Cliffana ∞ C'est pas toi.

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Je lui en voulais beaucoup et je ne savais pas si je réussirais à lui pardonner, si j'arriverais à faire comme ci rien c'était passé, il avait refuser une relation avec moi et m'avait pousser à l'adultère une fois que j'étais heureuse en couple, bien sûr qu'il ne m'avait pas forcer mais il savait que j'en étais toujours amoureuse et que craquer pour ces beaux yeux ne serait pas difficile. Je devais être honnête avec lui maintenant à défaut de l'avoir été avant et je secouais la tête négativement. "Si je dois être honnête alors non je ne comptais pas t'en parler, je comptais faire sans ton aide." Je n'allais pas lui mentir juste pour le rassurer mais bon aujourd'hui je lui avais avouer la vérité donc pourquoi parler de ça maintenant.

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Tu t'étonnais encore du fait qu'elle ait mis autant de temps avant de reconnaître qu'il y avait des chances pour que tu sois le père de cet enfant ? Plus vraiment maintenant qu'elle reconnaissait avoir eu l'intention de taire tout ça. Tes sourcils se froncèrent. Tu ne comprenais pas grand chose. C'est pas question d'aide Tiana. C'est question de responsabilité, de droit et de filiation ! Oui finalement si tu devais être papa ce n'était pas pour l'aider dans son rôle maman, mais bien pour être papa. Tu voyais bien que la rancune qu'elle avait pour toi ruinait tout, même son jugement. Cela dit tu as toujours que rien de se serait simple quand tu as fait le choix de tout faire pour la retrouver, seulement tu n'avais prévu cette question d'avis différents sur la paternité. Il fallait que tu sois patient tu le savais mais maintenant que tu savais que c'était ton fils, tu lui en voulais de n'avoir rien dit. Pourtant tu savais pourquoi elle ne l'avait pas. Elle n'aurait pas pu t'en vouloir aussi longtemps si elle t'avait laissé une place durant la grossesse, l'accouchement et compagnie.

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Je lui en voulais beaucoup et peut être que je n'avais pas le droit de lui mentir sur le fait qu'il soit le père de mon fils, mais j'avais le goût amer du fait qu'il est contribué à ma rupture avec mon ex et entièrement d'ailleurs il ne s'en cachait pas et j'avais mal parce qu'au fond j'étais celle qui avait le rôle de la méchante, c'était celle qui était infidèle et je détestais avoir ce rôle là. "Arrête me parle pas de tout ça tu n'en voulait pas de ce gosse, il n'était même pas prévu dans tes projets alors ne fait pas comme ci tu le voulait tellement cet enfant." J'embrassais Kenzo sur le front après lui avoir donner son biberon et je le redressais pour qu'il puisse faire son rôt, c'était encore un petit bébé donc il finirait par être proche de Clifford, il était habituer à ma présence parce que j'étais sa mère mais il avait 15 jours seulement il se ferait à la présence de son père. "Tu sera là pour le reste.. Tu compte le prendre où je peux aller le recoucher?"

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Tu le sentais bien, Tiana devenait injuste. Il n’y avait pas d’autres mots. C’était vraiment le cas. Peut-être que finalement jamais vous ne seriez en phase quand il s’agissait de timing. Peu importe à quel point tu croyais en vous, elle arrivait souvent à te pousser à finir par croire que vous étiez trop éloignés aujourd’hui. Tu en voulais de te balancer un truc comme ça. Parce que toi tu en voulais ? T'es injuste là Tia', ça fait des mois que je te cours après pour savoir si oui y'a des chances que je sois impliqué là-dedans. Tu m'as écarté, pas l'inverse. Elle était définitivement injuste avec toi. A partir du moment où tu as su qu’elle était enceinte et que tu avais fait le rapprochement avec votre nuit ensemble, tu avais espéré que cet enfant serait le tien. Égoïstement au début pour te rapprocher de Tiana (ce qui n’avait pas marché) et très vite l’idée d’avoir un enfant avec elle t’avait enchanté, à défaut de la retrouver. Quand elle te demanda si tu comptais porter votre fils, tu n’as rien dit. Elle était imbuvable, et tu n’aimais cette atmosphère. Mais tu savais que si tu ne saisissais pas cette occasion tu le regretterais. Tu t’es approché en la laissant te glisser Kenzo dans les bras avant de t’asseoir. Il était si léger.

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J'étais peut être injuste mais je disais ce que je pensais, bien sûr que je n'avais pas prévue d'avoir un enfant et qu'il n'était pas désiré mais j'avais pris la décision d'aller jusqu'au bout de ma grossesse et le garder donc au final il y avait aucun doute il avait fini par être désiré. "J'ai décidé d'aller au bout de ma grossesse donc oui et j'étais celle qui était amoureuse de toi au final. Parce que j'étais énervée contre toi, tu crois que c'était facile de t'annoncer la nouvelle en oubliant le mal que tu a pu me faire que ce soit volontaire ou non." Je soupirais après cette remarque et je lui faisais une proposition par rapport à Kenzo, j'allais devoir le changer et le coucher de toute manière donc autant qu'il en profite avant que j'aille le reposer, il était déjà en train de se rendormir après avoir fait son rôt. Je le glissais dans ses bras en souriant discrètement et je me pinçais les lèvres en voyant le tableau du père et du fils.

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Il n'y avait aucun doute, sa rancune rythmait toutes vos conversations maintenant : qu'il s'agisse de votre relation, de votre passé, de cet enfant. Tout était calibré sur le fait qu'elle t'en voulait, au point de finir par perdre en cohérence et devenir un poil injuste. Que tu m'en veuille c'est une chose, mais ne pas me blâme pas quand on sait que tu m'as retenu loin de tout ça. Te faire dire que tu ne voulais pas de cet enfant, c'était vilain quand on sait qu'elle t'avait éloigné de tout ça pendant tout ce temps. Elle avait ses raisons, mais te blâmer pour ce qu'elle t'avait imposé, ça te dérangeait fortement. Cela dit tu ne voulais pas te disputer fortement avec elle. Tu étais ferme mais tu ne voulais pas hausser le ton ou t'énerver, comme tu aurais pu le faire si elle n'avait pas Kenzo dans les bras, mais tu accumulais cette énergie néfaste. Ce moment calme avec Kenzo ça te faisait du bien. Pour le coup vous aviez peut-être assez parlé pour aujourd'hui.

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Je lui en voulais et je lui en voudrais toujours parce que j'étais vraiment énervée de toute cette situation, comme ci j'agissais en sortes avec plaisir, ce n'était pas le cas, j'étais amoureuse de lui depuis plusieurs années et il n'a pas pu comprendre combien j'avais souffert quand il m'avait repoussé, j'avais essayé de refaire ma vie et il avait tout gâcher même si j'étais celle qui avait craqué à ces beaux yeux. J'en avais marre de ses reproches où de me prendre la tête, je soupirais un coup et je décidais de le laisser avec son fils puisqu'il était clairement là pour lui. "Je te laisse avec ton fils moi j'en ai assez entendu pour aujourd'hui." Je le laissais partager ce moment avec Kenzo et je m'en allais vers ma chambre pour m'installer sur mon lit et passer mon visage entre mes mains, j'en avais gros sur le coeur pour le coup et je n'avais pas envie de craquer devant lui.

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Tu étais là sans savoir qu'elle quittait la pièce vraiment. D'ailleurs quand ce fut le cas tu mis quelques secondes à réaliser. Tu avais cette tendance à être rassurée par sa présence avec Kenzo entre les mains. Après tout elle était sa mère, et elle s'y connaissait mieux que toi. C'était peut-être trop tendu pour que tu ne la rappelles à vos côtés. Tu ne voulais pas jouer le faible après votre dispute et ses reproches. Du coup tu regardais ce beau bébé qui se rendormait déjà. C'était vraiment des machines à manger, salir les couches et dormir à cet âge-là. Tu es resté comme ça de longues minutes. Le temps faisait que petit à petit tes pensées déviaient. Tu ne savais pas de quoi sera fait l'avenir, même l'avenir le plus proche. Tu as fini par te relever doucement pour te diriger vers la chambre de Tiana. Tu as toqué doucement avant d'entrouvrir la porte. Tu veux peut-être le mettre dans son lit ? Tu n'avais même pas posé ton regard à l'intérieur de sa chambre, pour ne pas être intrusif. Fallait-il que tu mettes de la distance entre vous pour qu'elle te déteste moins ? Tu ne savais plus ce qu'il fallait faire pour bien faire.

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Je n'avais rien à lui prouver, la seule chose qu'il avait à me reprocher c'était ce qui concerne mon fils mais je ne lui est fait aucun coup bas avant ça et il était celui qui devait me prouver des choses mais il ne le faisait pas ou alors très peu puisqu'il abandonnait dès le départ, il ne se battait pas beaucoup pour moi et il ne l'avait jamais fait, il prouvait encore une fois qu'il était capable de me laisser passer encore une fois. Je préférais craquer dans ma chambre et prendre du temps pour respirer loin de lui, il était mieux avec son fils je savais que j'allais encore m'énerver et surement hausser le ton du coup je préférais lui laisser son moment avec son fils en allant dans ma chambre. Je restais assise sur le bord de mon lit en partant dans mes pensées et quelques minutes plus tard je fis sortie de mes pensées par Cliff', je me redressais pour le rejoindre. "Oui je vais faire ça." Je le pris contre moi pour aller dans sa chambre à lui et lui changer sa couche avant de le remettre au lit, il dormait déjà donc j'essayais d'y aller doucement pour ne pas réveiller, je ne savais pas si Cliff' m'avait suivi ou pas.

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Va savoir quel genre de père tu seras. Tu n'as jamais eu le temps de te projeter véritablement là-dessus. Par contre tu as toujours su que tu comblerais les défaillances de ton lien avec ton père, ça c'était certain. Tu voulais que ton fils, que tes enfants puissent te faire confiance pleinement. Ce que tu n'as eu avec ton père. Tu as suivi Tiana, pariant sur le fait que Kenzo se réveillerait pendant qu'elle lui changeait la couche ce qui te faisait sourire, mais non. Tu aimais ce que tu voyais forcément, mais une petite amertume te laissait croire à une désillusion. J'étais sérieux Tiana, je sais ce que je veux. Bien plus encore maintenant je sais que j'avais raison. Sur ta paternité ? Oui. Tu voulais tout, la totale. Avoir une chance avec elle, aimer cet enfant, apprendre à former une famille avec elle et votre fils.

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Je ne savais pas comment agir avec lui je ne savais même pas que je serais venue à lui dire la vérité aujourd'hui, je n'y étais même pas préparé mais je ne regrettais pas au final parce que Kenzo avait besoin d'un papa, mon ex était parti en apprenant qu'il n'était pas le père et vivre mon accouchement toute seule avait déjà été dur, par fierté je n'avais pas appeler Cliff' et j'avais continué à lui faire la tête mais bon aujourd'hui j'avais besoin de me dire que j'avais bien fait de lui dire la vérité. Je m'occupais de changer la couche de Kenzo avant de le mettre au lit, il était le genre de bébé à ne pas ce réveiller, il pourrait y avoir une fête en plein milieu de sa chambre qui pourrait dormir à point fermer. Je sortis de la chambre pour fermer la porte et le laisser dormir tranquillement avant d'entendre les mots de Clifford, je le regardais dans les yeux une foi la porte de la chambre fermer. "Et qu'est ce que tu veut?"

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Il allait te falloir une bonne soirée et une bonne nuit pour réaliser que tout ça était vrai. Quand elle referma la porte, tu n'étais pas tant sur de tout réaliser, pourtant tu avais soupçonné tout ça dès le moment où tu avais appris sa grossesse, un peu par hasard d'ailleurs. Tu ne savais pas vraiment si tu avais eu raison de repartir sur une conversation ou pas. D'ailleurs tu n'avais pas l'intention de commencer un nouveau débat. Non tu voulais simplement être honnête, dire les choses telles qu'elles étaient. Son regard que tu aimais tant se posa sur le tiens. Tu aimais ses yeux. Tu aimais beaucoup de choses chez elle mais ses yeux étaient... puissants. Je veux qu'on se laisse une chance tous les deux, tous les trois. Laisse moi l'occasion de te prouver que je ferai les choses autrement cette fois. Je me sens prêt cette fois, et tout ce temps je t'ai pas oublié Titia. Il fallait qu'elle finisse par te croire. C'était hyper important à tes yeux. Tu l'avais appelé par ce surnom que tu affectionnais, et tu te foutais pas mal de la manière dont elle le prendrait. Ta manière de l'appeler dépendait beaucoup de ce que tu avais à lui dire, et tu ne t'en rendais pas même pas compte. Mais qu'elle veuille ou non, tu renonceras pas à ce surnom, ni à ce vous.

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Je venais de lui annoncer qu'il était papa je n'étais pas sûr qu'il réalise ni même s'il était sûr de ce qu'il disait,on allait ce revoir, parler de l'éducation de notre fils et surtout mettre les choses à plat parce que maintenant qu'il savait qu'il était papa il allait être présent et j'en étais persuadé, il m'avait longtemps questionné sur sa paternité pour laisser tomber maintenant qu'il savait qu'il était le père de ce petit être. Je ne savais pas si je devais lui faire confiance, j'en avais terriblement envie et je l'aimais encore mis d'un autre coté je lui en voulais toujours et je ne voulais pas venir vers lui parce qu'aujourd'hui il était prêt et que donc je devrais me plier à ses envies à lui, il n'avait fait avec mes envies à moi. "C'est compliqué qu'est ce que tu attends de moi? On devrait former un couple, habiter ensemble et oublier tout?" J'étais encore une fois totalement perdu mais quand il me regardait avec ses yeux là et qu'il m'appelait par ce surnom je craquais complètement. "J'ai besoin de voir ses preuves là avant de décider quoi que ce soit."

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Kenzo était passé par là, et l'atmosphère semblait plus calme. Rien était réglé certes mais vous aviez l'air plus calmes, comme moins sur la défensive. Elle t'écoutait et ça restait important pour toi. Tu le savais sa rancune guidait ses pensées et choix. Tu ne lui en voulais pas. Tu aurais tort de lui en vouloir. Mais le vrai souci c'était bien qu'elle ne laissait rien paraître sur ses envies. Tu te basais sur des faits passés auxquels tu avais besoin de croire encore aujourd'hui. Vous vous êtes fréquenté il y a trois ans, et elle avait été prête à une relation très sérieuse. Tu t'étais un peu dégonflé. Oui tu ne t'engageais jamais sans être sur de pouvoir assumer. C'était une maladie chez toi. Elle a refait sa vie ensuite, mais encore une fois elle a craqué quand tu lui tournais autour. Elle l'aurait jamais fait si elle t'avais oublié. Voilà tu croyais encore en tout ça. Mais en aucun cas, tu savais ce qu'elle voulait. Tout n'était qu'hypothèses. Oui ! Je veux croire qu'on peut avoir tout ça, tout les deux. Tes sentiments pour elle pouvaient aisément te porter jusqu'à la concrétisation de tout ça. Tu les verras très vite. Je veux pas te brusquer, je veux seulement que tu considères tout ça. Tu savais qu'elle ressentait certainement toujours des choses pour toi mais ce qu'il te fallait regagner c'était sa confiance.

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Physiquement Cliff était mon genre d'homme et il était l'homme que j'avais longtemps voulu jusqu'à l'histoire avec mon ex, aujourd'hui je ne savais pas si on pouvait reprendre là où on c'était arrêté et si on pouvait former un couple et oubliait le reste, j'étais toujours amoureuse de lui au fond de moi et je le savais c'était surement pour ça que je lui en voulais autant, c'était plus facile de lui en vouloir pour masquer ce genre de sentiment et éviter de souffrir encore que me laisser aller maintenant je n'étais pas sûr de pouvoir lui faire confiance, je ne savais pas s'il disait cela parce qu'il venait d'apprendre qu'il était papa et qu'il parlait trop vite. "J'ai bien évidemment encore des sentiments pour toi Cliff' maintenant de là a imaginer reprendre là où on c'était arrêter c'est plus compliquer." J'étais toujours attiré par lui et le simple fait que ses yeux me transperce comme ça le prouvait, il me troublait, je me pinçais les lèvres en me dégageant de la porte pour retourner au salon, eut être que fuir son regard m'aiderait à affirmer ce que je disais.

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