Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : with golden string, our universe was brought to life, that we may fall in love every time we open up our eyes (isling)
Sujet: something you can't deny you feel inside your hands (camille) Lun 2 Oct 2017 - 19:56
Depuis le retour d’Ezekielle à Bowen, depuis qu’ils avaient emménagé ensemble et qu’une certaine routine s’était installée, bien malgré eux, Isaiah avait sans doute délaissé quelques-uns de ses hobbies. Faute de temps, peut-être. Et aussi parce que l’envie de passer du temps avec la belle blonde avait souvent pris le dessus sur certaines activités. Évidemment, ils s’étaient toujours laissé l’espace et le temps d’être les deux personnes à part entière qu’ils étaient, parce que tous les deux avaient toujours eu besoin de cette belle et douce liberté, mais ils avaient également appris à la partager à deux. Deux années plus tard, voilà qu’Ezekielle lui annonçait qu’elle ne reviendrait pas à Bowen, qu’elle reprenait son tour du monde mais cette fois armée de sa plume et d’une petite équipe pour la suivre et faire des reportages avec elle. C’était une magnifique nouvelle, une belle réussite, et évidemment qu’Isaiah lui avait apporté tout son soutien. Sauf que lui restait là où il était, mais sans elle à présent. Il allait devoir réapprendre à vivre comme il le faisait deux années auparavant, et même si d’un point de vue extérieur sa vie ne semblait pas avoir vraiment changée, à l’intérieur de lui, Isaiah vivait cette sorte de rupture comme un énorme changement. Pour Ezekielle, Isaiah avait du jour au lendemain changé son mode de vie, sa manière de voir l’amour, et maintenant qu’elle n’était plus avec lui, il ignorait vers quoi se tourner. Vers ce qui l’animait avant, ou vers ce qui lui avait permis d’évoluer jusqu’à la personne qu’il était aujourd’hui. Dans tous les cas, il savait une chose : il avait besoin de retrouver ses vieilles passions, celles qu’il n’avait ressorties que trop rarement dans les derniers mois. Alors, quand il avait rencontré Camille lors d’une manifestation pacifique, il y avait quelques jours de cela, et qu’elle lui avait fait partir de son envie de prendre des cours de guitare, Isaiah avait sauté sur l’occasion. Puisqu’elle débutait, alors il pourrait lui aussi se remettre tranquillement dans le bain en lui enseignant les bases. Et ils s’épanouiraient ensemble, sur de belles mélodies grattées à deux. Ils avaient donc échangé leurs numéros, question de se rejoindre dans les prochains jours pour trouver le moment idéal pour se rencontrer et commencer à pratiquer. Sa guitare sur son épaule, dans son étui, Isaiah s’était rendu jusqu’à l’appartement de Camille. Arrivé face au numéro qu’il avait retenu de leurs échanges, il cogna à la porte, trois fois, et attendit. Il était impatient de retrouver cette douce flamme qui s’allumait en lui à chaque fois qu’il jouait de la musique.
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moi je traîne dans ma remorque, tous les excès d'mon époque. la surabondance surgelée, shootée, suremballée. pendant qu'les vœux pieux passent dans l'beurre, que notre insouciance est repue, c'est dans le fond des containers que pourront pourrir les surplus. la question qu'j'me pose tout l'temps : mais que feront nos enfants quand il ne restera rien, que des ruines et la faim ? by anaëlle.
something you can't deny you feel inside your hands (camille)