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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (Jerilas) Congratulations, you're a dad.

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MessageSujet: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyLun 21 Aoû 2017 - 20:07

C’est aujourd’hui que Jeremy sortait. Après un an sans ma moitié, à vivre seule dans notre appartement avec deux gamins et un chien, Jeremy revenait à la maison. J’avais pris mes habitudes jeune maman de deux enfants. D’abord Mélodie qui allait rentrer en CP à la rentrée prochaine parce qu’elle a hérité du cerveau de sa mère et ensuite Alek qui n’avait que quatre mois et se contentait de sourire à tout le monde. J’avais eu de la chance avec ma première grossesse, Mélodie était un bébé parfait. Elle ne pleurait jamais, ne faisait jamais de vague tandis que son petit frère. Un cauchemar. Il est adorable avec ses cheveux bruns (car il a beaucoup de cheveux) mais j’ai envie de le massacrer. Fort heureusement, je travaillais toujours de la maison comme j’avais conçu une application qui avait bien marché, je pouvais rester avec les deux enfants. Sauf que Mélodie était à l’école toute la journée donc juste avec le bébé. Ce dernier ne trouve rien de plus que de faire des bulles tandis que j’étais en train de l’habiller. Le faire beau pour rencontrer son père. Car emmener un nouveau-né en prison, certainement pas. Il avait un DVD pour revoir l’accouchement et avait tout suivi au téléphone. J’ai bien failli le tuer. D’ailleurs, je songe toujours à le faire passer sous les roues de l’Impala. « Oui mon petit Alek, aujourd’hui, tu vas rencontrer ton père. Avant que je ne l’assassine. » Je fais un clin d’œil à mon rejeton avant de regarder l’heure. Mélodie était devant son bol de céréales, Alek était prêt. Je pense n’avoir rien oublié. Ah si, faire en sorte de mettre mon corps de bombasse à l’honneur. Après une reprise intensive du sport, j’avais retrouvé mon corps de déesse. Si on oublie la poitrine énorme. Je passe donc une robe très minimaliste, boucle mes cheveux avant de sourire au miroir. Je suis superbe. Superbe même. Je rajoute une couche de rouge à lèvres avant d’arracher Mélodie à son bol de céréales, Alek dans les mains pour aller l’installer dans le siège auto et conduire jusqu’au pénitencier. Je conduis à vive allure, mourant d’envie de m’allumer une cigarette. Et lorsqu’on arrive, je me gare devant pour sortir et m’accouder à la voiture. Bébé dort et Mélodie joue avec sa barbie. Il ne restait plus qu’à attendre l’homme qui faisait battre mon cœur depuis cinq ans pour lui présenter son fils. Et tout ceci en m’allumant une cigarette bien sûr.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyJeu 24 Aoû 2017 - 9:46



   
   
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    new start ?

L
orsque j'ouvris les yeux, je me sentis à la fois anxieux et soulagé. Un an. Un an que je croupissais ici, enfermé, éloigné de tout et surtout des gens que j'aime, éloigné de ma famille. Certain pourrait dire que ce n'était qu'une année, que cela me pendait au nez depuis longtemps et ils auraient raison. Croissant mes bras au dessus de ma tête, allongé sur ma couchette, yeux rivés au plafond de ma cellule, j'essayais de m'imaginer le retour à la vie normale, mes retouvailles avec Lilas. Car oui, aujourd'hui, après un an, j'allais être à nouveau un homme libre. Je n'irais pas jusqu'à dire que la prison est un long fleuve tranquille. Certainement pas. Mais j'avais réussi, par miracle à faire profil bas et cette année aurait pu être bien pire. La seule véritable épreuve dans tout ça pour moi c'était d'avoir abandonné une Lilas enceinte, enceinte de mon enfant. Avant mon incarcération, j'étais le plus heureux des hommes. J'allais être père, ce que j'avais toujours voulu au fond de moi. Puis les flics ont débarqués et quelques mois plus tard, mon enfant était né sans moi et ça, je sais que Lilas ne me le pardonnerait pas. Je ne me le pardonnerais pas. " Fais pas cette gueule. Tu as une bien mauvaise mine pour un gars qui va retrouvé femme et enfants dans quelques heures. Je pensais que tu serais plus joyeux de retrouvé ta superbe rouquine. " Dizz, mon colocataire. Je me redressais et m'asseyais au bord de ma couchette pour le regarder, lui toujours allongé sur la sienne. Je secouais la tête. " T'a beau être un frère, pas pour ça que je pourrais pas te péter la gueule si tu parles de Lilas encore une fois. " Lachais-je avant qu'un léger sourire s'installe sur mes lèvres. Je glissais une main dans mes cheveux devenu légèrement longs, tout comme ma barbe. " C'est juste que j'ignore vraiment ce qui m'attend dehors tu vois ? Je sais pas comment ça va se passer et putain, ça m'angoisse. " Il se redressa lui aussi et me fit face. Dizz, plus âgé que moi et enfermé pour plus longtemps, m'avait beaucoup aidé pendant cette année. Je pense que sans lui, les choses auraient été plus compliqué pour moi. " Regardez moi la petite filette ... " Dit-il en secouant la tête. Je le fusillais du regard. " Tu vas sortir. Ne pense qu'à ça pour le moment. Les choses se mettront en place d'elles-même ensuite. Crois moi. " Je hochais la tête. " Ouais... " J'espérais qu'il avait raison. Que la réadaptation se passerait bien même si je sais que si Lilas est avec moi, elle saura m'aider.
Quelques heures plus tard, des pas résonnèrent dans le couloir jusqu'à notre cellule. Un gardien apparu devant nous. " Strauss, c'est l'heure. " Je me levais. Dizz m'accompagna. Je venais lui faire une accolade. " On se voit bientôt mon frère. " Soufflais-je. Il se contenta d'hocher la tête. J'allais alors me place dos à la porte de la cellule. Un bruit métallique et elle s'ouvrit. Je pris une inspiration alors qu'on me mettait les menottes. Je suivis alors les gardiens dans les dédalle de la prison jusqu'à ce qu'on s'arrête devant un gichet ou l'on me rendit mes affaires personnels. " Tu peux te changer dans cette salle. " Me dit l'un des gardiens en désignant une porte. Munit de mes affaires, je m'y engouffrais. Je vidais le contenue du sac sur le banc sommaire trônant dans la salle. Je quittais alors le tenue pénitentiaire pour mes affaires personnelles. Quelques minutes me suffire pour être prêt. Avisant une glace, je m'observais. Je ne saurais dire qu'elle image je renvoyais véritablement. Avais-je beaucoup changé ? Peut-être. Des traits plus marqués, une barbe longue, des cheveux eux aussi plus long. Je soupirais devant mon reflet avant de ressortir de la pièce et de retrouver les gardiens. Ils me conduisirent ensuite jusqu'à la sortie. Je devais passer plusieurs sas de sécurité avant d'être véritablement dehors. Le coeur battant, je suivis les instructions à la lettre lors de chaque sas. Mon coeur bat plus fort à chaque fois que les grilles se referment derrière moi. Allez Strauss, encore quelques pas. La dernière porte se referme derrière moi. Je suis dehors. Enfin. Le soleil agresse mes yeux et je met quelques secondes avant de m'y adapter. Je regarde alors autour de moi. Mon coeur explose quand je vois au loin la chevelure de feu et la parfaite silhouette de Lilas. Mon sang bat à mes tempes quand je me met en marche vers elle. Elle n'a jamais été aussi près depuis un an mais elle me semble encore trop loin. Encore quelques pas et je suis face à elle. Je lève les yeux vers et elle me semble encore plus belle qu'avant si cela été possible. Lilas a tout ce que je recherche chez une femme. Elle est faite pour moi. Et même si c'est pas facile tout les jours, c'est avec elle que je veux faire ma vie. " Salut mon coeur." Soufflais-je en la regardant, incapable de trouver d'autres mots, de meilleurs mots. La communication n'a jamais été mon fort, elle le sait très bien.

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MessageSujet: Re: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyDim 27 Aoû 2017 - 14:27

J’ai toujours pensé que je serai celle qui irait en prison en premier. Mais Jeremy était loin d’être malin. Quand on est surdoué, on assure nos arrières ; seulement mon compagnon n’était pas surdoué. Pas sous-doué non plus. Depuis un an, je devais donc gérer une grossesse (et ensuite un gamin), le club de mon mec ainsi que son réseau de drogues (parce que faut bien payer le loyer) mais ça c’est parce que je suis un génie. J’avais complètement informatisée tout le système et engager des gros bras. Plus mon boulot de hacker et mon application, j’avais acheté un penthouse. Et pourtant, je conduisais toujours la même voiture. En même temps la réplique parfaite de l’impala. Version améliorée. Bébé à l’avant dans son cosy, Mélodie à l’arrière dans son rehausseur. Une petite fille de bientôt six ans et un garçon d’à peine quelques mois.

Je me souvenais encore de mon accouchement. Mon frère était venu me tenir compagnie pour ne pas laisser seule vu que mon mec était en taule. J’ai senti les premières contractions à quatre heures du matin. J’ai tenu à appeler Jeremy que vingt heures plus tard. Vingt-trois heures de travail. « Je te jure que dès que tu sors, je te la coupe, lui avais-je dit. » En fait, il ne valait mieux pas qu’il soit là sinon il aurait fini le visage en sang. Comme Alek. Et c’est pour cette raison que j’avais appelé mon fils comme son parrain. Alek. Autant Mélodie était formidable, autant j’aurai volontiers étripé mon gamin. Il fallait que je dorme et la sortie de mon compagnon coïncidait avec mon manque de sommeil. Et tandis que je me garai devant le pénitencier, Strauss Junior dormait profondément. « Je te déteste. » Comme son père.

Je sors de la voiture, vérifiant que Mélodie soit occupée avec son jeu avant de croiser les jambes pour fumer une cigarette. J’ai fait exprès de mettre une robe minimaliste et de détacher ma longue crinière rousse. Uniquement pour lui mais s’il me touche. La porte s’ouvre et mon cœur s’emballe. Jeremy se tient devant moi. Amaigri, une barbe de montagnard et des cheveux plus longs. Ça lui va bien. Il est même très beau. Trop beau. Je plisse les yeux tandis qu’il se trouve devant moi. Mon poing se contracte et je me retiens de lui mettre dans la figure. Mais à la place, je l’attrape par son haut pour coller mes lèvres sur les siennes. Un an. J’ai encore les hormones qui font des hauts et des bas. « Un an sans sexe. Une femme enceinte avec des envies sexuelles, dis-je entre les dents, j’ai songé à me prendre un amant. » J’esquisse un sourire en coin tandis que la portière s’ouvre sur une fillette rousse avec des petites couettes. « Papaaaa. » Ah oui tiens, en parlant de papa. Tandis que Mélodie bat frénétiquement des mains pour que Jeremy la prenne dans ses bras. Je vais prendre Alek qui cette fois-ci à les yeux grands ouverts. Je le détache pour le porter. Je me dirige vers mon compagnon depuis cinq ans. « Je te présente Alek Martin-Strauss. Et à partir de maintenant, tu te lèveras la nuit, tu lui donneras le biberon et tu conduiras Mélodie à l’école ou je te coupe le pénis. » Je m’approche suffisamment de lui pour qu’il admire notre chef d’œuvre. Parce que soyons honnête, notre bébé est magnifique. Comme ses parents.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyMer 30 Aoû 2017 - 9:49



   
   
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U
n an enfermé. Un an loin de tout. De Lilas, de Mélodie et de mon fils. Un an à regarder vingt quatre heure sur vingt quatre par dessus mon épaule. Un an a faire profil bas. J’avais ronger mon foin en silence, même quand j’ai du voir par écran l’accouchement de Lilas. Ne pas pouvoir être physiquement présent pour ce moment unique, pour serrer la main de Lilas, pour prendre mon fils dans mes bras, cela avait été une véritable torture que Lilas prendra plaisir à me rappeler à n’en pas douter. A mesure que la liberté s’offrait à moi, un mélange d’émotion contradictoire me submergèrent. J’avais beau faire mon dur à cuire, je n’étais pas non plus tout à fait le même qu’en entrant. C’était une certitude. Quand à ce que cela voulait dire, je n’en savais rien pour le moment. En passant la dernier grille, en effectuant quelques pas sous le soleil qui m’éblouie, je ne pensais qu’a une chose : retrouver les miens. Mes yeux glissent aux alentours et je ne met pas longtemps à remarquer Lilas. Elle a d’ailleurs, la connaissant tout fait pour ça. Plus je m’approche et plus mes instincts primaires se réveillent. Bordel Lilas … Bordel de merde. Ses cheveux de feu, ses courbes ... Tout est là. Elle est tout simplement époustouflante. D’autant plus que j’ai un an de besoin à rattraper. Les prochains jours promettent d’être intéressant. Quand je m’approche d’elle, j’ai l’impression d’être un lion fondant sur sa proie. Les mots qui sortent de ma bouche me semblent vides et inutiles. La communication et moi ça fait deux. Je suis planté devant elle, attendant de savoir quel sort elle me réserve. Elle finit par faire son choix et attrape mon haut pour m’attirer à elle. Ses lèvres se posent sur les miennes. Je voudrais la dévorer. A défaut, je profite de ma position. Elle a des courbe peut-être plus généreuse. Merci la grossesse. « Un an sans sexe. Une femme enceinte avec des envies sexuelles, j’ai songé à me prendre un amant. » Dit-elle entre ses dents avant de m’offrir son éternelle sourire en coin. Un qui m’est souvent réservé d’ailleurs. Je prend une inspiration. Je glisse ma bouche jusqu'à son oreille. Elle peut bien essayer de me pousser à bout mais je sais. Je sais qu’elle n’aurait jamais fait ça. Je sais qu’elle m’aimes. Envers et contre tout. Comment je le sais ? Par ce que moi aussi je l’aime. « Tu n’es pas la seule à avoir été en manque. Je me ferais pardonner bébé, crois-moi. » Soufflais-je à son oreille en souriant. Un bruit de portière qui s’ouvre nous interromps. Mélodie apparaît. « Papaaaa. » Je la regarde venir vers moi. « Pumkin.. » Mon cœur bat plus fort. Je m’accroupis et la prendre dans mes bras. Elle a encore tellement grandit. Un an ou je ne l’ai pas vu, ou je n’ai pas été là. Pour elle, je ne suis pas un méchant, un homme mauvais. Pour elle, je ne suis pas un homme brisé. Pour elle je ne suis pas un vendeur de drogue ou le responsable d’un club de strip-tease. Pour elle, je suis simplement son papa. Je la serre contre moi.
Lilas s’éloigne vers la voiture. Elle revient quelques seconde plus tard avec mon fils, notre fils, dans les bras. Je n’arrive pas à croire que c’est la première fois que je le vois de mes propres yeux, la première fois que je vais pouvoir le prendre dans mes bras. « Je te présente Alek Martin-Strauss. Et à partir de maintenant, tu te lèveras la nuit, tu lui donneras le biberon et tu conduiras Mélodie à l’école ou je te coupe le pénis. » Elle s’approche et je vois mon fils, comme pour la première fois. Il est si petit, si fragile et en même temps si parfait. Un peu de moi. Un peu de Lilas. Assurément les meilleurs parties de chacun de nous. Je prend une inspiration. « Tes menaces envers mes attribues m’avaient presque manquer … Laisse moi quand même te dire que c’est grâce à eux que nous avons un fils aussi parfait ? Rappelle t’en la prochaine fois que tu veux me les couper. » Je souris en coin, cachant mon émotion en la défiant du regard. Ma fille dans mes bras, la femme que j’aime à mes côtés tenant notre fils contre elle. C’est une image qui m’avait permis de tenir. Je n’étais plus seul. Et si j’avais été rattraper par mes choix, j’avais maintenant le devoir de faire mieux, pour ma famille. Pour ceux qui comptent sur moi. Je tendais ma main libre, l’autre maintenant Mélodie dans mes bras, vers le petit. Ses petits doigts s’agrippèrent à mon pouce. Je souris. « Papa est là … Enfin. » Soufflais-je. Je relevais alors les yeux vers Lilas. « Je ferais tout ce que tu veux bébé. Absolument tout. » Je lui devais tellement. Moi j’avais été enfermé mais je n’avais pas été le seul à souffrir. Elle aussi avait eu sa part d’épreuves à surmonter. Je ne comptais pas l’oublier un jour. Lilas était forte mais elle avait besoin de moi. Qu’elle l’avoue ou non. J’aurais du être auprès d’elle. Elle avait du tout gérer toute seule et lui permettre d’avoir un sommeil réparateur était bien le moins que je pouvais faire. Je venais glisser ma main sur la joue de Lilas, effleurant du bout des doigts ses lèvres. « Tu me détestes ? » Lui demandais-je, plongeant dans son regard, affrontant la seule opinion qui compte à mes yeux.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyMer 25 Oct 2017 - 19:52

Vivre en France allait me manquer. Je pense que je ne me ferai jamais à la chaleur australienne ainsi que tout ce soleil. Dès que Jeremy fut arrêté, je suis repartie avec Mélodie et le bébé in utéro pour accoucher là-bas. Ainsi tous mes enfants sont nés sur le sol français, ont la nationalité française et tant mieux. J’ai eu du mal à opter pour un prénom composé pour Alek parce que je le considérai comme mon bébé à moi et pas comme celui de Jeremy également. Du coup, j’ai donné un nom de famille composé et je préférerai trente fois être célibataire que me marier avec lui. Mais la question restait pertinente. J’avais trente ans maintenant et il fallait que je songe à me caser sérieusement. Alors que j’étais venue le chercher avec Mélodie et le bébé, j’attendis qu’il sorte en faisant ma femme fatale. Comme toujours, mini-short, haut assez décolleté et des bottines à talons qui m’élevaient de quelques centimètres. Mes longs cheveux détachés avec une paire de lunettes de soleil, j’en ai vu défiler des détenus depuis ce matin. Et gérant un club de strip-tease, une affaire de drogues tout en travaillant avec des agences indépendantes ce n’était pas mes premières remarques, ni mes dernières. Lorsque je vois Jeremy, j’ai ce petit sourire qu’ont toutes les femmes qui retrouvent leurs mecs après un an de chasteté forcée, un accouchement et qui savent qu’elles vont leur en faire baver. Le voilà qui me murmure des mots doux à l’oreille. « Tu n’es qu’un obsédé. » Je lève les yeux au ciel avant de le repousser gentiment. « Enfin si notre couple reposait sur tes capacités cérébrales on aurait rompu après la première b… » La porte s’ouvre sur une tête rousse qui me ressemble comme deux gouttes d’eau et qui tend les mains vers son père, avec un grand sourire. Pour elle, Jeremy était son père. Il avait quelques qualités parfois. Celle d’être un bon père et un bon amant en tout cas. Je les regarde avec une pointe d’attendrissement avant d’aller chercher le dernier membre de la famille. « Nous avons un fils parfait grâce à moi, tu n’as contribué qu’à quatre minutes de ce travail, j’ai accouché pendant quasiment une journée. Donc fais attention si tu y tiens. » Je bats des cils avant de m’approcher de lui, le bébé qui regarde son père avec le même regard. Il lui ressemblait beaucoup trop. Les doigts de mon fils s’accrochent à celui de son père avant qu’il n’éclate de rire. Il avait le tempérament de son paternel et j’étais épuisée. « Oh bon dieu, je vais pouvoir dormir pendant des journées entières et ne plus avoir à gérer ton buisines médiocre. On échange ? » J’ai pris l’habitude de le faire avec des amis donc je lui troque le bébé contre Mélodie qui me hurle qu’elle veut sa dose de sucre. Etre sourde ne fait pas partie de mes envies en ce moment. Je lui file sans demander mon reste. Je pourrais m’assoupir sur place mais les doigts de Jeremy me réveillent et je le fixe. « Quoi ? j’écoutais pas ! » je lui souris avant de passer une main sur mon visage fatiguée. « Nan mais tu vas devoir me demander en mariage et on va devoir se marier. Pour raisons fiscales déjà et parce que je veux une belle bague au doigt. » Si on m’avait dit que je changerai d’avis. Mon téléphone bip et je pose ma fille au sol pour répondre. Femme d’affaires, maman, hacker. « J’ai centralisé ton club avec mes affaires sur mon téléphone et j’ai engagé des autres gros bras. Mais avant en voiture, il faut aller te faire couper les cheveux car tu es le compagnon du baron du crime de Bowen et avec cette coupe, nan j’aime pas. Mais tu peux garder la barbe. » je m’approche de lui avec mon plus beau sourire séducteur caressant doucement sa joue. On fera des jeux de grands plus tard.
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MessageSujet: Re: (Jerilas) Congratulations, you're a dad.   (Jerilas) Congratulations, you're a dad. EmptyJeu 2 Nov 2017 - 14:51



   
   
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E
n retrouvant ma liberté, une étrange sensation de trop pleins m’envahie. Un flot de sensation, d’émotion se faisaient ressentir. Après un an enfermé, ma liberté retrouvée avait un goût bizarre. Non que je n’étais pas heureux, au contraire même. Retrouver Lilas, Mélodie et mon fils étaient vraiment un bonheur incroyable, c’était plutôt qu’en un an enfermé, j’avais changé et la réadaptation pourrait prendre du temps. Voilà ce que m’avait dit le psy de la prison. La bonne blague. Pourtant, quand mon regard s’était poser sur Lilas, les choses avaient sembler rentrer dans l’ordre. Je ne voyais que ses courbes, que ses lèvres, que ses longs cheveux roux … Tout ce qui m’avait manquer et auxquels j’avais si souvent rêver. Lilas aussi semblait aussi avoir ressenti un manque et je lui promettais de me faire pardonner de la seul manière que je connaissais et qui marchait à coup sûr pour nous deux. Le sexe. Encore et toujours. Pas forcément très sain mais après tout, nous étions encore ensemble malgré toute probabilité pas vrai ? « Tu n’es qu’un obsédé. » Elle les yeux en l’air, blasée, en me repoussant gentiment. Bien bien, elle ne me rendra pas les choses faciles et en même temps, je ne le veux pas. Elle ne serait pas elle-même sans ça. Sa réaction me réconforte plus qu’elle ne m’énerve. Elle craquera. Je le sais Elle le sait aussi. « Enfin si notre couple reposait sur tes capacités cérébrales on aurait rompu après la première b… » J’écarquille les yeux. En voilà des choses gentilles à dire à son homme. C’est à mon tour de lever les yeux en l’air alors que nous sommes interrompu par Mélodie. Elle  a tellement grandit en un an. Pumkin … Pour elle je suis le héro de l’histoire, pas le méchant. Je prie pour que cela ne change jamais.
Lilas me présente alors notre merveille, notre fils. Encore une preuve que je ne rêve pas, que je suis de retour ? Les menaces de Lilas sur mes attribues alors qu’elle me donne la liste de mes nouvelles attributions de père. Taquin et reprenant rapidement mes anciennes habitudes, je lui assure que si notre fils est aussi parfait, je n’y suis pas pour rien et mes bijoux de famille non plus. « Nous avons un fils parfait grâce à moi, tu n’as contribué qu’à quatre minutes de ce travail, j’ai accouché pendant quasiment une journée. Donc fais attention si tu y tiens. » Dit-elle en battant des cils devant moi. Je souris alors que je regarde mon fils, avant de venir le caresser du bout des doigts, auxquels il s’accroche. Il se met alors à rigoler et cela me semble être l’un des sons les plus beaux du monde. « Oh bon dieu, je vais pouvoir dormir pendant des journées entières et ne plus avoir à gérer ton business médiocre. On échange ? » Je la regardais, un peu paniquer. Quelques secondes passent avant que je ne hoche la tête. « On échange. » Je souris et prend mon fils dans mes bras alors qu’une Mélodie hurlante, s’en remet à sa mère. Je regarde mon fils avec adoration puis mon regard se reporte sur Lilas. Elle semble épuisée. Je viens effleurer son visage du bout des doigts, lui demandant si elle me déteste, si elle m’en veut de mon absence prolongée. « Quoi ? j’écoutais pas ! » Dit-elle, souriante passant une main sur son visage fatiguée. « Est ce que tu m’en veux bébé ? » Répétais-je doucement et tendrement en la regardant avec l’adoration et la reconnaissance qu’elle méritait pour être toujours là, pour être la mère de mes enfants. « Nan mais tu vas devoir me demander en mariage et on va devoir se marier. Pour raisons fiscales déjà et parce que je veux une belle bague au doigt. » Je fronce les sourcils, surpris. Elle qui jusqu'à présent ne voulait pas entendre parler du mariage, voilà  qui était intéressant. « Eh bien, si j’avais su qu’il fallait que j’aille en taule pour que tu veuilles bien porter mon nom, j’aurais pu le faire plutôt … » La bonne blague. Je secoue la tête, rieur. Je suis néanmoins soulagé de savoir qu’elle ne m’en veut pas, que les choses entre nous sont toujours positives bien que j’aurais compris qu’elle m’en veuille. « Tu auras la plus belle des bagues. C’est promis. » Je lui offris un beau sourire énervant, ma spécialité. Son téléphone donna signe de vie et elle reposa Mélodie au sol avant de le consulter. « J’ai centralisé ton club avec mes affaires sur mon téléphone et j’ai engagé des autres gros bras. » Elle devra bien-sûr me mettre à la page sur la affaire à un moment donner mais pour le moment, mes questions peuvent attendre. « Mais avant en voiture, il faut aller te faire couper les cheveux car tu es le compagnon du baron du crime de Bowen et avec cette coupe, nan j’aime pas. Mais tu peux garder la barbe. » J’éclatais de rire. Bien sûr, elle était le baron du crime à Bowen. Je lui fis un clin d’œil avant de faire le tour de la voiture pour aller installer mon fils dans son siège. Je mis quelques secondes à comprendre comment mettre ce truc mais je refusais l’aide de Lilas. « Je gère. » Lui dis-je en souriant. J’avais des tonnes de chose à apprendre, des choses à rattraper et autant commencer tout de suite. Quelques secondes plus tard, je m’installais dans la voiture, prêt à reprendre mon existence là ou je l’avais laissé, ou presque. Pendant le trajet, je regardais quelques fois par le fenêtre, essayant de mettre le doigts sur ce qui avait changer ou non. Je regardais aussi Lilas, de longues minutes, puis les enfants à l'arrière. Ma famille, ma priorité. Lilas capta mon regard insistant. " Quoi ? ... Un an c'est long. Vous m'avez manquer. " Soufflais-je en lui souriant. Je portais alors mon regard sur la route. " Moi qui aimait bien ma tignasse, voilà que la sacrifie pour toi. " Je ris et me laissais porter.

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