| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle | |
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Lun 3 Avr 2023 - 20:34 | |
| 15h. Avec Arielle, on a décidé d'se faire une petite randonnée. Le soleil brille encore pas mal à Bowen, les jours sont un peu plus courts mais il fait encore suffisamment beau pour profiter d'la nature, de son calme. J'suis toujours en demande d'extérieur, de grand air. Rester enfermé toute la journée à l'appartement, c'est un grand non! Alors, quand on avait finit de manger le midi, j'avais motivée ma coloc pour aller faire un tour. Elle est pas difficile à convaincre Arielle, j'lui fais un grand sourire et le tour est joué. Il faut dire aussi qu'elle aime la nature tout autant que moi. J'avais pris un sac à dos, avec une bouteille d'eau et un short de bain (parce qu'on sait jamais) et on était parti en excursion. On s'y était rendu à vélo. On les avait posés près d'un arbre, les antivols bien en place, et on avait commencé notre petite balade. Le soleil était encore assez haut dans le ciel et il cognait encore beaucoup pour la saison. C'était agréable, on marchait l'un à côté de l'autre. Parfois, c'était silencieux entre nous, on avait pas toujours quelque chose à se dire, mais c'était le genre de silence agréable, confortable. On entendait essentiellement nos pas qui frottaient contre les premières feuilles de l'automne qui jonchaient le sol. Le premier kilomètre, c'est du plat, alors on avance bien, vite presque. J'crois que j'ai de l'énergie à dépenser, mais cette randonnée, elle est pas si simple qu'elle en a l'air. On attaque les premiers endroits un peu escarpés. C'est pas de l'escalade, faut pas exagérer, mais les marches sont de plus en plus hautes. J'passe devant, histoire d'ouvrir la voie. J'ai passé un gros rocher, plutôt haut. Alors j'me retourne et j'souris à Arielle en lui tendant la main. "Tu veux un p'tit coup de main?" J'suis prêt à la hisser si elle a besoin.
@Arielle Walker __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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Arielle Walker MESSAGE : 622 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive, emma, mackenzie & phoebe CRÉDITS : lumossolemstuff
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mar 4 Avr 2023 - 21:23 | |
| J'étais en congé aujourd'hui c'était plutôt rare et j'avais pas envie de passer toute la journée à l'intérieur. L'automne était à nos portes, mais il faisait encore beau et plutôt chaud. Enfin, ça dépend à qui on demandait. Les Australiens diraient qu'il faisait plutôt frais, mais à Londres on était habitué à plus froid que ça alors moi, j'me régalais de cette température. Orso il voulait profiter de la fin de journée et moi, j'y voyais pas d'opposition. En même temps, il aurait bien pu me demander n'importe quoi et j'aurais dit oui. Il tenait tout ce pouvoir là dans un simple sourire Orso. J'avais donc enfilé un legging, un sweatshirt et enfilé des chaussures de sports avant qu'on se mette en route. J'avais glissé ma bouteille d'eau dans le sac à dos qu'Orso avait amené. Ça valait pas la peine d'en amener deux. On prit nos vélos pour se rendre, mais une fois au sentier, on les laissa là, en sécurité. La randonnée était plutôt simple au départ, ou bien Orso et moi étions en formes et habitués. C'était probablement le mélange des deux. On fait une partie du chemin en silence. J'y pense pas, mais je sais qu'Orso est aussi confortable dans le silence que je le suis. C'est un moment entre nous, mais aussi pour se ressourcer un peu. Être en contact avec la nature, ça voulait dire être à l'écoute, se vider la tête. C'est un peu ça qu'on faisait. Après un p'tit moment à marcher, on arriva à une portion un peu plus challengeante de la randonnée. Les pas se faisaient plus grands et on sentait que ça travaillait bien les cuisses. Orso il passa devant moi, comme ça je pouvais bien suivre ses pas. C'était presque de l'escalade à ce point pour moi puisque j'étais pas très grande. Disons que pour lui, c'était de plus grandes enjambées. Il se tourna pour m'aider, évidemment parce qu'il n'était pas que beau, il était aussi gentleman. « Non ça va. » dis-je en souriant. J'étais bornée, j'étais capable de me débrouiller toute seule. Je fis une première tentative, mais sans succès. J'avais du mal à avoir une bonne grippe. « D'accord, finalement, j'dis pas non. » cédai-je en tendant les mains vers lui. Il m'attrapa par les bras et m'aida à me hisser sur la roche aussi. J'essayais de me concentrer sur autre chose que sur ses mains sur mes mains alors je lui donnai une petite tape sur l'épaule, le faisant reculer un peu en même temps. « Merci, c'est sympa. » dis-je finalement avant de l'inciter à continuer à avancer d'un geste de la main. Ça voulait un peu dire ''éloigne toi de moi mec'' mais Orso, il captait clairement pas. __________________________ I'll say whatever you want, but I've become such a liar, I used to follow my gut, but now I'm just gettin' higher. It's been a couple of months since I turned to something violent, I should be happier now, so why do I feel this quiet |
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mer 5 Avr 2023 - 0:11 | |
| Les ballades, c'est un peu le moment où j'me reconnecte à la nature et à moi-même par la même occasion. J'suis un peu instable d'une manière générale. J'vis tout à fond, j'peux être un parfait connard en soirée ou un mec vraiment élégant. J'oscille entre les deux, j'me cherche encore. Les dernières semaines ont été assez éprouvantes avec l'accident de Livio, et l'accouchement de Aura dans la foulée. J'ai emmagasiné beaucoup d'émotions différentes et cette petite randonnées avec Arielle, ça me fait du bien. On est souvent ensemble, et quand j'suis avec elle, son calme et sa douceur, ça m'apaise un peu. Cela fait plus presque trois ans qu'on se connait. On a vécu en colocation juste tous les deux assez longtemps, avant que Detlev nous rejoigne. C'était cool d'avoir un peu de sang neuf dans la colocation, même si la compagnie d'Arielle ne m'était aucunement désagréable, bien au contraire. J'avais déjà tenté d'la draguer un peu, sans succès. Arielle ne semblait pas sensible à mon charme naturel. Mais ça m'empêchait pas d'continuer à essayer d'la faire craquer. C'était presque devenu un jeu. Même je n'avais aucune idée qu'Arielle devait invoquer tout le contrôle du monde face à moi. J'étais un peu aveugle de ce côté là, très probablement mon côté un peu .. con. On s'trouve sur le sentier et les choses comment à se corser un peu. Ca grimpe beaucoup plus, les roches sont de plus en plus hautes et j'propose mon aide à Arielle. Tenace comme elle est, elle refuse ma main tendue et j'la regarde du haut de mon rocher. J'ai posé mes mains sur mes hanches et j'souris en la voyant galérer. Finalement, elle s'rend compte qu'elle a besoin de moi. "Qu'est ce que tu ferais sans moi hein!" J'souris et j'attrape sa main pour la hisser vers moi. Une fois arrivée à destination, elle lâche mes mains et me donne une tape amicale sur l'épaule avant d'me dire de continuer d'avancer. Mais j'reste planté là. "Attends, avant de continuer, j'bois un coup." La portion qu'on venait de passer, elle était en plein de soleil et j'sentais que j'me déshydratais. J'sors la bouteille d'Arielle et j'lui tends. "T'en veux aussi?" J'empoigne ma propre bouteille et j'm'en enfile quelques gorgées. Ca fait un bien fou. Tandis que j'replace ma bouteille dans le sac, j'en profite pour me débarrasser d'mon t-shirt. D'une, parce que je ne supporte pas les t-shirt et de deux, encore moins quand j'ai chaud. J'le cale en boule dans mon sac et j'récupère la bouteille d'Arielle, j'finis de fermer mon sac et j'pose mon regard sur Arielle. "Là, j'suis prêt à repartir!" __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mer 12 Avr 2023 - 14:23 | |
| Orso, c'est comme une genre de kryptonite. Il m'fait la misère sans même s'en rendre compte et pourtant, quand il me propose de trainer seul à seul avec lui, j'sais pas lui dire non. Alors quand il me proposa de faire une petite randonnée de fin d'aprem, évidemment que j'ai accepté. J'suis même pas certaine d'avoir eu à y réfléchir plus que deux secondes. Puis avec Orso, ça rigolait pas. On a fait le plan et en quelques minutes, on était prêts à partir. Cette randonnée, elle était plutôt simple au début, mais se corsa tout de même rapidement alors qu'on devait faire de plus grands pas. Je devais même utiliser un peu de mes mains pour être stable, m'assurer de pas tomber tout. On arriva à une portion quand même plus difficile et mes efforts semblaient pas suffire. Je refusai l'aide d'Orso par pur égo une première fois, mais j'avoue que j'avais pas le choix de finalement l'accepter. « J'serais probablement sur une autre piste où j'aurais pas besoin de ton aide. Voilà ce que je ferais sans toi. » répondis-je à Orso avec un grand sourire. J'étais probablement un peu chiante et de mauvaise fois, mais Orso il était habitué à mon caractère tenace maintenant. Ça faisait bientôt trois ans qu'on se côtoyait après tout. J'lui tendis donc finalement la main, il la saisit et m'aida à grimper. Mine de rien, c'était un peu à l'étroit ici, j'avais envie de continuer et de remettre un peu de la distance entre lui et moi. Par contre, j'semblais être la seule dérangée par cette proximité parce qu'Orso décida que c'était l'endroit tout désigné pour s'arrêter et boire de l'eau. Bon, c'était pas con de bien s'hydrater afin d'éviter les coups de chaleur, les chutes de pression ou les pertes de conscience. « Oui ok, merci. » dis-je en attrapant ma bouteille. Alors que j'regardai un peu autour, Orso décida de retirer son tee-shirt. Bah merde. Mes yeux divergent sur son torse, ses muscles et tout et j'ai soudainement bien plus chaud que y'a cinq minutes moi. « Il fait pas si chaud. » grommelai-je en le regardant. J'lui tends ma bouteille, légèrement déconcentrée alors qu'il annonce être prêt à repartir. « Allons-y alors. » le pressai-je un peu, souhaitant me concentrer sur autre chose que lui. Je lui emboîtai le pas afin d'avoir son torse et lui dans le dos. « Hey, c'est l'anniversaire de Detlev dans quelques semaines, on fait un petit truc à l'appart? Ça lui ferait plaisir je pense, comme il a pas grand monde ici. » proposai-je. Detlev, c'est moi qui l'avait ramené à la coloc, mais au final c'était comme s'il avait toujours fait parti de ce qui était devenu notre trio. « Ça te manque quand même de vivre qu'avec moi? » demandai-je à Orso en tournant la tête avec un grand sourire. C'était parfait à trois, je l'adorais Detlev, mais c'était bien moins chaotique avant parce que j'faisais pas tous ces concours ridicules avec Orso, soyons honnêtes.
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Jeu 13 Avr 2023 - 2:23 | |
| Arielle, elle est jamais très longue à convaincre. J'pense que mon charme naturel doit opérer sur elle, même si j'ai parfois l'impression qu'elle me repousse un peu. J'dois pas être trop à son goût, mais on se connait maintenant depuis tellement longtemps que j'me suis fais une raison. Cela dit, ça ne m'empêche absolument pas d'la dragouiller quand l'occasion se présente. Peut-être qu'un jour, elle finira par succomber à mon charme. On avait fait un plan de ballade et on n'avait pas tardé à prendre la route. Il faisait encore super chaud pour la saison. Mais c'était super agréable de marcher, en pleine nature. On avait comme la sensation d'être totalement seuls. Elle refuse mon aide pour une portion de ballade un peu plus difficile, mais finalement, elle s'rend compte qu'elle a besoin de moi. Sa réplique m'arrache un rire. "Hého, arrête de râler! Tu serais malheureusement sans moi, avoue! Sur ta petite portion toute plate de randonnée." J'lui donne un p'tit coup d'épaule avant de prendre le temps de boire, et de retirer mon t-shirt. Arielle elle grommelle un truc. J'la regarde en coin. "Bah MOI, j'ai chaud. Merci de respecter mes besoins." En vrai, c'était pas tant la chaleur, c'était surtout le contact du tissu sur ma peau que j'aimais pas trop. Et soyons honnête, j'avais aussi suffisamment confiance en mon apparence pour me permettre ce genre de petits trucs. J'range les bouteilles et on se remet en route. Arielle prend les devants. Je hochais la tête à ce que Arielle proposait. "Ouais, ça serait cool, plein de bières et de weed, ça va être bien. Par contre, j'suis d'avis qu'on lui fasse pas un truc surprise, j'sais pas si ça serait trop son genre." J'aimais pas trop les fêtes surprises, généralement, ça me mettait mal à l'aise. Et puis je connaissais pas encore suffisamment Detlev pour savoir si ça lui ferait plaisir qu'on organise ça dans son dos. J'attendais l'avis d'Arielle qui le côtoyait depuis un peu plus longtemps que moi. La question d'Arielle me fit sourire. En vrai, la venue de Detlev dans la colocation, j'trouvais ça super cool. Ca mettait d'la vie et puis comme c'était pas le dernier à déconner, ça m'enchantait au plus haut point. Je faisais mine de réfléchir. "En vrai, ça a fait pas mal de changements. J'aimais c'truc qu'on avait juste tous les deux. Mais Detlev, il a apporté un p'tit grain de folie qui manquait tu vois." Je souris un peu. "J'dis pas qu't'es ennuyante Arielle, hein. Mais tu passes ta vie à me rabrouer." J'l'avais dis sur un air ironique, et faussement boudeur. Mais en même temps, elle était souvent rude avec moi Arielle, elle avait ses humeurs et parfois j'pense qu'elle me remettait à ma place. Tout à fait justement d'ailleurs. "Et toi, ça t'manque de m'avoir rien que pour toi?" Bah ouais, autant lui poser la question en retour. Et c'est vrai qu'avec Detlev, on était souvent ensemble à faire des concours débiles. C'était beaucoup moins.. calme. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Lun 17 Avr 2023 - 2:35 | |
| C'était un peu mon truc d'être froide et de repousser Orso alors que lui tentait toujours de me charmer. Évidemment que ça fonctionnait, c'était Orso. Suffisait de passer 2 minutes avec lui pour comprendre. Mais justement, c'était Orso. Il séduisait autant qu'il retirait son t-shirt, c'est-à-dire tout le temps. C'était un jeu pour lui, un défi presque. J'allais pas être l'une de ces filles qui se laissait avoir et qui terminait en pleurant parce qu'elle aurait souhaité plus. J'me connaissais, je savais que j'avais la capacité de bien m'attacher et j'voulais pas ça. Même si au fond, il me séduisait à chaque tentative qu'il faisait. Fallait bien que j'me protège un peu et le repousser, l'envoyer balader, c'était la façon la plus simple et la plus naturelle que j'avais trouvé. Il se rendait pas compte lui que lorsqu'il mettait sa main sur mon épaule, je frissonnais et lorsqu'il me faisait un clin d'oeil après une petite phrase hyper clichée, je fondais un peu. J'me trouvais bien stupide d'ailleurs, mais que voulez-vous, c'était le charme italien probablement. Alors pendant la randonnée, j'me tenais un peu à distance et surtout, j'essayais de ne pas dépendre de son aide. Ce fut bien simple jusqu'à une portion qui demandait un peu plus de grandeur, chose que je n'avais pas malheureusement. « Oh malheureuse? J'irais pas jusque là. » rouspétai-je à Orso en lui faisant une grimace. Mais ouais j'imagine que ma vie était bien avec lui dedans en général, si on oubliait tout ce petit combat intérieur là, j'le remplacerais pas par un autre. Sauf quand il enlevait son fichu t-shirt comme là. Je ne pus m'empêcher de grommeler un truc, pensant pas qu'il m'entendrait, mais faut croire que oui. « Oui monsieur Luciano, tout ce que vous avez besoin. » lui dis-je avec une petite révérence. C'était un peu provocant de ma part, mais ça se voulait blagueur surtout. J'savais qu'Orso, il avait un bon sens de l'humour. Je lâchai un petit rire, regardant au loin pour éviter de fixer son corps et on se remit en route. En marchant, l'anniversaire de Det, notre coloc me vint à l'esprit. Il avait pas beaucoup d'amis encore à Bowen et je trouvais important de souligner sa journée. « Ouais c'est bon, on lui demandera son avis, p'tête qu'il voudra rien non plus. » dis-je en haussant les épaules. Je fis un petit sourire crispé, tournant ma tête vers Orso. « Que des trucs à boire et du weed, hein? On sait pas ce que Detlev consomme non plus. » demandai-je. J'savais que dans des fêtes, les gens pouvaient amener n'importe quoi et j'avais pas trop envie que la coloc se transforme en rail de coke géante. jUne fois les grandes lignes organisées, j'me risquai une petite question à Orso, comme on avait habité que tous les deux pendant presque 3 ans avant d'accueillir un troisième coloc. À sa réponse, j'fis semblant d'être vexée, ouvrant la bouche comme si j'étais choquée. « Quoi? » demandai-je en portant ma main sur mon coeur. « Tu me trouves ennuyante. » répétai-je en tournant la tête devant moi. Je croisai les bras alors qu'un petit sourire en coin se dessina sur mon visage. « Je suis capable d'me laisser aller tu sais. Parfois. » rectifiai-je rapidement. Oui bon, j'aimais bien être en contrôle, et alors? J'étais pas ennuyante pour autant, j'étais juste responsable. Puis, Orso il m'avait jamais vu perdre le contrôle, il savait pas à quel point c'était mieux si je restai comme j'étais là. Orso il me renvoya la question et je secouai rapidement de la tête. « Nope. » dis-je simplement. Je gardai un air sérieux, puis le poussai doucement sur l'épaule. « Parfois. » finis-je par avouer. Je l'aimais beaucoup Detlev, heureusement. Les deux ensemble avaient vite former une sorte de bromance et j'avais parfois l'impression d'être de trop. « J'essaie un peu de trouver ma place à l'appart et dans votre amitié. » dis-je en haussant les épaules. Les deux se ressemblaient beaucoup, moi j'étais plutôt à l'opposé. « J'sais pas, tu me trouves chiante? » demandai-je en osant finalement le regarder. J'le ressentais davantage chez Orso que chez Detlev en fait. Ou peut-être juste que j'me souciais bien plus de ce que lui pouvait penser de moi.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Ven 21 Avr 2023 - 0:34 | |
| Si quelqu'un me demandait ce qu'Arielle pensait de moi, j'crois que j'aurais bien été incapable de répondre avec certitude. Autant j'arrivais à m'mettre dans la poche - et accessoirement dans mon lit - une pelleter de nana, j'arrivais à séduire avec mon p'tit sourire et mes muscles, autant j'avais la ferme conviction qu'Arielle, tout ça, ça lui f'sait rien du tout. Mais elle me plaisait bien ma belle colocataire. Et c'est p'tete son côté un peu dure avec moi, distante, qui f'sait que lâchait pas l'affaire. Alors, j'étais pas non plus un gros lourd hein, j'savais me tenir, et l'idée c'était pas d'la mettre dans l'inconfort. Alors c'était plus devenu un jeu, j'lui lâchais des p'tites phrases clichées. J'sais pas si ça l'amusait tant que ça mais j'crois que j'prenais un malin plaisir à la mettre aussi en rogne, de temps en temps. Elle avait son p'tit caractère Arielle. Elle n'était pas malheureuse sans moi. Voilà, ça c'était dit. Et à sa grimace, j'lui renvoyais une grimace moi aussi. De l'extérieur, ça ressemblait à deux gamins, mais entre nous, il y avait quand même un bon paquet de sentiments positifs. On s'appréciait, vraiment, sinon on s'rait pas coller l'un à l'autre aussi souvent. J'avais retiré mon t-shirt - ce qui était de loin mon activité favorite. Et Arielle, elle avait grommelé qu'il faisait pas si chaud que ça. Ce n'était pas mon avis. Sa petite révérence, elle m'arracha un rire. "Enfin voilà quelque chose de censé!" Je secouais la tête, elle m'faisait rire quand même Arielle. On s'remit en route, parce que mine de rien, on était encore loin de l'arrivée et le plus dur nous attendait. Sur le chemin, Arielle proposa une soirée pour l'anniversaire de Detlev. Elle semblait perplexe à la weed et à l'alcool. Je haussais les épaules, un peu. "Ouais t'as raison, j'sais pas trop c'qu'il prend Detlev. Faudra lui demander s'il veut un truc ou pas." J'marquais une pause. "Mais j'espère quand même que ça sera l'occasion pour s'faire un truc sympa à l'appart." Entendez : de la weed et des bières. C'était un peu mon péché mignon les joints. J'avais déjà consommé largement plus fort par le passé, la cocaïne c'était aussi un petit plaisir mais j'évitais d'en consommer trop souvent. D'peur de retomber dans mes travers. Arielle elle s'arrêta à ma réponse. Je secouais la tête. "T'as mal entendu, j'ai justement dit que tu n'étais PAS ennuyante. Tu déformes mes propos là." que j'lui répondais avec un sourire. Bon, j'l'avais peut-être sous entendu mais la suite de sa réponse me plu énormément. J'la regardais d'un air un peu de défis, le sourire malicieux. "Ah ouais? Et ça donne quoi quand tu te laisses aller?" J'étais bien curieux de savoir si ça englobait le fait qu'elle puisse succomber à mon charme. J'aimais bien oscillé constamment entre un air dragueur et un air plus détaché. J'lui avais retourné la question, d'savoir si ça lui manquait notre coloc rien que tous les deux. Sa première réponse me fit perdre le sourire avant d'le retrouver quand elle me poussait un peu de l'épaule. On marchait toujours, l'un à côté de l'autre. C'est vrai que Detlev et moi, ça avait été un coup de foudre amical assez fulgurant. On s'entendait hyper bien et Arielle, elle dénotait avec son calme et son sens aiguë des responsabilités. Mais je secouais la tête. "Dis pas de connerie, tu fais partie d'la coloc, Arielle. Ca serait beaucoup moins marrant sans toi." Arielle, elle me posa une question, assez étonnante. Est-ce que je la trouvais chiante? J'la regardais presque étonné de cette question. "Bah non, pas du tout! J'serais jamais resté en coloc avec une chiante pendant trois ans. Crois moi." Je réfléchis un peu à sa question. "T'es la caution sagesse de ma vie tu vois, et j'crois que ça me canalise, j'en ai besoin." J'avais répondu un peu sérieusement, parce que si on passait notre temps avec Detlev à lui dire qu'elle manquait d'fun, c'était surtout pour l'embêter. Son côté calme, directif, tranchant, ça me faisait du bien. "Tu sais, si t'étais pas entrée dans ma vie, j'crois que j'serais pas aussi .. équilibré." J'sais pas si je pouvais employé ce terme avec exactitude pour définir mon comportement quotidien. J'lui avais jamais vraiment parlé de mes addictions du passé et de ce qui c'était passé à Florence, mais j'voulais qu'elle sache à quel point elle était importante dans ma vie. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mar 25 Avr 2023 - 18:31 | |
| Afin de détourner mon attention du torse nu d'Orso, je décidai plutôt d'aborder le sujet de l'anniversaire de Detlev qui approchait. Je trouvais que de lui organiser une soirée, c'était une bonne façon de lui montrer qu'il comptait pour nous et qu'il avait pris une place importante dans nos vies. Le pauvre était venu ici pour retrouver sa famille, mais ça ne s'était pas passé comme prévu. C'était important qu'il sente qu'il était aimé malgré tout et qu'il avait un support en Australie. Orso et moi, on savait tous les deux que ça pouvait être difficile d'être loin de chez soi, même si on se plaisait bien à Bowen. On avait aussi le luxe de ne pas être complètement seul et d'avoir un petit bout de notre pays respectif en quelqu'un, ici avec nous. « Gardons ça simple, j'voudrais pas que ça vire en bordel non plus. » dis-je simplement. Un peu de monde et des consommations basic, c'était bien non? J'étais certaine que Detlev serait simplement heureux qu'on souligne sa journée. Par contre, moi j'étais pas trop heureuse de la réponse d'Orso à ma question suivante. J'étais pas dupe, il avait bien laissé sous-entendre que j'étais ennuyante et ça piquait un peu. Le pire, c'est qu'il essayait de me gaslight là en disant que JE déformais ses propos. Il pouvait être con parfois le Luciano. « Oh n'essaie pas de me prendre pour une idiote Orso. J'ai bien compris c'que tu voulais dire » lui dis-je en plissant des yeux et en le poussant légèrement. (très légèrement hein) Par contre, ce qui semblait intéresser l'italien, c'était comment j'me laissais aller. Évidemment qu'il voulait savoir, il avait son p'tit air malin en plus. « Ça donne quelque chose de pas très joli Orso, j'suis mieux comme ça je te garantis. » dis-je en me pointant en ce moment. Une Arielle qui perd le contrôle, c'est pas une image qu'on s'enlève facilement de la tête après coup, ça peut même être assez troublant de voir la différence entre ça et mon état normal de tous les jours. C'était pas pour rien que je résistais aussi fort pour me limiter. Par contre, me limiter autant, ça m'empêchait de parfois profiter de certains plaisirs et donc, d'avoir l'air coincée. Entre Detlev et Orso, parfois j'savais pas où me situer et j'me demandais si mon rôle c'était que ça, de les remettre à leur place et de leur dire quand payer le loyer. « Moins marrant ou PLUS marrant? » demandai-je sceptique. Franchement Detlev et lui n'avaient pas besoin de moi pour rigoler, ça c'était prouvé. « Ce serait certainement plus le bordel » grommelai-je ensuite. C'était pas les deux mecs les plus rangés disons le. Heureusement, ils avaient une bonne hygiène. J'lui demandai plus directement s'il me trouvait chiante. P'tête qu'il me vouait une haine profonde, sait-on jamais. Si c'était le cas, ça aurait été plutôt sado de sa part de me demander de l'accompagner aujourd'hui. Mais bon, j'me souciais de ce qu'il pensait de moi, c'était comme ça que j'étais. Je souris à ces mots, un sourire sincère, ça me faisait du bien d'entendre ça quand même. « J'retiens que t'as besoin de moi. » soulignai-je en blaguant, p'tit sourire en coin sur le visage. Je fronçais tout de même les sourcils à sa dernière phrase, pas certaine de bien comprendre. « Tu te considères équilibré? » demandai-je d'abord, légèrement à la blague aussi. « Non mais t'étais comment avant? » demandai-je de façon sérieuse ensuite. « J'me rends compte qu'il y a beaucoup de trucs que j'sais pas de toi Orso. Et inversement. » rajoutai-je après une légère réflexion. Au fond, on connaissait qui on était depuis qu'on était à Bowen, mais les personnes qu'on était avant, lui en Italie et moi à Londres, on avait aucune idée.
__________________________ I'll say whatever you want, but I've become such a liar, I used to follow my gut, but now I'm just gettin' higher. It's been a couple of months since I turned to something violent, I should be happier now, so why do I feel this quiet |
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mer 26 Avr 2023 - 22:33 | |
| Toujours en prenant garde où on mettait les pieds durant notre excursion au coeur de la forêt, avec Arielle, on parle de tout et de rien. C'est toujours assez simple entre nous, même si j'passe beaucoup d'mon temps à l'embêter et à la draguer un peu aussi, faut dire. Mais bon, Arielle, est pas du genre réceptive. Même mon torse nu, elle le regarde pas! Elle doit me trouver laid, il n'y a pas d'autre solution. Je hoche la tête en l'écoutant, ouais, elle doit avoir raison. Pour l'anniversaire de Detlev, contentons nous de garder ça simple, juste histoire qu'il voit qu'on pense à lui et qu'il se sente pas trop tout seul durant cette journée. J'aurais bien vu un peu d'weed, mais j'sens bien qu'Arielle, elle est pas trop down. Elle est toujours dans le contrôle. C'est la caution sagesse de notre colocation et elle en vient à me faire dire des trucs que je n'ai pas dit. Elle n'est pas ennuyante Arielle, vraiment pas. Mais c'est vrai qu'avec Detlev on aime bien souligner son sens aiguë des responsabilités. Elle me pousse légèrement alors je souris. J'la prends pas pour une idiote, elle le sait parfaitement. Mais ça a toujours été comme ça entre nous, on se cherche un peu, on s'balance des punchlines un peu piquantes, mais on sait que tout ça, c'est un jeu. J'suis curieux de savoir comment elle est quand elle se lâche. Visiblement, à entendre sa réponse, elle est pas prête à vivre l'expérience. J'reste un peu septique. "C'est si terrible que ça?" J'marque une pause et j'reprends, toujours avec un p'tit air malicieux sur le visage. "Si un jour ça arrive, j'espère vraiment être là pour le voir." Arielle se laissant aller, j'voulais surtout pas manquer ça. D'autant plus si un p'tit flirt avec moi était compris dans l'équation. Mais j'avais bien l'impression que ça ne risquait pas d'arriver de si tôt. J'avais eu le malheur de sous entendre que Arielle était ennuyante et elle venait à se poser des questions sur sa place dans la colocation. Je levais les yeux au ciel un peu secouant la tête. "On fait les cons aussi parce qu'on sait que ça t'agace un peu tu vois. C'est ça qu'est marrant." J'pense que la plupart de nos conneries avec Detlev, on le faisait toujours dans l'espoir d'obtenir un soupire d'exaspération d'Arielle. C'était au moins aussi drôle que la connerie en elle même. J'pense qu'Arielle, elle devait nous voir comme deux gros gamins. Mais j'oubliais pas tous les instants qu'on avait passé avec Arielle, rien que tous les deux. J'finis par lui dire, sincèrement, que j'avais besoin d'elle. Elle ne manqua pas d'le souligner. J'répondais du tac au tac. "Ouais fin, t'emballe pas non plus hein. Toi aussi t'as besoin d'moi non?" que j'lui lançais avec un petit sourire charmeur. La discussion devint un peu plus sérieuse à l'instant où j'avais affirmé que j'étais plus équilibré depuis qu'Arielle était entrée dans ma vie. Je haussais les épaules à sa remarque, en souriant. "Plus équilibré qu'avant on va dire." J'étais pas le mec le plus carré de l'univers, c'est certains, mais à Bowen, j'avais trouvé une quiétude à laquelle je tenais et Arielle y était pour beaucoup. C'est vrai qu'on ne parlait pas beaucoup de nos passés. En trois ans d'amitié, on avait toujours un peu mis de côté ce qui c'était passé avant Bowen. Je réfléchis un peu, essayant de peser le pour et le contre de lui dévoiler les trucs pas très clairs de ma vie à Florence. "C'est vrai qu'il y a pas mal de truc que j't'ai jamais raconté, sur mon passé." Je marquais une pause, continuant de marcher mais ralentissant un peu la cadence. "Avant .. avant Bowen c'était .. différent." Je cherchais mes mots parce que j'avais pas envie de dramatiser le truc et j'pouvais pas le minimiser non plus. "J'ai un peu craqué pour la drogue et les jeux d'argent quand j'étais à Florence. J'ai fuis l'Italie à cause de ça." C'était pas très glorieux. Mais j'voyais pas tellement pourquoi j'le cacherais à Arielle sur le moment. "Et elle était comment la Arielle du passé?" que j'lui demande en retour. Peut-être que cette balade, c'était l'occasion d'se découvrir encore un peu. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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Arielle Walker MESSAGE : 622 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive, emma, mackenzie & phoebe CRÉDITS : lumossolemstuff
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mar 2 Mai 2023 - 2:16 | |
| Parler, ça m'aidait à me concentrer sur autre chose que sur Orso. Je laissais trop facilement mon regard dévier sur lui, mais là entre la randonnée et la discussion, j'pouvais pas vraiment. J'avais beau être une multitasks queen, j'avais mes limites niveau concentration. Le terrain était semi-plat, mais ça pouvait changer à tout moment quand même alors je préférais regarder où je mettais les pieds. Le sujet vint rapidement sur le fait de faire la fête, de se laisser aller et tout. Orso il me trouvait un peu beige, mais j'étais capable de plus. De bien plus, c'était juste pas joli joli à voir aller. Pourtant, il semblait avoir envie d'être témoin de ça. J'crois qu'il était pas prêt. J'aurais aimé savoir quelle genre d'image il avait en tête bien franchement. P'tête que pour lui, une Arielle qui se lâche c'était une Arielle qui dansait sur les comptoirs de bar avec des vêtements en moins. J'veux dire, ça pouvait arriver, mais c'était pas essentiellement ça. « Ouaip, c'est si terrible. » dis-je sur un ton déterminé. Je lui lançai un regard sceptique alors qu'il disait vouloir être là pour voir ça. La balance dans notre colocation était assez déséquilibré. Detlev et Orso étaient un peu cons et bordéliques et disons qu'ils pesaient lourds, j'avais du mal à tout équilibré à moi seule et parfois, j'sentais que je poussais peut-être un peu trop, que j'étais chiante. Orso était quand même mignon, il me rassura assez rapidement. Il mentionna même qu'il avait besoin de moi et cette phrase me suffit. Ça me suffit pour être rassurée, mais aussi pour être légèrement charmée. Ajoutons à ça son petit sourire et le mal était fait. « Ouais p'tête un peu. » lui répondis-je avec un sourire en coin. « Mais juste un peu, t'emballes pas trop non plus avec ta grosse tête.» lui dis-je en le poussant légèrement. Bah ouais, Orso il avait pas besoin d'se faire enfler la tête davantage, il était déjà légèrement imbu de lui-même celui-là. Tout en continua notre randonnée, qui devenait de plus en plus difficile en passant, la discussion passa elle aussi, à un autre niveau. J'me rendais compte qu'Orso et Arielle pré-Bowen n'existaient tout simplement pas au sein de notre amitié. Comme si on était devenu de nouvelles personnes directement en arrivant ici. Orso ralentit le pas et je le remarquai légèrement en retard, m'arrêtant en même temps qu'il m'avoua avoir craquer pour les drogues et le jeux d'argent alors qu'il était en Italie. « Oh. » laissai-je tomber en me tournant vers lui. Je savais pas toujours quoi dire dans ce genre de situation. « T'as eu... De l'aide? Pour t'en sortir j'veux dire. » demandai-je curieuse. Ça ne semblait plus trop être un problème maintenant, mais Orso il menait peut-être une double vie, je savais pas. « Qu'est-ce qui t'as fait dire que c'était assez? » demandai-je à nouveau. J'étais une p'tite bête curieuse moi, j'avais des questions. Sauf qu'Orso aussi, il semblait avoir des questions. C'était comme ça en amitié, je pouvais pas m'attendre à ce qu'il me dévoile tout et me réponde sans que je fasse de même en retour. Sauf que je savais pas trop où commencer, quoi dévoiler. Je fis mine de réfléchir un instant. Orso, il avait été honnête alors, je pouvais bien l'être moi aussi. « Elle était... Un peu trash je pense. » dis-je en grimaçant. « J'ai pas mal abusé des drogues aussi quand j'étais à Londres. J'faisais pas les meilleurs choix, je trainais pas avec les bonnes personnes et ça m'a pris un moment avant d'le réaliser et d'arrêter d'en vouloir au monde entier. » dis-je en haussant les épaules. Je sentais pas qu'Orso me jugerait, surtout vu sa confidence juste avant, mais ça me faisait tout de même bizarre d'en parler à voix haute et ce, de façon aussi détachée. « Bowen nous a bien assagit quand même. » dis-je avec un petit sourire. J'avais déjà commencé à m'assagir avant de quitter Londres, mais Bowen m'avait solidifié.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Mer 3 Mai 2023 - 20:22 | |
| Même si ça faisait plusieurs années qu'on se connaissait avec Arielle, qu'on partageait tout de même un quotidien de colocataire, on apprenait toujours à se connaître, à s'appréhender. Arielle, elle était assez différente de moi, beaucoup plus posée, dans le self-control. Moi, c'était pas tellement ma spécialité. Quand je commençais quelque chose, j'y allais souvent à fond, tête baissée sans forcément penser aux conséquences. Ca m'avait valu bien des ennuies à Florence, alors j'tentais de me calmer et j'me mettre à 100% dans des activités bénéfiques pour moi. A commencer par la randonnée, le sport d'une manière générale, et de préférence avec des difficultés. Le parcours sur lequel on était, il était pas évident mais comme on discutait avec Arielle, on en oubliait presque à quel point c'était escarpé. On était en bonne forme physique elle et moi, et avec Arielle, on avait tenté depuis qu'on vivait ensemble, d'avoir une hygiène de vie plutôt bonne. C'était surtout elle qui maintenait tout ça, mais elle m'servait de guide la dedans. Et depuis l'arrivée de Detlev, ça avait un peu déséquilibré le tout. Detlev, il était aussi foufou que moi, alors ensemble on faisait quelques étincelles. Mais pour rien au monde je n'aurais laissé Arielle de côté. J'lui avais avoué à demi-mot que j'avais un peu besoin d'elle, mais elle venait aussi d'me dire qu'elle avait aussi besoin de moi. Ce fameux équilibre entre nous. Elle comme moi, on avait bien précisé qu'il fallait pas qu'on s'emballe avec cette information. Elle m'avait poussé un peu parlant de ma supposée grosse tête. "Laisse ma grosse tête en dehors de ça. Elle t'a rien fait." que j'lui lance, un peu grommelant, le sourire aux lèvres. Bah ouais, c'est vrai que j'ai une bonne estime de moi, mais c'est bien non? D'avoir confiance en soi et d'savoir ce qu'on vaut. Et puis au fil de notre conversation et de notre balade, on en vint à un point auquel je n'avais jamais vraiment pensé. Le fait qu'Arielle et moi, on savait pas grand chose du passé de l'autre. C'est vrai qu'on s'était rencontré ici, et on avait chacun eu nos vies d'avant et surtout un véritable besoin de nouveau départ. Alors on s'était jamais confié la dessus. C'était l'occasion. Ca me faisait bizarre de reparler de Florence et d'admettre aussi mes addictions. Arielle, elle recevait ça avec douceur, sans jugement. Je hochais la tête à sa question. "Heureusement, je vivais avec Aura à ce moment là. Elle a toujours été plus posée que moi. Quand j'ai fini par lui dire que j'avais une grosse dette et que j'avais besoin de partir d'Italie, elle m'a pas lâché, au contraire, elle a été là dans chaque instant." Très sincèrement, sans ma soeur jumelle, j'crois que je ne serais plus d'ce monde, j'aurais fini entre les mains des mecs louches avec lesquels j'étais en affaire à l'époque et ça aurait été moche. Très moche. Aura, c'était ma lumière, depuis toujours. Arielle, à son tour, se confia sur son passé. J'étais assez surpris d'apprendre tout ça sur elle. Sans jugement. On avait visiblement connu le même train de vie de débauche, la même addiction aux drogues. "Tu penses qu'il y avait une raison pour laquelle t'a plongé comme ça? Ou c'était juste.. un moment d'égarement?" Parfois, dans le parcours de la vie, on pouvait essuyer un mauvais truc qui faisait qu'on plongeait. Moi c'était pas mon cas. J'avais toujours un peu flirté avec l'interdit, toujours attiré par ça, mais il n'y avait rien qui justifiait vraiment mon comportement de l'époque. Juste une putain d'addiction aux jeux d'argent. Je souris en hochant la tête en entendant les mots d'Arielle. "Ouais, et j'crois que j'préfère les versions d'nous même d'aujourd'hui." J'voulais plus vivre avec la peur au ventre comme celle que j'avais connu à Florence, amplifié par mes prises quasi quotidienne de cocaïne. "Ca t'arrive parfois d'avoir envie d'reprendre des trucs?" Elle semblait tellement maître d'elle même Arielle, j'aurais voulu en dire autant. Mais j'succombais parfois -rarement à l'appel de la poudre blanche. J'jouais un peu avec le feu, comme depuis toujours. |
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Arielle Walker MESSAGE : 622 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive, emma, mackenzie & phoebe CRÉDITS : lumossolemstuff
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| Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Ven 19 Mai 2023 - 2:57 | |
| Je ne sais pas exactement à quel moment j'avais commencé à trouver Orso attirant. J'veux dire, il l'avait toujours été évidemment, mais à quel moment ça avait switch? J'étais pas certaine. Au départ, c'était drôle qu'il me drague comme un gros lourd, je l'ignorais tout simplement. Puis, à un moment, j'avais eu envie de céder. Mais je ne l'avais pas fait parce que justement, j'avais un peu trop envie de céder. Et on en était là aujourd'hui, toujours sans avoir cédé, à éviter de trop longtemps regarder son fichu torse nu et à avoir l'air complètement détachée lorsqu'il me lançait des commentaires. Le meilleur moyen trouvé pour ça aujourd'hui, c'était de parler de pleins de sujets. Orso et moi, on ne se connaissait pas tant que ça en dehors de ce qu'on avait forgé depuis qu'on était colocs. Pourtant, on avait chacun une vie avant, lui en Italie et moi en Angleterre. J'savais pourquoi j'en avais jamais parlé, mais j'ignorais pourquoi il avait fait la même chose. La vérité, c'était qu'on avait vécu des trucs difficiles tous les deux, nos parcours n'avaient pas été évidents, remplis d'embûches et on avait préféré se concentrer sur le présent parce qu'il était plus beau et plus simple. Sauf que pour connaitre quelqu'un, on ne pouvait pas se contenter de ne connaitre que le présent. Orso et moi, on faisait rarement les choses qu'à moitié alors le moment était venu de se dévoiler ces parties de nous-mêmes. Finalement. J'voyais à quel point c'était quelque chose de difficile pour Orso de ressasser tout ça. J'me contentai de l'écouter, c'était pas ma place de juger. J'me permettais pas de juger le passé de personne vu le mien de toute façon. Je fis un sourire lorsqu'il mentionna sa jumelle. « Ça m'étonne pas d'Aura. » dis-je simplement. Ils était assez différents sur pas mal de points, mais j'savais qu'elle ferait tout pour lui. Et c'était totalement réciproque d'ailleurs. Elle était très forte leur relation, c'était beau. Vint le temps où je devais maintenant parler de mon passé. Il n'était pas plus glorieux. Au final, on se ressemblait plus qu'on le croyait Orso et moi, enfin... On avait trempé dans le même genre de choses, mais on s'en était sorti. J'avais pas plongé dans les drogues pour rien à l'adolescence. J'avais pas spécialement envie de raconter toute mon histoire mais... J'me voyais mal garder des infos importantes pour moi alors que lui s'était livré comme il l'avait fait. Je pris un petit moment de silence pour réfléchir à sa question, plissant les yeux et me concentrant sur mes pieds qui se mettaient l'un devant l'autre. « Mmh.. J'ai été en foyer de groupe, puis en famille d'accueil à l'adolescence. Enfin, un peu avant. J'étais en colère j'pense. C'était ma façon de gérer mes émotions. » déclarai-je. Pas la meilleure façon, je l'entends. J'savais pas à ce moment là que j'étais bipolaire, j'me pensais juste colérique ou bien.. Folle, dérangée. La médication aidait beaucoup, j'men passerais plus. « Moi aussi. » avouai-je avec un sourire alors qu'Orso mentionnait préférer les versions de nous aujourd'hui. Pas certaine qu'il aurait apprécié la Arielle d'avant. Sa question suivante me prit un peu par surprise. J'me la posais rarement. « J'essaie de pas y penser. C'est pour ça que j'me permets pas nécessaire de perdre le contrôle, de faire la fête en malade. J'ai peur de pas reprendre le dessus, d'aller trop loin. » lui avouai-je finalement. J'avais l'air ennuyante parce que j'savais pas ce qui ressortirait de l'autre côté. Avec ma médication, j'étais en parfait contrôle de moi-même. Mixer tout ça avec une tonne d'alcool et de drogues, j'savais pas ce qui arriverait à ce contrôle, mais j'me doutais qu'il ficherait le camp. J'avais jamais mentionné à mes colocs être bipolaire, c'était pas le genre de truc dont je parlais, j'sentais pas qu'ils avaient besoin de savoir non plus. « Toi tu t'en sors comment? » demandai-je en tournant la tête vers lui, finalement. J'l'avais pas regardé depuis un moment. Cette version de lui un peu plus vulnéraire me déplaisait pas, malheureusement pour moi. Je chassai ces pensées rapidement et affichai un air bienveillant. « Tu sais que si t'as besoin, si tu sens que tu vas céder, j'suis là hein. Toujours. » lui dis-je gentiment. La maitre du contrôle, elle pouvait bien partager ses trucs, le garder sur terre et tout. Je servais pas qu'à l'empêcher d'avoir du plaisir.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: la voix d'la sagesse en sourdine, contrôle de soi, un sur dix - arielle Jeu 25 Mai 2023 - 20:58 | |
| Entre Arielle et moi, ça avait toujours été un espèce de jeu. Mais, ni elle ni moi ne connaissait les règles. On était clairement pas sur la même longueur d’onde concernant nos attentes. Moi, la belle Arielle, j’l’aurais bien croqué, assez vite dans notre relation. J’aurais très bien pu continuer à entretenir une relation amicale après ça, parvenant assez facilement à faire la part des choses. Mais Arielle, elle semblait pas tellement attirée par moi. J’étais p’tete juste son coloc, son pote en soit. Et j’avais pas l’impression que l’charme italien opèrait vraiment sur elle. Tant pis, j’allais pas non plus la harceler, ou la supplier de coucher avec moi mais du coup, j’maintenais cette petite drague un peu constante, juste au cas où elle changerait d’avis un jour. En attendant, on passait quand même pas mal de temps ensemble. Souvent une balade dans la nature, ça nous rapprochait toujours. Et ce jour là particulièrement. En trois ans de relation, on avait jamais abordé notre passé. Cela dit, à nous entendre, c’était assez compréhensible. Ni elle ni moi n’avions des antécédents très glorieux. C’était plutôt un peu trash, à base de drogues, d’addictions et de colère. Heureusement pour moi, Aura avait été là, à chaque instant. Je souris en entendant ses mots, portant mon regard sur Arielle. "Toi aussi, t’as eu quelqu’un qui t’a sorti de tout ça ?" Arielle, elle me confia ensuite les débuts de son adolescence qui avait été plus que difficile. A coup de séjour en foyer et toute la violence que ce genre d’endroit renferme. J’écoutais attentivement Arielle qui me livrait cette part de son existence que j’ignorais jusque là. Parfois, on avait l’impression de connaître les gens, mais là, j’me rendais compte aujourd’hui, que la belle Arielle, elle renfermait beaucoup de mystères, que j’étais content d’aborder ça avec elle. On était pas si différent. "La colère, c’est tellement simple. J’en ressens aussi, moins aujourd’hui. Si on arrive à la dompter cette colère, alors généralement, ça va un peu mieux." Malheureusement, plus jeune, la seule émotion valable c’était la colère et ça pouvait donner pas mal de dégâts. La version de nous aujourd’hui, ce qu’on était devenu, j’la trouvais quand même vachement mieux. On se battait très certainement, sur bien des points, à l’intérieur de nous, mais on avait vaincu les addictions. Pour ma part, c’était toujours un peu bancale, mais visiblement, Arielle, elle avait un self-control à toute épreuve et sa présence dans ma vie était très certainement l’une des raisons pour lesquelles je me contrôlais moi aussi. "J’te comprends beaucoup mieux d’savoir tout ça. Ton self-control, là, du coup, il me paraît légitime et tellement courageux. T’agit d’la meilleure manière qui soit." Elle avait raison Arielle, d’se contenir. Parce que les substances, les excès, ça menait jamais très loin. Je haussais un peu les épaules à sa question. "J’m’en sors moins bien que toi. J’craque un peu, pour d’la coke, une fois par mois. Mais j’fais en sorte de pas en avoir sur moi, et j’essaye de garder un peu à distance les gens qui en consomment." Je marquais une pause. "C’est pour ça que j’suis coller à tes baskets vingt-quatre heures sur vingt-quatre !" J’lui souris et j’me rapprochais d’elle, passant mon bras autour de ses épaules. Le chemin était assez plat sur cette portion et ce qu’elle venait d’me dire, ça me donnait juste envie d’lui donner un petit geste d’affection, pas d’la drague, juste d’la sincérité, d’la véracité. Arielle, c’était ma boussole. "Je sais. Et j’suis là aussi. Si t’as besoin." Je marquais une nouvelle pause. "On peut compte l’un sur l’autre. Quoi qu’il arrive." J’souris avant de déposer un baiser sur la tempe d’Arielle. Puis je m’éloignais un peu d’elle. Ne voulant pas imposer ce contact trop longtemps. On continua notre balade, reprenant des sujets un peu plus légers. On grimpa encore un peu dans les hauteurs de Bowen. On arriva face à l’océan, on observa un temps la vue, presque silencieusement. Avec Arielle, il n’y avait pas toujours besoin de parler pour se comprendre. Et j’crois qu’on ne s’était jamais autant compris que ce jour là.
FIN __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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