Don't be jealous. You're the only one.

Si leurs ébats étaient toujours passionnés, le beau blond avait l'impression qu'ils ne s'étaient jamais fait l'amour de la sorte. Il n'y avait pas à dire, c'était mieux que de s'engueuler. Leur bassin se firent plus conquérant que jamais. Leurs mains caressèrent le corps de l'autre avec passion. En ne s'attardant jamais au même endroit. Ils unirent ainsi leur corps, encore et encore. Avec un désir sans nom. A ce moment là, plus de doutes à avoir. Il n'avait pas à être jaloux. Sa belle blonde n'était qu'à lui. Il n'était qu'à elle. Ils continuèrent sans se ménager. Il sentit les doigts d'Ingrid s'ancrer dans sa peau et il en fit de même. Continuant comme sa chérie le lui demandait. Jusqu'à ce que le souffle se fasse court. Que leurs doigts pressent encore plus la chair de l'autre. Que leurs coups de reins prennent ce rythme effréné que seul le plaisir final pouvait arrêter. Elle vint à lui et il se laissa aller à elle dans la foulée. Parfaisant ce moment d'union intense. Ils se laissèrent retomber sur le lit. Le torse du mannequin s'abaissant et se soulevant. Le corps luisant de sueur. Les mains simplement posées sur les cuisses de son aimée. Ingrid aussi n'avait plus de souffle. Ils s'aimaient oui. Voilà à quel point ils s'aimaient. Il remonta une main le long de son dos pour s'emparer doucement de sa nuque. Et il l'embrassa d'un baiser sulfureux, ensorcelant, chaud et carrément fouguex. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus de souffle à nouveau. Je … T'aime … Il tentait de reprendre sa respiration. Je … Désolé … On … Se … Disputer … Ma … Faute … Il roula doucement sur le côté, inversant les positions. Lui déposa mille baisers dans le cou, sur le haut de la poitrine. La peau encore chaude et toute transpirante de sa belle sur laquelle il laissait glisser ses lèvres. Mais … Je … Pas … Désolé … De … Après … Dispute … Il revint alors placer le visage au dessus de celui de sa chérie. Plongeant dans ses yeux. La … Prochaine … Fois … Je … Bien … Faire … Semblant … Nous … Chicaner … Pour … Le … Après … Un sourire très coquin sur son visage. Il aimait sentir leur corps nu l'un contre l'autre. Les doigts de sa belle dans son dos, ses flancs, son torse. Il était perdu dans son regard et repensa soudainement à ces deux petits mots qu'il lui avait dit un jour. Mais il ne ferait plus cette bêtise. Plus après avoir fait l'amour de manière passionnée du moins.

Chacun rejetait à présent la faute sur lui-même. Ingrid n'avait peut-être pas autant de choses que son homme à se reprocher. Jim s'était emporté comme un imbécile. Il aurait du simplement en parler. Plutôt que de faire cette scène. Surtout que sa voisine lui avait conseillé de discuter. Mais il n'en avait fait qu'à sa tête. Pour lui, sa belle blonde n'avait rien fait. Ce … Notre … Faute … Tous … Les … Deux … Alors … Il mentait  un peu mais ils n'allaient tout de même pas s'embrouiller à nouveau pour ça ?? A moins que … L'après dispute avait quand même était dantesque. Et c'était comme s'il avait fait oublié toute la scène qui s'était déroulée avant. Un câlin et hop, plus d'embrouilles. Le sexe était clairement un bon remède pour le mannequin … Hum hum … Mais Ingrid ne voulait plus se disputer avec son beau blond. Lui non plus en vérité. Il avait détesté cette sensation lorsqu'elle était partie les larmes aux yeux et qu'elle avait claqué la porte. Il ne voulait pas revivre cette situation. Il rigola à la remarque d'Ingrid. Ils étaient d'accord sur ce point. On … Peut … Toujours … Garder … Que … Les … Ré-con-ci-lia-tions … Oui … Il lui vola un petit baiser et se laissa transporter par les douces caresses de sa chérie. C'était tellement agréable. Et puis il prit un air surpris. Vraiment très surpris. Peur ? Qu'entendait-elle par là ? Que … ?Elle s'expliqua. Et son coeur fondit. Elle n'avait jamais été une mauvaise personne mais il comprenait le message. Elle lui était fidèle. Il n'avait jamais été question de ce Woody ou de n'importe qui d'autre. Et lui aussi ne pensait qu'à elle. Elle et seulement elle. Le baiser qui s'en suivit lui fit battre un peu plus le coeur. Il plongea dans son regard. Ingrid ? … Il marqua un temps d'arrêt. Des mots lui revinrent en tête. Il était à deux doigts de les prononcer à nouveau. Des mots impulsifs, dit sur le moment. Mais il s'était promis ne plus jamais les prononcer de cette manière. Et pour ne pas laisser un blanc trop long s'installer il dit simplement. Je t'aime. Bien plus fluide et sûr que d'habitude. Il aura souhaité lui faire lui aussi sa déclaration d'amour mais il avait encore l'esprit bien trop embrouillé. Et à la place il pensa à bien autre chose. Tu … Toujours … Vouloir … Manger ? … Ce … Bête … On … Devoir … Jeter … Ce … Que … On … Déjà … Préparer … Il lui sourit et l'embrassa doucement. Perdu dans son regard.

Toute la tension était maintenant bien retombée. Jim reprenait doucement son souffle, ses esprits. Ne repensant plus vraiment au comment ils en étaient arrivés là tous les deux. S'il y avait bien quelque chose de positif dans les engueulades, c'était cela. Jim ne l'avait que rarement connu car il ne s'était jamais réellement engueulé avec une femme. Mais il éviterait les prises de têtes à l'avenir. Ils n'avaient pas besoin de ça pour une partie de jambes en l'air éreintante et au sommet du plaisir. Ils plaisantèrent doucement sur la situation lorsque le beau appela sa belle blonde. Avant de simplement lui dire « Je t'aime » aussi normalement que n'importe qui. Il était beaucoup trop tôt pour dormir. Et le souper était toujours en cours de préparation. Et comme on le disait : Oui ! … Après … Effort, … Réconfort ! … Il rigola. Il leur fallait reprendre des forces. Mais Ingrid changea radicalement d'idée sur leur repas du soir. Un pique-nique dans le lit ?? Il aurait plutôt été gourmand de dessert … A déguster collés l'un contre l'autre. Ou l'un sur l'autre. Rajouter beaucoup de coquin dans le repas. Un autre jour sans doute. Ce … Toi … Qui … Décider ! … Je … Reste … Là ! … Il passa les mains derrière sa nuque. « A la cool ». Et la regarda s'en aller. Il serait bien resté nu comme un ver mais ce n'était pas du tout hygiénique. Pas en mangeant. Alors il renfila son caleçon. Et uniquement son caleçon. Ingrid ne lui en voudrait certainement pas de rester presque nu. Elle revint les bras bien chargés. Jim l'aida a correctement installé tout cela. La belle blonde mit un film à la télé et ils passèrent ainsi la soirée. A manger. A se donner à manger. Pour jouer comme des coquins. Une complicité « retrouvée ». Le calme après la tempête. Sa crise de jalousie à présent bien loin. La question était maintenant de savoir s'il recommencerait un jour. Ou non.