we belong to each other(tiana)

Tu venais d'achever une sacré séance de rééducation, une des dernières. Tu récupérais très bien. Il te fallait éviter de marcher trop longtemps, courir et avoir un appui trop brutal mais c'était tout. Tu avais donc hâte de rentrer. Tu avais travaillé dans la matinée, et tout de suite après le déjeuner tu as enchaîné par cette fameuse séance. Il devait être quinze heures quand tu es rentré. Les cartons de Tiana étaient encore stockées dans le salon, et tu lui avais promis que vous avanceriez tout ça ce soir. Seulement tu n'étais pas tellement d'humeur à tout ça. Tu es rentré ravi de les retrouver tout les deux ici, persuadé que ta mère serait heureuse de ce tableau. Toi, tu en étais follement nourri. Tu gardais la promesse de trouver une maison rien qu'à vous, mais vous étiez chez vous ici aussi. C'était ton héritage. Apercevant Tiana dans le salon tu as fini par lui dire. Serait-ce une potentielle future madame Winston que j'aperçois dans ce salon ? Tu avais ce sourire en coin, fier. Tu retirais ta veste et tes chaussures.

olaa ! As-tu eu tout juste le temps de dire avant qu'elle ne saute dans les bras. Tu as eu un léger mouvement de recul une fois la demoiselle bien agripée à toi mais ce n'était rien que tu ne pouvais supporter. Oui j'y penserai.. As-tu dit l'air complètement détaché. Tu n'avais jamais tenu à te marier, mais l'idée était plaisante et surtout tu savais que si tu devais le faire tu ne le ferais qu'avec elle. Plus encore tu savais que tu le ferais avec elle, mais pas tout de suite. C'était sexy, les lunettes.. As-tu dit après son baiser. C'était bon de rentrer et de la voir ici. C'était tellement récent que tu semblais ne pas y croire encore. Tu t'es avancé avec Tiana agripée à toi en regardant l'allure du salon. Tu m'as manqué aussi. Tu sais pas à quel je suis content de t'avoir ici. Elle et Kenzo mais les moments rien que tous les deux tu aimais recentrer ton attention sur elle.

Tu le savais, ça allait être plus complexe une fois que tu bosserais à temps plein. Tu gérais ton temps en tant que photographe certes, tu ne comptais pas laisser tomber tes actions au foyer, et il n'y aucun moyen que tu fasses faux bon à ton fidèle ami et associé pour le pub. Alors forcément ça allait compliqué la donne pour cette vie de famille que vous mettiez en place mais tu osais te dire que tout ira bien. Elle râlera un peu peut-être, et puis y'a beaucoup de choses que tu pouvais faire en étant ici, chez vous. Tu t'es installé sur le canapé sur salon, gardant la jeune femme à califourchon sur toi, et tu as récupéré les lunettes pour les lui tendre. Tu voulais la voir avec un peu plus. Tu as sifflé avant de lui dire. Manque plus que le tailleur. Oui c'était une suggestion, un caprice tout ce que vous voulez mais tu assumais !

Tu te doutais que Kenzo était en train de dormir. Tiana avait raison c'était un gros dormeur. Son lit était dans votre chambre en plus étant donné que tu tenais à ce que la sienne soit totalement fini avant de l'y installer. Alors oui tu profitais de ce petit moment avec Tiana avant de retrouver ton fils le gros dormeur et passer un bon moment en famille. Et si j'ai envie de fantasmer sur toi en secrétaire, moi ?! Oui tu n'étais pas satisfait de sa manière de t'expédier comme ça. Tu la voyais bien dans un tailleur. Petite jupe noire jusqu'aux genoux, chemise blanche et décolleté discret mais aguicheur et talons aiguilles noires, sans oublier les lunettes. Souriant fier du tableau que tu dressais tu as rit légèrement en voyant la tronche qu'elle tirait. Sérieusement tu serais canon, considère ça comme mon cadeau de Noël de rêve. Oui tu maximisais tes chances.

Le costume de pompier.. tu doutais que costume y soit vraiment pour quelque chose. La profession, elle,  faisait fantasmer les femmes tu n'en doutais pas. Oui sauf que j'ai rien d'un pompier joli coeur. Ce qui n'empêchait que ça a avait été ton rêve de gosse ce métier mais la vie t'en a éloigné. Tu rêves, je te laisserai pas faire. Mon fantasme reste entre ces murs. Infirmière en pédiatrie c'est parfait pour toi.. As-tu dit taquin mais avec une jolie part de vérité. L'un n'empêche pas l'autre.. Glissant à ton tour tes mains sous son débardeur, tu as kidnappé ses lèvres. Tu aurais tort de t'enflammer on était en deuxième partie d'après-midi Kenzo allait se réveiller sous peu mais tout de même tu avais attendu ce moment toute la journée..

Tu ne pouvais t'empêcher de rire à sa réplique. Oui bizarrement, tu ne voulais pas la voir en tenue parfaite de secrétaire ailleurs qu'ici. Après elle s'habillait comme elle le voulait. Tu n'imposais rien, même si ça ne voulait pas dire que tu ne serais nullement piqué par un peu de jalousie, mais rien que tu ne pouvais supporter. "Mon" placard, tu dis ?! C'était tout bête mais tu avais aimé entendre cette réplique, il fallait le reconnaître, cela dit quand elle nuança avec les cartons tu as fini par dire. Oui en fait t'as rien foutu, et après c'est moi le flemmard ! T'es-tu plaint alors qu'elle bisoutait tes joues avant de te mordre la lèvre, ce qu'elle adorait faire apparemment. On va jamais pouvoir la faire cette séance photo, si tu mets quinze ans à t'installer. Râleur ! Oui, mais tu ne savais plus où donner de la tête-là. Entre l'installation, l'appartement sans dessus dessous, ta volonté de faire cette séance photo ici, tes envies de profiter de Tiana, tes besoins de passer du temps avec Kenzo.

Il fallait reconnaître que tu aimais l'idée qu'elle s'approprie les lieux et qu'elle le reconnaisse en prime. Tu as donc sourit quand elle prit le temps de reconnaître qu'elle avait dit notre. Il ne t'en fallait pas plus. En attendant elle n'avait pas l'air décidée à s'installer pour autant. Tu sais que je t'aime mais là je commence à me poser des questions sur ta fâcheuse tendance à vouloir m'attribuer tous les défauts du monde. Glissant ta main à la mèche de cheveux qui ornait son visage tu t'amusais de la présence des lunettes encore sur son nez. Tu ne t'étais même pas rendu compte que c'était la première fois que tu lui disais que tu l'aimais par ces trois petits mots. Tu lui avais souvent dit qu'elle te rendait complètement fou, mais ce n'était pareil n'est-ce pas. Tu sais que ce n'est pas prévu pour demain ?! T'es une vraie feignasse en fait ! As-tu dit amusé.

C'était égoïste mais tu pensais vraiment que vous étiez mieux ici, tous les deux. Pour toi vous étiez plus chez vous ici que dans sa maison et pour cause cet appartement avait une histoire et surtout il reviendra à ton fils plus tard. D'ailleurs tu étais tellement plus serein que tu n'avais même pas calculer ces trois petits mots prononcés naturellement. N'importe quoi c'est pas le premier.. Et soudainement tu avais ce petit doute. Tu le pensais depuis si longtemps que tu t'étonnais de ne l'avoir jamais dit. Bien sur qu'on est pressé. Je tiens vraiment à la faire cette séance photo. La faire dans un appartement en construction ce n'était pas l'idéal. Tu entremêlais tes doigts aux siens avant d'ajouter. Et c'est le premier noel de Kenzo, et le notre aussi d'ailleurs. Exit les cartons ! Répondant à sa demande tu l'a enlacé de tes bras déposant tout plein de baisers à son cou.