is it really you ?! ‹ ft anastasia.

Le bonheur a l'état pur. Tout simplement une grande bouffée de bonheur. Il se demandait s'il voulait refaire quelque chose avec la jeune femme. Mais il ne voulait pas la décevoir, ou ne pas avoir envie de revivre cette séparation. Mais il savait qu'il serait le plus heureux des hommes. Trop de 'mais' dans sa tête, tout ce qu'il voulait c'était rester avec elle sans jamais que ce moment s'arrête. Elle aussi, était heureuse. Du coup, il l'était encore plus. Elle le rassurait comme elle savait faire. Ana posait sa tête sur l'épaule d'Alec un instant, et avant de se desserrer de son étreinte, elle dit dans un souffle qu'elle n'aurait jamais du partir en Russie.

"Oh ça non, tu n'aurais jamais du partir" répondit-il à voix basse.

C'est vrai, elle ne serait pas retourner en Russie, qui c'est, ils habiteraient peut-être ensemble, auraient une belle histoire d'amour et des projets. A un moment, la belle jeune femme lui dit qu'ils devaient se refaire une séance photo comme ils faisaient avant pour s'amuser.

"Dommage que je n'ai pas mon appareil ! On se refera ça, promis" dit-il avec un sourire.

D'un coup, la vie lui semblait plus belle et surtout plus joviale. Ils s'étaient retrouvés, et Alec espéraient plus que tout la retrouver encore plus proche. Certes il se posait des questions, mais là, à la revoir, il se disait qu'entre eux deux c'était forcément une évidence. Leur histoire avait été si passionnelle, si aimante. Ils étaient complémentaires, elle pouvait lui apporter une certaine joie de vivre qu'il n'avait encore jamais eu sans elle. La jeune femme proposa alors d'aller chercher l'appareil photo. Pourquoi pas ? Cette idée pourrait les rapprocher encore plus.

"Allez, allons y, j'habite pas très loin" répondit-il plein de joie.

Le photographe avait l'impression de retomber amoureux en la voyant danser dans la rue, sans se soucier de rien ni de personne. Son rire résonnai dans tout son corps et lui offrait une sensation de bien-être. La voyant s'amusait, il s'alluma une cigarette. Les émotions étaient à leur cible, il fallait quand même qu'il réussisse à s'en remettre. Lorsqu'il alluma sa cigarette, elle lui posait la question pour savoir si personne n'avait volé son coeur.

"Il y en a une qui me l'a volé un jour, et je ne l'ai jamais récupérer je crois ! Et toi alors ?" dit-il un peu mélancoliquement.

Il ajouta un sourire à sa phrase, tel un dragueur de bas étage. Mais c'est vrai, Anastasia avait volé son coeur le jour de leur rencontre.

Il était aux anges. Surement le plus heureux des hommes d'ailleurs. Ce sentiment, il ne l'avait jamais ressenti mis à part quand il était avec elle. C'est sûr que ce n'est pas avec sa famille qui l'a eu ce sentiment. Peut-être grâce à la voisine qui l'a aidé énormément. Lorsqu'il est venu à Bowen pour la première fois, il ne pensait pas rencontrer quelqu'un et vivre une aussi belle histoire d'amour. Il avait même rallonger son séjour pour elle.

"Oui bien sûr, comme ça tu seras obligé de revenir le chercher" répondit Alec à la jeune femme qui demanda si elle pouvait poser son sac chez lui.

C'est vrai, si elle posait son sac, elle devait revenir le chercher. Et comme ça Alec pourrait la voir encore plus longtemps. Il était content. Ils n'étaient qu'à quelques minutes de marches de l'appartement. Ils vagabondaient, et lui avait sa cigarette dans la main droite et sa main gauche dans la poche de son jean. Il sourit quand elle lui dit que la fille qui lui avait volé son coeur avait de la chance.

"Et toi alors ? Personne ?" demanda-t-il à la jeune femme.

La jeune femme voulait laisse son sac chez le photographe. Bien sûr qu'il n'allait pas dire non, parce qu'il comptait bien la revoir et qu'elle oublie son sac chez lui. Elle lui lança un clin d'oeil auquel il répondit par un sourire. Anastasia était merveilleuse, il se souvient de tout ce qu'ils ont pu faire ensemble et surtout bien rire ensemble. C'était une relation amoureuse, certes, mais ils savaient vraiment bien rigoler et d'ailleurs c'est elle qui l'a décoincé un peu si on peut dire ça comme ça. Le pas d'Alec commençait à ralentir, plus que deux rues et ils étaient arrivés. La belle jeune femme le suivait et ralentit aussi. Elle ne savait pas où il habitait. En el taquinant, elle lui demanda si elle n'allait pas tomber sur une jolie jeune femme qui attendait impatiemment.

"Ah ça non, je peux te le jurer" répondit-il en rigolant.

Il a eu des relations avec des filles mais vraiment rien de sérieux. Souvent, elles le trouvait trop bizarre ou même trop religieux. La religion compromettait beaucoup de ses relations mais il ne voulait pas gâcher sa religion pour une femme, il se l'était interdit. Et Ana le savait très bien.

"Nous sommes arrivés !" répondit-il avec un sourire en bas de l'immeuble.

Ana semblait songeuse et triste d'un coup. Alec cherchait à comprendre pourquoi. Pour lui, elle a toujours été la femme de sa vie. Son double, sa meilleure amie, sa confidente, son amour. C'est ce qu'il a toujours ressenti pour elle. Alors quand elle a du lui dire qu'elle repartait en Russie avec son père, il était anéanti. Ce jour là, il avait pleuré toutes les larmes de son coeur, il était en colère et déçu qu'elle parte. C'était une nouvelle pour le moins inattendu, sachant qu'il l'a su la veille de son départ. Mais il l'aimait toujours autant, il ne voulait pas qu'elle parte et sur le coup il détestait le père d'Anastasia. Il eu un léger sourire en coin quand elle lui dit qu'il avait surement rencontré quelques filles.

"Oui, j'en ai rencontré, mais rien de bien sérieux" répondit-il d'un ton morose.

Il ne pouvait pas la remplacer, enfin du moins il ne l'imaginait pas le moins du monde. Son coeur lui appartenait et puis Alec est quand même un vrai romantique. Il ne s voit pas ne pas apprendre à connaître la fille qui partage sa vie. Avec elle cela avait été une évidence. Alec observait Ana, elle commençait à avoir els larmes aux yeux et elle lui fit un monologue sur le pourquoi du comment elle ne voulait pas partir et le laisser. La jeune femme éclata en sanglot, d'un coup, en lui disant qu'elle avait eu besoin de lui à ce moment autant qu'il avait besoin d'elle. Il la prit systématiquement dans ses bras pour la consoler. Il ne savait pas quoi lui dire. D'un côté il lui en avait voulu, mais de l'autre il savait que ce n'était pas sa faute... En la serrant dans ses bras, il lui embrassa le front comme pour lui dire : je suis là maintenant.

Ana était mal, et Alec refusait de voir la jeune femme dans cet état. Certes elle lui avait fait du male n partant comme ça du jour au lendemain sans lui dire au revoir. Sur cette place il s'était retrouvé comme un idiot, la regardant partir. Il n'avait même pas voulu l'embrasser quand elle est partie rejoindre son père. Et ça, il l'avait un peu regretté. En rentrant chez lui, il avait fondu en larmes. Il ne savait pas ce qu'il allait faire sans elle. Ana était son pilier, sa meilleure amie, son amour, sa confidente. Elle était tout, absolument tout pour lui. Alors quand elle s'effondra dans les bras du beau brun, il ne pu s'empêcher de la serrer fort dans ses bras et de lui embrasser le front. Mais le plus surprenant fut la suite de l'action. Ana passa la main dans la nuque d'Alec avant de l'embrasser. Il fut énormément surprit mais ne pu s'empêcher de lui rendre son baiser. Le beau brun passa la main dans les cheveux d'Anastasia et il se sentait le plus heureux des hommes. En se séparant l'un de l'autre elle s'excusa de son geste. Mais il ne pouvait pas lui dire qu'il lui en voulait pour ça parce que ce n'était pas vrai.

"Ne t'excuses pas" lui dit-il simplement avec un sourire en coin.

Ca y est, ils venaient de s'embrasser pour la première fois depuis plus d'un an. Alec était heureux de ce qu'il venait de se passer. Tellement heureux qu'il décida de lui rendre son baiser. Une main dans son dos et une main dans ses cheveux, il déposa ses lèvres sur les siennes et savoura cet instant comme si c'était leur premier baiser.

A ce moment là, le temps pouvait se figer, Alec était tout simplement heureux. Il avait retrouvé Ana, il l'avait retrouvé enfin et il n'allait pas la laisser partir cette fois. Ses lèvres attachées aux siennes, il savourait l'instant présent. Quand ils décollèrent leur étreinte, il eu un sourire d'enfant mais un sourire d'enfant bêtement heureux. D'un coup, il venait de combler un vide en lui et sa jauge d'humeur était à son plus haut point. Dans un souffle, elle murmura que les deux jeunes gens devaient juste aller chercher l'appareil photo du beau brun.

"On peut toujours aller le chercher" annonça-t-il avec un sourire en coin.

C'était un vrai bonheur pour lui de se tenir là devant l'amour de sa vie. Jamais elle n'allait repartir, ou sinon il partirait avec elle. Enfin, quand elle est partie en Russie, il a toujours voulu prendre un billet d'avion pour la rejoindre mais malheureusement il n'avait pas les moyens pour ça. Alors il avait attendu patiemment qu'un jour elle revienne ! Et ce jour tant attendu était enfin arrivé.