste pour dire qu’en ce jour spécial j’ai changé quelque peu mes habitudes et que je ne suis pas resté cloitré entre les murs de mon appartement, mais l’envie de fêter ce jour qui n’est clairement plus. Je me contente de marcher sans savoir ou aller, laissant mon intuition et le destin me guider. Soirée on ne peut plus chiante et longue maintenant que je la fête seul et je pense ne jamais m’habituer à cela, son absence dans la vie de tous les jours pour déjà me détruire mais encore plus en cette veille de Noël, malgré la bonne figure que j’essaye malgré tout de garder. Personne que je laisse m’approcher si ce n’est elle-même si aujourd’hui il est clair que la laisser s’approcher serait équivalent à une mission suicide, surtout vu comment tout cela s’est terminé. J’ai beau essayer de passer le temps, rien n’y fait ce trou béant au niveau de mon cœur ne se refermera pas, jamais même et je vais juste devoir apprendre à vivre avec bien que je ne sois pas prêt pour cela. La neige qui tombe sans cesse, et contrairement à d’habitude, je n’ai aucune envie de sortir pour me vautrer dans la neige et remuer les bras et les pieds pour faire un ange sur le sol, ou construire un semblant de bonhomme de neige et j’en passe. Non ceci était quelque chose que l’on faisait ensemble, mais séparément très clairement ça n’a plus aucun intérêt ni même de sens. Je me contente donc de retourner à ma voiture pour rentrer chez moi en espérant que les pneus neige de ma voiture soit suffisant pour retourner saint et sauf d’où je viens. Avant cela il me faut tout de même mettre toutes les chances de mon côté car même si je ne peux pas gérer l’état de la route, je peux cependant nettoyer totalement ma voiture afin de pouvoir rouler partiellement en sécurité et voir tout ce qu’il se passe autour de moi. Je ne suis à présent plus seul dans la rue puisque plusieurs groupes de personnes circulent et je dois avouer que ça me brise totalement de remarquer du coin de l’œil ses couples, entendre le bruit de leur lèvres s’entrechoquer me faisant remémorer tous ces moments en compagnie de Cora et me rappeler surtout à quel point aujourd’hui ses lèvres ne m’appartiennent plus du tout. Je soupire tout en baissant la tête avant de me reprendre et de finir de nettoyer chacune des vitres de la voiture. A présent il ne me reste plus qu’à mettre le contact afin de laisser cette dernière se chauffer et ne pas rouler à froid pour prendre le moins de risque et c’est alors que j’entends un son de voix qui ne m’est clairement pas inconnu retentir dans mes oreilles. Je me retourne pour apercevoir Cora juste là et je ne sais pas comment réagir alors je lève les mains en l’air sans rien dire, si ce n’est en riant nerveusement pour lui faire comprendre que je ne savais pas du tout. Elle me semble pas spécialement agressive et de ce fait tout comme elle je reste calme car je n’ai pas envie de me prendre la tête avec elle en ce jour si symbolique pour tout le monde et d’autant plus pour nous. J’entends le bruit de ses clés et je me retourne donc pour aller dans ma voiture côté conducteur pour y mettre le contact et ne pas perdre plus de temps ici, ne souhaitant pas déranger. Je ne m’occupe pas de ce qu’elle fait afin de ne pas savoir ou elle habite précisément car je sais que sinon je serais comme obsédé par cet endroit, mais alors que le moteur tourne recrachant de l’essence, et que je continue de retirer le peu de neige restant sur la voiture, la jolie brune reprend la parole et je la regarde un instant avant de jeter un coup d’œil sur la route tout en haussant les épaules « Ça devrait le faire normalement donc si je vais reprendre la route une fois la voiture chaude et advienne que pourra » Non pas que je veux pas continuer cette discussion ou autre mais je pense que j’en ai déjà fait assez la dernière fois et puis je ne vais pas rester ici comme un imbécile, il me faut bien dormir dans mon lit puis alors que je m’apprête à partir elle me questionne de nouveau et sur l’endroit ou je vis ce qui me surprend sur le coup avant que je ne réalise que ce n’est pas réellement pour elle mais juste pour savoir si j’habite près ou loin d’ici, ce qui forcément perds en émotion. Je pourrais lui mentir et l’idée me traverse l’esprit mais je l’ai assez fait par le passé alors je vais lui dire la vérité « J’habite dans un appartement à Eastern District » Il est vrai qu’il y a une petite trotte ou du moins une bonne vingtaine de minute et même plus maintenant que le route n’est pas dégagé mais il n’y a pas de raison pour que ça coince. Je ne lui retourne cependant pas la question puisque je me doute que c’est dans ce quartier là qu’elle vit logiquement. Alors que je range dans ma portière la raclette à neige avec laquelle j’ai retiré le gel de mes vitres je sens son regard toujours sur moi et une fois ceci fait je pose mes yeux sur elle à mon tour un instant avant de regarder le ciel et la neige tomber tout en soufflant bêtement de l’air chaud comme ça, avant de réchauffer de la sorte mes mains rouges et totalement congelés. Je lui souris malgré moi car tout ça me remémore énormément de moment passé en sa compagnie et malgré les conjonctures actuelles rien ne changera le passé. Bien sûr que j’ai envie là de lui sauter dans les bras, de l’embrasser, de lui clamer à quel point encore aujourd’hui je l’aime et que ça sera toujours elle la reine de mon cœur, souveraine de mon royaume, mais je ne peux clairement pas car je suis aussi celui qui est à l’origine de sa destruction. En regardant ma montre j’aperçois qu’il n'est pas prêt d'être minuit alors je prends un peu d’avance « Avec un peu d'avance Joyeux Noël Cora » J’aimerai lui dire plus de chose mais je ne peux pas, et je pense qu’elle ne veut pas à vrai dire « Fais attention à toi et rentre bien » C’est assez ironique sachant que je suis celui qui prend le plus de risque de nous deux mais j’ai rien trouvé d’autre à lui dire. Je rentre donc dans ma voiture tout en refermant la porte côté conducteur m’apprêtant donc à partir, la marche arrière que j’active, me préparant à manœuvrer pour sortir d’ici.