broken mind (oscar)

Voilà déjà une heure que tu es accrochée à ce bar comme si ta vie en dépendait. Aujourd'hui est ce qu'on appelle un jour sans et pour le moment, cela arrive assez souvent. Sans doute même trop. Tu ne sais pas réellement combien de Mojito tu as déjà ingurgités mais tu sais qu'ils sont nombreux. Heureusement pour toi, tu ne les as pas tous payés. Le barman semble t'avoir à la bonne. Et tant mieux pour toi. Néanmoins, rester seule à ce bar ça ne t'amuse plus. Tu as bien envie de profiter de cette soirée avec quelqu'un. Et qui de mieux qu'Oscar pour cela ? Oscar est un ami, un vrai sur qui tu peux compter à tout moment. Il est également là pour te pousser à sortir, à t'amuser. Et bien ce soir, il sera fier de toi, tu en es persuadée. C'est pourquoi tu décides de lui envoyer un sms pour qu'il vienne te rejoindre. Un sourire illumine ton visage lorsqu'il répond qu'il sera là d'ici une petite demi-heure. Vous ne vous êtes pas encore revus depuis ton retour et on peut dire qu'il t'a manqué. Plus le temps passe et plus tu le considères comme un ami proche alors oui, savoir qu'il va te rejoindre te fait drôlement plaisir. A chaque fois que la porte s'ouvre, tu souris comme une enfant en pensant que c'est ton ami. Malheureusement non. Enfin, jusqu'au moment où tu le vois enfin pénétrer dans la boîte de nuit. « Fielding ! » Cries-tu en lui faisant signe de te rejoindre. Même s'il ne te connaissait pas si bien, Oscar verrait que tu as bu. C'est presque écrit en caractère 50 sur ton front, Eleanor.

Entre Eleanor et lui, Oscar a toujours été le plus sorteur. Celui qui savait s'amuser, qui ne craignait pas le bonne grosse gueule de bois du lendemain et tous les somnifères qui iraient avec. Pourtant, ce soir, c'est elle qui l'appelle. Elle qui lui demande de le rejoindre à la boîte de nuit de Bowen la plus célèbre, elle aussi qui aura sûrement déjà bu quelques verres en l'attendant. Étant seul chez lui, il ne lui faut pas longtemps avant de s'apprêter pour rejoindre son amie qu'il s'empresse de chercher des yeux dès qu'il a franchi les portes. Il se souvient de leur dernière conversation à propos de cet homme qui l'aidait à s'amuser, il est peut-être la raison de pourquoi elle se retrouve à présent seule dans une boîte. Rapidement, Oscar la repère au bar, occupée à lui faire signe pour qu'il s'approche d'elle. Il lui sourit en la voyant mais, à mesure qu'il s'avance, hausse un sourcil en découvrant qu'elle n'a pas visiblement pas bu qu'un ou deux verres. « C'est ta phase "je profite de la vie" qui t'a mise dans un état pareil ? » demande-t-il avec un sourire amusé avant de commander un verre pour lui. Après tout, si il est ici, autant en profiter. Il se contente d'une simple bière pour commencer, et ira certainement vers quelque chose de plus fort si ils décident de rester. En attendant sa boisson, il prend place aux cotés d'Eleanor. « Alors, c'était quoi l'urgence ? » Parce qu'Eleanor a toujours préféré prévoir, pas organiser un meeting sur le moment même. Non pas que ça le dérange, Oscar sera toujours ravi de voir cette fille qu'il considère comme une de ses plus proches amies. Il est curieux, c'est tout. Curieux et peut-être un peu inquiet.

Bien vite, le tabouret vide à côté de toi trouve son propriétaire : Oscar. Tu es ravie qu'il soit venu te rejoindre dans cette boîte de nuit. Oscar c'est un peu ton ami des 400 coups, toujours prêt à t'aider à faire la fête et à t'amuser. Néanmoins, ce soir, les rôles semblent inversés et ça n'a pas échappé au jeune homme. Tu ris lorsqu'Oscar te demande si c'est ça "profiter de la vie" selon toi. Pas vraiment, non, mais tu ne veux pas plomber l'ambiance avec tes problèmes. « Carrément ! » Rétorques-tu, faussement. Ce n'est pas vrai et vu la piètre menteuse que tu fais, le jeune Fielding risque de bien vite s'en rendre compte. Après avoir commandé sa boisson, Oscar fait allusion à une urgence. Il est vrai que habituellement, tu es plutôt rangée comme femme et très carrée. En général, tu aimes que les choses soient prévues et organisées dans les règles de l'art. Mais pas ce soir, ça non. Pour une fois, tu avais besoin d'inattendu et surtout d'oublier tes problèmes. « Y'a pas d'urgences. C'est juste que j'avais envie de te voir après mon retour. T'es pas content ? » Demandes-tu en prenant un air faussement boudeur avant de recommander un verre à ce barman qui te fait clairement de l'oeil. Mais toi, tu es trop naïve pour le remarquer, comme d'habitude, Eleanor.

Il plisse les paupières dans un premier temps, essayant de discerner le vrai du faux dans ses paroles. Ou plutôt, dans cet unique mot qu'elle prononce. Au fil des mois puis des années, Oscar a fini par apprendre à connaître Eleanor et il a même fini par être capable de deviner quand les traits de son visage ne sont pas heureux. Cependant, il décide de ne pas relever. Si elle a besoin de lui parler, elle le fera et sinon, et bien il l'aidera à ses changer les idées d'une manière ou d'une autre. Et puis, à lui aussi ça lui fait du bien de sortir un peu. « Je suis touché que t'aies pensé à moi pour ça, » répond Oscar avec un sourire en coin, faussement prétentieux. Ça lui fait du bien de souffler, même si pour le moment il n'est clairement pas à plaindre entre ses pièces qui marchent et sa relation nouvelle avec Percy. Il est un homme heureux, un homme qui a parfois besoin de redevenir le gamin insouciant qu'il a autrefois été. « Si, vraiment content. Tu sais que je dirai jamais non à une soirée en ta compagnie, alors fais pas semblant de râler. » Il sourit un peu plus et, à l'aide de deux doigts, soulève les coins de sa bouche pour la faire sourire elle aussi. Lorsque le barman avance sa bière sur le comptoir, Oscar se détache du visage d'Eleanor et attrape son verre. « Et t'en es où avec Mr. Sexy ? » demande-t-il en portant son verre jusqu'à ses lèvres, ayant totalement oublié le nom de cet homme dont elle lui a parlé quelques semaines plus tôt. Ou mois, déjà ? Il a parfois trop tendance à perdre le fil du temps qui passe.

Tu es reconnaissante lorsqu'Oscar n'essaye pas d'en savoir plus suite à ton "carrément" qui sonnait très clairement faux. Pour le moment, tu ne désires pas à discuter parce que tu as juste envie de profiter de la soirée avec ton ami même si pour toi, la soirée est déjà bien entamée. « Qui d'autres que toi ? T'es mon exemple en matière de fête. » Réponds-tu, amusée. En réalité, ce n'est plus tellement le cas actuellement, Oscar semblant s'être calmé, mais c'est lui qui t'as tout appris après tout. Tu enlèves cet air faussement boudeur et retrouves ton éternel sourire même si celui d'aujourd'hui sonne faux et est provoqué par l'alcool que tu as ingurgité en masse quelques minutes plus tôt. Une fois vos verres en main, vous trinquez comme à votre habitude avant d'entamer vos boissons. La douce liqueur coule dans ta gorge et tu ne peux que savourer cet instant qui te permet d'être loin de tes problèmes le temps d'une soirée. Enfin, c'était le cas jusqu'à ce qu'Oscar parle de "Monsieur Sexy" alias Lachlan. Ce petit con dont tu ne veux plus entendre parler. Jamais. « Oh il est parti et c'est tant mieux... » Dis-tu en haussant les épaules avant d'ajouter : « A cause de lui, j'ai fait n'importe quoi et j'ai perdu Maxence à tout jamais. » Tu baisses la tête, prenant un air plus sérieux à présent. C'est un sujet compliqué que tu n'es pas vraiment en état d'aborder mais tu ne peux rien cacher à Oscar de toute façon. « Et toi ? Existe-t-il une madame Fielding à présent ? » Oses-tu demander en retrouvant un léger sourire au coin de tes lèvres.

À sa réponse, il porte une main contre son coeur comme pour montrer que ce qu'elle vient de dire le touchait. Un grand sourire vient étirer ses lèvres et, rapidement, il laisse à nouveau tomber son bras mollement sur la table entre eux-deux. « Je prends ça comme un compliment, alors merci. » Pourtant, même si Oscar s'est réellement amusé lorsqu'il était plus jeune de quelques années, il a effectivement fini par se calmer de ce coté afin de privilégier son rôle de père, mais aussi celui de prof. Il ne détache pas son regard d'Eleanor, ravi de pouvoir la voir sourire à nouveau. Cependant, il semble qu'il ait rapidement réussi à mettre les pieds dans le plat avec ce sujet qu'il a amené sur le tapis. Oscar ne sait pas pourquoi il en est venu à poser cette question sur l'homme dont elle lui avait parlé, le mystérieux ténébreux. Il lui arrive trop souvent d'être curieux, un peu trop même quitte à mettre les gens mal à l'aise par ces questions qui ne le regardent pas. À ses mots, il comprend rapidement pourquoi elle se trouve ici, seule. Parce que ce doit être comme ça qu'elle se sent actuellement. Doucement, il pose la paume de sa main sur son avant-bras. « Hey, je suis sûr que ça va aller. Et puis, on est pas obligés d'en parler si t'as pas envie. On a qu'à penser à autre chose, se la jouer insouciants comme avant. » Un nouveau sourire vient étirer ses lèvres et il retire ensuite sa main pour venir entourer son verre de ses doigts. À sa question, il rit discrètement, mais pas longtemps. « C'est compliqué. Il y a eu, mais ça s'est plutôt mal terminé. » Il hausse les épaules, n'ayant pas particulièrement envie de parler de ces derniers jours là, maintenant. Oscar boit une gorgée supplémentaire de sa bière avant de se rendre compte que celle-ci est déjà la fin de sa boisson. « Alors, t'as envie de rester assise au bar comme une ivrogne ou tu veux bouger un peu ? » lance-t-il en arquant un sourcil.

« Avec plaisir. » Réponds-tu simplement, car oui, c'était un compliment. A cet instant précis, dans ce bar, tu n'avais besoin de personne d'autres que d'Oscar. Même Maxence ne comblerait pas si bien ce "vide" qu'Oscar. Mais toute façon, Maxence n'était plus une option puisque tu avais réussi à tout ruiner entre vous. D'ailleurs, ce sujet plombe assez bien l'ambiance et c'est tout ce que tu ne veux pas pour ce soir. Là, tu as besoin de te changer les idées et de t'amuser en présence de ton ami. Et c'est ce que tu vas faire, tu es déterminée. « Ahhh, je préfère cette option ! L'insouciance, y'a que ça de vrai ! » Dis-tu en offrant un clin d'oeil au jeune Fielding. Tout comme toi, la vie amoureuse d'Oscar semble compliquée et ça paraît aussi sensible de son côté que du tien. Du coup, tu préfères éviter le sujet et lui rendre son sourire, à lui aussi. « Oh, je suis désolée pour toi... Mais tu as de la chance, tu es en compagnie d'une vraie bombe qui va te redonner le sourire ! » Et tu le penses, sincèrement, enfin pour le sourire, pas pour la bombe. Du coup, lorsqu'Oscar te propose de bouger un peu, tu sautes sur l'occasion et lui attrapes la main afin d'aller danser. « On va voir si tu sais bouger comme il faut ! » Tu l'attires vers la piste, t'approchant de lui pour danser collé-serré dans un premier temps. Rien d'ambigu entre vous, juste de l'amusement et de la détente. En bref, tout ce dont vous avez besoin en ce moment.

Elle remonte à loin, l'époque où ils étaient insouciants. Cela ne fait que quelques années et pourtant, Oscar à parfois l'impression que cette période de sa vie date d'une vie antérieure. Depuis, tout à changé. Ils ont grandi, vieilli, vécu. Elle a connu des hommes dont un qui semble lui avoir retourné le coeur, il en a connu une qui a ajouté une personne supplémentaire dans le sien. La vie est imprévisible, ce qui cependant la rend parfois plus amusante. En l'entendant s'excuser, il a d'abord envie de secouer la tête et de presque la supplier de ne pas être désolée pour lui. Oscar n'a jamais aimé attirer la pitié sur lui, surtout pas pour une histoire d'amour. Mais lorsqu'elle lui certifie qu'il est actuellement en présence d'une bombe, il ne peut s'empêcher de rire. Pas pour se moquer, plutôt à cause de la façon si naturelle dont elle a prononcé cette phrase. « J'en étais déjà conscient, » répond-il, mentionnant plus la première partie que la deuxième. Oscar n'a jamais été un grand séducteur, si bien qu'il ne se rend même pas compte lorsque les paroles qu'il prononce pourrait avoir un double sens. Là, il a juste dit ça par sincérité. Elle est jolie Eleanor, très jolie même. Après lui avoir proposé d'aller danser, il sent la main de son amie agripper la sienne pour ensuite le tirer vers la piste. « Je suis pas Elvis Presley, mais promis je te marcherai pas sur les pieds. » En réalité, il n'a jamais été très bon danseur. Il s'est toujours contenté d'imiter les autres, de suivre leurs pas et de voir comment ça donne sur lui. Soudainement plus proche d'Eleanor, Oscar se met à danser. D'abord nerveux à l'idée de se couvrir de ridicule, il finit par oublier le monde qui les entoure et arrive à se laisser totalement aller. C'est agréable d'oublier le temps qui passe pour un temps, de vivre comme si le moment lui appartenait.

Oh oui, elle est bien loin cette époque où tu ne devais te soucier de rien. Pour toi, ça remonte à bien plus que quelques années. Tu n'es pas certaine d'avoir été bien longtemps une petite fille insouciante. Il faut dire qu'avec ton titre de princesse, tu as toujours été obligée de faire attention à ce que tu faisais et à ce que tu disais. C'est une époque dont tu ne parles jamais puisque personne ici n'est au courant sauf Maxence. Alors tu dois bien l'avouer, ça te fait du bien ces petits moments d'insouciance que tu passes en présence d'Oscar. Cela te permet de te vider la tête et l'esprit, l'espace d'un instant. Tu souris alors que le jeune homme te complimente car tu sais qu'il est sincère et qu'il n'a aucune arrière pensée. C'est ça qui fait la beauté de votre relation, cette simplicité. Quelques minutes plus tard, tu attires Oscar sur la piste afin de mettre le feu à la boîte de nuit. Contrairement à toi, Oscar n'a pas fait de la danse son métier ce qui fait qu'il est beaucoup moins à l'aise. Néanmoins, il s'en sort plutôt bien et ça t'épate. « Moi ce que j'en dis c'est que si Elvis Presley était en vie, il aurait du soucis à se faire ! » Cries-tu au-dessus de la musique. Pendant quelques minutes, vous ne pensez plus à rien, vous ne faites que vous déhancher sur la musique, la tête complètement vide. Et ce que ça fait du bien. Tout ce à quoi tu penses c'est à profiter de l'instant présent avec Oscar et tu espères qu'il apprécie ce moment autant que toi. Alors que la musique change, tu fais signe au jeune homme de te rejoindre au bar afin de vous reposer et de reprendre vos esprits. Cette fois-ci, tu commandes un verre d'eau pour t'hydrater avant d'opter à nouveau pour un Mojito. Tu laisses Oscar donner sa commande puis rétorques : « Je ne savais pas que tu étais si bon danseur ! T'as gardé ça pour toi petit cachotier. » Car tu dois bien l'avouer, le jeune Fielding danse bien mieux que la plupart des hommes et surtout, il se laisse aller peu importe ce qu'on peut penser de lui, de vous. C'est ça qui rend votre échange si beau.

Il ne sait pas danser, il n'en a même jamais été capable. Dix ans plus tôt, il se contentait de sauter en faisant du sur-place sur des chansons rock des années 70 et 80. Six ans plus tôt, il se contentait de quelques mouvements de tête sur des morceaux plus calmes, histoire de ne pas renverser le verre de bière qu'il avait sans arrêt en main. Et l'année suivante, il a simplement cessé de danser. Rares ont été les fois où il s'est réellement lâché, rares sont devenus ses quelques pas de danse maladroits et les rires qu'ils entraînaient. Mais ce soir, avec Eleanor, Oscar se lâche. Il danse à coté d'elle, imite parfois ses pas avant de créer les siens. Sa remarque le fait d'abord rire avant qu'il ne se contente de hausser modestement les épaules. « Le talent, que veux-tu. » Il est obligé de se retenir de rire tant cette phrase est absurde. Peut-être qu'il s'est amélioré sans même s'en rendre compte, sans même pratiquer. Ou peut-être que Eleanor est simplement trop gentille et qu'elle ne veut pas le blesser en lui disant la vérité. Dans un cas comme dans l'autre, Oscar n'en serait pas vexé. Ça fait du bien de danser, surtout avec une si bonne amie comme elle. Évacuer le stress de ces derniers jours, dernières années même, pouvoir agir comme si aucune responsabilité ne l'attendait au matin suivant. Mais trop vite, la chanson se termine et Eleanor l'attire à nouveau au bar où il opte pour un gin tonic. « Je ne dévoile pas toutes mes qualités d'un coup, sinon ça gâche un peu la surprise. » Il sourit à nouveau, ses yeux brillants et ses joues rougies par la chaleur ambiante. « Tu sais, je pense que t'es la première personne à m'avoir donné envie de danser depuis plus de six ans. Tu peux être fière de toi, » ajoute-t-il avec un bref hochement de tête pour accompagner ses paroles avant de siroter une gorgée de son nouveau verre.

Contrairement au jeune Fielding qui danse peu, toi, la danse c'est ton échappatoire. C'est également un art que tu as fait de ton métier mais pas que. Depuis toujours, la danse a été une vraie bouffée d'oxygène et un moyen de t'échapper de ton quotidien morose. Parce qu'il faut le dire, lorsque tu étais en Italie, tu n'étais pas heureuse. Ici, à Bowen, les choses sont davantage compliquées - surtout pour ce qui est de ta vie amoureuse - mais au moins, tu te sens vivante. Plus vivante que jamais. Et lorsque tu danses sur cette piste avec Oscar, tu te sens vivre et ça fait du bien. Et visiblement, c'est un plaisir partagé. « C'est vrai. Les hommes mystérieux ça attirent les femmes. » Dis-tu, un sourire taquin au coin des lèvres. « Pourquoi tu as arrêté de danser ? » Demandes-tu finalement en sirotant doucement ton nouveau verre de Mojito. Si tu étais ivre à l'arrivée d'Oscar dans cette boîte de nuit, là, tu te sens plus détendue. L'alcool est sans doute retombé un peu mais sans s'en aller complètement. Un parfait combo.