neighbor of flight ft. phoebe

C'était le jour du grand départ, le jour où enfin j'allais pouvoir laisser mes problèmes derrières moi et me centrer de nouveau sur moi-même, d'enfin ne plus m'interdire quoi que ce soit, de profiter encore des nombreuses années qui me reste à vivre, car comme on a tendance à dire : on a qu'une vie, on ne sait pas de quoi elle peut être faite, alors autant profiter de chaque instant passé ici. Je venais de poser ma valise sur le tapis qui mène à la soute de l'avion, pour ensuite me diriger vers la file d'attente. Enfin pris en charge par les hôtesses de l'air je prends place dans l'avion et par chance je me trouve à côté d'un hublot. Je n'avais encore jamais mis un pied en Australie, mais de ce qu'on m'a dit c'est un pays à faire et puis ça doit changer du climat tempéré européen. Ma voisine de voyage venait de prendre place à côté, poliment je la salue avant de foutre ma tête dans un bouquin, hum petite remarque dont j'ai oublié de vous faire part, j'ai une peur panique de l'avion, me savoir à 3000 milles pieds de la terre ferme me rend nauséeux, rien que d'y penser j'ai la tête qui tourne . On nous annonce le décollage imminent, je prends mes cachets, plus de 22 bonnes heures à passer dans cette chose. J'ai l'impression que la voisine d'à côté n'avais pas l'air dans son assiette non plus, elle avait peut-être aussi peur de l'avion, en bon gentleman je lui tends ma plaquette d'anti-nauséeux. « Ce n'est pas plus efficace qu'un doliprane, mais c'est toujours mieux que rien. » mon ton n'était ni chaleur, ni froid, seulement poli.