| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| haunted (mathilda) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: haunted (mathilda) Mar 8 Aoû 2017 - 22:22 | |
| Il est environ cinq heures de l'après-midi quand le bel anglais décide de poser le pied à terre. Il vient de passer une bonne après-midi à s'entraîner. Oui, il ne peut se permettre de faire à plus pour préserver son cheval. Cela va de soi, vous me direz. Il salue son entraîneur d'un geste de la main alors qu'il quitte le ranch en voiture. En enlevant sa bombe, ses longs cheveux blonds glissent sur ses épaules. Une de ses mains passent sur son front puis dans la continuité de son crâne. Le blond doré éclate dans le soleil magnifique de l'Australie. Il respire doucement pour essayer de récupérer son souffle tandis qu'il reconduit son cheval au box. Il congédie son palefrenier lorsqu'il aura terminé le pansage d'Europe. Pas le continent, le cheval. Tandis qu'il marche vers la maison, il ne songe qu'à une seule chose : une douche. D'ailleurs, il se retrouve rapidement dessous. L'eau ruisselle sur son corps dessiné pendant que ses pensées se permettent une belle envolée. Il sait ce qu'il va faire après, oui. Il ferme les yeux à cette pensée. Deux grands yeux expressifs hantent ses pensées depuis presque un an maintenant. Un homme normal aurait déjà franchit le pas de séduire la jeune femme. Sauf que non, Howard n'est pas un homme normal. Ce n'est pas qu'il est timide. Il est surtout emmuré dans son propre corps, une armure si forte qu'elle est maintenant un inconvénient dans le rapport à l'autre, le sexe de la personne n'important peu. Il soupire alors qu'il coupe l'eau. Il vaut mieux éradiquer toute forme de pensée négative, il veut avoir l'esprit clair. Il enfile un jean foncé, un t-shirt blanc d'où le col très évasé laisse entrevoir ses poils. Tandis qu'il enfile son blouson de moto, il attrape son casque et ses Aviators. Il va alors enfourché sa moto avant de partir en un bruit intense de moteur.
La boutique se trouve dans les rues commerçantes de Bowen, il y a vraiment du monde en cette période estivale mais il n'a que faire, son objectif est de récupérer la montre qu'il a posé chez l'horloger il y a peu. Une mauvaise chute et un écran qui se brise. Il s'en est voulu longtemps, surtout quand on connait la valeur sentimentale du bien. Une montre que son grand-père, toujours vivant, lui a offerte. Autant dire qu'elle a une histoire et Howard ne serait pas pardonné si elle fonctionnerait plus aujourd'hui. Il savait que des doigts de fées opéraient dans cette boutique qu'il connaissait depuis son arrivée à Bowen. Entrant dans la boutique, il enlève ses lunettes qu'il glisse dans le V de son t-shirt. Veste de moto ouverte, les cheveux lâchés, il lève les yeux. Elle est là. Son regard s'assombrit un instant avant qu'il ne soit sorti de son admiration par le gérant, qu'il salue d'une franche poignée de main. Il le connaît bien maintenant, depuis le temps. Le gérant l'envoie alors vers son apprentie pour récupérer la montre tandis qu'il part dans l'arrière-boutique. Seuls. Son coeur rate un battement, mais pas une seconde il ne cille. Il s'avance vers la femme qui occupe si souvent ses pensées. « Miss Luzac.. » dit-il de sa voix rauque si caractéristique, ponctuée de son fidèle accent britannique. Il effectue un léger mouvement de tête pour la saluer. A noter que c'est la première fois qu'il prononce son nom, bel effort. « Alors, avez-vous fait des miracles ? » dit-il alors qu'il plonge son regard dans celui de la jeune apprentie. Comme à son habitude, rien ne transparaît sur son visage. Seule une profonde intensité dans ses yeux peut le trahir. Elle est belle. Toujours aussi belle que dans ses souvenirs. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Sam 12 Aoû 2017 - 23:39 | |
| Le temps passe et pas une seconde tu cherchais du regard l'heure pour savoir si la journée serait bientôt finie, tu la regardais pour t'assurer que la montre que tu remontais était parfaitement à l'heure. C'est tout un art d'être horloger. Il ne suffit pas de savoir monter et démonter une montre, il fallait pouvoir reconnaître le cliquetis d'un ressort, de comprendre la mécanique des rouages et d'apprécier la petite danse qui se déroulait sous tes yeux quand tous les éléments assemblés émettaient une légère symphonie. Une douce symphonie composé de tic et de tac. Tu aimais ces moments où tu étais dans la boutique, où tu étais au contact du client. Même si tu ne te souvenais pas des nouveaux, il y avait les anciens, ceux d'avant l'accident. Ceux avec qui tu avais établi une relation de confiance puisqu'il revenait vers vous. Surtout un en particulier. Tu ne dirais pas que tu le voyais au moins une fois par mois parce que ce serait mentir mais pendant l'année il est bien venu au moins six fois. Et ce n'est pas rien. A croire qu'il était uniquement maladroit avec une montre dans la main. D'ailleurs, en parlant du loup, le voilà qu'il se gare devant la boutique. Tu l'observais du coin de l’œil. Lorgner sur un client, ce n'était pas très professionnelle tout ça. Il fallait te reprendre un peu sinon un filet de bave allait sortir de ta bouche. Et ce n'était pas acceptable. Pendant qu'il salue le propriétaire, tu lui tournes de dos pour attraper l'objet de sa venue. Il te salue, utilisant ton nom pour la première fois. En tout cas, de ce que tu t'en souviennes mais tu n'avais pas non plus lu une note sut ça donc ça ne devait pas être arrivé. « Monsieur Storm. » Un des rares noms que tu avais en tête. Tu avais l'impression depuis l'accident de croiser des visages inconnus et de te perdre dans une foule de personne avec qui tu as parlé sans même t'en souvenir. Parmi tout ça, il y avait lui. Ce grand homme, aux cheveux longs. Tu n'étais pas une grande fan des cheveux longs sur les hommes, mais il y avait des exceptions et il en faisait parti. Son visage était impassible, même toi qui était bonne au poker pour cacher ta main, tu n'arrivais pas à sa cheville. Mais tu savais cacher tes joues rouges lorsqu'il s'était adressée à toi. Tu avais eu l'impression à cet instant d'être unique. « Vous n'avez qu'à constater par vous-même. » Tu attrapais la montre avec un petit chiffon pour la lui tendre. Il n'avait qu'à la juger par lui-même. Tu savais que ton travail n'était pas mauvais, sinon tu ne serais pas ici. Et jusque là, il ne s'était jamais plaint mais ici, vous mettiez un point d'honneur à ce que le client ait l'entière satisfaction qu'il attendait en venant déposer son bijou. « Cale vous convient-il ? » demandais-tu avec un léger sourire, éphémère. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Mar 15 Aoû 2017 - 23:10 | |
| L'entraînement intensif de la journée avait eu raison du bel anglais, descendant de cheval. Il avait surtout une autre tâche qui l'attendait, pas des plus difficile mais pourtant, le mettait dans un certain de nervosité. Oui, chercher une montre peut s'avérer être une difficulté pour le grand blond. Après avoir affronté les pires saloperies, une femme devrait être une partie de plaisir. Elles ne sont pas plus impitoyables que les pires étalons, après tout. Chasser toutes pensées négatives était son maître-mot de ces derniers temps. Si bien qu'il s'engouffre sous la douche avant de se rendre en ville avec sa moto.
L'affluence estivale de Bowen est rapidement balayé au second plan lorsqu'il gare l'engin devant la boutique. Son casque enlevé, il entre et coule un regard furtif vers la jeune apprentie, qui accapare une bonne partie de ses pensées. Le gérant, après avoir saluer Howard d'une poignée demain, s'éclipse en arrière boutique. Le lancinant tourbillon a démarré à cet instant, là, celui où son regard a croisé le regard de la divine jeune femme aux cheveux longs. Rien ne traverse les traits de son visage halé. Après s'être avancé vers elle, il la salue pour la première fois en l'appelant par son nom de famille. Un élément assez important pour être souligné. Il lui demande alors si sa montre est remise en état. C'est, après tout, l'objet principal de sa venue. Il observe, Howard, d'un œil légèrement assombri. Sa manière qu'à ses lèvres de bouger, ses délicates mains prendre le chiffon .. Il expire silencieusement, sentant que ses pensées dérivent loin de la conversation. Alors qu'elle lui tend la montre, il pose son casque entre ses chevilles légèrement écartées avant de se redresser. Il capture le regard de la belle apprentie. « Je vous remercie. » Concentrant son attention sur la montre à l'intérieur de ses mains dégantées, il l'observe sous toutes les coutures. Il est si content, elle est comme neuve. Si bien qu'il esquisse un franc sourire de soulagement. Cette objet est son objet quelque peu fétiche lorsqu'il monte à cheval. La trotteuse donne le tempo, comme un véritable métronome. Il ne se voyait pas en porter une autre de sa collection. Alors qu'il l'enfile autour de son poignet, il croise le regard de la jeune femme. Gris ensorcelant sur marron innocent. « Toujours une réussite, Miss Luzac, vous avez.. » dit-il alors qu'il se coupe à la fin, perdant son sourire. Il allait dire qu'elle avait de véritables doigts de fées mais cela aurait particulièrement maladroit de sa part. Il hoche légèrement la tête en glissant ses grandes mains dans les poches arrières de son jean, signe de nervosité. « .. de grandes capacités. » se rattrape-t-il, baissant le regard, franchement gêné. Il fait absolument tout pour le cacher. Il se dit qu'il fait un parfait crétin, qu'il n'arrivera jamais à rien avec elle ou même une autre. « Combien je vous dois ? » dit-il, doucement. Il ne voulait pas couper court. Pas du tout, il était pourtant prisonnier de lui-même, ne trouvant les ressources nécessaire. Lui qui ne battait jamais en retraite, là devant une femme, il prenait la tangente malgré lui. Ce n'était pas n'importe quelle femme non plus. Il allait bien voir comment elle allait réagir et essayer de se sortir du pétrin dans lequel il s'était mis, tout seul comme un grand. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Sam 19 Aoû 2017 - 3:06 | |
| Lorsque tu te retrouvais dos à lui, tu n'avais qu'une impatience, qu'il se mette à parler. A la seconde où tu entendais son grain de voix, un frisson se frayait un chemin sur tes bras. Un grand sourire sur le visage, même si tu paraissais impassible, à l'intérieur de toi tu sentais l'ado de 14 ans sauter de joie dans chacun de tes muscles. Tu lui fis face, un léger sourire sur le visage, il fallait toujours être aimable avec les clients. Mais lui n'étais pas un simple client, il ne venait que lorsque tu travaillais. Tu l'avais bien remarqué, tu t'étais même fait la réflexion lors de sa deuxième, à savoir s'il ne faisait pas exprès de la casser pour venir te voir. Comme un homme irait voir la même fleuriste pour acheter des fleurs sans se lancer à l'eau. Puis tu avais vite oublié cette idée en te disant que tu n'étais pas un film à l'eau de rose, ça dans la vie, ça n'arriverait jamais. En dehors de ça, il y avait aussi son regard. Peut-être que c'était le même pour tout le monde, mais tu avais l'impression d'être unique lorsqu'il t'observait. Il devait être un très bon joueur de poker, montrer aussi peu de choses, ça relevait de l'incroyable pour toi. Tu ne saurais dire pourquoi, tu avais le sentiment qu'une alchimie se faisait entre vous. Tu devais garder à l'esprit qu'il était un client malgré tout. Ce n'est pas comme si tu étais médecin ou prof, mais tu tenais à être très professionnelle. Tu eus l'impression d'avoir un coup de jus en lui tendant la montre mais tu tiquais à peine. Tu te contentais de le fixer, de l'observer la montre, la retournant dans tous les sens pour s'assurer de ton travail. « Je suis ravie de l'entendre. » L'entendre te dire que c'était une réussite, t'allait droit au coeur. Tu étais toujours heureuse d'entendre un client te remercier pour la travail fait, pour te féliciter du travail d’orfèvre. Tout comme apprendre que tu avais de grandes capacités, ça prouvait que les cours étaient utiles, que tu avais bien appris. C'était une satisfaction personnelle à chaque fois. « C'est que je fais bien mon travail. » Sans plus attendre, tu te glissais vers la table derrière toi pour attraper l'étui du bijou afin qu'il puisse la ranger si jamais il ne voulait pas la mettre maintenant. Tu lui tendis avec un léger sourire, te glissant juste derrière la caisse enregistreuse pour l'encaisser. Bientôt, il remettrait son casque et s'enfuirait à tout va, loin d'ici, loin de toi. « Nous avions déjà les pièces, j'en avais commandé un peu plus la dernière fois du coup, il y a juste le coup de main d'oeuvre et ce serait vous mentir de vous dire que ça m'a pris plus de deux heures. » Une autre devise de la boutique, toujours dire au client ce qu'il paye. Pour le coup, le coût de la pièce il l'avait eu la dernière fois quand il avait fallu en commander. Tu avais bien fait au final puisque aujourd'hui, tu le lui épargnais. « Cela vous fait donc 50$ tout rond ! » ajoutais-tu en lui tendant le ticket de caisse. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Lun 21 Aoû 2017 - 0:25 | |
| La voilà, en face de lui. La seule femme, qui depuis maintenant plus d'un an, lui donne le vertige. Cette sensation absolument terrible de perdre le contrôle. Attention, pente glissante. Le contrôle. Le maître-mot du cavalier. Son mantra, en quelque sorte. Jamais il ne se laisser aller, Howard. Ou alors, c'était si rare qu'il fallait noter la date du jour lorsque cela arrivait. Peu importe le point de d'où l'on se place mais une chose est certaine : la jolie brune était un point de faiblesse du grand blond. Il n'aimait sincèrement pas cela. Enfin, ce n'était pas véritablement la véritable. Le bien qui fait mal. La douceur qui rend coupable. La jeune femme qui le rend faible. En attendant, il essaie de faire de son mieux alors qu'elle lui fait face, lui présentant l'objet de sa venue. Alors qu'il regarde sous toutes les coutures sa montre réparée, il se dit qu'elle prend un grand soin de ses biens, à chaque fois. Que ses fines mains ont travaillés le métal. Il finit par se reprendre après quelques secondes pour lui annoncer que son travail lui plaît. La jeune apprentie semble d'ailleurs heureuse de ce retour. Elle ne semble pas remarquer le trouble du cavalier, ce qui le rassure quelque peu. Elle fait remarquer qu'elle fait bien son travail. Il lève son regard, devenu rieur dans le sien. « Le contraire serait étonnant, Miss Luzac. » dut-il, un sourire guettant le coin de ses lèvres. Flatter les femmes, voilà le conseil de son coach en séduction personnel, nommé Eden. Pour une fois qu'il se risquait à détendre légèrement l'atmosphère, il fallait que cela fonctionne. Il pris l'étui ensuite qu'elle lui tendait. Bien qu'il avait déjà la montre autour du poignet, l'objet glissait alors dans le satin. Pas besoin de prendre des risques maintenant. Son armure une fois de plus enfilé, il lui demande combien il devra payer pour le travail accompli. De derrière sa caisse, elle lui explique le cheminement. Il n'écoute presque pas, à vrai dire. Il est captivé. Très observateur, un ombre glisse dans le regard du cavalier. Une imagination fertile en un instant. Trop d'images, de sensations le submerge. Si vite tiré de ses pensées quand elle lui tend le ticket. Il sort son porte-feuille, tirant un billet de la somme correspondante pour le poser le comptoir. Il prend le ticket en silence avant de ranger le tout dans sa poche. Le regard vers le sol, il prend subitement conscience que ce moment va se terminer. Seulement, là, c'était bien trop fugace. Une mauvaise sensation le prend, comme le venin filant dans la circulation sanguine. C'est comme rester sur sa faim. Les yeux maintenant rivés sur ses doigts jouant avec la chevalière entourant son majeur, dans un élan libérateur, il se jette dans le vide. Sans filets. « Est-ce que je peux vous poser une question, Mathilda ? » dit-il, sa voix prenant un teinte plus grave que d'habitude. Oui, il allait le faire. Maintenant, il ne pouvait plus reculer. Les dés sont jetés. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Jeu 7 Sep 2017 - 20:10 | |
| Howard avait sorti son portefeuille pour te payer, ce qui annoncer la fin de sa visite, il allait quitter la boutique et tu ne le reverrais pas avant des semaines. De longs jours où tu ne le verrais pas passer la porte d’entrée jusqu’au jour où il aurait encore une bricole sur sa montre, où tu aurais quelques heures de travail à passer sur son bijou avant de l’appeler pour lui dire que tout était prêt. Tu serais alors là, derrière le comptoir à l’attendre. Tu rougirais lorsqu’il serait face à toi mais tu n’en montrerais rien, le cœur battant à toute vitesse, prêt à rompre dès qu'il ouvrira la bouche. Tu lui donnerais l'objet, il te complimenterait sur ton travail et viendra alors une nouvelle fois l'heure des adieux. Jusqu'à la prochaine fois. Mais plutôt que de te saluer et de se diriger vers sa moto, il restait planté face à toi, derrière le comptoir. Comme si une question lui brûlait les lèvres mais qu'il n'était pas capable de la prononcer. Du moins, c'est ce que tu croyais jusqu'à ce qu'il prenne la parole. Tu t'étais arrêtée sur une chose : la première fois qu’il t’appelait par ton prénom. Du moins, de ce que tu te souvenais, peut-être que c’était arrivé pendant ces deux derniers mois mais tu n’en étais pas certaine, tu ne pourrais jamais l’être à moins de vérifier ton carnet de note mais ça allait sûrement prendre une éternité, il se passait tellement de chose dans ta vie que tu avais déjà trois carnet rempli et griffonné d'informations diverses et variées. Un vrai foutoir mais c'était assez difficile d'organiser tes souvenirs. Tu préférais revenir à la réalité. Cela sonnait si bien dans sa bouche. « Je suis tout ouïe ! » Un mince sourire venait se glisser sur ton visage, tu avais le coeur au bord de l'explosion, heureuse comme jamais mais il ne fallait pas trop t'emballer, tu ne savais pas ce qu'il allait dire et tu ne voulais pas paraître trop heureuse si jamais ça avait rapport avec ses montres, la boutique ou ton métier. Tu aurais plus de mal à cacher ta déception après. |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Ven 8 Sep 2017 - 16:19 | |
| Il venait de récupérer son bien, Howard. Seulement, un sentiment rongeait doucement ses entrailles, rendant encore plus mal à l'aise qu'il l'était déjà. L'attirance qui pousse à savoir, savoir toujours plus. Il a envie de connaître cette douce femme aux cheveux sombres. Tout en elle le pousse en apprendre davantage. Ce n'est pas que physique, même si chaque fibre de son être vibre quand il croise son regard. Cette douce horlogère a le pouvoir de le rendre dans des états pas possible. Pourtant, pas un instant il ne se démonte. Depuis bien trop longtemps, il rêve en secret, pense à elle, l'imagine. Elle est plus forte que tout. Alors qu'ils sont l'un en face de l'autre, juste au moment de tourner les talons, il l'interpelle pour la première fois par son prénom. Il y a déjà un grand pas de franchi mais celui qu'il s'apprête à faire lui paraît si insurmontable soudain. Alors qu'il a toute son attention, il baisse le regard. Le plan de travail en bois semble le captiver subitement. « Je me demandais si.. » dit-il, sa voix déraille. Jamais il ne s'était senti aussi con. Est-ce si difficile d'inviter une femme à dîner ? Il serre le poing. Il rage, Howard. Rage d'être aussi faible face aux humains. Soudain, il relève le regard vers Mathilda, déterminé. « Si vous vouliez dîner avec moi ce soir ? » dit-il, d'un débit plutôt rapide. Un poids se dénoue dans le fond de sa gorge. Il l'a fait, il n'en revient pas lui-même. Ses doigts serrés se détendent doucement avant d'aller dans la poche intérieure de son blouson de moto pour aller chercher une carte de visite. Il avait en toute circonstance, il était un homme prévoyant. Il arrive même à esquisser un sourire du coin des lèvres alors qu'il glisse la carte de visite sur le comptoir vers Mathilda. Il a jeté un œil derrière elle avant de le faire, comme pour s'assurer que son patron ne décidait pas de revenir à cet instant précis. Il imaginait bien que ce n'était pas très orthodoxe de sortir avec des clients et en aucun cas, il ne voulait la mettre dans l'embarras. « Vous en aurez besoin. » Il a retrouvé sa voix grave si particulière, celui de l'homme calme qu'il est. Il la regarde à présent d'un air indescriptible, comme celui qui attend une réponse très importante. Et si elle refusait ? Il ne préfère pas y penser une seule seconde . |
| | | Invité | Sujet: Re: haunted (mathilda) Dim 17 Sep 2017 - 22:55 | |
| Si quoi ? Tu retenais ton souffle, il savait te garder en haleine. Son regard est baissé vers le comptoir et pendant les quelques instants où il garde le silence, tu aimerais avoir le pouvoir de la télépathie, tu aimerais savoir ce qu’il pense à cet instant précis. Tu n’en avais pas la moindre idée. Tu avais remarqué que le son de sa voix avait faibli. Comme s’il avait une grande hésitation sur ce qu’il voulait demander. Soudain, il relève le regard vers toi, reprenant alors la parole. Sa voix est toujours un peu moins assurée que d’habitude, il parle rapidement. Il voulait t’inviter à dîner. Tu ne pu réprimer ton sourire, jetant rapidement un coup d’œil autour de toi, comme lui, pour vérifier que ton patron n’était pas là. Même s’il était très sympathique et que vous vous entendiez à merveille, tu savais que ce genre de proposition, il ne les voyait pas vraiment d’un bon œil. Il avait une éthique professionnelle très développée et tu prenais pas mal modèle sur lui, pour garder une bonne distance avec tes clients et ne pas fricoter avec eux comme si c’était tes potes. Tu le voyais alors te tendre une carte professionnelle, avec son nom, sa profession ainsi que son numéro de téléphone privé. Tu ne savais pas trop ce qu'il faisait et ce n'était pas vraiment le moment pour t'attarder dessus. « Merci ! » Tu lui glissais un léger sourire en posant ta main sur le bout de carton pour l'attirer à toi et le glisser dans la poche arrière de ton jean. Tu ne voulais pas qu'on puisse le voir et se faire des idées sur la situation, même si elles seraient sûrement fondées. Tu fis un pas en avant, te collant le plus possible du comptoir pour te rapprocher un peu plus d'Howard, afin de lui donner la réponse qu'il devait attendre avec la plus grand des impatiences. « J'en serais vraiment ravie, M. Storm. » ajoutais-tu presque à voix basse, de peur qu'on puisse t'entendre. Au diable l'éthique professionnelle. De toute façon ce n'était pas comme si tu allais passer la nuit avec lui, tu allais juste dîner et passer un bon moment. Pendant ce laps de temps, tu pourrais en apprendre un peu plus sur lui, en dehors du cadre qui te tenait en otage. Bien que tu tenais à avoir une certaine posture, tu ne pouvais pas nier l'attirance que tu ressentais à chaque fois qu'il entrait dans la boutique, tu n'avais jamais eu l'occasion de le croiser par hasard dans la rue et de profiter d'un café pour prendre plus d'informations alors tu n'avais pas envie de passer à côté de cette chance qui s'offrait présentement à toi. |
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