Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Losing my religion ✖ ARTHUR Sam 24 Déc 2016 - 8:35
Il observa quelque instant les traits gracieux de son visage. Ses yeux parcouraient le sien, un air de défi dessiné dans son regard. Il se demanda alors s’il n’allait pas regretter un peu plus tard d’avoir accepter de jouer à ce jeu…mais bon…elle avait dit pas de règles…ça voulait dire qu’il pourrait bien éviter la vérité si ça l’arrangeait non? On verrait bien…D’un autre côté, parler librement à une personne qui n’avait aucun véritable emprise sur sa vie …ou plutôt se «vraie» vie, si on veut, avait quelques chose de libérateur. Malgré lui, ses gardes se baisaient peut-être un peu trop. Et elle? Considérait-elle qu’elle travaillait encore? Il ne répondit pas tout de suite, peu pressé de toute façon.
- Mmmh parfois les règles son amusantes…j’imagine que cela dépend de pourquoi on les fait. Je dis jamais non à un défi.
Il rit un peu. Sous ses doigts, il sentit un frisson parcourir le corps de la dealeuse. Il jeta un œil aux alentours. Il est vrai qu’il se faisait tard et les nuits pouvaient se montrer plus froides, malgré la chaleur des jours. La nuit… c’était toujours un peu traitre finalement et à bien des égards. Il ne fut donc pas surpris de l’entendre dire qu’elle avait envi de s’installer plus confortablement. Et elle répondit à sa question par la même occasion. Alors elle avait bien terminé de travailler. Il hocha la tête.
- Très bien. Va pour se mettre au chaud.
Comme pour boucler la boucle, les talons de Sydney reprirent leur musique sur le pavée de la même façon qu’au début de leur rencontre. Elle s’attarda légèrement devant le véhicule, devinant probablement qu’elle faisait affaires avec quelqu’un qui ne manquait pas vraiment d’argent. Le bruit des portes qui se débarraient brisa le silence qui régnait au devant de l’Église. Alors elle décida de le laisser commencer…Elle n’avait pas froid aux yeux. Mais bon. Cela il aurait pu déjà s’en douter à voir comment elle acceptait d’accompagner un complet étranger, consommateur de la drogue qu’elle venait de lui vendre en plus. De toute façon elle n’avait pas de quoi s’inquiéter, ni pour sa sécurité, ni pour leur petit jeu. Il commencerait doucement quand même, question de faire durer le plaisir. Il ne répondit pas tout de suite et ouvrit simplement la porte côté passager.
- Moi aussi je sais être galant, fit-il dans un sourire comique.
Elle s’installa alors et il referma la porte derrière elle. Sans trop se presser il gagna le côté conducteur pour lui aussi s’assoir. Il mis la clé dans le contact et démarra le moteur avant de tourner la tête vers elle, les yeux légèrement rieurs. La chaleur à l’intérieur avait déjà commencé à le relaxer un peu. Il ne s’était pas vraiment rendu compte d’à quel point la nuit avait commencée à être frisquette dehors, le vent marin probablement...
- Première question. Où comptes-tu finir ta soirée? Question que je sache où nous conduire.
Invité
Sujet: Re: Losing my religion ✖ ARTHUR Mer 18 Jan 2017 - 11:46
Losing my religion.
ARTHUR & SYDNEY
« Si tu veux installer des règles, vas-y. Si trop de liberté t’effraie, nous sommes deux à jouer, alors il faut également que ça te convienne. » Liberté, un mot que je ne connaissais plus depuis que j’avais signé un pacte avec le diable, du moins avec mon père. Avant, je n’étais qu’une jeune fille frêle et insouciante qui profitait de la vie, oh elle n’était pas gaie étant donné que je ne faisais que de m’occuper de ma mère malade et de travailler à l’usine, pourtant j’avais l’impression d’avoir plus de liberté qu’à l’heure actuelle. Aujourd’hui je n’étais que la poupée, la marionnette de mon père, je devais accorder des sourires, poser pour des photos, faire la cruche devant de jeunes entrepreneurs célibataires… Chaque soir, alors que je me regardais dans le miroir, j’avais envie de vomir, littéralement. J’acquiesçais d’un bref geste de la tête pour le fait de se mettre au chaud, puis je le suivais jusqu’à sa voiture. Je ne pensais pas aux conséquences, il aurait pu très bien être un gros psychopathe de première, après tout c’était un drogué... Mais quelque chose me disait qu’il ne ressemblait pas à la plupart de mes clients dont je me méfiais, il y avait quelque chose d’intriguant chez lui. Je montais alors dans sa voiture alors qu’il venait de m’ouvrir la porte, je ne répondais rien, j’affichais seulement un petit sourire satisfait avant de me glisser dans les sièges confortables, puis je le laissais me rejoindre. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Ce n’était vraiment pas prudent et pour être honnête je m’en foutais, j’avais juste cette envie de le suivre, d’en apprendre plus sur lui et de passer la nuit avec lui, à discuter où tout autre chose, qu’importe. J’avais besoin de m’évader, quitte à risquer ma vie. « Hum… je ne m’attendais pas à ça, mais sois. Question en retour, où est-ce que tu habites ? » J’avais beau être conciliante, je n’avais pas envie de l’emmener chez Blake, là où je logeais actuellement. Il y avait bien mon loft fraichement refait et tous frais payés par papa mais je préférais qu’il m’emmène chez lui, histoire de ne pas dévoiler où j’habitais. Et puis les voisins que j’avais étaient un peu trop friqués à mon goût et ils étaient de réels radars, bref si je ramenais un homme dans mon loft, j’étais assurée que mon père m’en parlerait demain, au bureau. « Ne me dit pas que tu oserais emmener une jeune femme comme moi dans un hôtel miteux… » Je faisais alors la moue et posais ma main sur la sienne tout en le regardant, bien sûr que je riais, c’était pour le taquiner.