Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Le chagrin, c’est quelque chose qu’on ne peut pas effacer. Alors que l’année venait de disparaitre pour laisser place à une nouvelle, j’étais toujours aussi mélancolique. J’avais préféré m’isoler pour passer le nouvel an. Tant de choses s’étaient produites en 2017 que je ne pouvais chasser d’un revers de main. J’avais passé une bonne partie de la nuit à errer dans la ville toute seule puisque Zéro avait la patte plâtrée avant de me poser sur le sable et regarder le soleil se lever. J’avais rendez-vous ce matin pour tourner une scène d’un film nouveau. J’avais été rappelé à la dernière minute car l’actrice chantait comme une casserole. Anastasia. Etant rousse et avec une voix pas trop mal, on m’avait dépêché pour faire ce film qui me comprimait le cœur. Car comme Anya, j’avais moi aussi perdue toute ma famille, car comme elle, j’étais toute seule. Encore, elle avait Dimitri mais le mien avait fui le pays. Je savais qu’ils avaient loué un local dans lequel nous devions tourner la chanson. Once upon a december. Anastasia étant l’un de mes dessins animés favoris durant ma jeunesse, je connaissais les paroles par cœur. Ledit lieu était à l’abandon, le gérant ayant déserté. Ou avait donné son accord pour qu’on le change un peu. A regret, je me levai pour rentrer à l’appartement prendre une douche et prendre Zéro avec moi. du bout des doigts, je caressai mon dernier bébé. Une Lamborghini Aventador. Comme je n’avais pas de chance ni en amour, ni du côté familial, je m’offrais des voitures hors de prix. Ou j’offrais des chats à Orson. Monsieur Moustache semblait content d’avoir trouvé sa dame. Après un moment, je me garai devant l’adresse indiquée avant de me pétrifiée. Le Hendrix. Je savais que l’interprétation était moderne puisque la jeune femme telle une Alice des temps modernes était plongée dans un songe mais tout de même. Le petit chien dans les bras, je déglutis encore hantée par son fantôme. Par le goût de ses lèvres et la chaleur de sa peau. Rassemblant tout mon courage, je finis par entrer pour aller me préparer. Je ne reconnaissais pas les lieux, 6 heures n’ayant pas encore sonnés. Maquillée et habillée comme une princesse, je me tenais au centre de la pièce en attendant qu’on me donne l’aval. « On va déjà faire une répétition, me dit le metteur en scène et j’acquiesçai. » Tout le monde savait à quel point cette musique me touchait, tout le monde savait les épreuves que j’avais traversées. La musique commence et j’inspire profondément avant de commencer à chanter. Devoir tourner cette scène deux fois allait être éprouvant. Une fois en souillon, une autre fois en princesse. Nous avions choisi de commencer par la version princesse. « Someone holds me safe and warm. Horses prance though a silver storm. Figures dancing gracefully accross my memory. » Le danseur s’approche, vêtue à la manière de tous les jours. Nous commençons cette valse que nous avions appris par Coeur au cours des derniers jours. « Far away, long ago, glowing dim as an ember, things my heart use to know…» j’en ai la tête qui tourney avant de m’agenouiller comme dans le dessin animé et finir la chanson. Puis, je me redresse tandis qu’on m’applaudit. Je me sens rougir lorsque la porte claque violemment ce qui me fait sursauter. Je me tourne alors vers le nouvel arrivant pour me figer sur place. Moi qui m’étais jurée de retourner chaque pierre espagnole pour le retrouver, le voilà en chair et en os devant moi. Et comme une sotte : j’étais pétrifiée.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Ruby A. Phelps le Jeu 4 Jan 2018 - 19:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Lun 1 Jan 2018 - 22:09
Il a eu l'espoir que rien ne soit différent, que tout soit comme il l'avait laissé en partant. Un univers mis sur pause le temps de quatre mois, la possibilité de tout reprendre là où ça s'était précipitamment arrêté. Et pourtant, lorsqu'Alfie a ce matin franchi le seuil de la porte de son appartement, il a compris que tout avait changé. Il savait que Grace était partie et que Nevaeh avait fait de même et pourtant, le fait de voir leur chez-eux autrefois rempli de bibelots, à présent vide de toute présence, suffit à lui serrer le cœur. Laissant tomber son sac de son épaule, Alfie marche jusqu'au centre de la pièce et peut même entendre ses pas résonner dans le salon presque vide. Elles lui ont laissé le canapé, le meuble télé, mais même la télévision n'était pas à lui. Les lieux sont vides, tristes, dénués d'âme. Il n'y a que sa chambre qui est restée pratiquement intacte, elle et son habituel bordel. La chambre de Nevaeh, pièce qu'il a si souvent squattée, n'est rien de plus que quatre murs et un sol. Après le séisme, après sa rupture avec CJ, mais aussi pour la déranger à chaque fois qu'il ne savait plus comment tuer le temps. La nostalgie s'empare de son être tout entier. Il quitte la pièce et retourne vers le salon afin d'aller récupérer ses affaires. En soulevant le gros sac rouge contenant ses vêtements, il remarque une enveloppe qu'il n'avait pas vue lorsqu'il est entré. Intrigué, Alfie la prend du bout des doigts et la tourne dans tous les sens tout en marchant en direction de sa chambre à lui. Il dépose à nouveau son sac, ouvre l'enveloppe, et prend place sur le lit aux couvertures défaites tout en dépliant la lettre. Et il lit. Chaque mot, chaque syllabe qui finissent toutes par résonner dans sa tête au rythme de la voix de celle qui les a écrites. Il a vite compris de qui il s'agissait, même si il aurait aimé que ces mots qu'elle a écrit soient plus une lettre de bon retour qu'une lettre d'adieu. Le cœur déjà lourd à cause du vide de l'appartement, Alfie laisse retomber le papier sur ses genoux sans même prendre la peine de lire la dernière phrase. Il se lève, prend la lettre si fort dans son poing qu'il en vient à la froisser. Il relit les phrases qui l'ont marqué, prend son portable acheté récemment puisqu'il a encore réussi à perdre le dernier. Là, il compose le numéro de Ruby et espère entendre sonner les intonnations, sauf que l'appareil l'envoie directement vers la messagerie. Il tape ensuite le prénom de Freja, puis il réalise qu'elle aussi fait partie de ces personnes à qui il n'a plus donné de nouvelles depuis plus de quatre mois. « Putain, » lâche-t-il avant de rouler la lettre en boule. Il ne la jette pas cependant, parce qu'il sait qu'il sera tenté de la relire histoire de vérifier qu'il n'a pas fait un rêve éveillé à cause du décalage horaire. Au lieu de déballer ses affaires, Alfie quitte son appartement et descend deux à deux les marches du bâtiment. Il aurait pu n'en avoir rien à faire. Être triste par respect parce qu'aucun être humain ne mérite de mourir, encore moins d'être malheureux au point de vouloir en finir. Il aurait pu se contenter de ça si ça n'avait pas été Ruby. Si ses sourires n'étaient pas restés encrés dans sa mémoire sans qu'il n'en sache la raison exacte, si ses lèvres contre les siennes ne lui avaient pas fait l'effet d'une drogue à laquelle il avait eu si souvent envie de regoûter. Il prend sa voiture et roule jusqu'à l'hôtel où elle résidait quatre mois plus tôt. Bonne mémoire pour une fois, lui qui a toujours eu du mal à se rappeler des détails de la journée précédente. Il descend de la voiture, marche jusqu'à l'entrée. Sauf qu'il n'entre pas. Il reste planté devant à la place, incapable de savoir quoi faire. À nouveau, il compose le numéro de Ruby et espère entendre une sonnerie dans les alentours. Rien. Dépité, Alfie retourne derrière le volant et laisse aller sa tête en arrière. Il soupire, exaspéré, trop partagé entre l'incompréhension et la colère que pour savoir quoi ressentir. Il démarre le moteur et, sans savoir quoi faire, roule en direction des ruelles qu'il connaît. Lorsqu'il passe devant le Hendrix, son Hendrix, il freine sec. Si il n'avait pas posé par hasard son regard sur l'intérieur du bâtiment, probablement qu'il n'aurait même pas ralenti en passant devant son ancien bar, encore trop sous le choc par les mots de la lettre qui dansaient dans sa tête. Mais là, Alfie se sent incapable de contenir plus longtemps toutes ces émotions qui lui soulèvent les tripes. Il sort une nouvelle fois de sa voiture, claque violemment la portière, et entre dans son bar pour faire face à ces intrus venus prendre sa place. « Bordel, vous vous êtes crus où ? » lâche-t-il avant que les traits de son visage ne se détendent soudainement. Comme les autres, elle vient de se tourner elle aussi dans sa direction, sûrement sous le coup de la surprise. Il reconnaît ses cheveux, ses yeux, ses joues légèrement plus roses que le reste de sa peau pâle. Peau pâle, oui, mais pas assez que pour qu'elle ne soit rien d'un plus qu'un cadavre en décomposition. « Ruby ? » Il cale sur elle un moment, incapable de bouger le moindre muscle, mais s'empresse rapidement de se ressaisir. La tornade d'émotions qui le traverse depuis ce matin le force à se montrer plus froid qu'il ne voudrait. « Cassez-vous, trouvez-vous un autre endroit, j'ai pas besoin de voir un nouveau Disneyland se former dans mon bar ! » Et à nouveau, Ruby est celle sur qui il pose son regard en dernier. Elle pourrait lui en vouloir d'être parti sans prévenir, tout comme lui pourrait lui en vouloir de lui avoir laissé penser qu'elle était morte, et que plus jamais il ne la reverrait. Et pourtant, il ne peut s'empêcher de sentir une agréable sensation de familiarité grandir au fond de lui.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Lun 1 Jan 2018 - 22:33
Alfie & Ruby
a journey to the past
Lorsqu’il était parti, je me suis rendue compte que je ne connaissais rien de lui. J’ignorai l’endroit où il avait habité, j’ignorai les lieux qu’il fréquentait, j’ignorai jusqu’à ses amis. J’étais restée dans l’ignorance. Comme s’il avait occupé tout mon cœur dès l’instant où nos regards se sont sérieusement accrochés. J’ai regretté de l’avoir envoyer bouler ce soir-là, j’ai regretté qu’il ne m’ait pas embrassé celui d’après. Que se serait-il passé si nous avions couché ensembles ? Ce bébé serait-il le sien ? Mon cœur se serre un peu plus en pensant à cette grossesse que j’allais avorter. Je ne pouvais pas élever un enfant, j’étais trop faible. Lorsqu’il a quitté la ville et que je l’ai appris, j’ai senti les fondations s’effondrer. En peu de temps, il a disparu sans laisser de trace. J’ai essayé de l’appeler, j’ai composé fébrilement le numéro mais sans réponses. Je m’étais alors faite une raison. J’avais envoyé ce sms d’adieu à Freja, écrit cette lettre stupide à Alfie sachant très bien qu’il ne la recevrait jamais. Puis sans hésiter j’étais montée sur le pont. Je me fichai des passants, je me fichai du monde entier. Mes parents n’étaient plus, mes amours n’avaient été qu’illusions et mes amis… mes amis n’étaient jamais là. Où était Freja à cet instant précis ? Sans doute partie. Comme à son habitude. J’avais fermé les yeux et je m’étais jetée dans le vide. Eden n’avait pas hésité à sauter. Freja nous avait rejoint. Noam avait tenté de me parler. Mais la douleur, la douleur était trop puissante. Je suis restée dans cette chambre trop longtemps. Et lorsque je suis sortie, je n’ai même pas eu le temps de faire mon deuil d’Alfie. Trop alcoolisée, j’ai couché avec un autre. Et j’ai eu la vague impression de le tromper. De l’oublier. Chose impossible. Devant le Hendrix, à côté de ma voiture hors de prix, j’ai hésité. Devais-je réellement ressasser mes vieux souvenirs ? Mes blessures commençaient à cicatriser. Mes blessures, mes plaies béantes. Toutes écrites de leurs noms. Au sens propre. Des tatouages ornaient ma peau. Un sur la jambe représentant une Sally miniature. Un zéro sur la hanche. Une plume sur l’épaule. J’avais songé m’en faire un de lui mais je n’avais pas besoin de me marquer la peau pour m’en souvenir. La chanson ne me serait pas salvatrice. Elle réveillerait mes démons. Me saignerait à vif. Je chante plus avec mon cœur qu’avec ma voix. Je chante avec ma douleur et non ma joie. Tout du long de la chanson, je me répète mon mantra. Si je peux traverser ceci, si je peux le faire. Je serai alors une championne. Je relève la tête, me redresse pour lisser la porte lorsqu’un étranger entre dans le bar. Ou plutôt le patron. Je me raidis, me sens pâlir et vu son expression : il avait trouvé la lettre. Merde. Je pensais qu’il ne reviendrait jamais. Je pensais que tout était terminé et pourtant. Mon cœur me dit le contraire. Je déglutis péniblement. « Sur un plateau de tournage, répond mon réalisateur du tac au tac. » Il est vrai que nous avions une autorisation. J’avais tourné assez de films pour savoir que c’était très long pour obtenir un endroit. Lorsqu’il prononce mon prénom avec son accent espagnol, mon cœur a un raté. J’ai envie de me jeter dans ses bras mais mes jambes sont devenues de marbre. Je suis incapable de bouger. Perdue entre la joie et la peur. La joie de le retrouver, la peur qu’il m’en veuille. Et au vue de sa tête, il ressentait la même chose. « Nous avons une… » Je lève la main pour secouer la tête à la négative avant de lui montrer la porte d’un coup de tête. Je n’ai pas besoin de prononcer une phrase, l’équipe comprend. « Essaie de faire entendre raison à cette tête brûlée, me dit-il. » Je réponds d’un nouveau hochement de tête avant de les voir s’éloigner. J’inspire alors profondément avant de prendre mon courage à deux mains. Alors, je me dirige vers Alfie. Puis délicatement, comme si j’avais peur qu’il disparaisse, je noue mes bras autour de sa taille pour poser ma tête contre son torse. Avant de fondre en larmes.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 17:14
Pendant un court, bref instant, il a l'impression que le monde entier a été mis sur pause. Tout allait si vite depuis ce matin, tout s'enchaînait à une vitesse qui avait fini par lui donner le tournis. Et puis, il a vu Ruby. Il l'a vue vivante, vêtue d'une robe qui lui donne l'air de sortir tout droit d'un bal pour personnes riches appartenant au siècle passé. Mais rapidement, ces bruits qui s'étaient mis en sourdine reprennent. Alfie tourne la tête en direction d'un homme qui doit probablement être une sorte de réalisateur et qui s'avance vers lui. Il lui parle de plateau de tournage, des mots qu'il a du mal à saisir puisque ce bar est loin d'être un amas de décor pour un film ou il ne sait quoi. C'est un bar, son bar qui plus est. Celui qu'il a retapé de ses propres mains, celui pour lequel il a sué et qu'il a lâchement abandonné, laissant toutes ses responsabilités de patron entre les mains d'Alek. Pauvre garçon. Alfie est prêt à élever la voix auprès du réalisateur, il a déjà toute une liste d'arguments sûrement invalides pour les faire déguerpir. Sauf que Ruby s'en charge à sa place, et ça de manière bien plus distinguée qu'il aurait pu le faire. Il les regarde s'en aller, écoute le bruit de la porte qui se ferme, puis finit par reporter son attention sur la rouquine qui marche dans sa direction. Partagé entre deux émotions, Alfie est dans un premier temps incapable de trouver quoi lui dire qui ne trahirait ni sa colère, ni son soulagement. Il se pince les lèvres, passe une main dans ses cheveux, puis prend appui contre le bar derrière lui. « Tu profites de mon absence pour squatter mon bar ? » Il arrive à esquisser un sourire amusé, son éternel rictus qui ne le quitte jamais. Presque. « Si j'avais su que tu étais venue me parler juste pour lui, je ne serais jamais repassée par ton hôtel avant de venir ici. » Un sourire un peu plus large qui mélange amusement et sincérité, cette fois. Parce qu'il y est vraiment passé, et parce qu'il avait peur qu'elle n'y soit pas. Maintenant qu'il sait qu'elle va bien, Alfie peut sentir toute cette tension accumulée sur l'heure qui vient de passer s'envoler doucement. Il regarde autour de lui, analyse les changements que ces personnes ont fait subir à son bar, et il ne peut s'empêcher de grimacer. « Rassure-moi, ils vont tout remettre comme avant. » Il porte une nouvelle fois son regard vers Ruby et se perd dans le sien durant plusieurs secondes avant de finir par le dévier. Il attend le moment où elle lui fera la morale pour être parti, à moins qu'elle ne s'en soit même pas rendu compte. Après tout, qu'étaient-ils pour qu'il réussisse à la marquer ? Ce n'est que par intérêt qu'elle se tient à présent ici devant lui, seulement pour le chasser du plateau et pour récupérer les lieux sans qu'il ne fasse une crise devant une dizaine de personnes. Certainement que lui n'a pas laissé dans ses souvenirs la même trace qu'elle a encrée dans les siens.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 17:46
Pendant un instant, je suis incapable de bouger. Ou plutôt pendant une éternité. L’équipe se fige elle-aussi mais par bienveillance, ou pas parce que l’homme en question faisait battre leur cœur mais plutôt : qui est ce con qui vient nous interrompre ? Pour ma part, je ne peux pas articuler un mot. Sans doute car je sais que j’allais buter sur tous les mots, sans doute car j’allais bégayer et me couvrir de ridicule. Le réal s’apprête à dire quelque chose mais je laisse la main pour le faire taire. Il me connait bien pour avoir déjà travaillés ensembles et peut voir que mes réactions sont anormales, moins sereines, plus floues. Alors, il bat en retraite avant de lancer un regard noir envers Alfie. Je soupire un bon coup avant d’aller à grandes enjambées vers lui. Puis, je le prends dans mes bras avant de fondre en larmes. Pas un mot, rien ne sort de ma bouche. Je n’ai jamais été une grande bavarde. Bien au contraire. Trop timide, trop réservée. Je finis par me dégager avant de me pincer la lèvre. Puis, je secoue la tête à la négative. Puis, je me sens rougir lorsqu’il mentionne l’hotel. Je dois être ridicule. « Je… mais… quoi ? » Ok, pense à ce que t’as dit le psy. Respire profondément et forme la phrase dans ta tête avant de la dire. « Je… je… je ne suis pl… pl… plus à l’hotel de… depuis deux m… m… mois. J’ai… j’ai… un appartement. » Puis, je demande timidement. « T’es rep.. repassé p… p… pour me voir ? » Je me sens de nouveau rougir et me masquer contre lui pour ne pas qu’il le voit. Merci d’être une ado. Je reste contre lui, profitant de sa chaleur sans bouger. Sans faire un geste déplacé ou quoique ce soit. Je hoche la tête à l’affirmative concernant sa question avant de lui faire un sourire timide. Délicatement ma main caresse sa joue. « Je… enfin… » Je prends une profonde inspiration. « Je t’en veux pas. D’être p… p… partie même si… » Je baisse la tête pour regarder mes pieds. Mes très jolies chaussures. « même si ça m’a fait mal, murmurai-je d’une voix si basse que j’ignorai s’il avait entendu. » Puis sentant que j’allais de nouveau fondre en larmes –merci les hormones et mes émotions le concernant- je m’éloigne pour aller à l’extérieur rejoindre mon équipe. « Allez ranger votre bordel, on va tourner ailleurs. » Puis, je m’approche de la batmobile comme dirait Alfie avant de m’asseoir en tailleur sur le capot, cette volumineuse robe cachant mes jambes avant d’attraper une cigarette. Je n’arrive pas à refouler mes larmes. J’ignorai si c’était le chagrin, cette plaie béante qu’il avait laissé en partant, s’il s’en foutait royal de la lettre que je lui avais écrite –sans doute ne m’a-t-il pas cru puisque je suis vivante- ou encore l’émotion de ses retrouvailles inattendues.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 20:52
Tout a changé à Bowen. Plus personne ne vit où il vivait autrefois, et il a l'impression qu'une vie entière s'est écoulée entre son départ et son retour. Les rues sont différentes, les bars aussi, même les habitants de la ville ne sont plus les mêmes. Il suffit de voir CJ, cet homme qu'Alfie regardait de loin en levant les yeux à cause de son coté trop guimauve, trop romantique, trop parfait. Lui qui a débarqué chez sa petite sœur avec quelques verres dans le nez, des cernes incrustées sous les yeux. Et pourtant, les traits de Ruby sont restés inchangés. Elle a toujours ces longs cheveux roux flamboyants qui lui donnent envie de glisser ses doigts dedans, ou ces tâches de rousseur qui parsèment l'entièreté de son visage et qui soulignent ses yeux clairs. Elle est restée jolie à travers le temps, elle lui donne l'impression de n'être partie qu'un jour dans cet état de confusion où il a le sentiment d'avoir disparu dix ans. Cette étreinte, la chaleur de son corps contre le sien, ça suffit à effacer toutes les appréhensions qu'il avait lorsqu'il a posé son regard sur elle pour la première fois en entrant. C'est apaisant, agréable, son premier contact chaleureux depuis qu'il a remis les pieds à Bowen. Il aurait aimé pouvoir la garder tout contre lui et zapper cette partie de la conversation où ils allaient devoir s'expliquer, lui pour son absence et elle pour sa lettre. Sauf qu'elle se décale, et que le temps reprend son rythm normal. En l'entendant bégayer à nouveau, Alfie ne peut s'empêcher d'esquisser un nouveau sourire amusé. Elle n'est donc plus à l'hôtel, une info qu'il tente d'intégrer dans sa mémoire et qu'il espère ne pas oublier à cause de son état de fatigue induit par le voyage. « Évidemment que je suis repassé, tu crois peut-être que j'allais jeter ta lettre après ce qu'elle contenait ? Pas très drôle, en passant. » Il ne veut pas en parler et pourtant, il est celui qui amène ce sujet sur le tapis. Pour lui faire comprendre qu'il n'est pas rancunier, Alfie relève le menton du Ruby à l'aide de deux doigts afin de pouvoir une nouvelle fois croiser son regard. Si il le pouvait, si le monde n'était pas doté de règles et de conventions à la con, probablement qu'il l'embrasserait là, maintenant. À la place, il laisse tomber son bras le long de son corps et pousse un léger soupir. Il n'a cependant pas le temps de lui répondre pour lui mentionner ce voyage censé ne durer qu'une semaine à tout casser, mais qui a fini par s'éterniser. Il aurait voulu comme pour se justifier sans vraiment savoir pourquoi, un réflexe qu'il était sur le point d'avoir avant que Ruby ne se dirige vers la sortie du bar. Sans trop réfléchir, il la suit après qu'elle n'ait chassé l'équipe de tournage à l'aide de mots qu'il n'a pas pu entendre. Il la voit assise sur le capot de sa voiture -magnifique voiture- et, mains plongées dans les poches de son jeans, il marche dans sa direction avant qu'elle ne se mette à sangloter. « Ruby, » souffle-t-il une fois arrivé à sa hauteur. Il ne sait pas ce qu'elle a, ce qui a bien pu causer ce chagrin en elle, mais ça ne l'empêche pas de prendre sa main dans la sienne et de caresser sa paume à l'aide de son pouce. « T'es vivante, je suis vivant, et c'est le plus important. Sèche tes larmes, honey. » Il baisse cette fois son regard vers sa robe. « Surtout que j'ai physiquement du mal à me montrer empathique quand tu portes une tenue pareille, » ajoute-t-il d'un air sérieux avant de la regarder avec un semblant d'innocence.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 21:28
J’étais tellement heureuse de le revoir. De le retrouver. De sentir son corps contre le mien. Je demeurai encore frustrée de la dernière fois. De notre dernier échange dans ma chambre d’hotel. Nous avions fini par nous endormir à moitié nus pour finalement me réveiller le lendemain et il avait filé. En douce. J’aurai pu lui en vouloir mais sur le coup, je m’étais sentie si nulle. Peut-être avait-il était déçu ? Après tout, je l’avais allumé comme une salope pour au final, ne rien faire avec lui et le coiffer pour nous endormir. La version dix ans et plus. Je me laisse aller contre lui. Mais je vais devoir lui faire face aussi. Alors, je relève la tête pour lui demander s’il était vraiment repassé. Je n’étais rien pour lui. Sans doute une femme parmi tant d’autres. A cause de mon bégaiement et de mon physique banal, je savais que je ne marquai pas les esprits. Sauf derrière un écran. Lorsqu’il me parle de ma lettre, je me fige et je détourne le regard avant de de déglutir. Alors, je relève doucement les manches de ma robe pour lui montrer les cicatrices rosées sur mes poignets. Puis, je finis par soulever une lourde mèche de cheveux, là où trônait ma cicatrice. « On… il… m’a… il m’a… il m’a… » La panique, la honte. Je pouvais me sentir me ratatiner sur place. Devenir toute petite. Minuscule comme Arietty. « Sauvé. » Je frissonne lorsqu’il relève mon menton pour que nos regards se rencontrent. Le mien humide et le sien sec. Je reste un moment, hypnotisée sans trop savoir faire. J’avais honte de mon comportement. Honte de l’avoir embêtée. Alors, je me pince de nouveau la lèvre inférieure pour finir par me dégager de son emprise. Puis, je décide de filer. De m’enfuir. Ça, je savais très bien faire. Je me retrouve confrontée à l’équipe qui me fixe. Une assistante me tend un mouchoir que je prends au vol avant d’aller me poser sur ma nouvelle voiture. Personne dans ma vie donc je compensais par les voitures et les animaux. Je ramène ma robe qui traine à terre avant de grogner en me souvenant du décolleté offensant que je montrai. Il ne tarde pas à me rejoindre et je lève la tête pour le regarder un instant. Je ne savais plus. J’étais ensorcelée, complètement. Les mois avaient beau s’être écoulés, je restai toujours sous le charme d’Alfie. Je le laisse prendre ma main avant d’inspirer longuement. Je ne réponds rien, je me contente de le regarder. La remarque sur la robe est sans doute de trop car je me penche pour venir l’embrasser. Mais pas du baiser timide échangé il y a quatre mois. Pas d’un baiser de midinette. Celui-ci était plus passionné. Celui-ci démontrait ma frustration, le manque que j’avais ressenti lorsqu’il était parti. Celui d’être auprès de lui, tout contre lui. Manquant d’air, j’y mets un terme avant de le fixer, les lèvres gonflées, le visage sans doute plus rouge. « Ne repars plus jamais. Du moins, pas sans moi. » Je descends alors de la voiture avant de fouiller dans l’espèce de chose qui me servait de sac et je lui lance les clés. « Fais chauffer le moteur, je vais me changer. » Quatre putains de mois. Une énorme frustration. Avant d’entrer dans le bar, je me tourne vers lui. « au fait, tu m’as manqué. Si tu en doutais encore. »
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 22:02
Ce serait mentir de dire qu'il n'en a pas connues des tas, des femmes. Des parmi tant d'autres, des qui sont entrées dans sa vie le temps d'une nuit et qui sont reparties lorsque le jour s'est levé, sans jamais en demander plus. Il n'était qu'un gamin, un nomade qui allait de pays en pays et qui profitait de tout ce qu'on avait à lui offrir. Et puis la maturité l'a frappé en pleine face, à intervalles totalement irréguliers. Ça a commencé lorsqu'il a acheté son bar, l'envie de sortir qui se faisait de moins en moins présente et le nombre de ses conquêtes qui se réduisait jusqu'à atteindre un nombre nul. Puis il y a eu Ruby. Sa douceur, son léger bégaiement, et il n'aura pas fallu longtemps avant qu'elle ne lui fasse totalement tourner la tête. Elle y est d'ailleurs restée un moment, dans sa tête. Il y a pensé plus qu'il ne l'aurait dû alors qu'ils n'avaient rien fait, peut-être parce qu'elle s'était montrée plus ouverte ce soir-là avec lui que ne l'avaient jamais fait les autres. Ou peut-être parce qu'il était fini, parce qu'il n'était plus capable de fréquenter une fille sans finir par ressentir de l'attachement envers elle. Ou bien était-ce juste Ruby, parce qu'elle avait ce détail qu'elles n'avaient pas et qui la sortait du lot. Alors qu'elle lui montre ses blessures, Alfie se dit qu'il aurait dû être là. Et si il n'avait pas dû partir, que serait-il arrivé ? Aurait-il réellement pu l'empêcher de ressasser encore et encore ces pensées qui l'obnubilaient déjà lorsqu'ils s'étaient revus à ce même endroit ? « Alors je vais devoir remercier ce gars-là, » dit-il en n'ayant pas la moindre idée de qui elle est en train de parler. Elle a beau donné l'impression qu'elle est en train de le fuir, lui continue de la suivre parce qu'il n'a pas envie de lui dire au revoir à nouveau, pas déjà. Il la rejoint à sa voiture, touche sa paume, regarde un court instant ses blessures avant de relever les yeux vers son visage de poupée. Il espère pouvoir lui tirer ne serait-ce qu'un sourire amusé grâce à cette blague stupide et totalement machiste mais à la place, Ruby se penche vers lui et se met à l'embrasser. Il est surpris par ce geste inattendu, par cette vague de chaleur qui prend soudainement possession de son corps en entier. Mais rapidement, il délaisse l'effet de surprise et glisse sa main libre dans sa nuque afin de pouvoir lui rendre son baiser. C'est encore une fois elle qui rompt leur échange en descendant de la voiture. Alfie réceptionne les clés qu'elle lui lance et la suit du regard lorsqu'elle lui dit aller se changer. Oui, il devrait faire ça. Chauffer le moteur, attendre sagement, être patient pour une personne qui a disparu durant de longs mois. Sauf qu'à la place, il entre à son tour dans le Hendrix et fait face à Ruby. « Justement, je crois qu'il va falloir te montrer plus convaincante. » Il sépare la distance qui le sépare d'elle et glisse une main dans le bas de son dos, sur cette robe trop envahissante qu'il est bien tenté de lui retirer. Ça ne fait pas que quatre mois, cela doit déjà bien faire plus d'une demie année qu'il n'a plus eu le moindre échange intime avec une fille. Et Ruby, elle arrive à foutre en l'air cette abstinence non-désirée, à faire naître en lui une envie qu'il n'avait plus eue depuis un moment déjà pour n'importe quel être de sexe féminin. « Sauf si tu préfères que je t'attende dans la voiture, » souffle-t-il dans le creux de son oreille pendant que sa main remonte jusqu'à la fermeture de sa robe qu'il tire ensuite doucement vers le bas.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mar 2 Jan 2018 - 22:19
J’ai été pas mal de fois frustrée dans ma vie. Dans ma relation avec Chase, celle avec Lorenzo. Puis j’avais couché avec Alek un soir mais il n’était pas Alfie. Scout non plus. Ils n’étaient pas lui. Alors que je me trouve contre lui, que je lui montre mes blessures, je me sens honteuse. Démunie et fragile. Comme la poupée de porcelaine que j’étais. J’avais sauté. Je n’avais pas hésité. Je n’avais pas eu de pensées pour Freja, pour Alfie et je ne connaissais pas encore Orson. « Eden. » Je lâche le prénom de mon sauveur sans ajouter autre chose. Le temps m’avait accordée quelque chose de plus. J’étais devenue impulsive. Très impulsive. Alors, je fuis et me retrouve sur la voiture en tailleur. Je tente de contrôler mes émotions. De penser à ce que mon psy m’a dit. De penser à ce que je devais faire pour ne pas céder à mes démons. Mais j’ai mon médicament. Alfie. Il est hors de question que je le laisse filer entre mes pattes. Que je le laisse s’en aller à nouveau. Je l’embrasse. Avec passion. Pas le genre de baisers que je donnais lorsque j’étais en train de jouer. Pas le genre de baisers que j’avais échangé auparavant. Sauf dans la pénombre de la chambre d’hôtel où j’avais défait ma robe devant lui. Il avait don de me faire sortir de mes gonds, de m’enflammer. Sa main dans ma nuque, la mienne contre sa joue. Je me laisse totalement aller, libérant la fougue que j’avais en moi. puis, je rompt l’échange avant d’aller me changer. Cette robe m’emmerde profondément. J’avais hâte de remettre la mienne beaucoup moins encombrante. A peine suis-je entrée dans le bar que j’entends sa voix dans mon dos. Alors, je me tourne vers lui pour le fixer avec un sourire aux lèvres. Celles qui portaient encore les marques de son baiser. « Vraiment ? » J’hausse un sourcil tandis qu’en un éclair, il est près de moi. Sa main dans mon dos, sur la fermeture de ma robe fait naitre une chaleur nouvelle en moi. celle que j’avais trop souvent réprimée. Je pose alors la mienne sur son tee-shirt pour venir m’emparer à nouveau de ses lèvres. Doucement, mes doigts descendent pour passer au-dessus de sa ceinture. « J’ai toujours voulu faire ça sur le comptoir, susurrai-je, comme ça à chaque fois que tu serviras des clients, tu penseras à moi. » Dégagée de la robe, je l’envoie valser d’un coup de pied avant de me retrouver devant lui en dessous assez… aguicheurs. Un soutien-gorge parfaitement noir jurant avec ma peau d’albâtre et des porte-jarretelles. La proximité de Freja m’avait au moins apprise quelque chose, toujours être plus séduisant au-dessous qu’au-dessus. Je fais passer son tee-shirt au-dessus de sa tête pour venir l’embrasser à nouveau. Au diable l’attente, les convenances. J’avais beau être timide, j’avais beau bégayer, je n’en restai pas moins une écossaise. Et quand ça aime une écossaise, ça ne fait pas les choses à moitié.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mer 3 Jan 2018 - 18:44
Son voyage l'a mûri, un peu. Juste ce qu'il faut pour ne plus agir comme un con la majeure partie du temps, pour savoir quoi dire au lieu de garder le silence à chaque moment un peu gênant. Des mois passés à prendre soin de sa petite soeur et de son bébé qui lui ont fait ouvrir les yeux sur bien des détails de la vie auxquels il n'avait jamais réellement prêté attention. Aujourd'hui, il peut comprendre la détresse de Ruby. Il arrive à saisir ce par quoi elle est passée dans le sens large du terme. Il n'aurait pu se relever de la perte d'une de ses soeurs, encore moins des deux. Peut-être se trouve-t-elle faible, ridicule. Lui, il la voit plus courageuse que n'importe quel autre être humain. Et en cet instant précis, il en vient même à l'admirer. Il la regarde comme on s'émerveille devant une pierre précieuse, se perd dans ses yeux puis dans le déhanché de son corps. Si il s'en tenait à ses résolutions d'être un homme meilleur, plus sage, plus patient, il ne l'aurait pas suivie. Et pourtant, il entre avec elle dans ce bar où ils se sont revus des mois plus tôt, l'endroit où elle l'a embrassé avec douceur et où lui le lui a rendu avec plus de ferveur. D'envie. Parce que déjà à l'époque elle l'attirait, et qu'encore maintenant elle arrive à réveiller ses pulsions à l'aide d'un simple regard. Il continue de faire descendre la fermeture éclaire jusqu'à ce que la robe ouverte laisse entre-voir le dos de Ruby pendant qu'ils allongent leur baiser, ses doigts à elle jouant à proximité de sa ceinture. Un frisson de plaisir lui parcourt l’entièreté du corps, mais ce n'est rien en comparaison à cette vague de chaleur qui prend possession de lui lorsqu'il entend les mots qu'elle lui murmure. Une phrase qui accélère son rythme cardiaque, qui souligne dans sa pantalon à quel point Ruby lui fait envie là, maintenant. « Et à chaque fois que tu franchiras ces portes, j'aurai du mal à ne plus t'imaginer sans tes vêtements. » Il se permet de l'admirer dans son ensemble plus qu'aguicheur, à croire qu'elle avait prévu de finir en sous-vêtements ce jour-là. « Dios mío, » souffle-t-il dans sa langue natale, ayant toujours eu du mal à garder son anglais lorsqu'il était pris de cours. Après qu'elle n'ait enlevé son t-shirt, Alfie le balance dans un coin de la pièce et soulève Ruby au niveau des cuisses afin de la faire grimper sur le bois du bar. Il balaie d'un coup de main tout ce qui pourrait se trouver sur leur passage avant d'une nouvelle fois s'emparer de sa nuque, de ses lèvres. Il l'embrasse avec fougue, trahissant la frustration de la dernière fois et son attirance pour elle qui ne s'est jamais éteinte. En prenant appui sur son genou, il grimpe sur le bar et se place au-dessus d'elle, se penchant jusqu'à finir par la faire se coucher. Ses lèvres glissent dans sa nuque puis au niveau de sa poitrine, tandis que ses doigts glissent le long de son ventre jusqu'à atteindre le dessous de ses sous-vêtements. Elle l'envoûte, arrive à lui faire oublier que le monde autour d'eux continue de tourner, et que n'importe qui pourrait se décider à entrer et à les interrompre.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Mer 3 Jan 2018 - 19:09
je pense qu’Alfie est un fantasme à lui tout seul. Son regard de braise, ses cheveux parfaitement coiffés, sa taille de géant. Je me sentais toute petite à ses côtés et pourtant, j’étais complètement en feu. Alors qu’on partage un baiser passionné, un baiser qui ferait fondre de la glace, je frissonne sous ses doigts. Ses doigts que j’ai longtemps regrettés, ses doigts qui m’avaient manqué. Mes doigts glissent dans ses cheveux dans sa nuque, mes mains se pressent sur le bas de son tee-shirt. J’en oublie ma timidité de la dernière fois. J’en oublies tout à vrai dire. Je le vois qui me regarde et pour la première fois, je n’ai pas honte. Son accent espagnol m’électrise, embrasse la chaleur déjà présente dans mon bas ventre. Sans rien répondre, j’esquisse un sourire pour passer une main dans sa ceinture et le faire revenir à moi d’un geste sûr. Je lui retire son tee-shirt avec empressement avant de balayer son corps du regard, bouche bée. « J’admirai déjà ton esprit mais maintenant… » Je me mordille la lèvre inférieure. « Je ne suis pas prête de te laisser filer Alfie Bartholomew. » Le comble du fantasme, qu’un homme nous porte comme ça. J’atterris sur le fameux bar sans ménagement avant de continuer à l’embrasser. Une main glisse longuement le long de ce torse si parfait mais le reste est hors d’atteinte. Il est trop grand. Je gémis de frustration contre lui. Je me laisse faire lorsqu’il m’allonge avant de plonger mon regard dans le sien. Dans son beau regard noir. Ma main passe de nouveau dans ses cheveux et ferme un moment les yeux. mes mains imitent les siennes et je pousse de nouveau un soupir de frustration avant de défaire cette maudite ceinture. Dégage de là toi. Doucement, je me cambre sous ses caresses, le forçant à me regarder à nouveau. Capturant son visage de mes mains, je le fixe un instant. Il est sans doute le plus bel homme que j’ai vu de ma courte existence. Le plus sexy. Le plus chaud. « Te extrañé. » Je ne parle pas très bien espagnol mais je sais au moins dire ça. tu m’as manqué. Je me redresse un peu pour l’embrasser avant de mordiller sa lèvre inférieure. Je retire ce maudit soutien-gorge qui comprime ma poitrine avant de le balourder aussi dans la pièce. J’ai assez attendu après ce moment. Neuf mois bordel. Et là, il pouvait être sûr d’une chose : je le laisserai pas filer.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Jeu 4 Jan 2018 - 18:59
Il a l'impression de redécouvrir chaque courbe de son corps, comme si il les voyait pour la première fois. Voulant profiter de ce moment qu'il a si longtemps attendu, Alfie prend plaisir à s'attarder sur chaque parcelle qui forme la beauté du Ruby. Il embrasse sa nuque, caresse ses hanches, ses jambes, admire la flamme de son regard et lui rend chaque baiser avec à chaque fois un peu plus d'intensité. Malgré la chaleur de la pièce qui se fait de plus en plus oppressante, il sent un frisson lui parcourir l'entièreté du dos. Son souffle se fait plus court, son impatience se fait lentement sentir jusqu'à un stade où il lui serait impossible de faire machine arrière. Si ils s’arrêtaient à nouveau comme ils l'avaient fait la dernière fois, il s'en verrait cette fois bien plus frustré qu'il n'a pu l'être jusqu'à présent. La voir se mordre la lèvre, ça suffit à l'exciter encore plus qu'il ne l'est déjà. « Je comptais pas partir de si tôt, pas maintenant que je réalise ce à coté de quoi j'ai failli passer. » Ses mots sont prononcés d'une voix plus grave qu'à son habitude, entre deux soupirs. Elle couchée sur le bar, lui au-dessus d'elle, il aime l'idée qu'il puisse ainsi avoir accès à son corps tout entier. Et même si il pourrait la regarder dans cet ensemble pendant des heures, il est également impatient de pouvoir le lui retirer. Ils ne sont encore jamais allés jusque là après des mois à se tourner autour, mois entrecoupés de périodes où il pensait bien ne plus jamais la revoir. Et pourtant, elle finissait toujours pas revenir. Ils étaient comme deux aimants, proches malgré la distance, une tension sur la longueur qui lui laisse à penser qu'elle ne pourra pas être qu'un coup d'un soir. Pas elle, pas Ruby. Elle est trop bien pour ne se résumer qu'à une partie de jambes en l'air sans lendemain. Ce qu'elle pourrait être par contre, ça il n'en a pas la moindre idée. Quand elle murmure des mots en espagnol contre ses lèvres, Alfie ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire tout en plantant son regard dans celui de Ruby. Bordel, comment a-t-il fait pour ne pas céder à elle durant de si longs mois ? En guise de réponse, il se contente de l'embrasser et glisse sa main dans le creux de son dos pour pouvoir sentir son bassin se coller contre le sien. Il meurt d'envie d'elle et pourtant, il se contente dans un premier temps de glisser ses doigts sous le tissu de sa culotte afin de lui offrir du plaisir à elle avant de mêler leurs corps pour ne faire qu'un seul.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Jeu 4 Jan 2018 - 19:17
j’étais entièrement à lui. complètement à sa merci. Allongée sur le bois froid, mes cheveux éparpillés de part et d’autre, j’allais réaliser deux fantasmes en une seule fois. Le faire sur un bar et avec Alfie. Certaines filles fantasmaient sur les acteurs mais pour les côtoyer dans la vraie vie, je savais que c’était surfait. Alfie était mon fantasme. Il me procurait des vagues de chaleur dans tout mon corps qui me faisaient oublier le moindre de mes soucis. Mes mains caressent son dos, sa nuque, ses cheveux. Ses sublimes cheveux que j’avais eu le droit de coiffer la dernière fois. Sauf que là, je n’étais plus aussi intimidée qu’avant. Je savais que nous deux, c’était une évidence. Nous ne cessions de revenir l’un vers l’autre. Nous ne cessions de nous retrouver. Et cette fois-ci, j’étais bien décidée à le garder près de moi. Son regard me submergea, sa voix plus rauque m’électrisa. « Et à côté de quoi as-tu failli de passer ? » Je me redresse pour venir l’embrasser. Sensuellement, langoureusement. Mes mains caressent son torse parfait, caressent ses avant-bras, ses biceps puissants pour en venir à ses épaules. Je me prends à murmurer des mots en espagnol. Lui dire qu’il m’a manqué et sa bouche s’écrase sur la mienne avec plus de puissance. Mon corps prend feu et je finis par m’activer sur son pantalon. Lorsque je sens ses caresses dans mon bas-ventre, je pousse un gémissement contre ses lèvres. Mes lèvres parcourent sa mâchoire tandis que mes doigts se font plus entreprenants. Ma jambe se relève pour coller un peu son bassin au mien. J’avais conscience d’être nue sous lui. J’étais entièrement à lui et il était mien. Alors, n’en pouvant plus d’attendre, je baisse son jeans. Ce fameux pantalon encombrant. Puis, j’en viens à murmurer des mots que je n’avais pas souvent dit. Que je n’avais jamais dit. « Prends-moi, maintenant. Je suis tout à toi, Alfie. »
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Jeu 4 Jan 2018 - 19:41
Avec Ruby, c'est passé par toutes les étapes. Pas des étapes mielleuses comme pour un jeune couple, pas de premier baiser, premier regard, toutes ces premières fois mignonnes que lui n'a jamais pu expérimenter avec qui que ce soit, d'ailleurs. Leurs premières fois à eux étaient inédites, amusantes, mélangées. Première fois qu'il a tenté de la draguer, première fois qu'il s'est fait remballer. Première fois qu'il l'a sauvée, première fois qu'il a conduit sa voiture. Premier baiser, puis plus rien. Il l'a vue changer, passer de cette fille si douce qui représentait à ses yeux le concept de l'innocence, et qui se trouve à présent devant lui, seulement vêtue de sous-vêtements sexy qu'il n'aurait jamais cru la voir porter la première fois où ils se sont parlés. « À coté de la fille la plus belle, » commence-t-il avant de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. « Canon, » ajoute-t-il en embrassant cette fois son épaule. « Sexy, » en déposant ensuite ses lèvres contre sa clavicule. « Qui existe sur Terre. » Et il le pense. Il a longtemps vu Ruby comme une fille mignonne et attachante, une image qu'il a gardée en tête jusqu'à ce qu'elle ne franchisse les portes de son bar vêtue d'une veste en cuir sur une robe blanche. Il continue ses caresses, s'attarde un moment sur son entre-jambe pendant qu'elle soulève sa jambe afin de venir emprisonner son bassin. La sentir prendre plaisir suffit à augmenter le sien jusqu'à atteindre son maximum. Heureusement qu'elle aussi semble perdre patience car il n'aurait certainement pas été capable d'attendre bien plus longtemps. Après qu'elle ne se soit chargée de retirer en partie son pantalon, Alfie s'occupe de le retirer entièrement avant de faire de même pour ce qu'il leur restait de vêtements. Il sent son coeur battre plus fort, menaçant de se faire entendre tellement ses pulsations étaient bruyantes. Son visage enfoui dans la nuque de Ruby, il colle son bassin contre le sien jusqu'à ce qu'enfin, il puisse entrer en elle. Ses premiers mouvements son amples, lents, puis se font de plus en plus rapides alors qu'il continue de sur-élever le bas de son dos à l'aide de sa main libre. Il soupire, se mord la lèvre, laisse aller ses lèvres contre la peau de Ruby pendant que leurs corps dansent en hamonie.
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Sujet: Re: {Hot} (Rulfie) a journey to the past. Jeu 4 Jan 2018 - 19:57
Il pensait ça de moi ? Que j’étais belle ? et sexy ? je ne prendrai pas le temps de le contredire. Je n’en avais pas envie. Je prends son visage à deux mains pour le regarder, pour capturer l’intensité de ce moment. Pour m’en souvenir. Puis, je pose mes lèvres sur les siennes avec plus de douceur cette fois-ci. Cette douceur qui m’est propre. Le baiser change, évolue, petit à petit. Nous autres européens avons ce talent pour les baisers. Tandis qu’il devient langoureux mes mains caressent toujours son visage, cette barbe que j’aimais tant. Alors je romps le contact à bout de souffle. Un baiser vaut mieux que mille mots. Ma main caresse sa nuque, descend le long de sa colonne vertébrale. J’oscille entre patience et impatience. J’oscille entre désir et feu ardent. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant. Je n’ai jamais été capable. Seul Alfie à ce don de me rendre passionnée, de me rendre si sexy comme il l’a dit plus tôt. Je l’ai vu au début comme un dragueur accordant trop d’importances aux rumeurs. Mais je ne regrette pas de l’avoir éconduit ce soir-là car c’est cet enchainement dans nos vies qui nous a conduits à devenir ce que nous sommes maintenant. A ce que son corps bronzé soit contre le mien, son exact contraire. Sa main sur mon entrejambe m’arrache un soupir, un gémissement. Je sens cette sensation qui monte de mon bas-ventre pour atterrir dans mes poumons. Mes lèvres s’entrouvrent, les soupirs se font plus audibles tandis que je ferme un instant les yeux. mes doigts décident de suivre ceux de mon amour pour me poser sur sa virilité. Pour ôter son pantalon. Des mots trop crus pour moi lui sont susurrés à l’oreille tandis que je lui en mords le lobe. Je sens son corps se tendre tandis qu’il arrache le restant de nos vêtements. Je pousse de nouveau un gémissement lorsqu’il entre en moi. mes mains s’agrippent à son dos. Mes ongles entrent dans sa peau tandis que j’en viens à échanger des baisers avec lui, entamant cette danse endiablée dont je n’aurai osé ne serait-ce que suivre la cadence quelques mois auparavant. Mes mains vont et viennent le long de son dos tandis que je me redresse un peu, que mes jambes accentuent la pression sur son bassin. Puis, je lui mords la lèvre inférieure avant de basculer la tête en arrière, mes cheveux caressant le bas de mon dos, mes yeux clos, mes lèvres gonflées pour pousser un râle de contentement.