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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!

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MessageSujet: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyVen 24 Nov 2017 - 2:18

J’ignorai encore si c’était l’intervention de Conchobàhr ou le fait que je voulais que ma grossesse se déroule le mieux possible mais j’étais revenue en Australie. Pour lui. Je me doutais que Jeremy avait sans doute refait sa vie depuis trois mois. Après tout, je n’étais pas indélébile comme femme. Mon nouveau passeport en main, mes cheveux relevés sur la tête, je venais tout juste de descendre de l’avion. Fort heureusement, mon état n’était pas encore visible et donc que je pouvais cacher aux autres que j’étais enceinte de quatre mois et demi. Il n’y avait que ma poitrine qui avait doublé de volume. Elle qui était plus volumineuse après mon accouchement un an auparavant. Mélodie était restée chez mes parents vu que je ne savais pas encore si mon séjour était permanent. S’il me rejetait, je m’en irai. Ou alors je m’installerai à Bowen mais dans un quartier plus reculé. J’ignorai s’il avait transformé mon appartement en garçonnière. J’avais donc décidé de me rendre à son club sans attendre. La nuit était déjà bien avancée et après tout, je lui avais reproché d’être un criminel alors que j’avais fait tout un cirque durant la conférence me dénonçant publiquement. On avait mis ça sur mon état de choc et il s’était avéré que je n’étais pas Squirrel puisque ce dernier avait fait un coup durant mon internement. Il faudrait que je remercie mon frère pour ce coup de neuf. Je revenais dans le club où je m’étais faite casser la gueule, où j’avais fait un strip-tease sur scène. Lorsque j’entrais Brutus et Néron se tendirent lorsque l’un d’eux passa devant moi en trombe. Bon chien, va informer ton patron que je suis de retour à la maison. Je conjurai mentalement à mon double de se taire ce soir. Dédoublement de la personnalité. J’avais des cachets pour ça mais le traitement était minime suite à ma grossesse. Perchée sur mes talons de dix –comme si je n’étais pas assez grande comme ça- je m’assis un tabouret lissant ma robe qui laissait entrevoir mes nouvelles rondeurs. Le barman qui me connaissait à force me servit un verre que j’acceptai sans même regarder. Je trempai mes lèvres dedans avant de manquer de recracher. « Y’a de l’alcool là-dedans, demandai-je en m’énervant d’un coup, je suis enceinte, espèce de bon à rien. On ne sert pas d’alcool à une femme enceinte sauf si vous voulez que le fils de votre patron naisse complètement débile. » Je finis par avoir un jus de fruit avant de regarder le spectacle que nous offrait une danseuse. Pauvre fille. Je fronçai les sourcils lorsque je vis Néron revenir près de moi et m’attraper par le bras. « Le patron est en déplacement mais vous pouvez l’attendre dans son bureau. » Mais bien sûr ! Je me dégageai avant d’aller dans l’endroit où nous avons sans doute conçu le bébé pour m’asseoir sur le coin du bureau et fixer les papiers sans gêne. Ce n’est que lorsque la porte claqua que je daignai lever le museau. « Eh bien, on peut dire que tu ne t’es pas morfondu de mon absence chaton, annonçai-je en le fixant dans les yeux, surprise la garce est de retour ! » La meilleure partie seulement. Je croisai les jambes avant de passer une main dans mes cheveux, esquissant un léger sourire en coin. Pas carnassier mais pas doux non plus. Séducteur disons-le !
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptySam 25 Nov 2017 - 16:17

Trois mois. Trois putain de longs mois à croupir, car il n’y avait pas d’autre mot, à Bowen. Quitter la France, sans Lilas ou Amélia, je ne savais plus trop, avait été l’une des pires épreuves que j’avais eu à vivre et j’en avais pourtant eu mon compte depuis que j’étais né. J’avais mis si longtemps à m’investir dans ce couple de déglingués de la vie que nous formions, que la pilule avait du mal à passer, même encore aujourd’hui. Lilas ne m’avait pas seulement privée de sa présence qui contre toute attente avait un effet que j’estimais positif sur moi, elle m’avait privé de Mélodie, et de notre enfant qui grandissait en elle, sans moi chaque jour un peu plus. Elle avait réduit à néant un avenir qui aurait pu être bien plus beau que tout ce que nous avions tout les deux connus jusque là, sans même osé l’espérer. Je ne l’avais pas vu venir et même après trois mois, je ne comprenais toujours pas. Après la conférence de presse, j’étais repartie le jour même, ivre de rage, bouillonnant de colère et d’incompréhension. Une fois de retour, j’avais repris mes bonnes vieilles habitudes et je n’en voulais que plus à ma rousse flamboyante pour ça. Avoir détruit les efforts que j’avais fait pour changer, pour devenir un homme meilleur afin de la mériter. Je jonglais avec le club et mes vendeurs. Je me réfugiais dans la travail. Extérieurement, j’étais fidèle à moi-même mais intérieurement, j’étais une épave. Une fois seul, je me renfermais, n’ayant pour seule compagnie qu’une bouteille d’un alcool quelconque. J’étais irascible, sur les nerfs et à fleur de peau. Bref, un véritable régal pour les gens qui m’entourait, heureusement, ils étaient peu nombreux. J’avais l’impression de sentir mes vieux revenir avec un grand sourire sur leur face décharnée. Tu croyais t’en sortir connard ?
Mon poing serré retomba avec force sur mon bureau. « Bordel … » Soufflais-je. Encore une fois, j’avais laissé mes pensées s’éparpiller et m’emmener inévitablement vers ELLE. Je m’en voulais pour ça. J’étais Jeremy Strauss. Je valais mieux que ça. Je valais mieux que de m’apitoyer sur mon sort pour une femme qui avait jouer avec moi. Glissant une main dans mes cheveux, je tentais de me concentrer et finissais d’apposer ma signature sur plusieurs feuilles pour la gestion du club. Je me levais ensuite de mon confortable fauteuil de bureau pour aller dans la réserve préparer la prochaine commande. Je pouvais largement laisser un autre employé le faire mais depuis mon retour, le travail était mon seul repère alors je faisais les choses à fond. Alors que je m’afférais à faire un inventaire, j’entendis la porte s’ouvrir. C’était l’un de mes gorilles, mes hommes de mains. Brutus et Néron, comme ELLE les appelés. Je levais la tête. « Boss … Elle est là. Au bar. » Mon sang ne fit qu’un tour. Il ne fallait pas chercher bien loin pour savoir de qui il parlait. Son visage parlait pour lui. Je me redressais, ne montrant rien. Je prenais une grande respiration. « Emmène-là dans mon bureau et laisse la poirauté. » Dis-je, inexpressif. Il repartit aussitôt exécuter mon ordre et je terminais ce que j’étais entrain de faire.
Après avoir terminé, je du me rendre à l’évidence que je ne pouvais plus reculer ce moment. Non pas que je le craignais, je savais seulement que cela serait … Prenant. Je ne savais d’ailleurs pas quelle version de ma rousse j’allais avoir en face de moi. Les feuilles une main, je quittais la réserve et retournais dans mon bureau. Quand j’entrais dans le bureau, elle était là, flamboyante et parfaite, assise sur mon bureau, à regarder les papier posaient dessus, sans gène, comme si rien ne s’était passé. Je claquais la porte derrière moi, lui apprenant ma présence. Elle leva alors les yeux vers moi et j’étais perdu, une nouvelle fois, même si je campais sur expression neutre. « Eh bien, on peut dire que tu ne t’es pas morfondu de mon absence chaton. Surprise la garce est de retour ! » Me dit-elle, fixant mon regard. Je fis quelques pas et passais devant elle pour aller derrière mon bureau. Je m’attelais alors à ranger les papiers machinalement. « Oh, c’est ce que tu aurais voulu c’est ça ? » Lui demandais-je en la regardant à mon tour tout en refermant le tiroir ou j’avais tout ranger. « Que je morfonde ? Que je te supplie ou n’importe quoi d’autre ? Désolé chérie, ce n’est pas mon genre. J’ai des affaires à faire tourner. » Lui dis-je, froid et distant. Si elle croyait pouvoir revenir comme une fleur, elle se trompait lourdement, même si ce que je ressentais pour elle était toujours là, qu’elle était ma rousse, celle qui fait battre mon cœur, celle dont j’ai envie dès que mes yeux se posaient sur elle. Celle qui sera la mère de mon enfant dans quelques mois. Je m’asseyais ensuite sur mon fauteuil, la regardant toujours, refoulant tout ce que je ressentais. Je prenais une inspiration. « Qu’est ce que tu fais là ? Depuis quand tu es revenue ? » Lui demandais-je, levant la tête vers elle, m’obligeant au calme et a ne pas laisser mes yeux glisser plus bas que son visage.

[color=#ff6699] : Lilas
[color=#cc6600] : Jeremy
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptySam 25 Nov 2017 - 16:50

Je savais que revenir comme ça, c’était risqué. Que j’allais sans doute m’en prendre plein à la gueule pour l’avoir « quitté » il y a trois mois. Mais c’était pour la bonne cause. Je devais aller mieux et je ne dis pas que mon esprit était maintenant aussi sain qu’un plat végétarien mais je faisais de mon mieux. La preuve, je n’avais pas pris le temps de déposer mes bagages ni même d’aller me changer. Il faut dire que je suis magnifique au naturel. Je sortis mon miroir de poche pour vérifier que tout était en place. J’avais déjà pris trois kilos depuis le début de ma grossesse. Tout était sur le dessus de mon corps pour l’instant. Un peu du visage faisant un peu plus écureuil. J’allais vérifier mon capital séduction ce soir. Si Jeremy me refoule, je pourrais toujours aller jouer de mes charmes ailleurs. Changeant mes baskets pour des talons, je passe une couche de rouge à lèvres sur ma bouche pour l’accentuer un peu. On verrait si la machine fonctionnait encore entre deux nausées.

Lorsque j’entrai dans le club, la soirée battait son plein. Je m’attardais un moment pour regarder les filles. Il y en avait des nouvelles. Je me demandai laquelle couchait avec Jeremy. Quoique connaissant mon ex-compagnon, il ne couchait pas avec son personnel. Que ça soit ses dealeuses ou ses pauvres nanas qui s’exhibaient en petite tenue. Je secouai la tête avant d’aller m’asseoir au bar commandant une boisson. Mon regard s’attarda un instant sur les environs. Rien n’avait changé ici. L’un des gorilles de Jeremy vint se planter devant moi pour m’attraper vers le bras et m’emmener de force dans le bureau du patron. J’aurai voulu hurler mais à la place, je lui sortis mon plus gros doigt d’honneur avant d’aller m’asseoir sur le coin du bureau. La porte claqua, je sais qu’il est entré. J’ai le tract même si je ne laisse rien transparaitre comme d’habitude. J’ai beaucoup de fierté. Je pose donc délicatement le papier sur le bureau avant d’oser le regarder. Il passe derrière moi sans me toucher et je sens un sentiment de malaise nouveau. Je n’étais plus la garce sans cœur que je lui avais annoncé quelques minutes auparavant. Bien sûr, comme c’est elle qu’il aimait et non moi, je devais jouer le jeu. Il était le père de mon fils. « Oh, c’est ce que tu aurais voulu c’est ça ? » Ah les engueulades, ça m’avait manqué. Je me souvins brusquement pourquoi je l’avais largué trois mois plus tôt. Notre relation était toxique autant pour l’un que pour l’autre. Que je morfonde ? Que je te supplie ou n’importe quoi d’autre ? Désolé chérie, ce n’est pas mon genre. J’ai des affaires à faire tourner. » Je me redresse en me tournant vers lui. Je pourrais facilement le blesser, je n’avais qu’une seule phrase à dire. Mon regard se fit plus perçant tandis que je me penchai un peu vers lui. Achève-le. Je serrai les dents sans rien montrer. Un grondement sourd monta dans ma gorge. Ma main se referma sur ma jambe, plantant mes ongles dans ma peau. Je sentis le flot de paroles méchantes monter en moi. Je sentis le fauve se réveiller après trois mois d’hibernation. Je déglutis avant de me redresser, croisant finalement les bras sur ma poitrine. « Non. » La réponse était simple. On m’avait connue plus éloquente mais je ne devais pas laisser le monstre sortir. J’avais fait tant d’efforts pour ne plus être cette femme. A commencer par juste devenir une gentille youtubeuse et mère au foyer. « Qu’est ce que tu fais là ? Depuis quand tu es revenue ? » Charmant. Vraiment. Mais bon, à quoi est-ce que je m’attendais ? mes doigts s’enfoncèrent un peu plus profonds dans ma chair. Je finis par me redresser avant de faire craquer ma nuque pour m’étirer. « Tu restes le père de mon enfant, dis-je d’une voix blanche, mais si tu préfères on peut repartir tous les deux. » Je finis par me mettre dans ce fauteuil que je connaissais que trop bien, croisant les mains sur mon ventre légèrement rebondi. « Je suis revenue depuis… » Je consultai l’heure sur mon téléphone. « une heure, trois minutes et trente-six secondes pour être exacte. » Je finis par fouiller dans mon sac pour en sortir le dossier contenant les échographies faites. « Félicitations, c’est un garçon. » Putais mais achève-le bordel ! Je pourrais. Mais je ne le fais pas. Parce qu’il est le père de mon enfant et que même si je refusai de l’admettre : je l’aimais.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyJeu 30 Nov 2017 - 14:05

Lui faire face après trois mois à être séparer d'elle par obligation, par ce qu'elle l'avait voulu, c'était déstabilisant mais je devais rester fidèle à moi-même. Il ne fallait pas que je lui montre à quel point j'avais souffert de son rejet, du fait qu'elle me laisse en plan du jour au lendemain après tout les efforts que j'avais du faire pour elle, pour la méritée. Alors si elle croyait pouvoir revenir, avec son visage d'ange, ses longues jambes et sa chevelure de feu et que j'oublierais tout dans une étreinte brûlante dont on avait le secret, elle allait être déçu. Quand j'entrais dans mon bureau, elle s'était installée comme à son habitude, sur un coin du bureau en bois, me foutant ses jambes affriolante devant les yeux. Elle sembla presque déçue de me voir au boulot. Acerbe, je lui demandais si elle aurait préférée me voir au plus mal, à la limite du pétage de plomb comme j'aurais pu l'être. Je la regardais, la défiant de mes yeux vrillés sur elle, intimidant. Un grognement filtra de ses lèvres et je restais droit, la regardant. Je retins un sourire narquois. On ne récolte que ce que l'on sème. Elle avait voulue m'éloigner pour je ne sais quelle idiote raison alors que j'aurais été prêt à tout faire, à tout accepter. Pour elle. Regarde ce que tu nous a fais. Regarde bien. En l'observant, je vis la rage, la colère dans ses yeux. Son envie de me sauter au coup et de m'échapper été flagrant, perceptible dans l'atmosphère devenue lourde de mon bureau, devenu trop petit pour nous deux. Elle se leva du bureau, croisant ses bras sur sa poitrine. « Non. » Me dit-elle enfin. Je glisse une main dans mes cheveux. J'avoue que sa réponse aussi courte m'a surpris et pris au dépourvu, elle qui était du genre éloquente et théâtral. Je fis quand même de mon mieux pour garder mon sang-froid. Je lui demandais alors ce qu'elle faisait là. Surtout après trois mois. Après être rentrée, j'avais gardé le débile espoir qu'elle allait rentrer, que ce n'était qu'une question de jour. Qu'elle ferait le point et qu'elle finirait par me revenir. Ensuite, les jours, puis les semaines et enfin les mois ont passés et j'ai fais ce que je fais toujours : rebondir. Elle se redressa, comme souvent bien plus grande que moi avec ses talons même si elle n'a avait pas besoin. Elle fit craquer sa nuque et chacun de ses gestes, je les observais, les décortiquer et les analyser. « Tu restes le père de mon enfant. » Je la regardais, la fusillant sur place. Je ris alors, blessé et narquois. " Ah bon ? Cela ne t'a pas empêcher de partir ? Et d'être la deuxième femme à me faire le coup de me priver de mon gosse ... La deuxième. " Lui dis-je, incapable de contrôler ma rancœur face à ce qu'elle m'avait fait et que je ne méritais pas. « Mais si tu préfères on peut repartir tous les deux. » Je tiquais violement. " Non ! " Lâchais-je avant de reprendre un peu de mon contrôle. " C'est ... C'est pas ce que je veux. " Dis-je, plus calmement. Elle s'installa ensuite sur son fauteuil, en face de moi. Je ne pus qu'observer ses mains se posaient sur ventre arrondi depuis la dernière fois que je l'avais vu. Mon enfant grandissait en elle et tout aurait du être autrement. « Je suis revenue depuis… » Commença t-elle avant de regarder son téléphone. « une heure, trois minutes et trente-six secondes pour être exacte. » Etais-je son premier arrêt ? Mon cœur sembla s'apaiser après qu'elle m'est dit cela. Elle commença ensuite à fouiller dans son sac et en sortis un dossier qu'elle tendit vers moi. « Félicitations, c’est un garçon. » Me dit-elle alors que je me saisis du dossier. Je levais les yeux vers elle. Un garçon ... " On sait déjà ? " Lui demandais-je, incrédule face à tout ça. " Est ce qu'il va bien ? Est ce que vous allez tous les deux bien ? " Dis-je ne pouvant cacher l'inquiétude dans ma voix. J'ouvris alors le dossier et parcourais les différents papiers et échographie. Il était quand-même dingue que la petit chose dont je discernais les traits serait dans quelques mois maintenant mon enfant, mon fils.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyJeu 30 Nov 2017 - 23:01

J’avais conscience que je m’étais comportée comme une garce envers Jeremy. Enfin, elle avait été une garce. Je savais qu’en étant maladroite de nature, je ne parviendrai pas à lui expliquer la pénible décision qui avait été la mienne. La conférence de presse avait été très éprouvante, trop éprouvante pour mon esprit malade. Je me savais fragile et j’ai été brisée. Parce que j’avais quitté le père de mon enfant, le premier homme que j’avais sincèrement aimé. Que nous avions toutes les deux aimées. J’avais sans doute détruit tout ce que nous avions construits mais il était trop tard pour avoir des remords. Pour arriver et s’excuser la gueule enfarinée. Je voyais à son regard lorsqu’il pénétrait dans le bureau. J’étais aussi cuite que la dinde de noël. J’étais clairement désarçonnée. Mais comme d’habitude, je n’en montrais rien. Lilas m’avait appris à cacher mes sentiments. Et elle m’a détruite. Elle m’avait enlevée tout ce qui comptait pour moi. Je restai donc assise sur le bureau, la laissant prendre le contrôle un quart de seconde. Les mots flottèrent dans l’air et je fus déçue. J’étais déçue car j’avais changé mais pas Jeremy. Je pensais ce que je disais. Je devais avoir une vie saine et dépourvue de crimes étant en sevrage. Hors Jeremy avait beau être séduisant et un amour dans l’intimité, jamais nous ne pourrons avoir une vie normale. Je me redressai de toute ma longueur pour commencer à m’étirer. Je me retenais de faire les cent pas. Mais j’allais abimer mes pieds, j’étais enceinte et ils avaient gonflé. Et puis Lilas allait finir par pointer le bout de son nez pour l’achever. J’en étais certaine. Je n’étais plus la femme qu’il aimait. Le plus de confiance que j’avais en moi était détruit et le passé était trop omniprésent. Je m’assois donc le plus calmement possible. Je savais que ma réaction allait sans aucun doute l’agacer mais après tout, me mettre en colère ne serait pas bon pour le bébé, ni pour moi. Lorsque je lui confirme qu’il est le père de mon fils, son sourire me glace d’effroi. Sournois. Je plisse les yeux avant de finir par les lever au ciel. « Ah bon ? Cela ne t'a pas empêché de partir ? Et d'être la deuxième femme à me faire le coup de me priver de mon gosse ... La deuxième. » sa colère est perceptible. Je peux la toucher du bout des doigts et je me contente de hausser un sourcil. Il était ridicule à m’en vouloir comme ça. Il ignorait alors que j’avais fini en asile pendant trois mois à ne plus pouvoir dire un mot. J’avais conscience que je pouvais l’achever d’une phrase et le mettre à terre. Soit en confessant mon état psychique qui était bon à ramasser à la petite cuillère, soit en lui disant ce qu’il redoutait le plus : que je ne l’avais jamais aimé. Ce qui serait cruel et un mensonge. Après ce qui semblait être une éternité, je penchai la tête sur le côté. « Je suis désolée, dis-je d’une voix enchanteresse. » Je savais que le peu de réponses et des excuses servies du bout des lèvres allaient le mettre en rogne. Dans le fond, c’était assez amusant de le voir s’exciter comme ça. je ne faisais jamais d’excuses à la légère. D’ailleurs, je ne m’étais jamais excusée de l’avoir traité comme un petit chien pendant les mois où nous avions été ensembles. « Je suis navrée de ce qui s’est produit entre nous, clamai-je sur une intonation douce, de t’avoir sans cesse engueulé et de t’avoir poussé à te rendre en France pour te quitter. » Je ne terminai pas ma litanie car dans le fond, je ne regrettai pas de l’avoir quittée. Chasser Lilas de ma vie fut sans doute la chose la plus difficile que j’ai faite et la meilleure décision prise. Avec une certaine nonchalance je sortis les papiers de la grossesse pour les lui tendre. Encore une fois, j’aurai pu être méprisante. Mais je faisais énormément d’efforts pour que cette rencontre se passe bien. « On sait déjà ? » Je hochai la tête à l’affirmative. « Est ce qu'il va bien ? Est ce que vous allez tous les deux bien ? » Comme si mon état de santé l’intéressait. Je n’avais pas dormi depuis 24h et mon teint encore plus blanc que d’habitude en était la preuve. Je pinçai la lèvre inférieure avant de soupirer. « Le bébé va bien. » Je passais outre mon état puisque je doutais que ça l’intéresse dans le fond. Alors que j’allais ouvrir la bouche, je sentis mon téléphone vibrer. Je me redressai pour le sortir et voir le nom de mon frère s’afficher. Mon appel quotidien avec Mélodie était arrivé et cette entrevue était finie. « Excuse-moi, un rendez-vous d’une haute importance. Tiens, murmurai-je en lui tendant la clé USB qui contenait les vidéos des échographies, t’as toutes les échographies. Tu dois avoir un ordinateur dans ton bureau, non ? Mets-le son, on entend son cœur battre. » Mon téléphone recommençait sa danse endiablée et je répondis en mettant le facetime pour voir la bouille de ma fille. Prenant un air nouvellement gaga, je lui souris. « Salut mon cœur, je viens de quitter papa, dis-je en attrapant mon sac, il t’embrasse. » Ce qui était faux puisque Jeremy n’en avait pas parlé une seule fois. « Papa… » Et dire que son premier mot avait été pour Jeremy. Merveilleux. « Oui mon lapin, je te le passerai bien mais il est très occupé par le travail. » Je sortis du bureau de Jeremy pour aller me mettre dehors. Prenant place sur un banc, je raconte à mon frère et Mélodie ce que j’avais fait. « ça a été horrible Alek, je n’aurai jamais dû revenir. enfin bon… je reste juste histoire de faire une échographie avec lui et après je repars, je serai de retour pour les fêtes de noël. De toute, il doit déjà m’avoir remplacé le connaissant… »
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyMer 6 Déc 2017 - 10:20

Je lui en voulais. Et de mon point de vu j'en avais tout les droits. Je sais qu'en aucune façon, si elle le veut, je ne peux lui résister. Je l'ai dans la peau mais on ne joue pas avec moi sans qu'il y est des conséquences. Alors, je ne mâchais pas mes mots, que cela lui plaise ou non. Après tout, elle était la deuxième femme à m'avoir éloigner de mon enfant. Je ne sais même pas pourquoi cela m'étonne encore. Life is a bitch, after all. Surtout avec moi. Si elle pensait qu'en revenant, j'oublierais tout, elle se trompait. Elle allait découvrir à quel point je pouvais être rancunier. Je l'observais, mes yeux tels des poignards dans sa direction. Elle, elle était devant moi, immobile et silencieuse, presque comme si cela ne l'atteignez pas. Presque. Car la lueur que je  distinguais dans ses iris en disait long. « Je suis désolée. » Dit-elle, en penchant sa tête de petite fille sur le côté, envoutante, comme si cela allait tout arranger, comme si cela allait me suffire. Je ris narquoisement. « Je suis navrée de ce qui s’est produit entre nous, de t’avoir sans cesse engueulé et de t’avoir poussé à te rendre en France pour te quitter. » Etrangement, ses excuses semblèrent fausses à mes oreilles, digne conséquence de ma rancœur et de cette blessure profonde qu'elle avait rouverte en me laissant en France alors que j'étais prêt à tout pour elle. Je me sentais trahis, blessé et pris pour un con et pour quelqu'un comme moi, la pilule avait du mal à passé. Je la regardais, glissant une main dans mes cheveux. " Tu sais quoi ? Je crois qu'en faite, je m'en fou de tes excuses. Le pire c'est que je ne sais même pas pourquoi t'a tout foutue en l'air du jour au lendemain alors que je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit. T'es juste partie. Tu as fuis. Et t'a même pas penser que je méritais un minimum d'explications. Je crois que ça en dit long sur ce que tu penses de moi et de ce que je représentais pour toi. " L'acculais-je, ne mâchant pas mes mots. Je me sentais floué, humilié et comme si tout ce que nous avions vécu et pour lequel j'avais fait tellement d'effort, n'était au final qu'une farce à ses yeux. Et cela faisait très mal. Elle m'avait fait entrevoir un avenir dont j'aurais été fière et me l'avais repris aussitôt.

Elle sortit alors de son sac un dossier concernant le bébé et elle me le tendit. Elle m'apprit également que c'était un garçon alors que je me saisissais du dossier. Un garçon. J'aurais pu être très heureux mais cette nouvelle était gâchée par les ressentiments que j'avais envers la rousse. Et je ne lui en voulais que plus encore. C'était plus fort que moi. Surpris qu'on connaisse déjà le sexe de notre enfant, elle hocha simplement la tête. Je lui demandais alors si il allait bien. Si ils allaient tout les deux bien. « Le  bébé va bien. » Me répondit-elle, lèvres pincées. Je fronçais les sourcils. Elle n'avait répondu qu'a une partie de ma question et j'ignorais comment je devais le prendre. Je soupirais de lassitude. Quel gâchis ... Elle sembla vouloir ajouter quelques choses mais son téléphone se manifesta. Elle referma la bouche, se redressa sur son siège et sortis son téléphone. « Excuse-moi, un rendez-vous d’une haute importance. " Je la regardais et hochais la tête, résigner et pensant que le fait qu'elle s'en aille serait peut-être bénéfique. Je finirais surement par passer à autre chose, aussi difficile que cela me paraisse aujourd'hui. Ma conscience sembla ricanait dans mon crâne. Tu peux toujours rêver enfoiré.  " Tiens, t’as toutes les échographies. Tu dois avoir un ordinateur dans ton bureau, non ? Mets-le son, on entend son cœur battre. » Me dit-elle en me tendant une clef USB. Je m'en saisis alors qu'elle décrochait, ayant un nouvel appel. Je sortis mon ordinateur portable et le déposais sur mon bureau pendant qu'elle répondait. Evidement, je ne pu que tendre l'oreille. « Salut mon cœur, je viens de quitter papa. Il t’embrasse. » Dit-elle en souriant à son téléphone avant de se saisir de son sac, se détournant de moi, comme si je n'étais rien, comme si je ne comptais déjà plus, si seulement j'avais compter un jour. Je prenais une inspiration pour ne pas m'emporter. Elle ne me laissait aucune chance elle me rayait de sa vie et de celle de sa fille et encore une fois, je ne comprenais pas pourquoi elle faisait tout ça. « Papa… » En entendant cette petite voix, mon coeur se serra et mon sang sembla s'arrêter de cheminer dans mes veines. Mélodie ... Avant de la côtoyer, je n'avais jamais penser être un bon père. Evidement, je voulais avoir des enfants mais j'avais trop peur de ressembler à mon père et de ne pas être le père que mes enfants mériteraient. Mais quand j'avais rencontrée Lilas, Mélodie faisait automatiquement partie de l'équation. Et je l'avais accepter. Grace à la petit fille j'avais appris que je pouvais être un bon père, même si mon sang ne coulait pas dans ses veines. Je m'étais autant attacher à elle qu'a sa démoniaque de mère et aujourd'hui, on m'enlevait ça aussi. Je me levais de mon siège, bouillonnant de rage. « Oui mon lapin, je te le passerai bien mais il est très occupé par le travail. » Je la fusille du regard. " Qu'est ce que tu fais ? Passe la moi. " Soufflais-je en la maudissant, en luttant contre la réaction viscérale que son comportement entrainer chez moi alors même que j'étais encore raide dingue d'elle. Mon pauvre Strauss, te voilà autodestructeur maintenant ... Elle quitta mon bureau.

Je déposais la clef USB qu'elle m'avait donnée sur mon ordinateur et je la suivis à l'extérieur. Elle avait un peu d'avance, ses longues jambes la faisant rapidement quitter l'enceinte de mon établissement. Je me demandais pourquoi elle était venue. Elle aurait très bien pu s'en dispenser si elle était simplement venue me remettre cette clefs et le dossier. Elle ne semblait pas franchement ravie d'être là. Alors, encore et toujours, pourquoi ? Je la suivis dehors et la retrouver au téléphone, assise sur un banc. « ça a été horrible Alek, je n’aurai jamais dû revenir. enfin bon… je reste juste histoire de faire une échographie avec lui et après je repars, je serai de retour pour les fêtes de noël. " Je restais à distance, l'écoutant, immobile et silencieux comme je savais bien bien l'être. Mes mains tremblèrent. " De toute, il doit déjà m’avoir remplacé le connaissant… » Lâcha t-elle, n'ayant toujours pas remarquer ma présence. Je fais quelques pas de plus vers elle. " Alors qu'est ce que tu fous ici ? Hein ? Tu peux me le dire ? " Lâchais-je en ne me contrôlant plus, me fichant complètement que son frère m'entende, que les passants m'entendent. J'en avais assez de ce petit jeu. " Je ne comprend pas ce que tu cherches ... ce que tu attend de moi. " Dis-je en secouant la tête, faisant les cents pas, ayant tout l'air d'un fou. Je la pointait du doigts. " J'aurais fais n'importe quoi pour toi. Tu vois,  j'étais vraiment prêt à tout ... Vraiment à tout. " Continuais-je, ne la laissant pas en placer une. " T'es arrivée dans ma vie, t'a tout foutue en l'air. Je croyais vraiment que c'était pour le meilleur. Que grâce à toi, j'allais pouvoir enfin être heureux. Etre heureux pour une putain de fois dans ma vie ! Je t'aime bordel mais t'en a absolument rien à foutre. " Soufflais-je pour finir. Je secouais la tête, les traits déformés par la douleur que je ressentais.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyMer 6 Déc 2017 - 14:32

La colère de Jeremy était compréhensible bien que pathétique. Le grand Strauss qui faisait étalage de sa vie privée comme ça, je pense que si j’en avais été capable, j’aurai ri. Mais non, rien. Je demeurai stoïque devant lui sans réagir. Il faut croire que les trois mois de ma vie murée dans le silence ont eu leur petit effet. Je n’avais reparlé qu’après l’intervention de Conchobàhr. Il demeurerait à vie mon meilleur ami et un flou sentimental dans lequel j’ai cru tomber. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que je n’étais pas moi-même. Que j’étais une autre. Je vois bien à son visage que mes excuses n’ont pas l’air de l’atteindre. Que quoique je dise, il me tomberait dessus. Alors, je pousse un soupir pour l’écouter jouer son mâle alpha. Nous savions tous les deux qu’il me suffirait d’une phrase pour le mettre à genoux. J’ai toujours eu le don pour le plier à ma volonté, ayant clairement le dessus dans cette relation. « Tu sais quoi ? Je crois qu'en faite, je m'en fou de tes excuses. Le pire c'est que je ne sais même pas pourquoi t'a tout foutue en l'air du jour au lendemain alors que je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit. T'es juste partie. Tu as fuis. Et tu n’as même pas penser que je méritais un minimum d'explications. Je crois que ça en dit long sur ce que tu penses de moi et de ce que je représentais pour toi. » je me retiens de rire, vraiment. A la place, j’esquisse un sourire. Mais oui, j’ai tout foutu en l’air de mon plein gré. Bien sûr. Je me suis rendue à la police et j’ai fini en asile psychiatrique le temps qu’on s’assure que je ne sois pas un danger pour tous. Et lorsque la distance fut trop lourde à supporter, j’ai fui pour prendre l’avion et le retrouver. S’il y avait des gens que je fuyais, c’était ma famille et pas lui. J’ai bien conscience de son manège, de ce qu’il cherche à faire : me pousser à bout mais ça ne fonctionnera pas. Pas du tout. Je pose un œil ennuyé sur lui avant de secouer la tête. Je l’ai dit : pathétique.

Enfin, il faut bien que je lui parle du bébé. Parce que ce n’était qu’hypothétique la dernière fois. Je n’étais pas certaine d’être enceinte. Et puis merde, il a vu ce que j’avais dit à la conférence de presse, ce que j’avais vécu et il m’avait laissé. Là où Concho est revenu après toutes les atrocités que je lui ai dites, Jeremy est parti sans se retourner. C’est lui qui m’avait quitté alors que j’avais fait preuve de franchise et de fragilité lors de ma conférence de presse. Mais c’est tellement plus facile de rejeter la faute sur autrui que de voir en face que nous ne sommes qu’un lâche. Lorsque je mentionne Mélodie, je vois mon ex relever la tête comme s’il était subitemment intéressé. Ma gamine le prenait peut-être pour son père mais il ne l’était pas. Et je ne lui passerai pas ma fille après le comportement qu’il a eu envers moi. « Qu'est ce que tu fais ? Passe la moi. » Pour toute réponse, je lui jette un regard assassin avant de sortir de la pièce.

J’avais besoin d’un conciliabule avec mon frère ainé, d’aviser ce que je devais faire. Assise sur mon banc, je ne me doute pas que l’autre crétin écoutait aux portes. Et puis même, je ne disais rien de méchant. J’essayai juste de voir. « Alors qu'est ce que tu fous ici ? Hein ? Tu peux me le dire ? » Je relève la tête pour le voir en face de moi. Je hausse un sourcil tandis que je garde le téléphone près de moi. Aucune intimité. « Je ne comprend pas ce que tu cherches ... ce que tu attend de moi. » Peut-être que tu cherches à voir plus loin que ton joli museau ? Parce que là, c’était réellement stupide. Pas une seule fois depuis le début de cette conversation, il n’a trouvé que quelque chose clochait. Que j’étais bien silencieuse pour une fois. Alors qu’il aurait suffi d’un mot de lui auparavant pour que je lui colle une gifle. « J'aurais fais n'importe quoi pour toi. Tu vois, j'étais vraiment prêt à tout ... Vraiment à tout. » J’entends mon frère qui rigole derrière. Manque de bol pour Jeremy, Alek était en haut-parleur. « T'es arrivée dans ma vie, t'a tout foutue en l'air. Je croyais vraiment que c'était pour le meilleur. Que grâce à toi, j'allais pouvoir enfin être heureux. Etre heureux pour une putain de fois dans ma vie ! Je t'aime bordel mais t'en a absolument rien à foutre. » Je m’apprête à ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose mais Alek me devance. « NON MAIS COMMENT IL TE PARLE CE CONNARD ? Amélia, je saute dans le premier avion avec Mélodie, il est HORS DE QUESTION, que je laisse cet enfoiré te briser. Alors que t’as… » J’appuie sur le bouton pour raccrocher mais aussitôt fait, je reçois un sms. Défonce-le. Avec plaisir cher frère. Faisant craquer ma nuque –ce qui n’a jamais été de bonne augure- je me relève pour le fixer sans aucune expression sur mon visage. « Tu es stupide. » Bon d’ordinaire, j’aurai dit con mais j’avais un bébé dans le ventre. J’attrape une cigarette que j’allume. Rien à foutre d’être enceinte, une seule clope ne me tuera pas. « Déjà je ne t’ai pas retiré le bébé, lorsqu’on s’est vus en France, je pensais être enceinte et je ne le sais que depuis un mois. » Je tire longuement sur ma cigarette avant de passer une main dans mes cheveux pour regarder mes ongles. « Ensuite, je t’ai confié que je n’allais pas bien, non ? Que j’avais du mal à savoir laquelle des deux j’étais et aussi que tu ne m’aimais pas moi mais Lilas. Tu m’as vu également me rendre à la police ? » J’avais gardé une voix monocorde ce qui selon mon frère était terrifiant quand je faisais ça. « Arrestation, évaluation psychiatrique, mutisme, enfermement dans un asile et anorexie. Mais t’es tellement bête que t’as même pas vu que j’avais changé. Je ne me suis pas énervée. Je ne le fais d’ailleurs toujours pas. Et au passage, je n’ai pas fui, j’ai assumé mes responsabilités pour avoir une vie meilleure pour MES enfants. Au contraire, j’ai fui la France pour venir te retrouver parce que comme une imbécile, j’ai cru que j’te manquais et que tu m’aimais. » Partie épineuse. J’allais devoir le mettre à terre maintenant. « Si tu m’avais aimé, tu te serais battu. Tu serais allé voir ma famille, tu serais allé voir ce qui se tramait et pourquoi moi, la psychopathe de service qui a galéré à t’avoir, j’ai disparu. Je ne suis pas partie, j’ai disparu. Ah une dernière chose… » Je me tourne avec violence abattant ma main sur sa joue sans démontrer une seule expression de rage. « ça c’est pour l’humiliation devant mon frère et celle-là… » Je lui assène un retour. « C’est pour avoir cru que je ne t’avais jamais aimé. Je vais devenir mère pour la seconde fois Jeremy mais c’est pas certain que toi, tu en deviennes le père. » Puis avec vitesse, j’attrape mes affaires avant de traverser la route devant une voiture, manquant de me faire écraser et de disparaitre dans la nuit. l’hôtel n’était pas loin et rien ne ressortirait de bon à cette conversation. Sauf des larmes, du sang et des regrets.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyJeu 14 Déc 2017 - 11:58

Lorsque je suivis Lilas à l'extérieur, j'étais remplis de colère, de rage, de regret et de rancœur. Cet enchainement d'émotion était loin d'être un bonne chose pour quelqu'un comme moi, facilement capable de m'emporter et faire des conneries sous le coup d'une pulsion plus forte que moi. Quand je la vis sur le banc, toujours au téléphone, je ne pu m'empêcher de m'approcher, d'écouter ce qu'elle racontait. Elle disait regretter d'être venue et qu'elle n'était là qu'en coup de vent. La colère accélérait les battements de mon coeur et brouillait ma vision. Quand elle affirma presque que je l'avais déjà remplacer, j'explosais, lui révélant ma présence et le fait que je l'écoutais. J'en avais assez. Je ne comprenais pas à quoi elle jouait avec moi. Pourquoi elle s'était amusée à revenir si elle voulait repartir, si elle ne voulait rien avoir à faire avec moi. Presque comme un fou bon à enfermé, je lui avouais être capable de tout pour elle. J'aurais fait n'importe quoi pour elle, pour sa fille, et pour l'enfant qui grandissait en elle. Nous étions entrain de construire quelque chose et elle s'était envolée, emportant avec elle mes nouveaux espoirs d'être, pour une fois, heureux dans ma vie et cela faisait immensément mal. J'étais vraiment blessé et c'est bel et bien quand un animal est blessé qu'il devient malheureusement le plus violent. Le seul problème, ce que j'avais oublié, c'était qu'en face de moi, il y avait aussi un autre animal blessé. Et qui sait ce que cela allait engendrer ? Elle ouvre la bouche, mais son frère, qui a tout entendu, la devance. « NON MAIS COMMENT IL TE PARLE CE CONNARD ? Amélia, je saute dans le premier avion avec Mélodie, il est HORS DE QUESTION, que je laisse cet enfoiré te briser. Alors que t’as… » Elle lui coupe le sifflet avec qu'il ne finisse sa phrase, j'aurais pourtant voulu l'écouter, j'aurais peut-être eu un semblant de commencement de réponse dans tout ça. Je la fixe, totalement immobile. Elle fait craquer sa nuque et elle se lève du banc pour me fixer. Je soutiens son regard inexpressif sans ciller « Tu es stupide. » Me dit-elle et je me serrais attendu à pire. Je secoue la tête. " C'est ça ... Crachai-je, venimeux et me calmant que difficilement. Elle se contente de sortir une cigarette et de l'allumer. « Déjà je ne t’ai pas retiré le bébé, lorsqu’on s’est vus en France, je pensais être enceinte et je ne le sais que depuis un mois. » J'en avais absolument rien à faire. A mes yeux, c'était un mois de trop. Je ne bougeais pas, impassible. « Ensuite, je t’ai confié que je n’allais pas bien, non ? Que j’avais du mal à savoir laquelle des deux j’étais et aussi que tu ne m’aimais pas moi mais Lilas. Tu m’as vu également me rendre à la police ? » Continua t-elle d'une voix monocorde. Je la fixais toujours et je venais hochais la tête, sans émotion. Mur de protection fait de bêton armé. « Arrestation, évaluation psychiatrique, mutisme, enfermement dans un asile et anorexie. » Enuméra t-elle alors que je sentais ce mur se fissurait par endroit. Elle disait tout ça avec un détachement terrifiant. Mon cœur s'emballait, ma respiration devenait plus difficile. « Mais t’es tellement bête que t’as même pas vu que j’avais changé. Je ne me suis pas énervée. Je ne le fais d’ailleurs toujours pas. Et au passage, je n’ai pas fui, j’ai assumé mes responsabilités pour avoir une vie meilleure pour MES enfants. Au contraire, j’ai fui la France pour venir te retrouver parce que comme une imbécile, j’ai cru que j’te manquais et que tu m’aimais. » Je l'écoutais et je sentis mes mains se mettre à trembler. Je glissais une main sur mon visage. " Pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi tu ne m'en a pas parler au lieu de disparaître ? J'aurais pu être là pour toi, pour t'aider ou j'en sais rien bordel ! Je ne demandais que ça, être là pour toi, d'autant plus si tu allais mal mais t'a rien dit, tu m'a exclus. Sans me laisser aucune chance, me faisant penser que tu n'en avais rien à foutre de moi ... " Lui répondis-je, plutôt calmement. En tous cas, je n'avais pas hurler. Tout cette histoire me rendait malade. Je sentais la bile remontait dans le fond de ma gorge. Evidement, ce qu'elle me disait me touché en plein coeur car je l'aimais, quoi qu'elle en disait et qu'elle comptait plus que tout pour moi. « Si tu m’avais aimé, tu te serais battu. » Je la regardais, les yeux d'un noir d'encre. " Arrêtes de dire que je ne t'aime pas putain ! " Hurlais-je, les traits déformé par la douleur, ne pouvant pas me retenir. On pouvait bien m'entendre, c'était le dernier de mes problèmes. « Tu serais allé voir ma famille, tu serais allé voir ce qui se tramait et pourquoi moi, la psychopathe de service qui a galéré à t’avoir, j’ai disparu. Je ne suis pas partie, j’ai disparu. » Je prenais ma tête entre mes main avant de glisser mes doigts calleux sur mon visage. Je faisais retomber mes bras le long de mon corps. " J'étais blessé. Tu étais tout pour moi et tu ... m'abandonnais. " Dis-je. J'avais du mal à me reconnaître. Je n'étais plus moi. A cause d'elle , à ce cause de ce qu'elle avait fait de moi. Elle était la seule et l'unique personne dans ce monde à pouvoir foutre autant de bordel dans ma tête, à me sentir presque obliger de ramper à ses pieds à alors qu'elle m'avait blessé.  Elle était la seule personne dont l'opinion comptait vraiment pour moi. « Ah une dernière chose… » Me dit-elle avant de venir abattre sa main sur ma joue avec toute sa force. Et elle en avait. La gifle vibra dans tout mon corps mais je restais impassible, la regardant. Ma rousse. Mon ange et mon démon, pouvant obtenir de moi le meilleur comme le pire. « Ca c’est pour l’humiliation devant mon frère et celle-là… » M'annonce t-elle avant qu'une autre gifle ne me soit donné. « C’est pour avoir cru que je ne t’avais jamais aimé. Je vais devenir mère pour la seconde fois Jeremy mais c’est pas certain que toi, tu en deviennes le père. » Je n'ai même pas le temps d'assimiler vraiment ce qu'elle vient de dire qu'elle prend la fuite.

Elle attrape ses affaires et traverse la route, loin de moi. Encore. Mon coeur bat la chamade quand je la vois manquer de se faire renverser. " LILAS !" Hurlais-je, pris de panique. Mais elle ne se retourne pas. Je devrais la laisser partir. Elle ne veut clairement plus me parler et la forcer serait inutile et ne ferait qu'envenimer un peu plus la situation. Pourtant, je ne peux pas. Il m'est presque physiquement impossible de la laisser partir même si l'issue de tout ça risque d'être chaotique. Mais c'est de ma rousse dont on parle, de la mère de mon futur enfant. Alors je me lance à sa poursuite, presque aussi indifférent au monde qu'on puisse l'être. Je fais mon possible pour ne pas la perdre. Je ne sais combien de gens j'ai bousculé, combien de fois on m'a insulté et en faite, je m'en balance. Par ce qu'une seule chose compte à ce moment là. J'oublie tout, concentrer à la suivre. Renoncer à elle n'est pas une option et elle ne le sera jamais. Si je dois connaître l'enfer, je serais le premier à m'extirper et à construire quelques chose de beau à partir du chaos, du sang et de nos larmes. Je suis peut-être dingue. Non, je SUIS dingue. Mais je l'ai depuis bien longtemps accepter. Je suis le Joker poursuivant sa Harley Quinn. Je ne me rend même pas compte de la direction que l'on prend. Après un temps indéfini, je la vois entrer dans un hôtel. Je la suis encore à l'intérieur, sans la rattraper pour autant. Elle s'engouffre dans un ascenseur et évidement il se referme avant que j'ai eu le temps de monter. Je me retrouve donc face à elle alors que les portes se referment. Je la regarde, les yeux brillant, ailleurs. " S'il te plait ... Bébé ... " Ma poitrine se soulèvent irrégulièrement et à une grande vitesse. L'ascenseur prend de la hauteur et je regarde lentement les étages défilaient devant mes yeux. Quand les chiffres s'arrêtent, je me rue vers un escalier et grimpe jusqu'à l'étage en franchissant les marches quatre à quatre. Quand j'arrive, je n'es que le temps de voir une chevelure rousse s'engouffrait dans une chambre au bout du couloir. Haletant, je fais encore quelques pas jusqu'à sa porte et je m'effondre sur la moquette dans le couloir. Je me redresse et m'adosse contre le mur à côté de sa porte. Je n'essaye même pas de toquer ou de prier pour qu'elle me laisse rentrer. Elle ne le fera de toute façon pas. " Il ... Il faut qu'on arrête de faire ça ... " Soufflais-je dans le couloir, ne sachant même pas si elle m'entendait, ou si je parlais seul et pathétique à souhait. " On doit arrêter de se faire du mal bébé... On mérite mieux que ça, mieux que ce que notre passé à fait de nous. " Continuais-je, bien plus communiquant à ce moment là que je ne l'avais surement été dans toute ma vie. Sans déconner. Je glissais une nouvelle fois mes mains sur mon visage et je sentis alors qu'elles me revinrent mouillées par endroit. Je repassais rageusement mes mains sur mes joues. Pauvre con. " On s'aime. Je sais qu'on s'aime. " Dis-je en appuyant ma tête en arrière contre le mur. " On s'aime simplement de notre propre façon. Qui n'est pas conventionnel, ni celle des autres ... Mais on parle bien d'amour. " Je me mis alors à rire, conscient de la situation pitoyable dans laquelle j'étais. " Au début ... Je t'ai prévenu. Je t'ai dis qu'il faudrait être patiente, que je risquais de faire n'importe quoi ... J'ai essayé de faire de mon mieux. Pour toi. Pour nous. Mais on dirait que c'est ancré en moi, que je ne serais jamais rien d'autre qu'on connard fini, qu'on enfoiré égoïste et qui ne mérite que d'être seul... " Poursuivis-je avant de taper mon poing contre le sol. Je fermais les yeux quelques minutes. " T'es là ? " Demandais-je enfin après avoir dit tout ça sans savoir. Je prenais une inspiration. " Ne parles pas. Tu n'es pas obligée ... Je veux juste savoir si tu es là, si tu m'écoute. " Soupirais-je, assis dans ce couloir d'autel.

[color=#ff6699] : Lilas
[color=#cc6600] : Jeremy
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptySam 16 Déc 2017 - 1:57

C’est quelque chose d’étrange l’amour. On ne peut s’empêcher de s’aimer tout en se faisant du mal. Tandis que je suis debout devant Jeremy, l’air grave, je ne peux m’empêcher de le penser. Jeanne m’a toujours dit que nous étions incapables d’amour. Elle avait essayé de me façonner à sa manière. De créer quelqu’un de nouveau, quelqu’un de grand, quelqu’un de beau. Seulement, tout avait dérapé. Plusieurs fois, j’avais croisé le chemin de Jeremy. La première fois, il m’avait engagé et j’avais deviné qu’il s’agissait d’un phallus sur pattes. Il avait très mauvaise réputation dans la ville mais la mienne était encore pire. J’essaie de relever le niveau comme je peux, j’essaie de me souvenir que je suis avant tout un être humain mais rien n’est facile. Jeremy me reproche des choses qui ne sont pas de mon fait. Et en plus, il ose me couper la parole. Je me retiens de lui allonger une droite, agacée par ce manque d’éducation. « Pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi tu ne m'en a pas parler au lieu de disparaître ? J'aurais pu être là pour toi, pour t'aider ou j'en sais rien bordel ! Je ne demandais que ça, être là pour toi, d'autant plus si tu allais mal mais t'a rien dit, tu m'a exclus. Sans me laisser aucune chance, me faisant penser que tu n'en avais rien à foutre de moi ... » Je soupire un bon coup pour passer une main sur mon visage fatigué. Mais bien sûr, j’en avais rien à foutre de lui, totalement. « Punaise…, finis-je par murmurer entre mes dents, tu ne peux pas me laisser finir non ? Espèce de mal élevé. » Je secoue la tête à la négative. Je n’avais pas haussé le son mais je sentis tout mon être s’obscurcir d’un coup. Je sentais qu’elle avait envie de reprendre les rênes. que je perdais peu à peu le contrôle de mon propre corps. Alors, je me mis à serrer les poings, faisant en sorte de contrôler mes pulsions par la douleur. « Arrêtes de dire que je ne t'aime pas putain ! » Je me contente de hausser les épaules, indifférente. Cette colère qu’il avait au fond de lui, ce sentiment d’injustice, tout était légitime. Je reconnaissais que je n’avais pas agi pour le mieux mais j’avais bien fait. Ça me permettait de tester la solidité de notre relation, qui était trop bancale pour moi. Si je n’avais pas été faite de pierre, sa détresse aurait pu me toucher mais il m’avait humilié. Laisse-moi reprendre les rênes deux secondes. Certainement pas. « J'étais blessé. Tu étais tout pour moi et tu ... m'abandonnais. » On en revient toujours à la même chose. Lui. « T’es qu’un égoïste. Tu ne penses qu’à toi et pas à mon bien-être ni à celui de mes enfants. » S’en est trop. Pendant une fraction de seconde, je la laisse gagner. Je peux sentir son influence dans ma main. Le bruit de la gifle se répercute dans la rue vide. Celui de la seconde un peu moins. Puis, je tourne les talons avant de m’enfuir dans la nuit.

« LILAS ! » Je me fige un instant. Le sang se mit à affluer dans mes tempes et je fermai les yeux. « Non, pas encore, murmurai-je. » Je serrai les dents mais le combat était perdu d’avance. Je n’étais pas assez forte pour la combattre. Il suffisait juste qu’on prononce son prénom pour qu’elle revienne. Je le savais. Raison pour laquelle je ne supportai plus qu’on m’appelle ainsi. Tu vois qu’il m’aime moi et pas toi. Malgré moi, mes jambes se mettent en fonction toute seule. D’abord en marche rapide puis en course effrénée. Je manque de me prendre un vélo mais ma main passe à côté. On continue sur notre lancée pour parvenir jusqu’à l’hôtel. Je sens mes doigts se perdre dans mes cheveux. Puis mes lèvres s’étirèrent dans un rictus mauvais. Je savais qu’elle voulait bien faire. Qu’elle essayait de m’aider. D’un geste brusque, on appuie sur le bouton de l’ascenseur avant d’y entrer. Je ne sais pas laquelle de nous deux le regarde. Tu me mettras sur pause après. « S'il te plait ... Bébé ... » Il avait réduit tous mes efforts à néant par un simple prénom. Je lui avais dit pourtant. « C’est Amélia sombre connard, cracha mon alter-ego tandis que les portes se refermèrent sur nous. » M’adossant contre la paroi, je croisai les mains sur ma poitrine toute tremblante. Je n’étais pas à l’abri d’une crise et ni Concho, ni Alek n’étaient dans les parages pour m’aider. Tu devrais apprendre à les gérer toute seule. Maladie difficile. Le dédoublement de la personnalité. On pénétra dans la chambre et elle envoya voler un fauteuil tandis que je me dépêchai d’aller verrouiller la porte. J’entendis le bruit de ses pas dans le couloir avant de m’éloigner de la porte. Non, on reste. Machinalement, on se mit sur le côté du mur, les bras croisés. Au cas où il voudrait défoncer le mur. « Il ... Il faut qu'on arrête de faire ça ... » On se mit à hocher la tête à l’unisson. Consciente qu’à l’extérieur nous n’étions que cette géante à la chevelure de feu alors qu’à l’intérieur nous étions deux. « On doit arrêter de se faire du mal bébé... On mérite mieux que ça, mieux que ce que notre passé à fait de nous. » Elle a un petit rire moqueur. Mon alter-ego démoniaque. Nous étions malades donc pour y remédier, ça allait être long, compliqué et douloureux. Je me pince la lèvre inférieure attendant le restant de sa tirade. « On s'aime. Je sais qu'on s'aime. » Après restait à savoir laquelle des deux il aimait. Lilas ou Amélia. Il ne te connait pas il faut dire aussi. Oui ce n’est pas totalement faux. « On s'aime simplement de notre propre façon. Qui n'est pas conventionnel, ni celle des autres ... Mais on parle bien d'amour. » A d’autres. Elle fouille dans ma poche pour en sortir une cigarette qu’elle allume. Ce bébé ira mieux demain. De toute façon, je suis impuissante totalement. « Au début ... Je t'ai prévenu. Je t'ai dis qu'il faudrait être patiente, que je risquais de faire n'importe quoi ... J'ai essayé de faire de mon mieux. Pour toi. Pour nous. Mais on dirait que c'est ancré en moi, que je ne serais jamais rien d'autre qu'on connard fini, qu'on enfoiré égoïste et qui ne mérite que d'être seul... » Encore une fois, il rapporte tout à lui. C’est pathétique. Je sens ma mâchoire se contracter. Doucement, elle fit craquer notre nuque. Pas de la même manière que toute à l’heure. Je savais que tel un prédateur sur sa proie, elle attendait le feu vert pour foncer. La rage coulant dans nos veines, une émotion propre à elle. Lilas, calme-toi. Un grognement monta dans notre gorge, menaçant. « T'es là ? » Nous allons lui montrer. Mais lui montrer quoi ? Qu’est-ce qu’elle allait faire ? J’essaie de me raidir, de me coller contre le mur, tentant de m’y fondre. C’est peine perdu. « Ne parles pas. Tu n'es pas obligée ... Je veux juste savoir si tu es là, si tu m'écoute. »

Brusquement, elle ouvre la porte pour l’empoigner par le col et le coller contre le mur. « Ferme-la, Strauss, susurra-t-elle, hors d’elle. » Je savais pour avoir vécu ce genre de crises devant des miroirs que mes yeux exprimaient ma crainte, mon moi profond. Amélia. Même notre voix avait été modifiée. Celle de Lilas étant plus rauque, plus hargneuse que la mienne qui était douce, chaleureuse et soi-disant sexy. Tandis que le reste de mes gestes démontraient le contrôle pris par la plus forte de nous deux. « T’es pathétique. Egoïste qui ramène tout à soi. Tu nous en as foutu plein à la gueule dans l’espoir de me revoir. Mais à la différence qu’elle, elle t’aime oui. Mais moi, je te méprise. » LILAS STOP. « tu voulais voir le monstre en nous, hein ? voir si c’était vrai qu’on était parties pour se faire soigner. » Brusquement la seconde main se contracta et s’abattit contre le mur avec violence dans un craquement sourd. « Le pouvoir des noms est puissant, Strauss. » Je devinai ce qu’elle essayait de faire. Elle voulait me faire revenir. je me sentis me replier sur moi-même, consciente qu’après ça, il allait nous quitter. « S’il fait ça c’est un sale con, répondit-elle à voix haute. » Puis, elle le lâche sans ménagement avant de commencer à taper du pied repliant nos bras autour de notre poitrine, le fixant avec un air de défi. « Comment je m’appelle, Jeremy ? » Il avait une chance sur deux. S’il se trompe, on aura la preuve qu’il ne t’aime pas. Et dans ses cas-là, je le quitterai. Pour de bon.

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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyMer 20 Déc 2017 - 11:08

Elle finit par s'enfuir dans la nuit. Ses longues et tentatrices jambes l'emmenant rapidement loin de moi. Je me lance à sa poursuite, à travers les rues, courant aussi vite que je peux et manquant de sentir mes poumons explosés à plusieurs reprise. J'en avais marre de tout ça. De nos prises de tête débile, de nos blessures qui foutaient tout en l'air entre nous alors qu'il était évident qu'on tenait l'un à l'autre même si nous n'étions apparemment bon qu'à se faire du mal et à rejeter la faute sur l'autre. Je la suis difficilement jusqu'à son hôtel. Un fois à l'intérieur, je ne la rattrape que pour voir les portes de l'ascenseur qu'elle prend se refermaient devant mes yeux. Après quelques secondes de flottement, je me ruais vers l'escalier le plus proche et les étages défilèrent alors que j'enjambais les marches trois par trois. Une fois dans le couloir de son étage, une fois encore je la rattrapais que pour la voir s'enfermer dans sa chambre. Je me laissais alors glisser au sol, prêt de sa porte. Je décidais de lui dire tout ce que je pensais, tout ce que j'avais sur le coeur. Sans rien lui cacher. J'ignorais si cela allait changer quelques choses ou bien les empirer vu que la communication et moi cela faisait deux voir plus encore. Il était probable qu'elle interprète mal mes paroles. Pendant de longues minutes, je restais sur le sol, à déblatérer, sans même savoir si elle m'écoutait ou pas. Il n'y avait pas plus misérable que moi à cet instant. Il était bien loin le Jeremy Strauss que j'avais connu toute ma vie. Que la vie et ses obstacle avait contribué à construire. Et tout ça était de sa faute à elle, à ce qu'elle m'avait fait en entrant dans ma vie. Quand je sentis que j'avais tout dit, ou presque, je m'inquiétais de savoir si elle m'avait entendue ou pas.
Aucune réponse. Je lui dis alors qu'elle n'avait même pas besoin de parler, je voulais simplement savoir si j'avais parler dans le vide ou non. Soudain, la porte de la chambre s'ouvre et une furie rousse m'attrape par le col. Je me relève, surpris par la force dont elle fait preuve. Je la regarde, soutenant son regard. « Ferme-la, Strauss. » Dit-elle alors que je suis plaquer contre le mur. Je ne résiste aucunement, quoi qu'elle est à me dire, je l'écouterais. « T’es pathétique. Egoïste qui ramène tout à soi. Tu nous en as foutu plein à la gueule dans l’espoir de me revoir. Mais à la différence qu’elle, elle t’aime oui. Mais moi, je te méprise. » Me dit-elle, alors que je prenais conscience de la bataille qui faisait rage  en elle, à longueur de temps. « Tu voulais voir le monstre en nous, hein ? Voir si c’était vrai qu’on était parties pour se faire soigner. » Dit-elle avec hargne. Son poing libre vint percuté le mur derrière moi avec force. Je ne bougeais pas d'un pouce, clignant simplement des yeux. Je plongeais mon regard dans ses yeux. " Tu n'es pas un monstre ..." Murmurais-je en la regardant droit dans les yeux. Et c'était vraiment ce que je pensais. Elle n'était pas un monstre. Le montre c'était celle qui lui avait fait vivre l'enfer. Elle n'était qu'une jeune femme brisée qui avait tout fait pour survivre. « Le pouvoir des noms est puissant, Strauss. » Me dit-elle alors. « S’il fait ça c’est un sale con. » Ajoute t-elle plu tard et il me faut un moment pour comprendre qu'elle ne s'adresse pas à moi. Observer tout ça me laisse perplexe et dans le flou. Je voudrais l'aider mais j'ignore comme et de toute façon, je doute qu'elle me laisse faire. Elle finit par me relâcher. Je me redresse, glissant une main dans mes cheveux en ne la lâchant pas du regard alors qu'elle tape du pied, les bras croisés sur sa poitrine.
« Comment je m’appelle, Jeremy ? » Me demande t-elle en me fixant avec un air de défi. Je la regarde, je l'observe. Je sais qu'elle me teste et que de ma réponse dépendra la suite des évènements. Seulement comment savoir ? Comment ? Alors que je ne suis pas dans sa tête et que je n'ai devant les yeux que cette chevelure rousse, ses longues jambes, ce visage que j'aime tant et qui me rend dingue. Je la fixe sans rien dire, puis je m'approche d'elle, pas à pas. Je me dresse devant elle. " Amélia. " Soufflais-je en la regardant. Analysant les choses, je commençais à voir certaines différences. C'était évidement subtil mais ses différences commençaient à m'apparaitre clairement. Du moins j'en avais l'impression. Alors je fis la seule chose qu'elle comme moi comprenions le mieux. Je la plaquais alors à mon tour contre le mur. Je venais ensuite plaquer avec ardeur mes lèvres contre les siennes, l'empêchant de se débattre.

[color=#ff6699] : Lilas/Amélia
[color=#cc6600] : Jeremy


ps : désolée, c'est vraiment pourri ...
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyJeu 21 Déc 2017 - 22:42

Je la laisse reprendre le contrôle. Je sais que je ne devrais pas. je sais que j’avais dit que je serai forte mais il y avait suffi que d’un nom. Alors qu’elle ouvre la porte à volée, je sens son regard dur sur Jeremy. J’ai envie de le serrer dans mes bras mais elle m’arrête directement dans ma pensée. Il doit comprendre que nous ne sommes pas la même personne, Amélia. Et elle avait raison. Alors, elle l’empoigne par le col pour le coller de force contre le mur en le fusillant du regard. J’entends parfaitement ses paroles. Elle a raison sur bien des points mais pas sur l’égoïsme de Jeremy. Il était juste trop maladroit sans doute. « tu n’es pas un monstre. » Elle éclate d’un rire froid, cruel avant de reporter son attention sur lui. « En es-tu certain, Strauss ? » Les paroles étaient crachées tel du venin. « Elle t’a prévenue non ? mais non, tu n’en as rien eu à foutre. » Je me sens devenir toute petite dans ce corps immense, incapable de faire face. Ça allait être un massacre. Et je la laissais faire. J’essaie de reprendre le contrôle mais rien n’y fait. Le combat est perdu. Je dois capituler. Laisse-moi quelques secondes, Amélia. Je me contente de hocher la tête songeuse tandis qu’une douleur vrille mon poignet lorsqu’elle l’éclate contre le mur. « J’ai joué avec toi. Tu n’as jamais rencontré Amélia. Même lors de notre rupture en France, c’était moi. » Le regard perçant, elle finit par le lâcher au sol avant de le fixer avec un air de défi. Le défi du prénom. Il avait intérêt à bien répondre sinon, tout serait perdu. « Amélia. » Elle écarquille les yeux d’horreur tandis que j’essaie de me frayer un chemin. Je n’ai même pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il me plaque contre le mur pour déposer ses lèvres sur les miennes. Me bloquant je ne peux pas bouger. Et je me revois quelques années en arrière. Lilas, aide-moi. Je me pétrifie sur place, incapable d’esquisser le moindre mouvement. J’étais celle qui avait vécu le viol lors de ma seizième année. Lilas lui flanque un coup de boule qui le force à se reculer. A toi de jouer. Mes jambes se dérobent sous mon poids et je reste à genoux, le souffle rauque, pétrifiée. « Non. NON, hurlai-je à nouveau avant de regarder ma main. » Je me redresse alors, le fixant, effrayée. « Tu sais que j’ai été violée non ? T’as pas le droit de me faire ça. t’as pas le droit d’agir de la sorte, Jeremy. » Ma voix était une supplique, douce, mais pleine de peur. « Je voulais juste te demander de… d’essayer de me découvrir. T’as connu que Lilas, j’estime avoir droit de te séduire aussi. » Je passe une main dans mes cheveux. Conchobàhr avait compris, mon frère aussi. Mais pour Jeremy nous ne sommes pas les mêmes personnes. « Je ne suis pas elle, Jeremy. Et si tu continues à agir avec violence. Alors nous n’avons plus rien à faire ensembles. » Je passe à ses côtés pour l’éviter soigneusement avant de me poster dans l’embrasure de la porte. « J’aimerai quand même que tu viennes passer les fêtes de noël avec nous. Tu es le père de Mélodie après tout. Pas au sens biologique mais elle t’aime énormément. » Je prends une profonde inspiration, réfléchissant bien à ce que j’allais dire par la suite. « Je ne rompts pas avec toi. Juste montre-moi que tu n’es pas qu’un être colérique et violent. Je ne veux plus de ça dans ma vie. Tu as vu ce qu’il s’est produit quand elle a repris les rênes et c’est en train de me tuer. » Un jour, je sais que je disparaitrais pour de bon. Laissant la place à cet océan de destruction mais je me battrai. Au moins pour mes enfants.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back!   (Jerilas) you can tell to Jesus that the bitch is back! EmptyDim 24 Déc 2017 - 22:31

Quand mes lèvres s’écrasent sur les siennes, je sens au plus profond de moi que je fais une connerie. J’ai réagi avec impulsion, comme je l’ai toujours fait et comme ma vie pourrie m’a appris aux fils des années à réagir et ça réaction à elle ne se fait pas attendre. Je me reçois un coup de tête dans le nez et je recule, voyant trente-six chandelles. Ca c’est Lilas, c’est certain. Le cœur battant la chamade, je regarde la jeune femme devant moi. Elle est à genoux, effrayée. Quel idiot … « Non. NON. » Hurle t-elle, effrayé par ma faute. Je la regarde, aussi mal qu’on puisse l’être. Je voudrais aller vers elle, j’engage même le pas mais me retiens de justesse. Je sais qu’elle n’a sûrement pas envie que je m’approche. Elle finit par se relever, et le regard effrayé qu’elle porte sur moi me dégoûte. « Tu sais que j’ai été violée non ? T’as pas le droit de me faire ça. t’as pas le droit d’agir de la sorte, Jeremy. » Je la regarde franchement, me sentant encore une fois un moins que rien. « Je suis désolé … Je … Pardonne moi. » Soufflais-je en me reculant à bonne distance d’elle et en secouant la tête.
« Je voulais juste te demander de… d’essayer de me découvrir. T’as connu que Lilas, j’estime avoir droit de te séduire aussi. » Dit-elle en passant une main dans ses si beaux cheveux tels des flammes. « Je ne suis pas elle, Jeremy. Et si tu continues à agir avec violence. Alors nous n’avons plus rien à faire ensembles. » Comme à chaque fois, ses menaces de me quitter, de me rayer de sa vie me rend fou et me font réagir comme aucuns autres mots. Je glisse une main sur ma figure. Je la regarde, soudain grave et sincère. « Tu crois que je fais exprès ? La violence, c’est tout ce que je connais Amélia … Elle fait partie de moi, un peu comme Lilas fait partie de toi, mais je … J’en ai marre d’être cet homme là. Lui restera seul et ce n’est pas ce que je veux. Plus depuis que t’es entrer dans ma vie. Enfin que Lilas est arrivée … » Je secouais la tête, un peu perdu face à tout ça. « Moi aussi je veux apprendre à te connaître, à savoir qui tu es … » Lui dis-je en la regardant.
Elle passe à côté de moi et se met dans l’embrasure de la porte de sa chambre. « J’aimerai quand même que tu viennes passer les fêtes de noël avec nous. Tu es le père de Mélodie après tout. Pas au sens biologique mais elle t’aime énormément. » Pour le coup, je la regarde avec surprise. Je ne m’y attendais vraiment pas et comme le paumé que j’étais, j’ignorais comment réagir face à cette chance qu’elle me donnait. « Je … Oui. D’accord. Je serais ravis de passer les fêtes avec vous deux. Mélodie m’a beaucoup manquée … » Confessais-je en la regardant, offrant à son regard les prémices d’un Jeremy qu’elle ne connaissait pas, comme je ne la connaissais pas elle, en tant qu’Amélia. « Je ne rompts pas avec toi. Juste montre-moi que tu n’es pas qu’un être colérique et violent. Je ne veux plus de ça dans ma vie. Tu as vu ce qu’il s’est produit quand elle a repris les rênes et c’est en train de me tuer. » Je ne pu que hocher la tête. Il n’y avait pas qu’à moi qu’elle avait fait du mal. Lilas en avait fait encore plus à Amélia. Et je n’avais rien vu … « Je ferais ce qu’il faut pour changer. Encore plus. Je te le promet. » Lui dis-je, droit dans les yeux. Je venais près de la porte, près d’elle. Je me penchais ensuite vers elle, déposant mes lèvres sur son front, avec douceur et tendresse. Je souris un peu en la regardant. « Je vais y aller. Assez de drame pour toute une vie si tu veux mon avis … » Je glissais une main dans mes cheveux en soupirant. Je me reculais, prêt à partir. Je me retournais une dernière fois vers elle. « A bientôt. » Lui dis-je avec un sourire dont j’avais le secret.
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