Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Jeu 08 Sep 2016, 18:47
Elle a peut-être raison. Si j'écoute l'un des tubes de ces chanteurs, ou groupes, ça peut me dire quelque chose. Hormis les artistes qui me passionnent j'ai toujours du mal à me rappeler qui chantent quoi ou quoi est chanté par qui. A moins bien sûr de me citer les grands grands noms. Je ne suis pas spécialement fan de … Michael Jackson par exemple, même si j'écoute parfois de sa musique, mais je sais vous dire ce qu'il chante et je sais reconnaître quand il passe à la radio. Alors que … j'ai déjà oublié les noms qu'elle vient de me citer … eux, aucune idée. Elle me propose donc d'accroître mes connaissances musicales l'un de ces quatre. Une invitation probablement pas plus sérieuse que cela. Bah oui pourquoi pas. Avec moins de bazar et en un petit peu plus propre effectivement c'est mieux. Je lui réponds donc par politesse mais sans vraiment rien attendre à l'avenir. Je ne suis pas le genre à prendre mot pour mot les invitations lancées comme cela. Pas le genre a me pointé chez elle dans deux semaines pour lui rappeler qu'elle doit toujours me faire écouter ce fameux Velvet Underground, oui j'en ai retrouvé un. En espérant ne pas avoir croisé deux noms groupes.
Originaire d'Ingham. Le souvenir d'avoir déjà entendu parler de cette ville mais quand et pourquoi ... ? Je crois que c'est au nord d'ici quant à savoir à combien de kilomètres alors là ... Elle a connu Bowen mais ne la reconnaît plus. Je n'ai absolument aucune idée d'à quoi ressemblait la ville il y a trois, dix ou vingt ans alors je ne peux pas aller dans son sens. On a parfois des souvenirs d'enfance qui diffèrent de ce qu'on a réellement vu ou vécu. Peut-être qu'elle se trompe. Ou peut-être que Bowen s'est développée en la ville qu'elle est maintenant. A vrai dire je n'ai jamais cherché à savoir depuis quand telles ou telles endroit sont ouvertes. Depuis quand le complexe sportif existe ... Ah les embrouilles de familles hein ... Bowen était pas comme ça avant donc ? Je suis arrivé qu'il y a deux ans et j'y étais jamais venu alors pour moi c'était découverte totale. Même si quelques petits trucs changent chaque année j'ai pas l'impression que ça diffère tant que ça. Remarque je vis dedans donc je m'en rends peut-être pas vraiment compte. Et puis si on accumule un tas de petits changements depuis dix-quinze ans, c'est vrai que finalement ça doit plus trop ressembler au matériel de base.
Ce qui est sûr c'est que cette maison, elle, doit pas trop ressembler à celle de ses souvenirs. A moins bien sûr qu'on aime vivre dans la non-propreté, le vide, et j'en passe. Même si sa marraine devait être « spéciale », je me dis qu'elle ne devait pas l'être à ce point. Maison en partie sale mais plus pour longtemps ! Mais changer en bien j'espère ? Enfin t'as sans doute pas trop eu le temps d'aller te balader dans les rues commerçantes et sur la plage si ? C'est vrai tiens, comment elle sait que Bowen a beaucoup changé ? Elle est venue directement ici non ? Enfin rien n'indique que c'est le cas en fait ... Je spécule ... Enfin peut-être que tu gardes un souvenir un peu plus féerique ou je ne sais quoi, un souvenir de petite fille, mais franchement pas de quoi s'inquiéter. C'est magnifique, comme partout dans notre si beau pays, et super dynamique comme ville. Je remarque que je me suis arrêté de travailler pendant presque deux minutes. Je lui parle en la regardant. Toujours plus plaisant d'avoir les yeux en direction de la personne à qui l'on s'adresse. Aah Bowen ! Je ne regrette absolument pas d'y avoir posé mes valises !
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Ven 09 Sep 2016, 23:44
Les "embrouilles de familles" oui. J'en avait connues d'autres avec mes sœurs. Rien d'exceptionnel. Personne n'avait menacé qui que ce soit, aucune scène de ménage incontrôlable n'avait mené au drame et je n'avais pas eu une vie difficile. Seulement mes deux petites sœurs, étant jumelles et caractérielles, avaient mené la vie dur à mes parents. Enfin à leurs nerfs plutôt. J'avais dû apprendre à me débrouiller sans eux assez vite. Mon caractère s'était forgé très tôt et je n'avais pas vraiment eu le temps de me faire materner. Ma mère ne me tenait pas la main en promenade, occupée avec les deux tornades. Elle ne me préparait pas mon petit déjeuner le matin. Ne me démêlait pas les cheveux après la douche. Je devais choisir mes vêtements toute seule, faire mes devoirs seule, et surtout, je ne devais jamais craquer. Je sentais que ma bonne humeur était primordiale pour que mes parents tiennent le coup. Je me devais d'être forte, tout devait rouler comme sur des roulettes, pour eux, car je les aimais. C'était comme ça que je voyais les choses. Surtout ne pas être un poids. Je l'écoutais, tout en m'activant au nettoyage. J'avançais plus vite que je ne l'aurais cru.
« Tu sais je n'ai que de vagues souvenirs d'enfance et je n'allais jamais bien loin dans Bowen. Finalement, je ne connais pas du tout le coin, seulement la maison, le jardin, la rue. Le peu d'amis que j'avais ont sans doute bien grandis et je ne saurais certainement pas les reconnaître. En plus, ils ont surement déménagés. Les seules choses identiques à mes souvenirs, ce sont les murs et les portes. Et puis j'avoue que je n'ai jamais eu une très bonne mémoire de toute manière... D'ailleurs c'est peu de le dire. »
A cet instant précis, un éclaire venait de me traverser l'esprit. Je regardais mes mains, me souvenant justement avoir inscrit quelque chose au feutre au creux de l'une d'elles récemment. L'écriture s'était un peu brouillée à cause de la sueur et du volant. Cependant, je parvenais quand même à me relire. N'oublies pas le gâteau ! Je courais une énième fois en direction de ma voiture, ne laissant pas le temps à Jake de me suivre ni même de poser de question, partant comme un coup de vent, puis je revenais, une petite glacière au bout des bras. L'ouvrant précipitamment, une vague de soulagement passait dans mon corps alors que j'émettais un long souffle pour décompresser. J'oubliais toujours quelque chose. Cela faisait parti de mes habitudes maintenant et je ne passais pas une journée sans dire un grand merci à l'inventeur des post-it et autres penses bêtes qui faisaient partie de ma vie depuis que j'avais compris que jamais je ne pourrais me souvenirs de l'heure de mon rendez-vous chez le médecin, de l'anniversaire d'une amie ou même que j'avais prévu d'aller à une soirée. C'était presque maladif mais même avec la meilleure volonté du monde, je ne pouvais pas changer.
« Ma mère m'a laissé emporter quelques parts d'un gâteau glacé au chocolat qu'elle avait fait avant que je parte pour le déménagement. J'ai oublié que je l'avais... L'alzheimer me pend au nez... Enfin bref. Tu en veux ? »
J'attrapais la plus grosse des parts et l'enfournais dans ma bouche sans gêne. C'était mon dessert préféré. Enfin avec les cookies, les opéras, les tartes au citrons, les babas au rhums, les beignets au sucre,... Ça ne faisait pas longtemps que nous nous étions mis au travail, mais avec moi la gourmandise n'attendait jamais.
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Sam 10 Sep 2016, 16:05
Dommage si vous voulez mon avis. Dommage de venir ici et de ne pas visiter un minimum. Ici ou autre part d'ailleurs. Bon Bowen n'est pas la ville la plus culturelle ou la ville il y a de nombreux sites ou monuments historiques donc c'est compréhensible. Quant à d’éventuels amis d'enfance il y a de fortes chance pour que la moitié d'entre eux ne soient plus ici. J'ai deux ou trois amis, connaissances qui sont originaires d'ici mais pour le reste, c'est un peu la même situation que moi. Je pourrais toujours lui présenter ceux qui sont nés et ont grandi ici mais je ne pense pas qu'elle les ait connu. La plupart de mes potes ont mon âge. Et Albane doit avoir quatre années de moins. Quand on est gamin, on sympathise généralement avec d'autres enfants du même âge. Ou à deux années près.
Il doit quand même bien y avoir certains de tes amis qui sont restés. Je pourrais toujours te présenter à l'une ou l'autre personne qui sont originaires d'ici. Ils sont un peu plus vieux que toi mais peut-être que …
Et j'ai à peine le temps de terminer ma phrase qu'elle s'enfuit. Qu'est-ce que j'ai dit ? Enfin ça ressemblait plutôt à quelque chose comme « Merde j'ai oublié un truc ! ». Elle sort de la maison. Pour aller à sa voiture je suppose. Aucune idée de ce qu'elle va chercher. Son téléphone peut-être ? Elle devait appeler ses parents mais a oublié et a laissé le portable dans la voiture ? Ou alors un produit ménager magique ? Wait and see. Elle revient avec un gâteau au chocolat. Miam. Le chocolat. Ma drogue. Une meilleure drogue que la boisson et la cigarette ! Bien entendu sous toutes ses formes et toutes les nuances possibles et inimaginables. Tablette, gâteau, blanc, noir, mousse, chaud, aux noisettes, aux pistaches, avec un biscuit, glace … Et elle me propose t'en prendre. Une bonne chose car j'aurais du demander pour en avoir une part sinon. Bah oui, j'allais pas le laisser me passer sous le nez
Oh avec plaisir ! Comment je pourrais refuser ? J'ai pas encore eu ma dose aujourd'hui. Une question d'heures et j'aurais été en manque. Ahah. Quoique je ne plaisante qu'à moitié en fait. Je n'ai pas envie de savoir combien de kilo j'ai pu manger sur toute ma vie. Et je suis pâtissier ! Alors t'imagine bien que je me régale à goûter et à manger le trop-plein.
J'en prends donc un morceau. Un petit bout en bouche d'abord pour bien saisir le goût. Un deuxième bout. J'hoche la tête en mastiquant. Parle la bouche pleine. Mauvaise manière. Mmmh très bon. Tu diras à ta maman qu'il y a une place dans la boutique si elle veut. Ahah. J'ai failli ajouter que je plaisantais mais elle aura compris je crois. Une petite pause vraiment chouette. Bien qu'on ne travaillait que depuis peu de temps. Bonne cuisinière comme ta maman ou pas ? En espérant qu'elle ne me dise pas que, pour elle, cuisiner rime avec mettre un plat tout préparé au micro-onde. Ou qu'elle connaît tous les numéros des restaurants qui livrent à Ingham. Manger un repas préparé par soit même et avec des produits frais, quoi de mieux ?
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Mar 13 Sep 2016, 18:55
Jusqu'à présent, je n'avais jamais empoisonné personne. Je me permettais de le rassurer d'un clin d'oeil, signifiant à peu près tout et rien. Evidemment, après lui avoir raconté ça, je ne l'inviterais pas à manger chez moi avant de m'être un peu perfectionnée ou en prenant vraiment le temps de bien faire les choses. Par défi, pour prouver que j'étais capable en faisant des efforts. Pour les grandes occasions, ou quand simplement j'en avais l'envie et le temps, j'avais établi ma méthode pour suivre une recette parfaitement. Méthode un peu spéciale, mais elle fonctionnait : J'ouvrais mon livre à la page qui m'intéressai et je suivais la recette tout en inscrivant consciencieusement toutes les étapes franchies sur une feuille de papier à part. A la fin, je me retrouvais avec deux recettes mais au moins, je n'avais pas loupé mon plat ! Bon clairement, ça me prenait un temps fou de faire comme ça et ma patience est mise à rude épreuve, mais parfois ça valait le coup.
« Oui ! Mais comme j'ai mauvaise mémoire, impossible de faire deux fois exactement la même chose... Enfin c'est pas grave, c’est juste qu'il faut apprécier encore plus quand c'est réussi ! »
Quand il évoquait son impression concernant mon infériorité à encaisser l'alcool par rapport à mon père, je me mettais à rire de bon cœur, me moquant presque de lui.
« Mon père n'as jamais vraiment tenu l'alcool et c'est vrai que ce jour là il avait picolé plus que d'habitude. Je pense que son gâteau n'était que le coup de grâce en fait ! Mais quand à moi, détrompes toi, je ne suis pas si innocente que tu as l'air de le penser, Jake ! »
Le ton que j'avais pris était un peu malicieux et rendait la conversation presque bizarre, pleine de sous entendu pour une oreille extérieure. Mais je ne regrettais pas et je m'amusais de mes exagérations. Bien que très fêtarde, je n'étais pas non plus reconnue dans le pays pour être la fille aux dix grammes. Mais j'avais tendance à tomber dans l'excès, une fois prise dans le tourbillon des verres, et il m'en fallait beaucoup pour tomber raide. Peut-être qu'un jour on se croiserait lors d'une de ces soirées survoltées _ si ça se faisait à Bowen du moins_ et alors il comprendrait où je voulais en venir. Pour l'instant, je gardais le mystère, juste pour le plaisir de voir son étonnement le jour venu. Enfin la nuit. Bref.
« Amoureuse de la vie tout court. Je suis sensible à ce genre de trucs. Pas activiste pour autant, mais j'essaie de faire ce que je peux à mon niveau... Enfin je suis pas irréprochable non plus. J'ai du scotcher quelques moustiques dans ma vie. »
Rire un peu forcé de ma part. J'étais à peine étonnée qu'il le remarque, même si j'avais fait ça dans mon coin. Je surprenais souvent les gens avec ça. Je savais que c'était un peu spécial comme réaction et que tout le monde ne voyais pas les choses comme moi. D'ailleurs quand on me demandait d'expliquer ma façon de penser, je répondais brièvement, sans approfondir, parce que je savais pertinemment que ça n'intéressait pas ou qu'on me prenait pour une fervente écolo un peu tarée. Je n'aimais pas tomber dans ces débats où on essaie simplement de vous déstabiliser en avançant n'importe quel argument pour vous faire chavirer et démonter vos idées, juste pour se prouver qu'on est meilleur ou je ne sais quoi d'autre. Les réactions des gens sont parfois très étranges, de mon point de vue.
« Enfin je sais pas... la cruauté, la méchanceté... j'ai du mal à vivre avec ça... »
Et ça valait pour toutes les situations de la vie quotidienne, et pas seulement avec les animaux. Mon problème à moi, c'était que je ne savais pas fermer les yeux. Faire comme si de rien ? Bien souvent j'en étais parfaitement incapable, trop émotive, ma colère souvent envenimée par l'indifférence des gens... Je m'étais attirée quelques ennuis comme ça. Mais tant pis, je ne regrettais pas.
« Mais bon, changeons de sujet..! Est-ce que ça muscle la pâtisserie ? »
Malicieuse, c'était une manière de lui demander de m'aider pour les cartons. Pas très fin, mais je supposais, efficace. Le plus gros du nettoyage était déjà bientôt terminé, je pensais sérieusement à m'installer mon petit coin douillet pour la nuit. Pour ça, il fallait que je retrouve mes affaires planquées dans un sac de voyage perdu au milieu des cartons et tant qu'à faire, puisque je tenais quelqu'un de serviable, autant en profiter pour tout décharger.
BY .SOULMATES
Dernière édition par Albane Atha le Mer 14 Sep 2016, 22:44, édité 3 fois
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Mar 13 Sep 2016, 21:46
Si la gourmandise est l'une des raisons pour lesquelles elle ne travaille pas dans la cuisine, ou l'alimentation en général, on peut dire le contraire me concernant. Bien qu'elle dit cela sur le ton de la plaisanterie. Gourmand mais pas trop non plus. Je fais quand même attention à ma ligne. Bien que mes journées rythmées me permettent de brûler plus de calories que quelqu'un qui reste affalé toute la journée sur son canapé.
Elle cuisine bien quand elle a de la chance. Je laisse échapper un rire à cette phrase. Ca veut dire quoi ça exactement ? J'attends qu'elle m'explique. Je comprends. Quand on ne suit pas une recette et qu'on tente des choses on peut tomber sur quelque chose d'extra comme l'inverse. Elle m'énonce toutes les bourdes qu'elle est capable de faire. Elle en rajoute forcément même s'il y a un fond de vérité. Moi aussi quand je dois me faire à manger pour moi seul je ne cherche pas midi à quatorze heure. Je ne vais pas cuisiner pendant quatre heures pour un repas qui durera dix minutes. Et à nouveau je ris suite à son « parfois ». Parfois hein ? Ahah. Et parfois de vraies mauvaises surprises hein ? Contente de te préparer ton petit plat et dès la première fourchette en bouche. Je fais une grimace. Beurk ! Et on met tout à la poubelle et on se rabat sur un malheureux bout de pain avec une tranche de jambon. Ahah. Rappelle-moi de ne jamais accepter si tu m'invites un jour et que tu fais la cuisine. Evidemment je ne permettrais pas de dire que le repas est « dégueulasse ». Je dirais simplement qu'il est « spécial ». Ce qui revient concrètement à la même chose mais en un peu plus formel. Mais c'est bien. De tenter des choses en cuisine. C'est parfois comme ça qu'on découvre une recette atypique, succulente. On peut faire le parallèle à la science. C'est parfois des suites d'une gaffe ou d'une expérience ratée que l'homme a fait des découvertes extraordinaires.
S'en suit alors une drôle d'anecdote concernant ses fameux talents de pâtisseries. Le baba au rhum. Ou plutôt le rhum au baba. Ahah. N'empêche qu'être ivre après un dessert, ce n'est plus double dose qu'elle avait du y mettre. Enfin si c'était le jour de son anniversaire., je suppose qu'il y avait du avoir apéro, verres de vin tout au long du repas et compagnie. De quoi avoir les idées pas très claires, même sans rhum. La goutte de rhum qui fait déborder le vase. Ahah. Je tilte quand même un peu sur le fait qu'elle tienne mieux l'alcool que son père. Un petit brin de femme comme elle. C'est un anniversaire que vous n'oublierez pas au moins. En tout cas à te voir on ne pourrait pas dire que tu tiens aussi bien l'alcool. Surtout qu'Albane a pas l'air d'être le genre à sortir tous les soirs et à se saouler au bar ou en boite. Après je peux me tromper. Les apparences sont parfois trompeuses. Je crois que c'est arrivé à tout le monde de faire des plats totalement ratés. Les trucs de débutants. Trop de sel, oublier de mettre la levure dans un gâteau, laisser trop cuire, …
Albane se penche pour ramasser une petite bébette. Une fille qui n'a pas peur des araignées ? Aurais-je rencontrer une extra-terrestre ? Ahah. Non je ne fais pas de clichés. T'as pas oublié de crier dis-moi ? « Aaaaaahh une araignée, une araignée ! ». Ahah. Balançant des bras dans tous les sens pour imiter la panique. Imitant très mal la femme en panique. Une amoureuse de la faune ? J'imagine que la flore c'est déjà le cas vu ton métier. C'est pas souvent que je vois quelqu'un prendre gentiment une araignée pour aller la déposer à l'extérieur. J'évite moi aussi d'écraser ces petites bêtes qui n'ont rien demandé à personne. Sauf les mouches. Parce c'est inutile et que c'est emmerdant. Mais les guêpes ou autres insectes, tant qu'ils ne m'envahissent pas. Si je devais deviner sa réponse je dirais que oui. Et puis franchement, qui n'aime pas les bêtes n'aiment pas les gens. Elle n'a plus qu'à me dire qu'elle est fan de serpents et de lézards et je lui demanderai si oui ou non elle vient de quelque part dans l'espace. Ahah.
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Mer 14 Sep 2016, 22:46
Jusqu'à présent, je n'avais jamais empoisonné personne. Je me permettais de le rassurer d'un clin d'oeil, signifiant à peu près tout et rien. Evidemment, après lui avoir raconté ça, je ne l'inviterais pas à manger chez moi avant de m'être un peu perfectionnée ou en prenant vraiment le temps de bien faire les choses. Par défi, pour prouver que j'étais capable en faisant des efforts. Pour les grandes occasions, ou quand simplement j'en avais l'envie et le temps, j'avais établi ma méthode pour suivre une recette parfaitement. Méthode un peu spéciale, mais elle fonctionnait : J'ouvrais mon livre à la page qui m'intéressai et je suivais la recette tout en inscrivant consciencieusement toutes les étapes franchies sur une feuille de papier à part. A la fin, je me retrouvais avec deux recettes mais au moins, je n'avais pas loupé mon plat ! Bon clairement, ça me prenait un temps fou de faire comme ça et ma patience est mise à rude épreuve, mais parfois ça valait le coup.
« Oui ! Mais comme j'ai mauvaise mémoire, impossible de faire deux fois exactement la même chose... Enfin c'est pas grave, c’est juste qu'il faut apprécier encore plus quand c'est réussi ! »
Quand il évoquait son impression concernant mon infériorité à encaisser l'alcool par rapport à mon père, je me mettais à rire de bon cœur, me moquant presque de lui.
« Mon père n'as jamais vraiment tenu l'alcool et c'est vrai que ce jour là il avait picolé plus que d'habitude. Je pense que son gâteau n'était que le coup de grâce en fait ! Mais quand à moi, détrompes toi, je ne suis pas si innocente que tu as l'air de le penser, Jake ! »
Le ton que j'avais pris était un peu malicieux et rendait la conversation presque bizarre, pleine de sous entendu pour une oreille extérieure. Mais je ne regrettais pas et je m'amusais de mes exagérations. Bien que très fêtarde, je n'étais pas non plus reconnue dans le pays pour être la fille aux dix grammes. Mais j'avais tendance à tomber dans l'excès, une fois prise dans le tourbillon des verres, et il m'en fallait beaucoup pour tomber raide. Peut-être qu'un jour on se croiserait lors d'une de ces soirées survoltées _ si ça se faisait à Bowen du moins_ et alors il comprendrait où je voulais en venir. Pour l'instant, je gardais le mystère, juste pour le plaisir de voir son étonnement le jour venu. Enfin la nuit. Bref.
« Amoureuse de la vie tout court. Je suis sensible à ce genre de trucs. Pas activiste pour autant, mais j'essaie de faire ce que je peux à mon niveau... Enfin je suis pas irréprochable non plus. J'ai du scotcher quelques moustiques dans ma vie. »
Rire un peu forcé de ma part. J'étais à peine étonnée qu'il le remarque, même si j'avais fait ça dans mon coin. Je surprenais souvent les gens avec ça. Je savais que c'était un peu spécial comme réaction et que tout le monde ne voyais pas les choses comme moi. D'ailleurs quand on me demandait d'expliquer ma façon de penser, je répondais brièvement, sans approfondir, parce que je savais pertinemment que ça n'intéressait pas ou qu'on me prenait pour une fervente écolo un peu tarée. Je n'aimais pas tomber dans ces débats où on essaie simplement de vous déstabiliser en avançant n'importe quel argument pour vous faire chavirer et démonter vos idées, juste pour se prouver qu'on est meilleur ou je ne sais quoi d'autre. Les réactions des gens sont parfois très étranges, de mon point de vue.
« Enfin je sais pas... la cruauté, la méchanceté... j'ai du mal à vivre avec ça... »
Et ça valait pour toutes les situations de la vie quotidienne, et pas seulement avec les animaux. Mon problème à moi, c'était que je ne savais pas fermer les yeux. Faire comme si de rien ? Bien souvent j'en étais parfaitement incapable, trop émotive, ma colère souvent envenimée par l'indifférence des gens... Je m'étais attirée quelques ennuis comme ça. Mais tant pis, je ne regrettais pas.
« Mais bon, changeons de sujet..! Est-ce que ça muscle la pâtisserie ? »
Malicieuse, c'était une manière de lui demander de m'aider pour les cartons. Pas très fin, mais je supposais, efficace. Le plus gros du nettoyage était déjà bientôt terminé, je pensais sérieusement à m'installer mon petit coin douillet pour la nuit. Pour ça, il fallait que je retrouve mes affaires planquées dans un sac de voyage perdu au milieu des cartons et tant qu'à faire, puisque je tenais quelqu'un de serviable, autant en profiter pour tout décharger.
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Jeu 15 Sep 2016, 19:18
Je ne vois pas en quoi ne pas avoir de mémoire peut l'empêcher de faire deux fois la même chose mais je garde la remarque pou moi-même. Je veux dire, faire une recette, pas besoin de se souvenir de comment on l'a réalisée la dernière fois. A moins bien sûr que la recette n'était pas tout à fait exacte et qu'il fallait par exemple plus de farine que noté. M'enfin. Ne portons pas de jugement hâtif sur cette « femme pas si innocente ». Une diablesse dans un corps d'ange ? Sa phrase, dite comme cela, me laisse bouche bée. Elle entend quoi exactement par « pas si innocente ». Une formulation gentille qui signifie en réalité « je termine chaque soirée, ivre, et dans le lit d'un inconnu, d'une inconnue, de plusieurs inconnu(e)s » ou « je suis en fait strip-teaseuse la nuit et je donne plus de danses privées que n'importe qu'elle autre fille de la boîte » ou ... Je secoue la tête de droite à gauche pour chasser tout ce flux de pensées avant je ne dérive dans des délires bien trop bizarres pour moi. Euh je ne veux rien savoir ... C'est dit avec le sourire mais sérieusement quand même. Manquerait plus qu'elle me menotte – pour de faux – dans sa cave et qu'elle débarque avec une tenue en cuir plus que moulante et un fouet entre les mains. Et voila que je repense à des trucs auxquels je ne devrais clairement pas penser même si au final la perspective de me retrouver dans pareille situation n'est pas non plus la pire chose qui pourrait m'arriver et que en fait ça pourrait même être quelque chose qui me plaît énormément mais pourquoi je pense à ça alors que je ne devrais clairement pas penser à ça et non je ne suis pas du tout en train de m'imaginer cette scène enfin quoique et mon dieu mon cerveau est en train de partir en vrille !! STOOP !! Inspiration. Reprise d'une vraie conversation.
Je me frotte un peu le front parce que je viens sans doute de transpirer quelque peu. J'écoute ce qu'elle a à me dire même si ... Bon, on ne va repartir là-dessus. Sur ce point je ne me suis pas trompé, Albane est donc une femme gentille, avec de la sensibilité. Mais pas dans l'excès. C'est vrai qu'elle ne me fait pas penser à cette partie extrémiste de Green Peace, même si leurs intentions premières sont louables. Remarque elle n'est « pas si innocente » alors peut-être que ... Hum hum. Oui bon les moustiques c'est une autre histoire. Comme les mouches. Quand t'essayes de t'endormir et que t'entends leur bzzzzz là. Et que tu te focalises sur leur bzzzzz ! Ou quand tu te réveilles au milieu de la nuit parce que t'as été piqué et ne comprenant pas trop tu te grattes. Réaction normale. Et qu'ensuite tu ne penses plus à autre chose que de continuer à te gratter ... Oh oui je hais les moustiques et les mouches.
Sa phrase suivante me fait marrer. Ce qui déclenche un regard interrogateur à mon égard. C'est vrai qu'il n'y pas de quoi rire. Pardon. C'est juste que tu dis ça comme si c'était une bizarrerie, que c'était anormal. Moi non plus je comprends pas comment on peut être comme ça. Battre son animal, sa compagne, son enfant, ... Gueuler sur les gens ou les rabaisser sans raisons, ... Et bien pire encore ... Menotter un homme dans sa cave. Hum hum. Je ne comprends pas. C'est peut-être parce que c'est incompréhensible justement. L'amour, le bonheur, la joie, ... ne sont-ce pas les meilleurs sentiments que la vie a à offrir ? La réalité est malheureusement toute autre. L'être humain est capable du meilleur comme du pire. Et c'est dans le pire qu'il reste le meilleur ...
Heureusement pour moi, pour nous, Albane a la merveilleuse idée de changer de sujet. Une question qui me désarçonne. Et pourtant je réponds presque du tac-au-tac. Pourquoi t'aimes les hommes musclés ? Est-ce que je viens vraiment de dire ça ? Est-ce que je viens vraiment vraiment de dire ça ? J'ai rien dit ... Je n'ai ab-so-lu-ment rien dit ! Je souris. Un sourire naturel plus qu'un sourire gêné. Encore heureux que je ne suis pas un grand timide où j'aurais probablement balbutié et serais devenu plus rouge qu'un maillot de bain d'Alerte à Malibu. Pourquoi tu me demandes ça ? C'est mieux comme réponse hein ... Si c'est une manière détournée de me demander si je fais du sport et bien oui je fais principalement du surf et de l'escalade. Plus l'un ou l'autre truc de temps. Et toi ? Et puis si c'était pas une manière détournée de me demander si je faisais du sport et bien tant pis, je lui ai quand même répondu. J'en reviens toujours pas de cette réponse spontanée. Tout cette histoire de femme pas si innocente, de tenue en cuir, d'homme musclé, ... ça m'envoie un tas d'images en tête ... Et le pire c'est que ça risque pas de s'arrêter là ...
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Jeu 15 Sep 2016, 23:38
Comme je m'y étais attendue, ma phrase un peu étrange sur les bords l'avait déstabilisé. Je pense qu'il s'était imaginé des trucs à milles lieux de ce à quoi moi je pensais à ce moment là. Mais c'était l'effet escompté et, en le regardant du coin de l’œil, je manquais de me tordre de rire. Il semblait perdu dans ses pensées et il me semblais voir quelques gouttes de sueurs perler juste sur son front. Je l'imaginais penser à toutes les allusions possibles que j'aurais pu faire selon lui. Avait-il peur de répondre à côté ? De répondre de travers ? En tout cas ça me ferais rire. Et son « Je ne veux rien savoir ». Mon dieu. Je me retenais d'éclater, sans pour autant pouvoir réprimer le sourire traître qui s'imposait à mon visage. Puis il s'était mis à divaguer sur les insectes, évoquant ses bruits incessants et particulièrement dérangeant la nuit. Pour ma part, j'installerais des panneaux avec moustiquaires à mes fenêtres, histoire de limiter les dégâts, aussi bien pour eux que pour moi.
Pour ce qui était de mes sentiments sur la méchanceté, je comprenais sa réaction. Évidemment que c'était ignoble, évidemment que personne d'un peu sain d'esprit ne cautionnait. Mais j'avais cette impression que très peu de gens le vivaient comme moi, aussi intensément je veux dire. Combien de fois j'ai été la seule à intervenir face à un acte cruel ? Trop souvent. Les gens se terraient dans leur tranquillité, à mes yeux, prêts à tout pour préserver leurs petits cocons paisibles, quitte à devenir sourds et aveugles sur commande. Je ne comprenais pas et ne comprendrais sans doute jamais. Peut-être était-ce moi finalement le problème ? Trop dans le vif. Trop réactionnaire, sentimentale... Peut-être aussi que, comme on me l'avait souvent dit, je n'avais pas à intervenir, ça n'était pas mon rôle, je ne connaissais pas le fond de l'histoire après tout, et je ne pouvais pas non plus en vouloir aux autres de ne pas réagir comme je le faisais, car ils avaient sans doute leurs raisons... mais j'ai toujours été têtue comme fille et j'estimais que, même si j'avais tors, au moins je faisais ce que je pensais être bien. Mais je me taisais, laissant flotter ses mots dans l'air, espérant qu'il n'insiste pas, qu'il ne creuse pas. Je n'avais pas vraiment envie de creuser le sujet. D'abord parce que je prenais tout ça trop à cœur pour ne pas me laisser emporter dans la discussion et puis parce qu'on avait d'autres choses à se raconter de plus intéressant.
Je riais à ses paroles, sans doute plus spontanées qu'il ne l'avait prévu. Il tentait de se rattraper un peu maladroitement, mais c'était assumé et je riais de plus belle. Si j'avais voulu lui répondre sincèrement, je lui aurai dit oui, mais je prenais le parti de continuer la conversation, éclipsant sa première question et remettant à plus tard le réel but de la mienne, ne doutant pas qu'il comprendrait de lui-même.
« J'avoue que je suis un peu flemmarde. J'ai pratiqué plusieurs sports quand j'étais petite, mais quand j'ai commencé à travailler, ma nature a peu à peu prit le dessus jusqu'à éliminer toute trace de pratique sportive régulière chez moi. Certes, j'en fait quand ça me prend, sans vraiment de raison, comme une envie de pisser, mais ça ne fait pas parti de mes passes temps. Je préfère jouer les chats et me prélasser au soleil ! »
Ce qui était loin d'être flatteur, mais ça m'était égal. Et puis c'était l'image qui me décrivait le mieux après une journée de boulot, et encore, pour se rapprocher encore plus de la réalité j'aurais pu rajouter « jouer les chats obèses se prélassant mollement et indéfiniment sur son coussin royalement confortable, bien installé derrière la fenêtre, sous le soleil chaud et réconfortant ». Là, c'était exactement ça !
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Ven 16 Sep 2016, 18:16
Visiblement ma question ne l'a pas gênée plus qu'elle ne me gêne moi. Normal pour une « femme pas si innocente ». Soupir ... Je crois que ces quatre mots vont nous poursuivre. Je crois que je vais oublier qu'elle a du mal à suivre une recette. Je crois que je risque d'oublier que c'est une amoureuse de la vie. Mais ces quatre mots, là, ils sont encrés. Ou ancrés. Ou les deux ! Changer seulement huit lettres à Albane et vous obtiendrez Diablesse. Coïncidence ? Je ne pense pas. Ahah. Avec évidemment tout un tas d'images qui vont bien ... Et une certaine curiosité qui pourrait me pousser à lui demander « Comment ça pas si innocente ? ». Parce qu'une fois cette interrogation disparue, je pourrais arrêter de faire travailler mon imagination. A moins bien sûr que sa réponse ne soulève encore plus de questions. Et quelque chose me dit que ce serait bien son genre ... « Comment ça pas si innocente ? » « Et bien essaye un peu de deviner ... ». Avec ce même sourire en coin qu'elle m'a adressé il y a une minute. De quoi bien faire remuer les méninges. Remuer autre chose aussi. Ahum ahum ahum ...
Pour en revivre à notre discussion ... Ca va être dur de la suivre en étant totalement concentré je crois ... Sachant que je vais me mettre à analyser chaque mot qu'elle prononce pour y déceler un sous-entendu. Alors qu'en fait il n'en est rien ... Et oui je suis parano. Pas trop sportive donc. Tout le monde devrait se prendre un peu de temps sur sa semaine pour faire du sport ! Et puis il y a tellement d'activités possibles dans le coin ! Qu'elle ne me dise pas que c'est parce que le choix est trop limité ou que c'est trop loin ... Elle en fait quand même de temps en temps. « Comme une envie de pisser » ... Soupir ... C'est fou ce que cette phrase dégage comme charme chez une jeune femme avec un visage d'ange. Et le pire c'est qu'elle dit cela avec tellement de naturel. Pas calculé comme ces fameux quatre mots. Quelle poésie ! Plus le temps passe et plus elle se dévergonde. Ou c'est simplement qu'elle se retenait pour faire une première bonne impression. Est-ce je m'arme de courage pour les heures à venir ou est-ce que je fuis en courant ? Ahah.
Si j'aime moi aussi être sous le soleil, je préfère que ça soit en étant sur les vagues ou en train de faire une partie de beach-volley. Maaiis une petite après-midi, allongé sur la plage avec un cocktail en main je ne dis pas non. Pas de remarque concernant cette poétique « envie de pisser ». J'ai peur que ça ne dérive sur d'autres propos tout aussi élégant. Puis elle a encore besoin d'un petit coup de main pour tout rangé. Faudrait pas qu'elle me fasse fuir. Ahah. D'ailleurs je remarque qu'on fait plus grand chose depuis une paire de minutes. Je dépose le chiffon et le pschit sur un meuble. Je crois que tout est propre. En tout cas bien plus qu'à notre arrivée. Et ça sent bon ! Manque plus qu'un peu de déco. On rentre tes cartons ? Je pense que la partie nettoyage est finie là non ? Et la lumière fut. Aaaaah c'est pour ça les muscles non ? Transporter toutes tes affaires ? Ou rien à voir ? Maintenant que ça brille ça rend déjà bien je trouve. Belle petite maison ... Si on fait abstraction de l'extérieur, des autres pièces qui sont encore relativement sales, du manque de fournitures, de bibelots, d'ambiance chaleureuse, d'une touche personnelle. C'est bizarre mais ça sonne un peu faux après avoir énoncé tout ça. Ou si tu veux qu'on déplace déjà quelques meubles avant ? Enfin je sais pas si tu laisses tout comme ça en attendant ou si t'as déjà des idées de comment tu vas agencer les pièces. Elle est pas décoratrice d'intérieur mais elle doit avoir bon goût et ce petit coté artistique pour rendre l'endroit chaleureux. Je me demande bien ce qu'il y a dans tous ses cartons. « Femme pas si innocente » ... Ouais bon ... finalement pas plus pressé que ça de découvrir ses affaires. On sait jamais sur quoi je pourrais tomber ...
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Lun 19 Sep 2016, 23:08
Ma flemmardise était bel et bien là et je n'étais pas prête de m'en débarrasser. Ça n'était pas vraiment compatible avec l'idée que je me faisais d'une vie saine. Prendre le temps de se faire à manger correctement, équilibré du moins, cela semblait demander une certaine organisation et la motivation d'aller acheter de bons produits... enfin tout ce qui s'en suivait. Sans compter la pratique d'un sport de manière régulière et rigoureuse pour ne pas se blesser. Rien de tout cela ne collait à mon caractère. J'aimais manger ce que je voulais quand je le voulais. Faire du sport ou ne rien faire si j'en avais l'envie et faire la fête si le cœur m'en disait également, peu importe si c'était mauvais pour la santé. Une vraie mule. Mais même si je me sentais de plus en plus à l'aise en compagnie de Jake depuis sa fameuse blague dans le grenier, je n'avais pas envie d'aborder le sujet. Je n'avais pas envie de terminer cette rencontre inentendue sur une mauvaise note et j'avais bien peur qu'il ne partage pas mon avis. L'amoureux des bonnes choses semblait l'être aussi du sport de manière général.
Derniers coups de chiffons et de balais pour nous. J’acquiesçais pour les cartons, n'ayant pas encore d'idée ni d'envie particulière pour agencer cette pièce qui, de toute manière, changerait du tout au tout d'ici quelques semaines. Pour l'instant, il fallait surtout que je dégage ma voiture et que je puisse attraper mon nécessaire de toilette. Je lui faisais un clin d’œil en réponse à son exclamation concernant les supposés muscles des pâtissiers. J'étais certaine qu'il comprendrait de lui même. Je riais doucement, plus de ma provocation que pour me moquer de lui.
Je croisais les bras, jetant un regard circulaire sur la salle dépoussiérée qui sentait maintenant presque bon et se montrait sous un meilleur jour. Je n'avais plus qu'à installer mon matelas, ma couverture et mes oreillers et ce serait parti pour ma première nuit de folie dans ma nouvelle maison, en tête à tête avec quelques araignées rescapées et sûrement "bercée" par les craquements du bois. Malgré tout, je savais que je dormirais bien. D'abord parce que rien ne peux m'empêcher de dormir, même pas une table en guise de matelas, et aussi parce que j'étais exténuée. Un bâillement s'échappait de ma bouche que je m’empressais de cachée d'une main un peu trop petite.
« Allez, dernière ligne droite ! »
Je m'attaquais donc aux cartons empilés les uns sur les autres, tenant tout juste dans ma voiture d'ailleurs. Quelques valises étaient bien cachées dans le fond, renfermant mes vêtements et autres linges de maison. Le reste ne contenait que des choses communes. Quelques souvenirs. Peu de bibelots (je n'aimais pas faire la poussière). Des livres, des CDs. Rien d'extraordinaire... Je repensais d'un coup à ce fabuleux greniers que nous avions découverts. Je ne me souvenais pas y être jamais allée un jour, quand j'étais en vacance chez ma marraine. C'était une femme très mystérieuse. Je m'en rendais d'autant plus compte aujourd'hui.
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Mar 20 Sep 2016, 19:27
Un acquiescement en guise de réponse, il est temps de passer à l'étape suivante et au déchargement. Finalement c'était bien ce qui se cachait derrière cette question étrange. C'était quand même un peu trop recherché pour que cela me fasse tilt directement. Puis c'est surtout que la question était tombée un peu de nulle part et que j'y avais répondu sans la moindre réflexion. Il nous reste un peu de boulot donc. Pour aujourd'hui. Parce qu'il restera quand même énormément de choses à faire. Elle le fera demain et les jours qui suivent. Une chance que je travaille ! Comment ça j'ai une grosse partie de l'après-midi qui est libre ? Et bien dans ce cas, une chance que j'ai prévu de faire des taaaaas de trucs et que je ne saurais venir lui donner un coup de main. Oui bon faut pas déconner non plus, bien que j'apprécie sa compagnie, je ne suis pas spécialement fan à l'idée de revenir et de nettoyer les lieux. Mais si elle me supplie en me regardant avec des yeux de cocker je crois que je ne résisterai pas. Ce n'est pas joli de prendre les gens par les sentiments mais comme elle n'est pas si innocente …
Et si ça c'est pas un bâillement ! Dis-le si je t'ennuie. Ahah. Manquerait plus qu'elle me dise que oui et qu'elle me dise d'aller voir ailleurs si elle y est sans un merci, sans un au revoir. Autant je me trompais peut-être quand je pensais que c'était une femme « un peu innocente », autant je crois pas avoir tort si je dis que ce ne doit pas être dans son style de ne pas se montrer reconnaissante. Dernière ligne droite. Une longue ligne alors. Très longue même. Ouais au boulot ! Et on enchaîne les allers-retours voiture-maison. Je fais étalage de mes somptueux muscles. Hum hum. Je mentirais si je disais que je laissais pas traîner un œil sur ses affaires de temps en temps. La curiosité est un vilain défaut. Heureusement je ne vois rien qui pourrait me faire lâcher le carton et partir en courant. Si de manière générale j'aurais sans doute regarder un peu mais sans plus. Sans réelles volontés de savoir. Là c'est un petit peu différent … Le spectre de cette satanée phrase qui plane et qui rend cette Albane plus mystérieuse qu'elle n'aurait du l'être. Si ça se trouve elle avait juste dit ça pour la déconne. Mouais.
Les cartons, valises, machins, trucs sont rentrés. Ca a été assez rapide. Il n'y en avait pas tant que ça. Et puis elle n'est pas non plus arrivée à Bowen en mini-van. Forcément elle a été restreinte dans ce qu'elle a du prendre. Peu d'affaires donc. Peu d'affaires car petite voiture ou petite voiture car peu d'affaires ? Une question dont tout le monde se fout. Je dépose la caisse que j'ai entre les mains. Je crois que c'était le dernier. Au final y'avait rien de super lourd. Pas besoin d'avoir de gros muscles ! Une chance pour moi ! Mais qu'est-ce que je trouve ça moche les surmusclés. L'impression qu'un biceps risque de péter à tout moment. Et maintenant ? La question se pose. On laisse tout comme ça ? T'en range une partie ? Mains sur la taille j'attends les ordres de la maîtresse de maison. J'attends patiemment. Qu'elle traîne pas trop à se décider non plus ...
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Jeu 22 Sep 2016, 17:00
L'après midi était vite passée et le jour commençait déjà à tomber. A vrai dire, sans vraiment s'en rendre compte, nous étions resté un certain temps au grenier et faire la poussière avait permis au soleil de s'assoupir secrètement, si bien qu'en sortant de la maison, j'étais étonnée de ne pas retrouver la lumière presque aveuglante qui m'avais suivi toute la journée. Mon moral n'allait pas non plus très fort depuis quelques temps et cela se faisait ressentir physiquement. Je sentais les contrariétés transformée en douleurs musculaires, la haine semblait s'être introduite dans ma nuque et la rancœur amplifiait mon mal de crâne. Même si aujourd'hui, tout allait mieux, les vestiges de ma séparation et des émotions fortes qu'elle avait provoqué étaient toujours bel et bien là. La fatigue commençait sérieusement à se faire ressentir et je n'avais qu'une envie à présent, c'était que tout soit terminé et que je puisse enfin me reposer après avoir pris la douche la plus froide possible. Heureusement que Jake était là, car je n'aurais sans doute pas pu faire tout ça toute seule en si peu de temps. En fait, je crois que je serais encore devant à appréhender ce qui m'attendait à l'intérieur, plantée devant le portail grinçant comme une énième mauvaise herbe.
En faisant les aller retours, s'entrecroisant sur le chemin de pierres bordés de hautes herbes, j'avais réussi à lui envoyer quelques boutades un peu légères. Une façon comme une autre de se motiver. Et maintenant ? Jake avait à peine posé le dernier carton dans le salon que je m'asseyais déjà sur l'un d'entre eux, exténuée de ma journée. Une vraie chiffe molle. Pourtant, une idée me traversait l'esprit et par je ne sais quel miracle, je me levais d'un bond, enthousiaste.
« Maintenant, pour te remercier, et parce que je t'aime bien, je t'invite boire un verre ! »
Peut-être avec un peu trop d'enthousiasme finalement. J'ai toujours été déraisonnable comme fille et mes réactions sont parfois disproportionnées ou étranges aux yeux des autres, parfois impolies et que sais-je encore. Je comprendrais tout à fait qu'il refuse ma proposition et ce serait même complètement normal, mais, et ce serait bientôt de notoriété publique à Bowen, je suis plutôt extravertie et impulsive...
« Enfin si tu veux... »
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Jeu 22 Sep 2016, 20:31
Il m'a pas fallu attendre longtemps. Je m''étais déjà mis en tête qu'on déballerait trois-quatre cartons. Qu'elle rangerait un minimum d'affaire. Tout ce qui est hygiène. Si elle a des produits à mettre au frais. Pas des trucs de décoration. Pas ses vêtements parce que ça peut encore attendre. Mais je m'attendais pas à ce qu'elle m'invite de la sorte. Ca semble être une demande très spontanée. Comme si l'idée lui a traversé l'esprit une demie-seconde et que les mots sont sortis tout seul. Un peu comme ma réponse de toute à l'heure. Cette femme a pas fini de me surprendre. C'est pas l'invitation qui me surprend en soi. Ni vraiment le timing bien que je m'y attendais pas. C'est la façon dont elle le dit. Je « parce que je t'aime bien » surtout. Je sais pas. C'est pas le genre de truc qu'on sort comme ça. Mais ça sonne très naturel chez elle. Comme les petites plaisanteries qu'elle pouvait pas s'empêcher de faire quand on déchargeait sa voiture. Elles étaient toujours dites sans calcul, juste pour détendre un plus l'atmosphère. Elle est assez intrigante cette Albane. Cette invitation à sortir un ville ne fait qu'ajouter un peu de mystère au personnage. Un mystère que je vais peut-être percé « si je veux ». Ce n'est pas un gros 'si'. Evidemment que je vais dire oui. C'était un peu le plan que j'avais à la base. Aller faire un tour à la plage, en ville, boire un coup. Bon il s'en est passé du temps depuis mais l'envie ne s'est pas forcément envolée. Puis là au moins je suis sûr de pas traîner tout seul. Bah oui bien sûr ! Et puis si tu l'avais pas fait c'est moi qui l'aurait proposé. Mais que les choses soient bien clairs … C'est moi qui invite ! Est-ce que j'allais regretter ? La question se pose. Sachant qu'elle a une meilleure descente que son paternel. Ca non plus je ne vais pas l'oublier. Mais elle ne va pas abuser. Ce n'est pas DU TOUT son genre. Je le sais. C'est écrit sur son visage d'ange. A coté de « je suis prude ». Ahah. Je suis prêt quand tu l'es ! Je me demande ce que la soirée nous réserve …
On sort de chez elle. Il fait encore très bon. Une chance. Parce que je ne suis vêtu que d'un t-shirt. Je n'avais p'tet pas forcément prévu de sortir si tard. J'avais prévu de rentrer plus ou moins tôt. Quand je dis que d'un t-shirt je parle du haut. Mon pantalon trois-quart, basket, chaussettes et caleçon n'ont pas disparu comme par magie. Pourquoi je précise ça … C'est logique non ? Dure journée Jake … Et j'ai pas encore bu. Encore heureux que j'ai une partenaire qui encaisse. Elle pourra me ramener chez moi. Le monde à l'envers. Ou me ramener chez elle. Fouet. Menotte. Non … je m'étais dit que j’arrêtais avec ça. Jake ! Note bien en grand dans ton crâne ! En rouge fluo qui clignote ! Ne pas trop boire ce soir ! Ne pas essayer de la suivre ! Car tu vas dire des conneries mon vieux. Mais un verre de quoi alors ? Mojito ? Pina colada ? Cosmopolitain ? J'arrête ma liste. Je la regarde. Un grand sourire sur le visage. Ou un soft peut-être ? Oui je te vois plus opter pour ça. Ou un cocktail sans alcool ! Je ne t'imagine surtout pas en train de danser comme une délurée. Je ne t'imagine surtout pas en train de danser comme une délurée. Je ne t'imagine surt. Et merde. Je suis en train de t'imaginer danser comme une délurée. Et en plus je lui envoie des piques. Je la provoque … Ce qu'elle me fait pas dire … Finalement il se fait tard, je crois que je vais rentrer. Ouais ça me semble bien ça. C'est raisonnable. Raisonnable ? C'est quoi ce mot ? Je le connais plus. Et je sais pas pourquoi … elle doit pas le connaître elle non plus.
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Lun 26 Sep 2016, 20:01
Il accepte ? Il accepte. Alors je ne passerais finalement pas le reste de la soirée confortablement installée sur mon matelas couinant sur le parquet, seule dans une grande maison, n'ayant que mes cartons et mon petit bazar pour compagnie. J'étais ravie et étonnée à la fois de sa réaction. Serait-il prit de pitié pour moi ? M'aurait il imaginée apeurée dans la vieille demeure grinçante de ma tante décédée ici même ? Je décidais de ne pas y penser plus longtemps, histoire de ne pas donner trop de matière à mon esprit plus que productif concernant les idées flippantes.
« Ça m'étonnerais beaucoup ! »
Arès ce que je lui avait fait endurer tout l'après midi ? Manquerait plus qu'il paie pour ça ! Il ne savait pas encore qu'il avait à faire à la plus têtue des filles de la région, mais ça ne saurait tarder. N'empêche que j'étais persuadée de lui faire de la peine. Enfin bref, au moins, il avait dit oui et peu importait pourquoi, car à cet instant, c'était pour moi comme s'il avait signé un contrat stipulant qu'il s’engageait à me supporter durant quelques heures supplémentaires. Je ne voyais qu'une chose : j'allais m'amuser encore un peu plus ce soir ! Par contre, j'allais devoir passer au delà de ma fatigue... et je ne connaissais pas beaucoup de moyens pour tromper l'ennemi...
« Laisse moi un instant, je prend une douche, je me change, et on file ! Je te laisse choisir où tu veux aller ! »
Le temps d'attraper mon sac à dos contenant le nécessaire de survie et je courrais, toute contente et que j'étais, en direction de la douche. Douche qui, montre en main, ne dura que deux petites minutes. L'eau était froide, mais j'étais trop impatiente pour attendre qu'elle se réchauffe. Et puis d'ailleurs, il ne me semblait pas avoir réactivé le compteur... J'enfilais des sous vêtements propres et me parais d'un short en jean et d'une marinière un peu trop grande pour moi mais dont je n'ai jamais pu me débarrasser. Après avoir glissé quelques indispensables dans mes poches, me voilà donc de nouveau présentable et prête à le suivre. Je fermais derrière nous et réfléchissais à ce que je prendrais.
« Tu es sage Jake ! Moi je vrai prendre... hm... »
Fixant mes pieds tout en marchant, j'affichais une mine perplexe. Indécise, je n'arrivais jamais à choisir à l'avance quand j'allais boire un verre ou manger au restaurant. Finalement, soit je finissais par dire quelque chose complètement au hasard, soit je prenais encore et toujours la même chose. Pendant un temps, il m'arrivait même de chanter une petite chanson dans ma tête pour m'aider à choisir. Eennie Meenie Miney Moe... Mais la plupart du temps, je suis trop paresseuse pour le faire, oui, même ça.
« Je crois que je vais prendre une bière toute bête... ou peut-être un cocktail. J'adore les pina polada... Ou peut-être un Blue Hawaiian s'ils en font... mais je n'ai jamais goûté d'Irish Coffee... »
Bon en résumé, je ne pouvais pas répondre à sa question. J'arrêtais donc la torture là et me laissais mener par Jake, tout sourire. Un petit vent frais se levait, juste de quoi faire retomber la chaleur de la journée. Le temps était particulièrement agréable et je m'allumais une cigarette, savourant le seul bruit de nos pas dans ce presque silence urbain.
BY .SOULMATES
Invité
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold Lun 26 Sep 2016, 21:23
Comment ça qu'elle me laisse pas moi l'inviter. Qu'elle parle, qu'elle parle ! On verra bien qui aura le dernier mot. Hors de question de sortir avec une fille pour la laisser payer ses consommations. Non mais. Pas question qu'elle me paye ce verre pour me remercier. J'ai fait ça de bon cœur. Et si j'accepte son invitation – c'est parce que premièrement elle ne m'a pas laissé le temps de le faire – mais aussi parce que ça me fait plaisir d'y aller. Prendre une douche. Se faire belle. Ah les femmes … Je dois être loin d'être sur mon trente et un et franchement je m'en moque un peu. Oui bon je fais pas toujours attention à ce que je porte. D'ailleurs j'espère qu'elle va pas se mettre une robe de soirée car je vais faire tâche à côté. Quoiqu'au final je m'en moque aussi … Pas de soucis prends ton temps. On va aller au bord de la plage y'a pas mal de bar là-bas. C'est pas très loin. Et maintenant la question fatidique : combien de temps ? Mon premier ressenti est qu'elle va être rapide. Elle va se contenter d'une douche. Ne pas vraiment prendre la peine de se maquiller. Je crois que c'est plutôt son genre. Après je peux me tromper. Comme elle a l'air imprévisible … Et donc je l'attends. Et plus les secondes passent plus je suis à me dire qu'elle va en fait mettre une demie-heure et qu'elle va débarquer avec fond de teint, fard à joues, mascara, rouge à lèvres, … La totale. Mais finalement non. La première impression est la bonne. Elle revient vite. Elle sent la fraîcheur. Une tenue simple mais qui lui va bien. Et on est parti.
Je suis sage ? Hein ? Ah je vois … Elle a cru que je parlais pour moi avec les cocktails sans alcool. Je la reprends pas sur l'icompréhension. Oui non faut pas déconner. Quand on sort on prend, au moins, un vrai cocktail. Et puis si on ne conduit pas le minimum passe à deux. A moins de s'ennuyer ferme et de n'avoir qu'une envie, rentrer chez soi. N'espérons pas qu'elle s'arrête après un verre donc. Et non, je ne veux pas la pousser à boire ! Ou alors juste un peu. Ahah. Une bière toute bête. Mais non faut se lâcher un peu. La suite est beaucoup mieux. Et elle termine par l'Irish ! Sacré bonne idée. Ah oui un bon Irish ! Mais c'est pour la fin ça. D'abord on se prend un cocktail. Pas de bière hein c'est trop classique … Et puis on peut toujours en prendre un chacun mais boire la moitié du verre de l'autre. Même si les mélanges sont pas toujours la meilleure des idées. Je sais de quoi je parles. Ou alors prendre un cocktail avec deux pailles. Puis s'en prendre un deuxième. Puis un troisième. Sans abuser pour autant. 'Fin y'a tellement de choix qu'on sait jamais quoi prendre. Envie de boire ça. Mais ça aussi. Et goûter ça … Voila que je vais passer pour un alcoolique moi …
C'est étrangement calme ce soir. Ce qui est pas trop mal mais hâte de retrouver un peu l'animation du bord de plage et du bar. Ouais j'ai pas envie de ce genre de zen ce soir. Plus d'humeur à l'activité, l'entrain. Elle s'allume une cigarette et je la regarde interloqué. Tu fumes toi ? C'est con mais j'ai toujours eu un peu de mal avec les femmes qui fument. Surtout quand on voit le visage, le look d'Albane. Non je trouve pas forcément qu'une femme qui fume ça fait vulgaire. Mais encore une fois elle me surprend. Encore une fois. Et c'est que le début de soirée … C'est ça qui est cool à Bowen c'est que t'as presque tout dans le coin. Pas forcément besoin de prendre la voiture et tu ne mets pas une demie-heure pour faire la route … A part peut-être si tu marches comme ça … Et je marche en zigzagant. La marche de l'homme ivre. Avant de reprendre un pas normal Et encore t'es pas certain d'arriver au bout ! Ahah Par contre là, non, je ne sais pas de quoi je parle. Mais j'ai déjà croisé des mecs bourrés, affalés sur un banc. Non je ne suis pas de ce genre. Je connais mes limites et je ne veux pas passer pour un dépravé. Enfin quand je sors en ville avec une fille et qu'il faut la raccompagner ensuite. Si c'est soirée chez les potes alors là on peut se laisser aller. Et là j'ai pas toujours fini en glorieux état je dois bien l'avouer ...
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Entre la #378 et la #380 /Jake Rockhold