Catch me if you can, before I fall again. † Alfie

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C'est là qu'Alfie réalise qu'il est vraiment loin, qu'il a plus les idées claires. En général, il ne couche pas pour coucher. Y a tout le petit jeu de séduction qui précède, les regards, les sourires, les quelques effleurements. Mais là, rien. Ils sont comme deux bêtes sauvages intenables qui n'ont pas su attendre pour se sauter dessus, deux êtres en manque de compagnie, voyant en l'autre un simple moyen pour combler un vide. Il la sent s'accrocher à elle, à son dos, et la pression de ses doigts contre sa peau suffit à le faire frissonner de plaisir jusqu'à s'en mordre la lèvre. Ils ne perdent même pas leur temps à se désaper entièrement, le simple accès aux zones sensibles suffit amplement. Sans plus attendre, il entre en elle dans une explosion de sensations agréables décuplées par la prise de stupéfiants. Bordel, il avait oublié à quel point c'était le pied de baiser défoncé. Chaque mouvement de bassin lui donne l'impression de planer un peu plus, jusqu'à atteindre l'état de bien être le plus absolu. Ses lèvres parcourent la nuque d'Effy, sa main soulève ses cheveux, le bout de ses doigts caressent sa peau en mélangeant tendresse et animosité. Il la rapproche, la colle à lui, il a l'impression que leurs deux corps ne font plus qu'un et qu'ils viennent d'entièrement disparaître du monde réel pour se retrouver dans une sorte de bulle qui n'appartient qu'à eux. Et au bout d'une quinzaine de minutes, il sent venir le point culminant. Il ralentit, s'arrête finalement, se retire et remonte du bout des doigts la culotte d'Effy le long de ses jambes pendant qu'un sourire vient étirer ses lèvres. Il se recule d'un pas, remonte son boxer, son pantalon. « Putain, » lâche-t-il le souffle court. « Ça m'a donné soif. » Il se permet un rire amusé car, de toute façon, il sait pertinemment que les chances qu'il a de recroiser cette fille risquent d'être très minimes.

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Effy n'était plus du tout connectée à la réalité, même si elle ne l'était jamais entièrement en temps normal non plus. Elle sentait les mains d'Alfie la caresser à chaque endroit qu'il pouvait attendre, s'attarder sur ses zones intimes, tandis qu'elle faisait de même. Jusqu'à ce qu'il pénètre en elle et que l'étudiante n'étouffe un cri de plaisir, tant bien que mal. Elle resserra son étreinte sur le jeune homme, se mordant la lèvre pour contenir ses gémissements. Elle accompagnait les mouvements d'Alfie, la forme de son corps épousant la sienne, penchant parfois la tête en arrière en savourant le plaisir qui parcourait son échine. Ce n'était qu'un contact charnel, une relation d'un soir, mais cela ne rendait pas le moment moins délicieux. Effy caressait, frôlait, griffait, serrait ses cuisses autour des hanches de son partenaire. Chaque seconde était exquise, jusqu'à atteindre son apogée, dans une explosion de sensations.

Le regard pénétrant et insondable de la jeune femme emprisonna celui d'Alfie instant, tandis qu'ils échangeaient un sourire complice et malicieux. Ce n'était qu'une histoire de quelques minutes, pas même une nuit, il n'y avait rien de sentimental là-dedans, et cet échange de regards était un simple remerciement mutuel. Le sourire d'Effy s'agrandit une seconde quand le beau brun lâcha un "putain" exténué. Elle ne dit rien, se contenta de hocher la tête. Elle passa devant lui sans rien dire, remontant dans la salle surchauffée où les gens se déchaînaient sur la piste de danse. Il la suivit, passa furtivement la main dans son dos en guise d'au revoir. Eff' se tourna vers lui, mais avant même de croiser son regard, elle en croisa un autre et se figea instantanément. Son cœur rata un battement et elle ne put bouger pendant plusieurs secondes. Elle disparut soudain dans la foule, oubliant même de saluer Alfie avant qu'ils ne se séparent pour de bain.

[ End. ]

» If I fall please catch me (Carmie)
» sometimes it feels so good to let it all fall as we will fall (woody)
» i don't need to catch my breeze.
» Catch me if you can |Valentina
» catch up (theo)