Jan&Minhyuk + Droit dans le mur

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Droit dans le mur26 décembre 2017, 23h54. Tu t’étais retrouvé à court de valium, une semaine avant ton prochain rendez-vous chez le médecin, pour le renouvellement de l’ordonnance. Tu aurais pu voir pour le faire avancer, mais hier était le vingt-cinq décembre et donc cabinet fermé, et… Alozyj avait mis le médecin au courant de ton passé de dépendant pour qu’il ne te donne sous aucun prétexte ton traitement en avance. Rares étaient les fois où tu abusais un ou deux soir des médicaments, mais avec décembre et ses nombreuses fêtes te rappelant ta solitude, tu avais fini par craquer le dernier jour d’Hanukkah. Avant-hier, la boîte était terminée. Le lendemain, tu étais aller noyer ton angoisse dans les jeux et tu avais perdu trop pour songer à acheter quelques comprimés à un dealer.

Et pourtant, ce vingt-cinq décembre avait été ton soir de chance. En repartant, tu avais vu quelques billets de vingt dollars traîner sur une table, à côté des clés de voiture d’Hashim. Après un rapide regard aux alentours puis plus appuyé dans sa direction, tu les avais fourrés dans ta poche. Personne n’avait vu quoi que ce soit, tout allait bien. Ce soir, vingt-six décembre, tu étais sortis dans Western District chercher tel un pitoyable drogué tes comprimés, tremblant comme une feuille. Tu n’avais pas réussi à fermer l’oeil de la nuit, et tu n’avais qu’une envie : rentrer au plus vite, prendre juste les 5mg supprimant les symptômes de manque, kidnapper Calypso, l’emmener dans ta chambre et dormir avec lui, jusqu’à au moins midi.

Une voix familière cria ton nom. Tu t’arrêtas, étonné, et te retournas. Tu avais eu à l’aller l’impression d’être suivi mais ne voyant personne, tu avais mis ça sur le dos d’un esprit. Raté. Tu hésitas un instant à te mettre à courir mais ne le fit pas, ne voulant pas te déclarer coupable. Mais quand un Hashim en rage te plaqua contre le mur, avant-bras contre ta gorge, tu regrettas fortement de ne pas avoir détalé comme un lapin pendant que tu le pouvais encore. T’as intérêt à me rendre tout de suite mon argent ou je te bute, Hayate ! Tu déglutis difficilement. Tu n’avais plus que quelques cents dans la poche de ton jean et si tu lui disais ça, t’étais bon pour la morgue. Je te jure que je tiendrai ma parole, connard !, assura-t-il en commençant à appuyer son couteau contre ta joue. Cette situation était clairement ce qui s’appelle être dans la merde.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

Tu avais passé deux jours chez tes parents pour Noël, toute ta famille avait été réunie, tu n'avais aucunement vu le temps passé, il faut dire que tout ce petit monde t'avait manqué. Durant ce moment festif tu réussis à oublier les examens qui t'attendaient et ton travail, malheureusement ce fut de courte durée, tu dus rentré chez toi, enfin chez toi pas réellement, chez vous serait plus approprié puisque tu partageais les lieux avec Jan depuis la rentrée. Lorsque que tu rentras il était absent,ce n'était pas étonnant, le connaissant il avait du partir traîner quelque part, dans des endroits sûrement peu recommandables ou alors il avait passé Noël avec certaines de ses connaissances, tu espérais qu'il se soit bien amusé, cette fête avait toujours été un événement joyeux à tes yeux, évidemment tu savais que tout le monde ne le voyait pas de cet œil là. En attendant tu étais content de constaté que tes animaux se portaient biens, bien que tu doutais fortement que Jan leur fasse du mal, il semblait plutôt les apprécier, particulièrement Calypso qu'il capturait pour éviter de dormir en solitaire.
Tu rangeas tes affaires avant d'aller t'affaler dans le canapé, la fatigue se faisait ressentir, il avait fallut se lever tôt pour préparer les repas et se coucher tard afin de ranger le bazar chacun, tu estimais donc avoir le droit à un minimum de repos, tout les excuses étaient bonnes pour dormir, qui viendrait te le reprocher de toute façon ?Des coups retentirent contre la porte, tu laissas échapper un soupir, qui venait te déranger à cette heure là ? Tu te levas et traînas des pieds jusqu'à l'entrée, tu ouvris pour tomber nez à nez avec quelqu'un qui ne te disait absolument rien, une connaissance à Jan, pas de doutes là dessus."Oui ?" Le gars te dévisagea sans dire un mot, vous restèrent plusieurs secondes comme ça dans le plus grand des silences, puis il repartit, tu fronças les sourcils, tout ceci te déplaisait. Tu décidas de prendre des précautions, tu enfilas tes chaussures, ton manteau et écharpe et te précipitas à l'extérieur, tu juras, aucune trace de l'homme. Hors de question de laisser tomber, tu commenças à chercher, tu pris ton portable et composas le numéro de ton colocataire, pas de réponses, seul la messagerie te répondis, tu retentas, le résultat fut le même.
Alors que tu arpentais les rues une voix capta ton attention, tu accéléras le pas, tu fus très peu surpris de voir Jan avoir des ennuis, tu ne pouvais pas le laisser dans sa merde, sa vie étant clairement en danger. Tu ne voyais pas milles solutions à cette situation, discuter avec ce mec serait vain, résultat tu envoyas ton poing dans son visage après lui avoir foncé dessus, te battre n'était pas ce que tu préférais faire mais lorsque tu n'avais pas le choix tu fonçais. Le mec se retrouva sur les fesses, car malgré ton corps mince tu avais de la force, tu entretenais ton corps, il fallait être un minimum costaud pour manipuler les animaux dont les corpulences variaient beaucoup. Tu pris Jan par le poignet et le tiras en trottinant le plus loin possible car à mon avis l'homme ne vous laisserai pas vous en sortir indemne. " Qu'est ce t'as fait ?!"

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Droit dans le murTu continuais de ne rien répondre, n’ayant absolument rien à dire qui ne t’enfoncerait pas encore davantage. Sauf que, bien évidemment, c’était loin de lui plaire. La lame de son couteau de poche s’enfonça encore plus dans ta peau et y laissa une coupure te faisant grimacer de douleur. Si tu réponds pas, c’est ta gorge que je tranche. Tu grimaças encore plus. Tu répondis la première chose qui te passa par la tête. Je te les rends demain matin, j’ai rien sur… Tu fus interrompu par un coup de poing dans la mâchoire puis un coup de genou dans l’estomac, qui te fis tomber au sol, plié en deux, main contre la joue qui avait pris. La même que celle de la plaie.

Tu n’eus pas le temps de souffrir qu’il te releva par le col, te plaquant contre le mur. Tu ne touchais même plus le sol, même la pointe de tes pieds l’atteignait à peine. Foutue taille d’asiat. Ton heure était venue. Tu le savais, tu le sentais. Tu n’avais plus aucune solution, et Alozyj ne pouvait pas passer par hasard et venir à ton secours, il était à plus de deux heures de Bowen et ne rentrait que dans deux jours. Yeux fermés à en voir des étoiles, tu commenças à réciter mentalement le kaddish, accélérant la vitesse en sentant la lame se poser contre ta gorge. Tu allais mourir.

Et pourtant, Hashim te lâcha. Tu tombas à nouveau à genoux sur le goudron. Sur eux et vous une paix abondante, la faveur et la grâce et la miséricorde et une vie longue une large subsistance et le salut de la part de leur Père aux cieux et sur terre et dites Amen. Qu'il y ait une grande paix venant du Ciel, ainsi qu'une bonne vie et la satiété, et la salvation, et le réconfort, et la sauvegarde et la guérison, et la rédemp…, continuas-tu essoufflé, persuadé qu’il allait te planter son couteau pendant que tu avais le front presque au sol. Cependant, tu ne pus pas terminer ton mot que quelque chose te releva d’un mouvement et t’entraîna dans sa course. Minhyuk ?? Qu’est-ce qu’il faisait là ???

Vous finîtes par vous arrêter après plus d’une centaine de mètres de course effrénée. Malgré le fait que tu étais sportif et endurant, tu te laissas tomber au sol pour reprendre ton souffle. Tu avais encore l’impression que tu allais mourir, t’étais même sur le point de pleurer. Qu'est ce t'as fait ?! Tu dévisageas quelques instants le coréen. Tu te redressas, t’asseyant contre le mur, tête levée pour reprendre plus facilement ton souffle et pouvoir le regarder dans les yeux. J’ai rien fait, moi. C’est lui qui a pété un câble. Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

Tu attendis qu'il reprenne son souffle pour avoir une réponse, tu ne reçus pas celle que tu désirais, tes sourcils se froncèrent, il te mentait, pas besoin d'être un génie pour le savoir, tu avais horreur de ça, le moment n'était pas du tout opportun pour qu'il se permette de ne pas dire la vérité. " Rien fait ? Vraiment ? De qui tu te moque là ?! Si tu n'avais réellement rien fait je ne pense pas qu'il serait venu frapper jusqu'à notre porte ! En plus si je n'étais pas intervenu tu serais mort ! Comment peux-tu être si irresponsable ?! " Ton accent de Busan ressortit sous la colère, ce mec savait où vous logiez, tu étais sûr que vous alliez avoir des ennuis. Tu juras en dialecte, de toute façon à quoi bon s'énerver ainsi, les choses n'allaient pas avancer de cette façon, et puis en fait tu ressentais plus de l'inquiétude et de la peur, tu n'avais jamais fait face à une telle situation. Un soupir passa la barrière de tes lèvres " Je te le redemande : qu'est-ce que tu as fait ? ". Tu marquas une pause " La vérité. " Tu le fixais attendant ses explications, il savait très bien que tu ne lâcherais pas l'affaire ainsi.
Peut-être aurait-il fallu rentrer avant, l'autre malade allait sûrement revenir, vous n'étiez pas assez loin, tu jetas un rapide coup d’œil de gauche à droite, afin de vérifier qu'il n'y ait bien que vous deux. Cette histoire te rendait nerveux, tu pris le bras de Jan et le tiras sans lui laisser le temps de s'expliquer. " On reste pas là, tu m'explique sur la route."

Fiche (c) Espe

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Droit dans le murComme tu aurais pu t’en douter, Minhyuk ne te crut pas la moindre seconde. Tu pensais pourtant paraître totalement normal. Bon, d’accord, tu ne travaillais pas et tu sortais souvent le soir et la nuit. Tu te retrouvais parfois avec du sang sur les vêtements. Mais de là à avoir la certitude que tu traînant avec des gens peu recommandables, tout de même ! N’importe quoi. Et même si par malchance il était tombé sur l’une de tes armes alors que la législation australienne anti-armes à feu faisait de nouveau parler d’elle depuis plusieurs mois et que la cause de la nouvelle collecte d’armes illégales par l’Etat te concernait directement, il ne pouvait pas avoir de telles certitudes sans réelle preuve.

Attends, t’as dit quoi ? Il est venu m’emmerder jusqu’à chez moi ? Donc en gros, même si tu n’étais pas sorti, tu aurais quand même frôlé la mort. Il n’aurait peut-être pas oser t’agresser devant Minhyuk, mais rien ne disait qu’il aurait été là. Et d’ailleurs… Et puis, qu’est-ce que tu fais là ?? Bon, alors, on va reprendre les bases de la communication. Si on veut des réponses, on répond à celles de notre interlocuteur. Ce que tu étais loin de faire. Et non, n’avoir aucune envie de s’étaler sur les raisons de la tentative de meurtre d’Hashim n’était pas une excuse acceptable.

Il reposa la même question. La vérité, ajouta-t-il alors que tu songeais à une excuse crédible. Tu n’eus pas le temps de répondre qu’il attrapa ton bras et repris sa marche. Lui expliquer en route. Super, ça te laissait plus de temps pour inventer quelque chose. Ne trouvant rien d’assez convaincant, tu te résolus à dire la vérité. J’ai juste couché avec sa copine, c’est pas un drame. C’était pas la vérité qu’il avait demandé, mais ça en était une. En fait, ça n’avait rien de si étonnant qu’Hashim veuille ta mort.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

"Oui jusque chez toi, autant te dire que t'es réellement dans la merde... Et moi aussi par la même occasion mais moins que toi." De toute façon à partir du moment ou quelqu'un veut vous tuez y-a-t-il réellement pire ? Pas vraiment.
Tu marchais en attendant sa réponse, heureusement vous ne vous trouviez pas loin, tu espérais pouvoir retrouver ton lit rapidement en attendant tu étais dehors à fuir un malade. Tu te retournas furtivement afin d'être sûr de ne pas être suivi, ton regard balaya la rue sombre, personne, tu te concentras à nouveau sur la route et la conversation.
Tu te stoppas à son explication, tu le regardas désemparé, il était vraiment irresponsable, ou alors complètement débile mais ça tu en doutais. Tu te repris tes poings se serrèrent, tu te demandais lequel des deux tu aurais réellement dû frapper "T'es con. Il t'est passé quoi par la tête ? Ça t'arrive souvent de te taper la copine des autres ?" Bien évidemment tu n'attendais pas de réponse de ta part, puis tu te rappelas soudainement de quelque chose, il était fiancé n'est-ce pas ? Il avait osé faire une telle chose, tu lui collas une baffe "Ssibalnom ! Saekki !" Il n'avait sûrement pas compris ce que tu venais de dire mais vu le ton utilisé il devait se douter qu'il s'agissait d'insultes, plus particulièrement de bâtard et connard. "Tu ne mérite pas la mort mais cette baffe je n'ai aucun regret de te l'avoir collée ! J'espère que tu as honte de toi, tu es franchement pitoyable." Cette claque tu n'avais pas vraiment voulu lui donner, tu n'aimais pas ça,même si tu laissais penser le contraire, de plus tu appréciais Jan, soit vous n'étiez pas proches mais tu avais de l'affection pour lui. "On rentre avant qu'il nous retrouve."

Fiche (c) Espe

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Droit dans le murAutant te dire que t'es réellement dans la merde... Merci de la remarque Captain Obvious, je n’avais pas eu besoin de toi pour m’en rendre compte. Quand on se retrouve plaqué contre le mur par un taré nous menaçant avec son couteau, objectivement, c’est qu’on est dans la merde. Et pas qu’un peu. Minhyuk insista pour avoir une réelle réponse, tu finis par obéir. Enfin, qu’à moitié. T’étais pas suicidaire non plus. Et vu sa réaction, tu te remercias d’avoir opté pour cette vérité-là. La réelle version aurait été pire.

Tu te retins de pouffer à sa dernière question et te contentas de lui lancer un regard lassé. [color=#ff420e]Ca va, calme-toi, c’est pas la fin du monde non plus![/b], soupiras-tu en levant les yeux au ciel, avant de te prendre une baffe sortie de nulle part, accompagnée de mots dont tu n’avais pas la moindre idée de la signification. Enfin, vu la situation, si, tu en avais une petite idée. Tu portas ta main à ta joue droite, celle qui avait pris la baffe, grimaçant légèrement. Faudrait que tu apprennes des insultes en coréen un jour, histoire de le comprendre. Vu à quel point les insultes chinoises pouvaient être drôles, tu avais envie de savoir de quoi Minhyuk pouvait bien te qualifier.

Tu ne mérite pas la mort mais cette baffe je n'ai aucun regret de te l'avoir collée ! J'espère que tu as honte de toi, tu es franchement pitoyable. Comment ? Tu n’avais jamais entendu ce genre de choses, comment pouvait-il penser ce genre d’inepties ? Tss. A force d’entendre qu’on mérite la mort et qu’on est pitoyable, on finit par y croire. Tu l’avais tellement entendu que ça ne te faisait plus grand chose. Honte ? De moi ? Pourquoi je l’aurais ? Je l’ai pas forcée hein, c’est elle qui est venue me draguer, j’allais pas dire non, tu verrais sa poitrine et ses lèvres, surtout quand... bref. Oui c’est ça, excellente idée, ta gueule Jan, tu t’enfonces.

Le silence revenu, tu entendis des bruits de pas se rapprocher de vous. Tu jetas un regard derrière toi. Dégage, Minhyuk ! Tu ne lui laissas pas le temps de s’indigner de ton ordre que tu le poussas contre le mur, lui évitant de peu de se faire assommer par Hashim qui, visiblement, n’avait pas supporté qu’un inconnu le frappe. T’as intérêt à me rendre tout de suite le fric que tu m’as volé, connard d’Hayate ! Et merde. Pourquoi il venait de balancer ça ? Tu te pris un nouveau coup de poing, sur la joue encore chaude à cause de la gifle. T’allais vraiment mourir ce soir. T’étais en manque de valium, tu n’allais pas pouvoir être aussi efficace que d’habitude.

Tu commenças à chercher une solution pour te sortir proprement de cette galère. Et puis merde, si tu ne réglais pas ce problème au plus vite, soit il allait te buter, soit t’allait finir par crever à cause du manque. Enfin non, tu exagérais, mais tu avais besoin de te convaincre que tu n’avais pas d’autre option pour avoir la vie sauve. Ferme les yeux, Stanford. Quelques autre échanges de coups, puis tu réussis à lui voler son couteau et, avant qu’il ne réussisse à le récupérer, tu le tiras vers toi par l’épaule pour que la lame vienne se planter dans son artère fémorale. En quelques secondes, il tomba au sol, tâchant tes converses blanches et neuves de son sang. Il aura été chiant jusqu’à sa mort, celui-là.

Tu te retournas vers Minhyuk et, sans t’attarder sur son regard, tu attrapas son poignet et commenças à le tirer pour enfin rentrer chez vous. Votre quotidien promettait d’être radicalement différent, maintenant. Aux énergies psychiques actuelles, tu devinas que tu étais loin de pouvoir aller te coucher en rentrant comme prévu.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

" Je les aurai vu j'en aurai rien eu à carrer ! " Bah oui, tu n'y pouvais rien si tu ne ressentais pas d'attirance envers les femmes, c'est pas ton genre, c'est pas ton genre hein !Tu n'allais pas te forcer, bref tu divaguais, du moins tes pensées. Le silence planait, c'était le moment de repartir de toute façon il n'y avait rien de plus à dire, tu fermas tes yeux un instant, ton lit apparu, oui, tu n'avais plus aucun doute sur le fait qu'il fallait que tu dormes.
« Dégage Minhyuk ! » Quoi encore ? Tu n'eus pas le temps de réaliser ce qui arrivais, que tu « câlinais » déjà le mur, tu repris tes esprits, tu te retournas vers la scène, et voilà, si tu n'avais pas péter ton scandale dans la rue et que tu avais attendu d'être rentré tout irais mieux !
Le fric ? Il t'avait menti ! Tu en étais sûr on ne pouvait pas lui faire confiance, ce n'était pas étonnant, Jan devait être encore en manque, tu connaissais ses problèmes de dépendances, bien sûr tu n'avais jamais fait de commentaires dessus, cela ne te concernait pas après tout. Tu ne quittais pas les deux hommes des yeux, tu ne voulais pas prendre parti de cette histoire, tu en avais déjà assez fait, de plus ton colocataire n'avait que ce qu'il méritait, de toute façon il s'en sortirait, enfin tu supposais... Tu lui obéis et clos tes yeux, sur le coup tu ne compris pas pourquoi, c'est lorsque le son du couteau s'enfonçant dans la chair que tu réalisas ce qui venait de se passer, tu espérais t'être trompé. Tu rouvris tes paupières afin de confirmer tes doutes, ton regard se figeas directement sur l'homme crachant son sang, tu fermas à nouveau les yeux pour les rouvrir juste après, tu fis ceci plusieurs fois, était-ce bien réel ? Comment en étiez vous arriver à cette scène ? Il n'y avait pas d'autre solution ? Tes pensées se bousculaient dans ton esprit, tu n'arrivais plus à réfléchir de façon correcte.
Tu suivis Jan sans broncher, tes yeux restant rivés sur le sol, qu'allait-il lui arriver à lui ? Il risquait d'avoir de gros ennuis, tu aurais dû lui venir en aide, lui faire éviter le meurtre, vous auriez assommer ce malade, puis vous seriez rentrer, il serait sûrement revenu frapper comme un dégénérer à votre porte, mais vous lui auriez rendu son argent et tout serait rentrer dans l'ordre, c'était simple, mais il était trop tard.
Tu ne dis rien, même une fois rentré, ce mec tu ne le connaissais pas, sa mort ne t'impactait pas, les gens en général pleurerait, frapperait Hayate en l'insultant de meurtrier, mais non tu n'en éprouvais pas l'envie, le besoin, la seule chose que tu voulais c'était dormir et te réveiller en constatant que rien de tout ça n'avait eu lieu. Tu pourrais rire de toi avec des pensées pareilles, tu savais parfaitement que la situation ne serait pas meilleure demain, elle serait pire.

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Droit dans le murLe reste du trajet se fit dans le silence. Un silence total, pensant, rompu uniquement par le bruit du vent dans les quelques arbres bordant la route. On pourrait croire que tu étais soulagé, mais tu étais loin de l’être. Tu n’avais rien contre Hashim, vous vous entendiez convenablement, avant l’histoire avec sa copine. Tu l’avais cherché, tu avais eu ce que tu méritais. Tu aurais préféré pouvoir régler ce problème autrement, et pas parce que tu allais devoir te débarasser de tes chaussures de quelques semaines à peine. Tu ne voulais pas rendre Minhyuk témoin d’un meurtre, qui plus est dont tu étais le responsable.

Ce n’était même pas de la légitime défense. Peut-être dans le cadre légal, mais pas moralement. C’était toi qui avait commencé, tout était de ta faute. Tu jetas un regard en coin à ton colocataire. Il ne quittait pas le sol des yeux, tu ressentais son questionnement, ses inquiétudes, et tu détestais ça. Tu fermas les yeux et pris le temps de respirer profondément pour te couper des énergies environnantes t’assomant. Tu avais déjà l’impression que son âme commençait à te harceler. La journée de demain promettait d’être consacrée au bannissement de fantôme. Grosse joie.

Arrivés chez vous, tu t’attendis à ce que Minhyuk dise quelque chose. Pas le moindre son sortit de sa bouche. Tu commenças à t’en vouloir encore plus. Est-ce qu’il te détestait ? Non, probablement pas. Alozyj te répétait souvent que les gens n’allaient pas commencer à te détester juste pour une contrariété, contrairement à ce dont tu étais persuadé. Tu essayais de te détacher de cette peur, mais c’était dur. Paraît-il que ça serait dû au traumatisme d’enfance d’avoir été séparé de tes parents biologiques. Peut-être que savoir ce qu’il s’était passé t’aiderait, mais ça ne t’intéressait pas.

Tu partis vers la cuisine en silence et revint quelques minutes plus tard avec sa tasse Hello Kitty remplie de chocolat chaud, que tu lui tendis. Tu posas ton verre d’eau sur la table basse et vins t’asseoir à côté de lui sur le canapé. Tu restas plusieurs instants à chercher quoi dire. Je suis désolé. Un nouveau blanc s’installa. Tu sortis un comprimé du sachet dans ta poche et l’avalas avec une gorgée d’eau. Comme tu l’as dit, c’est pas que moi qui étais dans la merde, mais toi aussi. J’ai l’habitude, mais je n’ai pas le droit de t’imposer ça. Je peux pas mettre ta vie en danger alors que tu as rien fait. Tu sortis une cigarette et l’allumas, faisant attention à ne pas l’envoyer vers Minhyuk. Je suis désolé que tu aies eu à voir ça, je suis désolé de t’avoir menti, et… je suis désolé de t’empêcher d’aller dormir. Il ne l’avait pas dit, mais tu devinais que son silence était dû à l’envie d’aller se coucher au plus vite pour tout oublier.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

Tu finis par t'asseoir ou plutôt laisser tomber sur le canapé, tu passas tes mains sur ton visage histoire de te réveiller un peu, il fallait te reprendre restez bloquer sur cet incident ne t'avançais à rien, une odeur de chocolat vint titiller tes narines, tu relevas la tête et pris ta tasse Hello Kitty, tu vins la coller sous ton nez et reniflas cette délicieuse odeur, tu adorais ça. Sans plus attendre tu trempas tes lèvres dans la boisson qui se trouvait à la parfaite température pour être bu, tu savouras ces quelques instants de plaisir avant de te concentrer sur les paroles de Jan.
Tu écoutas ses nombreuses excuses, il n'avait visiblement aucune envie que tu lui en veuilles, tu soupiras, tu n'étais pas aussi fragile qu'il le croyait, après tout des animaux morts tu en avais déjà vu, du sang et des entrailles aussi, tu n'allais pas être traumatisé pour ça. « Je lui ai collé un poing, je me suis mêlé à l'histoire tout seul, je me suis mis dans la merde. Rien ne m'obligeait à te venir en aide mais je l'ai fait. » Tu marquas un temps de pause, il n'y avait pas de raison particulière pour laquelle tu étais venu à son secours, peut-être étais-tu attaché à lui, après tout tu partageais le même espace de vie que lui depuis plusieurs mois. « Quand à ton mensonge, tu mériterais de recevoir une autre baffe, mais je pense que tu avoir assez d'ennuis comme ça pour te punir, pas besoin d'en rajouter. » Tu finis par quitter ta tasse à moitié remplie des yeux et le regardas lui. « La prochaine demande moi au lieu de t'attirer inutilement des ennuis. » Tu laissas apparaître un faible sourire qui fut suivi d'un bâillement, t'empêcher d'aller dormir était la seule chose pour laquelle tu lui en voulais, c'était sacré après tout.

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Droit dans le murNon, même avant que tu t’en mêles… il savait très bien où j’habite et aurait pu s’en prendre à toi. Ces gens-là n’hésitent pas à s’en prendre à des innocents…, dis-tu en t’arrachant nerveusement la peau autour de tes ongles. Il n’avait pas l’air de t’en vouloir. Tout du moins, il ne semblait pas te détester. Ou alors, était-ce à cause de la fatigue qu’il n’avait pas encore péter un câble ? Tu n’en savais rien, et t’étais fatigué toi aussi, tu n’avais pas la force de te prendre la tête maintenant.

Alors que Minhyuk continuait de parler, tu sentis quelque chose venir se caresser contre ta jambe. Tu baissas la tête et vis, sans grande surprise, l’énorme boule de poils argentée se frotter contre toi. Tu vins tapoter la cendre sur le cendrier et aussitôt, Calypso en profita pour bondir sur le canapé et venir se blottir sur tes genoux, comme sentant tes inquiétudes. Peut-être était-ce pour ça qu’il te collait si souvent

Te demander quoi ? De me surveiller H24 pour être sûr que j’arrête de faire des conneries comme on ferait avec un gosse ?, lanças-tu d’un ton légèrement sarcastique, avant de prendre une nouvelle bouffée de ta cigarette, que tu maintenais entre tes dents pour pouvoir continuer de t’arracher la peau des ongles. A nouveau, tu baissas les yeux, mal à l’aise. Oui, un gosse, c’était sûrement ce que tu étais. Pourtant, tu n’avais pas l’excuse de ne pas avoir eu d’enfance. En plus, ton enfance, c’était sûrement la meilleure période de ta vie. Surtout vu l’allure de ton adolescence à cause de ce con de Noam. Et ce que tu avais vécu de l’âge adulte n’était pas bien mieux.

Bon, j’ai plus qu’à espérer ne pas avoir d’autres ennuis à cause de lui, ça me ferait chier d’aller en taule juste pour ça, soupiras-tu en laissant ta tête se poser contre Calypso. Son ronronnement régulier était apaisant. Faudrait vraiment que tu achètes un animal, toi aussi. Peut-être que ça t’aiderait à être plus stable.

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Droit dans le mur (ft. Jan)

« Ça je l'avais bien compris, mais il ne m'a rien fait lorsqu'il est venu, j'aurais pu refermer la porte et ne rien faire, mais je ne l'ai pas fait, je me suis enfoncé moi même dans la merde. J'aurais aussi pu ne jamais venir vivre avec toi, ma situation dépend seulement de mes choix. » Tu finis ta boisson avant qu'elle ne devienne froide et perde toute sa saveur, tu disais ça mais quand tu avais emménagé tu ne pensais pas que les choses prendraient une telle tournure, tu ne savais pas non plus que Jan avait tout ces problèmes, mais ça avait un côté un peu excitant, de l'action n'a jamais fait de mal à personne.
Tu entendis un ronronnement, tu baissas la tête en souriant à nouveau, il n'étant pas surprenant de voir Calypso câliner Jan, il s'était pris d'affection pour lui, comme si il souhaitait le protéger, les animaux ont des sens que les humains n'ont pas. Ils ressentent plus aisément les émotions des autres, ton colocataire n'étant pas souvent au plus grand de sa forme il était normal que ton maine coon le colle.
« Eh bien oui. Si ça peut t'éviter ce genre de problème alors la réponse est oui, même si ça te plaît pas. » Tu vins taper sa main. « Arrête de faire ça. » C'était mauvais et douloureux, il s'agissait d'un mauvais reflex, il montrait la plupart du temps que la personne était nerveuse.
Tu caressas délicatement la tête de ton chat, il était adorable, comment ne pas craquer face à cette boule de poil cruellement mignonne, personne ne pouvait résister. Tu arquas un sourcil, c'est vrai que tu n'avais pas pensé que les gens étaient punis si il tuait quelqu'un, mais sa punition serait-elle vraiment grave ? C'était plus de l'auto défense après tout, enfin tu préférais penser que s'en était. « T'auras franchement de la « chance » si on peut dire comme ça d'y échapper, et le « juste pour ça » t'as quand même tué quelqu'un je te rappelle, ce n'est pas rien pour les trois quarts des gens . T'as intérêt à te faire tout petit pendant quelques temps. Mais je suppose que ça tu n'as pas besoin de moi pour le savoir. »

Fiche (c) Espe

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Droit dans le murTu fus soulagé d’entendre qu’Hashim n’avait pas menacé Minhyuk. Il lui serait arrivé quelque chose, tu t’en serais voulu à mort. Si j’avais été là quand tu as ouvert, la fuite n’aurait pas été possible et je peux t’assurer que ça se serait passé autrement. Surtout s’il avait eu autre chose sur lui qu’un couteau... Sous-entendu, une arme. Là, tu n’aurais pas juste frôlé la mort, et Minhyuk aurait été sérieusement en danger. Par chance, ça n’était pas arrivé.

Il répondit par l’affirmative à ton sarcasme. C’est ça, et tu sécheras les cours pour me surveiller. Tss, continue comme ça et tu seras pire que mon père, l’encourageas-tu. Tu n’avais pas dit ça en parlant de ton père adoptif, mais Alozyj. Vous n’aviez pas le moindre lien de sang - tu n’en n’avais pas non plus avec Ismaël ayant été adopté - mais au fil des années, votre relation professionnelle couplée à un début d’amitié avait largement évoluée. Ton père adoptif avait toujours été là pour toi, et c’était ta mère qui avait pris la décision de te faire reprendre les cours en internat de force, mais tu ne lui parlais plus que très rarement. Après tes vingt ans, tu avais repris contact avec lui et ta mère afin de leur dire que tu étais toujours en vie, en bonne santé, que tu avais un toit et un travail, et surtout que tu ne leur pardonnerais jamais le coup qu’ils t’avaient fait même si tu acceptais de rompre le silence radio que tu avais installé.

Tu lanças un regard énervé à Minhyuk lorsqu’il te frappa les doigts. Si tu n’avais même plus le droit de t’arracher les peaux pour te détendre, tu ne savais pas ce que tu allais faire. D’abord l’opium, puis le valium, le tranxène, les gestes nerveux, et après ça allait être quoi, le tabac ? D’accord, ça ne te ferait sûrement pas de mal, mais tu étais loin de fumer excessivement donc bon, fallait pas abuser.

Surpris par sa réponse, tu levas les yeux vers lui, toujours contre Calypso. Tu étais pourtant convaincu qu’il savait. Peut-être pas tout, mais qu’au moins il avait de gros soupçons, vu l’état qu’avaient parfois tes affaires et à cause de ton mode de vie. Tu hésitas longuement avant de répondre , regard dans le pelage de Calypso. Tu te redressas, commenças à carresser sa tête. Reposa les yeux sur Minhyuk. Je pensais que tu te doutais déjà de quelque chose. Apparemment non, dis-tu simplement.

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Invité

Droit dans le mur (ft. Jan)

« Oui mais tu n'étais pas là et il n'avait rien de plus que son couteau donc quelle importance ? Aucune. » Les choses de ce point de vue là aurait été totalement différentes, pas sûr que vous vous en soyez sortis indemne, si il avait eu une arme à feu vous seriez mort, mais ce n'est pas arrivé donc pas d'inquiétude, pour le moment en tout cas.
Pire que son père, non non tu n'étais pas aussi chiant que ça. « Sécher pour toi ? Nan mais t'as rêvé, je te séquestrerai ou alors je t'emmènerai en cours avec moi, ça te changerai les idées, ou alors un j'utilise un traceur, oui ça me paraît être une bonne idée, meilleure que les précédentes. » Tu savais très bien qu'il n'était pas d'accord mais quelle importance, tu n'allais pas réellement le faire, c'était juste pour le plaisir de l'énerver, tu estimais pouvoir te le permettre. Bien que tu n'avais aucune intention d'utiliser ce matériel tu comptais garder un œil sur lui, après l'incident de ce soir le laisser seul était trop dangereux, au final tu risques sûrement d'être pire que son père.
Tu ignoras son regard, il s’abîmait déjà assez entre ses différentes consommations de produits peu conseiller, ses mauvaises relations, il n'avait pas besoin de ça en plus, sans oublier qu'il fumait, mais ça tu ne le lui reprocheras pas, les médias, les gens en général s'en occupaient.
Tu t'enfonças dans le canapé, évidemment que tu te doutais de quelque chose, il pense que tu es stupide ? Soit tu es tête en l'air, tu te concentre sur tes études mais tu n'étais pas aveugle, loin de là, mais que veux-tu faire avec des soupçons ? Poser des questions ? T'énerver ? Lui dire d'arrêter ses conneries ? Pas comme si il allait t'obéir, ou même t'écouter, il était buter, sa vie était ainsi, il semblait s'en satisfaire, pourquoi lui reprocher ? « Si, mais est-ce vraiment utile que je le mentionne ? Mais si tu veux en parler je t'en prie, au point ou on en est tu peux y aller. »

Fiche (c) Espe

Invité

Droit dans le murCa aurait pu arriver. Et ça pourrait arriver dans le futur. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Même en pouvant voir l’avenir, on ne pouvait pas tout savoir à la demande. Tu n’avais absolument pas vu ta mésaventure de ce soir arriver. Il reprit, faisant la liste de tous les moyens dont il pourrait te surveiller sans sécher les cours, t’arrachant un pouffement. Tu lui ébouriffas les cheveux avant de tirer sur ta cigarette. [color#ff420e]Pire que lui, je confirme. Vous vous entendrez à merveille sur ce point.[/color] S’ils se mettaient à deux pour te faire chier, tu étais pas près d’avoir la paix. Ok, c’était pour ton bien, et tu le savais très bien. Sans Alozyj, tu serais sûrement mort depuis longtemps ou dans la galère la plus totale. Ou complètement dépendant, au choix.

La discussion tourna sur les suites du meurtre, et en réalité Minhyuk se doutait bel et bien que tu n’étais pas net, même si tu avais eu un instant d’hésitation. Non c’est bon, ça va aller. Je disais ça juste pour dire que comme tu t’en doutes, c’est loin d’être le premier que je tue, donc ça serait con de finir en procès à cause de lui. Et même si tu serais là pour témoigner que c’est lui qui a commencé et donc que ce n’était pas prémédité, j’ai pas envie d’en arriver là. Surtout que c’était pas comme si tu avais l’argent de régler les frais d’avocat au cas où ça arriverait et vu la raison pour laquelle tu avais dû le tuer, Alozyj refuserait de t’aider. Et il aurait raison, c’était de ta faute si tu n’arrivais pas à trouver autre chose que les benzodiazépines pour oublier ta solitude.

Tu espérais qu’il n’allait pas apprendre que c’était toi le meurtrier car sinon, t’allais encore avoir des problèmes. Il serait capable de payer le billet d’avion à Arya juste pour qu’elle vienne t’engueuler. Ou pire, te payer à toi le billet d’avion pour qu’elle puisse le faire sans quitter Varsovie. Tu écrasas ta cigarette dans le cendrier. Doucement, tu poussas Calypso pour pouvoir te lever et partis te faire une tasse de thé vert. Dès que tu te rassis, il revint sur tes genoux. Tu le caressas sur la tête et pris une gorgée de thé, puis posas la tasse sur la table basse. Par contre si tu as des questions, c’est le moment ou jamais j’imagine. Vu que si ça s’était passé autrement, tu aurais pu mourir. Autant toi tu vivais en sachant que tu pouvais te prendre une balle à n’importe quel moment, autant lui n’avait rien fait pour.

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