i need a doctor (eden)

Voilà un moment maintenant que tu connais Eden. Bizarrement en sa présence tu te sens beaucoup plus libre, beaucoup plus "toi". Tu ne parviens pas à expliquer ce sentiment mais c'est nouveau pour toi. Mais pour l'instant, tu préfères vivre au jour le jour comme tu l'as toujours fait sans te prendre la tête. Alors, sur un coup de tête, tu décides de te rendre au cabinet d'Eden afin de lui faire la surprise de ta présence. Tu t'en fiches pas mal s'il a des rendez-vous, tu as pour habitude de faire ce que tu veux, peu importe les conséquences. Et puis, lorsque tu veux quelque chose, tu l'obtiens qu'importe ce que ça doit te coûter. Ici, en l'occurrence, tu es prête à t'attirer les foudres de la secrétaire d'Eden s'il le faut. Bref, te voilà à présent devant le cabinet, prête à entrer. Tu affiches ton plus beau sourire et passes devant la secrétaire médicale en l'ignorant totalement. Derrière toi, tu l'entends déjà crier que tu ne peux pas entrer mais c'est trop tard, c'est fait. « Hey you ! » Dis-tu en venant t'asseoir sur la chaise en face du jeune docteur, un sourire au coin des lèvres. « Je me sens fiévreuse, vous pouvez faire quelque chose pour ça docteur ? » Demandes-tu, amusée. Par la même occasion, tu en profites pour observer la pièce dans laquelle tu te trouves. C'est classique mais cosy et plutôt à l'image d'Eden, tu dois bien l'avouer. Même s'il est plutôt classique dans sa déco, Eden n'est pas quelqu'un qu'on oublie facilement. C'est le genre d'homme qui laisse une impression inexplicable après son passage. C'est le genre d'homme qui fait craquer les femmes. Mais pas toi. Certes, vous avez déjà passé la nuit ensemble mais ça restera une histoire de one shoot, tu en es persuadée. De toute façon, en général, tu ne remets pas le couvert avec tes coups d'un soir. Si tu es là, dans le bureau d'Eden, c'est simplement parce que vous avez gardé contact et que vous vous entendez à merveille. Et ça, tu l'expliques par le fait qu'Eden c'est toi au masculin, ça ne fait aucun doute. Vous fonctionnez de la même manière pour bien des choses mais malgré ça, tu ne parviens pas à le cerner complètement et à anticiper ses faits et gestes. C'est perturbant mais pas déplaisant. « C'est sympa ici mais ça manque un peu de féminité. » Ajoutes-tu pour le taquiner. Il faut dire qu'en terme de déco tu t'y connais puisque c'est ton métier. Mais Eden ne semble pas avoir besoin de toi pour ça.

La journée te paraissait si longue aujourd’hui. À croire que personne n’est malade ces derniers temps. T’en profitais donc pour simplement aménager un peu ton cabinet aux couleurs de la saison, l’été. Enfin, ce que tu appelles aménagé, c’est surtout mettre quelques nouvelles fleurs, la décoration étant faites depuis les premiers jours où tu posais tes affaires ici. Pour demain, t’avais seulement deux où trois rendez-vous, c’est pas comme ça que tu vas savoir te rentabiliser et t’en étant assez stressé. La porte s'ouvrait accompagner par des mots de la secrétaire qui n'autorise pas la jeune femme à entrer. Sauf que c'était nulle autre que Freja et qu’elle s’en foutait royalement. Elle rentrait, un beau sourire aux lèvres, te saluant et se posait sur la chaise face à toi. Tu connaissais assez bien Freja, pour te dire, c’est une femme avec qui t’as partager des draps, rien qu’une seule fois. D’habitude, les one night, tu ne les revois pas, c’est contre tes principes, mais elle.. Elle est spéciale, elle, c’est toi au féminin, ton double, ton alter-égo. Vous avez gardé de bons contactes, vous vous voyez encore assez régulièrement et là, encore aujourd’hui, elle est prêt de toi. Tu te dis que ce n’étais qu’une nuit, qu’entre elle et toi il ne se passera rien de plus, sauf si elle te le propose vraiment, tu n’hésiterais a le refaire, t’es un homme, un homme libre. Elle se sentait fiévreuse, te demandant si tu savais y faire quelques choses. T’appelant docteur d’une façon assez amusée. « D’habitude, je ne reçois pas mes coups d’un soir. » Lui rappelais-tu. Tu savais qu’elle n’allait pas mal le prendre, elle savait en rire, c'était le même cas pour elle. Elle te l’avait dit et tu en avais déjà bien pris conscience. Prenant un papier à ordonnance, le livre à maladie, tel que tu l'appelles et t’apprêtais à la questionner. « Symptômes ? » Faut dire que même malade, elle reste vachement séduisante, tu risques de craquer bien vite, une fois de trop. Tu notais le nom d’un antibiotique à aller chercher à la pharmacie, en dessous, j’y notais mon adresse, mon domicile, on ne sait jamais que ça marche. C’est là qu’elle ajoute que ton bureau manque de féminité. Elle n’a pas tord, tu préfères en rigoler que de te prendre la tête pour une broutille, sachant que tu savais qu’elle n'était pas très malade, mais étais venue ici pour toi, pour te voir. Le thermomètre confirme ton doute, elle n’avait pas de fièvre, tu ne disais rien, faisais comme si de rien était. « Médicaments à prendre matin, midi et soir après le manger. Pour la décoration, je t’attendais, justement. Fait toi plaisir ! » Tu lui souriais, une chose que tu fais rarement. Avec elle, t’es toi-même, t’es libre d’être comme tu veux. Tu n’arrives pas à la cerner, certes, mais tu l’apprécies pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle montre. Elle ne se prend pas la tête, tout à fait comme toi, n’a pas la grosse tête, alors que ce ne sont pas les occasions qui lui manquent, après tout c’est quand même avec Miss Bowen que t’as couché. « Sinon, tu vas bien ? » Tu te levais, terminais de ranger quelques papiers, t’en avais ras-le-bol et allais mettre fin à ta journée inutile.

« D’habitude, je ne reçois pas mes coups d’un soir. » Et tu le sais pertinemment mais tu oses espérer que tu n'es pas n'importe quel one shoot aux yeux d'Eden. Aux tiens, en tout cas, il est devenu un peu plus que ça. D'ailleurs, c'est en partie grâce à cette complicité que vous partagez depuis le début. Vous êtes toujours sur la même longueur d'ondes, toujours dans les mêmes délires, dans les mêmes rires. Bref, vous ne pouviez que vous entendre, c'est indéniable. Néanmoins, tu es persuadée que vous vous arrêterez à une belle amitié, rien de plus. Sauf si bien sûr, vous remettez le couvert mais alors à ce moment-là, ce sera devenu un plan cul, rien de plus. En général, tu ne mélanges pas amitié et sexe mais avec Eden c'est différent sans que tu saches expliquer comment ni pourquoi. « Sauf les meilleurs. » Réponds-tu, un sourire malicieux au coin des lèvres. Alors que tu signifies au jeune Parker-Lane que tu es fiévreuse, il ne lui faut pas longtemps pour te demander les symptômes. Il prend son rôle de médecin très à coeur, tu le vois. Même s'il sait, au fond, que tu as tout inventé. D'ailleurs, n'importe qui le verrait aux vues de ta tête qui crie la forme. « Papillons dans le ventre, fièvre, bouche sèche. » Dis-tu, en prenant un air faussement sérieux. Tu lui donnes tous les symptômes de l'amour, là, juste pour le taquiner. Tu es loin d'être amoureuse et tu ne le seras sans doute jamais. Mais si tu devais décrire un sentiment amoureux, tu donnerais tous ces symptômes. « Médicaments à prendre matin, midi et soir après le manger. Pour la décoration, je t’attendais, justement. Fait toi plaisir ! » Tu hoches la tête comme une parfaite petite patiente puis lui souris lorsqu'il parle déco. Il n'y a rien à faire, lorsqu'on parle de ta passion, ton visage s'illumine. « Bien docteur. Et pour la déco, tu passeras un soir à l'appart, je te montrerai ce qu'il est possible de faire, right ? » Réponds-tu. Finalement, Eden ne semble pas prêt à te laisser partir, pour ton plus grand plaisir. A vrai dire, s'il t'avait dégagé pour causes de rendez-vous, tu l'aurais plutôt mal pris. « Bah écoute, quand t'es malade ça va bof bof mais à part ça oui. Et toi ? » Rétorques-tu en rigolant légèrement. Toi, lorsque tu joues un rôle, tu le joues à fond et jusqu'au bout. « D'ailleurs, je suis pas sûre que ton auscultation soit complète, j'ai des douleurs au ventre, tu voudrais pas regarder ? » Ajoutes-tu, un sourire lascif au coin des lèvres.

Sauf les meilleurs.. En effet, la jolie brune n’était pas simple que ton one night, mais un des meilleurs et elle y tenait. Après tout, tu t’es amusé cette nuit-là, t’es loin de l’oublier, d’oublier sa peau, son désir. À vrai dire, c’est bien la première foi que tu fais l’amour à une femme avec tant de respect, elle, elle le mérite. Non, ce n’était donc pas un simple one night, c’était peut-être une vraie attirance, mais alors seulement physique, pour le moment. Les symptômes qu’elle décrivait étaient clairement les symptômes de l’amour, une petite crise amoureuse, tu ne pouvais qu’être content pour elle d’avoir peut être pu trouver l’amour. T’espères qu’elle sera heureuse au fond. « Je crois, je dis bien croire que t’es amoureuse ma chère, et je crains ne pas pouvoir t’aider à ce sujet. Je ne suis pas psychologue. » Je lui laissais mon simple sourire en coin, un sourire narquois. Disais-tu à ta patiente tout en rangeant quelques papiers qui traînaient encore sur un meubles. Après, t’étais curieux de savoir de qui elle s’était mise, tu tournais limite même en rond, te posant la question de savoir comment lui poser cette question. Tu ne veux pas paraître jaloux, souciant ou quoi que ce soit mais bon, c’est devenue une amie après tout. « Bon, marre de réfléchir à la manière dont je vais te le demander. Qui est-ce ? » Je servais deux verres d’eau, un pour elle, un pour moi et poursuivais. « Pas que je suis jaloux, loin de là. Mais bon, nous sommes amis. J'aimerais te le demander. »

Ta décoration qui commençait à te trotter dans la tête, tu proposais à la jeune femme de t’aider . Pourquoi pas ? C’est son métier et grâce à ça elle pourras se faire de l’argent. Elle te proposait clairement de passer un soir chez elle, ce qui te faisait sourire, bien que ce soit purement professionnel, cette fois, tu attendais qu’elle finisse de parler avant de prendre la parole. « Rien que pour ça ? Ou… J’aurais à nouveau droit à une visite ? » Se plaignant de douleurs au ventre, que l’auscultation est incomplète, tu ne pouvais pas la laisser s’en aller comme ça et lui indiquait le chemin de la table. Tu te lavais les mains, enfilais une paire de gants en latex et prenais ton stéthoscope autour du cou, prêt à l'ausculter. Debout, au-dessus de son abdomen, t’y posais tes mains en appuyant légèrement sur son ventre? « Tu as mal, là ? Quand j’appuie ? » Tu répétais ces mouvements plusieurs fois, en reposant plusieurs fois la seule et unique même question. Dieu sait, elle a peut-être vraiment quelques choses sans le savoir. C’est ce que vous allez découvrir. « Sinon, on remet ça à quand ? » Tu n’avais pas froid aux yeux, n’étais même pas gêner de lui remettre ça sur le nez. Tu es fier d’avoir couché avec elle. Au plus que tu redécouvres son corps, au plus que t’y songeais.

Comme tu t'y attendais, le diagnostic d'Eden tombe : tu es amoureuse. Ou plutôt faussement amoureuse. Mais ça, il ne le sait pas et tu ne vas pas te gêner pour en jouer. Après quelques minutes d'attente, le jeune homme ose enfin poser la question qui lui trottait en tête. Mais de qui ? La réponse est plutôt simple pour toi : personne. Comme toujours. Et pourtant, lui, il semble persuadé du contraire. Il sait pourtant que tu es comme lui : sans attaches et sans sentiments. Mais qui sait, avec un retournement de situation ça peut arriver. Enfin, c'est ce dont tu essaies de te persuader car tu as horriblement peur de finir tes jours seule. C'est une peur dont tu ne parles jamais mais qui est bien réelle. Quoiqu'il en soit, ton diagnostic était simulé, l'amour ne fait donc pas partie intégrante de ton corps. Pas encore. « Un homme intelligent, mais je pense pas que tu le connaisses. » Réponds-tu d'un air détaché comme si tu étais sérieuse. Eden éprouve le besoin de se justifier et pour le coup, ça te fait drôlement sourire. Serait-il jaloux ? On dirait bien que c'est légèrement le cas mais tu ne relèveras pas, de peur de te faire de fausses idées. Parce qu'après tout, un homme jaloux, c'est toujours plaisant. Du moins, à petite dose. « Naturellement. » Réponds-tu, un sourire amusé au coin des lèvres. Bien vite, vous arrivez à discuter de la décoration de son cabinet et tu sembles la personne idéale pour rafraîchir un peu tout ça. L'idée semble plaire à Eden, tant mieux pour toi. « Rien que pour ça ? Ou… J’aurais à nouveau droit à une visite ? » Tu souris d'un air malicieux. « Ce n'est pas toujours à moi de te surprendre. » Réponds-tu, taquine. En réalité, tu es à moitié sincère, tu ne vois pas pourquoi ce serait toujours à toi de faire un premier pas vers lui. Durant l'auscultation, ton corps réagit au touché d'Eden, tu ne peux le cacher. Même lui doit l'avoir remarqué. Mais peut-être prend t-il cela pour la douleur, qui sait ? « Non, c'est même plutôt agréable. » Dis-tu, un sourire touché scotché à tes lèvres. Comprenant les signaux, Eden te demande cash quand vous pourriez remettre ça. Bien sûr tu comprends l'allusion du "ça" et ça ne fait qu'augmenter ton sourire. Tu aimes les hommes qui savent ce qu'ils veulent mais tu aimes également faire monter le désir. « Je ne donne pas mon corps sur commande. Il faut le mériter. » Rétorques-tu tout en passant une main sur le torse du jeune docteur.

Tu connais Freja, par cœur, malheureusement pour elle, elle est comme toi, sans attaches, cœur de pierre, sans sentiments. Il est donc impossible qu'elle soit amoureuse de qui que ce soit mais tu te forces à la croire, qui sait, sur un malentendu, elle est peut-être tombée amoureuse. Ca serait surtout dommage pour toi, qui comptais encore la ramener chez toi d'ici peu de temps, ou encore, lui faire comprendre ce que tu désires, ici même, sur ton lieu de travail. Il est donc impossible qu'elle soit amoureuse de qui que ce soit mais tu te forces à la croire, qui sait, sur un malentendu, elle est peut-être tombée amoureuse. Ce n'est qu'une amie, avec qui tu as partagé des draps pendant une nuit, sur un malentendu, c'est la faute à pas de chance. Elle te fait clairement comprendre que si tu espères quelques choses de plus, faudra te bouger le cul ou sinon tu pourras demander à ta main de te tenir compagnie et tu as clairement passé l'âge pour ce genre de chose, surtout qu'en face de toi, se trouve une femme prête à réaliser tout tes désirs, enfin à ce que tu crois. Tu sens sa peau frissonner au toucher de tes mains, tu en joues, tu veux voir jusqu'à quel point elle tiendrait avant de te soupirer à l'oreille qu'elle a à nouveau envie de toi, t'en faisais même ton propre petit jeu, sur ton terrain et avec tes règles. T'enlevais les gants, laissant place à une peau contre peau, bien que tu frissonnes légèrement, toi aussi, surtout après qu'elle pose la main sur ton torse, tu relevais d'une main dans son dos la jeune femme, sans apercevoir que l'autre était déjà sur sa poitrine. Tu la regardais, attendais sa réaction, mais aucune, elle ne l'enlève pas immédiatement. « Bah quoi ? » Depuis la première fois que tu l’as vu, t’as toujours admiré sa poitrine qui était si différente des autres, qui était surtout naturel, mais ce n’est qu’un détail à tes yeux. Dans le coin de tes yeux, tu remarquais que l’heure tournait, que bientôt vous allez être seul dans ce bâtiment. La secrétaire avait fini sa journée, toi aussi, logiquement. Avant toutes choses, tu comptais terminer cette visite médicale, tu levais de toi-même son t-shirt, laissant place à une poitrine en sous-vêtements. Ce n'était pas la première fois que tu le faisais, cette nuit-là, elle aussi s’en souvient. T’écoutais les battements de son cœur, rien d’anormale. « Respire.» Après qu’elle a pris une profonde inspiration, tu lui proposais la suite. « Expire. » Tout était parfait, rien d’anormale, pas mal l’actrice. « Tu n’as rien d’anormale. Tout ce que j’ai pu reconnaître, c’est une folle envie de me voir. Ou bien, je m'exprime mal et c’est une folle envie de moi. » T’appuyais bien sur le fait que ce soit de toi qu’elle puisse avoir envie. Tu lui souriais, une fois de plus. « J’en ai envie. » Lui disais-tu dans son oreille. C’est une femme respectable, tu sais qu’elle n’est pas comme toi, elle ne va pas coucher avec le premier venu, contrairement à toi qui partages ton lit avec la première venue. Quoique.. Depuis que tu as rencontré Freja, tu as su te calmer depuis, ce qui est très étrange.

Hors-Jeu:

Ce coeur de pierre n'est qu'une façade et toute personne assez proche de toi le sait. Néanmoins, tu n'aimes pas te montrer vulnérable alors tu fais la forte, comme si rien ne t'atteignait. Ce qui est totalement faux, évidemment. Récemment, ta vie sentimentale a été un ramassis de connerie. Tu as développé des sentiments pour ton meilleur ami et bien sûr, ceux-ci sont loin d'être réciproques. Et là, il y a quelques jours à peine, tu apprenais qu'il était au bras d'une autre bien que tu y étais préparée. Bref, tu as besoin d'un échappatoire, besoin de te changer les idées et de penser à toi, rien que pour une fois. Et quel meilleur moyen pour ça qu'Eden ? En ce moment, tu as réellement l'impression qu'il peut t'apporter tout ce dont tu as besoin et le pire, c'est qu'il n'en a sûrement pas conscience. Alors que le jeune docteur passe à l'auscultation, ton corps réagit bien vite au sien. Et c'en est assez pour qu'Eden ôte son gant et explore ton corps avec plus de délicatesse et de sous-entendus. Sa main parvient jusque ta poitrine, un geste auquel tu ne t'attendais pas mais loin d'être déplaisant. Tu souris, amusée, alors qu'il prend un air innocent. « Bah quoi ? » C'est vrai, qui n'a jamais posé sa main sur la poitrine d'une femme par erreur, hein ? Tu préfères ne pas répondre, laissant planer la tension et le désir. Ce qui porte ses fruits, visiblement, puisque le jeune Parker-Lane termine sa course au niveau de ton tee-shirt qu'il enlève en quelques secondes à peine. Eden se penche à l'aide de son stéthoscope pour écouter ton coeur. « Respire. Expire. » Tu suis ses instructions à la lettre comme si tu étais réellement chez le médecin. Ce qui n'est pas faux, en soit, mais tu n'es pas là pour ça et Eden le sait tout comme toi. « Tu n’as rien d’anormale. Tout ce que j’ai pu reconnaître, c’est une folle envie de me voir. Ou bien, je m'exprime mal et c’est une folle envie de moi. » Ton regard ne se détache pas du sien, laissant passer tout le désir que vous éprouvez l'un pour l'autre. « Vous êtes bien sûr de vous, Docteur. » Réponds-tu, en prenant un air faussement détaché. En réalité, tu n'as qu'une envie, à présent, passer ta main sous son haut et sentir le contact avec sa peau. Pourtant, par habitude, tu préfères ne rien faire et te laisser désirer. « Mais je dois avouer que vous êtes plutôt séduisant. Bien que vous le seriez davantage sans vos vêtements. » Dis-tu en mordillant ta lèvre inférieure. Joueuse, toi ? A peine. Finalement, c'est Eden qui brise la distance et vient murmurer à ton oreille qu'il en a envie. Et ça tombe bien car toi aussi. Tu l'attires par son tee-shirt pour qu'il monte sur la table d'auscultation et surplombe ton corps. A présent, vos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Tu sens presque la respiration du jeune homme dans ton cou. « Alors qu'est-ce que tu attends ? » Susurres-tu, le regard toujours rivé dans le sien.

Spoiler:

Tu ne remarquais rien d'anormale, mais ça, tu le savais déjà, elle n'était pas ici pour quoi que ce soit, seulement toi et ça tombe bien, car le désir te monte de plus en plus en la voyant sur cette table. Elle affirmait que t'avais l'air bien sûr de toi, tu ne relevais pas cette remarque, tu te contentais simplement de hocher la tête en guise de oui. Le moment des compliments venus, elle se demande si tu ne serais pas plus séduisant sans tes vêtements, tu préférais attendre, ne pas directement ôter la seule chose qui te protège de cette pièce froide. Elle te tirait le t-shirt suite à ta déclaration, t'en avais envie, c'était clair, justement elle aussi, on dirait. Tu te retrouvais à quelques centimètres de ses lèvres, des lèvres que tu connais déjà, tout comme son corps d'ailleurs. Tu la poussais légèrement vers le fond de la table d'auscultation afin d'avoir le dessus sur elle, la première fois, elle était dominatrice, cette fois ça sera l'inverse. Tu rapprochais tes lèvres d'elle tout en sentant un souffle chaud, un souffle remplit de désir. L'embrassant doucement dans le coup, tu montais de plus en plus vers ses lèvres d'enlevant son haut qui laisse place à un corps froid, il ne faisait pas très chaud dans cette pièce, mais la chaleur viendra bien de soi-même. Tu posais ta main, te faisais attendre. Elle demandait ce que t'attendais ? Simplement ça, son signal, son feu vert. Sans feu vert, tu ne fais rien, t'es punissable, tu le sais bien, les relations entre patient et médecin sont strictement interdite, vous êtes seul, seul au monde là, personne ne vous vois ou vous entends. Tu lui laissais encore une chance de se rétracter, tu ne faisais pas encore les agrafes de son soutien-gorge, laissant voir jusqu'où elle ira. Ton désir de la posséder monte de plus en plus, tu le ressens. « Je la sens bien cette fois. » Ta main se baladait entre sa hanche gauche et droite, attendant d’en savoir plus, si tu dois continuer ou t’abstenir. N’arrivant pas à décoller ses lèvres des tiennes, les seules fois où vous les décoller, c’est pour vous répondre l’un à l’autre ou bien reprendre un peu de votre souffle. C’est une chose physique que t’as toujours apprécié chez elles, ses lèvres sont d’une douceur impossible et dès que t’y touche, tu as du mal à t’en défaire, en plus elle embrasse sacrément bien. « Laisse le docteur Parker-Lane s’occuper de toi, de ton corps. » Freja n'était pas seulement qu’une patiente à tes yeux, c’était devenue une amie désormais, tu te poses quand même certaines question-là, est-ce une bonne idée? C’est bien la seule femme que tu refuses de voir comme étant ton plan-cul, tu la respectes, c’est l’une des seule, peut-être. Les mouvements des tes mains parlaient de sois, démontraient ton envie de lui offrir un moment de pur bonheur, un moment qu'elle n'oubliera sûrement pas à nouveau.

Une fois ton haut ôté, tu n'as plus que ton soutien-gorge pour maintenir la distance entre ta peau et celle d'Eden. Sa main explorant déjà ton corps, le tien ne parvient pas à rester immobile à son contact. Lorsqu'il t'embrasse dans le cou, un léger soupir s'échappe d'entre tes lèvres. Son corps t'a manqué, ça ne fait aucun doute et tu ne peux le nier. Mais ça, tu ne le diras pas à Eden, par fierté et parce que tu n'es pas habituée d'être en demande du corps d'un homme en particulier. D'habitude, tu ne remets pas le couvert, préférant découvrir de nouvelles choses et de nouvelles sensations. A présent, tu n'es pas prête de reculer, tu ne demandes qu'à ressentir les lèvres d'Eden partout sur ton corps. Tu souris lorsqu'il souligne qu'il s'occupera de toi, de ton corps. C'est tout ce que tu demandes après tout. « Je te fais confiance pour ça. » Réponds-tu en te mordillant les lèvres. Bien vite, vos lèvres se retrouvent, ta langue jouant légèrement avec la sienne. Par la suite, vos baisers deviennent plus passionnés et avec davantage d'ardeur que quelques minutes plus tôt. Il faut dire que la tension monte assez vite entre vous et qu'on ne pourrait nier l'attirance qui vous habite. « J'en ai envie. » Murmures-tu à l'oreille d'Eden comme pour faire écho à ses paroles de toute à l'heure. A présent, tu veux qu'Eden se laisse aller et s'empare de ton corps tout entier. Pour lui faire comprendre davantage, tu n'hésites pas à lui retirer son tee-shirt, passant tes mains dans son dos où tes ongles laissent des marques sans même t'en apercevoir. Vos lèvres ne parviennent toujours pas à se détacher, comme attirées incontestablement l'une par l'autre. Ta main passe à présent dans ses cheveux, tirant légèrement sur ceux-ci. Eden toujours sur toi, tes lèvres descendent jusqu'à son cou, puis son torse. Tes mains continuent leur course jusqu'à son pantalon que tu commences à ôter, lui aussi.

Très vite, la tension monte d'un cran entre vous deux. Il en a été de même la première fois que vous avez couché ensemble, ça a été passionné et charnel en quelques minutes à peine. Comme si vos deux corps devaient s'unir l'un à l'autre quoi qu'il arrive. Aujourd'hui, vous ne dérogez pas à la règle et vous répondez à l'appel de la passion parce que c'est plus fort que vous et surtout parce que vous en avez envie plus que jamais. Au fond, tu sais pertinemment que son corps est l'objet de ta venue, Freja, mais tu ne l'avoueras pas. Bien sûr, sans savoir pourquoi, tu ressentais également l'envie de le voir mais son corps restait l'atout numéro un de ta présence. En quelques minutes à peine, tu te retrouves presque nue, ne restant que ton string qui finira, lui aussi, bientôt sur le sol. Le jeune docteur descend jusqu'à ton intimité où il s'attarde pour ton plus grand plaisir. Une main passe dans ses cheveux pour appuyer ses mouvements tandis que tes lèvres laissent s'échapper quelques gémissements incontrôlables. Tu ne rêvais que de ça, avoir les lèvres d'Eden partout sur ton corps et à cet endroit en particulier. Quelques minutes plus tard, la bouche d'Eden retrouve ta poitrine puis tes lèvres qui s'unissent aux siennes avec ardeur. Ton désir pour lui ne fait qu'augmenter et à présent, tu ne veux qu'une chose : le sentir en toi. Afin que vos corps ne fassent plus qu'un, tu retires les derniers vêtements du jeune médecin que tu balances à travers la pièce. Très vite, son boxer et ton string rejoignent les vêtements étalés sur le sol pour ne laisser place qu'à vos corps entièrement nus. Et alors que vos corps se rapprochent davantage, ils s'unissent enfin dans un geste ultime. Tes lèvres toujours collées aux siennes, tu profites des mouvements de va-et-vient qu'Eden a à t'offrir, laissant s'échapper des gémissements un peu plus intenses à chaque fois. Alors que vos corps bougent à l'unisson, tu ne penses plus à rien d'autres qu'à vous deux, formant un duo qui fonctionne en harmonie pour la seconde fois. Cette fois-ci est encore meilleure que la précédente, ça ne fait aucun doute. Sûrement parce qu'à présent, vous vous connaissez et vous savez ce que l'autre désire. Bref, après de longues minutes de plaisir, vous vous laissez retomber sur la table d'auscultation, vos corps toujours collés l'un à l'autre. Un sourire arbore ton visage alors que tu caresses du bout des doigts le torse d'Eden. Si tu pouvais, tu resterais là des heures encore mais ce n'est pas si simple, Freja, et tu le sais. « Je pense que je devrais y aller. » Dis-tu simplement, ton sourire toujours scotché à tes lèvres. Tu ne veux pas partir comme une voleuse mais tu ne peux définitivement pas rester ici pour la nuit. Alors, tu décides de te lever pour aller ramasser tes vêtements éparpillés un peu partout dans le cabinet d'Eden. Il n'y a pas à dire, vous n'avez pas perdu de temps et vous les avez balancé comme si rien d'autre n'avait d'importance. Et c'est peut-être le cas, au fond, mais tu ne préfères pas y penser. Du moins, pas pour l'instant.