Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Mer 30 Nov 2016 - 15:53
C'est bientôt l'heure de la fermeture. Cette soirée, elle l'avait passée bien entourée, du moins au début. Un petit groupe de filles s'était prit d'amitié pour elle, sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Puis finalement elle avaient décidé d'aller en boîte. Albane avait décliné leur invitation, préférant rester ici plutôt que de faire face à l'ambiance survoltée de l'établissement voisin. C'est donc seule qu'elle a terminé la bouteille de vin blanc avant de sortir du bar, les bras croisés sur son pull en laine trop large, laissant s'échapper une petite épaule. Ses bottes à talons donnerait presque le vertige à son ombre. La lumière colorée derrière elle rend à ses cheveux décoiffés d'étranges reflets verts. Son sac à main emprisonné sous son coude tangue contre sa hanche au rythme de ses pas pressés. Ou peut-être que c'est elle qui tangue ? La plupart des lampadaires sont éteints à cette heure ci et elle s'enfonce dans l'obscurité. Après avoir échappé à la vue de ses congénères en rejoignant une petite ruelle, elle s'assoie sur un banc et s'allume une cigarette. Cela semble être devenu son petit rituel de fin de soirée. En fait, bien que fêtarde, elle apprécie particulièrement cet « après ». Et ici, il n'y a jamais personne pour la déranger, sauf peut-être un chat ou deux et quelques voix qui raisonnent plus loin. La nuit est très fraîche et Albane ne sent plus le bout de son nez ni de ses doigts d'ailleurs, mais elle reste malgré tout, sagement assise dans le noir, à fumer sa cigarette tout en appréciant le contraste ressenti entre l'air ambiant et la fumée qu'elle souffle entre ses lèvres.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Jeu 1 Déc 2016 - 22:14
you're just a breath awat
Step one, you say we need to talk. He walks, you say sit down, it's just a talk. He smiles politely back at you, you stare politely right on through.
albane - alejandro
Alejandro plaqua ses mains contre la paroi de la cabine de toilette, la jeune femme l'accompagnant serrant ses bras autour de sa nuque dans une dernière étreinte. Il la regarda un instant, puis elle le repoussa avec hâte. Elle l'embrassa sur la joue avant de le remercier et quitta les lieux. Le médecin légiste se passa les mains sur le visage avant de se rhabiller. Son souffle était légèrement saccadé, et il tentait de reprendre ses esprits. Ce n'était pas le genre de soirées qu'il affectionnait. Il se perdait dans l'alcool, choisissait une victime qu'il noyait dedans. Et ils consommaient un plaisir partagé à l'arrière du bar avant de reprendre leurs vies respectives.
Calisto regarda son ami sortir des toilettes, un sourire aux lèvres et le salua de la main alors qu'il quittait la Licorne Hurlante. Au moins, le mécanicien était discret et ne lui en parlait pas le lendemain. Il savait qu'Alejandro n'apprécierait pas. Le garçon ne se considérait pas comme un Don Juan ou un coureur de jupons. La preuve, cela ne marchait même pas à tous les coups. Cependant, sa conduite avait tendance à le décevoir ces derniers temps. Récemment, il s'était surpris à aspirer à une autre vie, et accompagné, s'il-vous-plait. Malgré cela, il savait qu'il ne pouvait qu'en rêver. Qui voudrait d'un menteur comme lui ? Son identité même était un honteux mensonge.
Il allait rejoindre sa voiture quand il passa devant une petite ruelle. La lumière d'une cigarette brillait dans l'obscurité ambiante. Ses yeux demandèrent quelques minutes d'adaptation. Il s'agissait d'une jeune femme. Peut-être vingt ans. Pas bien plus, dans tous les cas. Alejandro fronça les sourcils avant de se décider d'avancer vers la personne en question. Il n'était pas du genre à porter secours aux gens (en général, les gens se présentaient à lui quand il ne pouvait plus les sauver, déformation professionnel oblige). Or, il ne tenait pas à ce quoi que ce soit n'arrive à cette personne, ce soir en tout cas.
« Tout va bien ? », demanda-t-il une fois à la hauteur de la jeune fille.
Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Lun 12 Déc 2016 - 16:37
L'obscurité ambiante et le calme régnant, Albane à l'impression d'entendre des bruits de pas. Si elle plisse un peu les yeux, elle peut même distinguer une silhouette qui s'approche... Enfin avec beaucoup d'imagination. Elle se perd dans ses pensées l'espace de quelques secondes et imagine tout un univers autour de cette figure humanoïde. Des tentacules vicieuses rampent derrière lui, cherchant des pieds qui se dérobent comme un mirage. Plus loin, de grandes créatures filiformes et aux bouches avides lui courent après au ralenti. Elle imagine les couleurs vives et vibrantes. Puis la silhouette se détache des monstres et apparaît plus net à mesure que les pas semblent se rapprocher. Imaginer des choses dans le noir, c'était la spécialité d'Albane. Un truc qu'elle faisait gamine principalement. Elle cligne des yeux et laisse tomber ses délires psychédéliques. L'homme est là et maintenant elle peut voir ce visage inconnu dont la voix masculine l'interpelle. Albane le regarda, le dévisaga presque, avant de lui sourire comme elle sait si bien le faire. Il lui paraissait énigmatique, cet homme... Elle allait dire quelque chose, mais une douleur très vive et soudaine l'en empêcha. Elle sursauta de douleur. Sans s'en rendre compte, elle avait laissé retomber sa main droite sur sa cuisse, oubliant sa cigarette. Appuyant sur sa brûlure par réflexe, Albane se mordit les lèvres pour s'empêcher de pester.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Jeu 15 Déc 2016 - 20:24
you're just a breath awat
Step one, you say we need to talk. He walks, you say sit down, it's just a talk. He smiles politely back at you, you stare politely right on through.
albane - alejandro
Alejandro fronça les sourcils avant de répéter sa question, s'approchant un peu plus. En voyant la cigarette et le trou dans le jeans de la demoiselle, il comprit rapidement qu'elle devait s'être brûlée. Son regard lui indiqua également qu'elle était alcoolisée. Il secoua la tête à la négatif, soupirant un peu. Il n'aimait pas les gens qui ne faisaient pas attention et ne prenaient pas soin d'eux. Hors, les jeunes filles ivres qui traînaient dans les ruelles le soir se rangeaient pour lui dans la catégorie des jeunes qui montaient en moto sans casque.
Tout en lui souriant, le médecin légiste lui tendit la main. Il l'observait un peu plus, certain de l'avoir déjà vue en ville. Il avait souvent ce genre d'impression sans que cela ne soit pour autant vrai. Il n'était pas très physionomiste et au final pour lui, les gens se ressemblaient tous, jusqu'à ce qu'il les connaisse personnellement.
« Je m'appelle Alejandro. », lança-t-il d'un voix douce. « Je travaille avec la police. Laissez-moi vous ramener chez vous, d'accord ? »
Le cubain agita un peu la tête vers le bout de la ruelle, comme pour l'encourager. Il espérait fortement qu'elle accepte sa requête. Il ne tenait pas à ce que quelqu'un d'autre ne tombe sur elle ; surtout quelqu'un avec des intentions bien différentes.
Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Mer 21 Déc 2016 - 0:44
La fraîcheur de la nuit semblait gommer un peu la douleur lancinante de sa cuisse. Et l'alcool aidant... Pourtant Albane n'était pas passé du côté obscure de l'ivresse, loin de là ! En fait, elle avait été plutôt raisonnable ce soir. Elle se sentait bien, un peu dans l’allégresse, sereine et encore très capable. Tout allait bien donc. Pourquoi s'inquiétait-il autant ? Albane avait deux versions. Soit il tentait de faire sa BA de la journée pour mieux dormir cette nuit, soit elle devait vraiment avoir une tête minable... et c'était sans doute le cas. Elle savait qu'elle ne paraissait sans doute pas si alerte qu'elle avait l'impression de l'être. C'était d'ailleurs souvent le cas pour beaucoup de personnes. Vous savez ? Ces moments où vous vous éclatez, une bon mojito à la main et que tout le monde vous regarde d'un air inquiet en voulant absolument vous ramener chez vous ? Voilà. Elle se dit que c'était peut-être un de ces moments là... Se rallumant une cigarette, elle regarda son bon Samaritain avant de lui répondre, tout sourire, comme si on lui avait offert une boite de chocolats.
« Seulement si mon-sieur Alejandro mon policier chevaleresque accepte de me dire d'où lui vient cet accent que je ne connais pas ! »
Une seconde après, elle a prit son otage par le bras, l’entraînant en direction de sa maison.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Lun 2 Jan 2017 - 20:06
Elle lui répondit, et l'instant d'après elle agrippait à son bras et l’entraînait ailleurs. Alejandro se laissa faire, levant une première fois les yeux vers le ciel. Il avait du mal à comprendre les filles en général. Les plus jeunes étaient celles qui lui semblaient les plus inaccessibles. Leur esprit était insaisissable, changeant au vent, au grès de leurs humeurs. Le garçon posa sa main libre sur le bras de la jeune fille, comme pour l'empêcher de fuir après une nouvelle envie ou idée.
« Je viens de Cuba. », répondit-il avant de préciser. « J'ai grandi et vécu à la Havane la plus grande partie de ma vie, avant de venir en Australie, pour le travail. »
Alors qu'ils marchaient dans une direction qui lui était inconnue, et qu'il espérait être celle de la maison de la demoiselle, le médecin légiste observait les environs. Les liens ne le rassuraient pas, bien qu'ils ne fussent pas réellement dangereux. Il était heureux, d'une certaine manière, de ne pas laisser la jeune femme rentrer seule.
« A mon tour de vous demander qui vous êtes, il me semble. », souffla-t-il.
Alejandro baissa les yeux vers la jeune femme. Elle ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, et encore ! Ses cheveux roux étaient longs et ondulaient légèrement, leur donnant un semblant de folie. Ses épaules étaient fines et semblaient fragiles. D'une certain façon, il la voyait bien s'envoler au moindre vent.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Jeu 12 Jan 2017 - 18:57
Albane bifurqua dans une ruelle plus sombre et plus étroite que la précédente. Au dessus d'eux, la lune, ronde et lumineuse, semblait bienveillante. Quand Alejandro évoqua sa ville natale, Albane s'imagina un lieu animé aux couleurs chatoyantes, des guitaristes à tous les coins de rues et une ambiance chaleureuse et disons... hispanique ? Pourtant, et elle le savait, ça n'était là qu'une version fantasmée de la réalité. D'ailleurs, quelque chose chez lui vint renforcer cette impression sans qu'elle comprenne exactement de quoi il s'agissait. Quelque chose qui le rendait plus gris que blanc. Quelque chose qui vint ternir un peu ce halo coloré qu'elle venait tout juste de lui fabriquer.
« Je ne connais pas du tout Cuba... enfin je sais où ça se trouve, j'ai des images de carte postale dans la tête, mais ça s'arrête là. Moi je suis Australienne. De Ingham plus précisément. Ça n'est qu'à trois cents kilomètres d'ici. C'est tout de suite moins loin ! Comme toi, j'ai emménagé ici pour le travail... »
Là, Albane éluda un peu la réalité, évitant de passer par la case drama-souvenirs-larmes. Grâce à son rythme de vie soutenu ces derniers temps, elle commençait à se détacher plus sérieusement de son passé amoureux houleux. Inutile de tout gâcher par des mots maladroits. Elle se connaissait et savait qu'il était encore trop tôt pour qu'elle puisse en parler sans amertume et sans dérive alors autant oublier ce passage. Même si le simple fait d'y penser suffit à dégrader un peu sa bonne humeur. Levant malgré tout un regard pétillant vers le cubain, elle s'exclama.
« Ah, et je m'appelle Albane ! »
Joyeux Noël et bonne année
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Sam 14 Jan 2017 - 21:31
Aux yeux de tous, Cuba était un endroit merveilleux où l'on devait passer de très bonnes vacances. Alejandro connaissait une autre réalité. Sa famille n'avait jamais eu beaucoup d'argent. Leurs revenus étaient des plus modestes et ses parents avaient du mal à finir les fins de mois. Il se souvenait très bien qu'ils s'étaient privés afin de lui offrir la chance d'aller en école privée. Alej savait qu'il avait été très aimé et qu'il avait eu de la chance de vivre dans un telle famille. Cependant, il n'avait jamais réussi à accepter cette réalité et se contentait de celle où il restait totalement indifférent aux siens. Sans doute cela était-il plus simple à vivre pour lui, compte tenu de ses actions. Il se racla la gorge alors qu'elle enchaînait sur ses origines. Il préférait mille fois l'entendre parler de coins en Australie qu'il ne connaissait absolument pas. C'était moins désagréable pour lui.
"Vous savez, je ne connais pas très bien l'Australie", lâcha-t-il. "Je suis comme un touriste. Je connais Sydney, Brisbane - et Bowen évidemment. Je sais qu'il y a des kangourous et que la quasi-totalité de la faune et de la flore locale souhaitent détruire la race humaine."
Alejandro sentit qu'elle relevait son regard vers lui. Elle lui précisa qu'elle s'appelait Albane, ce à quoi il lui répondit qu'il était enchanté. Alors qu'ils s'apprêtaient à traverser, deux voitures passèrent à toute vitesse. Le garçon retint Albane à la dernière seconde, lui attrapant le poignet pour venir la coller brusquement à son torse. Il jura dans sa tête, convaincu que Calisto ou Logan devaient être derrière ce genre de pratique.
"Ca va ?", demanda-t-il à la jeune fille en regardant les lumières des automobiles disparaître un peu plus loin.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Dim 15 Jan 2017 - 0:32
Les mots d'Alej la firent rire. Albane en connaissait justement un rayon sur la flore australienne et était bien renseignée sur une plante toxique en particulier. Elle repensa à ce jour où, lors d'une escapade en famille dans une petite forêt près de chez eux, elle eu le malheur de tomber sur un pied de Gympie Gympie. Et comme son père l'avait dit, « Ça devait bien arriver un jour ! ». Rien de plus vrai lorsqu'on ramasse tout ce qui traîne pour remplir des herbier sans fin. Surtout en Australie. Cette plante à la particularité d'être ultra urticante. Dans le sens où il lui avait suffit de toucher la feuille du bout des doigts pour se retrouver avec une sensation de brûlure insupportable durant des jours et des cloques pour le reste du mois. Charmant n'est-ce pas ? Pourtant, loin de l'avoir traumatisée, Albane n'en a été que plus motivée pour continuer son passe-temps. Elle s'apprêtait à raconter sa petite histoire avec un enthousiasme sans doute étrange, mais Alejandro l'en empêcha. Elle regarda les phares des voitures s'enfuir et réalisa ce qu'il venait de se passer, tétanisée. L'espace de quelques secondes, elle s'imagina allongée sur la route, désarticulée, seule dans le noir jusqu'au petit matin où une foule de personnes s’agglutineraient devant son cadavre blafard. Une vision terrible balayée par cet homme qu'elle ne connaissait pas.
« Euh oui. Merci. »
Un sourire immense et inattendu s'étira sur ses lèvres. Et sans réfléchir, poussée par l'émotionnel, elle se jeta à son cou, l'embrassa sur la joue avant de se dégager pour poursuivre sa marche.
« Tu sais, je crois que tu es mon ange gardien pour ce soir. Est-ce que les anges savent s'amuser ? »
Puis, sans attendre de réponse, elle se mit à trottiner en direction de chez elle, ses cheveux volants derrière elle.
Joyeux Noël et bonne année
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Dim 15 Jan 2017 - 17:46
Sans qu'il ne s'y attente, Albane déposa un baiser sur sa joue. Il était assez surpris par ce genre de comportement et ne savait franchement comme y réagir. Il se contenta alors de sourire, légèrement mal à l'aise. Après tout, il ne la connaissait pas. En général, quand une inconnue commençait à l'embrasser, il était alcoolisé, elle encore plus, et ils finissaient dans les toilettes. Il se racla quelques peu la gorge alors qu'elle enchaînait sur une histoire d'ange gardien. Alejandro ignorait si elle était effectivement très torchée, ou si c'était lui. Il se contenta de secouer la tête.
"Je doute avoir la capacité d'être l'ange gardien de qui que ce soit, tu sais.", répondit-il dans un souffle.
Il choisit de l'imiter de la tutoyer. Elle se remit presque immédiatement à trottiner dans une direction qui était inconnue à Alej. Il fourra ses mains dans ses poches avant de décider de continuer à la suivre. A l'allure où elle allait, elle était capable de se tuer en regardant un papillon de nuit. Or, cette perspective ne le réjouissait que peu, car il se serait senti immédiatement responsable. Un fin sourire en coin sur le visage, il suivait donc Albane vers ce qu'il espérait être sa maison.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez Dim 15 Jan 2017 - 22:12
Elle fit mine de ne pas avoir entendu les paroles d'Alejandro et poursuivi sa course. Et justement en voilà la fin. Albane poussa le portail et se mit à la recherche de ses clés, à peine éclairée par les lampadaires urbains. Les abords avaient bien changés depuis son arrivée. Elle avait tondu la pelouse, repeint et réparé la clôture _ on parle des coups de marteaux dans les doigts ?_ et aménagé à son goût le jardin. Les plantes n'avaient pas encore l'ampleur qu'elle s'imaginait, mais elle comptait bien se créer un petit havre de paix ici. Elle commençait à aimer sa maison, à se l'approprier. Déverrouillant la serrure, la porte s'ouvrit en grand, dévoilant un couloir de murs blancs et ornés de cartons pleins de bric-à-brac. D'ailleurs, c'était très représentatif du reste des pièces. Blanc et encombré.
« Entre ! »
Lâchant sa phrase, tout sourire, elle se rua à l'intérieur. Comme l'aurait fait une tornade, il lui suffit de quelques secondes pour se débarrasser de ses chaussures, abandonner son sac et quitter un pull qui lui tenait bien trop chaud à présent. Simplement vêtue d'un jean et d'un croc top blanc des plus basique, Albane se jeta littéralement dans son fauteuil préféré. Avachie, son regard se posa sur sa cuisse et la douleur refit surface. Elle avait complètement oublié. Quelques trous effilés parsemaient son jean et bien évidemment, c'était précisément sur l'un d'entre eux que la cigarette l'avait brûlée. En plus de ça, elle n'y avait pas été de main morte ! Dans son sursaut, en voulant se relever, elle avait exercé plus de pression. Un cercle rouge vif parfaitement dessiné trônais sur sa peau. Elle soupira.
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Sujet: Re: You're just a breath away - Alejandro V. Jimenez