alej/max ▬ keep me safe inside

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Your arms like towers tower over me

Cause we are broken; what must we do to restore our innocence and oh, the promise we adored? Give us life again cause we just wanna be whole...

Maxine ✧ Alejandro

Alej venait de déboucher une bouteille de vin rouge et s'apprêtait à passer une soirée à lire au calme dans son salon, lorsque son téléphone portable se mit à sonner. La photo du commissaire de police s'afficha sur son écran alors qu'il se mettait à grimacer. Il détestait être de garde, surtout lorsque les ennuis s'annonçaient. C'était visiblement le cas. Tout en versant du vin dans un verre ballon, il décrocha et cala le smartphone entre son oreille et son épaule.

« Jimenez, grogna-t-il.
- Je suis désolé de vous déranger, je passe vous prendre d'ici cinq minutes, lança le Commissaire Lestrade. Nous avons un cas d'incendie, probablement criminel et...
- Appelez les pompiers, je ne peux rien pour vous.
- Et nous voudrions que vous autopsiez les cadavres. Dans l'urgence, nous avons déjà évacué les corps de la scène de crime, aussi vous n'aurez pas la possibilité de faire vos premières constatations là-bas.
- Contactez Pawhauser, il sera ravi de vous seconder.
- C'est vous que l'on veut Jimenez. »

Alej marmonna quelque chose d’inintelligible avant de raccrocher. Il vida son verre de vin dans l'évier et boucha la bouteille avant d'aller attraper sa veste. Au bruit de moteur dans l'allée, le commissaire était déjà là. Il rejoignit le couloir de l'entrée, la lumière des gyrophares caressant les murs confirmant sa première impression. Il quitta sa maison en fermant derrière lui. Grâce à la petite fortune qu'Alej avait pu accumuler à Cuba sous le régime de Fidel Castro, il avait pu acquérir une magnifique villa dans un quartier fermé luxueux de Bowen. La crise n'aidant pas, la plupart des habitations y étaient vides, ce qu'il appréciait tant il aimait être au calme.

Le trajet jusqu'à l'Institut Médico-Légale – IML – de Bowen se déroula dans le plus grand des silences. Le commissaire Lestrade avait compris qu'il avait mis de mauvaise humeur Alej en gâchant sa soirée et en lui proposant le plus minable des barbecues. Il le laissa à l'entrée, peu désireux de l'accompagner, et le médecin claqua ainsi la portière derrière lui en marmonnant quelques insultes. D'un pas pressé, il se rendit jusqu'au porche, avant de passer les portes. Jusqu'à la morgue, en sous-sol, il sortit son badge une dizaine de fois, d'un air agacé.

L'odeur de formol et de viscères était tellement forte qu'elle piquait le nez. Alej ne la remarquait plus désormais. Cependant, quelque chose était inhabituel ce soir, puisqu'elle était en grande-partie masquée par le parfum brûlant des chairs calcinées. Cela aurait pu être pire. Il détestait les morts par noyade. Les corps étaient aussi laids que nauséabonds, et il abhorrait la vue des cadavres gonflés par les eaux. Le médecin légiste enfila sa tenue et s'approcha de la première table d'une série de cinq, chacune recouverte d'un drap qui fut blanc avant de se gorger de liquides suspects d'origine humaine.

Sous le premier drap se trouvait un homme, entre vingt et trente ans à l'examen dentaire. Son visage était méconnaissable, entièrement recouvert de croûtes. A première vue, il devait être brun, si on s'en fiait aux cheveux qui avaient fusionné avec la peau. Ses paupières étaient grandes ouvertes, mais les orbites vides laissaient à penser que les yeux avaient éclaté sous l'effet de la chaleur. Alec descendit un peu plus le drap, dictant ses remarques à un magnétophone qu'il avait allumé peu avant ses premières constatations. Les vêtements du défunts avaient totalement fusionné avec l'épiderme, à la manière des cheveux. Il allait être compliqué de savoir ce qui relevait de la peau, et ce qui relevait du textile. C'était une nuit très longue qui l'attendait. Le reste du corps n'apportait pas d'élément nouveau, ce qui poussa Alej à aller plus en avant dans son examen.

Ses mains gantées attrapèrent une table métallique roulante et la rapprochèrent du cadavre. Il s'empara d'un scalpel afin d'inciser le torse du mort et de décoller son derme pour pouvoir voir ce qui se cachait dessous. Il découpa ainsi un Y dans le torse et avec des pinces assez impressionnantes, il déplia la peau afin d'avoir accès à la cage thoracique. Une odeur de viande carbonisée s'en échappa en même temps qu'un parfum d'égouts en plein été, caractéristique des viscères explosés. Il ne plissa pas le nez, trop habitué sûrement à cela. Il agrippa une scie et découpa quelques côtes afin d'extraire le cœur qu'il laissa tomber mollement dans une balance. La porte s'ouvrit à ce moment-là, et Alej se retourna, assez surpris d'avoir de la visite à cette heure-ci.

La démarche de Maxine était, à ses yeux, reconnaissable entre mille. Il la connaissait par cœur, d'une manière dont peu de gens pouvaient se vanter. Elle était celle qui avait permis à ce qu'il vive, malgré la chute du régime de Castro. Elle avait aidé un monstre à se cacher, et pour cela, il lui serait reconnaissant à vie. Il n'avait pas eu l'occasion de répondre à son dernier texto, car le commissaire l'avait attiré jusqu'ici. Alej était d'ailleurs assez étonné par sa présence, car l'accès à la morgue était des plus réglementés. Or, il n'était pas au courant qu'elle eut en sa possession de faux papiers lui en permettant l'accès.

Le médecin légiste eut un immense sourire et retira ses gants qu'il jeta près du cadavre. Il retira un mouchoir d'une de ses poches et le lui tendit afin qu'elle se protège des odeurs qui émanaient des corps calcinés qui les entouraient.

« Quelle ravissante surprise, Maxine... », murmura-t-il en déposant un tendre baiser sur sa joue.

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Alejandro & Maxine

Maxine sauta du canapé d'Asriel et attrapa son manteau dans l'entrée. Elle venait d'envoyer un message à Alejandro pour venir le voir, il lui avait parlé de vin et de pancakes. Elle ne résistait pas aux pancakes. « ASRIEEEEEEEEEEEL ! Je m'en vais. Il y a à manger dans le frigo, c'est mon reste de midi, tu peux le manger si tu veux. M'attends pas. Je risque de rentrer tard. » le jeune homme se trouvait en réalité dans la pièce à côté et lorsqu'il passa la tête par l'encadrement, la blonde sursauta. « tu vas voir blaaaake hein ? » lança-t-il un petit regard révélateur remplie de sous-entendu. « Rhaaa. Raconte pas de bêtises, tu veux ! » Elle agita sa main dans le vide pour lui dire d'arrêter ses bêtises et elle claqua la porte en grimaçant.
Après quelques minutes de marche, parce que Maxine n'avait toujours pas acheté de voiture, elle arriva chez son ami. Elle donna deux coups à la porte et croisa ses bras en attendant qu'il vienne lui ouvrir. La blonde était du genre impatiente, elle n'aimait pas attendre et pourtant Alej le savait. Un coup d'oeil à sa montre, elle frappa du pied en attendant, ça en était trop. Elle frappa une nouvelle fois contre la porte. « ALPHA ! Si tu ne m'ouvres pas, je te jure que j'enfonce la porte. » Bien sûr, elle ne le pensait pas, elle était trop faible pour cela c'était une évidence. Après avoir collé son oreille à la porte, la blonde finit par comprendre qu'il n'était pas là. Il avait sûrement dû aller travailler, elle ne voyait que cet endroit où il pouvait être à cette heure là.
Rapidement la jeune femme avait repris la route, pour cette fois, elle avait appelé un taxis, elle voulait bien marcher mais, de là à aller à l'hôpital à pied, il ne fallait pas pousser non plus. Il aurait tout aussi bien pu être au commissariat mais, elle avait opté pour la morgue, au cas où il serait bel et bien là, ça lui aurait évité un allé dans le repaire d'Hadès. Depuis qu'elle ne faisait plus partie de la police, Maxine évitait au maximum de mettre les pieds au poste. Elle ne s'y sentait pas bien, pas à sa place et ce n'était pas à cause de ses activités de criminelle non, elle était tout à fait à l'aise avec cela. C'était tout ce qu'il y avait autour, les souvenirs, les rêves brisés. Une fois sur place, la jeune Harris, poussa les portes du bâtiment comme si l'endroit était à elle. Elle ne prêta pas attention à l'infirmière à l'accueil qui lui lançait un regard intrigué. Non, elle s'en moquait, elle avait un objectif, rejoindre son ami.
Le bip de sa carte raisonné dans le couloir froid et sombre de l'entrée de la morgue, elle ne pensait pas, en gardant cette affinité avec Alejandro de devoir un jour le rejoindre dans un tel endroit. Avant même d'entrer dans la pièce, elle pouvait sentir cette odeur. Elle lui piquait le nez, elle lui donnait des frissons de dégoût, cependant ce n'était qu'une fois dans la pièce que le vomi lui montait aux lèvres. Pourtant, elle mettait un point d'honneur à ne rien montrer. Elle marchait encore et toujours comme si les lieux lui appartenait. « Raël, je t'assure que la prochaine fois que tu m'entraînes ici. Ça sera toi sur l'une de ses tables. Merci. » ajouta-t-elle en attrapant le mouchoir qu'il venait de lui tendre. Elle savait, il ne l'avait pas obligé à venir ici mais, elle voulait le voir, après tout, ça faisait un certain temps qu'ils ne s'étaient pas vu, c'était plus fort qu'elle. A côté de ça, elle lui était reconnaissante pour ce mouchoir sans qu'elle n'ait eu besoin de lui demander. Elle plaqua le papier sur son nez et agita sa carte magnétique devant le nez de son ami. « Tu m'excuseras, je ne t'embrasse pas.. Tu pues. Alors, il s'est passé quoi ? » demanda-t-elle en donnant un coup de tête vers le cadavre sur la table métallique.

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Maxine ✧ Alejandro

Raël. Désormais, il n'y avait plus que Maxine pour l'appeler de cette manière. Elle était la seule personne à connaître sa vraie identité, et dans un sens, c'était mieux comme cela. L'avantage certain était qu'avec elle, il pouvait être lui-même. Il n'avait pas à se cacher derrière Alejandro, le médecin légiste sortit de nulle part. Après tout, Maxine lui avait sauvé la vie en le faisant devenir quelqu'un d'autre. Aussi, il acceptait simplement qu'elle l'appelle Raël. Ou Alpha. Comme elle préférait. Il acceptait, il aimait cela. D'une manière, bien à lui évidemment. Combien de fois avait-il rêver de leurs corps enlacés ? Combien de fois avait-il porté ses tétons jusqu'à ses lèvres alors que la jeune fille passait ses doigts dans ses cheveux, murmurant Raël les yeux fermés ? Alejandro déglutit difficilement à cette pensée, se tournant presque un peu brusquement vers les tables métalliques sur lesquelles étaient posées les cadavres.

« Je crains hélas n'avoir aucune explication logique à donner. », soupira-t-il en recouvrant le visage d'un des corps. « J'ai envoyé un message à Calisto mais il m'a assuré que, pour une fois, sa famille n'était pas responsable. »

Alejandro porta un coup d'oeil rapide à sa montre et soupira. Les corps pouvaient attendre le lendemain. Ils n'allaient pas s'enfuir. Aussi, il retira sa blouse et la posa sur la chaise de son bureau. Il indiqua la porte à Maxine alors qu'il attrapait sa veste et quitta la salle d'autopsie. Il aimait beaucoup traîner dans ces lieux. La morgue était comme sa seconde maison depuis qu'il avait emménagé ici. Par moment, il le regrettait amèrement. Il ignorait si la jeune blonde pouvait s'en rendre compte. Cela n'importait que peu, mais peut-être aurait-il du lui dire ? Il n'était plus le même, certes, il avait pu le prouver à maintes reprises. Cependant, un besoin viscéral était ancré en lui et ne demandait qu'à être libéré.

« Lestrade m'a déposé ici », précisa-t-il. « Je pense que tu ne m'en voudras pas si on va emprunter une voiture à la fourrière. Elle est à deux blocs d'ici. »

Par emprunter, il voulait bien évidemment dire voler. C'était une sorte de sport local pour lui. Il empruntait régulièrement des voitures ou des motos, à la fourrière ou directement dans la rue. Il s'était déjà fait prendre, mais en général les choses n'allaient pas plus loin qu'une petite engueulade. Les véhicules étaient (presque toujours) rendus en parfait état, et souvent avec le plein de fait. On ne pouvait donc pas vraiment lui en voilà pour ces petits écarts. En silence et les mains dans les poches, les deux amis gagnèrent la fourrière. Alejandro défi sa veste et la jeta sur les barbelés qui surplombaient la clôture. Il se mit à genoux et lia ses doigts sous le regard interloqué de Maxine.

« T'excite pas, j'me prépare pas à te la lécher. J'te fais la courte échelle. »

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Alejandro & Maxine

Raël, c'était le surnom affectueux et sympa que lui donnait Maxine, Alpha, c'était un peu pour se moquer de lui ou pour l'engueuler. Elle se plaisait à lui trouver des diminutifs que personne ne comprenait, elle se sentait différente, elle se sentait spéciale. Ce n'était pas comme s'il y avait de l'amour entre eux non, c'était plus fort que ça. Malgré tout, elle appréciait Alej, elle l'aimait à sa façon tout comme lui pouvait aimer Maxine à sa manière. Et la manière dont il l'aimait, elle s'en souvenait encore. La manière dont leurs corps s'étaient enlacés, ses baisers, ses caresses, elle revoyait tout cela comme un film, un peu flou, mais, elle s'en souvenait parfaitement. Ils n'en avaient d'ailleurs jamais reparlé, Maxine, fidèle à elle-même avait filé en douce dès qu'il s'était endormi. C'était un jeu dangereux qu'ils avaient joué ce soir-là. L'alcool, y était pour beaucoup, même si Maxine n'aurait certainement pas refusé de recommencer cette expérience avec son ami. C'était quelque chose qu'elle se plaisait à se souvenir de ce moment comme un rêve pourtant, elle savait que rien ne plus n'était possible. Autant elle que lui n'était pas ce genre de personne.

« Comme si moi j'allais t'en vouloir pour ça l'ami. Ça ne serait pas la première fois ! Cette adrénaline me manque parfois. » Il fallait aussi avouer qu'elle était ravie de quitter cet endroit. En plus de l'odeur, la vue des cadavres la rendait malade mais, fidèle à elle-même, Maxine ne montrait rien. Si ce n'était son bout de papier coller sur le nez qui laissait paraître un inconfort certain. La blonde faisait claquer ses talons, derrière le brun, elle marchait si près de lui que lorsqu'il s'arrêta, perdu dans la contemplation des formes de son acolyte, Maxine le percuta de plein fouet. « Outch... Tu peux prévenir non ! » râla-t-elle en se massant l'épaule qui avait cogné contre celle d'Alejandro. « Tu m'dois un massage maintenant ! » lança-t-elle les sourcils froncés mais, le sourire aux lèvres. Pour tout dire, Maxine, n'arrivait pas à en vouloir à son ami, il avait cette façon de la regarder qui lui permettait d'avoir le pardon sur toutes ces conneries. Cependant, quand elle le vit se mettre à genoux, la blonde plissa le nez. « Oh Raël, je t'ai déjà dit qu'on ne pouvait pas se marier voyons.. Tu sais bien que je n'ai pas encore divorcer. Arrête de me foutre la pression comme ça. »

Alors qu'elle déposa son pied sur les mains de son ami, malgré le fait qu'elle soit tout à fait capable de monter seule, elle baissa la tête pour regarder ce dernier. « T'as pas intérêt à regarder sous ma jupe, je te préviens ! » gronda-t-elle son doigt accusateur pointé sur le médecin légiste. Elle prit donc appuie sur le grillage pour se faire basculer derrière celui-ci. Elle s'agrippait tel un chat, afin de ne pas retomber comme une crêpe de l'autre côté. Une fois les pieds au sol, elle s'écarta pour le laisser passer à son tour.

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Maxine ✧ Alejandro

Alejandro ferma les yeux en tournant la tête et en faisant une grimace pour amuser Maxine qui escaladait la clôture. Une fois de l'autre côté, elle se poussa pour le laisser passer. Il prit un peu d'élan et sauta avant d'enjamber le grillage et se laisser tomber. Il déplaça légèrement un baril et récupéra sa veste. Elle n'avait pas apprécié les barbelés, mais il s'en moquait fortement. Ce n'était qu'une veste, et il aurait largement de quoi la remplacer. Il interrogea la jeune blonde du regard pour savoir si tout allait bien. C'était visiblement le cas, même si elle ne manqua pas de râler (je prends une liberté scénaristique, mais te connaissant, elle va râler :14:

).

Le cubain leva les yeux au ciel et se mit à explorer la fourrière à la recherche d'une voiture digne de ce nom. Entendant un bruit, il s'arrêta brusquement, dépliant son bras afin de faire signe à Maxine de ne plus bouger. La lumière d'une lampe torche se mit à s'agiter dans la nuit. Alejandro jura alors qu'une voix leur demandait de se montrer. Le jeune homme attrapa la main et l'entraîna en courant un peu plus loin, en faisant attention de ne pas faire de bruit. Il se cacha derrière une voiture, et tourna la tête vers son amie. Il devait se retenir de rire face à la situation qui n'amusait en rien la blonde.

Alejandro se pencha vers elle pour l'embrasser sur la joue en guise d'excuse, mais elle tourna la tête à cet instant-là et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Il se recula vivement, comme s'il avait pris une décharge électrique. Il voulut se justifier, mais le garde revint et il préféra l'attraper par le poignet pour les éloigner. Quand il estima que la distance entre eux et le vigile était suffisante, il se mit à chercher une voiture ouverte. Assez chanceux, il en trouva une ; une minuscule Fiat 500 d'importation. Il leva les yeux au ciel avant de faire monter Maxine dedans et de grimper à sa suite pour se planquer. Il verrouilla enfin les portières pour faire croire que tout était normal, tout en essayant de ne pas penser à la proximité créée entre eux.

En déglutissant nerveusement, Alejandro passa son bras autour de la taille de la jeune fille. C'était presque comme dans ses rêves, comme dans un souvenir brumeux et lointain. Il la plaqua contre son torse. Il pouvait presque sentir son souffla chaud dans sa nuque.

« S'il te plait », murmura-t-il. « Ne bouge pas, ne parle pas, ne dis pas un mot. Reste juste comme ça contre moi... »

Starseed

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Alejandro & Maxine

« Bien sûr que tout va bien, je me suis juste maillé le collant, imbécile ! » râla-t-elle tout en croisant ses bras. Certes, ce n'était pas une remarque des plus inquiétante surtout connaissant Maxine, cependant, elle ne pouvait pas se priver de lancer une pique au jeune homme qui, connaissait parfaitement le gout du risque de la blonde. Après tout, ils s'étaient rencontrés alors qu'elle devait lui faire de nouveaux papiers dans une ruelle pas très nette.

Un bras l'arrêta dans sa lancer, la jeune femme qui pourtant était prête à trouver une voiture digne de ce nom se retrouva bien bête en voyant la lumière, briser l'obscurité de la fourrière. La faussaire blêmit en entendant la voix s'adresser à eux. Heureusement pour elle, son ami avait été plus réactif qu'elle ne l'était. Elle n'avait vraiment pas envie d'avoir des soucis avec le gardien de la fourrière qui appellerait surement la police.. Non, elle ne devait absolument pas avoir affaire à ce genre de problème pas maintenant. Elle était bien ici, elle avait une vie correcte, personnes ne connaissaient le RedGost ici, du moins, elle l'espérait.

Alors que le brun s'avança vers elle pour lui déposer un baiser sur la joue, la blonde tourna le visage, il était hors de question qu'elle se laisse attendrir par ce genre de geste affectueux. Elle lui en voulait bien sûr qu'elle lui en voulait cependant, elle le savait, elle ne pouvait pas l'ignorer trop longtemps. Beaucoup de choses avaient fait que Raël, comme elle se plaisait à l'appeler, avait pris une place des plus importantes dans sa vie. Après Adrian, il avait été la première personne au courant de sa maladie. Il avait ce petit côté inaccessible qui lui avait toujours plus, ce côté dangereux. Il était le danger et bon nombre savait à quel point Maxine aimait le danger. C'est donc tout naturellement que ses lèvres rencontrèrent celles du jeune homme. Comme si inconsciemment, c'était ce qu'elle voulait. Encore une fois, des souvenirs revenait à la surface, des souvenirs de cette nuit qu'elle n'avait pas oubliée contrairement à Alejandro.

Encore sous le choc, ou dans ses pensées, elle n'eut pas le temps de râler à nouveau qu'il l'embarqua dans une voiture. « Alpha bordel ! Qu'est-ce que tu fais ? » murmura-t-elle alors qu'il la serra contre lui. Leurs corps étaient bien trop proches, leurs souffles bien trop fort. Alors qu'il murmurait à son oreille, la blonde ressentir un frisson parcourir la totalité de son corps, comme une décharge comme un courant électrique qui l'empêchait de bouger. « Sorti de là, je te tuerais ! » souffla-t-elle dans le cou du brun.

A force de chercher en vain, l'homme à leur poursuite avait lâché l'affaire râlant qu'il commençait à devenir fou dans cet endroit. Il fallait dire qu'écouter aux portes ça, Maxine savait faire alors, elle se redressa pour faire face au cubain, pour lui dire qu'il n'était plus là. Elle ferma les yeux un instant, essayant de refaire le chemin dans sa tête. Ils risquaient d'avoir du mal à sortir de la sans que le gardien ne puisse le voir. « Donc, comment on est censé faire maintenant ? » demanda-t-elle alors qu'elle venait à peine d'ouvrir les yeux toujours penchée au-dessus du jeune homme.

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« Donc, comment on est censé faire maintenant ? »

Alejandro déglutit difficilement. Il ne pensait plus qu'au contact du corps de Maxine contre le sien. C'était rien, c'était peu, voire encore moins que cela. Cependant, cela suffisait à lui foutre l'esprit en vrac d'une façon presque inattendue. Il y avait toujours eu quelque chose dans la tête d'Alejandro. Un petit truc de rien du tout qui faisait que Maxine lui chamboulait les pensées avec une facilité déconcertante. Ce n'était pas de l'amour, loin de là. Il n'avait jamais ressenti cela pour la jeune blonde. C'était quelque chose d'autre, comme une passion fugace. C'était intense à chaque fois qu'il la voyait, mais cela s'évaporait jusqu'à devenir une petite flamme dans sa tête qui ne voulait pas s'éteindre. Alej avait toujours une pensée pour elle, bien qu'elle soit alors chaste et pleine de bonnes intentions.

Quand il la voyait, néanmoins, une vague de désir le happait à un moment donné ou à un autre. Parfois, cela arrivait la nuit, alors il serrait ses draps dans ses doigts, alors que ses rêves l'emmenait dans son lit, leurs peaux nues dansaient un tango effréné. Il murmurait son prénom dans ses songes, le faisait danser dans sa bouche, et rebondir dans son corps tout entier. C'était une sensation qu'il chérissait au réveil bien qu'elle le quitte rapidement alors qu'il reprenait peu à peu sa vie, et mettait ce doux fantasme de côté dans un recoin de son esprit.

Le cubain voulut étendre légèrement ses jambes, mais l'habitacle de la voiture était trop étroit. La jeune femme glissa alors entre ses genoux, et il les resserra doucement contre elle, instinctivement. Sa main gauche se posa contre sa taille, voulant la rattraper pour ne pas qu'elle tombe. Alors, leurs visages se retrouvèrent près l'un de l'autre, et Alejandro fut frappé par sa beauté, comme à chaque fois qu'il la voyait, comme si c'était toujours la première fois. La main droite du garçon se perdit dans la chevelure blonde de Maxine qui tombait en cascade sur le torse du garçon. Il approcha son visage du sien, encore un peu plus, avant de plaquer ses lèvres contre les siennes, de façon aussi consciente que déraisonner.

Il ferma les yeux, voulant oublier tout ce qui l'entourait, ne voulant penser qu'à son amie. Son parfum, la texture de ses lèvres, son corps contre le sien : toutes ces choses semblaient tellement familières, comme s'il y avait déjà eu droit autrement que dans ce rêve qui le hantait. Toujours le même, lancinant, comme une obsession, comme une blessure au palais que l'on léchait sans cesse et qui refusait de cicatriser.

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Alejandro & Maxine

Maxine s'était toujours imaginé Raël comme un copilote, un ami avec qui elle n'aurait jamais rien de plus que de l'amitié. Elle s'amusait à faire partir les filles un peu trop collante qui traînaient chez Alej, elle pouvait lui parler de tout et de rien sans qu'il n'y ait une réel ambiguïté, elle se l'était d'ailleurs toujours interdit, elle préférait leur amitié tel qu'elle était. Alors qu'elle n'était pas contre le fait de coucher avec d'autres juste pour le plaisir, Raël, restait l'intouchable, la limite à ne pas franchir. Et pourtant, un soir ou tout allait si bien, ou tout paraissait comme d'habitude, elle s'était laissé aller à franchir la limite. Cependant, Maxine restait la sauvage, le loup solitaire qu'elle avait toujours été. Une nuit d'ivresse ne devait pas devenir une habitude. Alors, elle avait filé avant les premiers rayons de soleil laissant son amant d'une nuit seul dans son lit. La blonde s'était toujours demandée si Alej s'en souvenait ou s'il avait, tout comme elle, décidé de ne plus jamais reparler de cette histoire. Hélas, dans des situations telles que celle-ci, la blonde avait parfois du mal à réfréner ses désirs qui s'immisçaient en elle et ne souhaitait la quitter que lorsque le jeune homme n'était plus à porter de vu.

Un instant, un mouvement et tout s'était mis à tourner autour des deux amis. La blonde s'était retrouvée, écrasée contre le cubain, comme pris au piège dans ses bras. Elle voulait bouger, se redresser, le frapper et l'insulter mais, ses lèvres, un peu comme tout le reste de son corps brulait au contacte du jeune homme. Elle s'était dit qu'elle pouvait en profiter un instant, une seconde, même si elle savait que c'était trop, que s'était une erreur qu'elle avait déjà commise et qui l'avait entrainé à franchir la limite. Elle n'avait pas l'ivresse de son côté cette fois, elle n'avait même pas l'occasion de filer en douce. Au moment où tout son être lui criait de se redresser, de le repousser elle se retrouva comme paralyser et si c'était la dernière fois. « ALPHA ! » râla-t-elle en revenant enfin à la raison. Le simple fait de prononcer ce surnom devait lui donner le ton de la colère de sa jeune amie. « Mais, qu'est-ce qu'il ne tourne pas rond chez toi bon sang ! » Elle laissa la main s'écraser contre le torse du cubain dans un bruit sourd qui laissait entendre qu'elle venait de le frapper si fort qu'elle avait probablement expulsé tout l'air de ses poumons, à quelque chose près. Elle profita de cette pression pour se redresser et s'installer à côté de lui. La jeune femme était tentée de descendre de la voiture et de partir en claquant la porte cependant, elle se rendit compte que ce n'était pas la chose à faire avec un gardien qui tournait près d'eux. « Sors moi de la vite fait, où je te préviens que ton minuscule pénis ne pourra plus sortir de son pantalon pendant des jours ! Compris ? » le menaça-t-elle les bras croisés contre sa poitrine. A en juger par la moue de la blonde, Alej, avait plutôt intérêt de trouver une solution rapidement.

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L'air fut chassé de ses poumons par un coup violent de Maxine. Elle n'avait sûrement pas voulu lui faire mal, ce qui d'ailleurs n'était pas le cas, mais il avait été surpris de sa réaction. Certes, il ne s'attendait pas à ce qu'elle danse la samba ou qu'elle pleure de bonheur suite à ce baiser ; mais tout de même. Elle exagérait fortement. La jeune blonde se détacha de lui pour aller croiser les bras à quelques dizaines de centimètres de lui. Dans tous les cas, les deux jeunes gens restaient bloqués dans le véhicule. En effet, en regardant par la fenêtre, Alej pouvait très bien distinguer la lampe torche du gardien s'agiter non loin. Le garçon déglutit, bien que difficilement, et posa son regard sur Maxine.

Pendant un instant, il se demanda si ce rêve qu'il faisait régulièrement n'était pas la réalité. S'était-il réellement passé quelque chose entre eux, et était-il incapable de s'en souvenir ? Il avait du mal à y croire. Comment oublier quelqu'un comme elle ? D'années en années, Maxine était devenue de plus en plus importante. Il était certain que si on la lui arrachait, sa vie toute entière s'écroulerait. Elle était devenue indispensable, comme un morceau de lui à part entière. Elle était une sœur, une amie, une conseillère. Elle était ce qui lui était arrivé de mieux. Elle lui avait tendu la main à un moment où il était seul. Et ce, malgré ce qu'il avait pu faire. Maxine avait su accepter ce côté-là de sa personnalité, son passé si sombre et semé de cadavres. Alejandro ignorait si elle avait compris ce qui l'avait poussé à agir de la sorte autrefois. Il s'en moquait, car quand elle posait les yeux sur lui, soudainement, il devenait une meilleure personne.

Alejandro replia ses jambes jusqu'à les faire passer sous lui pour s'accroupir en face de son amie, sur le sol de la voiture. Il posa sa main sur sa joue, et malgré la colère de la jeune femme, il réitéra son baiser, fourrant une de ses mains dans ses cheveux.

"Ne me repousse pas, je t'en prie ; je sais que tu désires cela, toi aussi.", murmura-t-il contre ses lèvres.

Le cubain n'était pas certain que ce soit le cas, mais il jouait cette carte-là malgré tout. Après tout, avec tout le temps qu'ils avaient passé ensemble, cela était forcément passé dans ses pensées. La jeune fille avait sûrement du imaginer cela, autant que lui. Après toutes ces soirées passées dans ses bras, tous ces verres de vins, toutes les crises de jalousie d'un côté comme de l'autre. Ils étaient faits pour être ensemble, même s'ils s'y refusaient, même si ce n'était que folie. Ils étaient parfaitement incompatibles et c'était pour cela qu'ils allaient si bien ensemble.

Invité

Alejandro & Maxine

Les idées de Maxine étaient chamboulé, son esprit fumant, son corps brûlant de désir, la jeune femme le savait, elle ne pourrait résister bien longtemps sous les gestes de son ami. Elle se sentait prise au piège, comme si chaque mouvement qu'il faisait était pour lui plaire, comme s'il savait exactement ce qu'elle attendait, que ses doigts se posent ici et là sur son corps, son visage ou ses cheveux. Alej avait toujours eu la capacité de comprendre Maxine, de voir ce qu'elle pouvait ressentir comme s'il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Rien que cette idée rendait la jeune femme folle de rage, alors, quand il s'installa en face d'elle et qu'elle sentait ses doigts glisser le long de ses joues, de sa chevelure Maxine râla dans un soupire. Il murmurait contre ses lèvres et la blonde sentait sa tête tourbillonnait. « Pas encore Raël. Pas ici, pas maintenant... Pas là. » si ses premiers mots s'étaient perdus dans sa gorge le reste était sorti de façon à ce qu'il puisse l'entendre, ce n'était probablement pas très convainquant surtout qu'elle s'était laissée aller à écraser ses lèvres contre celle du cubain. Une simplement pression, c'était ce qu'elle s'était promis. Hélas, elle ne s'y était pas tenue, elle avait à son tour glisser ses mains dans les cheveux du brun, mêlant ses doigts dans la chevelure de son ami. Maxine ne sentait plus son esprit fumeux et les informations n'y parvenaient plus correctement. Elle était simplement déconnectée, profitant de l'instant, de la sensation qui envahissait son corps, ses membres tout entiers le réclamaient et elle ne les contrôlait plus vraiment. Seulement l'air lui manquait, elle décrochait ses lèvres de celle du médecin légiste gardant les yeux clos pour ne pas laisser filer la sensation qui piquetait encore ses lèvres. Alej avait le don de comprendre le langage de Maxine, tout ce qu'elle ne disait pas, tout ce qu'elle n'osait même pas se dire à elle-même, lui le comprenait et c'était l'une des raisons pour laquelle elle le défaisait, elle le redoutait. En sa présence, elle était faible, elle était vulnérable et si d'autres auraient vu un tout autre côté, Raël lui avait le droit au meilleur de la blonde. Cependant, elle sentait peu à peu son esprit qui reprenait le contrôle de son corps. « Pourquoi tu me fais ça ? » demanda-t-elle simplement, suppliante du regard. Elle espérait qu'il la laisse tranquille comme elle espérait qu'il essaya à nouveau. Comment pouvait-elle être aussi naïve, il était son ami, son confident, il était comme un frère et elle savait parfaitement comme il avait l'habitude de traiter les femmes. Et même si elle se moquait parfaitement d'être utilisait, elle ne supporterait pas de perdre son amitié, elle était bien trop importante pour Maxine. Cela expliquait d'ailleurs pourquoi elle n'avait jamais reparler de ce fameux soir, pourquoi elle n'avait même plus voulu y penser.

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» i won't sleep until you're safe inside (malou)
» alej/logan ▬ i want you to hit me
» alej/dustin ▬ la fée verte
» jayson/alej ▬ who is in control?
» #221B (Alej/Nushka) ▬ you can tell everybody this is your song