| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| where we once belonged (alfie) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: where we once belonged (alfie) Lun 15 Jan 2018 - 23:24 | |
| L’année 2014, l’été vient pointé son nez sur la Floride, annonçant le début du très attendu Summer Break annuel. Les étudiants font couler l’alcool à flot, faisant vibrer leurs corps jusqu'au bout de la nuit sur des rythmes endiablés. L’été s’annonce brûlant et rempli de surprises.
Il est là, assoupi, juste à côté d’elle. L’étudiante détache son regard un instant de la route pour poser ses beaux yeux sur lui. Il a l’air si paisible, pourtant, elle le connaît à peine. Cette folie incroyable de partir en road trip autour de la Floride avec un parfait inconnu. L’idée n’avait pas plu le moins du monde à ses parents, ce qui ne l’a pas empêché de prendre le Dodge Durango de son père. Qu’est-ce qu’il pourrait bien refuser à sa fille adorée après tout ? Puis, tant qu’à voyager, autant voyager avec allure. Cet inconnu avait tout de même un nom, Alfie. Quelques jours auparavant, ils s’étaient rencontrés dans un bar. Allez savoir pourquoi mais le courant est immédiatement passé entre eux. Jules a rapidement appris qu’il ne venait pas d’ici et qu’il ne connaissait ni la région, ni personne. Tout ce road trip est parti d’un pari, qu’elle serait incapable de lui faire découvrir la Floride en deux semaines. Toujours très joueuse, elle s’était pointée à son hôtel de bonne heure, un gros sac dans le coffre, pour partir à l’aventure. C’est comme ça qu’elle est là, à conduire alors qu’il doit sans doute terminer tranquillement sa nuit écourtée. Le plan est très clair dans la tête de Jules, les voilà en route vers Orlando, où elle comptait bien faire un tour avec lui au Walt Disney World Resort. En attendant, cela faisait deux heures qu’ils roulaient, neuf heures du matin approchait, une pause petit-déjeuner s’imposait. Quoi de plus beau que Palm Beach comme arrêt ? Un bon café en terrasse devant la plage paradisiaque avec les riches villas de milliardaires en background, il faut bien avouer qu’il y a bien pire pour commencer le tour de Floride. « Debout là-d'dans ! Tu dors beaucoup trop à mon goût ! » hurle-t-elle volontairement avec un large sourire sur les lèvres. « Un petit-déjeuner, ça te tente ? » dit-elle moins fort mais d’un ton tout aussi enjoué. Elle gare alors le Dodge sur un parking non loin de la plage, détachant sa ceinture de sécurité. Elle se tourne alors vers le brun à ses côtés, qui a un charme fou, il faut bien se l’avouer. Son été s’annonce encore plus palpitant que prévu, finalement. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Mar 16 Jan 2018 - 21:48 | |
| 2014, déjà trois ans maintenant qu'il a quitté l'Espagne pour se lancer dans ses rêves de voyages. Il aura déjà vu la Thaïlande, l'Irlande, la France, tant de pays où il a eu la possibilité de s'adonner à de nouvelles traditions et de rencontrer un tas de personnes à qui il ne parlera probablement plus jamais. Pour cet été, Alfie a cependant décidé de rester plus qu'une semaine en Floride. Il ne comptait pas s'éterniser et pourtant, il ne lui aura fallu que d'une rencontre pour lui faire changer entièrement ses plans. Un défi lancé dans un bar, après quelques verres enchaînés. Une promesse de road trip lancée par une des plus jolies filles qu'il ait vues dans tous ces pays qu'il aura traversés. Sauf que Jules, elle n'est pas que belle. Elle a des tripes, l'envie de jouer, elle réunit assez de qualités que pour pousser Alfie a échanger sa petite semaine contre un mois, voir deux. Encore assoupi à cause de cette trop courte nuit qu'il a passée, la voix de sa partenaire qui sonne comme une alarme à ses oreilles l'extirpe d'un demi coma rempli de palmiers et cocktails multicolors. « C'est bon, je suis réveillé ! » s'exclame-t-il en se redressant brusquement, préférant agir comme si il n'avait jamais dormi plutôt que de se faire humilier par sa co-pilote pour ce voyage. À la proposition de Jules, un large sourire vient étirer les lèvres d'Alfie. « Je me vois mal refuser, » lui répond-t-il avec son accent espagnol encore bien prononcé malgré ces trois années à ne parler qu'anglais. La voiture garée, il s'en extirpe et marche en direction de ce qui ressemble à un café au bord de mer. L'endroit parfait pour un premier arrêt. En bon gentleman, Alfie tire une chaise de la terrasse afin de permettre à Jules de s'asseoir. « Milady, » lui dit-il en tentant du mieux qu'il le peut de mimer l'accent anglais. Il va ensuite s'asseoir face à elle et laisse son regard se perdre dans l'horizon. « Tu sais, d'habitude quand je m'arrête entre deux voyages, ça ressemble plus à une vieille pompe à essence abandonnée ou à un entrepôt de sans abri. J'ai jamais eu droit à une aussi belle vue, » dit-il avant de reporter son attention sur elle. « Et à une si belle compagnie, » ajoute-t-il avec un sourire amusé, déjà joueur alors que la journée vient à peine de commencer. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Dim 21 Jan 2018 - 15:45 | |
| Il en faut souvent très peu dans la vie. Il avait fallu une soirée, une seule, pour que son été prenne une toute autre tournure. Ce bel espagnol à l’accent ravageur aurait dû la chavirer dans l’instant sauf qu’elle en avait décidé autrement, c’est son côté femme fatale. Allez savoir comment cette idée de tour de Floride est arrivée sur le tapis mais pourtant, ils étaient bien ensemble dans le Dogde de son paternel, à filer contre vent et marées, pour un été plus que mémorable. L’œil rieur, elle l’avait regardé quelques secondes alors qu’il était étalé, endormi à point fermés. Leur arrivée à Palm Beach était plutôt matinale et un arrêt serait la bienvenue. Elle réveille son compagnon de route un peu brutalement, il faut bien l’avouer. Elle glousse quand elle l’entend prétendre qu’il ne dormait pas, elle hoche juste la tête, consciente que le charrier au réveil ne serait pas jouer à armes égales. Elle préfère alors lui proposer un petit-déjeuner, garant le Dodge sur le front de mer. Elle répond à son sourire, croisant son regard. Ils finissent par sortir de la voiture, marchant vers un café. Ils s’installent alors tous les deux en terrasse, elle allait s’assoir quand Alfie, en parfait gentleman, lui tire doucement la chaise. « Muchas gracias, señor. » dit-elle, dans un espagnol absolument immonde. Elle grimace alors qu’elle s’assoit face à lui. « Par pitié, ne me laisse plus parler espagnol, c’était affreux. » dit-elle, avant de rire doucement. Elle glisse ses lunettes de soleil dans ses cheveux, laissant ses jolis yeux se poser sur Alfie. Elle l’écoute alors avec attention, il termine sa tirade par un compliment qui fait esquisser un petit à la jeune américaine. Il est bien réveillé finalement, pense-t-elle, alors qu’elle s’avance un peu plus vers lui. « Tu ne peux pas trouver ce genre de lieu à Palm Beach, il y a beaucoup trop de milliardaires autour de toi. » dit-elle, doucement. « Puis, tu as l’air plus en forme que toute à l’heure, ça fait plaisir à voir. » dit-elle, lui envoyant un petit clin d’œil, faisant référence à son compliment. Le serveur arrive alors, lui demandant ce qu’ils désiraient. Jules ne mit pas longtemps à choisir, ce sera un thé à la menthe et une salade de fruit frais pour sa part. Il avait encore beaucoup de choses à connaître l’un et l’autre, mais ils allaient le prendre ce temps. Ils avaient tout l’été devant eux. Alfie a fait son choix et le serveur s’éclipse, les laissant seuls de nouveau. Elle laisser couler son regard vers la mer, d’un turquoise envoûtant. « J’espère que tu as pris ton maillot, je compte bien aller piquer une tête avant de repartir. » dit-elle, posant de nouveau son regard sur lui. « Tu voudrais ? » ajoute-t-elle, avec un sourire en coin. Il était évident qu’Alfie ait oublié son maillot, comment le faire en Floride ? Ce serait un véritable sacrilège. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Lun 22 Jan 2018 - 20:44 | |
| Depuis qu'il a quitté l'Espagne, ses relations n'ont jamais été qu'éphémères. Des filles rencontrées un soir, un échange de regards et de sourires pour ensuite enchaîner sur un jeu de séduction qui, la plupart du temps, se termine sous les draps. Même si il doit avouer avoir eu la même envie lorsqu'il a pour la première fois posé son regard sur Jules, Alfie n'a pu cependant qu'apprécier sa proposition de roadtrip à travers ces villes qu'il n'a encore jamais vues. Elle a l'air différente, plus intéressante que les autres. Aventureuse, pleine de surprise, tant de qualités qui pourtant ne suffiront certainement pas à faire tomber les barrières du jeune espagnol. Il aimerait voir jusqu'où elle est capable d'aller, tester ses limites à elle jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable de supporter leur début d'attachement. Et comme à chaque fois, sûrement, il finira par partir. Enfin, ils ont encore jusqu'à la fin des vacances avant d'en arriver à ce moment fatidique, et Alfie compte bien en profiter. En entendant Jules prononcer une phrase dans sa langue natale, il ne peut s'empêcher de rire brièvement avant de se pincer les lèvres dans un sourire amusé. « C'était pas si mal, lo estás haciendo bien. » Il plante son regard dans le sien, son sourire grandissant petit à petit. On lui a souvent dit que son accent espagnol suffisait à rendre chaque mot qu'il prononçait plus beau, plus sensuel. Peut-être que son roulement de "r" bien maîtrisé suffira à faire le même effet auprès d'elle. Alors qu'elle lui affirme qu'il y a bien trop de milliardaires ici comparé aux lieux qu'il a connus, Alfie ne peut s'empêcher de regarder tout autour de lui. En effet, les autres clients semblent tout droit sortis d'un épisode "d'amour gloire et beauté". Il reporte ensuite son attention sur l'américaine. « Je te rassure, je suis totalement éveillé. » Il continue de l'admirer jusqu'à ce que le serveur le force à interrompre cet échange de regards. Après qu'elle ait commandé, lui jette son dévolu sur un café et un croissant aux amandes. À son tour, il porte son attention sur le paysage qui s'étend face à eux. Une mer magnifique, d'un bleu qui donne envie de se perdre dedans. « J'espérais que tu le proposes, », répond-il pendant que son regard jongle entre la vue et Jules. « Puis on est pas obligés de partir tout de suite, on peut profiter un peu de cet endroit paradisiaque. Je parie que l'eau est encore chaude même après le coucher du soleil. » |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Dim 28 Jan 2018 - 22:14 | |
| Dans la lueur de ce bar où la musique était bien trop forte, au fil des discussions rapprochées, chacun avait rapidement pris conscience qu’il allait former un duo incroyable. Le feu de l’espagnol et la beauté solaire de l’américaine ferait des ravages sur leur passage. Il n’a pas fallu très longtemps pour qu’ils se retrouvent ensemble sur les routes de Floride. Ils étaient prêts à dévorer le temps, chaque seconde comme une odyssée tumultueuse et inoubliable. Palm Beach comme premier arrêt, plage de sable fin et milliardaires aux villas hors de prix. La terrasse de ce café est d’abord une évidence pour prendre un petit-déjeuner face à la mer. En bon gentleman, il lui tire la chaise. Elle le remercie d’un espagnol absolument immonde. Ce doit d’être les seuls mots qu’elle soit capable de dire en cette si jolie langue, elle lui rappelle d’ailleurs qu’elle ne doit plus la reparler de sitôt. Il se voit rassurant, prononçant alors quelques mots dans sa langue natale, un large sourire ornant ses lèvres. Elle n’a strictement rien compris mais se mord presque imperceptiblement la lèvre. C’est presque envoûtant, douce mélodie à ces oreilles que cette consonne si délicieusement roulée par la langue. Elle finit par sourire, ne lâchant plus le regard noisette d’Alfie. Ils finissent par changer de sujet, le bel espagnol se confie alors quelque peu sur ces précédents voyages, en profitant pour faire un compliment à Jules. Elle l’informe que les lieux qu’ils foulent en ce moment sont bien différents de ce qu’il a vu à présent. Il est vrai, il ne semble s’empêcher de vérifier avant de lui répondre qu’il est plus que réveillé à présent. Seulement, Jules sait lire entre les lignes et comprend d’une manière différente sa phrase. Voulu ou non de sa part ? Elle l’ignore mais elle pose son coude sur la table, sa main se portant doucement à ses lèvres, dissimulant quelque peu ce petit sourire espiègle. « Contente de le savoir alors. » dit-elle, doucement, tenant le regard d’Alfie. Brisant cet instant, le serveur prend leur commande avant de s’éloigner. Elle se réinstalle alors dans le fond de sa chaise, observant la mer. Elle finit par proposer à Alfie d’aller se baigner avant de repartir. Il accepte alors, enthousiaste, proposant de rester un peu plus longtemps que prévu. Elle comprend qu’il veut également se baigner ce soir, ils allaient dormir ici dans ce cas. Jules laisse échapper un rire cristallin, ses yeux toujours plongés dans ceux d’Alfie. « Et au diable notre contrainte de temps du pari, c’est ça ? » Elle espérait qu’il veuille effacer cette clause du paris, qu’ils passent plus de temps ensemble. Tout l’été s’il le faut. « Sinon, oui, l’eau est chaude quasiment tout le temps, ici. On reste ce soir alors ? » Le serveur la coupe, posant leur consommations respectives devant eux avant de repartir aussi vite. Se penchant vers la table, elle attrape sa tasse chaude, entourant ses doigts fins autour. « On fêtera mieux ce premier jour ce soir, d’accord ? » dit-elle, lui envoyant un clin d’œil complice. Ils allaient rendre ce séjour incroyable, à leur manière, jour après jour, dans cette douce bulle. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Mar 30 Jan 2018 - 18:17 | |
| Il la sent se rapprocher Jules, lentement, en douceur. Non pas qu'elle se soit montrée froide aux débuts, il utiliserait plus les termes "difficile d'accès". Contrairement à d'autres partageant sa vision de la vie, Alfie n'est pas qu'un salaud. Il n'a jamais eu d'autres intentions que celle de consommer la vie jusqu'à sa dernière seconde, quitte à y intégrer la présence de Jules sur un plus ou moins long laps de temps. Il ne l'a pas désirée que pour une nuit, que pour son corps pour ensuite délaisser son esprit dès qu'il aurait obtenu ce qu'il voulait. Avec elle en particulier, Alfie remarque que ce genre de lien qui se créé petit à petit est encore plus plaisant que ceux qui se défont trop rapidement. Il aime apprendre à la connaître, déchiffrer une à une les expressions de son visage. Il apprend à aimer son sourire, ses yeux brillants à chaque compliment qu'il lui fait. Ceux-ci se font rares, il ne voudrait pas non plus que Jules ne finisse pas s'en lasser jusqu'à troquer ses sourires contre des roulements d'yeux. À son tour, il laisse le coin de ses lèvres s'étirer en un sourire complice avant que le serveur ne vienne les interrompre une première fois. Lui aussi s'appuie à nouveau contre le dos de sa chaise après s'être avancé en direction de Jules pour pouvoir mieux maintenir son regard qu'il a trouvé envoûtant dès le premier instant où il l'a croisé. L'idée d'aller se baigner au soir lui plaît, chose qu'il ne tarde pas à souligner. « On peut toujours le modifier un peu, à moins que tu préfères raccourcir ces vacances, » ajoute-t-il en haussant un sourcil, prenant plaisir à la relancer sans arrêt dans ce petit jeu qui se trame entre eux. Une recherche de l'autre, plus souvent de son coté. « Mais si la réponse est non, on peut largement rester jusqu'au soir. » Lorsque leur commande arrive, il s'empare de sa tasse et remercie le serveur d'un simple hochement de tête avant de reporter son attention sur Jules. « Je me réjouis déjà d'y être, » répond Alfie après qu'elle n'ait mentionné le soir à venir et son envie de fêter leur premier jour de voyage. Il esquisse un nouveau sourire avant de boire une gorgée de son café. « Tu fais souvent ça ? Présenter ton pays à des voyageurs égarés, » ajoute-t-il après avoir posé son café sur la table qui les sépare. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Ven 2 Fév 2018 - 15:17 | |
| Qui ne pourrait pas rêver de vacances plus parfaites ? Un compagnon de route plus que séduisant, une belle voiture et comme décor la Floride natale de Jules. Tout sur un coup de tête, ils allaient parcourir le territoire comme deux vieux amis pourraient le faire. Seulement, bien conscients qu’une flamme bien plus dangereuse les animent, rien ne même longueur d’onde : profiter de chaque instant sans jamais chercher à le compliquer. Prendre ce qu’il vient comme il vient. Ils sont aussi libres que le vent et virevolte où bon leur semble, ensemble. Palm Beach comme premier arrêt, à cette terrasse face au soleil qui commence son ascension dans le ciel azur. La bonne humeur est au beau fixe, des sourires, des regards complices. Alfie est bien réveillé maintenant. Face à face, ils discutent de tout et de rien, bien que beaucoup de sous-entendus viennent se greffer à la conversation. Jules n’est pas bête, comprenant parfaitement le jeu du bel espagnol. Elle plonge même dedans avec lui. Ils ont fini par commander un petit-déjeuner auprès du serveur. Son regard ancré dans le sien, il lui propose de modifier le temps qu’il pourrait passer ensemble, sous-entendant qu’il pourrait être revu à la baisse. Avec son sourcil arqué, il sait qu’il vient de la piéger. Il cherche à lui faire dire le contraire. La blonde se mord doucement la lèvre inférieure, réfléchissant le plus vite possible pour le contrer. « Qui t’as dit que je voulais passer moins de temps avec toi ? » dit-elle avec un petit sourire, hochant la tête doucement. Autant jouer franc jeu, il ne s’attendra peut-être pas à cette stratégie. « Alors, nous restons ce soir, c’est décidé. » dit-elle, un sourire plus triomphant sur les lèvres. Sur ces mots, le serveur est arrivé, posant leur commande devant eux. Après avoir passé ses fines mains le long de la tasse de thé, elle a suggéré qu’ils fêteraient mieux ce premier jour ce soir, Alfie semble d’ailleurs réceptif à cette proposition. Elle lui répond par un petit sourire, en coin. Pressée elle aussi de fêter ce fameux jour, elle se taire pour une fois. Il pourrait le retourner à son avantage, malin comme il est. Le contact visuel entre eux ne se perd pas tandis qu’il lui pose une question qui la surprend au départ, mais elle se reprend vite, lâchant sa tasse. Elle passe une main dans sa chevelure brillante avant de lui répondre, droit dans les yeux. « Il faut croire que j’ai un penchant pour les âmes esseulées. » dit-elle, un peu mystérieusement. Il aura le loisir de méditer sur le sens de cette phrase, le bel espagnol.
(...) Le soir tombe sur Palm Beach, ils ont passé une journée dans le centre-ville. Autant dire que les boutiques sont hors de prix, au vue de la clientèle qui y passe mais ils ont pu faire un peu de tourisme. Aller apercevoir quelques villas luxueuses, ils ont beaucoup marché sous un soleil rayonnant sans l’ombre d’un nuage. En fin de journée, ils ont trouvé un motel abordable. Ils ont pu poser leur affaire dans cette chambre, ils ne s’y sont pas attarder, préférant profiter encore de la ville. Jules avait rapidement enfilé un bikini sous sa robe, elle ne s’était pas défilé. Ce soir, ils allaient se baigner. Avant cela, ils avaient dîner une fois de plus sur le front de mer. Ils n’ont pas vu le temps passé, la nuit étoilée est tombée sur la ville. Il était temps, Jules est parti régler la note tandis qu’Alfie l’attendais. Ils ont marché vers la plage, la jolie défait ses chaussures avant marcher dans le sable fin. Elle se tourne vers Alfie, le sourire jusqu’aux oreilles. « T’es prêt ? » dit-elle alors qu’elle marche quelques pas à reculons. « Je vais te couler dans l’eau salée tellement vite que tu ne pourras pas te relever. » dit-elle avant qu’un éclat de rire cristallin s’élève dans la nuit. Elle se met à courir, agile et légère. Elle est rayonnante, solaire, heureuse tout simplement. Posant son sac et ses chaussures non loin de l’eau, sa robe rejoint rapidement les affaires, dévoilant son corps incroyable. Tandis qu’elle attrape un élastique à son poignet, elle voit qu’Alfie se traîne un peu. « Tu ne veux plus venir ? Tu as trop peur de moi maintenant ? » lui crie-t-elle avec un petit sourire espiègle sur les lèvres, relavant rapidement ses cheveux en un chignon haut et flou. Elle voulait qu’il réagisse, voulant que cette baignade soit l’un des moments les plus mémorables du voyage. |
| | | Invité | Sujet: Re: where we once belonged (alfie) Lun 19 Fév 2018 - 16:51 | |
| Il aime jouer, déjà de base. Tester les limites, pousser les autres et voir jusqu'où ils sont capables d'aller. Elles, la plupart du temps. Cependant ses jeux ne durent jamais, seulement le temps d'une nuit voir deux, au grand maximum. Alfie s'en est toujours contenté, il a longtemps privilégié ses voyages et l'impossibilité qu'il a de s'attacher sans finir par y laisser un bout de lui-même aux possibles relations qu'il aurait pu avoir si il s'était donné la peine de s'ouvrir un minimum. Pourtant avec Jules, il laisse la chose traîner. Il n'a pas peur de s'en mordre les doigts même si il devrait, même si jouer avec le feu est dangereux et que l'un comme l'autre pourrait finir par se brûler. Il se fiche des conséquences pour le moment, préfère profiter du moment présent plutôt que de se polluer la tête avec des pensées déprimantes qui pourraient suffire à le faire reculer. Et puisque Jules a elle aussi l'air réceptive à ce jeu qui s'étire sur la longueur, il ne voit pas pourquoi il ne continuerait pas à en profiter. Après tout, ils n'ont rien fait. Ils ne sont pas amants, ne se sont rien promis d'autre qu'un voyage éphémère qui restera pourtant certainement gravé dans ses souvenirs pour un long moment. La journée avance, les heures s'écoulent sans qu'ils ne voient le temps passer et, dans le ciel, le soleil quitte son point culminant afin de redescendre lentement en direction de l'horizon. Le ventre plein, son maillot sous son pantalon comme ils se le sont promis plus tôt dans la journée, Alfie marche derrière Jules pendant que du sable s'immisce entre ses orteils. Quand elle commence à avancer à reculons, un sourire amusé vient étirer les lèvres de l'espagnol. « Si je suis prêt ? Tu m'as teasé avec ça toute la journée, évidemment que je le suis. » Son sourire grandit un peu plus pendant que ses yeux s'animent d'une lueur joueuse. Ce qu'elle ajoute lui fait joindre son rire au sien. « C'est ce qu'on va voir, si je te coule pas avant. » Alors que Jules se met à courir, Alfie continue de marcher sans accélérer le rythme de son pas. Il la regarde se débarrasser de ses affaires, dont sa robe qu'elle retire afin de ne plus porter qu'un maillot. Elle a un corps de rêve, de si belles courbes sur lesquelles il ne peut s'empêcher de s'attarder. En l'entendant s'adresser une nouvelle fois à lui, Alfie s'empresse de relever les yeux pour croiser son regard. « Il en faudrait beaucoup pour que tu arrives à me faire peur, » réplique-t-il avec un nouveau sourire, un rictus amusé cette fois-ci. Il retire son t-shirt et le laisse traîner sur le sable à coté de ses chaussures, puis se débarrasse ensuite de son pantalon. Le soleil espagnol lui a fait don d'un bronzage uniforme pour accompagner les muscles de son torse. À force d'avancer, ses pieds finissent par entrer en contact avec le sable mou et humide. En passant à coté de Jules, il s'empare d'une de ses mains et la force à le suivre en la tirant légèrement. « Bon, tu peux me faire confiance, je ne te coulerai pas. Du moins, pas tout de suite, » ajoute-t-il d'un air espiègle, son regard planté dans celui de la belle américaine. |
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