Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: AU VOLEUR, ft. Romane & Nillover Jeu 1 Nov 2012 - 18:59
La fête d'Halloween, très peu pour moi. Je déteste me déguiser, je ne raffole pas des bonbons, les gamins tout excités qui gesticulent me mettent hors de moi, l'odeur des citrouilles me répugne. Dois-je continuer la liste ? Là, vous vous dîtes que je suis un chieur qui n'aime rien, et qui critique tout. Je vous réponds que c'est exactement ça. Alors, pour toutes ces raisons, je suis assis sur les quelques marches qui mènent à ma maison, et j'informe tous les gamins qui s'aventurent chez moi et mes parents que nous ne donnons pas de bonbons. J'en profite pour leur dire que Halloween est une fête pourrie. En général, ils repartant, l'air un un peu choqué.
L'heure tourne, je me sens blasé et fatigué. La lumière orange qui émanent des citrouilles et autres décorations installées dans les jardins de presque toutes les maisons du quartier commencent à déranger mes petits yeux sensibles. En vérité, seule notre maison n'est pas décorée et il est vrai que notre jardin fait un peu tâche au milieu de toute cette explosion de lumière, de couleurs, de musiques effrayantes, de faux squelettes, de fausses fumées digne des films d'horreur les plus mal réalisés. Le pire est que je me fiche de ne pas participer à l'excitation générale, je veux juste qu'on me fiche la paix.
Ma tranquillité est brisée par les pleurs d'un enfant, à seulement quelques mètres de moi, juste devant le petit portail blanc qui me sépare de la rue. Plus lâche tu meurs ; je baisse la tête comme si je n'avais rien entendu. Et voilà que le gamin ouvre le portail, vient se planter devant moi, grogne des sons sans aucun sens. Alors, je tends l'oreille et comprends « Il ... il m'a volé tous mes bonbooooons ! » Comme si j'avais besoin de preuve, il me montre ses mains vides où devait auparavant se trouver un sac plastique rempli de cochonneries, et me pointe son doigt vers la droite. J'en déduis que c'est par ici que le voleur s'est enfuit. J'hésite, je me lève, je me rassois. Lorsque je vois qu'il semple reparti pour une crise de larmes, je me relève, et me mets à courir à contre-cœur. Au milieu de la rue, je me mets à murmurer « Merde, fais chier, putain ... Pourquoi est-ce que je suis le seul à qui des merdes pareilles arrivent ? » Alors, quand je croise le regard de deux jeunes femmes qui semblent avoir plus de dix ans (la moyenne d'âge des personnes présentes ce soir là), je m'arrête brusquement devant elles, et dis ;
« Vous, venez avec moi, on a un voleur à arrêter. »
Invité
Sujet: Re: AU VOLEUR, ft. Romane & Nillover Ven 2 Nov 2012 - 12:01
Au voleur !! Ft. Norman & Nillover.
Halloween. Cette saleté de fête commerciale que je déteste. C'est d'ailleurs pour ça que mes parents ne m'ont jamais autorisé à faire la quête aux bonbons le 31 octobre. Mais bon on fait avec. Mais ce soir, j'avais envie de bouleverser mon quotidien. Après tout, c'est ce que j'avais cherché en venant à Bowen, non ? J'avais entendu parler d'une fête costumée dans une maison, une sorte de projet X comme on dit maintenant. Enfin une fête où l'on peut aller sans connaître les proprios. Au moins là-bas, je pourrais peut être voir du monde au lieu de broyer du noir comme tous les soirs où je restais seule chez moi à regarder des films, tous plus nuls les uns que les autres... N'ayant pas trop les moyens, une robe noire et du maquillage ferait l'affaire. Je ne sais même pas à quoi j'étais censée ressembler. Au pire, c'était pas le plus important. En sortant de l'immeuble, je ne pu qu'être surprise du nombre d'enfants dans le lotissement. Sorcières, fantômes, vampires... Il y avait de tout. Je regardais ma montre. 23h. Comment des parents pouvaient laisser leurs enfants trainer à cette heure ci dehors ? Je passais devant une maison quand quelqu'un me dépassa, moi et une autre fille de mon âge à peu près. « Vous, venez avec moi, on a un voleur à arrêter. » Je m'arrêtais. Pourquoi nous disait-il ça ? Je me retournais et aperçut un petit fantôme en pleurs. « C'est pas vrai.. » grognais-je énervée. Mais ne supportant pas l'injustice, je me lançais aussi en courran à côté du garçon de tout à l'heure. « J'aurais pas du mettre de talon moi. Quelle idée de me faire courir ? »