(#23) love is painfull -r.

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Tu étais parti à Sydney, peu de temps après avoir confessé la vérité. Elle avait quitté la plage après avoir retiré sa bague. Tu l'avais reprise, prenant avec toi le cadeau qu'elle avait déposé juste avant, sans oser l'ouvrir. Tu l'avais rangé dans la commode, faisant tes valises pour Sydney. A la base, tu devais lui annoncer ton départ pour les quinze jours à venir. Tu avais essayé de te vider l'esprit le plus possible, de te concentrer sur les ballets. Mais au milieu de la tournée, tu n'avais pas vu arriver Woody. L'escale de la croisière avait eu lieu. Woody avait débarqué comme une furie, te trouvant, t'insultant et bien sûr, t'amochant le plus possible. Un nez cassé, un beau coquard et une côte enfoncée. Autant dire que tu ne pouvais plus danser. Le voyage à Sydney s'arrêtait pour toi alors que tu avais encore une semaine de représentation. Tu avais pris un vol pour Bowen. Rentrer chez toi, constatant que tout avait disparu. Les bibelots, les photos et surtout ses vêtements. Signant comme la fin de votre relation sans même que tu le saches. Sans plus attendre, tu filais à son appartement. Espérant ne pas tomber sur Alfie, lui aussi ne manquerait sûrement l'occasion de te refaire le portrait. « Nevaeh, peut-on parler ? » demandais-tu à travers la porte. Tu ne savais pas si elle était là, tu ne savais pas si elle allait t'ouvrir la porte. Mais tu voulais juste pouvoir savoir ce que tu devais faire, pouvoir savoir s'il y avait une chance que tout ça s'arrange ou si tu avais merdé pour de bon. « Si tu n'es pas prête, je peux attendre, mais juste, dis-le moi. » ajoutais-tu rapidement. Tu ne voulais pas lui forcer la main, tu voulais lui laisser le temps. Une semaine, ce n'était pas tellement beaucoup, tu le savais bien, mais en une semaine, tu avais pris le temps de réfléchir et de faire un point sur ta vie. Tu étais perdu. Dans les deux cas, tu serais perdant, mais il y avait un choix à faire. Et tu ne pouvais pas faire ce choix sans lui parler.

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Nevaeh & CJ

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Après ces quelques jours, Nevaeh avait réussi à remettre de l'ordre dans ses affaires, dans ses émotions, elle arrivait à ne plus pleurer à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle arrivait à regarder un film sans penser à lui. L'avait-elle oublié ? Ça jamais, elle n'en serait pas capable. Elle n'en avait pas été capable en 7 ans alors en deux semaines ? C'était mission impossible. Les arguments massues de ses frères et ses amis n'y changeraient rien. Elle aimait cet homme et ce n'était pas demain la veille qu'elle arriverait à faire une croix sur lui. Cela dit, lui pardonnait semblait être une autre affaire. Encore une fois, il avait brisé une promesse, encore une fois, il lui avait arraché le cœur, hélas, cette fois, c'était pire que tout. Ils n'étaient plus des ados en quête d’aventure, ils n'étaient plus seulement des amoureux cachés, ils étaient ensembles pour de bon, ils étaient fiancés et venaient de fêter leur un an. Elle aurait été prête à le rejoindre à Sydney pour fêter cela et tout le monde savaient à quel point la grande ville et la jeune australienne avaient un passif.
En entendant une voix derrière la porte, la brune sursauta. Ce n'était pas n'importe quelle voix, c'était sa voix. Elle s'avança vers la porte, elle n'avait pas l’intention de répondre, ni même de lui ouvrir. Elle ne voulait même pas le regarder à travers le judas. Cela dit l'entendre lui faisait du bien, peut-être autant que de mal. Appartement, il n'était pas prêt à partir tant qu'il n'avait pas eu une réponse de sa part, mais, comment pouvait-il savoir qu'elle était là. Elle jeta un coup d’œil au Judas, horrifiait par ce qu'elle venait de voir, elle ne pouvait que lui ouvrir. « Bon sang, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » Demanda-t-elle sans même lui laisser une minute, sans même le saluer. Au fond d'elle, elle le savait. Ses frères. Cela dit, elle ne pouvait en être sûre qu'en l'entendant de sa bouche. Elle allait les tuer, ils allaient l'entendre et pas qu'un peu. Pour qui se prenaient-ils à jouer les chevaliers servant comme s'ils avaient encore quatorze ans et qu'elle avait encore besoin d'eux. Enfin, comme si elle avait déjà eu besoin d'eux pour se défendre.

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Tu avais osé penser pendant un instant au fait que tu pourrais te laisser glisser sur le mur en face de sa porte et attendre. Attendre des heures, des jours, juste pour savoir si c'était possible ou non de lui parler. C'était quelque chose que tu avais besoin de savoir. Mais tu ne pouvais pas agir comme ça. Ce serait fou. Et tu ne voulais pas agir comme un fou. Il te fallait te rendre à l'évidence, il n'y avait personne. Ou si elle était là, elle ne voulait pas t'ouvrir, ni te répondre. C'était ça ta réponse. Ce n'était pas encore le moment de parler. Tu allais te résigner, lâcher la porte et t'en aller. Tu faisais un pas en arrière et dans le seconde d'après, la porte était ouverte. Elle était là, face à toi. Et à l'entendre parler, elle avait ouvert uniquement parce qu'elle venait de réaliser l'état de ton visage. Bien sûr qu'elle te posait la question. Elle devait vouloir savoir si c'était ses frères, ou au moins l'un des deux qui avaient osé faire ça. Et même si c'était le cas, tu ne voulais pas envenimer la situation. « Un juste retour des choses, à priori. » Tu avais payé la douleur que tu lui avais causé. Mais jamais aucun coup sur ton visage ne serait assez douloureux. Tu connaissais la douleur que tu lui avais infligé, le poids de la trahison n'était pas non plus facile à porter. Et même si tu essayais de comprendre comment tu avais pu en arriver là, tu n'en savais toujours rien. « Laisse couler d'accord ? » demandais-tu en la voyant bouillonner, tu savais qu'elle allait leur en toucher deux mots, mais tu avais aussi une vague idée de ce que les deux pourraient lui dire. Tu ne voulais pas être au centre d'une autre dispute entre les Rutkowski. Valait mieux pour elle, qu'elle ne leur parlait plus de toi. Valait mieux pour elle, qu'elle te raye de sa vie. Même si cette solution, ne te plaisait guère.

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« Un juste retour des choses, à priori. » Elle fronça les sourcils, les mains sur les hanches, elle était en colère. Elle était certaine de ses idiots de frères pouvaient le sentir là-bas, sur leur bateau. Elle n'allait pas les louper, ça s'était certain. « Laisse couler d'accord ? » Là, elle s'était mis à voir rouge, comment pouvait-il lui dire une chose pareille. Elle était presque même en colère après lui qu'il ait osé dire une telle chose. « Que je laisse couler ? QUE JE LAISSE COULER ? Non mais tu rêves.. Ils t'ont tapé si fort que tu en as perdu des neurones ou quoi ? Tu penses vraiment que je vais laisser passer cela ? Oui, je t'en veux, oui, j'aurais moi-même voulu t'en coller une mais ce sont MES affaires ! Pas les leurs. Je suis une grande fille, je peux parfaitement me débrouiller seule ok ?! Ils ont quel âge ? 15 ans pour faire ça ? » Elle devenait aussi rouge qu'une tomate, le sang lui était monté aux joues et elle donnait l'impression qu'elle allait exploser. Elle faisait les cent pas dans l’appartement, les mains sur les hanches, les joues gonflées. Il fallait qu'elle se calme, elle ne touchait plus terre tant la colère lui était monté d'un coup. Elle se laissa tomber sur le canapé, les coudes sur les genoux la tête entre ses mains et elle reprisa. Voilà qu'elle se prenait d'une prise d'angoisse à présent. Elle respirait comment un bœuf et l'air avait encore du mal à entrer dans ses poumons. Elle souffla plusieurs fois, seulement la seule chose qui finit par arrivée n'était autre que ses larmes. « Et... Et puis.. pourquoi.. pourquoi t'es là ? Hein ! » Finit-elle par articuler entre deux sanglots sans vraiment savoir s'il était encore là, planté comme un piquet devant sa porte d'entrée.

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Tu semblais avoir dit les mauvais mots. Pourtant, tu voulais juste éviter qu'elle se prenne la tête avec ses frères et qu'ils soient désagréables avec elle. Peut-être que tu avais perdu des neurones, mais tu pensais juste à faire ce qu'il y avait de plus simple. Tu n'allais pas mentir en disant que tu ne t'attendais pas à une telle correction. Mais ça la rendait mal. Elle était rouge, de colère et semblait paniquer. « Nevaeh, calme-toi ! » ajoutais-tu d'un ton assez ferme. Tu aurais bien été dans l'appartement pour essayer de la canaliser, mais tu ne fis rien. Avec un bras en écharpe, tu ne pouvais pas vraiment la contenir et il y avait de fortes chance qu'elle te repousse. Tu te doutais bien que dans votre situation actuelle, c'était la dernière chose qu'elle désirait. « Si tu veux m'en coller une, tu peux, tu as tout à fait le droit. » Tu serais même prêt à lui tendre la joue si ça pouvait lui faire du bien, si ça pouvait l'aider à parler en toute franchise avec toi. Tu ne t'attendais pas tellement à plus, tu serais un homme chanceux si elle ne s’énervait pas contre toi. « Tes frères n'ont pas fait ça parce qu'ils te pensent incapable de te défendre. Ils ont fait ça parce que je t'ai fait du mal. Un point c'est tout. » Et même s'ils avaient dit être là pour laver l'honneur de leur soeur, tu savais très bien ce qu'il en était en réalité. C'était un moyen pour eux de te faire payer. La famille avant tout. Tu aurais très bien pu faire pareil si aujourd'hui tu avais encore une famille. Alors tu ne comptais pas t'en prendre à eux, ni même à elle. Le seul fautif dans tout ça, c'était toi. « Et je suis là parce que je voulais te parler. Tu es partie si vite l'autre soir et après c'est moi qui suis parti pour Sydney. » ajoutes-tu en baissant doucement le regard. Tu grimaces de douleur, à force d'être debout, un point douloureux dans la côte à force d'être debout mais tu ne voulais pas qu'elle puisse le voir. Ce n'était pas toi qui avait mal là, c'était elle. « Mais je ne veux pas te forcer la main, alors si tu ne veux pas me voir, si tu ne supportes pas l'idée de me parler, je partirais et j'attendrais que tu sois prête. » ajoutes-tu dans la foulée en relevant ton regard vers elle, alors que le rouge de ses joues commence à se dissiper tout doucement.

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« Nevaeh, calme-toi ! » Venait-il vraiment d'oser lui demander de se calmer alors que c'était lui qui était venu allumer la flamme ? Elle tourna un regard vif et plein de colère vers lui, elle voulait lui répondre qu'il était mal placé pour l'ouvrir, mais elle n'en fit rien. Une quinte de toux l’empêcha de parler, il avait raison, elle devait se calmer sinon, elle était bonne pour l'arrêt respiratoire. Cela dit, toutes ces justifications qu'il lui donné tous les mots qu'il prononçait renforcer son envie de lui étaler sa main sur la joue. Elle qui l'avait tant aimé, elle qui aurait donné jusqu'à sa vie pour lui, il osait lui faire une chose pareille. Le seul son de sa voix la rendait ivre de colère. « Et je suis là parce que je voulais te parler. Tu es partie si vite l'autre soir et après, c'est moi qui suis parti pour Sydney. » Elle se redressa d'un bon et rattrapa les quelques pas qui les séparés, elle était partie si vite. À cette phrase, elle s'était mis à rire. Quelle personne saine d'esprit serait restée planté là sans prendre ses jambes à son cou. Et encore, elle trouvait qu'elle avait fort bien réagi face à la situation. Elle aurait pu être l'une de ses folles détraquer, lui hurler dessus, déchirer ses vêtements, saccager son appartement, mais elle n'en avait rien fait. Elle était sagement partie en lui balançant simplement la vérité qui lui brûlait les lèvres. Alors qu'elle s’apprêtait à lui en coller une comme si l'avait si gentiment suggéré plus tôt, il ajouta ce qu'il n'aurait pas dû ajouter. « Mais je ne veux pas te forcer la main, alors si tu ne veux pas me voir, si tu ne supportes pas l'idée de me parler, je partirais et j'attendrais que tu sois prête. » A nouveau ses joues se gonflèrent, le rouge lui monta aux joues, elle pointa un doigt accusateur juste sous son nez et tenta de ne pas hurler trop fort. « Que je sois prête ? QUE JE SOIS PRÊTE A QUOI ? Je ne veux même pas savoir ce qui s'est passé CJ, je ne veux même pas entendre ta version des faits, je ne veux même plus entendre le son de ta voix, rien que cela me donne envie de vomir. Tu m'avais fait une promesse, tu m'avais promis que tu ne me ferais pas de mal, que tu me parlerais si tu flippais ou si tu te sentais mal ! TU N'EN AS RIEN FAIT ! Tu n'as pensé qu'à toi et à tes envies personnelles, tu n'as même pas imaginé une seconde le mal que ça me ferait ! La tornade que ça déclencherait dans ma vie ? Je t'aimais CJ, j'étais prête à tout donner pour toi ! J'aurais renoncé à la bénédiction de mes frères, j'aurais abandonné mes amis et colocs pour passer le reste de ma vie avec toi ! J'avais CONFIANCE EN TOI ! Je pensais que tu étais un minimum plus adulte que cela. » Elle se mit à rire reprenant son souffle, elle glissa une main dans sa chevelure. Et avant qu'il n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, elle repartit dans l'un de ses monologues sans fin. « Sauf que non, tu n'es qu'un gamin égoïste ! Et ne me dit pas que c'est ma faut que c'est parce que je suis partie, que tu te sentais mal ou je ne sais quelles conneries parce que tu n'as aucune excuse. Tu aurais pu faire n'importe quoi CJ et je l'aurais accepté mais ça.. C'est beaucoup trop. » Elle souffla un bon coup et prit la direction de la cuisine, elle remplit son verre d'eau et l'avala d'une traite, il fallait qu'elle se calme ou elle allait perdre ses poumons. Elle s'installa, dos aux placards de la cuisine, les fesses sur les sols. Elle ne savait pas pourquoi elle ne lui avait pas claqué la porte au nez. Elle attendait peut-être des réponses cela dit, elle n'était pas bien sûr de vouloir les entendre.

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La façon dont elle t'avais regardé - ou tu devrais dire fusillé du regard - te fit froid dans le dos. Tu savais très bien qu'à cet instant là, tu allais passer un sale quart d'heure. Tu savais bien que tu devais t'y attendre, que tu le méritais sûrement et tu l'écoutais t'engueuler jusqu'au bout. Tu savais qu'elle était blessée mais elle ne semblait même pas réaliser le fossé qu'il y avait entre vous depuis le début. Et malgré toutes tes tentatives pour le réduire, mais au final tu n'avais fait que l'agrandir. « Je ne t'oblige pas à parler de ça, moi-même je n'ai rien de plus à te dire. » Tu haussais les épaules, oubliant une fois de plus à quel point ce simple geste t'était vraiment douloureux. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Tu te contentais de retenir au mieux ta grimace pour ne pas lui montrer ta douleur. « Je veux parler de nous, de notre avenir mais je crois que c'est très clair. » Il semblait évident avec son discours qu'elle n'était pas prête de te pardonner. Ni même de vouloir continuer cette relation malgré tout l'amour que vous pouviez avoir l'un pour l'autre. Tu avais l'estomac qui se retournait, avec une envie de vomir mais tu retenais ça aussi, ainsi que l'envie pressante de pleurer. Tu avais merdé, tu avais tout foutu en l'air. Tout ton bonheur venait de s'envoler à jamais. « Je trouve ça osé osti de marde. Je me suis investi dans cette relation, j'ai toujours été honnête et je ne t'ai rien caché, jamais. » Ta voix était tremblotante, comme si tu avais peu confiance en toi, comme si tu ne croyais pas ce que tu disais. « Alors oui, j'ai merdé de la pire des façons qu'il soit. Mais tu crois que c'est ce que je voulais ? Que tu viennes vivre avec moi, laissant tomber ta famille ou tes amis ? J'aurais voulu être accepté parce que j'ai tout fait pour te rendre heureuse et j'ai bien compris que ça ne serait jamais arrivé. » Tu devais accepter la réalité comme elle etait et c'était peut-être pour ça que tu avais embrassé Theia, pour avoir une raison de te faire larguer et de tout laisser tomber. « Tout ce que je peux te dire c'est que je suis désolé et je suis conscient de ces mots ne t'atteigne pas. Je n'aurais pas dû venir te voir, je vais te laisser. » Tu baissais lentement le regard. Tu n'avais même pas le cœur à lui dire au revoir, tu ne savais pas s'il ne fallait pas même dire adieu. Tu reculais d'un pas, t'eloignant lentement de son appartement, elle allait sûrement crier de plus belle mais tant pis.

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La jeune femme prit une nouvelle inspiration quand il se mit à parler. Avant, c'était leur truc, ils se laissaient toujours parler l'un et l'autre pour éviter les quiproquos de milieu de phrase, chacun avait son temps de parole, mais là, elle avait du mal à écouter ce qu'il disait, elle avait du mal à accepter qu'il puisse ouvrir là bouche, elle était tellement en colère contre lui qu'elle n'arrivait même pas à entendre ses mots. Tout ce à quoi elle pensait, c'était comment avait-il pu faire cela. Il était au courant de sa relation destructrice avec Tim, il savait Ô combien cela l'avait détruit et pourtant, il avait décidé de faire de même, il avait décidé de briser sa promesse et elle ne parlait pas de celle du mariage non, celle qu'ils s'étaient faite le jour ou elle lui avait dit qu'elle l'aimait. Celle de toujours parler. Elle ne savait pas ce qui s'était passé dans la tête du brun pour qu'il décide de tout foutre en l'air comme ça. « Cela dit une erreur suffit à foutre en l'air un an de ta vie. CJ, j'ai perdu toute confiance en toi et cette fois, elle n'est pas prête de revenir. » Elle parlait de façon étrangement calme ce qui était loin d'être une bonne chose pour la brune. À dire vrai, il valait mieux la voir pleurer, hurler, casser des trucs plutôt que de la voir dans cet état-là. Elle secoua la tête à ses nouveaux mots, elle ricana même. « C'est certain que maintenant, ils ne t'accepteront plus. Puis comme si tu pouvais leur en vouloir.. CJ, c'est la deuxième fois que tu me brises le cœur ! » Ce n'était pas très faire plaît de lui envoyer au visage les erreurs qu'il avait fait, il y avait 8 ans maintenant et encore moins maintenant alors qu'elle connaissait la raison de son absence, mais, elle n'arrivait plus a supporter sa présence, elle voulait simplement se rouler en boule dans son lit et pleurer toutes les larmes de son corps pour enfin pouvoir passer à autre chose. CJ avait été l'une de ses plus belles histoires d'amour malheureusement pour lui, il n'avait pas réussi à la garder et malgré l'amour qu'elle éprouvait pour cet homme elle le savait, il fallait qu'elle tourne la page. Et cette dernière phrase brisa de nouveau le coeur de la jeune Rutkowski maintenant, en plus d'avoir mal pour ce qui s'était passé, elle avait aussi mal parce qu'elle culpabilisait, parce qu'elle sentait la douleur de son fiancé comme si c'était la sienne. Son fiancé... Maintenant elle allait devoir s'habituer à l'appeler ex.
Après quelques instant, une fois certaine que le québécois soit partie, Nevaeh se redressa pour aller fermer sa porte d'entrée et d'un pas lent, trop lent pour son habituel enthousiasme, elle se traîna jusqu'à sa chambre ou elle s'échoua comme une baleine sur son lit.

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» Maybe the wolf is in love with the moon and each month it cries for a love it will never touch. † Kolby
» I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)
» [hot] Love to love you baby | Pv Meike
» If you need love, well then ask for love. {Kat & Riley} (terminé)
» (haran) love me, say that you love me