Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (Freby) who run the world ? Mer 3 Jan 2018 - 19:38
Nous avons l’air débiles. Complètement. Alors que j’avais enfilé ce body noir, je ne comprenais pas pourquoi les filles voulaient qu’on fasse cette foutue parodie. Mes cheveux crêpés comme Beyoncé, ma poitrine de femme enceinte ressortait au maximum. J’éclate de rire, cigarette dans la bouche avant de regarder les autres nanas se déhancher. Mon téléphone se mit à vibrer et je haussai un sourcil avant de voir un sms de Freja. Je reste un moment interdite devant car je ne sais pas trop quoi dire. Pour la première fois, c’est elle qui veut qu’on se voit et pas moi. il faut dire que depuis que j’avais sauté de ce maudit pont, tout le monde couvait. Même Alfie qui était revenu en ville depuis quelques jours. Un sourire nait sur mes lèvres avant de taper une réponse hâtive. Merde, c’était sans doute pas le meilleur moyen de lui annoncer. De toute façon je vais avorter donc on s’en fout. J’attrape une bouteille de bière avant de boire un coup pour me remettre sur pied. Je suis ridicule. perchée sur mes talons hauts comme une teubé. J’attrape mon portable pour prendre une photo et l’envoyer à Alfie. Comme ça, il pourrait se foutre de ma gueule pendant dix ans. On met donc la musique de Single ladies et je commence à danser lorsque je reçois un nouvel sms. Sans attendre, j’attrape mon sac, ma bière –on ne laisse jamais une bière seule- et je grimpe dans ma voiture pour conduire comme une débile jusque chez Freja. JE M’EN FOUS D’ETRE SAOULE. Puis à la Tokyo Drift –je suis certaine que c’est moins classe mais bon dans ma tête de femme saoule- je me gare devant chez elle pour sortir. On me siffle. Ah oui, je suis en body mais je m’en fous. Sur mes talons de douze, je grimpe les marches avant de sonner. Non c’est trop long. Je tape à la porte. « Service express, Beyoncé est làààààà. » J'en profite pour m'allumer une clope. Je grimace car ce n'est pas une clope. tant pis, ça se fume quand même.
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 1:20
Enceinte. Ton regard reste fixé sur le dernier message de Ruby. Tu es partie quelques mois et elle qui est d'habitude si... mesurée, est enceinte. Vos vies partent en live quand vous n'êtes pas ensemble, ça ne fait pas de doute. La tienne est un ramassis de conneries mais ça paraît moins important à côté d'une grossesse. Et de toute façon, tout est moins important à côté de Ruby. Tu ne préfères pas t'étaler sur le sujet par sms, du coup, tu proposes qu'elle passe te rendre visite. Elle ne sait sûrement pas qu'Alfie a emménagé dans la colocation mais heureusement, ce soir, il n'est pas là. Quelques minutes plus tard, une demi-heure tout au plus, Ruby frappe à la porte. Tu sais que c'est elle parce que tu n'attends personne et que tes colocs sont aux abonnés absents ces derniers jours. Tu as parfois l'impression qu'ils fuient la nouvelle Freja. Dark Freja, comme tu aimes l'appeler. C'est comme si c'était une autre toi, un autre aspect de ta personnalité jamais exploré. Quand tu ouvres la porte, tu découvres une Ruby ivre et surtout en train de tirer sur un joint. Tu l'attires à l'intérieur, ôtant le stupéfiant de ses mains. « T'es dingue ou quoi ? » Cries-tu. « Beyoncé du pauvre ouais ! A quel moment tu fumes, tu bois et tu prends le volant ivre, toi, Ruby ? » Demandes-tu sur le ton de la colère. Tu es mal placée pour parler mais tu ne veux pas que ta meilleure amie devienne comme toi. Un déchet. Alors tu es brusque pour la faire réagir une bonne fois pour toutes même si ça risque de la blesser et que ce n'est pas ton intention.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 2:15
J’étais vraiment contente de revoir Freja. Elle m’avait manquée. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais senti l’urgence dans ses sms. Ça ne lui ressemblait pas de me dire de se voir tout de suite. alors passablement éméchée, je me rends chez elle, vêtue comme Beyoncé. Je connaissais son adresse par cœur. Alors, je monte les marches avant de m’allumer ma clope. Qui n’en est pas une pour voir la porte s’ouvrir. Et me faire engueuler. « Bonjour à toi aussi petite sœur. » Elle me pique le joint et je pourrais taper du pied comme une enfant mais je la prends dans mes bras. Aussi bourrée que je sois, fatiguée, je remarque que quelque chose a changé. Son teint est plus blafard, son corps encore plus mince qu’avant. On dirait un cadavre. Je passe une main sur mon visage pour vérifier que je ne faisais pas un bad trip mais non, elle était réelle. « Mon cœur, qu’est-ce qui t’es arrivé ? » Je lève la main pour l’arrêter dans son élan. « Nous ne parlerons pas de ce bébé. Il n’existera plus bientôt. On va parler de toi. Et ensuite, je te raconterai comment j’ai ENFIN CONCLU AVEC ALFIE. » je sautille sur place comme une enfant avant de reprendre mon sérieux. Montrant que j’étais prête à l’écouter.
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 2:37
Lorsque Ruby te prend dans ses bras, tu sens une pointe de soulagement même si tu es toujours fâchée contre elle. La retrouver est un moment de pur bonheur et c'est là, que tu te rends compte à quel point elle est indispensable à ta vie. Malheureusement, très vite, Ruby remarque ton changement d'apparence et le fait que tu n'ailles pas bien. Mais là, tout de suite, tu trouves sa grossesse plus importante. « Essaye pas de changer de sujet. » Dis-tu en lui faisant les grands yeux et en fronçant les sourcils. « C'est rien c'est le manque de nourriture et l'épuisement du voyage. J'vais m'en remettre. Mais là, tout de suite, j'veux parler de ta grossesse et puis on reviendra à moi si tu veux. » Ajoutes-tu comme pour convaincre ta meilleure amie qu'il est plus important de parler d'elle à l'heure actuelle. C'est plus urgent, disons. « D'abord comment ça il n'existera plus ? Et si tu changes d'avis ? Tu t'en fous de rendre ton gosse drogué et accro à l'alcool ? » C'est peut-être un peu trop franc mais c'est la réalité. Tu mets de côté Alfie pour l'instant parce que même si c'est important pour Ruby, ça ne l'est pas autant que son enfant. « C'est qui le père ? » Demandes-tu, finalement, interloquée.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 3:00
Je sens les épaules de mon amie qui se relâche tandis que je lui caresse doucement le dos. Je vois bien que ça n’allait pas. et qu’en plus, elle se foutait de ma gueule. Elle ne comprenait pas que je ne voulais pas en parler. Je tape du pied parterre ce qui aurait pu être comique dans une situation pareille. « je ne veux pas en parler. Je te l’ai dit. Tu vas me tenir la main tandis qu’on me fera l’intervention et point. » Je ne demandai pas grand-chose. j’ai besoin d’une clope mais je n’ai pas le droit de fumer. Alors, j’en sors une quand même que je me contente de faire tourner entre mes doigts. « Te fous pas de ma gueule, j’ai fait le tour du monde et je n’ai jamais ressemblé à Emily des noces funèbres. » Sauf pour les besoins d’un tournage. Ça allait partir en fight. Je n’étais pas d’humeur à me bagarrer avec elle. « je n’en veux pas. je ne suis pas assez stable psychologiquement pour avoir un enfant et tu me prends pour qui ? Je suis pas une alcoolique, dis-je en m’énervant, j’avais quelque chose à fêter ce soir. Comme le retour de l’homme dont je suis amoureuse en ville. Sinon, je mettrai pas sa vie en danger. Et j’ignorai que c’était un joint avant de l’allumer. Je fume quand je suis bourrée et alors ? » C’était en train de devenir un vrai pugilat. Je lui lance un regard noir avant d’aller m’asseoir sur le rebord de fenêtre et d’allumer ma cigarette. « Scout. » Sans doute comprendrait-elle qu’il s’agissait du mec qu’elle m’avait présentée ? De celui avec qui je m’étais envoyée en l’air le soir-même. « c’est marrant quand t’y penses. Vous baisez tous à tout va. Woody, toi, Orson et moi, je le fais une fois et boum, je me retrouve avec un gosse. Sans compter qu’il s’est barré dès qu’il a su. Sinon ça ne serait pas drôle. Donc, je n’en veux pas. l’opération est prévue pour la semaine prochaine. Et si t’es pas là, tant pis. Je demanderai à Orson. Même s’il se souvient pas de moi, il refusera pas de conduire l’Audi. » je jette la cigarette avant de me rendre compte d’un truc. Les manches longues. On se connaissait depuis assez longtemps pour savoir que j’étais celle qui en portait. Pas elle. « PUTAIN. » J’en avais assez vu dans le showbiz pour savoir ce que ça signifiait. Scarification ou drogue. Alors, je me lève piquer par une abeille avant de m’approcher d’elle. « Retire-moi ça. » mon ton se fait autoritaire et vaguement menaçant. Un ton nouveau. Voyant qu’elle ne le fait pas, je l’arrache moi-même avant de me reculer. Sonner. La bouche entrouverte. Incapable de dire quoique ce soit. Son corps. Ses bras étaient mutilés. Alors, je l’imite pour défaire le châle que j’avais sur mes épaules pour lui montrer mes traces de scarification. Elles étaient encore rosées. Je finis par fouiller dans mon sac pour sortir un nouveau joint que je m’allume. « Tu sautes, je sautes pas vrai ? T’as deux secondes pour m’expliquer ce qu’il se passe avant que je cours acheter une seringue et que je me pique aussi. »
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 14:30
Une intervention. C'est donc de ça qu'il s'agit. Tu t'en doutais un peu mais tu préférais que Ruby confirme à haute voix peut-être pour rendre la situation plus réelle en quelque sorte. Si c'était toi dans cette situation, tu aurais sûrement gardé l'enfant mais tu n'es pas là pour juger ta meilleure amie de toute façon. Si elle ne se sent pas apte à gérer la situation, il vaut mieux arrêter tout de suite, oui. « J'veux en parler moi. » Réponds-tu en soutenant le regard de Ruby. Malheureusement pour toi, elle ne croit pas un mot de ce que tu lui racontes, elle te connaît trop bien. « Ouais mais on fait pas le même genre de voyage. » Répliques-tu, trop peu sûre de toi. C'est vrai que tu es une aventurière dans l'âme et que tu vis souvent chez l'habitant ou au milieu du désert, sous une tente. Mais c'est également vrai que ça ne justifie pas vraiment ton état. Tu écoutes la jeune rousse jusqu'à ce qu'elle parle de Scout avant d'intervenir, toujours sur le cul. Tu ne t'attendais vraiment pas à ça ce soir. « J'dis pas que t'es alcoolique j'dis juste que quand on est enceinte, l'alcool c'est pas conseillé. Même si l'amour de ta vie est de retour en ville. » Ça sonne comme une réprimande mais tant pis, ça sert aussi à ça, une meilleure amie. Et puis, Ruby de son côté n'hésitera sûrement pas à te faire la morale quand elle saura d'où vient ta perte de poids. Du moins, si tu lui en parles un jour. « Scout... Il est où ce bâtard ? » Demandes-tu en soupirant. Scout était un ami d'enfance que tu avais présenté à Ruby lors d'une soirée. Tu n'aurais sûrement pas dû finalement mais tu ne pensais pas que ça irait jusque-là. Lorsque la jeune femme mentionne qu'il s'est barré, tu sens la colère te submerger. Mais quel connard. « Putain mais c'est quoi ces hommes sans couilles. Ils sont là pour te baiser mais après y'a plus personne. » T'énerves-tu en haussant le ton. C'est bien pour ça que tu ne veux pas d'attaches avec les hommes, ils ne le méritent pas. « Si tu veux d'moi je serai là. Soeur à vie, t'as oublié ? » Dis-tu en montrant du doigt ton tatouage que tu partages avec Ruby. Alors qu'elle est posée sur le rebord de la fenêtre en train de fumer, la jeune rousse a un élan de lucidité et t'obliges à montrer tes bras. Dans un premier temps tu refuses, essayant d'éviter tout contact mais Ruby est tenace. En quelques secondes à peine, ton haut n'existe plus et tes piqûres sont à découvert. Tu poses immédiatement tes mains dessus par gêne, par honte ou par crainte, tu n'en sais rien. « Commence par arrêter de fumer, tu vaux mieux que ça. » Dis-tu en soupirant. Tu regardes les scarifications de Ruby, trouvant celles-ci encore pire que les tiennes. Pourquoi vous en êtes arrivées là? « C'est rien, juste des petites doses d'héro de temps en temps. J't'en prie sois pas fâchée. » Supplies-tu la jeune femme. Woody était le seul au courant avant Ruby et il n'avait pas bien réagi du tout. Tu ne voulais pas subir la même chose avec ta meilleure amie.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 14:49
Dire à haute voix que je comptais arrêter ma grossesse était plus douloureux que prévu. Et comme je passais mon temps à pleurer. Je sens les larmes qui roulent sur mes joues. Je suis tellement pathétique. « Tu comprends pas que c’est difficile ? Je ne pourrais pas l’élever toute seule. Je n’arrive même pas à lui dire. » Par lui, j’entendis Alfie. Freja savait depuis notre conversation sur le bateau que j’étais amoureuse de lui. que j’avais souffert de son départ qui avait été le goutte d’eau de trop. Je passe une main sur mon visage. Elle était tenace. Pourquoi s’acharner sur moi ? Pourquoi ne pas tout simplement me laisser tranquille ? « ça va, j’ai compris que j’ai une vie de princesse. Tu crois que j’aime ce que je fais. Je déteste mon métier. La seule chose que j’aime c’est chanter, ou dessiner. Le reste : j’ai envie de tout plaquer. De me barrer et d’aller m’enterrer dans un pays. » Les choses allaient trop vite. Entre la série qui rencontrait une certaine notoriété (l’ancienne où je suis avec ma sœur), le film Disney, Anastasia et ma BD qui allait sortir bientôt. J’étais si fatiguée. En plus, j’allais devoir stopper ma grossesse. Cet enfant que je sentais grandir en moi. « C’est toi l’amour de ma vie. Orson est l’homme de ma vie et Alfie est mon amour véritable. Il y a une nuance. Car si ça se trouve notre histoire à tous les deux ne marchera pas mais notre amitié à nous trois est éternel. » J’avais consciente que ma déclaration était trop mièvre. Etait sans doute trop niaise. Mais avec Freja nous étions comme des sœurs. A nous deux, nous formions une famille bancale mais ine famille tout de même. « Je m’en fous d’où il est. Qu’il y reste. » Mon ton était devenu plus froid et plus dédaigneux. Je ne voulais même plus entendre parler de lui. J’expire la fumée pour jeter le mégot. « C’est faux, Woody est encore auprès de toi. C’est juste moi qui n’ai pas de bol. Avec Lorenzo on a rien fait. Avec Alfie, y’a fallu attendre neuf mois avant de baptiser son bar et avec Scout. Ça m’apprendra à me conduire comme une trainée, dis-je avec un ton humoristique. » J’éclate de rire avant de lâcher une nouvelle vanne. « Pas de ma faute si j’aime trop la bite. » mon franc parler qui ressortait quand j’avais bu. Puis mon regard s’attarde sur mon amie qui porte un maillot qui est beaucoup trop long et chaud par la saison. Je tombe des nues. Pour de vrai. j’atteris au sol avant de rester bouche bée. « Putaiiiiiin, lâchai-je avant de me retenir de fracasser quelque chose. mais c’est pas vrai, c’est pas vrai. » j’avais vu beaucoup de gens en mourir. Tous les gens de mon entourage semblaient souffrir d’être auprès de moi, on dirait. Ferme-la Ruby, il n’est pas question de toi. « Je ne suis pas fâchée. Seulement contre moi-même d’avoir été trop égocentrique pour ne rien voir de ton malheur. » Je m’approche d’elle pour la prendre dans mes bras et caresser doucement ses cheveux. « Tu vas tout m’expliquer de A à Z, ok ? Et je vais rester dormir ici cette nuit comme au bon vieux temps. Juste, ne meurs pas, ok ? Je… je supporterais pas de te perdre, mon amour. »
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 15:11
C'est justement parce que tu sais que c'est difficile que tu veux que Ruby en parle. Tu veux qu'elle puisse être certaine de sa décision avant de réaliser cet acte définitif. Tu comprends bien qu'elle parle d'Alfie mais là, elle devrait penser à elle avant tout. Tant pis pour les autres. « Si c'est que question de ça, je serai là pour l'élever avec toi. Il aura une super tata. » Réponds-tu avec un léger sourire. Tu ne veux pas forcer la main à ta meilleure amie mais tu veux qu'elle voit toutes les possibilités avant de prendre sa décision. « Putain si t'en as envie envoie tout chier. T'as assez d'argent pour finir ta vie et faire tout ce que tu veux. » Cela paraît simple à tes yeux parce que tu es déjà passée par-là plusieurs fois mais pour Ruby tu sais que c'est plus compliqué. Tu sais qu'elle est plus réfléchie que toi en temps normal. Tu la prends dans tes bras lorsqu'elle parle de votre amitié. Oui, tu sais que Ruby sera là jusqu'à ton dernier souffle et inversement. Vous êtes comme Roméo et Juliette mais avec l'amour physique en moins. Le côté tragique est là et bien là. Il ne semble pas vous lâcher lui non plus. « Mon âme soeur. » Murmures-tu en souriant et en séparant votre étreinte. Tu hoches la tête lorsqu'elle parle de Scout, comprenant que Ruby ne désire plus le voir. Là, tout de suite, tu ne veux plus le voir non plus. Tu n'aurais jamais pensé qu'il puisse baisser les bras si facilement. M'enfin, ce n'est pas la première fois que tu te trompes sur les gens. « Woody c'est une exception à la règle. On tombe que sur des connards. » Soupires-tu en repensant à tes relations passées et à celles de Ruby. « Ouais, c'est l'avantage d'aimer les bites et les vagins. » Rétorques-tu en riant. Ton ton est plus léger et tu as presque oublié que ta meilleure amie désirait parler de ta perte de poids aussi. Du moins jusqu'à ce qu'après un élan de lucidité, elle comprenne tout. Tu sens une larme rouler sur ta joue en voyant à quel point ça atteint Ruby. Tu ne voulais pas lui faire du mal ni la rendre malheureuse. Tu ne voulais rien de tout ça. Juste... oublier. « Ne te rends pas responsable tu n'aurais rien pu voir ni savoir. C'est arrivé pendant mon voyage et t'étais pas là pour m'en empêcher. » Réponds-tu en fixant le regard de ta meilleure amie pour qu'elle arrête de s'incriminer. « T'as intérêt à dormir ici. » Dis-tu avec un léger sourire. « Y'a pas grand chose à dire tu sais... J'étais faible et j'ai trouvé que ça pour me soulager. Et pour arrêter de souffrir au moins quelques heures. » Ajoutes-tu faiblement. C'est difficile d'en parler à voix haute parce que tu vois à quel point tu es pathétique Freja.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 17:50
Je n’étais pas venue ici pour me bouffer des reproches dans la figure. Je ne voulais pas qu’on me rappelle ce que j’allais faire. J’aurai bien envie de dire à Freja qu’elle n’était jamais là. « Ma décision est prise. Je ne reviendrai pas dessus. Je veux que mon enfant soit conçu dans l’amour et malheureusement, il n’a pas le bon père. » Et puis avec Alfie, nous n’étions pas un couple et je doute qu’on le soit un jour. Je doute qu’il soit capable de supporter quelqu’un comme moi. « Non, Sally ne voudrait pas ça. je dois honorer mes engagements et j’ai des gens qui comptent sur moi. » Il est vrai que j’avais une communauté. Des fans en or qui venaient souvent me voir. Qui prenaient de mes nouvelles. Qui s’inquiétaient pour moi. Je ne peux m’empêcher de dire à Freja à quel point je l’aime. A quel point, je tiens à elle. je souris tendrement en la regardant. Elle aura beau devenir filiforme, blonde, chauve, être au fond du trou, me trainer plus bas que terre, je l’aimerai toujours. « Je t’aimerai toujous, tu le sais ça ? » malgré nos multiples séparations, malgré la distance, je ne pouvais m’empêcher de l’aimer. Elle était ma sœur, celle qui m’avait aidée après la mort de Sally. De ma moitié, de mon tout. « Alfie n’est pas un connard. C’est un type bien. » Je voulais le croire. j’avais foi en Alfie. La preuve, nous cessions aussi d’être séparés mais on se retrouverait toujours. « J’ai jamais aimé un homme comme lui auparavant. Un peu comme toi avec Woody. Et me sors pas la case « on est bestah » je suis ta meilleure amie et Woody est l’homme de ta vie. Faut ouvrir les yeux ma vieille. » J’en avais assez de leurs petits jeux à la con. Je voulais qu’ils ouvrent les yeux chacun de leurs côtés. Et je savais Wody capable de la rendre heureuse même si c’est un imbécile. « J’ai jamais essayé les vagins. J’aime les bites. Particulièrement quand elles sont espagnoles. » Grosse allusion à nos retrouvailles avec lui. je ne le laisserai pas filer. J’en avais rien à foutre. Je le garderai près de moi, précieusement car il était ma pierre précieuse. Mon diamant brut. Puis, j’ouvre les yeux. je sors de mon mode « amour love love gnangnan » avant de voir le malheur de ma meilleure amie. De voir sa souffrance. Au sol, je la fixe, hébétée pour déglutir. « Je veux pas que tu meurs. » mes vieux démons ressurgissent et je fonds en larmes. J’ai trop souvent été empathique. On me l’avait reprochée. Machinalement, j’en viens à resserrer mes bras autour de mon corps. J’allais tuer mon enfant et ma meilleure amie souffrait. Je n’avais pensé qu’à moi. j’étais un monstre. Un véritable monstre. « mais c’était dû à quoi cette souffrance ? » je me relève alors pour inspirer longuement. J’avais peur de perdre Alfie avec ma grossesse. J’avais peur de ne pas assumer. Mais dans le fond, nous avions plus à perdre Freja et moi. Cet enfant serait le nôtre. Alors, je m’approche d’elle pour prendre doucement sa main et la poser sur mon ventre. « Je vais le garder. » je renifle péniblement. « Il va nous aider à aller mieux. Ça va aller. Et si Alfie ne veut plus de moi après, tant pis. T’es plus importante. Nous sommes plus importantes. Et si… » l’émotion est trop forte. J’étais complètement perdue. Je ne savais plus quoi faire. Alors, mes sanglots se font plus puissants. De saisir la douleur de ma meilleure amie, de ma sœur, de cet incertitude quant à cet enfant qui naissait en moi, de ma propre douleur. Alors, je tombe de nouveau au sol. J’étais la plus faible de nous deux. J’étais celle qui devrait s’échapper par la drogue. Alors, un cri déchirant sort de ma poitrine. Je ne rends compte de rien. Je ne sens même pas la brûlure ayant refermé mon poing sur le joint que je venais de m’allumer. Il n’y avait plus de doute, j’étais bel et bien un chat noir.
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 23:20
Non, cet enfant n'a décidément pas le bon père mais il aurait une mère en or, tu le sais. Malheureusement, tu n'es pas celle qui doit prendre la décision alors tu préfères hocher la tête pour montrer à Ruby que tu as compris son choix. Même si tu ne l'acceptes pas forcément. Pour ce qui est de son choix de carrière, tu es plus réticente. La jeune rousse veut toujours faire en fonction des autres mais pour une fois, elle mériterait de penser à elle. « Sally voudrait ton bonheur. Comme moi. Si tu n'aimes plus ce que tu fais et que ça te rend malheureuse ça ne sert à rien de continuer. » Réponds-tu sur un ton plus léger en essayant de lui faire passer un message plutôt qu'une leçon de morale. Tu ne veux pas être celle qui pousse l'autre à faire des choses stupides mais parfois Ruby devrait vraiment apprendre à être un peu égoïste. Une fois dans les bras l'une de l'autre, vos mots se font plus doux, plus attendrissants. Lorsque vous êtes toutes les deux, vous êtes plus fortes. Ruby est la soeur que tu n'as jamais eu et tu l'aimes indéniablement. Tu l'aurais échangé mille fois contre ta jumelle si tu avais pu. « Je le sais parce que je t'aime autant. » Murmures-tu en renforçant votre étreinte. Tu n'as jamais été aussi douce et sincère avec quelqu'un dans toute ta vie. Avec Ruby c'est l'amitié véritable, l'amitié éternelle. En ce qui concerne Alfie, tu ne peux qu'approuver les dires de la jeune femme. C'est un homme bien et tu le sais parce que c'est un vrai ami, lui aussi. Même si vos rapports sont beaucoup moins fusionnels qu'avec Ruby. « C'est vrai, tu es tombée sur une perle. » Dis-tu avant d'ajouter : « J'aimerai Woody toute ma vie ça ne fait pas de doute. Même quand j'étais avec Eden je l'aimais encore. Mais on est des amants maudits, il faut croire qu'on est pas fait pour être ensemble. » Il y a toujours eu quelque chose pour vous retenir. Encore et encore. Quand c'était pas Sara c'était Théia ou même Eden. Ou même la vie. Qu'importe, il y avait toujours un obstacle. Sûrement un signe du destin pour vous séparer ? Malgré tout ça, votre amitié ne s'est jamais brisée et ça, c'est le plus important à tes yeux. « Pour essayer les femmes il faut déjà le vouloir. Mais c'est pas le truc de tout le monde. » Toi, c'est ton truc mais tu ne vois pas trop Ruby dans les bras d'une femme. En réalité, tu la vois dans les bras d'Alfie. « Je suis contente pour toi. » Dis-tu en faisant référence à ce début de relation amoureuse avec Alfie. Tu ne sais pas où ils en sont mais tu es à peu près certaine que c'est un bon début. En quelques minutes à peine, la situation dégringole et ce, par ta faute. Tu ne veux pas faire souffrir ta meilleure amie alors tu t'agenouilles à ses côtes, essayant de stopper ses larmes. « Je ne vais pas mourir. Impossible que je t'abandonne. » Réponds-tu en prenant son visage entre tes mains. A vrai dire, tu n'as jamais exprimé à haute voix d'où vient tout ce mal-être et cette souffrance. C'est quelque chose de particulièrement compliqué chez toi. Mais pour Ruby, tu te dois d'essayer. « D'abord ça a été Eden qui m'étouffait et mes sentiments qui me dépassaient complètement. J'avais horreur de ça. J'étais plus heureuse. Puis, c'est mes crises d'angoisse qui sont revenues et les cauchemars. Je ne dormais plus, je mangeais très peu, je passais mon temps à rester dans le noir sans rien faire, sans rien dire... Evidemment, mon travail n'a pas pu se faire sans moi et mon entreprise a commencé à sombrer. Du coup, j'ai préféré fuir et c'est là que j'ai trouvé cet échappatoire. C'est pas bien, je le sais mais j'ai rien trouvé d'autres que ça. Même la venue de Woody n'a pas réussi à combler cette souffrance même si ça l'a apaisée un petit moment en tout cas. » Ton meilleur ami était un peu comme un pansement pour toi. Mais dès qu'il s'enlève, l'objet de la souffrance rejaillit et tout recommence. En boucle. Voyant ta détresse, Ruby attrape ta main pour la poser contre son ventre. Elle veut le garder, pour toi, pour vous. Tu secoues la tête et réponds : « J'veux pas que tu le gardes pour moi. Ca doit être ton choix personnel. En plus, j'suis pas sûr qu'un enfant pansement ce soit la bonne solution. Il risquerait d'être malheureux et toi aussi... Je ne veux pas vous rendre malheureux. J'veux ton bonheur alors fais ce que tu veux. Sans penser à moi. » Ta meilleure amie commence à pleurer à chaudes larmes et tu ne sais rien faire d'autres que la serrer fort dans tes bras. Tu es dévastée à l'idée de la voir comme ça et pourtant, il n'y a aucune émotion sur ton visage. Cela prouve bien qu'un truc cloche chez toi mais quoi ? « Arrête de pleurer s'il te plaît... Arrête... » Murmures-tu tout en continuant à bercer Ruby.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Jeu 4 Jan 2018 - 23:54
Parler de ma sœur m’est encore douloureux. Je venais de vivre mon premier anniversaire sans elle, mon premier noël et mon premier jour de l’an. L’année dernière, j’avais découvert Larà. Elle était morte dans sa chambre. Une seringue vide dans le bras. Cette année, je l’avais passé à errer avec un inconnu pour refaire le monde et partager ma douleur collective avec lui. « Ca vient de faire un an que Larà est morte. Ça passe tellement vite. Et j’en sais rien. Je pense passer au théâtre quelques temps. Ça me permettra de moins voyager, de me poser. De m’occuper d’Orson et de toi. » Je prends doucement sa main. Ma carrière m’avait fait négliger mes proches. Et je voulais vraiment que ma vie à Bowen fonctionne. Je voulais que mes relations avec Orson, avec Freja fonctionnent. Dans les bras de mon âme sœur, je me rends compte qu’elle m’a manquée. Que j’ai besoin d’elle dans ma vie, que j’ai besoin de la sentir contre moi. j’enfouis ma tête dans son cou un moment. Moi sans doute plus grosse, elle plus mince. Le feu et la glace. Je passe une main dans ses cheveux plus courts avant de poser un baiser sur son front en souriant. « Sur une perle. Ça faisait neuf mois. Neuf mois à attendre et c’est très looooong. » j’expire la fumée de ma cigarette avant de me tourner vers elle. « oh mon chaton… » Je me dirige vers elle après avoir jetée ma clope pour attraper sa main. « Peut-être serait-il temps de laisser tomber ? De rencontrer d’autres personnes. Tu sais que j’affectionne Eden, il a sauvé ma vie mais s’il t’étouffe, ce n’est pas le bon. » Je lui fais un petit sourire avant d’éclater de rire. « tu pourrais avoir Bowen tout entier, largue moi ces deux boulets mais pas touche à mon homme ou je te jure que j’aurai beau t’aimer, je vais me fâcher, d’accord ? » Je pense qu’elle devrait réellement passer à autre chose. prendre ses distances avec Woody. Je savais qu’ils s’aimaient l’un comme l’autre mais si le temps jouait contre eux ; il ne fallait plus forcer les choses. Je n’étais pas experte des relations, loin de là, mais je voulais ce qu’il y avait de mieux pour ma meilleure amie. « merci. On y va doucement pour… enfin je ne veux pas lui faire peur. Il a déjà eu ma lettre d’adieu et il a cru que… » Je me baisse un peu pour porter ma main à mon front. Là où résidait ma cicatrice. « il m’a cru morte. » Je devrais l’être. Je savais que je devrais l’être. Mes idées ne me quittent jamais totalement. Bien au contraire. Mais je m’accrochai à la vie. Alors de voir ma sœur dans cet état. J’ignorai si c’était la grossesse ou l’une de mes crises mais j’étais dévastée et incapable de contrôler mes sentiments. « Larà aussi disait ça. Sally aussi. » je la regarde tandis qu’elle me parle de son mal-être. Et je me sens encore plus mal. « pourquoi tu ne m’as pas appelé ? » C’est vrai. j’ai beau ne pas aller bien, elle pouvait m’appeler le matin, le midi comme le soir. Même en pleine copulation, je serai capable de lui répondre. La boule se reforme et un hurlement sort de ma gorge. L’une de mes fameuses crises. Je serre les dents pour fermer les yeux ne sentant pas ses bras autour de moi. a vrai dire, pour la première fois depuis le début de notre amitié, je les chasse. Je me lève comme une furie, peinant à respirer avant de fouiller dans mon sac. J’en sors le flacon d’halopéridol que je colle dans la seringue et que je me colle directe dans la veine. Les effets se font assez vite ressentir et mon cœur se calme. Je la garde dans les mains un instant tandis que ma tête est contre le mur. Je pourrais passer pour une camée. D’un geste vif, je brise la seringue. Je sens les bouts de verre pénétrer ma paume mais je m’en fous. « Après ton départ, j’ai refait… je sors un flacon pour lui montrer. C’est de l’halopéridol. Un calmant extrêmement puissant. C’’est utilisé sur les suicidaires. Comme moi. » Connaissant les lieux, je me dirige vers la poubelle où j’y jette les restes de seringue avant de me rendre compte que j’ai une main en sang et l’autre brûlée. « Foutue asymbolie, murmurai-je. » je me tourne vers Freja. « bon, maintenant qu’on a ouvert nos cœurs toutes les deux et qu’on a conclu que 1. Si t’as un souci, tu m’appelles. 2. Nous sommes de grandes malades mentales mais c’est pour ça qu’on s’aime et 3. Tes mecs sont nazes. Tu veux manger quoi ? boire quoi ? et plus important… » je m’approche d’elle pour caresser son visage de ma main brûlée. « tu veux regarder quel acteur se dêvetir à la télé ? » Je lui fais mon sourire le plus lumineux. « je vais pas te juger sur ta prise de drogues mais juste promets-moi que tu arrêteras. Que tu laisseras pas cette saloperie te bouffer. Promets-le moi. »
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Ven 5 Jan 2018 - 22:13
« Et de toi, accessoirement. » Dis-tu, un léger sourire aux lèvres. Oui, il faut que Ruby pense à s'occuper d'elle avant de toujours penser aux autres. C'est une qualité qu'on ne peut pas lui ôter mais souvent, ça lui porte préjudice. « Je pense que c'est une bonne idée. » Ajoutes-tu pour soutenir ta meilleure amie. Tu veux qu'elle voit que peu importe ce qu'elle décide, tu seras toujours là pour la soutenir. C'est ça, une soeur. Bien vite, votre conversation dévie sur Alfie et cette relation naissante qu'il entretient avec la jeune femme. Tu es contente pour Ruby parce que tu sais à quel point elle tient à l'espagnol. La dernière fois que vous en avez réellement discuté c'était en croisière et il était assez clair que Ruby était accro. C'est toujours le cas, visiblement. « J'veux bien croire. Mais ça valait la peine, non? » Demandes-tu, curieuse. Tu désires que ta meilleure amie te raconte dans les détails leur relation naissante maintenant que c'est plus ou moins officiel. De toute façon, vous avez toujours eu l'habitude de tout expliquer à l'autre. Dans les moindres détails. « Oui c'est le mot. Il m'étouffe. J'en pouvais plus. Mais j'en ai marre d'accumuler les échecs. J'pense juste que je devrais me satisfaire d'une vie de célibataire. » Cela éviterait beaucoup de souffrance en tout cas. Tu hausses les épaules, ne sachant pas réellement si c'est la solution. Pour tout ça, Ruby est plus lucide que toi. « Morte... » Murmures-tu en comprenant pourquoi Alfie a cru une telle chose. Tu sens une boule se former dans ta gorge en repensant à cette épreuve. C'était difficile pour toi d'imaginer une vie sans Ruby à présent. « Des retrouvailles sur l'oreiller ça arrange tout. » Réponds-tu sur un ton plus léger pour rendre l'atmosphère moins pesante. Tu ne veux pas repenser à la tentative de suicide de Ruby parce que ça t'a fait trop mal de l'imaginer morte. Tu secoues la tête pour chasser ces idées, te concentrant à nouveau sur ta meilleure amie qui est bel et bien là. « Je tiendrai ma promesse. » Oui, tu refuses de laisser Ruby et ce n'est pas la drogue qui va t'en empêcher. Tu es prête à tenir ta promesse pour ta meilleure amie. « Parce que j'voulais pas que tu te fasses du souci. J'voulais pas que tu sois malheureuse à cause de moi comme maintenant... » Dis-tu en baissant la tête, honteuse d'infliger ça à ta meilleure amie. Encore plus lorsque tu la vois en pleine crise, repoussant toute acte de tendresse de ta part. Puis, tu la vois se diriger vers son sac avant de recevoir quelques explications. « Je suis tellement désolée. J'voulais pas te faire ça... » Réponds-tu sans oser croiser le regard de ta meilleure amie. Tu es responsable de la tristesse de Ruby et ça, tu ne te le pardonnes pas. Voyant les mains endommagées de ta meilleure amie, tu te diriges vers la pharmacie où tu attrapes une crème anti-brûlure et un désinfectant pour soigner sa plaie. Tu t'agenouilles à ses côtés, attrapant ses mains que tu soignes sans lui demander son avis. Tu désinfectes puis poses un pansement pour arrêter le saignement. Une fois fait, tu rapportes ton attention sur ta meilleure amie qui t'explique les directives à suivre pour l'avenir. Tu hoches la tête, consciente que Ruby a raison. Même si ce n'est pas facile à avouer. « Je sais pas où j'en serais sans toi. » Dis-tu avant d'ajouter : « J'te promets que je vais essayer au moins. J'peux pas arrêter si radicalement mais j'vais essayer de me soigner. Pour toi. » Tes yeux se dirigent vers les siens, voyant l'émotion sur le visage de ta meilleure amie, tu la prends dans tes bras pour la rassurer sur ton futur. « En attendant j'veux mater Ryan Gosling et commander japonais. Ca te dit ? » Demandes-tu en te relevant et en tendant la main à la jeune rousse pour qu'elle te suive jusqu'au salon.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Ven 5 Jan 2018 - 22:40
Je hausse les épaules. Je n’ai jamais été capable de m’occuper de moi. passer du temps dans la salle de bain, prendre un bain, se faire un masque, je n’en ai jamais été capable. Je ne me suis jamais affalée sur le canapé à regarder des séries en m’abrutissant. J’étais toujours soit en shooting, en tournage, au refuge ou auprès de mes amis. Je les dorlotais comme des bébés. Même si j’étais clairement incapable d’en élever un. « Faudrait que j’aille voir ce que vaut le théâtre de Bowen et quels rôles on peut filer à une rousse ? Car soyons honnêtes : je te teindrai jamais mes cheveux. » Ils étaient sans aucun doute ma plus grande fierté. Je rechignai même à les couper. Comme pour lui montrer, je passe une main dedans. Oui, j’aime mon roux, j’assume d’avoir la peau très pâle et d’avoir des taches de rousseur. « Carrément ouais. Il est… » Je réfléchis au mot pouvant qualifier Alfie. Certes, je ne voulais pas aller trop vite non plus mais je me savais accro. Je lui avais même dit. «… magique. Il est magique. » Dès que j’avais posé mon regard sur lui, j’avais su que j’étais perdue. Que je l’avais dans la peau, dans chaque parcelle et que je ne pourrais plus me passer de lui. « le true love, murmurai-je avant de me sentir rougir. » puis nous en venons à parler de sa relation avec Eden. Je l’appréciai mais il était clair qu’il n’était pas fait pour ma meilleure amie. Je l’avais toujours vu comme le vent : insaisissable. Elle allait où elle voulait, comme elle, et pouvait s’avérer être comme une tornade. « Vire-le. C’est pas compliqué. » Je tire sur ma clope en me surprenant à dire à ce genre de choses. Avant j’étais romantique et puis, il y a eu Scout. Certes, j’aimais Alfie de tout mon cœur mais je n’étais plus aussi niaise qu’avant. Je hoche la tête lorsqu’elle termine ma phrase. Je me sentais toujours morte de l’intérieur mais être auprès de lui, je me sentais un peu plus vivante. Etre auprès de lui, d’Orson et d’elle. « Sur le bar en l’occurrence, gloussai-je, oh tes conseils sur le fait de toujours avoir des sous-vêtements aguicheurs. » Je lève le pouce. « Top de chez top. Faut trop que j’aille dévaliser Victoria Secret. » j’aimais beaucoup cette marque de dessous. J’en avais une quantité monstre comme Freja et les chaussures. Je lui en offrai toujours des plus en plus chères. D’ailleurs j’en avais une paire dans le coffre de ma voiture. Il fallait que j’aille les chercher. « t’as intérêt car si je suis en vie, c’est pour toi, dis-je en lançant un regard accusateur. » je pointai même un doigt vengeur car j’avais toujours aimé la théâtralisation. « Je… ce n’est pas à cause de toi. Ce sont ses putains d’hormones. Soit j’ai tout le temps envie de pleurer. Soit j’ai envie de baiser. Y’a pas de juste milieu. » Je lui montre mes seins. J’avais déjà une grosse poitrine avant mais maintenant, ça débordait presque. J’espérai que je pourrais les garder. J’ai toujours aimé ma poitrine. Sentant l’effet du calmant, je pousse un soupir de soulagement avant de fermer les yeux. « Sans doute avec un beau mec dans ton lit. » je savais que j’aurai besoin de voir Alfie le lendemain. Ne serait-ce que pour voir son beau regard. « je connais la dépendance à l’héroine. C’est répandu dans mon milieu et je sais que c’est pas facile. Mais évite les piqûres, trouve une autre solution. C’est pas beau comme trace. » J’accepte le câlin avant de me lever. Puis, je secoue la tête. « ça marche, je vais chercher ton cadeau en attendant. » puis, je me dirige vers ma voiture avant de remonter aussi sec. A l’intérieur, il y avait des Manolos Blahnick. L’exact copie des chaussures de Carrie Bradshaw. « En attendant que tu rencontres M. Big »
Freja Ivanova
MESSAGE : 26794 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
STATUT : en couple libre avec april.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Sam 6 Jan 2018 - 1:06
Tu es contente que Ruby pense au moins à cette idée de changement de carrière. Tu veux qu'elle fasse quelque chose qu'il la rende heureuse et ce n'est clairement plus le cas avec son métier d'actrice. « Personne touche à tes cheveux. » Dis-tu comme pour confirmer les dires de ta meilleure amie. Tu ne vois pas Ruby en blonde ou en brune, le roux est ce qui lui va définitivement le mieux et surtout, ça fait partie de sa personnalité. Que ce soit pour un rôle ou peu importe quoi d'autres, il est hors de question qu'elle change sa couleur de cheveux. Et là-dessus, vous semblez d'accord. Comme sur le fait qu'Alfie est une perle et qu'il correspond parfaitement à Ruby. Maintenant que tu les sais plus ou moins ensemble, tu ne peux qu'avouer l'évidence. Cela devait se passer comme ça. « Il a plutôt intérêt à être irréprochable. Parce que même si c'est mon ami, hors de question qu'il brise ton coeur. » Réponds-tu en fronçant un sourcil. Même si vous êtes proches avec Alfie, tu l'es davantage de Ruby et ça restera toujours elle la numéro un. Dans le cas où il merde, ton choix serait vite fait. Même si tu en souffrirais sûrement. Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer qu'Alfie se comporte de la meilleure des manières mais tu n'en doutes pas vraiment. « Ouais c'est pas si simple dans la vraie vie. » Dis-tu en riant légèrement. Cela ne se passe pas comme ça en réalité. Malgré tout, tu as eu des sentiments forts pour Eden et tu ne te vois pas le jeter de cette façon comme s'il n'avait jamais compté. C'est impossible à tes yeux. Mais en tout cas, il faudra que tu affrontes le fond du problème, il n'y a pas de doute. Tu ris à ton tour en apprenant que Ruby et Alfie ont eu leur première fois ensemble sur le bar. Tu ne pensais pas ta meilleure amie capable de tant d'audace. « Ruby ! » T'exclames-tu en prenant un air choqué. Tu la vois heureuse en tout cas et c'est le principal. « J'espère que t'as pas eu trop de marques aux fesses. » Ajoutes-tu en riant. Avec ou sans marques, tu es à peu près certaine que Ruby s'en fiche vu comment elle est accro. Par la suite, tu expliques tes doutes, tes peurs et tes craintes à ta meilleure amie, t'excusant au passage de lui infliger tout ça. Ce n'est pas ce que tu voulais. Pas du tout. « Et moi pour toi. » Dis-tu à ton tour. Si tu te maintiens en vie en tout cas, c'est pour elle. Même si récemment tu n'es plus que l'ombre de toi-même. « Concentre-toi sur le sexe alors. » Tu souris, d'un ton plus léger. Tu serais en effet plus heureuse si Ruby se consacrait à son propre plaisir plutôt qu'à sa souffrance. Du moins, ça te soulagerait de le savoir. « Je sais. Promis je vais essayer. » Réponds-tu pour clôturer ce sujet qui n'a pas été facile à aborder. Mais maintenant, tu te sens plus libre et plus légère d'avoir tout avoué à ta meilleure amie. Cela t'a enlevé un énorme poids même si tu sais que tout n'est pas terminé. Que tes démons sont toujours là. Tu fronces les sourcils en entendant que Ruby a un cadeau pour toi. Ce n'était pas prévu mais tu es plus qu'excitée à cette idée. En attendant, tu décides de mettre le film et de commander des sushis. Lorsque ta meilleure amie revient, tu souris en voyant cette somptueuse paire de chaussures identique à celle de Carrie Bradshaw. « Waw j'vais plus les quitter ! J'vais me sentir comme Carrie. Avec la beauté en moins. » Réponds-tu, comme une enfant. Ruby sait à quel point tu aimes les chaussures et il n'est pas rare qu'elle t'en ramène mais celles-ci, c'est le summum. Le graal. « Merci mon chat. » Tu serres ta meilleure amie dans tes bras puis l'attire vers le salon où votre film vous attend. « Prête à mater du beau gosse ? » Demandes-tu en t'installant sur le canapé.
__________________________
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: (Freby) who run the world ? Sam 6 Jan 2018 - 17:38
J’éclatai de rire à la remarque de Freja sur mes cheveux. Tout le monde aime mes cheveux. Je me souvenais des gestes d’Alfie qui passait sa main dedans quasiment tout le temps. Ma sœur avait plus de mal à accepter d’être rousse. Il fallait le porter haut et fort, en être fier. J’étais assez fière d’être bizarre. De porter des robes en velours à manches longues et de me balader avec des ombrelles. Le tout d’un aspect démodé. J’avais pris un look Bad Ruby après la mort de ma sœur. En me mettant à fumer et en surconsommant de l’alcool. Je buvais trop. Je l’avais su. Et mes calmants m’aidaient énormément. On en vient à parler d’Alfie et je me surprends à sourire. « On verra bien. On y va doucement. » Au bout de neuf mois. Il était temps. Mais bon, on avait couché dès nos retrouvailles quand même. Il faut dire que le jeune homme m’avait cru morte. J’en avais eu le cœur serré de voir son beau visage triste. Car oui, il était si beau. Il avait un regard qui avait toujours eu le don de me faire fondre avec son petit sourire narquois. Enfoiré ! Je dérive sur Eden. Sa réaction m’étonne. Il est vrai qu’elle n’avait jamais été tendre avec les mecs. Peut-être Eden était-il différent ? « je vois pas en quoi. Les mecs ne se gênent pas pour nous jeter comme des merdes. Faut prendre le taureau par les cornes, tu lui dis avec douceur bien sûr mais tu lui dis. » ça ne servait à rien de vivre dans le brouillard. J’aimais que les choses soient claires. Surtout depuis Lorenzo. Depuis que je savais qu’il m’avait quitté à cause de sa sexualité, je voulais faire table rase et tout savoir direct. J’éclate de rire devant l’air offusqué de ma meilleure amie. Je la regarde donc avec mon petit sourire satisfait, mon petit sourire de femme comblée. Putain, je l’ai pas eu sur le visage depuis des années celui-là. « En fait, il m’a trouvé dans son bar en train de tourner Anastasia. Oui car je tourne Anastasia, il leur fallait une rousse pour faire la princesse. Et du coup, il a gueulé après mon équipe de tournage. » Qui se sont tous carapatés. « J’ai chialé, JE l’ai embrassé. Oui j’ai fait le premier pas, il m’a suivi dans le bar et… putain son regard. » Elle m’avait dit après son départ qu’ils avaient eu un bref moment entre des draps. Et pour une fois, j’en avais eu rien à foutre. Mais alors rien. Que dalle. « bref tu sais quoi. Je portais cet ensemble noir qu’on a acheté toutes les deux. Les jarretelles et tout le bordel. » Je lui montre mon body un peu trop sexy. J’étais tellement saoule en venant que j’étais sortie. « et il m’a allongé sur le bar. Je n’étais pas assise, j’étais allongée. » je vois à sa mine choquée que pour une fois, je suis la plus dévergondée. « Je sais pas pourquoi mais je sens qu’avec ce mec, on va le faire partout sauf dans un lit. » A vrai dire, ça m’irait assez bien. Je me surprenais à avoir des envies de son corps tout le temps. Je voulais sans cesse le toucher, l’embrasser, l’avoir contre moi. « je lui ai dit que j’étais accro. Tu crois que c’est pareil pour lui ? » Bonjour manque de confiance en soi, installe toi, je te prie. Enfin on aborde un sujet plus sérieux que le pénis d’Alfie. On en vient à parler des problèmes de ma jolie brune. Et ça me fend le cœur. Je l’écoute avec attention, fais une crise –ô joie- et en viens à faire un pacte avec elle. « Oh Alfie, j’ai tant besoin de ta bite, dis-je d’une manière théâtrale en levant les yeux au ciel avant de pouffer de rire. » Nous étions deux bécasses. « Les rôles sont inversés : je suis celle qui couche et tu es la sainte nitouche. » Je me marre comme une baleine à ma rime débile. L’atmosphère se détend et je file chercher son cadeau dans le coffre de ma voiture. « t’es belle arrête. Pis ce sont les vraies. Je les ai eu quand je suis allée à New-York. J’ai la même paire en noires. Je me disais que le bleu ça irait bien avec ta beauté exotique bébé. » je suis contente que ce cadeau lui fasse plaisir. Nous nous étions tellement matées la série qu’on connaissait les répliques par cœur. Je me laisse faire lorsqu’elle me prend dans ses bras. « ohwiii le beau torse musclé de Ryan. » je me vautre sur le canapé à ses côtés. « Bon tu me réserves pas d’autres surprises hein ? comme le fait que j’ai vu la veste de mon mec dans l’entrée en revenant ? » J’arquai un sourcil pour la fixer. Il fallait qu’elle arrête les cachotteries cette petite.