Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Ven 18 Nov 2016 - 14:15
Fire and Ice FT. Noah Rutkowski
Je regardais l'immense immeuble derrière moi, j'étais enfin sortie de l'hôpital de Bowen après des examens médicaux approfondit. Les médecins étaient plutôt positif sur l'état de ma jambe et même-ci, ils étaient catégorique sur la reprise de la danse à haut niveau, je pourrais au moins m'y remettre tranquillement pour les cours. Je descendais l'escalier et prit la direction du parking où j'avais garé ma voiture. Dans le fond, elle m'avait manqué ainsi que ma moto que j'avais du laisser au garage de mes parents pour le moment. Je m'arrêtais à côté de mon Audi a5 coupé et commença à chercher dans mon sac à main les clés de mon bolide. Une fois le précieux sésame en main, je m'installais derrière le volant et alluma le moteur. Je ne pouvais plus danser à haut niveau mais, heureusement j'avais encore ma voiture et j'étais encore en état de conduire.
Je démarrais rapidement en prenant soin avant de mettre ma ceinture de sécurité. Rouler sur les petites routes de Bowen était tout même un vrai plaisir, j'enclenchais l'auto radio et augmenta le volume en entendant une musique que j'appréciais. Je glissais rapidement mon regard dans l'habitacle du véhicule et attrapa mes lunettes de soleil que je glissais sur mon nez. Tout de même, ça me faisait bizarre de revenir dans cette ville alors que, j'étais partie depuis si longtemps maintenant. Mes parents avaient voulu que je reste vivre chez eux mais, à vingt sept ans et ayant vécu seule pendant longtemps je ne me voyais pas reprendre le chemin de la maison familial. J'avais eu la chance de trouver un petit appartement dans un immeuble très sympa et calme.
Cela faisait à peine quelque minutes que je roulais, qu'un ralentissement se profila à l'horizon. Je relevais le pied de l'accélérateur et fit ralentir mon véhicule avant d'enclenché les "warning" pour prévenir les conducteurs derrière moi. Ce que je pensais n'être qu'un ralentissement était en réalité un embouteillage qui s'étendait sur plusieurs kilomètres. Et bien, c'était bien ma chance aujourd'hui. Je mis la voiture au point mort et relâcha la pédale, le moteur se coupa automatiquement. Je posais mon coude sur le bord de la fenêtre et posa ma tête dans ma main, prenant mon mal en patience. Mon regard fût alors attiré par une voiture qui arrivé derrière moi, elle ne semblait pas vouloir ralentir alors que j'avais laissé mes feux de détresse allumé. Je me redressais et remarqua alors le conducteur vouloir me contourné. C'est dans ce genre de situation qu'on reconnaît les mauvais conducteur ou ceux qui ont une flemme incroyable et pense qu'ils vont gagner deux minutes sur l'heure d'arrivé. Il me contourna et un léger bruit métallique se fit alors entendre, j'enclenchais rapidement le frein à main et la voiture s'arrêta net.
Tout sauf ça ,pensais-je alors soudainement en ouvrant la portière de mon véhicule. Alors que je me glissais en dehors de mon véhicule je remarquais une énorme rayure sur le côté. Je posais ma main sur mon front et me mit à soupirer alors que l'homme sortait de sa voiture. Il était plutôt enrobé et coincé dans son costume, il transpirait comme si sa voiture ne possédait pas la climatisation et son regard en disait long sur son état d'esprit. "Vous pouvez pas vous poussez !" Me lança t-il, pardon ? J'avais du mal entendre ce qu'il venait de me dire. Je me tournais vers lui et sans me démonter lui répondit simplement. "C'est à moi que vous êtes entrain de vous adressez ?" Il leva un sourcil. "Bien entendu à qui d'autre sinon; c'est bien les femmes ça, une fois au volant, elles font n'importe quoi !" Je tentais de gardé mon calme mais, il semblait un peu trop agité à mon goût et qui plus est, c'était lui qui avait fait l'erreur dans cette histoire. Je m'avançais un peu vers lui bien déterminé, j'étais une femme de caractère et je n'avais pas l'habitude de me laisser marché sur les pieds. "Sérieusement ?! Excusez-moi mais, jusqu'à preuve du contraire c'est vous qui venez de rayer ma voiture et non moi ! Vous êtes bigleux ou vous n'avez pas appris le code de la route ?!" Je me dirigeais à l'arrière de mon véhicule et lui montré mes feux de détresse. "C'est quoi que vous comprenez pas dans les deux feux qui clignote là ! Vous voyez bien que la route est bouché ! Mais non, monsieur se croit au dessus de tous le monde ! Monsieur estime qu'il a le droit de passer, alors monsieur n'en fait qu'à sa tête et il passe....Et quand il fait une erreur, il ne trouve rien de mieux que de me faire porter le chapeau !" Je me rapprochais de lui le menaçant avec mon doigt. "Je vous préviens que vous allez payer les réparations !" Il secoua la tête. "Comment ?! Non mais vous ne croyez tout de même pas que je vais ouvrir mon porte feuille pour une godiche comme vous !"
Garder son calme et ne pas...exploser, trop tard, il en avait trop dit et il aurait mieux fait de se taire, cette fois ma patience m'abandonna. "La godiche vous savez ce qu'elle vous dis ?! Soit vous êtes un abrutit, soit vous êtes de mauvaise foi mais, non attendez voir, finalement, vous êtes à la fois un abrutit et à la fois de mauvaise foi ! Maintenant ça suffit, ma patience à des limites, assumé votre erreur !" Je n'avais pas remarqué les nombreuses personnes qui était sortie de leur véhicule pour admirer le spectacle, en tout cas, ils ne devaient pas être déçu. Je faisais tout de même un effort considérable pour ne pas lui taper dessus. Il secoua la tête et remonta dans son véhicule en fermant les portes à clés. "Hey ! Non mais ! Oh ! Ouvrez cette porte ! Vous n'allez pas croire que vous allez vous en sortir comme ça ?!" Je tirais sur la poignet de la portière et tapé sur le carreau, les gens devaient vraiment croire que j'étais une tarée...
Code by Joy
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 0:14
Il y a de ces journées où l'univers semble avoir décidé que tout tournerait aussi mal que possible dans votre journée. Comme si vous aviez gagné le jackpot du malheur de ces vingt-quatre heures, comme si vous étiez doté du pouvoir de toujours voir la situation présentée en face de vous tourner pour le pire. C'était ce genre de journée que je vivais depuis mon réveil, si bien que j'en étais rendu à un stade où je me demandais presque si j'étais bien éveillé.
Je m'étais réveillé avec un mal de tête abominable, ce qui était une première en soi. Honnêtement, ça ne m'était jamais arrivé de me réveiller avec une migraine, et quasiment par cette dernière. C'était rare que j'avais des maux de tête tout simplement. Mais aujourd'hui, cette migraine ne me quitterait pas. Non, elle s'était bien installée et était déterminée à heurter quoi que ce soit dans mon crâne. Par la suite, j'avais enchaîné maladresses sur maladresses (ou devrais-je dire, malchance sur malchance), jusqu'à réussir à faire gicler le jus d'une orange que j'épluchais dans mon œil droit. En somme, ça n'avait pas eu grande répercussion, mais il fallait vraiment le faire. Et la voiture qui ne démarre pas, le boulot qui n'avance pas. Le fait de ne pas retrouver les documents que je cherche. Franchement, si j'avais pu rester la journée chez moi, je l'aurais fait. Couché en plus de cela. Mais j'avais un rendez-vous chez le vétérinaire pour mon animal de compagnie entre autres obligations, et malheureusement, ce n'était pas le genre d'événements que je pouvais ignorer. J'avais déjà eu à attendre presque un mois pour décrocher un rendez-vous, ce n'était pas pour ne pas y aller maintenant parce que l'univers se vengeait sur ma misérable personne.
Je calais non sans difficultés mon chaton dans sa cage de transport et installais le tout dans ma voiture. Perturbé par ma migraine et mes pensées, je refermais la portière sur mon pouce et me mordais instinctivement l'intérieur de la joue, la douleur cinglante. J'extirpais mon pouce à l'ongle violacée, énonçais quelques mots fleuris, et grimpais dans ma voiture pour conduire vers le cabinet du vétérinaire.
Étrangement, ce que je pensais serait délicat ne l'avait pas été. Rosie s'était très bien comportée lors de ses vaccins, je n'avais rien à dire. Cependant, la vétérinaire et son air condescendant doublé de son désir ardent de faire de l'argent m'avaient vite mis d'encore plus mauvaise humeur. J'avais juste envie de lui cracher de faire le maudit vaccin et me relaissais partir, ce que je me retenais, par Dieu savait quel miracle. Lorsque je remontais dans ma voiture Rosie sur le siège arrière dans sa cage, je roulais une dizaine de minutes pour finir dans un embouteillage. J'allumais ma radio à la recherche d'informations et soupirais. Le pire, c'est que Rosie miaulait presque à la mort à côté de moi car elle ne supportait pas d'être dans sa cage, accentuant ainsi ma migraine et réduisant considérablement ma patience. J'inspirais profondément puis mon attention fut attirée sur la manœuvre incompréhensible d'une voiture. Je l'observais s'avancer pour contourner une Audi, puis rayer copieusement cette dernière. Abasourdi, j'observais les deux conducteurs se disputer de manière de plus en plus houleuse. Aux mots que j'entendais, l'homme était non seulement en tort, il était aussi un parfait idiot coincé dans le siècle précédent. Je soupirais et trouvais que la scène allait un peu trop loin quand la jeune femme s'acharna sur la portière de l'autre homme. Qu'elle veuille ce qui lui revenait de droit, je voulais bien. Mais il y avait quand même des limites. Je sortais de ma voiture, me demandant bien pourquoi je m'interposais dans cette altercation qui ne me concernait même pas. Sans doute que la mauvaise humeur et le cerveau en bouillie avaient de certains pouvoirs. Je m'approchais de la femme et finissais par prononcer, assez fort pour que l'homme dans la voiture entende. « Ou sinon, étant donné qu'il y a témoins, on peut très bien appeler la police qui tranchera la situation pour vous. » Je me rendais compte que mon ton était un peu condescendant, comme si la vétérinaire m'avait contaminé. Comme si j'insinuais qu'ils n'étaient pas capables de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes, tels des enfants, et qu'on devait appeler les parents - ici les gendarmes - pour qu'ils viennent mettre de l'ordre là-dedans. Mais honnêtement, je m'en fichais de blesser leur orgueil. Je n'avais rien à faire là, de toute façon. Je disais ça pour essayer de faire avancer les choses à la base.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 12:14
Aujourd'hui n'était vraiment pas une bonne journée, d'abord ce rendez-vous à l'hôpital de Bowen pour vérifier l'avancé de la guérison de ma jambe, l'embouteillage et cet abrutit qui venait de rayer ma voiture. Je n'étais pas matérialiste mais, j'avais mis un certains temps à pouvoir me l'offrir et je crois que le pire dans tout ceci, c'était son discours d'ancêtre qui voyait les femmes derrière un évier à faire la vaisselle et non à conduire une grosse voiture. Je n'étais pas féministe, du moins pas à haute dose car, dans le fond je pense que chaque femmes possèdent un côté agressif face à des hommes incapable de se remettre en question. D'ailleurs, celui-là, avait atteint le sommet du panier. Il n'avait rien trouvé de mieux pour se défendre que de rentrer dans son véhicule et de m'ignorer. Je m'acharnais sur la poignet de sa voiture tapant au carreau, c'était un comble quand même ! Dans cette affaire c'est lui qui me devait des sous mais, non monsieur jouait les idiots jusqu'au bout et préféré se protéger dans sa voiture. Sait on jamais, je pouvais peut-être devenir dangereuse.
Alors que je continuais pour qu'il ouvre enfin sa porte ou son carreau, un homme arriva vers moi et se posta à côté du véhicule. « Ou sinon, étant donné qu'il y a témoins, on peut très bien appeler la police qui tranchera la situation pour vous. » Je tournais rapidement ma tête vers ce jeune homme qui venait de prendre la parole sur un ton agaçant. L'homme à l'intérieur du véhicule ralluma son moteur et alors qu'une opportunité se présenter dans l'embouteillage, il fila rapidement ne se souciant pas du tout de mon véhicule et de sa faute. Je posais mes doigts sur mon front, sentant l'énervement et la migraine arrivé."Mais c'est pas vrai !" lançais-je en baissant rapidement les bras et me postant au milieu de la route pour le voir réussir à prendre une sortie. Je tournais mon regard vers le jeune homme qui était intervenu. Ce n'était pas de sa faute mais, les nerfs commençaient à monter et j'avais vraiment du mal à me contenir. Mon retour à Bowen était horrible et j'aurais donné n'importe quoi pour retourner à Sidney.
"Je ne vous remercie pas ! La prochaine fois, que vous voulez jouer les chevaliers servant avec vos idées...abstenez-vous !" Je n'étais pas du genre à être aussi glacial mais, le délit fuite de cet idiot avait fait débordé le vase. Je fermais violemment la portière de ma voiture pour regarder l'ampleur des dégâts. La peinture noire avait bien sauté de l'arrière de mon véhicule jusqu'au milieu de la portière conducteur. J'avais eu de la chance, enfin si on pouvait dire ça comme ça, que rien d'autre ne soit endommagé. Je lâchais un soupire, j'allais devoir payer les réparations maintenant et quelque chose me disait que ça n'allait pas être donné. Tout un tas de mot arriva dans mon esprit, j'avais envie de crier et cet embouteillage qui n'avançait pas et les gens qui s'énervaient sur leur klaxon. J'attrapais mon téléphone dans ma poche et enclencha l'appareil photo pour prendre en photo l'état de la rayure. J'étais bonne pour faire un arrêt au garage avant de rentrer, enfin, encore fallait-il sortir de ce bordel. Je me retournais et remarqua que le jeune homme était toujours là, qu'est-ce qu'il attendait ? Il ne croyait tout de même pas que j'allais lui faire des excuses alors qu'il avait fait fuir le responsable ? "Vous pouvez retourner dans votre voiture maintenant ! Je pense que vous en avez suffisamment fait !"
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 13:10
La réaction escomptée suite aux faits certes menaçants que j'explicitais aux deux deux individus devant moi ne se réalisa pas. Contre toute attente, l'homme en tort démarra sa voiture et se faufila dans la circulation chaotique s'étendant devant nos yeux. J'étais persuadé qu'il préférait prendre un détour et gaspiller une bonne quantité d'essence plutôt que de faire face à la femme colérique et trouver une solution à la situation. Surtout que cette dernière option invoquerait qu'il assume avoir tort. Et cela, je doutais fortement que l'homme en était en mesure. Par ailleurs, sincèrement, vu la rage dont faisait preuve la femme typée japonaise, je n'étais pas sûr que j'aurais voulu le faire non plus. Certes, c'était une question de morale. Quand j'ai tort, j'assume. Mais me faire crier dessus comme elle le faisait, ça ne m'aurait pas du tout placé dans les bonnes circonstances pour lui donner ce qu'elle désirait et méritait légalement. Je mémorisais toutefois la plaque d'immatriculation du véhicule du fautif avant qu'elle ne disparaisse rapidement et enfonçais mes mains dans mes poches, à la recherche d'un morceau de papier. J'avais toujours un stylo dans ma veste, mais du papier, c'était une autre paire de manches. Je conservais de vieux tickets de caisse pour ça, mais au bout d'un moment, je finissais par les jeter aussi. Aujourd'hui, je n'avais rien acheté, et je n'allais pas non plus écrire sur mon ticket de carte visa avec laquelle j'avais réglé le vétérinaire. C'était une invitation à être fraudé, ça.
J'abandonnais ma quête de trouver un bout de papier sur moi quand l'accidentée se tourna vers moi, foudroyante. Je ne vous remercie pas ! La prochaine fois, que vous voulez jouer les chevaliers servant avec vos idées... Abstenez-vous ! Pardon ?! Je l'observais, les yeux écarquillés, tandis qu'elle revenez à la charge, me sommant de retourner dans ma voiture. Intérieurement, j'avais presque envie de lui demander si elle avait ses règles pour être dotée d'un comportement aussi agressif et déplacé. Je fronçais les sourcils, lui rétorquant : « Pardon ?! Parce que c'est de ma faute, maintenant ?! » Je sautais aux conclusions si je disais que cette femme me donnait l'impression de mettre tous les torts lui arrivant sur le dos des autres ? C'était de la faute du conducteur précédent pour avoir rayé sa voiture. C'était de ma faute si cet abruti inconscient et immoral avait pris la fuite ? « Peut-être que si vous ne preniez pas tout le monde à la gorge comme vous le faîtes, vous aurez déjà obtenu votre constat et de quoi être remboursée pour les réparations ! » Ce n'est pas avec du vinaigre qu'on attire les mouches, après tout. « Mais vociférer sur ce type ne vous a rien apporté, n'est-ce pas ? Je suis sûr que vous n'avez même pas retenu sa plaque d'immatriculation, trop aveuglée par votre colère pour ça. » Je la toisais. J'étais quelqu'un qui conservait rapidement son sang-froid et bien que mon ton était dur et catégorique, ma voix demeurait stable et forte. Trop forte, toutefois, clamant ma désapprobation. « Mais puisque vous voulez tant que je retourne dans ma voiture... Pourquoi vous le livrer, hein ?! » Je croisais les bras, un sourire narquois étirant mes lèvres. La femme en face de moi avait une force de caractère destructrice, mais elle ne me faisait pas peur. « Et juste question de remettre les pendules à l'heure. Il y a une différence entre appliquer les lois tout en ayant une once de conscience, et jouer aux chevaliers servants. Ne vous flattez pas ici, ce n'est pas de ma faute si personne à part moi s'est interposé pour vous donner raison, ne prenez pas un simple geste comme le mien comme chevaleresque. On n'est pas tous des sauvages, ici. » J'avais bien remarqué son accent australien, qui ne ressemblait pas tant à l'accent des gens de Bowen. Plus d'une grande ville, comme Sydney. Si ça se trouvait, elle faisait partie de ces personnes estimant les Boweniens comme des péquenauds ? Madame venant de la capitale...
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 13:56
L'abruti qui avait rayé ma voiture avait fini par prendre la fuite en entendant parler de police. J'avais d'ailleurs remercié très froidement le jeune homme qui avait cru bon de venir à mon secours. Pourtant, je ne donnais pas l'impression d'en avoir besoin. « Pardon ?! Parce que c'est de ma faute, maintenant ?! » Me demanda alors cet homme, je n'eus même pas le temps de lui répondre qu'il enchaîna. « Peut-être que si vous ne preniez pas tout le monde à la gorge comme vous le faîtes, vous aurez déjà obtenu votre constat et de quoi être remboursée pour les réparations ! Mais vociférer sur ce type ne vous a rien apporté, n'est-ce pas ? Je suis sûr que vous n'avez même pas retenu sa plaque d'immatriculation, trop aveuglée par votre colère pour ça. Mais puisque vous voulez tant que je retourne dans ma voiture... Pourquoi vous le livrer, hein ?! Et juste question de remettre les pendules à l'heure. Il y a une différence entre appliquer les lois tout en ayant une once de conscience, et jouer aux chevaliers servants. Ne vous flattez pas ici, ce n'est pas de ma faute si personne à part moi s'est interposé pour vous donner raison, ne prenez pas un simple geste comme le mien comme chevaleresque. On n'est pas tous des sauvages, ici. » Non mais, c'était la meilleure ça, je ne lui avais rien demandé et il était arrivé comme un cheveux sur la soupe, pensant bien faire, alors que je n'en avais nullement besoin et maintenant il me reprochait d'être en colère.
Ma patience avait des limites et aujourd'hui, elle était poussé à bout. Pourquoi fallait-il que le destin décide de vous faire passer une journée atroce. En voyant son petit sourire narquois s'affichait sur ses lèvres mon sang ne fit qu'un tour. Il voulait me mettre d'avantage en colère ? C'était quoi ce plan pourrit ? "Alors quoi ? Vous pensez que je prends les gens de Bowen pour des péquenauds ! Je suis d'ici et je sais comment ça fonctionne dans cette ville mais, si vous n'aviez pas parlé de police, cet homme serait surement descendu de son véhicule pour me rembourser les frais ! Mais, non il fallait que vous veniez, vous mêlez des affaires des gens ! Je vous remercie quand même d'avoir cru qu'une pauvre femme comme moi, ne pourrait pas faire le poids contre un abrutit comme lui ! Et je vous ferez remarqué que je ne prends pas tous le monde à la gorge, simplement cet idiot qui est incapable de conduire correctement et peut-être vous maintenant car, vous trouvez rien de mieux à faire que de venir chercher les problèmes ! Alors quoi ?! Vous avez passé une mauvaise journée et vous pensiez pouvoir l'embellir un peu, désolé mais, vous n'êtes pas le seul ici à avoir des soucis ! Et effacé donc ce sourire de vos lèvres !" Je me rapprochais un peu de lui. "Et n'allez pas imaginer que votre petite attention m'a flatté....Enfin peut-être que si mais, ce n'est pas la question !"
Je me retournais rapidement, préférant reprendre un peu mon calme mais, rien que de voir cette rayure sur le flanc de mon véhicule me mettait en colère. J'ouvrais la porte arrière de mon véhicule pour chercher dans mon sac à main le numéro de mon assurance et voir avec eux quel possibilité, j'allais pouvoir trouver. Alors que je pris place sur le siège arrière, je remarquais que le jeune homme était encore là. "Vous n'allez pas rester bêtement ici ! Qu'est-ce que vous attendez de plus ?!" C'était fou de voir comme certaines personnes pouvaient s'entêter et si il attendait des excuses, il risquait d'attendre longtemps car, je n'avais pas l'intention de m'excuser.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 14:57
J'aurais facilement pu tourner les talons et laisser cette femme avec ses propres problèmes. Après tout, pourquoi avais-je fait de cette situation mon tracas ? Sans doute parce que je n'avais pas trouvé le comportement de l'homme correct, et que d'une certaine manière, mon sens de la morale me faisait agir ainsi. Mais il fallait l'avouer, vu mon humeur d'emblée massacrante, me frictionner à mon interlocutrice provoquait de véritables étincelles. L'australienne-japonaise ne battait certainement pas en retraite et n'hésitait pas à passer ses nerfs sur qui que ce soit. J'avais désapprouvé le fait qu'elle se soit acharnée ainsi sur la poignée de porte de la voiture de celui qui avait rayé sa voiture. Je trouvais nullement judicieux le fait qu'elle l'ait pris en grippe alors qu'il était évident qu'avec ce genre d'homme, il valait mieux acquiescer bêtement pour obtenir ce que l'on voulait. Marcher sur son orgueil, certes, mais qu'est-ce qui était le pire ? Se retrouver avec les torts d'un autre sur ses épaules ou feindre l'accord deux minutes pour obtenir gain de cause en bout de ligne ? En tout cas, j'avais mal pris le retour de flamme duquel je m'étais retrouvé happé. C'était bon, j'étais venu pour énoncer des faits réels et elle ne serait arrivée à rien de toute manière avec sa tactique. Les mots filaient rapidement entre mes lèvres, la désapprobation puissante. Je parlais très fort au milieu de cette rue et sans nul doute que beaucoup entendaient la scène. Je me fichais bien de la réputation que cela me collerait ou pas et de ce que les autres pensaient sur le coup. J'étais tellement saisi par le comportement de la femme qu'il me fallait répondre. Je n'étais plus l'adolescent réservé qui se laissait marcher sur les pieds. Bien sûr, mes propos étaient probablement plus forts qu'ils ne devraient l'être, mais j'étais humain aussi et elle m'avait piqué avec ses reproches et son qualificatif de chevalier servant. Comme si je n'avais que ça à faire.
J'eus un rire sans joie lorsque ce fut à son tour de me rétorquer. Savait-elle vraiment comment cette ville tournait ? Car à son comportement, j'en doutais. Je ne pensais pas que les gens des petites villes sautaient à la gorge des autres pour se faire entendre raison, car ils savaient pertinemment qu'ils se recroiseraient bientôt. « Je ne sais pas sous quelle forme de désillusion vous naviguez, mais une chose est sûre, ce n'était pas en forçant la poignée de la portière de l'autre homme avec frénésie comme vous le faisiez que vous auriez obtenu quoi que ce soit de sa part ! » Je plissais légèrement les yeux. Cette femme était hallucinante, il n'y avait pas d'autres mots. A chaque mot qu'elle m'adressait, c'est comme si elle provoquait des étincelles sur tout mon corps. « Et arrêtez de me prendre pour le macho que vous avez rencontré. Que vous soyez une femme, un homme, un vieux, un jeune, j'aurais eu exactement la même réaction. Je m'en fiche mais prodigieusement que vous êtes une femme. C'est votre comportement qui me revient pas ! Sortez vous une bonne fois pour toute l'idée que je veux me prendre pour un héros ou un chevalier parce que franchement, j'en ai rien à cirer, je suis certainement pas là pour le prestige. Vous qui venez de Bowen, vous devriez bien le savoir qu'on a dépassé les rôles du Moyen-Âge. » J'avais conscience qu'avec mes dernières remarques, j'avais franchi une ligne. J'aurais pas dû dire ça. Je le regrettais déjà. Mais c'était la vérité, ou du moins c'était ma franchise qui parlait. Et je recevais mal ses accusations. Comme quoi j'étais le fautif de l'histoire, comme quoi je la considérais comme une pauvre petite chose qu'il fallait que je défende, comme quoi j'avais rien de mieux à faire de ma vie que de semer des problèmes à gauche et à droite.
Un sourire amusé étira mes lèvres lorsqu'elle avoua cependant que ça l'avait peut-être flattée que je m'interpose. C'était surtout le fait qu'elle admette enfin quelque chose qui m'amusait. Finalement, elle n'était pas si butée que ça. Je pourrais dire qu'elle était honnête, à défaut d'être sur les mêmes ondes que moi et posséder des réactions que je ne cautionnais pas. Je suivais du regard mon interlocutrice grimper dans sa voiture à la recherche de documents. Je n'avais pas envie de tourner les talons. J'étais bien trop énervé pour ça. Ainsi, lorsqu'elle me demanda pourquoi je restais planté "bêtement" là et ce que j'attendais de plus, je croisais les bras contre mon torse, provocateur : « J'admire le spectacle. »
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 15:24
Alors que je pensais être enfin tranquille et l'avoir calmé, l'homme chargea une nouvelle fois. Décidément, il ne lâchait pas son os celui-là. « Je ne sais pas sous quelle forme de désillusion vous naviguez, mais une chose est sûre, ce n'était pas en forçant la poignée de la portière de l'autre homme avec frénésie comme vous le faisiez que vous auriez obtenu quoi que ce soit de sa part ! Et arrêtez de me prendre pour le macho que vous avez rencontré. Que vous soyez une femme, un homme, un vieux, un jeune, j'aurais eu exactement la même réaction. Je m'en fiche mais prodigieusement que vous êtes une femme. C'est votre comportement qui me revient pas ! Sortez vous une bonne fois pour toute l'idée que je veux me prendre pour un héros ou un chevalier parce que franchement, j'en ai rien à cirer, je suis certainement pas là pour le prestige. Vous qui venez de Bowen, vous devriez bien le savoir qu'on a dépassé les rôles du Moyen-Âge. » Je préférais le laisser parlé tout seul et me concentrer sur mon assurance et les papiers que je devais fournir pour ce genre d'incident. Je m'étais donc installé sur la banquette arrière de ma voiture et avait fouillé dans mon sac pour trouver mes papiers d'assurance. Alors que j'allais, téléphoné, je remarquais qu'il était toujours là. Je lui avais donc demandé ce qu'il faisait encore là, j'avais envie qu'il retourne dans sa voiture et qu'il me fiche enfin la paix. Il avait ce don de m'électriser.
« J'admire le spectacle. » Je resserrais un peu mes doigts sur le papier avant de reprendre un peu mon calme et d'attraper un stylo puis un morceau de papier. Je sortais de mon véhicule et m'approcha de lui. "Bien ! J'espère que vous ne serez pas déçu alors ! Vous semblez apprécier ça, je m'en voudrais de vous décevoir et de gâcher le spectacle !" Je composais le numéro de mon assurance et glissa mon téléphone sur mon oreille, j'attendais sagement que quelqu'un me répond. Heureusement, que j'avais l'habitude qu'on me regard sinon, j'aurais pu me sentir mal à l'aise surtout qu'il ne voulait rien lâcher. Après plusieurs minutes avec une musique d'attente infernal, je retirais mon téléphone. "Non mais sérieusement, vous allez rester planté ici ?! Personne ne vous attends dans votre véhicule ! En même temps..." Je me mordis la lèvre pour me taire et ne pas en dire d'avantage, j'étais énervé certes mais, je ne voulais pas blesser non plus cet homme. C'était une dispute stupide mais, aucun de nous, semblait vouloir lâcher cette affaire. L'embouteillage commença à bouger, des véhicules nous contournais alors qu'on faisait notre spectacle au milieu de la rue. Je raccrochais mon téléphone et m'avança vers lui. "Retournez dans votre véhicule !" Je le poussais légèrement, bien entendu je n'avais aucune chance de le faire bouger ainsi. "Vous êtes stupide d'ainsi agir !" Je plongeais mon regard dans le sien. "Soyez adulte et retournais dans votre véhicule et s'il vous plaît laissez moi tranquille ! Je n'ai pas de temps à perdre avec des bêtises pareil et un comportement aussi enfantin que le votre !"
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 16:50
A défaut d'être macho, je devais être un peu masochiste sur les bords. J'avais l'impression que ma migraine faisait trembler ma boîte crânienne, toutefois, polémiquer avec la jeune femme avait le don de me faire oublier à quel point cette journée était désastreuse. Je restais donc planté sur la route, les bras croisés, à l'observer fouiner dans son sac à main. Elle n'avait pas répondu à mes dernières remarques. Avais-je marqué un point ? Comme on dit, qui ne dit rien consent, n'est-ce pas ? « Bien ! J'espère que vous ne serez pas déçu alors ! Vous semblez apprécier ça, je m'en voudrais de vous décevoir et de gâcher le spectacle ! » Je hochais la tête, un sourire satisfait étirant mes lippes. Quelque chose me disait que ma présence la gênait mais qu'elle avait trop d'orgueil pour me le faire savoir ou me demander gentiment de quitter les lieux, plutôt que de dire que j'avais l'air bête planté comme ça. Elle avait peut-être raison, mais j'avais envie qu'elle troque son vinaigre pour un peu de miel, pour changer. Elle composait un numéro de téléphone et collait le combiné à son oreille. Quelques minutes silencieuses, puis son agacement s'amplifia : « Non mais sérieusement, vous allez rester planté ici ?! Personne ne vous attends dans votre véhicule ! En même temps... » Cette fois-ci, je haussais les sourcils. Oh, quitte à insinuer des choses pour me blesser, autant y aller franchement. Décidément, cette femme avait un caractère brûlant. « En même temps quoi ? » l'invitais-je à continuer, le regard planté dans le sien. A sa réaction, elle ne semblait pas vouloir continuer sur ce terrain plutôt glissant. Je me contentais de la fixer, ne désirant pas du tout lâcher le morceau, jusqu'à ce qu'elle réitère son ordre. Ses mains s’abattirent sur mon torse qu'elle tentait de faire reculer, mais solide sur mes deux jambes, je ne bougeais pas. « Ça y est, on en revient aux mains ? » rétorquais-je, sourire provocateur. Quelques voitures nous contournaient, le bouchon se dissipant. « Vous êtes stupide d'ainsi agir ! » Je conservais mon sourire, prenant un faux air étonné. « Oh entre nous, je ne suis pas sûr que je remporte la palme de la stupidité. » Je balayais la route du regard, brisant enfin le contact visuel avec mon interlocutrice, jusqu'à ce que je sente de nouvelles pressions contre mon torse. « Soyez adulte et retournez dans votre véhicule et s'il-vous-plaît laissez-moi tranquille ! Je n'ai pas de temps à perdre avec des bêtises pareilles et un comportement aussi enfantin que le vôtre ! » « Vous êtes rapidement perturbée. » répliquais-je derechef. J'aurais pu me vexer d'être traité d'enfant et d'idiot, mais je préférais me focaliser sur le fait qu'elle ne me voulait pas là et que ma présence la dérangeait. Question de rendre la pareille. Bien qu'il fallait l'avouer, le fait qu'elle me l'ait demandé poliment adoucissait ma réaction.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 17:17
Je ne voulais pas partir sur une pente glissante ni même devenir trop méchante, certes, j'étais énervé mais, tout de même ce n'était pas une raison pour être méchante avec cet homme. Il me demanda pourtant d'aller au fond de ma pensée mais, je préférais éviter tout de même. Je gardais donc le silence préférant me concentrer sur la musique d'attente de mon assurance. Seulement très vite les choses dérapèrent une fois encore, je ne supportais pas de le voir ainsi à attendre au milieu de la rue. Je tapais donc son torse lui demandant de partir. « Ça y est, on en revient aux mains ? » Non mais, il était vraiment insupportable avec son petit sourire provocateur et pourtant terriblement attirant. Je devais me ressaisir, je n'allais tout de même pas trouver un type aussi insupportable, attirant ? Je préférais lui indiquer qu'il était idiot d'agir comme ça. « Oh entre nous, je ne suis pas sûr que je remporte la palme de la stupidité. » Je le poussais une nouvelle fois, mais décidément, il était bien ancré sur ses appuies. Cette fois, mon ton fut un peu moins glacial et j'employais une politesse, pas sur que ça fonctionne. « Vous êtes rapidement perturbée. »
Je laissais échapper un soupire et stoppa mes mains sur son torse tout en relevant les yeux sur lui. "Vous êtes insupportable ! Je me demande bien qui a pu vous faire autant de galère aujourd'hui pour ainsi vous venger sur moi !" Je quittais ce contact tactile et visuel et rangeais mon téléphone dans la poche de mon jean. "Bien vous avez décidé de rester là, alors je vous laisse au milieu de la route ! Amusez-vous bien !" Je me glissais sur la banquette arrière pour ranger mes papiers dans mon sac ainsi, que mon téléphone portable. Je pensais qu'il allait tourner les talons et retourner dans sa voiture après ça mais, en me retournant et en voulant sortir de mon véhicule, je remarquais qu'il était toujours là sans bouger. "Vous ne lâchez jamais n'est-ce pas ?" Je sortais de mon véhicule et m'approchais de lui. "Vous êtes têtu, borner, désobéissant..." Je continuais de m'approcher tout en indiquant les défauts que j'avais pu remarqué chez lui depuis notre rencontre. "...humiliant, hypocrite, insouciant, maladroit, obstiné et sans gêne..." J'avais tellement parlé que je ne m'étais même pas rendu compte que mon corps était quasiment collé au sien. Parfois, je me détestais, il allait vraiment falloir que je réussi à fermer ma bouche.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 17:58
Notre conversation avait des airs de montagnes russes. A chaque fois que la jeune femme me parlait, elle trouvait un moyen de me hérisser si bien qu'il fallait impérativement que je me défende. C'était plus fort que moi. Il fallait que je rétorque. Elle avait remporté la combinaison gagnante, elle était entrée dans une phase où tout ce qu'elle disait touchait une corde très tirée qui répondait au quart de tour. Pourtant, je m'amusais également de la situation, n'hésitant pas à la provoquer. Qu'elle y aille, je n'étais pas à une insulte près. Et de sa part, je prenais ça davantage pour un jeu dangereux. De plus, il fallait l'avouer, j'étais insatiablement attiré pour la faire sortir de ses gonds et voir ce qu'elle avait au fond d'elle. J'étais dangereusement passionné par ce petit manège, qui tournait promptement. Il ne nécessitait quasiment rien pour fonctionner, juste quelques mots et un comportement. C'était comme si nous étions faits pour avoir des atomes crochus, mais dans le mauvais sens du terme.
Elle martelait de ses petits poings mon torse. J'étais insupportable et elle se demandait pourquoi je me vengeais sur elle. Devrais-je lui rappeler qu'elle avait quand même commencé ? J'étais venu en connaissance de cause pour essayer de la tirer de son mauvais pas, et elle avait mis la réaction de l'autre sur mon dos. Je n'allais pas admettre que j'avais fait fuir l'homme fautif, et je n'allais certainement pas consentir à déclarer que j'avais des torts dans cette histoire. En tout cas, pas pour la partie accidentel. La jeune femme retourna dans sa voiture, et comme si elle était attirée pour avoir à nouveau le dernier mot, elle m'adressa : « Vous ne lâchez jamais n'est-ce pas ? »« Jamais, » lui confirmais-je, l'air toujours aussi provocateur. « Vous êtes têtu, borné, désobéissant... » Je l'observais sortir de sa voiture et s'imposer devant ma silhouette. « Humiliant, hypocrite, insouciant, maladroit, obstiné et sans gêne. » Impassible, je la fixais de longues secondes, attendant d'être certain qu'elle ait fini de m'affliger de nombreux défauts. « Quel éloge vous dressez pour un individu que vous connaissais que depuis... Dix minutes. » Je pris un air faussement impressionné. « Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est que vous ne pouvez pas vous empêcher de vous rapprocher de moi, à chaque fois. Presque... Irrésistiblement. » Un sourire triomphant. « Désespérée que je me transforme véritablement en chevalier servant ? »
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 18:36
Non il ne lâchais rien et il me le confirmait son air toujours provocateur. Il avait une façon de me mettre hors de moi que peu de personne pouvait se vanter d'avoir. Je ne savais même plus comment on était arrivé à se détester et se chercher autant. En tout cas, j'avais pu cerner du moins c'est ce que je pensais, un bon nombre de défaut chez lui. Et alors, que j'énumérais la liste, je me rapprochais de lui, si bien que je fini à sa hauteur mon corps coller contre le sien. « Quel éloge vous dressez pour un individu que vous connaissais que depuis... Dix minutes. Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est que vous ne pouvez pas vous empêcher de vous rapprocher de moi, à chaque fois. Presque... Irrésistiblement. Désespérée que je me transforme véritablement en chevalier servant ? » Cette fois, c'était clairement plus du jeu qu'autre chose. Un petit sourire en coin se dessina sur mes lèvres et je plongeais mon regard dans le sien. "Osez me dire que ça vous déplaît ?!" Je m'écartais légèrement en croisant les bras sur ma poitrine et en le regardant de haut en bas. "Je dois dire que je suis doué pour dresser le portrait des gens...Je pense qu'en vérité vous vous cachez derrière ce petit air provocateur car, vous avez peur d'être déstabilisé et que vous ne savez pas comment réagir face à moi..." Je tournais un peu autour de lui. "Est-ce que je vous fais peur au point de vous poussez dans vos retranchement les plus profond ?! Et que votre seule issu soit la provocation..."
Je repassais devant lui, les bras toujours sur la poitrine. Il voulait jouer au jeu du chat et de la souris, finalement, c'était comme une danse. Comme un ballet de danse classique, il fallait trouver l'équilibre et le bon pas pour atteindre la corde sensible du publique sauf que, dans cette échange il n'y avait ni scène, ni publique. La seule musique que j'entendais était celle qui s'échapper encore de ma voiture. Je relevais un sourcil toujours mon sourire en coin. "Je me demande bien ce qui a pu arriver au petit garçon que vous êtes pour ainsi agir face à moi ?! Le rejet ? L'abandon des autres ? Doublé à tout ceci des relations désastreuses et douloureuses." Cette fois, il m'avait sortie de mes retranchements je ne voulais plus prendre de gant avec lui, la bataille était ouverte et je ne comptais me laisser marcher dessus et me faire écraser. "Je suppose que le manque de confiance vous impose de donner le change et de montrer de vous une personne forte et sur mais, en réalité vous n'êtes qu'un enfant qui se cache encore dans les jupons de sa mère et qui n'ose pas affronter la vie ! Grandir et affronter ses erreurs, ses démons et enfin devenir un homme ! Chose que pour l'instant vous voulez faire croire alors qu'il n'en est rien !" Je me retournais m'apprêtant cette fois à partir, j'avais eu ma dose de dispute et de provocation. Surtout que je savais, que cette fois, j'avais été atroce et je m'en voulais terriblement mais, je ne pouvais tout de même pas baisser les armes, surtout qu'il en profiterait forcément.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 20:26
Je ne m'étais jamais démontré aussi provocateur et arrogant. J'abordais la jeune femme avec force et assurance, tandis que d'ordinaire, j'étais plutôt un jeune homme réfléchi qui remettait en cesse ses actions en commun. Toutefois, avec cette inconnue, il n'y avait que les pulsions qui fonctionnaient. On se répondait du tac au tac, et ce n'était que ce jeu dangereux qui ne semblait exister entre nous deux. Il nous envoyer valser, tournoyer, se repousser. Alors que la jeune femme était de nouveau collée contre mon corps et que je lui faisais remarquer qu'elle semblait posséder le besoin de toujours se rapprocher de ma personne, celle-ci quitta son air renfrogné pour un petit sourire en coin. La tendance se modifiait. "Osez me dire que ça vous déplaît ?!" Je fronçais les sourcils, bon comédien, avant de répliquer : « Je ne me rappelle pas avoir entendu "malhonnête" dans votre liste. »
Et puis, la jeune femme tourna autour de moi, établissant un portrait de ce qui devait constituer ma personne. Je l'entendais déblatérer sa psychanalyse que je considérais à deux francs. Elle m'inventait un passé presque dramatique, des traumatismes m'ayant transformé en une ordure. Alors que non, manifestement, j'étais devenu ainsi par moi-même. Elle seule m'avait poussé à devenir tenace. Lorsqu'elle eut fini son petit discours à tendance destructrice, je la vis partir vers son véhicule. « J'espère sincèrement que vous n'êtes pas psychologue de profession, parce que ça, c'était vraiment désastreux. Un gros flop. » Je plantais mon regard dans le sien, lui déclarant, séparant bien les mots pour lui faire entendre le sens direct de mes prochains propos : « On est pas tous des clichés. » Je souris, narquois. « Et la vie n'est pas une mauvaise série B américaine non plus. » Je marquais une pause, la fixant de haut en bas. « En attendant, pour quelqu'un qui me décrit presque comme un fuyard détenant aucun courage, je ne suis pas celui qui se presse de partir vers sa voiture une fois qu'il a prononcé quelques mots agressifs. » Je laissais pénétrer les termes. « A croire que ce petit discours vous représente plus que moi, eh. » Je ris doucement. « Et en attendant, la situation reste toujours la même : vous voilà avec votre voiture rayée et aucune solution. Et moi, j'ai de quoi faire ramener le mec qui a fait ça et lui faire rembourser. Pas mal pour le type qui apparemment vit toujours sous les jupons de sa mère. » Mes trais passèrent à l'impassible. « Vous n'avez aucune idée de ce que vous faites, en fait. Et vous ne savez pas comment gérer ce qui vient de vous arriver, car vous n'êtes même pas capable d'appeler qui que ce soit avec votre téléphone. A moins que vous prétextiez être au téléphone pour vous donner un genre ? Un autre classique, intéressant. Ça doit pas être facile, de vivre autant dans les stéréotypes. Je vous plaindrais presque. Surtout que là, vous faites tellement de surplace avec votre souci de voiture rayée. »
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Sam 19 Nov 2016 - 20:51
J'avais voulu partir, fuir cette scène avant qu'elle ne prenne trop d'ampleur et que ça se termine mal mais, il m'avait poussé tellement loin, que j'avais fini par être vraiment méchante. Pourtant, je n'étais pas comme ça, j'étais nerveuse je pouvais me fâcher facilement et rapidement mais, jamais je n'aurais fait du mal à quelqu'un de semblable à moi. C'était surement cette partie de moi qui avait fait défaut dans la danse, je n'étais pas un pitbull qui tiens son os fermement entre ses dents. Je n'avais pris aucun plaisir à lui sortir tout ceci, j'étais rentrée dans le jeu de la provocation mais, sans vraiment le vouloir. Alors que je m'apprêtais à retourner dans ma voiture la voix de l'inconnu se fit entendre derrière moi. Je l'écoutais parlé et mon visage se décomposa, je restais de dos comme pour lui montrer que je n'avais que faire de son discours et de son blabla sur ma propre personne. Sauf que dans le fond, les mots me transperçaient le coeur. Je sentais la rage monter petit à petit et j'avais envie qu'il se taise, qu'il retourne dans sa voiture et qu'il me laisse tranquille. J'avais l'impression de revivre mes années d'étude à l'opéra de Sidney, entre mon professeur me dire que je ne serais jamais une grande danseuse, que je ne pourrais jamais faire carrière là-dedans. Que j'étais minable et que je ferais mieux de rentrer dans ma petite ville du bord de mer.
Pourtant, je mettais battu et j'avais prouvé ma valeur et mon talent, j'avais gravit les échelons jusqu'au plus haut point de ma carrière. Et maintenant ? Tout était foutu en l'air à cause d'une agression et d'une blessure physique mais, les blessures mental et du coeur son bien plus longue à guérir. Je ne sais pas ce qui c'était produit dans mon esprit, je me retournais rapidement posa mes mains sur le t-shirt du jeune homme et réussi à le retourner pour le collé rapidement contre mon véhicule. "Vous ne savez rien de moi ! Votre jeu ne m'amuse plus ! Oui je suis complètement perdu, je ne sais pas quoi faire ! Ma vie n'est qu'une succession d'événement que je ne sais pas gérer ! J'ai vécu la pire enfance qu'on peut offrir à une jeune femme de douze ans, devoir travailler tous les jours. Entendre que vous n'êtes pas capable, pas suffisamment forte, que vous ne réussirez jamais dans votre passion ! Je me suis battu et j'ai atteins mon rêve mais, la chute de ce rêve était bien plus difficile que la monté...Cette agression a ruiné ma vie et ma carrière. Alors oui, je suis complètement perdu, je ne sais pas quoi faire de cette affaire de rayure...parce que dans le fond, on ne parle pas d'une simple rayure sur une voiture !" Je le relâchais rapidement me rendant compte de ce que je venais de dire et faire à cet homme qui depuis le début ne cherchait qu'à me briser. "Allez y ! Faites vous plaisir !" Il pourrait facilement utiliser tout ceci contre moi, continuer dans sa provocation et me briser d'avantage et moi ? Je ne pourrais qu'écouter et ne rien faire car, sans lui, je n'avais aucun moyen de retrouver l'homme qui avait rayé ma voiture. Alors rien que pour cette fois, j'avais ravalé ma fierté.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Dim 20 Nov 2016 - 1:02
Sans plus de cérémonie, je me sentais propulsé contre le flanc d'une voiture. La jeune femme était sortie de son véhicule, avait saisi mon t-shirt de manière à me faire perdre l'équilibre et me cernait entre l'automobile et son corps frêle. Elle gardait les poings serrés contre mon haut tout en me répondant, ses propos cinglants, crachés, ornés de vérité et de souffrances. Lorsqu'elle eut finit, j'en profitais pour me redresser, m'éloignant de la voiture. Je ne m'attendais certainement pas à obtenir ce genre de réaction de la part de la jeune femme. Sans doute que son caractère flamboyant démontrait qu'au final, si elle aboyait autant, c'est qu'elle ne pouvait pas mordre. Je conservais le silence, dévisageant mon interlocutrice, plaçant minutieusement tous les éléments qu'elle m'avait révélée sur sa vie sur sa silhouette. Comme lorsqu'on met un nom sur un visage. Finalement, elle m'invita à y aller, à me faire plaisir. Une exclamation à laquelle je ne donna pas suite derechef. Il fallait que je me remette de tous ces aveux ; et je ne souhaitais pas répliquer dans la précipitation, pour une fois. Honnêtement, je commençais à avoir de la peine pour elle et à vouloir l'aider, malgré son caractère de cochon. Il était sans doute trop facile de m'attendrir. Ou alors, avais-je finalement des qualités chevaleresques ? « Premièrement, vous allez commencer par vous calmer. » débutais-je d'une voix forte n'autorisant pas de réponse. « Ce n'est pas en agressant les gens qu'on se sent mieux ou qu'on obtient gain de cause. Respirez avant d'agir, sinon, ça dégénère forcément. Règle numéro 1. » Je plantais mon regard dans le sien. « Règle numéro 2 : il y a des cons partout, mais tout le monde n'est pas foncièrement mauvais. Le mieux, c'est d'apprendre à s'adapter au caractère des gens de passage, question de ne pas finir trop écorché. » Quelques secondes de silence. « Règle numéro 3. Vous n'êtes pas une victime de votre vie ou de votre destin ou de votre passé ou de votre futur. Prenez votre vie en main, mais ne vous prenez pas pour un bulldozer. Ce n'est pas en détruisant les individus ou opportunités sur votre chemin que vous arriverez à grand-chose. Au contraire, ça vous enfonce davantage. Donnez une chance à ce que vous trouvez sur votre route. » Je m'appuyais sur la voiture, cette fois-ci de manière décontractée. « Maintenant, si vous êtes capable de me parler comme si je respectais d'être sur Terre, je serais capable de vous aider avec vos démarches. » La balle était dans son camp. Je devais ressembler à un personnage psychorigide à agir de la sorte. Mais il suffisait que de gentils mots prononcés sur un ton agréable pour que je lui livre les quelques symboles menant à l'homme fautif qui avait rayé sa voiture.
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Sujet: Re: Fire and Ice (pv Noah Ruthowski) Dim 20 Nov 2016 - 11:36
Cette fois, j'avais été surement trop loin mais, la colère avait été plus forte. J'avais attrapé le t-shirt du jeune homme et l'avait collé violemment contre mon véhicule. Il ne connaissait rien de ma vie et ces dernière paroles m'avaient fait souffrir, elles avaient fait remonter en moi des souffrances que j'avais connu plus jeune. Pourtant, je tentais de vivre avec elles mais, parfois, le vase débordé et je ne pouvais plus me contrôler. La journée avait été suffisamment difficile comme ça, les résultats des médecins étaient mauvais on pouvait le dire. Je pourrais danser à nouveau mais, plus question pour moi de faire du haut niveau. Plus question de monter sur scène pour offrir aux spectateurs un moment plein de magie. Quand vous avez passé une bonne partie de votre jeunesse à vous entrainez pour ce genre de moment, c'était compliqué de tout laisser tombé et de changer de direction. Ensuite, il avait eu cette homme qui avait rayé ma voiture, véhicule que j'avais mis du temps à m'offrir et que je n'avais pas conduits depuis un bon moment. Mais, le pire était surtout la mauvaise foi du type, qui avait vu en moi un danger publique. Puis ce jeune homme était intervenue, certes, il pensait bien faire mais, avait fait fuir le type et nous avions fini par nous disputer au milieu de la rue. Je dirais même que ça allait plus loin que la simple dispute, il me hérissait le poil mais, pourtant, une partie de lui m'attirait. C'était surement le fait qu'il me tient tête et cherche à mes faire sortir de ma zone de confort.
J'avais rapidement relâchais mes mains de son t-shirt m'en voulant terriblement d'avoir agit ainsi avec lui. Il allait vraiment falloir que je travail sur mon self contrôle, surtout, que je n'étais plus au ballet. J'étais dans la vraie vie et la plus part des gens ne me voulaient pas du mal. Il prit un ton autoritaire me demandant de me calmer, ça je pouvais parfaitement le faire. Je repris ma respiration, il m'exposa ensuite sa règle numéro 2 puis la 3 avant de final conclure que si j'étais capable d'être un peu plus agréable avec lui, il pourrait peut-être me venir en aide. J'avais baissé les yeux, j'allais devoir remballer ma fierté et ma colère, je me répétais que je n'étais plus au ballet, que j'étais à Bowen et que je ne pouvais pas agir comme à Sidney. Personne n'allait prendre ma place car, c'était ma vie et personne ne pouvait me la prendre. Mise à part, peut-être l'homme qui m'avait agressé et m'avait mis dans un état lamentable. Je relevais les yeux sur le jeune homme qui avait prit appuie sur mon véhicule. "Je suis désolé..." lâchais-je. "Je ne voulais pas vous faire mal ou être blessante avec vous..." Je tendis ma main. "Eve...Merci de votre aide..." Je ne savais pas s'il avait vraiment envie de faire connaissance mais, au pire je me prendrais une veste et en même temps je le méritais surement. J'essayais de m'adoucir et de paraître plus aimable car, dans le fond, je n'étais pas une peste, j'avais juste perdu l'habitude de côtoyer des gens "normaux".