Cliffana ∞ C'est pas toi.

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Elle avait le don de dire les choses sans que tu t'y attendes, et quand elle lâchait ces répliques, ça faisait l'effet d'une bombe. Tu aurais pu te contenter de cette phrase. Qu'elle reconnaisse qu'elle avait encore des sentiments pour toi c'était un soulagement, un grand pas en avant. Ce n'était pas par fierté, loin de là. Même si forcément ça te faisait du bien de l'entendre mais au fond ça nourrissait surtout l'espoir. Tu savais maintenant que tout serait question de patience. Tu allais faire tes preuves et patienter. Il ne t'en faudra pas plus. Je suis même pas sur que reprendre là où on en était soit le meilleur terme. Oui ça ne voulait pas dire grand chose d'ailleurs. Vous méritiez mieux que ça. Elle t'a toujours le dos une fois de plus, et tu as finis par dire. Accepte de diner avec moi un soir, cette semaine. Oui il fallait bien que tu imposes un délai. Tu voulais pas qu'elle dîne avec toi dans trois mois. Tu l'as suivi, espérant tout de même qu'elle serait interpellée par ta demande.

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J'étais persuadé qu'il savait pertinemment que j'étais amoureuse de lui, c'était même pas une question à poser en fait, c'était clair comme de l'eau de roche que nos sentiments l'un pour l'autre était réciproque et que les miens n'avaient jamais vraiment disparu, j'avais juste essayer de le faire croire. Je me posais encore des tas de question sur nous deux, du moins nous trois avec notre fils mais il était clair qu'il était encore en train de me troubler sans grand effort. "Oui enfin c'est ce qu'on pourrait essayer." J'étais sûre qu'on essayerait de repartir sur notre ancienne relation si on essayait lui et moi et je n'étais pas sûr de le vouloir. "Même si je le voudrais où tu veut que je laisse Kenzo?" Cela faisait que 15 jours que j'étais maman et je ne m'entendais pas super bien avec ma famille pour leur laisser, je ne savais pas à qui confier Kenzo pour diner avec lui, je lui avais répondu sans vraiment l'affronter de nouveau, je préférais fuir en allant m'installer sur le sofa.

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Fallait-il reprendre où vous vous étiez arrêté ? Ou était est-ce préférable de reprendre à zéro. C'est ce que tu soulevais. Tu voulais laisser derrière vous les mauvais souvenirs, les incompréhensions et partir sur de bonnes bases, voir où ça vous mènerait. Une chose est sur toi tu savais que tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir pour la rendre heureuse, pour que ça fonctionne. Elle ne semblait pas refuser l'idée de dîner avec toi. Inutile de dire que toi ce serait un rencard, pas autre chose. Tu l'as suivi. Tu dois bien avoir une amie à qui tu peux faire confiance l'espace de deux, trois petites heures grand max ? Tu ne pouvais pas lui proposer quelqu'un de ton côté. Tu n'y pensais même pas vraiment. Tu avais du mal à te dire qu'elle te ferait une place aussi facilement auprès de votre fils. Et puis tu penserais pas à confier votre fils à un pote, mais plus à une amie. Tu ne voulais pas parler de ça avec Tiana. Tu as finit par reprendre en te tenant face à elle, alors qu'elle s'installait sur le canapé. On peut toujours dîner ici au pire, ou même chez moi d'ailleurs. On se fera livrer, ou je te ferais à manger si tu préfères. Tu as légèrement sourit. Oui tu cuisinais. Tu l'as longtemps fait pour ta mère avant qu'elle ne parte d'ailleurs. En attendant c'est vrai que ne pas pouvoir sortir avec Tiana était embêtant mais il fallait bien s'adapter.

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Je dois dire que cela faisait un long moment que je n'étais pas sorti, depuis ma rupture puis entre temps mon fils était arrivé alors difficile de faire autrement mais là c'était une sortie avec Clifford et au fond je dois vouer que j'en avais envie et besoin mais je pensais toujours à mon fils, je n'étais pas en bon terme avec ma famille et bien sûr que je pouvais le laisser à une amie, j'avais des personnes de confiance dans mon entourage mais sa serait une première et j'aurais du mal à ne pas me faire du soucis pour lui. "Oui je peux trouver ça." J'avais une personne en particulier et il est vrai que pour la suite on pourrait se passer d'un restaurant et faire ça chez lui ou chez moi mais je voyais qu'il avait envie de sortir et peut être ce retrouver en terrain neutre. "Si tu tiens à aller au restaurant on peut y aller." Je relevais le regard pour le regarder dans les yeux et je souriais doucement.

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Bizarrement tu avais cette impression que si tu passais un rencard avec elle chez toi, ou chez elle avec Kenzo, ça perdrait l'intérêt qui était de se retrouver à deux, rien qu'à deux pour reprendre à zéro. Tu voulais lui prouver que tu tenais à bien faire les choses : prendre ton temps, regagner sa confiance et non tu n'étais pas là uniquement parce que tu étais le père de son enfant. Tu étais là d'abord parce qu'elle était célibataire et que tu ne supporterais pas qu'elle t'échappes une fois de plus avec un autre homme. Dans ce cas je te laisse la lourde tâche de choisir le jour, ne me fais juste pas trop attendre. Oui, tu ne voulais rien lui imposer. Seule restriction c'était le délai. Tu lui avais demandé cette semaine, le temps qu'elle trouve une amie de confiance disponible, tu attendras mais pas plus. Tu étais ravi qu'elle accepte, et son petit sourire aux lèvres te faisait du bien. C'était le premier sourire timide mais assumé. Tu voyais bien qu'il était pour toi ce sourire. Tu as alors ajouté. Et.. c'est un rencard. Oui, carrément. Autant la mettre en condition. Tu voulais la séduire, et lui appartenir. Tu allais y arriver.

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Je savais que j'allais trouver quelqu'un pour garder Kenzo et j'avais déjà ma petite idée, je pourrais lui demander dès demain et peut être qu'on pourrait le faire demain soir voir le jour d'après mais bon je ne préférais pas m'avancer avant de voir avec cette personne si elle n'avait rien de prévu. Je le regardais dans les yeux et c'était fou comment il avait réussi à détendre la situation et a tout retourné en sa faveur en l'espace de très peu de temps, je voulais limite lui claquer la porte au nez juste avant ensuite je lui ai dis qu'il était le père de mon enfant et j'en étais déjà épuisé et là j'étais plus détendu, surement parce qu'il avait prononcé les mots que je voulais entendre. "Je vais juste voir les disponibilités de mon ami et je te dirais." Je lui avais enfin sourit et c'était totalement sincère, ces mots me fit chaud au coeur puis son regard, ses lèvres tout me déstabilisait chez lui, je souris en me redressant et je posais mes doigts contre ses lèvres comme pour les cachés de ma vue avant de le contourner, il était vraiment déstabilisant. "Arrête de me regarder comme ça et de dire ces choses là on ne joue pas à armes égales." Si je n'étais pas raisonnable j'aurais déjà prit ses lèvres en otages parce que clairement il avait toujours un sacré effet sur moi.

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C'est vrai que tout semblait plus saint maintenant que vous étiez calmés. Tu avais toujours cette crainte qu'elle ne doute ou change d'avis mais elle t'avait avoué qu'elle avait toujours des sentiments pour toi. Tu n'en doutais pas mais l'entendre l'avouer ce n'était pas rien et ça suffisait à de complaire dans cette tendance que tu avais à mener la barque. Tu sais que tu peux faire de tout ça quelque chose de beau. Vous aviez tous les ingrédients pour. Tu as hoché la tête pour approuver sa remarque et tu la regardé se relever sans trop savoir si il était temps pour toi de partir ou non. Ses doigts se posèrent sur tes lèvres pour un premier contact physique provoqué et voulu de sa part. Elle te manquait tellement que ce simple effleurement t'avait plu. Tu as rit à sa réplique avant de lui dire. Je vois pas de quoi tu parles. Tu jouais les innocents mais tu savais que tu étais doué à tout ça. Elle s'éloignait une fois de plus, et tu as deux pas en arrière. En attendant que tu me retombes dans les bras, je t'avoue que j'ai un peu de mal à me positionner par rapport à Kenzo. Tu étais son père mais d'un point du vue pratique vous n'aviez aucun plan autour de ça.

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Je trouvais l'ambiance moins électrique et il avait réussi à me faire oublier le pourquoi je lui en voulais, il savait que la confiance était à regagner et il comptait tout faire pour retrouver la mienne mais quand je disais qu'on ne jouait pas à armes égales j'avais raison, il savait qu'il avait toujours eu un effet de fou sur moi, rien que ce soir là où j'ai craqué et trompé mon copain avec lui et aujourd'hui cet effet il était toujours là. J'avais posé mes doigts sur ses lèvres pour aussi m'empêcher de venir l'embrasser parce qu'il ne fallait pas croire mais c'était difficile de résister à la tentation quand il était juste là devant moi. "Fait pas l'innocent, déjà si tu arrêtait de me regarder comme ça, sa m'aiderait vachement." Je souris en allant poser mes fesses contre le rebord de la table du salon pour le regarder et répondre à sa remarque. "Je ne sais pas non plus, je viens de te l'annoncer il faut le temps d'en parler mais tu es son père donc forcément il y aura des plans à faire."

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Tu essayais de ne pas trop sourire à sa réplique. Cela dit tu la regardais comme tu la regardais. C'était comme ça et tu ne pourras rien y changer. Elle se sentait peut-être faible à ce moment-là face à ça, mais c'était pour toi la preuve qu'elle était tiraillée entre les distances qu'elle avait voulu et cette complicité qui vous liait. Je vais quand même pas te tourner le dos ? Oui c'est un peu la seule option possible pour que tu cesses de la regarder... comme ça. Tu pouvais pas. Tu n'étais pas neutre face à elle. Dans tes yeux il y avait beaucoup trop de choses tes sentiments, cet espoir qui renaissait. Tu la regardais, presque rassuré par sa réponse. Tout aurait été plus simple si vous aviez été ensemble mais rien était perdu. Oui t'as raison, mais tu peux compter sur moi si tu as besoin de quoique ce soit. En l’occurrence, dormir un peu. Oui tu voyais bien qu'elle était un peu fatigué ce qui était normal mais elle restait tout aussi canon à tes yeux. Tu ne réalisais pas encore pleinement mais elle avait porté ton fils, votre fils.

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Il me torturait sans le vouloir et je voulais échappé à tout ça, je ne voulais pas être faible face à lui et je l'étais complètement, je ne savais pas comment il faisait ça mais il arrivait à me déstabiliser complètement. Je souris à sa remarque parce que pour le coup ce n'était pas raisonnable mais ce serait presque la solution pour que j'arrête d'être perturber par lui. "Limite sa serait la solution." Ce ne serait pas facile pour avoir une discussion avec lui et encore moins une conversation sur notre fils. Je savais qu'il ne me laisserait pas tomber sur ce qui concerne mon fils, vu la ténacité qu'il avait mit pour que j'avoue enfin qu'il était le père de Kenzo c'était pas pour ce défiler ensuite, je le voyais d'un autre oeil tout d'un coup, je me redressais pour m'approcher de lui. "En ce qui concerne notre fils ou plus?" Je ne savais pas pourquoi j'avais demandé ça et pourquoi je m'étais approché, en fait si je savais et je m'approchais pour poser mes lèvres sur les siennes pour un court baiser, j'avais besoin de savoir si ses lèvres me faisait toujours tourné la tête et c'était le cas, j'avais besoin de l'embrasser pour arrêter d'avoir cet envie de lui sauter dessus, je l'embrassais tendrement avant de me reculer pour le regarder dans les yeux, je ne m'étais pas tromper il avait toujours un effet de fou sur moi et mes sentiments étaient toujours présent j'en étais sûr à présent.

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Cette fois tu as rit à sa remarque, même si tu te voyais clairement pas tenir une conversation le dos tourné. Tu avais besoin de la regarder en plus. C'était la seule chose que tu avais le droit de faire la regarder. Tu lui confiais ne pas savoir où te positionner en ce qui concerne votre fils et elle s'est relevé tel un aimant vers toi. La réponse à sa question était toute faite dans ta tête. Bien sur que tu seras là pour elle comme pour votre fils. Cela dit tu n'as pas eu le temps de préciser ta pensée que déjà ses lèvres étaient sur les tiennes. Elle t'a offert un court baiser, un tendre baiser. Tu étais outré de voir à quel point ça semblait naturel, juste et légitime. Tu as légèrement humecté tes lèvres avec ta langue avant de sourire légèrement pour finir par lui. C'est pas le genre de choses qu'on fait avant un premier rendez-vous ça, Mlle Blacksbird.. Elle avait cédé, avant toi et c'était jouissif. Le fait qu'elle vienne te chercher sur ce terrain ça voulait tout dire. Tu l'as un peu charrié mais elle n'en attendait pas plus de toi, tu le savais.

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J'avais besoin de savoir des choses, j'avais besoin aussi de dépasser mes envies pour ne pas être frustrer de ne pas retrouvé ces lèvres même pour un court instant, depuis tout à l'heure je me faisais violence pour ne pas craquer. J'étais venue l'embrasser un court instant, le temps de profiter pour le retrouver puis je me reculais d'un pas pour pouvoir le regarder en me mordillant les lèvres, je pensais qu'il me demanderait pourquoi j'avais fais cela mais même pas, sa remarque me fit rire et je secouais les épaules. "En principe on fait pas un enfant non plus avant le premier rendez vous Monsieur Winston." Je souris après ma remarque parce qu'il est clair qu'on ne faisait pas les choses dans l'ordre.

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Tu l'as charriée oubliant qu'elle pouvait parfois avoir de l'avance sur toi. Tu as légèrement grimacé à sa réplique. Elle avait raison. Les faits étaient là vous aviez un enfant ensemble ! Pourtant tu t'étais compris sur l'idée. Reprendre quelque chose à zéro c'était bien les choses, l'emmener en rencard, discuter, rire l'embrasser quand viendra le bon moment. Tu as simplement rit quelques peu en levant tes mains en l'air comme le ferait pour clamer son innocence. Okay tu marques un point, là ! Titia 1-0 Clifford. C'était un peu ça. Cela étant dit tu étais content qu'elle l'ait. Tu le voulais depuis depuis longtemps mais tu ne l'aurais pas fait parce que tu avais adopté une démarche qui était autre. Ce n'était pas plus mal que cela vienne d'elle. Voilà que l'envie de recommencer risquait de te poursuivre longtemps mais au moins tu savais qu'elle n'était aussi fermée que ça à l'idée de vous redonner une chance.

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Si un baiser était trop tôt pour nous alors cet enfant qu'on avait eu était arrivé bien trop tôt aussi mais au vu de notre relation je pense qu'on pouvait bannir ce genre de vocabulaire, on avait juste pas fait les choses dans l'ordre. Je le regardais dans les yeux avec ce sourire aux lèvres, il avait réussi à retourner les choses à son avantage et d'un coup ma colère c'était dissiper et je m'étais dis que ma rupture avec mon ex au final était arrivé pour une bonne chose. "Cependant je suis désolé de t'avoir déboussoler avec ce baiser j'en avais juste terriblement envie." Oui je marquais peut être un point mais j'aurais peut être dû freiner mes envies parce qu'a ce que je venais de comprendre il préférait y aller étape par étape et un baiser n'était pas à 'ordre du jour pour lui.

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Déboussolé ? Non, certainement pas. Au contraire, elle t'avait presque apaisé sans le savoir. Tu avais l'impression de gagner une bataille en te disant que ta persévérance avait payé. Tu as donc rit légèrement à sa blague. « Arrête, tu sais que je jubile au fond. Tu viens de craquer, ça peut être longtemps retenu contre toi, ce genre de fait. » Oui maintenant tu ne doutais plus. Tout allait être plus simple pour toi. Tu allais y mettre la forme forcément, mais tout était plus simple. Tu ne la prendrais pas pour acquise mais maintenant tu sais qu'elle veut les mêmes choses que toi. Tu allais faire tes preuves pour la rassurer et non plus pour la convaincre. Je ferai mieux d'y aller, si on tient à avoir un vrai rencard. Oui, sinon vous alliez tout faire là aujourd'hui. Tu avais ce sentiment que partir sans voir Kenzo serait mal venu pourtant tu ne savais toujours pas comment te positionner face à tout ça.

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