Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
" On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes."
Tu t’étires doucement chatouillé par la lumière qui passe au travers des volets. Tu sens même la chaleur du soleil caresser tes joues. Tu n’arrives pas à ouvrir les yeux. Tu n’en as même pas envie. Tu veux juste te laisser couler dans cette sorte de léthargie bienfaisante. Ton corps est encore engourdi par les folies de ta soirée. Tu ne t’agites pas. Tu fais chaque geste calmement pour éviter de te réveiller trop vite. Ta main cherche le frais des draps. Mais tout ce qu’elle trouve ce sont les courbes du corps de Wyatt qui dort juste à côté de toi. Tu te tournes. Chacun de tes gestes est comme endolori. Ta tête est prisonnière des embruns de l’alcool qui s’écoule encore dans tes veines. Ton corps n’a pas récupéré de sa dépense d’énergie. Tout d’abord la danse, tu as légèrement enflammé la piste hier soir. Bon il faut dire que tu avais un partenaire divin, du coup tu ne t’es pas privé pour en abuser. Et puis il y a eu cette joute charnelle que vous avez partagé. Joute délicieuse que vous avez poussé jusqu’à un abandon profond et insolent. D’ailleurs ta peau porte encore le parfum enivrant de sa chair. Tu viens te blottir avec tendresse contre son dos. Tes doigts glissent le long de son flan, de sa hanche. Alors que tes lèvres retrouvent son cou. Tu déposes des baisers, l’effleurant juste du bout de tes lèvres. Le gout de sa chair t’enivre à nouveau. Tu entrouvres les yeux avec difficulté. Juste le temps de voir la trace du suçon que tu l’as fais au court de votre ébat. Puis tu les refermes, c’est trop épuisant de les garder ouverts. Tu viens lui murmurer doucement contre son oreille. « Tu dors ou tu fais semblant. » Tu parles très bas car pour toi chaque bruit est une agression au réveil de ton corps. Tu supposes qu’il en est de même pour ton bel amant. Ta main remonte doucement contre son torse avant de se poser au creux de son cou. Tu passes une jambe autour de sa taille. Collant d’avantage ton corps contre le sien. Tes lèvres continuent de jouer contre sa peau. « J’ai passé une délicieuse soirée. » Tu lui as surement déjà dis. Mais tu as envie de lui répéter. Tu sens que le sommeil te gagne à nouveau. Tu te laisses emporter. De toute manière tu n’as aucune force. Tu as juste envie de trainer au lit. Envie de profiter de la chaleur du corps de Wyatt et de te laisser aller au plaisir que cette complicité charnelle te procure. Tu es bien même si tu as la sensation de ne plus pouvoir maitriser ton corps. Tu te sens comme dans un cocon, anesthésier du monde extérieur. Mais tu te sens tellement bien. Même si dans ta tête le moindre bruit pourrait déclencher une tempête. Tu te laisses juste porter par la douceur de ce matin. Par cette lumière qui vient caresser ton visage et illuminer celui de Wyatt. Puis ta main passe sous son menton et tu fais tourner son visage vers le tien. Tu t'empares avec tendresse de ses lèvres. Tu l'effleures plus que tu l'embrasses. Tu l'éveilles doucement sous tes caresses. « Envie de prolonger la nuit. » Tu en rêves aussi mais tu es du genre tactile, alors prolonger la nuit tout en profitant d'un instant de tendresse c'est encore mieux. Surtout quand cet instant est partagé.
Ne pas avoir eu la femme qu’il désirait dans sa vie est un gros drame. Enfin pas un drame au point de s’en ôter la vie mais disons que cela a gâcher pas mal de temps dans la vie de notre jeune homme. Il a passé tellement de temps quand il était jeune à faire des petites attentions à cette personne que lorsqu’elle a quitté les environs il n’a pas été stupide et n’est pas aller jusqu’à la suivre pour continuer à lui envoyer des petits trucs par-ci, par-là. On peut dire qu’il a été raisonnable. Le problème c’est que cette jeune femme a eu un tel impacte sur la vie, sur le cœur de Wyatt qu’avoir une relation sérieuse avec une autre femme est compliqué pour ce dernier. Il aimerait avoir des sentiments aussi forts que ceux que son cœur a pour Mia mais c’est quasiment impossible. Alors à moins de jouer sur le semblant, à moins d’être faux envers son cœur et envers les femmes, il ne peut faire autrement. Et ce n’est pas tant le genre de notre cher Wyatt qui par conséquent s’est contenté de relation éphémère, de relation d’une nuit avec les charmantes créatures de la gente féminine qui ont désiré le côtoyer au-delà de l’amitié. Il en est une avec qui il se passe un petit truc, pas forcément de sentiment enfin rien de bien sérieux et il s’agit d’Eilynn. Une soirée ensemble la veille et cela ne fait aucun doute ils sont bel et bien dans le même lit, sous les mêmes draps.
Wyatt était allongé sur le ventre, le drap tombant dans le bas de son dos et le reste du dos à l’air libre de la chambre, les rayons du soleil pouvant s’y perdre si tenté qu’ils parviennent jusqu’à lui. Se réveiller tôt le matin si c’est nécessaire ou si il est insomniaque c’est possible mais dormir le matin c’est aussi quelque chose pour lequel il est maître dans l’art. Il adore glander dans le lit à ne rien faire, s’étirer et sortir au moment où il le voudra sans en être forcé. Il s’était endormi de la veille après une soirée mouvementée, arrosée mais surtout intense sur sa fin. C’est une tête, une main qui se balade le long de son corps et des baisers qui viennent l’ôter d’un sommeil ou du moins d’un sommeil lointain. C’est bien plus agréable qu’un réveil fait par la sonnerie du téléphone ou par le facteur qui vous emmerdes dès le matin.
« Crois moi je ne fais jamais semblant encore moins concernant le sommeil ! Bon après ça peut m’arriver pour faire partir une nana mais t’inquiète pas je ne te jouerai pas la comédie à toi. »
Il afficha un léger sourire en prononçant ses paroles et essaya d’ouvrir les yeux tout doucement, il avait l’impression de lutter comme si c’était une corvée, quelque chose d’impossible.
« C’est bien ce que j’ai eu l’impression de comprendre cette nuit mademoiselle Standford. »
Oui taquiner c’est dans ses cordes mais là en plus de taquiner c’est totalement vrai alors pourquoi se priver d’un tel plaisir. Il subit les caresses de la jeune femme et à vrai dire c’est tout à fait appréciable, il est loin de vouloir la repousser, de l’arrêter et il ne le fera pas. Quand elle s’empare de son visage pour frôler, effleurer ses lèvres il laisse faire et en vient même à avoir un léger mouvement afin de capter ses lèvres. Un baiser, c’est peu et pourtant si utile pour réveiller et parfois rallumer le désir. Wyatt vient alors à capter les lèvres de la jeune femme et lui mordiller tout doucement cette dernière.
" On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes."
Tu viens doucement réveiller le beau gosse qui se trouve à tes côtés. Tu le fais en tendresse appliquant des baisers et des caresses sur sa peau nue. Tu le tires des bras de Morphée pour l’attirer dans ta toile. Toile dans laquelle il c’est laissé piéger durant toute la soirée. Toute la nuit. Tu apprécies ce contact charnel à la fois doux et tiède. Comme du miel. Tu as la tête encore embrumée, mais tes lèvres et tes doigts savent très bien enivrer cette chair déjà marquée par ton odeur. Même si tes yeux restent fermés tu gardes en mémoire les courbes de son corps. Il faut dire que tu as l’habitude de les envouter. « J’ai bien vu que tu ne faisais pas semblant. Tu es encore craquant plus quand tu dors. » Tu réponds à son sourire. Wyatt aussi a de grosse difficulté à ouvrir les yeux. Tu te fais plus conquérante sans vraiment franchir les limites. Tu as juste envie de câlins tendres. « Si tu me fais ça je sors les griffes. Et tu sais à quel point je peux être sauvage. » Ta voix est légèrement provocante. Ton regard se glisse un instant dans le sien avant de succomber à nouveau sous le poids de tes paupières. En principe c’est toi qui vire les mecs. Ou tu te tires rapidos sans laisser de numéro de téléphone. Car tu t’attardes rarement après une joute charnelle. Mais avec Wyatt c’est différent. Il y a souvent des moments de tendresse après. Du coup tu traines et la nuit s’égraine jusqu’au petit matin. Tu sens dans sa réponse qu’il a autant apprécié la soirée que toi. Du coup tu te fais plus féline. Tu viens kidnapper ses lèvres. Et Wyatt répond à ton baiser. Il te mordille même. « Aurais-tu encore faim ? » Tu souris contre sa bouche avant de coller ton corps d’avantage contre le sien. Tes doigts continuent de frôler. De titiller. Tu joues sur sa peau. Tu le sens frissonner. Tu éveilles le désir sans réellement le provoquer. Tu le fais se tourner vers toi. Ta poitrine effleure son torse. Tu appuies ta tête au ceux de son épaule. Tes cheveux s’éparpillent sur sa peau. Ta main continue à déverser sa chaleur sur son corps. Jouant sur ses formes parfois avec insolence. Tu gardes les yeux fermés. Ta respiration est lente comme la sienne. Vous profitez des derniers bienfaits du sommeil. C’est comme si tu étais entre deux mondes. Le rêve et la réalité. Et c’est agréable. « Tu auras de quoi faire un petit déjeuner ? » Pas que tu es envie de te lever tout de suite. Et même si tu te lèves tu es bien capable de revenir squatter le lit après. Ou voir même prendre le petit déjeuner entre les draps. C’est juste que si le sommeil s’envole l’envie de manger se fera plus forte. Après il y a plein de façon de la combler. Reste à savoir de quoi le bel apollon désire. Mais pour le moment tu somnoles, pas spécialement pressée de sortir de la chaleur du lit.