I really don't want to be there feat Sunny

C'est vraiment une sale journée pour Shun, une vraiment sale journée. Lui qui par en courant dès qu'on ose lui parler d'aller voir le médecin a rendez-vous chez le kiné à l'hôpital. Il n'avait pas réussi à dormir de la nuit. déjà qu'on l'avait obligé à aller voir le médecin, celui-ci l'avait renvoyé chez un kiné pour plusieurs séances d'après lui. Un vrai cauchemar. Tout ça à cause d'un mal de dos récurant et à force de se plaindre auprès de ses amis il n'avait pas put les empêcher prendre un rendez-vous pour lui. Il traine des pieds quand il descend de la voiture, arriver devant l'entrée de l'hôpital il reste bloquer devant l'entrée bien dix minutes, les gens le regardent bizarrement, mais il s'en fiche il a un problème bien plus important, cet endroit est rempli de médecin, il en à des sueurs froide. Il essuie ses mains moite à cause du stresse. Il sent la crise de panique venir, il fait les exercices de respirations qu'on lui a apprît avant de craquer avant même d'entrer dans le bâtiment. Une fois un semblant de calme revenus il prend une grande respiration et rentre il avance tête baisser pour éviter de voir la moindre blouse blanche. Mais il est bien obligé de lever les yeux pour regarder où se trouve le service de kinésithérapie. Il avance collé aux murs approchant la crise de panique dès qu'un médecin le frôle. Il aimerait tellement pouvoir faire demi tour et rentré chez lui quitte à garder son sale mal de dos pendant encore des mois. Arrivé au service de kinésithérapie je me dirige vers la secrétaire. « Bonjour j'ai rendez-vous, avec le Docteur Brown... Shun Wills. » Elle lui indique où il doit attendre en ajoutant que ça ne devrait pas être très long. Il s'assoit sur ne chaise et dessus la paume de ses mains sur son pantalon. Et attend pensant encore a la possiblité de louper le rendez-vous pour rentrer.

Aujourd'hui c'était la journée massage de la semaine. Chaque patient que tu verrais viendrait pour s'allonger le ventre sur une table et se laisser tripoter par tes petites mains de kiné. C'était un des moments que tu aimais beaucoup dans ton métier parce que c'était une thérapie efficace et rapide. Les gens qui en ressortaient étaient au paradis. « Mr Wills ? Je suis le docteur Brown. » Tu lui tendis la main, le jaugeant. Il était un peu plus différent de ce que tu avais pu imaginer. Mais heureusement que tu n'étais pas payée pour imaginer à quoi pouvait ressembler tes clients. Tu étais payée pour les remettre en forme, pour les aider à réutiliser un muscle, ou même plusieurs. « Vous me suivez ? » Tu avais ouvert la marche, l'entraînant dans une salle, où il y avait une table de massage en plein milieu. Un table dans un coin avec divers produit que tu pouvais être amenée à utiliser afin de faciliter le contact entre tes mains et son corps. Pourtant, lui semblait assez perplexe. Il était collé le dos à la porte, mal à l'aise. Ce n'était pas le première qui venait ici, peu rassuré. Les clients frileux c'était un peu ton dada à force. Il fallait juste trouver les bons mots pour les mettre en confiance. « Il faudrait que vous enleviez votre t-shirt que vous preniez place sur cette table si vous voulez qu'on commence. » Tu ne le quittais pas des yeux, lui affichant un grand sourire. De quoi avait-il peur ? De toi ? Tu n'allais pas lui casser le dos, au contraire, tu allais lui faire un massage tout à fait professionnel pour réduire la douleur récurrente dont il se plaignait.

Quand le médecin sort enfin, Shun est loin d'être rassuré. Il s'essuie une dernière fois les mains sur son pantalon avant de se lever. Quand elle lui demande s'il est bien monsieur Wills il hoche de la tête dans l'affirmative, il se sent tout petit et tout timide comme un enfant. Il attrape finalement la main tendue par le médecin. A la question suivante il hoche de nouveau de la tête, cela pourrait passer pour de l'impolitesse, mais  les mots restent coincée dans sa gorge, impossible à sortir. Trop stressé. Sa peur remonte a quand il était petit, il n'était jamais malade, mais il devait tout de même faire ses vaccin et il est tombé extrêmement malade après en avoir fait un et vu que c'était la première fois qu'il est tombé malade il a commencé à avoir peur des médecins, qui d'après lui avait été ce qui l'avait mené à sa maladie. Maintenant il sait bien que ce n'est pas de la faute des médecins, mais il ne peut pas s'empêcher d'être effrayé à l'idée d'en voir. C'est plus fort que lui. Il respire un coup et reste a distance du médecin collé au mur. Quand elle lui demande de ce déshabiller il se force à répondre, histoire d'essayer de penser à autre chose. « C'est pas tous les jours que les filles me demandent aussi rapidement de me déshabiller, mais en même temps qui peut résister à ça ? » Dit-il en montrant son visage en faisant un petit sourire, qui reste tout de même un peu crispé. il a tendance a plaire et il le sait. Il respire un coup avant de reprendre, jouant son petit jeu pour essayer d'oublier qu'il est face à un médecin et le fait que ce soit une femme l'aide quelque peu. « Et même, mignonne comme vous êtes je ne peux rien vous refuser. » Dit-il encore dans on coin, il prend une grande respiration avant d'enlever son T-shirt. Il met encore quelque seconde avant de s'avancer vers la table le T-chirt en boule entre ses mains à le froisser, ça lui occupe les mains. Il s'assoit sur la table de massage, pas encore prêt à s'allonger et laisser le médecin le toucher.

Quand tu le vois comme ça, on aurait dit une feuille tremblotante, que tu avais peur d'abîmer. Il te suivait sans un mot jusqu'à la pièce où même là il n'avait pas l'air très confiant. Comme si tu allais le torturer alors que ton but était de soulager la douleur qu'il pouvait ressentir. Ça te faisait bizarre, tu avais l'impression d'être un bourreau. « A vous de le me dire, serez-vous résistant ? » demandais-tu un fin sourire sur les lèvres. Il semblait entrer sur un jeu de séduction avec toi. Si tu pouvais arriver à tes fins et l'avoir allongé sur la table pour lui prodiguer tes soins, tu n'étais pas contre lui faire un grand sourire et des yeux doux. Après tout, tu devais parfois utiliser de tes charmes pour amadouer un patient. Ce ne serait pas le premier, ni même le dernier à avoir peur. « Si ça vous permet d'oublier votre peur, continuez. » Tu avais les joues qui devenaient roses. D'habitude, tu ne te sentais pas aussi intimidé par un patient, tu devais bien admettre que c'était une première. Mais tu n'allais pas te laisser faire, il fallait que tu reprennes le dessus sur lui, maintenant qu'il était torse nu et assis sur la table. « Retenez tout de même que tout ceci est professionnel. » Tout l'était toujours avec toi. Tu étais bien trop coincée pour te lâcher et tenter de franchir des interdit. Même si un jeune homme te plaisait, dès le moment où il devenait ton patient, il y avait cette barrière entre vous, comme un mur infranchissable. Et pire encore quand il n'était plus ton patient. Les règles d'éthiques, que tu respectais à la lettre comme si elles étaient le saint Graal. Et pourtant, ce n'était que des règles, pour éviter les problèmes dans le cas où ça viendrait à mal tourner, pour éviter des accusations frauduleuses.

Il la regarde rentrer dans son jeu soulagé de voir qu'il n'est pas face à la caricature du médecin froid et distant. Ca la rend un peu plus humaine à ses yeux, moins effrayante. Et s'il peut se concentrer sur son petit jeu il pourrait sans doute oublier qu'il est face a un médecin. Même si le lieu n'aide pas vraiment, ce retrouver torse nu dans cette pièce d'hôpital aseptisée n'est pas vraiment son délire. A d'autre peut être, mais ce n'est vraiment pas pour lui. Mais il se crispe au commentaire de la demoiselle. Il se doute bien que sa peur est visible, mais il aurait préféré qu'on ne lui fasse pas remarquer. « Ca se voit autant que ça ? Désolé. » Il est tout penaud comme un enfant pris sur le fait. Il ne voudrait pas qu'elle pense que c'est de sa faute à elle s'il est aussi flippé. Il se frotte l'arrière de la nuque gênée d'être face ses peurs. Mais il remarque tout de même la réaction de la jeune femme qui n'est pas sans lui redonner un peu confiance, mais le rappelle que c'est entièrement professionnel le renvoie à la dure réalitée. « Si vous pouviez éviter de dire ça, ça détruit tous mes efforts pour oublier où je suis. » Il la regarde, il n'a pas l'habitude de se sentir en infériorité par rapport à une femme. Mais assis à attendre la sentence il se sent ridicule. Toujours pas décidé à se laisser faire il reste assis. « Je ne sais pas si je fais bien de poser la question, mais ça me rassurerais peut être de savoir ce que vous allez me faire. » Il fait un mince sourire pas des masses convaincu par son propre argument.

Il semblait surpris, pourtant tu n'étais pas aveugle. Tu étais kiné, tu connaissais ton métier, les visages de tes patients et surtout avec le temps tu avais appris à faire face au stress de certain. Mais tu ne lui forcerais pas la main, s'il n'était pas prêt, il ne l'était pas. Et tu attendrais qu'il le soit. Tu ne voulais surtout pas lui mettre la pression. « D'habitude les patients sont torse-nu une fois la porte passée prêt à se faire masser. » ajoutais-tu en rigolant. Tu n'avais pas l'habitude d'avoir un patient assis et encore en t-shirt sur ta table. Tu ne savais pas si c'était parce que tu étais une femme et qu'ils voulaient te séduire, ou parce qu'ils étaient prêts à se faire masser, prêts à profiter de l'instant. Tu étais une professionnelle, tu savais où appuyer et comment le faire, ce qui devait être plus plaisant qu'un massage maison. « Pardonnez-moi ! Vous n'avez qu'à fermer les yeux et vous imaginer sur une île paradisiaque, sous le soleil. » A Bowen, ce n'était pas très difficile en plus, ce n'était pas une île paradisiaque mais le cadre de vie faisait qu'on s'y plaisait assez vite, qu'on prenait goût au soleil, au fait de passer un Noël sous le soleil, de bronzer même l'hiver parce qu'on pouvait faire du surf, se balader en maillot de bain sans trop de difficultés et sans craindre le froid. Pour le coup c'était assez facile de l'imaginer, d'autant plus si tu mettais ton cd de bruit d'ambiance qui donnait le sentiment d'être sur la plage avec le bruit des vagues. « Je vais juste passer mes mains dans votre dos, faisant de légères pressions pour soulager la douleur, détendre vos muscles. » Il n'y avait pas de secret. Tu prendrais peut-être un peu d'huile si tes mains ne glissaient pas très bien sur sa peau, ce qui pouvait arriver, mais rien de plus. Tu n'allais pas le mettre à nu, toucher des parties sensibles ni même le chatouiller. « Ça vous va ? » demandais-tu doucement en souriant, prête à passer à l'oeuvre, une fois qu'il serait prêt à se mettre en place.

Il fait un petit sourire quand elle dit que les patients arrive habituellement déjà torse nu une fois la porte passer, il trouve l'image assez amusante, mais pas suffisamment pour oublier son tracas son T-shirt toujours dans les mains comme pour se rassurer, son anti-stresse à lui. S'imaginer sur une île paradisiaque, il n'a rien contre l'idée. Une petite étincelle s'allume dans les yeux. « Avec vous en bikinis en train de me masser ? » Il ne voit pas l'intérêt d'une île paradisiaque s'il n'y a pas de belle jeune femme en maillot bain pour l'admirer. Il respire un coup. Quand elle l'explique comme ça ça n'a l'air de rien, juste de légère pression rien de plus. Il n'a pourtant pas bougé d'un poil raide comme un piquet, il finit par hocher de la tête quand elle lui demande si ça lui va. « Je veux bien vous faire confiance. » Il finit par s'allonger sur la table les poings serrer pour se concentrer sur eu et penser à autre chose. Il finit par écouter le conseille de la jeune femme et tente de s'imaginer être allongé sur le sable avec la mer face à lui. Il entend le sont des vagues et le cri des oiseaux marin. Et enfin il tente de respirer calmement crispé a l'idée qu'un médecin va poser ses mains sur lui. Il est terrorisé.  

Tu avais vu son visage se détendre à ce que tu venais de dire. Mais en même temps ce n'était que la vérité, tu n'avais jamais vu un homme entrer avec son t-shirt sur lui, refusant de l'enlever. C'était amusant de voir comment les gens pouvaient être si différents parfois, mais tu allais le mettre en confiance. « Exactement, moi en bikini ! » ajoutais-tu en rigolant. Si tu n'étais pas obligé de porter ta blouse, tu aurais pu te mettre en bikini pour lui donner le sentiment d'être comme dans une bulle, mais tu ne pouvais pas. Cependant ton imagination fonctionnait parfaitement bien et tu espérais qu'il en était de même pour lui. « Si j'appuie un peu fort, dites-le moi, chaque personne n'a pas la même sensibilité alors il ne faut pas hésiter à me le dire. » ajoutais-tu doucement. Tu ne voulais pas le blesser après tout, puisqu'il était là pour être soulagé. Maintenant qu'il était allongé sur la table, prêt à te faire confiance, tu déposais tes mains sur son dos pour commencer le massage. Tu posais tes mains sur le bas de son dos, faisant de petit cercle remontant jusqu'à ses omoplates. « Ça va là ? Vous entendez le bruit des vagues ? » murmurais-tu au creux de son oreille, un fin sourire sur le visage. En tout cas toi, tu ne les entendais pas mais tu étais concentrée sur ta tâche. Tu tenais à être professionnelle avant tout chose.

Elle en bikini, pour lui c'est tout à fait imaginable, ce n'est pas ça qui va lui poser des problèmes d'imagination. Dès qu'il s'agit de déshabiller une fille il passait maître dans l'art que ce soit dans son imagination ou pour de vrai. Mais ce n'est pas pour autant qu'il est cent pour cent rassuré. Car ce n'est pas une fille en bikini qui va lui faire oublier toute sa peur elle ne va pas s'enlever d'un simple claquement de doigt. Il respire le plus calmement qu'il puisse toujours avec l'envie de prendre ses jambes à son coup. Il écoute sa voix en essayant de s'imaginer a allongé sur la plage avec elle en bikini à côter de lui. Juste un de ces flirtes comme les autres, il veut s'imaginer juste en train de s'amuser avec une nouvelle fille. Il se crispe quand il sent les mains de la doctoresse se poser sur son dos, il ferme les yeux s'attendant à avoir mal, mais pas du tout. C'est même le contraire ce contacte est plutôt agréable. Il sourit en sentant la proximité du médecin quand elle lui chuchote quelque mot au creux de l'oreille. « Oui ça va, mais j'ai du mal à me concentrer sur le bruit des vagues quand je sens vos mains sur mon corps. » Les yeux fermé avec pour seule sensation les mains d'une belle fille qui lui fait des massages il a du mal à se rappeler qu'il est chez le médecin et il a juste envie de s'amuser avec elle.

Tu pouvais être fière de toi quand il te disait que ça allait. Tu ne l'avais pas entendu cri, grogner ou même se crisper quand tu passais sur son dos. Signe que tu faisais assez bien ton travail puisque tu ne le blessais pas. Après, quant à savoir si tu le soulageais, ça tu ne pouvais pas trop dire puisqu'il ne s'exprimait pas là dessus. Il préférait te dire qu'il n'arrivait à pas se concentrer sur le bruit des vagues. « Pensez que vous venez de nager pendant des heures, peut-être même fait un peu de surf, sous le soleil brûlant et que vous avez mal partout, vous êtes tendu, courbaturé et que dans le merveilleux hôtel où vous logez, il y a une jolie masseuse qui vous propose de vous relaxer. » ajoutais-tu avais un grand sourire. Tu avais toujours des idées qui fourmillaient dans ta tête. Tu essayais de toujours trouver une astuce, une issue de sortie pour aider le patient à se détendre. Bien que ça ne marchait pas toujours. Certains étaient trop paralysés pour faire abstraction de tout, ce qui semblait être son cas, mais tu n'allais pas abandonner, pas tout de suite. « Je suis cette masseuse. » Bien sûr, le genre de masseuse sérieuse, pas celle qui font passer la profession comme pour profiter d'avantages en nature. De toute façon, tu travaillais à l'hôpital, le cadre n'était pas vraiment propice à ce genre de choses, mais toi non plus. Tu aimais bien trop ton travail pour en arriver là. Tes patients étaient des patients et non des clients. Tu ne briseras pas ton professionnalisme même s'il était très charmant et qu'il t'invitait à dîner une fois que tout serait fini.

Les mots de la belle doctoresses le font rêver, il sourit trop tenter par l'ouverture qu'elle lui donne. Avec de telles mots elle est forcément intéressée, en même temps qui peut résister à un corps tel que celui qu'il lui montre ? Personne. Sinon comment aurait-il pu mettre autant de filles dans son lit ? Et la chambre d'hôtel avec une masseuse, elle n'aurait pas pu faire plus tendancieux.  « Donc nous sommes, seul, dans la chambre d'un hôtel de luxe ? Et vous êtes ma masseuse.» Il fait un sourire malicieux même si de là où elle est elle ne voit pas son visage. « Et d'après vous, que ferions nous, seul, dans cette chambre, tous les deux, après ce massage. » Il sourit encore plus, curieux de voir la réaction de la demoiselle. « J'ai ma petite idée sur le sujet et cette idée me parait des plus agréables. » Il sent les mains de la jeune femme glisser contre sa peau, c'est agréable, beaucoup plus agréable qu'il l'aurait imaginé avant de venir. Lui qui s'attendait a souffrir le martyre. « Mais je suis curieux de savoir ce que vous feriez, vous... après. » Il espère, que la jeune femme va se prendre au jeu et qui sait, aller un peu plus loin qu'un simple massage.

Tu sentais les muscles de son dos se relâcher à mesure que tu lui vendais ton cadre de vie, comme s'il avait réussi à se glisser dedans. Il s'était même pris au jeu en te répondant. C'est d'ailleurs à ce moment là que tu aurais du t'offusquer que ta profession soit aussi vite dénigrée ainsi, mais tu n'en fis rien. Au contraire, tu n'avais pas souvent le cas de te laisser prendre dans un jeu comme ça avec les patients, d'autant plus que celui là était particulièrement charmant. Tout à fait ton type d'hommes, alors comment ne pas craquer ? « Et bien dans le cas hypothétique où je serais cette masseuse et si on imagine qu'on se trouve en Thaïlande alors je crois que j'ai aussi ma petite idée sur la suite des choses.. » soufflais-tu avec un grand sourire. Tu ne te reconnaissais pas, à vrai dire. Tu ne saurais dire si c'était le jeune homme, ou si tes hormones étaient en feu mais il était évident que tu l'allumais là. Et pas qu'un peu. Peut-être que tes gestes étaient professionnels, mais pour le reste, ça ne l'était pas. Par chance vous n'étiez pas filmés et tu arrivais presque à mettre de côté cette petite voix dans ta tête qui te demandait d'arrêter tout ça immédiatement. « Je crois que je ferais ça.. » Tu t'approchais de son oreille pour lui susurrer quelques paroles bien salaces, sur l'endroit où tes mains pourraient se poser, sur les gestes un peu osés que tu pourrais avoir puisque c'était le genre de pratique qui pouvait se faire par là-bas. Bien sûr toutes les masseuses thaïlandaises n'étaient pas comme ça, tu te servais du clichés qui était véhiculé depuis quelques années maintenant, mais au moins le principe était clair. Ça aurait très bien pu être les masseuses chinoises, mais pour le côté soleil et surf, tu trouvais que ça collait moins bien au cadre. « Et vous, vous feriez quoi ? » demandais-tu, toujours avec un grand sourire sur le visage, impatiente de connaître sa réponse. Tu te doutais bien que c'est le genre de choses qu'il devait attendre de toi en te lançant sur le sujet. Tu étais d'ailleurs prête à perdre tous tes principes dans la seconde parce qu'il y avait le frisson de l'interdit qui te tentait plus que tout le reste.