Hello, savior! + Callie

Elle hocha finalement la tête. Il était vrai que sa capacité pouvait facilement passer d'un côté à l'autre dans l'échelle du cadeau. Et malheureusement bien trop facilement quand on y réfléchissait un peu. « C'est vrai qu'il doit y avoir tout un côté négatif qui va avec qu'on ne voit pas forcément en première approche. » Et elle ne pu approuver le fait que cela ne pouvait pas forcément lui être bénéfique en tant que médecin. Et en même temps il serait bien plus efficace qu'un dossier papier. Mais ses études seraient tellement plus simples et permettraient peut être de rattraper le temps perdu qu'il serait difficile de ne pas en profiter. Quant à sa jeunesse, elle ne peut s'empêcher de sourire. Même si cela ne lui remontait pas que des souvenirs joyeux pour elle. « Ma mère aimait pas trop ça et puis c'est pas avec mon frère que j'aurais pu y aller. Alors t'as l'air bien plus au point que moi ! » Quand il raconta que parfois il était un peu considérée une bête de foire, cela lui fit un peu mal au coeur. Si même ses propres parents s'y mettaient, cela pouvait être vraiment négatif pour un enfant et son développement. Elle allait s'apprêter à le rassurer sur son cas mais une voix sorti du talkie-walkie et interrompit leur conversation. Elle laissa Chase répondre quand elle eu un flash. Elle attrapa le bras de Chase et c'est avec une mine horrifiée qu'elle se rendit compte d'un gros problème. « Mais, tu crois qu'ils vont envoyer une ambulance  ? » Callie avait changé de couleur. Sa peur de la voiture prenait le dessus sur la douleur qu'elle pouvait ressentir pour sa jambe. « Non mais parce que je veux pas rentrer dedans. Je peux pas, je peux pas. » Et c'était loin d'être un caprice. C'était presque une crise de paniques qui s'annonçait.

« C’est vrai qu’il doit y avoir tout un côté négatif qui va avec qu’on ne voit pas forcément en première approche. » Je hoche la tête positivement. Et on s’en rend compte pour un paquet de choses. « Imagine quand t’es un gamin... » lui confiais-je en haussant les épaules, comme si ça ne m’affectait plus bien que c’était faux. Callie s’ouvrait elle aussi concernant son passé glissant par le fait même que sa mère n’aimait pas le shopping. Je riais doucement à ses commentaires. « Attends, elle nous a bien éduqué Joshua et moi. MOI, j'ai bien tourné. Je pourrais pas en dire autant de mon frère. » Je riais en y repensant, quel impatient. Quel jerk, mon frère. Suite à la réponse que j’avais donné, j’attendais toujours une réponse et Callie se jetait à mon bras avec une mine de quoi en tétaniser plus d’un. « Euh... oui? » risquais-je en fronçant les sourcils, sans trop comprendre de quoi il s’agissait. Elle paraissait plus pâle et me confiait qu’elle ne voulait pas rentrer dedans. Je fronçais les sourcils et j’allais devoir me montrer plus rationnel. « Callie, tu te calmes. Maintenant. » C’était un ordre et je devenais plus terre à terre. Je prenais sa main. « Je serai là avec toi et je ne te laisserai pas seule. Ce n’est pas un choix. » lui admis-je alors en me disant que j’allais devenir le pro des crises de panique et d’angoisse.

Elle connaissait bien ces divergences entre jumeaux et ça la faisait plutôt rire. Parce que finalement, plus elle y repensait, plus malgré leur grande complicité elle se rend compte des différences qu'il y avait entre eux. Ces différences qui les rapprochaient tant finalement. « Ah mais vous pouvez pas tout avoir tous les deux, ça serait trop simple sinon ! » lui lance-t-elle un brin de nostalgie dans le regard. Mais quand arrive l'idée de son rapatriement à l'hopital en ambulance, son regard et son attitude avait vrillé. D'un coup. « Je peux pas, je peux pas je te dis. » s'obstine-t-elle à répéter. Chase avait l'air de ne pas comprendre, il avait beau tenter de la rassurer, et elle avait beau se raccrocher à la main que Chase venait de lui prendre, la peur la transcendait et prenait le dessus. « Mais c'est pas question d'être seule, c'est juste que je peux pas rentrer dans cette ambulance. » Elle releva les yeux vers Chase, presque suppliante. Elle aimerait qu'il compresse cette détresse qu'elle avait déjà plusieurs fois essayé de combattre, en vain pour le moment. « Je préfèrerais même y aller à pied quitte à avoir mal je m'en fiche mais pas l'ambulance. » murmura-t-elle les larmes commencant à lui monter aux yeux. « Tu vois laisse moi là, tu ferais mieux d'aller aider les autres. » Et elle se referme comme une huître, comme à chaque fois que la peur lui reprend. C'était plus fort qu'elle, elle ne contrôlait plus totalement ses émotions.

« Ah mais vous pouvez pas tout avoir tous les deux, ça serait trop simple sinon! » « Tu croiras pas le nombre de filles pour lesquelles on s’est battus. » lui admis-je en riant. Aujourd’hui, je lui laissais les brunettes et je prenais les blondes. On s’entendait bien comme ça. Ça et puis, il se serait déjà tappé Callie depuis au moins quelques heures. Sacré Josh! Puis, venait le sujet tant attendu, celui de la crise de panique. Elle me répétait qu’elle ne pouvait pas. « Oui, tu peux! » lui répétais-je alors en la regardant dans les yeux. « Tu es plus forte que ce que tu crois, Callie. » alors qu’elle m’implorait du regard. Je secouais la tête négativement à sa demande un peu trop particulière. « Je sais que ça te rappelle de mauvais souvenirs. Moi aussi, ça me fait flipper. Mais crois-moi sur parole Callie quand je te dis que tu dois y aller. » Là, c’était moi qui la regardait avec ces yeux suppliants. Je prenais ses mains. « Je suis avec toi et lui aussi. » J’allais confronter la mort une fois de plus. C’était délicat, ce l’était toujours. Mais encore plus quand on ne savait pas grand chose. Je secouais la tête. « Callie, ça suffit cette crainte qui te paralyse. Il aurait pas voulu que tu en restes avec cette crainte marquée. Si tu veux, tu resteras assise sur la civière et non couchée. » C’était l’un de mes derniers mots. Elle me disait d’aller aider les autres, un cordonnier mal chaussé, une infirmière mal soignée. Et j’me disais que si elle n’avait qu’un once d’acharnement, ça allait sans doute mal passer. « J’ai confiance en toi, je sais que tu peux y arriver. »

Oh si elle imaginait bien ! Avec Samuel c'était pas sur les petites copines qu'ils se battaient mais sur les amis, du genre de: "c'est mon meilleur ami à moi pas à toi". Typique des jumeaux oui. Mais cette période était révolue. Là, la situation était beaucoup moins joyeuse. Elle essayait de se concentrer sur la voix de Chase, sur ses yeux, sur les paroles rassurantes qu'il pouvait lui offrir. Il avait tout de suite cerné le problème. Lui aussi savait ce que c'était, peut être qu'il avait lui même eu ce problème après l'accident de sa soeur. Alors elle hocha la tête, comme une enfant qui se faisait gronder. Fermant les yeux et essayant de se convaincre qu'il avait raison. Mais à chaque fois qu'elle avait essayé de rentrer dans un véhicule quel qu'il soit, elle n'avait jamais réussi à surpasser son inconscient. Elle ne disait plus rien, se concentrant de tout son coeur sur Chase, faisant abstraction des autres bruits et cris environnant. « Couchée ou assise ne changera rien, c'est seulement être dans un truc qui roule, et qui roule vite, qui respecte pas toujours le code de la route. » Mais l'entendre évoquer son frère, entendre quelqu'un d'autre l'évoquer ainsi, cela lui fit une sorte d'électrochoc. Elle réouvrit timidement les yeux, fuyant les yeux de Chase. En fait, elle cherchait toutes les excuses possibles et inimaginable. Il avait peut être raison, peut être qu'elle se complaisait dans sa peur et qu'elle se créait son blocage elle même. Mais elle était trop faible pour s'en rendre compte. Les larmes envahissaient ses yeux, elle était beaucoup trop reconnaissante de ce que Chase avait fait lors de ces quelques dernières minutes, alors elle se devait de faire un effort.  « On peut... on peut essayer. Juste de rentrer dedans. Mais je suis pas sûre d'en être capable. T'as beau y croire, mais moi je sais pas. »

Les crises d’angoisse me connaissaient un peu trop bien ces temps-ci. Il y avait eu Lou récemment, puis Callie. Il ne manquait plus qu’Aisling et le trio de Chase y passait au grand complet! La position n’importait que très peu dans le cas de Callie, selon ce qu’elle m’expliquait. « On peut leur demander de rouler plus lentement, si ça peut te rassurer. » lui dis-je donc. Je me doutais que les ambulanciers n’allaient pas apprécier ma suggestion, mais qu’ils allaient la respecter. Suite à mes recommandations, elle approuvait. Qu’elle essayerait, malgré la crainte. Je secouais négativement la tête. « Je n’y crois pas, je le sais : j’en suis convaincue. N’aies pas de doutes, Callie. C’est la meilleure façon d’y parvenir. » Parce qu’avec mon père et ma sœur, je devais avoir pris le bus pendant une semaine avant de réaliser tout ce que ça me limitait. L’ambulance arrivait près de nous alors que j’attrapais la main de Callie. « On le fait tous les deux. » lui dis-je donc d’un air convaincu en hochant la tête alors que les ambulanciers approchaient rapidement avec leur civière.

Chase faisait vraiment tout pour tenter de la rassurer, et elle appréciait ses efforts, parce qu'elle savait que cela pouvait être dur à supporter. A l'hopital elle avait déjà du gèrer des cas comme cela et ce n'était jamais simple. Alors ralentir l'ambulance, pourquoi pas. « On peut... oui. » Sa voix était toute tremblante. Et la fin de sa phrase c'était terminée presque dans un murmure inaudible. Alors oui c'était dur parce que même le bus elle n'avait jamais réussi à le reprendre et qu'elle savait très bien que les ambulanciers étaient des gens qui avaient l'habitude de rouler, surtout dans des situations de crise, qu'à cet instant il y avait forcément peu de monde sur la route, mais la rationnalité avait disparu sur ce sujet depuis un petit bout de temps. Et Chase avait plus que raison, il ne faut surtout pas douter, foncer. Alors elle hoche la tête encore une fois, ne disant plus rien de peur de regretter le moindre mot qu'elle pourrait prononcer. Elle se mord la lèvre et se laisse porter et mettre sur la civière. Un des deux ambulanciers lui disait quelque chose, elle avait déjà du le voir à l'hopital. Et cela la rassurait un petit peu. Elle ne quittait pas du regard le pompier, pour être sûr qu'il l'accompagne, parce qu'elle avait besoin qu'il reste avec elle. C'était la seule condition qui avait fait qu'elle avait envisagé de se laisser faire. Sentir son regard, une force rassurante qu'il porte sur elle, comme aurait pu le faire son frère. Après un dernier coup d'oeil sur les alentours, elle ferma les yeux avant de prononcer cette phrase lourde de sens. « On peut y aller. »

Callie avait accepté et elle faisait de gros efforts. J’en étais conscient et j’allais respecter ses limites. Enfin, celles que je voulais bien accepter. « Ça ira. » lui glissais-je donc avec une voix réconfortante. Je glissais rapidement un mot aux ambulanciers présents qui me dévisageaient, mais acceptaient. J’embarquais avec la brunette dans l’ambulance qui ne tardait pas à donner le signal pour partir vers l’hôpital. Avec un membre de l’équipe en moins, ils avaient tout intérêt à la remettre sur pieds. « On peut y aller. » « Vous avez entendu, les gars. » commentais-je alors que l’ambulance partait. Je tenais la main de Callie et le trajet se déroulait calmement. « Respire, tout va bien. » Aucune anicroche, aucun excès de vitesse. Il n’y avait pas de raison d’en faire, sa vie n’était pas en danger. « Tout va bien, Callie. Tout se passe très bien. » En fait, on arrivait rapidement à l’hôpital et les ambulanciers déchargeaient la charmante patiente pour la guider jusqu’aux Urgences. De mon côté, je la suivais. « Tu crois que tu vas t’en sortir? Parce que jusqu’à maintenant, t’as réussi avec brio. » Je lui fais un petit sourire qui se veut être fier. Fier d’elle. Fier de ne pas avoir eu à gérer une seconde crise, même si mentalement, la brunette a dû en faire quatre. Je lui caressais rapidement le dos alors qu’elle entrait dans une salle d’évaluation. « Je... Je vais t’attendre. » commentais-je donc en pointant la salle d’attente non loin.

Tout était allé beaucoup, beaucoup trop vite. Une fois que les ambulanciers l'avait embarquée, elle était restée couchée sur l'espèce de brancard les yeux fermés, les mains sur ses oreilles, elle avait tout fait pour se couper du monde réel et de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Enfin plutôt la situation dans laquelle elle avait embarqué Chase. Le pauvre avait dû subir aussi le voyage et Callie n'avait même pas réussi à écouter ce qu'il lui avait sans doute soufflé lors du trajet. Mais le voyage était passé vite. Si vite qu'elle ne s'était même pas rendue compte du trajet réel tant elle s'était évertuée à chasser la simple idée du véhicule dans lequel elle se trouvait. Elle ne rouvrit les yeux que quand elle sentit l'air frais se poser sur son visage. Oui, elle l'avait fait. Elle était encore entière. Tout allait bien. Elle n'y croyait pas elle même. La seule marque de se trajet était l'intérieur de sa joue qu'elle avait mordue jusqu'au sang comme pour se raccrocher à quelque chose, encore quelque chose d'inutile. Mais le sourire de Chase à l'arrivée valait tout l'or du monde. Alors elle se contenta d'un seul mot. Un mot qui en valait beaucoup plus, mais le seul qui réussi à sortir de sa bouche. « Merci. » Et elle se laissa embarquer dans les fin fonds de l'hopital qu'elle connaissait si bien, reconnaissante envers Chase de l'avoir supportée et de vouloir encore l'attendre.
Une petite heure était passée. Le diagnostic était tombé. Avec son statut d'infirmière, elle avait pu passer en priorité dans l'optique de récupèrer le plus rapidement possible ses fonctions et de les aider dès le lendemain. Mais dès qu'elle avait pu obtenir une chambre, elle avait préféré refuser et s'était deplacée une énorme attèle sur le pied en boitant car l'hopital n'avait pas de béquille  à lui proposer vers la salle d'attente. Par miracle Chase s'y trouvait toujours. un sourire timide se dessina sur ses lèvres. Il était encore là. « Double fracture du métatarsien, je suis bonne pour boiter pour un moment... Et puis muscle froissé aussi... »

Elle m’avait remerciée alors que j’avais simplement hoché la tête avec un sourire. Plus rien n’était à son épreuve maintenant. Je regardais la brunette disparaître dans les bons soins du personnel médical qui se trouvait également à être dans ses collègues. J’étais parti dans la boutique cadeaux quelques instants pour ramener des fleurs et un ours en peluche. Ouais, ringard peut-être, mais les femmes sont réputées pour aimer ce genre d’attention. Une heure passait et j’attendais patiemment. Et je la voyais sortir sans béquille ni quoi que ce soit, je fronçais les sourcils et je la rejoignais rapidement. Elle m’expliquait qu’elle allait boiter un moment et je grimaçais. « Donc, je te ramène en poche de patates jusque chez toi? »  Oh et entre temps, j’avais eu le temps de faire soigner ma main par une infirmière de qui, j’avais récolté le numéro... mais n’en faisons pas mention devant Callie. Je me dépêchais d’aller chercher un fauteuil roulant qui venait de se libérer pour le ramener vers Callie. On prendrait un taxi jusque chez elle et tout irait bien par la suite. « Je te ramène, si tu acceptes de tenir Teddy. » Ouais, l’ours en peluche.  « Ça et les fleurs. » Je lui faisais un petit sourire alors que je sortais de l’hôpital en hélant un taxi. « Tu parles d’une journée. » concluais-je.

Encore à moitié dans le gaz, elle n'avait même pas remarqué que Chase avait les bras chargé. Elle secoua machinaleme,t la tête comme si cela allait la remettre d'aplomb. « C'est vrai que là, le vélo ça va être dûr. » Elle n'était même plus sûre qu'avec les secousses il soit encore entier. En fait, en arrivant à l'hopital elle n'avait même pas regardé l'état de l'hopital en passant. Mais elle verrait ça dans les minutes à venir. Chase lui confia ses cadeaux et elle en était un peu gênée. « Oh mais fallait pas. Comme fallait pas que tu restes. T'avais du boulot je suis sûre... » Et c'était pour lui qu'elle s'inquiétait. Elle n'était pas sûre que sa hiérarchie cautionne son absence surtout dans mes moments comme ceux là. Bien que par rapport à son arrivée à l'hopital le flux de patients a eu l'air de bien diminuer et les visages du personnel soignant s'étaient relachés. La journée d'enfer touchait à sa fin comme le soulignait le pompier. Elle attrapa ce qu'il lui tendait et lui offrit un grand sourire. Elle avait vraiment eu de la chance qu'il soit là aujourd'hui. Mais le voir ainsi dehors appeler une voiture la replongea quelques heures plutôt. « Euh Chase, tu veux vraiment qu'on prenne le taxi ? » Elle serra un peu plus contre elle son ours et ses fleurs, comme pour se rassurer de sa réponse, espérer une blague.

Il fallait pas, je fronçais les sourcils. Comme il fallait pas que je reste. Je haussais simplement les épaules. « Ça me fait plaisir, puis... Prends le pas mal... » Je lui montrais ma main qui était maintenant pansée. Je haussais les épaules avec un petit sourire. « J’serai pas très utile. » Les choses allaient mieux, ça semblait reprendre un rythme plus ralenti. Encore un peu rapide selon ce que je constatais, mais les urgences se portaient pour le mieux. À sa question, je hochais la tête positivement. « T’as été capable la première fois. Ce n’est que répétition. » Non, ce n’était pas un cas d’exception et ça, Callie allait devoir le comprendre. Ça allait sans doute être une journée éprouvante pour elle, mais c’était mieux de toucher au problème ainsi. La suite n’en serait que plus simple. « Allez, je sais que tu es capable. Et on rentrera pas à pieds avec ce qui se passe. »

Même avec la main bandée elle était sûre qu'il pouvait faire des choses Maos d'un côté, elle le comprenait. Lui aussi devait aussi avoir eu beaucoup d'émotions aujourd'hui. « Mais si, t'es un super pompier tu serais forcément utile ! » Et même si elle n'avait pas du tout envie d'y aller, elle savait très bien qu'elle ne pourrait résister à Chase, qu'il avait ce talent de persuasion. Il ne la lacherait pas elle en était sure. Alors c'est à contre coeur qu'elle obtempera. « Ce séisme n'aura pas eu ma peau mais toi si cher Mr Fawkes. » Peut être qu'elle était encore un peu sous l'effet des médicaments mais elle se laissa faire, s'accrochant au bras de Chase et rentrant à contre coeur dans le taxi que Chase avait appelé. « Je te préviens je ferme les yeux je me bouche les oreilles. » Sa voix tremblait toujours, comme toute à l'heure. Mais elle prit une grande inspiration et fixa Chase droit dans les yeux. Essayant d'être sûre d'elle. « Mais je vais le faire. » Elle serra fort son ours contre elle et se laissa porter, laissant son esprit divaguer et tentant de ne pas se concentrer sur le moment présent, juste sur cet ours. FIN ?

FIN.

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