Dérapage contrôlé - Jackson [hot]

 

You see music make her dance
And money money money
make her smile



Eilynn n’arrêtait pas de lui marteler qu’il ne lui montrait pas grand chose, de lui faire comprendre qu’elle en attendait plus de lui, qu’elle s’impatientait, qu’il manquait de couilles, en gros. C’était agaçant. Pourtant Jackson ne disait rien, il la laissait se plaindre, pire, il faisait celui qui s’en moquait éperdument et pour se venger il prenait tout son temps. Elle verrait bien assez tôt de quoi il était fait. Et si ça ne lui plaisait pas, il s’en moquait bien, il n’avait pas vocation à l’impressionner, la blonde, juste à jouer avec ses nerfs et son corps. Pourtant lorsqu’il se décida à prendre la main et tourner le jeu en sa faveur, elle sembla plus que mécontente, pauvre petite fille capricieuse à qui tout était dû, elle n’aimait pas qu’un homme se batte pour elle, elle n’aimait pas non plus qu’on lui force la main, elle voulait tout contrôler mais Jax avait du répondant. C’était malgré tout un jeu et il devait lui laisser abattre ses cartes, gagner un peu de terrain et la belle ne se fit pas prier, elle était aussi douée que lui, voir même plus, elle le faisait languir et tourner chèvre avec ses nombreux atouts. Clairement Eilynn était bien meilleure que le barbu dans l’art de la séduction mais il tentait de ne pas perdre la face. A nouveau elle le provoquait, le regard incendiaire et la langue de vipère, jurant qu’il n’était pas le seul homme par ici, insinuant qu’elle le remplacerait d’un claquement de doigts, il serra les dents et c’est à ce moment là qu’il l’assit sur le billard pour lui faire comprendre qu’il était capable lui aussi de maîtriser la partie et puis la laisser en plan. Elle resta de marbre, self contrôle ou réel je-m’en-foutisme, il ne le saura jamais, alors il pris son tour de jeu avec colère et fit n’importe quoi, joueur malgré tout il lui laissa le choix du vêtement qu’elle allait retirer. Évidemment il s’attendait à autre choses que ses escarpins, parce qu’ils sublimaient ses jambes et parce qu’il aurait bien voulu en voir d’avantage que la totalité de ses chevilles, bien qu’à une époque s’eut été presque indécent, on n’était plus au XVIIe siècle et lui volait voir plus de chair, mais il était beau joueur, il l’avait laissé choisir, il en assumait les conséquences et préparait déjà sa vengeance. Non, pas déçu, ça ne sert à rien d’aller trop vite… même si ces chaussures te rendaient plus sexy. Déjà elle repartait vers le billard pour jouer à son tour, faire mouche puis revenir vers notre homme, féline. Il laissa ses mains le parcourir sans rien dire, il y avait déjà laissé sa chemise, il savait parfaitement ce à quoi elle voudrait s’attaquer ensuite, si lui faisait plus ou moins traîner les choses, s’amusant à la faire soit rager ou jubiler, la blonde, elle, allait droit à son but. Jax se sentit presque démuni lorsqu’Eilynn le débarrassa de son jean, découvrant tout des formes qui se dessinaient sous son caleçon et preuve irréfutable de son envie d’elle, si toutefois elle en doutait encore. Il leva les yeux au ciel en voyant son regard appuyé sur son entrejambe. Arquant un sourcil et laissant se dessiner sur ses lèvres un rictus mi amusé mi gêné, il la fixait. Convaincue ? Ce à quoi elle répondit. Pourquoi je rendrais les armes ? Je n’ai pas encore perdu… Il avait sa fierté. Et même si, le pantalon sur les chevilles, il n’était pas dans une des positions les plus agréables, même s’il n’avait qu’une envie, celle de virer ses chaussures pour le retirer totalement, il n’offrirait pas ce plaisir à sa rivale de jeu. Récupérant la queue, Jackson joua à son tour, il ne restait plus beaucoup de boules sur le tapis parce que plusieurs avaient disparu en même temps que les ouvriers. Il ne devait pas se rater donc, mais il n’y comptait pas. Après avoir neutralisé une nouvelle boule, le brun s’approcha de sa proie, s’empara de sa taille et l’embrassa en la parcourant de ses mains d’artiste, s’attardant sur sa poitrine, caressant sa nuque et descendant le long de son dos, s’attardant sur ses reins et puis finissant par attraper la fermeture éclaire de sa jupe et la descendant doucement, offrant tout le loisir au vêtement de glisser le long de ses jambes. Sa lingerie la rendait incendiaire, Jackson, satisfait, souriait un peu plus que ses rictus habituels. Si tu veux arrêter le jeu je comprendrais. Il n'y a plus beaucoup de boules à jouer. Ironisa-t-il en plantant son regard fier dans celui de la blonde, bien qu'il sache que cette provocation ne ferait que gonfler l'amour-propre de celle-ci. Mais qui sait, derrière ses allures de femme de glace, peut-être qu'au fond elle n'y tenait plus...

 

You see music make her dance
And money money money
make her smile



Jackson commençait à connaître la blonde provocatrice, il savait qu’elle insistait de ses mots sur ces points qui pouvaient faire enrager un homme. Et il n’était pas plus fort que les autres, mais il jouait plutôt bien la comédie et savait rester dans la retenue, surtout lors d’un jeu comme celui-ci, peut-être qu’il serait bon aux échecs ou au poker… Mais ça n’était pas la question ce soir et puis au final ils seraient tous les deux gagnants à ce jeu, lorsqu’ils finiraient par lâcher le billard pour passer à un quelque chose de bien plus intéressant. Il grimaça légèrement. On a tous nos faiblesses, faut croire que je dois être fétichisme des chaussures. Le reste j’m’en fou. Affirma-t-il comme s’il se moquait bien de son corps parfait qui était loin de le laisser de marbre. Si elle voulait qu’il lui dise combien il avait envie d’elle, et que ses escarpins étaient le cadet de ses soucis, il ne lui ferait pas ce plaisir. Alors qu’après avoir descendu le jean de l’artiste sur ses chevilles et qu’elle sembla se délecter de la vision de son corps quasi nue, Jackson tenta de rester stoïque, de garder la tête froide, ce qui sembla la dérouter légèrement, très bien, il n’avait pas encore perdu toute sa fierté. Lorsque ce fut son tour de jouer et malgré la difficulté de rester compétent dans sa position, il réussit néanmoins son coup et pu choisir quoi retirer à Eilynn, en effet, cette fois-ci il ne lui laissait pas le loisir de choisir, elle aurait pu enlever ses faux-cils juste pour le faire enrager davantage et il n’était pas aussi joueur que ça, il n’avait pas assez de sang froid, bien au contraire, son sang était bouillant, battant violemment ses tempes et son entre-jambe et elle avait tout le loisir d’apprécier le spectacle. Alors il choisit de la faire frémir un peu sous ses caresses, sous ses lèvres qui se révélaient expertes pour décrocher un frisson féminin, sous ses mains rugueuses qui redoublaient de douceur pour qu’elle fonde et se montre un peu moins garce, pour se donner l’impression qu’il maîtrisait la situation, qu’elle n’en avait pas l’entière possession, qu’il était capable de lui faire tourner la tête, même quelques secondes. Et puis il fit glisser sa jupe. Et puis il savoura la vue. Et il en voulut plus, toujours plus. Proposant à mi-mot d’arrêter le jeu de billard, Jackson pensait qu’Eilynn serait joueuse jusqu’au bout. Pourtant étrangement elle admit qu’en plus des boules, il n’y avait plus beaucoup de vêtements à retirer, le barbu acquiesça avec un sourire amusé alors que son pouls s’accélerait légèrement, ils touchaient au but, presque toutes les barrières étaient tombées. La belle le provoqua de ses lèvres sur les siennes, puis dans son dos, elle susurra à son oreille les mots qui firent monter un peu plus la température alors que ses mains s’occupaient de faire carrément exploser le thermostat en glissant entre ses jambes. Soupirant sous la caresse, Jax ferma les yeux un instant et lorsqu’il les rouvrit Eilynn se trouvait face à lui, ne manquant rien du fait que sa proie était totalement aux aboies. Il planta son regard fiévreux dans celui aguicheur de sa partenaire, la partie était terminée, une autre commençait, bien différente et celle-ci il pourrait peut-être en prendre le contrôle. J’en ai rien à faire de ces boules, ni de mon boxer. Ni même de ta lingerie mis à part que je commence à l’avoir suffisamment vu. Il la souleva par la taille pour qu’elle vienne enrouler ses jambes autour de ses hanches et l’embrassa avec fougue tout en cherchant fébrilement les agrafes de son soutien-gorge pour le lui retirer, il l’envoya valser quelque part dans la pièce puis déposa la blonde sur le billard, profitant d’une seconde pour retirer ses chaussures et ce jean qui le gênaient. Il se pencha sur elle pour parcourir son corps de ses mains et de ses lèvres, s'attardant sur ses seins qu'il prit plaisir à découvrir de sa langue, descendant jusqu’à la lisière de sa culotte, hésitant une seconde, elle qui n’arrêtait pas de parler de sa queue avec ironie voulait peut-être qu’il ne s’embarrasse pas de superflu, peut-être qu’elle voulait du sexe de la façon la plus primaire, beaucoup d'hommes auraient d'ailleurs profité de la situation pour prendre leur propre plaisir. Pourtant il avait pleinement le contrôle à ce moment là et comptait bien en profiter, elle avait réclamé toute la soirée qu’il lui montre qu’il était un homme, il allait le faire, il comptait bien lui arracher quelques soupirs coupables avant de glisser en elle. Alors il retira cette petite culotte et écarta ses jambes pour y plonger et venir pousser à son paroxysme le plaisir de la blonde, s'il réussissait à la faire s'abandonner totalement alors il aurait gagné et elle pourrait faire ce qu'elle voudrait de lui.

 

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And money money money
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Le jeu d’attrape-moi si tu peux avait assez duré, il ne fallait pas abuser de la provocation sous peine de se lasser et Jackson se doutait qu’Eilynn était du genre impatiente. Il l’avait fait languir bien trop longtemps déjà, remarquant dans plusieurs de ses regards comme une envie de lui faire payer son arrogance, sa lenteur toute calculée et ce plaisir qu’il prenait à la faire sortir de ses gonds. Elle n’était pas en reste elle non plus et même si certains de ses mots avaient donné des envies de meurtre à notre homme, il avait gardé son flegme légendaire, comme si rien jamais ne l’atteignait. Mais ils venaient d’arriver au moment où tout bascule, il ne restait plus grand chose de leur jeu de billard et chacun était bien trop dénudé pour rester de marbre alors c’était soit ils rentraient chacun chez eux avec leur frustration sous le bras ou alors ils arrêtaient de faire croire à l’autre qu’ils ne mourraient pas d’envie de passer à une étape bien plus charnelle que leur comédie juvénile. Et comme Jax était en position de force, ce fut lui qui fit le choix, sans mettre trop de temps à se décider. Signifiant clairement à la blonde qu’il avait envie d’envoyer promener le peu de tissu qu’il lui restait sur le corps. Ce à quoi elle répondit qu’il pouvait lui retirer. Bien qu’il n’attendait pas son approbation, il arqua un sourcil tout en laissant se dessiner un sourire entendu au coin des lèvres puis se montra enfin plus entreprenant envers celle qui semblait n’attendre que ça. Il jouait de ses mains et de ses lèvres sur sa peau, franchissant toute barrière, la délestant de sa lingerie, s’amusant à la faire frémir, pour son plus grand plaisir, se délectant de chacun de ses soupirs qui faisaient également monter en lui une irrépressible envie d’elle. Il sentait les doigts d’Eilynn se crisper dans ses cheveux, parfois ses ongles s’enfoncer dans sa chaire et même s’il constatait qu’elle s’abandonnait un peu plus à chaque nouvelle caresse ce fut de courte durée parce que déjà elle attirait son bourreau à elle pour s’emparer de ses lèvres, pas pour un baiser, non, plus une morsure, sa signature à elle. Jax aurait pu lui en vouloir mais il commençait à la connaître, la tigresse, alors il se laissa faire, qu’elle le griffe, qu’elle le morde, qu’elle le marque, il voulait bien lui appartenir, au moins quelques heures, du moment qu’elle se donne à lui. Ce qu’elle fit, enfin, après leur joute, il atteignait au but sans que la belle ait à se faire prier, c’est elle qui le dirigea en elle, sans ménagement, à sa façon, toujours des plus crues. Et comme pour le provoquer un peu plus ou pour éviter qu’il ne s’étonne trop, elle demanda une énième fois à son nouvel amant de lui montrer de quoi il était capable. D’un coup de rein parfaitement calculé Jackson prit toute possession de la blonde, ses yeux qui ne quittaient pas les siens, un sourire presque triomphant aux lèvres. Tu n’as pas idée de ce dont je suis capable. Affirmation des plus clichées susurrée dans la fièvre du moment, de la part de celui qui n’en avait pas la moindre idée non plus. Il n’avait pas la prétention d’être un amant exceptionnel, il aimait prendre du plaisir et en donner mais généralement ça se cantonnait au classicisme d’une chambre à coucher, pourtant ce soir, dans cette pièce poussiéreuse, sur ce billard défraîchi, Jackson était un autre homme et il offrait une performance plutôt convaincante à celle qui semblait en redemander. Et dire qu’ils avaient commencé dans les cris de colère, jamais Jax n’aurait cru finir par lui arracher des râles de plaisir. Ça ne voulait pas dire grand chose, surtout pas qu’il allaient finir par s’apprécier, mais c’était bien mieux que de rentrer chez soi seul comme il l’avait prévu initialement. Après un premier round, toujours affamée de la peau de l’autre, les deux amants prirent possession du vieux canapé défoncé, le pauvre s’affaissa un peu plus sous leurs assauts mais ils ne s’en rendirent pas vraiment compte. Finalement, cassé, épuisé par leurs ébats, ayant presque perdu la notion du temps, le peintre finit par rouler au sol en soupirant. Il n’était pas du genre à s’endormir au creux des bras de ses maîtresses et quelque chose lui disait qu’Eilynn non plus. Il tourna la tête vers elle. Et maintenant ? Je ne sais pas si j’ai réussi à faire remonter l’artiste raté que je suis dans ton estime mais c’est tout ce que t’auras ce soir ma belle. Il se releva, chercha ses vêtements éparpillés ça et là, lui lançant ses sous-vêtements au passage. J’te donne pas mon numéro, j’suis pas certain que tu l’veuilles. Se retournant une nouvelle fois vers elle, il lui offrit un demi-sourire provocateur. Au pire je sais où tu bosses… si jamais ton caractère de merde vient à me manquer un soir de solitude. Même s’il en doutait. Quelques heures de plaisir c’était suffisant, il ne fallait pas pousser le vice, ils n’étaient pas du même monde, elle n’était clairement pas son type de femme et lui… de toute façon elle n’aimait pas les artistes, elle le lui avait suffisamment fait comprendre. La partie était terminée, ils allaient se quitter comme ils s’étaient trouvés, chacun reprenant sa route et ça serait très bien.