Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
La soirée était bien avancée et il était temps que je quitte le club. J’avais assez confiance en mes employés pour ne pas avoir à rester jusqu'à la fermeture, alors que le soleil se levait. Je quittais donc le club, ayant donné mes dernières instructions. J’avais à peine mis un pied dehors que mon portable sonna dans la poche arrière de mon jean. Je soupirais avant de décrocher. « Allô ? J’espère que c’est important. » Dis-je dans l’appareil. Je continuais de marcher, écoutant mon interlocuteur. « Il faut que tu vienne. Un mec refuse de payer sa dose. » Je fronce les sourcils, soupirant. Ce n’était pas le première, ni la dernière fois que j’aurais à gérer ce genre de problème. Après tout, ce n’est pas demain la veille que mes habitués, fauchés, essayait d’avoir plus de leur cam pour le même prix. « J’arrive. Retenez-le. » Je pressais alors le pas, me rendant au poing de rendez-vous. Après un trajet fait au pas de course, j’arrivais sur place. La situation était déjà explosive. On sentait déjà qu’une seule étincelle pouvait tout faire péter. Dès qu’il me vit, mon homme s’approcha de moi pour me faire un résumé de la situation. « Il ne veut rien savoir. » Me dit-il. Je hochais la tête et les chose dérapèrent avant même que je ne m’en rende compte.
Au bout d’un moment, la douleur était devenue sourde, léger bourdonnement à mes oreilles. Je ne sentais presque plus rien maintenant. Je continuais de frapper, encore et encore, me défendant avec toute l’ardeur dont j’étais capable. Mon poing s’abattait furieusement sur son visage, sur son flan. Il me rendait coup pour coup. Il m’avait prit pour un guignol, et j’étais entrain de lui prouver son tord. Pourtant, c’était lui qui avait donné les premiers coups, trop imbu de lui pour accepter que je le ridiculise devant une petite assemblée. A bout de souffle, on s’écarta l’un de l’autre. Je fis une rapide évaluation de mon état avant de grimacer. Une chose est sur, je le sentirais passé demain. Arcade et lèvres fendue, œil tuméfié, des hématomes à n’en plus finir. J’étais dans un état lamentable. Mes lèvres s’étirèrent alors en un douloureux sourire narquois. Il n’avait aucune idée du fait que je pouvais continuer comme ça encore longtemps, au moins jusqu'à ce que l’un de nous s’évanouisse ou pire. Je ne comptais rien lâcher et lui non plus. Il me regarda, la fureur dégoulinante de ses iris. Il chargea et nous atterrîmes par terre. Les coups reprirent, dans une sorte de transe cause par l’adrénaline. Ce n’était pas ma première bagarre, ni ma dernière. Soudain, au loin, des sirènes se firent entendre. Les spectateurs s’en allèrent. Ensuite, tout s’enchaîna très vite. Dans un flou total, les flics arrivèrent et ils nous embarquèrent au poste sans ménagement. L’adrénaline encore présente dans mes veines me laissait dans une sorte d’euphorie, empêchant que la douleur s’empare de moi. Une fois dans la cellule, je m’allongeais sur le banc après avoir passer mon coup de fil. Je fermais alors les yeux, me laissant emporter dans les tréfonds de mon âme.
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Mar 17 Jan 2017 - 21:18
Une soirée sans rien faire, s’ennuyer comme avant, maintenant elle y rêvait, parce qu’elle avait l’impression qu’elle jonglait entre tout. Et il n’y avait plus de moments où Grace se posait puis ne pensait plus à rien ou alors simplement penser à trop de choses. Elle détestait se faire réveiller en pleine nuit, pour quelqu’un lui gueule dans les oreilles, parle vite. Elle n’y comprenait rien, juste avant que ça parle de Jeremy et du commissariat. Son sang se glaçait d’un coup, elle restait écouter. C’était pas dans les détails, il fallait juste le sortir de là, cet endroit où elle ne voulait pas y remettre les pieds, parce que quelqu’un avait dû la sortir de là-bas aussi. Elle en avait toujours honte et elle avait peur qu’on la reconnaisse. Mais elle ne laisserait jamais Jeremy rester poireauté là-bas, elle y tenait bien trop puis elle n’aimerait pas non plus qu’on la laisse seule. Elle se préparait dans la discrétion, parce qu’elle ne voulait pas que ses colocataires se demandent pourquoi elle sortait à des heures pareilles, qu’elle ne voulait pas mettre du doute dans leurs esprits. Parce qu’ils devraient penser à pleins de choses et jamais une ramènerait à la vérité. Qu’importe. Grace avançait presque à reculons vers l’enseigne, elle avait plus envie de vomir que de rentrer là-dedans. Et sûrement qu’elle dirait quelque chose à Jeremy, elle n’était pas sa mère, elle n’aimait pas donner des leçons, mais elle ne voulait pas le voir en prison, s’il finissait par s’y retrouver pour la vie, elle se sentirait mal. Elle s’attachait à lui après tout. Et là, ce n’était qu’une bagarre, donc ça devait passer. Enfin, elle le pensait, il n’y aurait pas trop de problèmes à le sortir de ce foutoir. Juste remplir quelques papiers, faire couler l’encre sur le papier puis prononcer des paroles un peu stupide. Et ses talons claquaient encore le sol quand elle devait aller rejoindre Jeremy, elle était accompagnée d’un agent. Mais c’était plutôt prévisible, de toute façon elle ne lui ferait aucune remarque tant qu’ils étaient ici. « J. Debout. » Elle restait le regarder, faible sourire aux lèvres. « Je te sors de là. » Elle lançait un rapide coup d’œil à l’agent qui n’avait pas l’air de rire, comme s’il était si dérangée d’avoir eu à avoir des affaires ce soir.
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Sam 21 Jan 2017 - 12:44
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Allongé sur le banc plus que rudimentaire de ma cellule, je laissais mes pensées vagabondées, yeux fermés. Ce n’était ni la première, ni la dernière fois que je ferais un petit tour dans les belles cellules du commissariat de Bowen. « J. Debout. » Je fronçais les sourcils avant d’ouvrir les yeux pour m’asseoir et tourner ma tête vers la voix que je ne connaissais que trop bien et qui tombait à pic. Grace était là, un léger sourire sur ses lèvres. Son visage, même à travers les barreau était un rayon de soleil. Je n’avais pas hésité à l’appeler. J’avais presque naturellement composer son numéro. D’abord je savais qu’elle ne me laisserait pas moisir ici et de deux, les gens a qui j’aurais pu demander la même chose n’étaient pas nombreux voir même inexistant. « Je te sors de là. » Je soupirais de soulagement. J’étais quand-même plus qu’heureux de sortir d’ici. Je me levais, rejoins la porte de la cellule et attendis qu’on m’ouvre. Je ne calculais pas l’officier venu accompagné Grace. Elle seule compter. L’officier ouvrit la cellule et je rejoignais Grace, lui laissant un regard bien plus parlant que tout ce que j’aurais pu lui dire. De toute façon je n’étais pas doué pour dire les choses et puis ce n’était vraiment pas le lieu ni le moment pour ça. L’officier nous conduit jusqu’au bureau ou je récupérais mes affaires et où je signais les papiers pour pouvoir enfin m’en aller. Cela nous prit quelques minutes. Minutes qui me parurent des heures tant j’avais envie de m’en aller d’ici. Après une énième signature apposée au bas d’une feuille, je fus enfin autorisé à m’en aller. Presque sans attendre Grace, je me dirigeais vers la sortit, me disant que pour mon bien il fallait que je mette le plus de distance possible entre les flics et moi. Une fois dehors, je me retournais face à Grace. Je venais la prendre dans mes bras, oubliant l’état dans lequel je devais être. « Merci d’être venu me chercher. » Soufflais-je avant de la relâcher. « J’espère que j’ai pas trop fais tomber tes plans à l’eau. » Lui demandais-je en lui souriant en coin, bien loin d’être ennuyer de sortir de cellule. Je la regardais et souris en voyant le regard inquiet et concerné qu’elle jetait sur moi. « Je sais que je dois faire peur à voir mais je t’assure que tout va bien. » Lui assurais-je, même si je sentais déjà venir le sermon ou les remontrances de sa part.
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Dim 29 Jan 2017 - 15:54
Voir sa tête dans cet état lui donnait des frissons, elle ne voulait même pas s'imaginer ce qu'il s'était passé pour qu'il se retrouve dans cet état. Tellement inquiète qu'elle pouvait être pour tout le monde, elle voulait même l'emmener à l'hôpital au cas où, pour être sûre que tout aille bien. Mais c'était sans doute aller trop loin dans ses pensées. Elle se sentait presque désolée de le voir là, elle ne voulait pas qu'il se retrouve là une fois de plus, mais quelque chose lui disait que c'était plutôt récurent. Elle préférait penser à autre chose, se dire que c'était seulement que ce soir qu'elle irait le libérer de ces barreaux, ces pièces froides où il aurait croupi pendant un moment si elle n'avait pas décrochée. Quoi que, il aurait sans doute appelé quelqu'un d'autre, Grace savait que les gens ne posaient pas une confiance uniquement que sur elle, elle ne se prétendait pas assez bien pour se dire ça, de toute manière. Et si elle le savait, elle aurait l'impression d'avoir une mission trop importante sur les épaules, dans l'ignorance, elle y plongeait et elle s'y sentait le mieux. Pourtant, il passait devant elle sans presque la calculer et elle ne savait pas si elle se sentait vexée ou non. Elle fronçait les sourcils avant de reprendre un air plus naturel jusqu'à ce qu'elle sorte de ce taudis, ce bâtiment qu'elle détestait tant. Si quelqu'un venait à refaire une rumeur sur sa venue ici, elle savait qu'elle se ferait allumer par Jude et qu'elle finirait par tout dire aux parents, comme si c'était la gaminerie qui régnait en maître dans cette famille depuis la sortie de Grace de l'Église. Ses chaussures claquaient le sol jusqu'à ce qu'elle finisse par se retrouver dehors, sans vraiment regarder le monde des flics qui la regardaient sans doute. Elle avait simplement peur de passer pour la pouffiasse d'un type violent. Elle aimait une autre personne, elle soutenait juste Jeremy bien que la normale, elle y tenait à cette personne et elle n’était pas le genre de personne à lâcher la main de ces gens dans un ravin. Il finissait par se retourner et la prendre dans ses bras, à sa grande surprise. « Tout va bien. Tu m’as juste sortie de mon lit, ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’engagement envers lui. » Disait-elle dans un petit rire. Elle finissait par continuer de le regarder, sans doute trop dans le détail, il avait bien vu son inquiétude. « Euh … oui. » Elle ne savait même pas pourquoi elle répondait ça. « Qu’est-ce qui t’as pris ? Tu réglais des problèmes … ? Tu peux pas régler tes problèmes … autrement ? Ou demander à quelqu’un d’autre de le faire ? Je ne veux pas te retrouver comme ça ... » Elle parlait comme si elle savait ce qu’il s’était passé précisément, les raisons de ça, alors elle suivait uniquement son idée. Elle s’en fichait bien de savoir si c’était méchant de demander à quelqu’un d’autre d’encaisser les coups, ce n’était pas comme si elle se dévouait, elle ne voulait pas mourir elle. « Ark. Tu as vraiment une sale tête. » En fait elle ne savait pas vraiment comment elle aurait finit par le retrouver dans cette prison. « On devrait s’éloigner un peu ... »
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Mer 1 Fév 2017 - 5:35
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Grace était venue. Je lui en étais infiniment reconnaissant. Plus longtemps je restais et plus les flics risquait de faire des liens plus ou moins juste entre le réseau de drogue de la ville et moi. Et ça, je ne pouvais pas me le permettre. Une fois sortie, je la remerciais en la serrant dans mes bras, m’inquiétant de savoir si je n’avais pas mis à mal les plans qu’elle avait pour la soirée même si celle-ci était plus que bien avancée. « Tout va bien. Tu m’as juste sortie de mon lit, ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’engagement envers lui. » Me dit-elle, rassurante avec un petit rire. Je ris aussi. « Je vois. » Je hochais la tête, souriant. « Merci quand même d’être venue. D’autres m’aurait laisser pourrir ici plus longtemps. » Soufflais-je en glissant une main dans mes cheveux, épuisé et lasse. La journée avait été longue et elle ne s’était pas terminée de la meilleure façon possible. J’avais simplement envie de m’enfermer et de soigner mes plaies tant physique que mentale. Elle m’observa alors. Je devais sûrement faire peur à voir. Je n’imaginais pas l’état de mon visage, mon état général devait être bien loin de celui de d’habitude. Je n’avais plus mal tant mon corps était douloureux. L’adrénaline présente encore dans mon sang faisait son travail. Je la rassurais alors du mieux que je pouvais, lui assurant que malgré mon apparence, j’allais bien. « Euh … oui. » Je la regardais. Alors mon état était bel et bien aussi pitoyable que je l’imaginais. J’allais devoir trouver une excuse pour ne pas aller bosser au club pendant quelques jours si je voulais évité les soupçons et les questions auxquelles je ne pourrais répondre sans me mettre en porte à faut. « Qu’est-ce qui t’as pris ? Tu réglais des problèmes … ? Tu peux pas régler tes problèmes … autrement ? Ou demander à quelqu’un d’autre de le faire ? Je ne veux pas te retrouver comme ça ... » Je grimaçais, appréciant peu ce sermon même si en appelant Grace pour qu’elle vienne me sortir de cellule, je me doutais bien que ça risquait d’arriver. Je soupirais, faisant des pas de long en large devant elle. « Ecoute Grace, il y a des problèmes que personne d’autre que moi ne peut réglé. C’est ça de diriger un business. Tu crois que ça me fait plaisir de me battre et de me faire éclater ? Bien sur que non mais ce n’est pas mon genre de délégué mes responsabilités. » Dis-je en haussant les épaules. Nous restâmes silencieux un moment, laissant retombé la pression. « Ark. Tu as vraiment une sale tête. » Je soupirais. «Je suis désolé. La prochaine fois je ne te mêlerais pas à mes conneries et tu serais pas obligé de t’occuper de moi. » Elle ne méritait pas de jouer les infirmières pour un mec qui ne lui arrivait pas à la cheville et pourtant, elle le faisait. Je ne comprendrais jamais même si elle m’empêchait de m’enfoncer trop profondément dans la noirceur. « On devrait s’éloigner un peu ... » Je hochais la tête. Je lui tendais alors mon bras et on marcha côte à côte, nous éloignant non sans soulagement du commissariat. En marchant, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi Grace était encore une fois à mes côtés. Elle méritait tellement plus que de traîner avec un type comme moi, qui l’exposer à des choses qui ne la concernait pas. Pourtant elle était là, avec moi. Je souris alors. « Dis moi, t’a pas eu un peu envie de me laisser là-bas, hein ? » Lui demandais-je avant de sortir une cigarette et de l’allumer.
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Sam 4 Fév 2017 - 9:20
Elle, elle ne voulait pas le faire rester ici plus longtemps, elle ne comprenait pas la logique des autres non plus. Peut-être que Jeremy se comportait de manière plus dure avec eux, mais avec elle ce n'était pas le cas, elle n'arrivait même pas à se dire qu'il était une mauvaise personne malgré ce qu'il faisait. « Je ne suis pas comme les autres … faut croire. » Son sourire se faisait plus gênée, elle n'aimait pas parler d'elle-même, elle détestait même entendre les autres le faire parce qu'elle ne savait jamais comment réagir. Elle aimait rendre service, alors quand on lui demandait de l'aide, elle ne pouvait pas faire autre chose que s'exécuter. C'est bien quelque chose qu'elle n'arrivait pas à s'enlever de son passé. Et ça se voyait presque dans son regard, quand elle posait ses yeux inquiets sur la tête de Jeremy, pour voir la moindre blessure qu'il pouvait avoir. « Ça ne doit pas être si pire, si tu nettoies le sang ... » Elle essayait de trouver un moyen de le rassurer sans paraître maladroite, mais même à ça, elle n'était pas douée. Puis elle soufflait quand il commençait à lui dire que c'était pour son business et tout le reste. « Je vois … mais je ne veux juste pas te retrouver comme ça souvent. » Elle baissait les yeux et la voix, elle pouvait bien comprendre qu'il y avait certaines choses qui ne pouvaient pas être géré par d'autres. Elle gardait ensuite le silence, le détaillant un peu plus à chaque seconde, c'était sans doute ça son défaut, finalement. Être une personne inquiète pour rien, elle avait dû prendre ça du côté de sa mère, ce côté qu'elle n'aimait pas. Elle essayait de le cacher plus pour ne pas devenir étouffante envers lui, mais ne pouvait pas s'empêcher de lui faire un commentaire une nouvelle fois. « Oh non, non ! Ne t'en fais pas. Tu peux m'appeler quand tu veux si tu as un problème du genre. » Elle lui souriait une nouvelle fois, sincèrement. Il n’était pas une personne qu’elle laisserait tomber. « M’embarque pas dans les bagarres c’est tout. » Elle riait une nouvelle fois, niveau défense, la blonde était au plus bas, elle ne voulait pas lever la main sur quelqu’un et même sortir une insulte était une épreuve, alors elle préférait rester dans son coin à faire ce qu’elle savait faire puis laisser ce genre de choses à d’autres. Puis elle n’avait pas vraiment de problèmes au niveau des camés chiants. Les deux finissaient par s’éloigner pour ne pas rester devant le commissariat où elle se sentait vraiment mal à l’aise, elle avait l’impression que les gens chercheraient à les observer d’une fenêtre, pour pouvoir lire les expressions qui ressortaient du visage ou même peut-être les écouter. Qu’importe, elle laissait sa paranoïa prendre le dessus pour dire de changer de place. « J’y ai pas réfléchi à vrai dire … Ça m’aurait fait des vacances tu crois ? » Elle souriait de plus belle. « Puis s’il t’interrogerait, j’aurais trop peur que mon prénom s’échappe d’entre tes lèvres ! J’voudrais pas prendre de risque. » Disait-elle ironiquement, elle ne doutait pas que Jeremy ne disait rien sur elle, elle n’en savait rien et ça lui allait parfaitement comme ça. Si un jour elle finissait en prison pour vente, elle n’irait même pas le soupçonner en premier, de toute manière. « Et toi, tu me laisserais en prison ? »
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Dim 12 Fév 2017 - 10:23
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Grâce à la jolie blondinette, j’étais un homme libre. Moins de temps de passer entouré de flics et mieux je me portais. J’étais content de pouvoir compter sur elle comme sur peu de gens autour de moi. Avec mon boulot, plus mon caractère, il m’était difficile de faire confiance aux gens. « Je ne suis pas comme les autres … faut croire. » Son sourire gênée m’attendrie alors que je venais de lui dire que peu de personne serait venu me sortir de taule aussi rapidement. Je souris en coin en vrillant mon regard sur elle. « C’est vrai. Je devrais le savoir depuis le temps … » Il était clair que la jeune femme n’avait rien en commun avec les autres personnes que je côtoyais. C’était d’ailleurs pour ça que je l’avais approché au début. Avec elle, j’étais une autre personne. Une personne meilleure. Bien sur elle n’avait rien demandé et je ne savais même pas si elle s’en rendait véritablement compte d’ailleurs. Je grimaçais quand elle déposa ses yeux sur moi. J’imaginais sans peine que je devais vraiment avoir l’air mal en poing. Cela ne devait clairement pas être beau à voir. « Ça ne doit pas être si pire, si tu nettoies le sang ... » Me rassura t-elle comme elle pouvait. Même en enlevant le sang, j’étais certain de ne pas pouvoir sortir pendant quelques jours pour éviter les questions et les soupçons. Et ça, je ne pouvais pas me le permettre. « C’est gentil mais je sais très bien que je vais avoir une sale tête pendant quelques jours. » Soufflais-je, m’imaginant déjà tourner en rond chez moi. Grace se lança ensuite dans un petit sermon que j’avais sûrement mérité. Elle me reprochait de m’être battue, de ne pas avoir trouver une autre solution, ou quelqu’un pour prendre ma place. Je lui disais sans détour qu’il y avait des problèmes que personne d’autre que moi ne pouvait réglé. J’étais le boss, c’était mon job de tout faire pour le business tourne correctement et si ça voulait jouait des poings avec quelques camés, et bien je le faisais sans rechigner. « Je vois … mais je ne veux juste pas te retrouver comme ça souvent. » Dit-elle en baissant les yeux en même que sa voix. Je lorgnais sur elle, glissant une main dans mes cheveux. « Je comprend. Je ferais mon maximum pour ne pas que ça se reproduise trop souvent. » J’esquissais un sourire en coin. Je n’étais pas certain de pouvoir tenir cette promesse mais je ferais de mon mieux. Grace pesta encore sur mon état, signe que ce n’était vraiment pas glorieux. Je m’excusais, lui promettant de ne plus la mêler à ce genre de chose à l’avenir. Grace était encore intacte de toute noirceur et je voulais que ça reste comme ça encore longtemps. « Oh non, non ! Ne t'en fais pas. Tu peux m'appeler quand tu veux si tu as un problème du genre. » M’assura t-elle, souriante. Je la regardais, conscient de la chance que j’avais de l’avoir. « M’embarque pas dans les bagarres c’est tout. » Mon rire se joignit au siens. Il était clair qu’il était difficile d’imaginer Grace dans une bagarre. Et c’était tant mieux. J’étais là pour jouer des poings à sa place. « Promis. » Lui dis-je, souriant. On s’écarta ensuite du commissariat. Pas franchement très à l’aise l’un comme l’autre d’être aussi prêt des forces de l’ordre. Une fois à l’écart, je demandais alors, amusé, si elle n’aurait pas préféré me laisser en taule plus longtemps. Je m’allumais une cigarette en attendant sa réponse. « J’y ai pas réfléchi à vrai dire … Ça m’aurait fait des vacances tu crois ? » Me dit-elle en souriant. Je ris, amusé. « Ce qui est sur ce que tu aurais sûrement moins de soucis à mon avis … » J’esquissais un sourire désolé. « Puis s’il t’interrogerait, j’aurais trop peur que mon prénom s’échappe d’entre tes lèvres ! J’voudrais pas prendre de risque. » Je la regardais. Je savais qu’elle ne doutait pas que je ne la dénoncerais jamais mais je tenais à le lui dire. Grace comptait pour moi. Enormément. A travers ses yeux, je gardais l’espoir d’être un jour un homme meilleur que je ne l’étais actuellement. « Je sais que tu en ai consciente mais je t’assure que jamais je ne parlerais de toi. Même si je dois aller en taule. » Lui dis-je en m’arrêtant pour lui assurer que j’étais tout à fait sérieux. « Et toi, tu me laisserais en prison ? » Je secouais la tête. « Jamais de la vie. Je ferais mon maximum pour que tu n’y remette plus jamais les pieds. » A mes yeux, une fois c’était une fois de trop. Je prenais une bouffée de ma cigarette avant d’expulsé la fumée en prenant soin de ne pas la dirigée vers la jeune femme. Je soupirais avant de grimacer. « Je devrais sûrement aller soigner mon visage et le reste pour éviter que ça n’empire. Je vais aller au club. C’est le plus proche. Tu viens avec moi ou tu veux que je te ramène chez toi ? » Lui demandais avant de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette, adossé contre le mur le plus proche. Je ne voulais pas la retenir si elle avait envie de rentrer chez elle. Elle en avait déjà bien assez fait pour moi ce soir.
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Mar 14 Fév 2017 - 6:47
Et si Grace s'écoutait un peu, pendant ces quelques jours où il serait mal en point, elle en aurait bien pris soin, mais c'était hors de question qu'elle passe trop de temps avec puisqu'elle ne se souvenait que trop bien des jalousies qui l'entouraient. Elle soutiendrait simplement Jremy mentalement, prenant des nouvelles par-ci par-là, parce qu'elle se connaissait et qu'elle tournerait bien en rond ne pas en savoir plus sur son état de santé. Pire qu'une mère poule. « Peut-être que ça peut te rendre un effet de méchant. Ce n'est pas ce que tu veux ? » Elle riait doucement, tournant ses yeux vers ses blessures. Les deux continuèrent de parler sur son état, de ces bagarres que Grace n'approuvait pas, parce qu'elle estimait qu'il y avait toujours quelque chose d'autre que de la violence qui pouvait régler bien des soucis. Et même si elle se disait que les hommes se battaient pour tous les prétextes, elle savait bien que c'était un gros cliché et que son père à elle n'avait pas dû bien se battre dans sa vie ou alors ça la surprendrait bien trop. En fait ça semblait tellement surréaliste, elle qui avait toujours vécue dans ce monde soyeux et douillet, impossible que ses parents aient un passé un peu sombre. Elle sortait de ses pensées plus calmes quand il finissait par lui dire qu'il ferait de son mieux pour ne pas se retrouver tout le temps dans cet état. Que ça ne devienne pas trop une habitude, même si ça l'était peut-être déjà et qu'elle n'était tout simplement pas au courant de ce qu'il se passait chez-lui. Pour rire, elle lui disait de ne pas l'embarquer dans des problèmes avec des poings, parce qu'on lui avait ôte de toute violence physique cette blonde-ci et qu'elle ne savait même pas utiliser sa force, ça n'avait aucun intérêt pour elle. Et ils pressaient le pas pour s'en aller de devant ce bâtiment qui lui donnait des frissons, parce qu'elle ne voulait pas qu'ils viennent les chercher après les avoir écoutés. Grace était un peu parano quand il s'agissait de la prison, elle ne voulait pas y remettre un pied, elle avait trop peur de ce qu'elle pourrait dire et ses mensonges ne seraient plus logiques parce qu'elle avait déjà presque oublié ce qu'elle avait dit pour s'échapper une première fois. En fait, elle voulait juste mettre ça dans un coin. « Moins de soucis ? Je ne crois pas ! J'aurais été inquiète chaque jours. » Elle souriait. « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » Puis elle finissait par lui dire qu'elle avait peur que son prénom siffle entre ses lèvres lorsqu'il était en interrogatoire, c'était pour ça qu'elle avait fini par le sortir, même si c'était bien faux et que pendant son trajet, elle n'avait pas trop pensée à ça. Elle avait pensé à rien en fait, c'était la folie dans sa tête dès l'appel. « … Je ne veux pas que tu finisses en taule. » Puis quand elle lui posait la question de si comptait un jour la laisser en prison, sa réponse fût touchante. Elle ne s'attendait à rien comme réponse ou alors pas quelque chose de sérieux. « Ce n'était pas ta faute, c'est moi qui ai fait n'importe quoi. » Elle riait un peu nerveusement, parce que visiblement elle avait fait n'importe quoi ce jour-là pour s'y retrouver, mais maintenant elle faisait d'autant plus attention, ce qui était quand même mieux. « Et puis je n'y retournerais plus jamais de toute façon. » Elle lui lançait un clin d'œil, elle n'était certaine de rien, mais ça l'effrayait vraiment de toute façon. Il s'adossait contre le mur puis lui demandait si elle voulait aller au club avec lui pour qu'il puisse s'y soigner ou si elle préférait rentrer chez-elle. « Mh ... » Si des gens voyaient les deux se diriger vers chez-elle, c'était presque certain qu'une nouvelle rumeur allait faire surface, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Mais elle savait très bien ce qu’il y avait dans ce club et ce n’était pas quelque chose qu’elle voulait voir. Elle ne savait pas si c’était fermé pour maintenant, mais elle n’y connaissait rien après tout. « Si c’est le plus proche alors … je veux bien t’accompagner au club. » Elle était un peu gênée, parce qu’elle trouvait ça mal-à-l’aise.
Spoiler:
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Sujet: Re: who i am - GRAMY. Lun 20 Fév 2017 - 3:00
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GRAMY
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« Peut-être que ça peut te rendre un effet de méchant. Ce n'est pas ce que tu veux ? » Me dit-elle en riant doucement alors qu’on parlait de mon état, qui ne devait pas être bien reluisant. J’avais eu le dessus dans la bagarre mais mon acolyte s’était bien défendu et ne m’avait pas fait de cadeau. D’où mon état qui préoccupait Grace. Je secouais la tête. « Bah non, je serais moins beau ! » Je prenais un air sérieux avant de rire doucement. J’étais loin de me préoccuper de ce genre de chose même je devais bien admettre que vu mon relatif succès avec les demoiselles, je ne devais pas être trop vilain. Je remerciais plus tard Grace d’être venue me chercher aussi rapidement. Bien peu de gens l’aurait fait. Je lui demandais alors si elle n’aurait pas préférée me laisser la bas. Sa vie aurait sans doute était plus simple sans moi. Elle aurait eu moins de soucis si je n’étais pas entrée dans sa vie. Quelques fois, je me disais que Grace méritait tellement mieux que la vie que je pouvais lui offrir en bossant pour moi, à toujours faire attention. D’un autre côté, j’étais un peu égoïste et je n’avais aucune envie de ne plus l’avoir dans ma vie. Elle comptait. Elle voyait en moi des choses que personnes d’autre ne voyait et me faisait croire que quelque part en moi, il y avait encore du bon. « Moins de soucis ? Je ne crois pas ! J'aurais été inquiète chaque jours. » Me dit-elle en souriant. Je crois bien qu’elle aurait été la seule à s’inquiéter véritablement pour moi. J’esquissais un sourire. « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » Je la regardais, amusé. « Je te taquinais. Je sais bien tu aurais été inquiète et que tu serais venue me sortir de là. » Lui dis-je, sérieux. C’était de toute façon la seule. Elle me dit ensuite qu’elle avait eu peur que je laisse échapper son prénom. Je la rassurais. Jamais je ne balancerais quelqu’un, encore moins Grace. Je préférais me dénoncer que de l’envoyer elle en prison. « … Je ne veux pas que tu finisses en taule. » Je souris. « Ne t’en fais pas pour moi. Je fais ce qu’il faut pour que ça n’arrive pas. » Lui dis-je, rassurant. Elle me retourna alors la question. Est ce que je la laisserais en prison ? Bien sur que non. Plutôt me dénoncer que de la mettre dans une telle situation. Elle y avait déjà fait un tour et c’était, à mes yeux, déjà trop. « Ce n'était pas ta faute, c'est moi qui ai fait n'importe quoi. » Je l’observais rire nerveusement. Peut-être qu’elle avait raison mais cela ne m’empêcher pas de ne pas me pardonner qu’elle eut été dans cette position. « Et puis je n'y retournerais plus jamais de toute façon. » Elle me fit un clin d’œil, semblant plus sûr d’elle qu’elle ne devait réellement l’être. Je la regardais, amusée. « J’espère bien oui. » Je m’adossais contre un mur, loin du commissariat avant de sortir une cigarette. Je demandais alors à Grace si elle voulait rentrée chez elle ou si elle voulait m’accompagner au club pendant que je tenterais de me soigner comme je pouvais avec une trousse de premier secours. Je lui laissais le choix. Je me ferais un plaisir de la raccompagner si c’était ce qu’elle voulait. « Mh ... » Je fumais ma cigarette, attendant sa réponse. Je pensais savoir ce qui se passer dans sa mignonne petite tête. Elle hésitait à venir dans le lieu de « débauche » c’était probablement à ses yeux mon club. « Si c’est le plus proche alors … je veux bien t’accompagner au club. » Finit-elle par me répondre. Je souris, hochant la tête. « D’accord. Suis-moi alors. » Je me remis en marche vers le club. Après quelques minutes, je tournais ma tête vers Grace. « On passera par derrière. Personne ne te verra et tu ne verras personne. D’accord ? » Je reprenais la direction du club. Après quelques minutes, on atteignit l’entrée privée du club. J’étais, avec Budd, le seul à avoir une clef. J’ouvris alors la porte, la tenant ouverte pour que Grace entre. Je refermais derrière nous. Je prenais ça main et nous conduisit directement vers mon bureau, ne traînant pas. Une fois dans mon bureau, je tirais mon fauteuil pour que Grace y prenne place. Je la regarde, souriant. « Je vais chercher ce dont j’ai besoin. Ca va aller ? Je n’en ai que pour quelques secondes. Personne ne viendra, d’accord ? » Je glissais une main dans mes cheveux et me faufiler dans le club pour attraper tout ce dont j’aurais besoin avant de retourner auprès de Grace. « Voilà. » Dis-je en venant posé le tout sur mon bureau. Je commençais alors à nettoyer et désinfecter les plaies de mes mains en grimaçant. Cela faisait un mal de chien.
MESSAGE : 1287 ICI DEPUIS : 22/04/2016 CRÉDITS : ethereals (s)
STATUT : les jours où elle a connu l'amour ne sont plus que des souvenirs
Sujet: Re: who i am - GRAMY. Mer 22 Mar 2017 - 9:58
L’imaginer en prison, ne plus le voir pendant un temps, simplement imaginer qu’il ne ferait plus partie de sa vie, c’était étrange. Elle s’y attachait à cette personne et même si elle ne devait pas lui accorder autant d’importance. Le simple fait d’imaginer qu’il puisse aller mal et être dans un endroit qu’il n’aimait pas, elle n’arrivait pas à y penser, elle était bien trop sensible quand on parlait de gens qui lui était proche. Elle préférait se dire que dans toute cette vie, tout se passerait bien et qu’il ne terminerait plus là-bas trop longtemps. Pareil pour elle, elle ne voulait plus y mettre un pied, elle ne voulait plus être confronté aux interrogatoires, plus de mensonges, elle se sentait déjà assez mal comme ça. Elle avait peur que quelqu’un vienne à sa porte, qu’on lui dise qu’elle avait fini par mentir et que c’était un motif valable pour la clouer derrière des barreaux. Elle l’aurait sans doute bien méritée pourtant. Elle souriait amusée quand il lui disait qu’il espérait bien qu’elle ne finirait plus là-bas. Après avoir psychotée pendant quelques semaines ça allait mieux, elle ne s’imaginait plus des flics à chaque coins de rues. Elle faisait plus attention dorénavant, elle ne faisait plus n’importe quoi. Grace ne voulait être de déception pour personne, surtout pas pour Jeremy. Et elle n’arrivait pas à s’imaginer une personne la détestant pour ce qu’elle faisait, en fait, il n’y avait que sa sœur qui embellissait cette liste, qui la faisait vivre. Parce qu’elle estimait qu’elle lui mentait, ce qui n’était pas faux. Elle touchait le fond sans s’en rendre compte, elle se protégeait derrière son mur où le ciment se fondait d’illusion. L’homme finissait par lui demander si elle voulait le raccompagner à son club ou simplement la ramener chez elle et une tonne de questions spammait dans son esprit. Elle qui s’était faite une mauvaise idée de ce lieu, qui avait peur de ce qu’elle pouvait y voir parce qu’elle estimait avoir des yeux bien trop innocent.Mais elle ne voulait pas s'attirer plus d'ennuis avec Léo, elle ne voulait pas qu'il se fasse de multiples idées même si elle ne pouvait l'empêcher de s'en faire, bien que ça la brisait un peu de savoir qu'il portait une fine confiance en elle sur le coup. Elle ne pensait pas une seconde l'effet que ça ferait si on apprenait qu'elle avait traîner dans ce club, elle se disait simplement que c'était la meilleure manière de ne pas se faire voir, la meilleure manière de ne pas trop faire marcher Jeremy puisqu'il était blessé et qu'il passait avant tout. Même s'il ne semblait ne rien avoir aux jambes, elle avait un minimum d'humatinité pour qu'il aille se soigner au plus vite, surtout que c'était ce qu'elle voulait le plus dans l'histoire. « D'accord. » Disait-elle avec le sourire, elle serait sûrement gênée de ce que pourrait penser les gens s'ils voyaient Jeremy avec une blonde à ses bras, ils se feraient sans doute des fausses idées. Puis de toute manière, il était blessé donc il ne voudrait peut-être pas se montrer, elle n'en avait aucune idée, elle n'était pas dans sa tête. Quelques pas en plus, quelques rues et ils se retrouvaient devant cet endroit où elle n'aurait jamais pensé rentrer un jour, même si elle ne venait pas pour ce que les autres venaient. Elle suivait Jeremy, ayant comme peur de se perdre par ici, c'était plus que gamin. Une fois dans le bureau, elle l'observait de nouveau, puis souriait quand il lui tirait sa chaise. « Mh. Ca me va très bien d'être aux commandes pendant quelques secondes. » Disait-elle s'avançant vers le fauteuil en riant. « C'est plus pour toi que je m'inquiète que pour moi … » Mais le fait qu'il lui dise que personne n'allait venir la rassurait quelque part, elle n'allait pas devoir trouver d'excuse et elle avait peur qu'on lui dise de s'en aller si elle disait n'importe quoi. Il s'en allait du bureau, laissant la blonde seule, un peu perdue. Ce qui avait le mérite qu'à son retour, elle étire un large sourire, comme s'il était parti pendant des heures. « T'es sûr que ça va aller à le faire tout seul ? » Enfin, elle ne ferait rien de plus, elle. « Ça … doit faire affreusement mal. J'arrive toujours pas à comprendre comment tu peux arriver dans cet état. » Disait-elle avec un regard triste bien que le ton de sa voix était amusée. « Si tu as des plaies ouvertes … peut-être qu’il te faudra des points de suture, tu sais … pour pas mourir d’une perte de sang trop importante. » En fait elle s’y connaissait pas, elle s’inquiétait juste une nouvelle fois en le regardant, se sentait inutile.
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il cuore mio non dorme mai per inventarti accanto a me