Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Mar 16 Jan 2018 - 10:34
Me balader simplement en ville, ce n’était pas franchement mon habitude et en faite, je ne sais même pas véritablement le pourquoi du comment je me retrouvais à marcher dans le centre ville, pas loin de la place centrale, généralement assez animé. Probablement une envie de me vider la tête, d’être seul avec moi-même pour faire le point sur qui j’étais et sur toutes les choses qui avaient changées dans ma vie dernièrement. En cette fin de journée, les rues se vidaient et bientôt le Bowen by night deviendrait, comme chaque soir, mon royaume. Mes affaires été fructueuse et se dirigeaient presque d’elles-mêmes. Je respectais en prenant un peu de distance la promesse que j’avais fait à Amélia de me tenir loin de la violence. Je ne voulais pas la perdre, ni elle ni la famille qu’on construisait pas à pas malgré les difficultés. J’étais près à beaucoup de chose pour ça. En parlant de famille, une silhouette dans le jour déclinant attira mon attention. Mon fils. Maxim. J’avais toujours du mal à me dire que cet adolescent rebelle était mon fils bien qu’en bien des points, je me revoyais en lui au même âge. Se foutant presque de tout, se méfiant de tout et de tout le monde et rempli de colère, tellement de colère. La dernière fois que je l’avais vu, c’était quand lui avait annoncé la vérité, que j’étais son père. Sa réaction ne s’était pas fait attendre. Je m’y été attendu. Après tout, je ne voyais pas vraiment comment il aurait pu réagir autrement que comme il l’a fait. J’étais son père et pendant quinze ans je n’avais pas été là pour lui. D’accord il avait eu une famille génial mais ce n’était pas la même chose. Il avait tous les droits de nous en vouloir à sa mère et moi. . Pourtant, je sentais au plus profond de moi qu’on pouvait s’entendre à défaut d’avoir une relation père/fils normal. Rien dans ma vie, comme dans la sienne ne l’avait été. Prenant une inspiration, je pressais le pas jusqu'à le rejoindre. « Maxim ? » Dis-je alors que j’étais dernière lui. Il se retourna vivement, sur ses gardes, comme toujours j’en avais l’impression. Je levais les mains en l’air devant moi. « Ce n’est que moi … Je ne voulais pas te faire peur. » Lui assurais-je en le regardant. Je venais glisser une main dans mes cheveux en me postant en face de lui. « Alors, est ce que tout va bien pour toi ? » M’enquis-je. Depuis que je savais qu’il ne vivait plus chez sa mère mais dieu sait ou, je ne pouvais m’empêcher de m’en faire pour lui, Qu’il le veuille ou non, il n’était qu’un adolescent et sa place n’était pas dans la rue à se débrouiller tout seul.
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Mar 16 Jan 2018 - 15:51
ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE Feat Jeremy Strauss.
Bientôt six mois. Six mois que j’avais pris la poudre d’escampette de chez Eibell avec Lokhen et que je squattais le vieux phare. J’y avais pris mes marques même si c’était difficile de me passer du confort d’une maison. J’ignorais combien de temps j’allais tenir comme ça, mais je faisais de mon mieux. J’arrivais à passer suffisamment inaperçu pour que personne ne se doute de quoique ce soit, même au lycée. Toutefois, et malgré ma débrouillardise, je ressentais de plus en plus le manque de mes parents, la période de noël n’ayant pas arrangé les choses. Je venais de finir le travail et je traversais le centre ville pour me rendre vers la sortie de la ville pour accéder au phare. Alors que j’envoyais un texto à Laura, ma meilleure amie en France, lui demandant de ses nouvelles. C’est à ce moment là qu’une voix m’interpella dans mon dos que je reconnu facilement même si je ne l’avais que rarement entendu. Je me tournais brusquement pour me retrouver face à Jeremy, celui qui était visiblement mon géniteur. Méfiant, je le dévisageais avec froideur, me demandant ce qu’il pouvait bien me vouloir. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » lui demandais-je aussitôt sur la défensive, comme si un bonsoir ou un comment ça va m’aurait tué. Pour peu, j’en tombais des bras face à sa question aussi con. Je me demande même s’il plaisante, mais il a l’air sérieux. « Parce que ça vous intéresse peut-être ? » lui rétorquais-je sur la défensive. « Ouais, tout va bien dans le meilleur des mondes, ciao! » dis-je avec sarcasme avant de tourner les talons. Bon d’accord, c’était loin d’être très mature, mais je ne voyais pas pourquoi je devrais faire le moindre effort avec lui.
FRIMELDA
Dernière édition par Maxim T. Flandre le Dim 21 Jan 2018 - 19:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Sam 20 Jan 2018 - 15:15
Je le regardais, lui, mon fils. Il avait toujours cette méfiance dans le regard, cette méfiance que je connaissais par coeur et qui était ma compagne depuis ma plus tendre enfance. On se ressemblait lui et moi. Il ne le voyait pas encore bien sur, et même si c'était le cas, il ferait l'autruche et n'y croirait pas. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » Me demanda t-il sur la défensive, comme si avoir quelque chose à lui demander était la seul et unique raison pour laquelle je l'avais aborder. J'esquissais malgré moi un sourire en coin. " Rien de spécial. Je t'ai aperçu et donc je viens prendre de tes nouvelles. C'est normal non ? Que tu le veuille ou non, je suis ton père et malheureusement pour toi, ça veut dire que je m'inquiète de ce qui peut t'arriver. " Lui dis-je franchement, sans plus aucune trace de mon sourire narquois. Plus j'y songe et de plus en plus, le savoir dehors, je ne sais ou, ne me rassurer pas le moins du monde même si lui se disait en sécurité. Il pensait l'être mais il ne connaissait pas les bas-fond de l'humanité comme moi et il était loin d'être aussi en sécurité qu'il voulait bien se le dire. Ce n'était pas que lui. Le monde était dangereux, surtout si on n'en prenait pas conscience. Je lui demandais alors comment il allait. Ma question sembla sur le point de lui faire faire une crise cardiaque ou un truc dans le genre tellement elle le surprit. Je roulais mes yeux en l'air face à sa réaction que je trouve quelque peu blessante. « Parce que ça vous intéresse peut-être ? » Rétorqua t-il, aussi charmant et avenant que d'habitude apparemment. " Tu crois que je te demanderais si j'en avais rien a foutre de toi ? C'est vrai que t'es du genre adorable... " Clamais-je, aussi bourru que lui. Si il voulait la jouer comme ça, on serait deux et il allait vite se rendre compte que je ne baissais pas facilement les bras. Je soupirais en le regardant. « Ouais, tout va bien dans le meilleur des mondes, ciao ! » Me lâche t-il, sarcastique à souhait avant de tourner les talons. Je le regarde, glisse une main dans mes cheveux en soupirant. " Maxim ! " Lançais-je en haussant la voix pour qu'il m'entende. " On pourrait pas essayer de faire des efforts ? D'au moins se parler calmement ?! C'est trop te demander franchement ? " Je marchais quelques pas pour le rejoindre.
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Sam 20 Jan 2018 - 18:20
On ne choisit pas sa famille Feat Jeremy Strauss.
Depuis qu’il m’a sorti du poste de police, je ne l’ai pas revu. Je n’ai pas cherché à le voir et j’ai repris ma petite vie sans rien ne demander à personne. Pas besoin d’être un génie pour savoir que niveau paternel, il est à chier. Je me dis que je m’en suis bien tiré les quinze dernières années, au moins, j’ai eu des parents, des vrais. Ceux qui ne m’auraient jamais laissé passer une nuit dehors. Ceux qui m’aurait ramené par la peau des fesses à la maison et qui m’aurait fait passer l’envie de recommencer. Sauf que ces parents-là, ceux qui m’ont élevés, ils sont plus là pour me guider, alors j’apprends par moi-même, parfois à mes dépends. « C’est normal quand on est pote ou de la même famille… » lui dis-je avant de m’arrêter. Mon regard froid se posa sur lui avant de lui rétorquais « Vous n’êtes pas mon père ! J’en ai déjà un ! Vous êtes…. seulement un distributeur à sperme. » Ouais, bon, j’abuse peut-être un peu. Mais qu’il le veuille ou non, il sera jamais mon père à mes yeux alors autant qu’il se rentre bien sa dans le crâne. Tu crois que je te demanderais si j'en avais rien a foutre de toi ? Je suis agacé par sa réplique, parce que mine de rien, il a un petit peu de répartie. Heureusement, je me laisse pas facilement démonter. « Oh ça j’en sais rien, je vous connais pas. » lui rappelais-je de façon cynique son absence durant quinze ans. « Ouais, tout le monde me dit. J’ai une vraie bouille d’ange parait-il. » Raillais-je sur le même ton qu’il avait pris avant de tourner les talons. Je commençais à me demander si je n’avais pas hérité de se trait de caractère de lui. Quoique non, je me chasse aussitôt cette pensée de la tête, il est hors de question de chercher des similitudes entre lui et moi. Y en aura de toute façon, aucune. Alors que je reprends ma route, un peu plus de mauvaise humeur, il m’interpelle, pour autant, je m’arrête pas, je continue à marcher, si bien qu’il finit par rattraper. On pourrait pas essayer de faire des efforts ? D'au moins se parler calmement ?! C'est trop te demander franchement ?Je continue à marcher sans même le regarder. « Ouais, trop me demander » marmonnais-je de façon immature avant de m’arrêter pour me tourner vers lui et d’ancrer mon regard coléreux dans le sien. « Pourquoi ? Pourquoi devrais-je faire des efforts ? On a pas besoin de se parler. C’est pas comme si on avait des trucs à se dire… » lui fis-je remarqué sans ciller en restant planter là devant lui. </div>
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Ven 26 Jan 2018 - 10:19
Quand j'ai aperçu Maxim, j'y ai vu une autre occasion d'intéragir avec lui, même si à chacune de nos rencontres, j'avais plutôt l'impression de livrer un putain de match de boxe. A vu de notre dernière rencontre, ou je lui avais réveler notre lien, je n'attendais pas grand chose de cette entrevue. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser repartir comme ça, sans lui parler alors qu'il était en face de moi. Quoi qu'il en dise, et même si à ces yeux je ne comptais pas, cela ne m'empêcher pas de m'en faire pour lui. Je n'étais pas le père idéal, je ne le serais probablement jamais mais il restait mon fils et m'inquiéter pour lui, alors qu"il était livré à lui même, était normal. « C’est normal quand on est pote ou de la même famille… » Me dit-il avant de finalement s'arrêter pour m'assasiner du regard. « Vous n’êtes pas mon père ! J’en ai déjà un ! Vous êtes…. seulement un distributeur à sperme. » Je restais à le regarder, incapable de parler, plus touché par ses paroles que je ne l'aurais voulu. Malgré mes efforts et mon coeur endurcit par les épreuves, je ne pu retenir une lueur de tristesse dans mes yeux. Ces mots étaient dures, certainement mérités mais ils faisaient mal. Par ce que je n'avais pas choisis d'être juste un " distributeur à sperme" , d'être absent de sa vie pendant quinze ans. C'est ce que je les mensonges d'Eibell avait de moi et il me serait impossible de revenir en arrière. Jamais. Trop d'année s'étaient écoulées et elles étaient perdues. Je lui demandais alors comment il allait. Rien de plus banale comme question mais la encore, sa réaction fut agressive. Seulement voilà, je n'étais pas du genre à fermer ma gueule et si j'avais été prévenant jusque là, son attitude commençait à m'emmerder copieusement. Si je lui posais la question, c'est que j'attendais une réponse et que je me souciais de lui. Ce n'était pas mon genre de parler pour rien et encore moi de questionner des gens dont je me fou royalement. Et puis avec sa détestable attitude à en vouloir à tous et tout le monde, il n'incitait pas les gens à engager la conversation. « Oh ça j’en sais rien, je vous connais pas. Ouais, tout le monde me le dit. J’ai une vraie bouille d’ange parait-il. » Je le regardais, le regard noir d'encre. " Je suis au courant et je ne demande qu'a faire en sorte que ça change. " Lui dis-je en le confrontant du regard. Finit de prendre des gants avec lui. Mon esprit vrilla quand je le vis tourner les talons. " Tu m'en veux mais je ne suis pas responsable de tout ce merdier. Tu crois que j'y suis pour quelques choses ? Que si j'avais pu je n'aurais pas tout fait pour faire partie de ta vie ? Je ne serais jamais ton père et tu n'a même pas à m'apprécier mais je mérite un peu plus de respect que ça. Tu crois quoi ? Que je suis heureux de ne pas avoir été le père que tu aurais du avoir ? Que ça ne me fait pas chier qu'on m'ait mentit pendant quinze ans ? Quinze année que je ne pourrais jamais rattrapées ? Qu'on m'ait priver de mon fils ? " Dis-je hors de moi. " Redescend sur terre Max, tu n'a pas eu la vie facile, tu as été blessé mais putain tu n'es pas le seul à souffrir !! " M'emportais-je en haussant la voix malgré moi. En soupirant, je glisse une main sur mon visage crispé puis dans mes cheveux, je presse le pas pour le rattraper. En quelques enjambé, je suis prêt de lui. Je voudrais seulement qu'on parler calmement, qu'on ait une bonne relation à défaut d'avoir une relation père/fils normal. « Ouais, trop me demander » Clama t-il en continuant d'avancer, sans même s'arrêter pour me répondre. Je restais à le suivre. Il était borné, je l'étais aussi. Je pouvais le suivre comme son ombre pendant très longtemps. Il finit par s'arrêter pour me faire face et m'affronter, encore. « Pourquoi ? Pourquoi devrais-je faire des efforts ? On a pas besoin de se parler. C’est pas comme si on avait des trucs à se dire… » Me dit-il en soutenant mon regard. Je le regardais aussi, la colère s'écoulant d'n coup, fatigué de lutter. " Pourquoi ? Par ce que je ne suis pas le coupable et que toi non plus. On a déjà perdu quinze ans Maxim ... Je refuse qu'on en perde d'autre. Peu importe ce qu'il faut faire pour ça. Je fais partie de ta vie, comme tu fais partie de la mienne et aussi difficile que ça soit, il va falloir qu'on s'y fasse. " Lui avouais-je au prix d'un gros effort sur moi. " Et je crois que si au contraire, on a pleins de chose à se dire, de chose à apprendre l'un sur l'autre. " Dis-je avant de hausser simplement les épaules tout continuer de le regarder.
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Sam 27 Jan 2018 - 0:34
Tendre une main. Feat Jorge Ramirez
Voir Jeremy, c’est douloureux. Ça me rappelle que mon père est mort. Ca me rappelle la façon dont je l’ai trouvé rentrant de l’école ce jour-là. Je sais que c’est injuste vis-à-vis de lui, qu’il n’a rien fait pour mériter ma colère et le rejet dont je fais preuve à son égard, mais je ne peux pas m’en empêcher. Accepter sa présence, même un petit peu, j’aurais l’impression de trahir mon père, cet homme qui m’a élevé et avec qui j’ai partagé mes meilleurs souvenirs. Je sais bien que mes parents n’auraient jamais accepté mon comportement détestable, ils ne m’ont pas élevé comme ça et je me serais sans doute fait tirer les oreilles si j’avais eu ne serait-ce que la moitié du comportement que j’ai maintenant en leur présence. " Je suis au courant et je ne demande qu'a faire en sorte que ça change. " Je le dévisage, hésitant. Je ne veux pas que ça change, je ne veux pas qu’il entre dans ma vie et qu’il prenne la place de mon père, même si au fond, une petite part de moi aimerait lui laisser une chance. « Pas moi. » balançais-je en me reprenant, chassant l’hésitation que j’avais eu alors. Je suis dur avec lui malheureusement, il fait les frais de tous les mensonges qui m’ont entouré depuis ma naissance. Il paie les pots cassés alors qu’il a rien demandé. Et il s’emporte, me laissant là, à le fixer alors qu’il exprime enfin sa frustration. Je l’écoute sans vraiment l’écouter. Je bloque sur certains mots qu’il prononce, tiquant parfois. Je suis partagé entre l’idée de me poser et de lui dire calmement tout ce que j’ai sur le cœur, ou bien de l’envoyer boulet sans laisser la moindre chance à… un semblant de relation entre nous. « Je ne suis pas votre fils ! » hurlais-je brusquement en arrêtant de marcher, me tournant dans sa direction pour lui faire face. « Vous voulez du respect ? Trouvez-vous quelqu’un qui en a pour vous, mais comptez pas sur moi. » lui balançais-je avec hargne. « Vous pouvez parler autant que vous voulez, pour autant… Rien ne prouve que vous aurez été présent comme vous semblez en être aussi sur. Ce ne sont que… des mots. » lui rappelais-je avec froideur avant de reprendre ma route. J’avais pourtant remarqué que Jeremy semblait sur les nerfs. L’énervait n’était peut-être pas une bonne idée, j’ignorais de quoi il était capable, pourtant je pouvais pas m’empêcher d’être aussi agressif. C’était plus fort que moi, peut-être parce que j’étais persuadé qu’il n’oserait jamais rien contre moi. Après tout, s’il était véritablement un père, il n’aurait pas réagi avec autant d’indifférence le jour ou il m’a sorti de cellule. Bien que mes parents étaient géniaux et qu’ils n’avaient jamais fait usage de la violence à mon égard – hormis une fessée ou deux lorsque j’étais gamin -, je ne doutais pas qu’ils m’auraient fait passé l’envie de recommencer s’ils avaient étés là. " Pourquoi ? Par ce que je ne suis pas le coupable et que toi non plus. On a déjà perdu quinze ans Maxim ... Je refuse qu'on en perde d'autre. Peu importe ce qu'il faut faire pour ça. Je fais partie de ta vie, comme tu fais partie de la mienne et aussi difficile que ça soit, il va falloir qu'on s'y fasse. " Je serrais les dents, continuant à avancer sauf qu’il a décidé de me suivre comme un pot de colle et que je refuse de lui montrer ou je vis depuis quelques mois. Je m’arrête à l’angle de la dernière rue avant la sortie de Bowen et le chemin en terre qui menait au vieux phare abandonné et je me tourne vers Jeremy. « A vous entendre, vous avez rien à vous reproché. Aux dernières nouvelles, pour faire un gosse il faut être deux. » lui rappelais-je sur la défensive. Après tout, si Eibell ne lui avait pas dit, c’était peut-être aussi parce qu’elle n’en avait pas eu l’occasion. J’avais bien compris que j’étais qu’un « accident » et qu’il se serait bien passé de ma naissance « Faire partie de ma vie ? Et puis quoi encore ? » sifflais-je entre les dents. « Vous faites votre vie de votre côté, je fais la mienne de mon côté et dès que je suis majeur, je me casse d’ici et tout redeviendra… normal. » affirmais-je, en songeant que sans mes parents, rien ne serait pourtant comme avant. « En attendant, moins on se croise, mieux c’est. » Balançais-je avant de tourner à nouveau les talons. Je fis seulement deux pas avant de m’apercevoir que quelques mètres plus loin, les colosses qui m’ont brutalisé déjà une ou deux fois sont là et vienne,t de se rendre compte que… je suis là aussi. Je me fige, et amorce un geste de recul en le voyant. Sauf qu’ils semblent beaucoup moins menaçant d’un coup, et je comprends que la présence de Jeremy à mes côtés à du y jouer un rôle. Putain, j’oubliais que le mec, c’est genre… l’Al Capone australien quoi. Je relâche doucement la pression en soupirant, soulagé de voir que je n’allais pas devoir leur faire face pour cette fois. Pour autant, c'est pas pour ça que je vais le remercier quand même, faut pas rêver. « Et je crois que si au contraire, on a pleins de chose à se dire, de chose à apprendre l'un sur l'autre. » Je grince des dents mais je me tourne une nouvelle fois vers lui, plantant mon regard dans le sien et mes mains dans mes poches. « Oh plein de choses à se dire… Okay. Je vous écoute. Voyons voir ce que va donner ces… pleins de choses. » le provoquais-je à peine. « Oh je vois… » soufflais-je en acquiesçant doucement d’un signe de tête. « Vous supposez donc que… votre vie m’intéresse, c'est ça? » fis-je remarquer avec cynisme. Je savais qu’il y a quelques mois, je me serais jamais permis de parler ainsi, mais à mon niveau, j’estimais que ça n’avait plus tellement d’importance maintenant.
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Mar 30 Jan 2018 - 16:05
J'ai la fièvre dans le corps. Mon sang bout. Je le sens vibré à chaque seconde qui passe. Pourtant, cette colère, cette impulsivité, je l'ai muselé dernière. Peu être pour qu'elle ne ressorte que plus forte un jour mais je ne peux pas la laissée parle pour moi. Je serais bon à enfermer si c'était le cas et ce n'est pas ce que je veux. Des gens comptent sur moi, qu'il le sache ou non comme c'est le cas pour Maxim. Je ne demande qu'une seule chose : que les choses évoluent. Si je fais des efforts, lui n'en fait aucun et chaque regard qu'il me lance, me renvoit une image de moi-même dont je ne veux pas, qui me dégoute même si au fond, c'est ce que je suis. Je veux apprendre à le connaitre mais ce n'est pas son cas et il le fait savoir plutôt clairement. « Pas moi. » Me répondit-il après m'avoir dévisager, hésitant probablement sur mes intentions. Je gonfle ma poitrine en prenant une bouffée d'air frais. Je tente alors de lui expliquer les choses de mon poing de vu. Je suis plus sincère que jamais. Je ne suis en rien responsable de la situation dans laquelle nous étions. J'ignorais son existance jusqu'a il y a encore quelques semaines. Eibell m'avait mentit comme à lui. Si j'avais su, les choses auraient été différentes. J'aurais été la pour lui et il m'aurait peut-être empêcher de devenir l'homme que je suis aujourd'huit. « Je ne suis pas votre fils ! » Hurle t-il en s'arrêtant de s'éloigner de moi. " SI ! " M'emportais-je à mon tour, lasse de tout les efforts qque je faisais et qui ne semblait en rien comptait à ses yeux. " Que tu le veuille ou non. Je suis ton père. " Lui dis-je, un peu plus calmement mais avec une fermeté indéniable et qui en a fait flipper plus d'un. Il se tourne vers moi et me fait face avec toutes sa fureur transparaissant dans ses yeux. « Vous voulez du respect ? Trouvez-vous quelqu’un qui en a pour vous, mais comptez pas sur moi. Vous pouvez parler autant que vous voulez, pour autant… Rien ne prouve que vous aurez été présent comme vous semblez en être aussi sur. Ce ne sont que… des mots. » Me balança t-il, ne me passant rien et ne me faisant aucun cadeaux, aucun pas vers moi. Il se remit alors en route. Je cligniais des yeux avant de me mettre à à la suivre, toujours à distance. Je ne comptais pas baisser les bras. " Faut savoir ce que tu veux Maxim. " Lui dis-je avant de le prendre par le bras pour le faire s'arrêter. " Tu voudrais des preuves mais tu ne me laisses aucunes chances. " Soupirais-je. " Dès que je tente quelque chose, tu prend la fuite. " Déplorais-je avant de glisser une main dans mes cheveux comme quand la nervosité était là. J'en avais clairement assez de cette situation conflictuelle entre nous alors que de mon poing de vu déjà tellement de temps s'était écouler. Il continuait à avancer mais je restais sur ses traces. Et je pense qu'il a finit par le comprendre par qu'il s'arrêta à nouveau presque à la sortit de la ville. Je suis son père. Il est mon fils, et cela fait des semaines que j'essaie de m'y faire. Evidement que les choses ne seront jamasi rose entre lui et moi. Et je l"accepte mais cela ne veut pas dire que cela ne me blesse pas. Et comme chacun sait, les animaux blessés sont les plus dangeureux. « A vous entendre, vous avez rien à vous reproché. Aux dernières nouvelles, pour faire un gosse il faut être deux. » Je hoche la tête. " Je n'ai jamais dis que j'étais parfait. Je suis loin de l'être et tu l'a compris sans même me connaitre mais met toi un peu à ma place cinq seconde bordel ?! Tu peux imaginé ce que je ressens d'avoir un enfant et d'avoir été privé de lui pendant quinze ans ? Ignorer jusqu'à sa propre existance ? ... Tu ne vois que ta propre peine. C'est normal et je ne te le repproche pas mais ça n'empêche pas les gens autour de toi de souffrir. " Lachais-je, implacable face au mépri dont il faisait preuve à mon égart. Si c'était un autre que lui, mon fils, cela ferait longtemps que j'aurais vriller. Mais non, c'était lui et il ne s'en rendait même pas compte de ce que cela impliquer pour moi. Je voulais faire partit de sa vie et je ferais ce qu'il faut pour ça. « Faire partie de ma vie ? Et puis quoi encore ? » Siffla t-il comme si l'idée le répugnait au plus haut poing. « Vous faites votreie de votre côté, je fais la mienne de mon côté et dès que je suis majeur, je me casse d’ici et tout redeviendra… normal. En attendant, moins on se croise, mieux c’est. » Je tourne le regard vers lui en secouant la tête. " Désolé de te le dire mais tu te foure le doigts profond dans l'oeil si tu crois une seule secondes que les choses puissent redevenir normal Maxim. Plus tôt tu t"en rendras compte et plus vite tu t'adapteras. " Lui conseillais-je même si je savais très bien qu'au fond de lui, il devait déjà le savoir. Soudain, droit devant nous apparurent deux armoires à glace. Je me redresse et je vois le mouvement de recul de mon fils. Je fronce les sourcis. Ce que je pressens ne me plait pas du tout. J'attrape son bras. " D'où tu les connais ? Et réponds moi honnêtemet s'il te plait ? " Lui dis-je, ne plaisantant pas le moins du monde. Je suis maintenant à côté de lui,légèrement en avant et je le regarde, attendant la réponse à mes questions. Je finis par sourire en coin quand je vois les gars s'en allaient. Maxim semble se détendre et je lui dis alors qu'il faudrait qu'on parle, qu'on apprenne à nous connaitre, pour partir enfin sur de bonne base. Par ce que l'un comme l'autre, nous étions lié. C'était comme ça et chacun de nous allait devoir apprendre à vivre avec ça. « Oh plein de choses à se dire… Okay. Je vous écoute. Voyons voir ce que va donner ces… pleins de choses. Oh je vois… Vous supposez donc que… votre vie m’intéresse, c'est ça ? » Me dit-il, narquois et cynique à souhait. Et là, au fond de moi, je sens quelques chose vriller. Je connais cette sensasion. Je la connais même très bien. Je lutte contre elle depuis presque toujours. J'attrape alors sans ménagement le tee-shirt de Max et je le plaque contre un mur sur notre gauche. " Tu vas la fermer et m'écoute d'accord ? Ta petite attitude de caid commence à m'exaspérer. Que tu le veuilles ou non, je fais partit ta vie. Je suis ton père, ton père biologique certe mais ton père quand-même. Tu ne me considère pas comme ça mais pour moi tu es bel et bien mon fils. Je ne suis pas parfait et je ferais certainement des tonnes de connerie mais je serais là. Dans l'ombre si il le faut. Pour t'aider, te surveiller et t'éviter de faire des conneries qui peuvent finir par te tuer. Comme avec la drogue, ou vivre seul à quinze ans ou encore trainer avec les types de tout à l'heure.[ " Lâchais-je sans le quitter des yeux et en criant presque. Ma respiration s'était accélérée et je respirais par accoue. Je le relâchais et me reculais de lui, détournant les yeux.
Invité
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Mar 30 Jan 2018 - 18:31
On ne choisit pas sa famille Feat Jeremy Strauss
" Tu voudrais des preuves mais tu ne me laisses aucunes chances." Mon regard se darde sur lui avec mépris et je lui balance « C’est trop tard. » grinçais-je entre les dents. « Rien ne prouvera que vous dites la vérité sur comment vous aurez réagis il y a quinze ans. » lui rappelais-je avec amertume. Et puis, vue comment est Eibell aujourd’hui, je me dis qu’il devais pas être bien différent d’elle pour s’en intéresser, même pour une nuit. J’avais tonné qu’il n’était pas mon père quoiqu’il en dise, et l’entendre s’exclamer « SI » me glaça presque le sang. Je me tournais vivement vers lui, alors qu’il m’affirmait une nouvelle fois qu’il était mon père et je serrais les poings. « La ferme ! » Brusquement, mon poing serré claqua violemment contre le visage de Jeremy, au niveau de la pommette. Je n’en avais rien à foutre des conséquences, je voulais juste le faire taire. Il n’avait pas le droit de prétendre être mon père, et je refusais clairement qu’il s’impose comme tel, éjectant celui que j’avais eu pendant seize ans. Je suppose qu’il va pas apprécier mon manque de respect, et il y a des chances que je m’en prenne une à mon tour, mais je m’en fou. Et il ose me demander de me mettre à sa place et d’imaginer ce que lui ressent. Comme si ça m’intéresse ! Je préfère ne même pas lui répondre, et je tourne les talons, refusant d’accepter la situation, m’obstinant à le repousser. Je finis par me figer quelques mètres plus loin en tombant sur les trois colosses de merde qui ont tenté de me pourrir la vie. Jeremy semble s’intéresser à ce qui se trame avec eux, mais j’hausse les épaules. Je ne veux pas lui être redevable pour quoique ce soit mais alors que je lui envois deux trois nouveaux piques, je reste bouche bée face à sa réaction alors qu’il me plaque contre le mur avec une force que je lui soupçonnais pas. Je le regarde pour la première fois avec crainte, redoutant ce qu’il allait me faire. « Lâchez-moi » ordonnais-je fébrilement, en tentant de défaire son emprise. Je ne fais pas le fier pour le coup, j’ai peur de ce qu’il pourrait faire. " Tu vas la fermer et m'écoute d'accord ? Ta petite attitude de caid commence à m'exaspérer. Que tu le veuilles ou non, je fais partit ta vie. Je suis ton père, ton père biologique certe mais ton père quand-même. Tu ne me considère pas comme ça mais pour moi tu es bel et bien mon fils. Je ne suis pas parfait et je ferais certainement des tonnes de connerie mais je serais là. Dans l'ombre si il le faut. Pour t'aider, te surveiller et t'éviter de faire des conneries qui peuvent finir par te tuer. Comme avec la drogue, ou vivre seul à quinze ans ou encore trainer avec les types de tout à l'heure. "Je ferme donc ma bouche, puisque je doute avoir une autre option sur le moment et j’arrête de me débattre puisque ça ne sert à rien. Rien à faire, dés qu’il prononce qu’il est mon père, j’ai juste envie de lui foutre des tartes. « Bah dans l’ombre vous faites ce que vous voulez, tant qu’on se croise pas ça me va ! » lui balançais-je avec colère. « me surveiller ? et puis quoi encore ? » grognais-je après avoir pris mes libertés depuis quelques temps. La drogue ? Traîner avec les trois colosses ? Mais il est sérieux ? « Je n’ai pas besoin de vous. J’ai besoin de personne, je me démerde très bien tout seul ! » répliquais-je en restant immobile sous son emprise. J’avais osé répliquer malgré la trouille qu’il me faisait, refusant de lui montrer ce côté froussard. Si je devais m’en prendre une, je lui retournerais très certainement et je ne lui montrerais certainement pas que ça me faisait quoique ce soit. Alors qu’il me relâche, je garde toujours les poings serrés avant de lui dire. « Pour votre info, je vis peut-être seul, mais mieux vaut ça qu’être avec Eibell, et je ne traîne pas avec ses mecs et je ne me drogue pas. » grognais-je la mâchoire crispée qu’il puisse penser que je me drogue. Pourquoi cela me fait-il réagir ainsi ? J’en sais rien, mais ça me mets en rogne. J’ai pas la tête d’un toxico quoi. Et puis, faut pas oublier que je vais au lycée et que je bosse pour survivre dans ce trou, mais ça il le sait pas, et je vais pas le lui dire parce que ça le concerne pas ou plutôt, que ça lui ferait des infos sur moi et c’est exactement ce qu’il veut.
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Jeu 8 Fév 2018 - 12:04
Maxim ne me laissait aucune chance et j’allais finir par être à court d’option pour tenter de me rapprocher de lui, ne serais-ce qu’un petit peu. Je ne lui en voulais pas, pas vraiment. Il avait toutes les raisons de réagir comme ça mais c’est comme si il se bornait à ne rien entendre de mes explications. Encore une fois, je n’obtiens de lui qu’un regard empli de mépris, de condescendance. « C’est trop tard. » Dit-il alors que je l’avais au fond de moi déjà compris même si je refusais d’y croire. « Rien ne prouvera que vous dites la vérité sur comment vous aurez réagis il y a quinze ans. » Clama t-il avec amertume. Je prenais une grande inspiration, sentant tout mon être bouillonné. Je le regardais. « Rien ne prouve non plus que je ne dis pas la vérité. Mais tu refuses de croire à cette option. Quoi que je dise, quoi que je fasse. » Soupirais-je, lasse de lutter si fort pour n’obtenir aucun résultat. Pas ceux que je voudrais en tout cas et je n’en avais pas l’habitude. En colère, hors de lui, il tonna que je n’étais pas son père et en gros, je compris que je ne le serais jamais. Au lieu de bien réagir pour ne pas envenimer les choses, j’ai réagir à sa provocation comme je le fais toujours malgré moi parfois, avec violence. J’ai presque hurler que si, j’étais son père alors que je sais pertinemment que ce titre se mérite, et que ce n’était pas le cas, pas encore. Sa réaction à lui ne se fait pas attendre. La vérité, c’est que je regrette presque instantanément ce que j’ai fais. Alors que j’ai toujours refuser d’être comme mon père, là je l’ai vu lui et cela me dégoûte profondément. Avant que j’ai pu dire quelques choses, Maxim réplique. « La ferme ! » Lâche t-il avant que son poing ne vienne percuter ma joue avec force. Je recule, une main sur ma mâchoire. Je tourne la tête sur le côté pour cracher un peu de sang. J’ignore ce que nous étions entrain de faire mais peut-être qu’on devait en passer par là même si c’était loin d’être ce que j’avais voulu. Les yeux hagard, noirs de colère, de frustration. Je me ruais sur lui et lui rendis son coup. La respiration haletante, ma lèvre inférieur saignant légèrement, je le regardais, m’éloignant de lui. J’écartais les bras en croix. « Alors c’est ça que tu veux Maxim ? Sérieusement ? » Lui dis-je en lui faisant face et en secouant la tête. « Par ce que moi non. » Soufflais-je avant de faire une pause. « Je suis désolé d’accord ? Je n’aurais pas du dire que j’étais ton père. C’est évident que c’est pas le cas. Ton père est celui qui t’a élever durant toutes ses années et j’ai jamais eu envie de le remplacer Max. Tu dois me croire. Je ne pourrais de toute façon jamais le remplacer. Je le sais bien. Je veux simplement apprendre à te connaître et que tu apprenne à me connaître aussi. » Lui dis-je en tentant de reprendre une respiration normale. On repris notre marche et on tomba alors sur un groupe de gros bras. Je le connaissais un peu mais ce qui me surpris, c’est qu’ils semblaient connaître Maxim. Je l’interrogeais pour en savoir plus. Savoir qu’il les connaissait ne me plaisait pas. Seul, il représentait une proie facile. Cela ne me plaisait pas et me confirmer que le laisser vivre seul à quinze ans n’était pas une bonne idée. Sans surprise, il ne me répond pas, même alors que je lui ai explicitement demander. Je soupire et je laisse tombé puisque les gars finissent par déguerpir. Il m’envoie encore quelques piques. C’est sans fin. Seulement je reste le même et je n’ai pas pour habitude de me faire marcher sur les pieds par un petit merdeux, quant bien même il soit mon fils. Je le plaque contre un mur et me déchaîne, ne retenant aucune parole. « Bah dans l’ombre vous faites ce que vous voulez, tant qu’on se croise pas ça me va ! » Lança t-il, de la colère toujours, alors que je le maintenais toujours à ma merci. « Me surveiller ? et puis quoi encore ?» Continue t-il, semblant n’avoir rien à faire que je le maintienne de force contre un mur. Il continue à me défier. Inlassablement. « Je n’ai pas besoin de vous. J’ai besoin de personne, je me démerde très bien tout seul ! » Je roulais des yeux et resserrais mon emprise sur lui. « C’est ça ouais. Ca crève les yeux ! » Je souris narquoisement. « Tu sais quoi ? T’en a peut-être rien à foutre de moi mais c’est pas mon cas. T’a peut-être habitué à te démerder tout seul tant bien que mal mais ça veut pas dire que ça ne peut pas changer. Il faut quelqu’un pour veiller sur ton cul d’ado arrogant et malheureusement pour toi, c’est moi cette personne.. Par ce que c’est mon devoir. Que tu le veuille ou non. Que tu l’accepte ou pas. » Dis-je en vrillant mon regard dans le siens. « Va falloir que tu fasse avec moi, par ce que je ne bougerais pas et ne t’abandonnerais pas. » Clamais-je, le plus sérieusement du monde. Je finis par le relâchais et je m’éloignais de quelques pas. Bien qu’il m’ait tenue tête, j’avais bien déceler une lueur de crainte dans ses yeux et ce n’était pas ce que je voulais. Il serre toujours les poings alors que je m’éloigne. « Pour votre info, je vis peut-être seul, mais mieux vaut ça qu’être avec Eibell, et je ne traîne pas avec ses mecs et je ne me drogue pas. » Me dit-il. Je lui fais face. Je glisse une main dans mes cheveux. « Viens chez moi dans ce cas. Tu aurais un endroit sur. Je ne te demanderais rien. Tu ferais ta vie Maxim. Tu peux même amener ton cher compagnon. C’est grand, il ne se sentira pas à l’étroit. » Lui proposais-je même si il risquait fortement de m’envoyer balader une énième fois mais comme je le lui avais dis, je ne comptais pas lâcher l’affaire. « Comment tu les connais alors ses gars là ? Tu peux au moins répondre à ça non ? Et pourquoi tu avais de la drogue en ta possession la dernière fois ? » Lui demandais-je, posément.
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Invité
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Jeu 15 Fév 2018 - 14:14
On ne choisit pas sa famille Feat Jeremy Strauss
Il marque un point, rien ne me prouve qu’il ment. Mais c’est tellement plus simple de me dire qu’il aurait réagi comme ça parce que comme ça, j’ai une raison de le détester. Je ne dis rien laissant ma mauvaise foi gagner la bataille. L’entendre affirmer son rôle de père m’a littéralement fait péter les plombs. C’est juste, pas possible. Mon père, il s’appelle Aidan et j’en ai pas d’autre. Je m’emporte et le coup part. Je n’ai pas songé aux possibles conséquences de mon geste. Je voulais juste qu’il se taise, qu’il ne se mette pas sur le même rang que l’homme qui m’avait élevé. La seconde qui suivit, il me rendit mon coup sans que je n’ai pu le voir venir. Je ne m’y attendais pas et je vacille, sonné portant ma main à ma joue, choqué. Je veux resté stoïque pour ne pas lui montrer que son coup m’est atteint, mais mon corps me trahit. Sans le vouloir, mes pieds reculent, m’éloignant de lui de deux pas afin de garder une distance de sécurité, comme pour me protéger de ses réactions futures. Mon regard bleu, se darde sur lui avec hargne, mais aussi avec crainte. « Alors c’est ça que tu veux Maxim ? Sérieusement ? » Ce que je veux ? j’ai envie de rire, mais je me retiens. Ce que je veux c’est rentrer chez moi. Ce que je veux, c’est retrouver mes parents et reprendre le cours de ma vie. Ce que je veux c’est oublier ses derniers mois, comme s’ils avaient étés simplement qu’un mauvais rêve. Ce que je veux c’est revenir en arrière, mais c’est pas possible. Je suis tellement fatigué de tout ça. Je suis tellement fatigué d’être seul dans un pays qui n’est pas le mien. Je fais non de la tête, une fois de plus sans vraiment le vouloir, mais ma lassitude et ma fatigue me font agir contre ma volonté. «Je suis désolé d’accord ? Je n’aurais pas du dire que j’étais ton père. C’est évident que c’est pas le cas. Ton père est celui qui t’a élever durant toutes ses années et j’ai jamais eu envie de le remplacer Max. Tu dois me croire. Je ne pourrais de toute façon jamais le remplacer. Je le sais bien. Je veux simplement apprendre à te connaître et que tu apprenne à me connaître aussi.» Je reste silencieux. Il a compris mon point de vue, et ça me soulage un peu. Et puis, il s’excuse. C’est déjà pas mal. Comme maman ne cessait de le répéter, reconnaître ses tords et s’excuser, c’est être à moitié pardonné. Quand je pense à elle, mon cœur se serre. Jamais elle n’aurait toléré le comportement que j’ai eu jusqu’ici, la façon dont j’ai parlé à Jeremy. Elle ne l’aurait certainement pas apprécié, j’en suis presque certain, mais la façon de répondre, c’est lui faire honte. Elle m’a pas élevée de cette façon là. Je passe une main dans mes cheveux, tiraillé entre mon désir de le rejeter et d’être infecte avec lui par fidélité envers mon père et de faire honneur à l’éducation qu’ils m’ont donnés qui est aux antipodes de mon comportement jusqu’à maintenant. « Je vous demande pardon, pour… le coup de poing. » soufflais-je du bout de la langue, comme si ça me demandait un effort surhumain de m’excuser. Mais je lui affirme quand même que je sais me débrouiller seul, refusant de retourner vivre avec Eibell quoiqu’il se passe. « C’est ça ouais. Ca crève les yeux ! » Je serre mes poings alors que ma mâchoire se crispe. « ça va faire six mois que je me débrouille seul ! » lui fis-je remarqué sur la défensive. Quelques instants plutôt, je m’étais pourtant calmer, mais les mauvaises habitudes que j’avais prise depuis mon arrivée à Bowen revenaient au galop et j’avais été piqué au vif par sa pique. Alors qu’il m’avait agrippé à nouveau pour me forcer à l’écouter, je m’étais instantanément tendu, inquiet par les gestes violents qu’il pouvait avoir. J’étais pourtant une tête dure comme me le disait souvent mon père, pour autant, je n’étais pas habitué à la violence ce qui me paraissait être une chose naturelle chez Jeremy, alors oui, je craignais de recevoir un autre coup. « Tu sais quoi ? T’en a peut-être rien à foutre de moi mais c’est pas mon cas. T’a peut-être habitué à te démerder tout seul tant bien que mal mais ça veut pas dire que ça ne peut pas changer. Il faut quelqu’un pour veiller sur ton cul d’ado arrogant et malheureusement pour toi, c’est moi cette personne.. Par ce que c’est mon devoir. Que tu le veuille ou non. Que tu l’accepte ou pas.» J’aurai pu lui balancer de nouvelles piques mais je restais obstinément silencieux alors que j’étais toujours maintenu fermement par les mains de cet homme. Je le regardais avec crainte, n’osant plus l’ouvrir. Je n’avais pas oublié qu’il était, et j’avais compris qu’il gérait un réseau de dealer, faisant de lui une personne potentiellement dangereuse. Pour le coup, je ne faisais pas le fier, et j’étais inquiet même si j’essayais de sortir de son emprise en me débattant un peu pour m’éloigner de lui. Je compris aussi que je n’avais plus tellement choix. Si j’étais obstiné, il semblait que Jeremy l’était tout autant que moi. « Va falloir que tu fasse avec moi, par ce que je ne bougerais pas et ne t’abandonnerais pas.» J’allais devoir composer avec lui à présent, et ça m’effrayait un peu. Il était hors de question qu’il remplace mon père, c’était certain. Mais je ne pouvais pas lutté indéfiniment contre cet homme, surtout si sa détermination était aussi forte que la mienne. Mais je redoutais quand même qu’en lui tenant tête comme je le faisais, qu’il finisse par être moins tolérant et qu’il me prive de Lokhen. Il ne fallait pas être devin pour savoir qu’un coup de fil aux services sociaux pouvait me séparer de mon chien et si Jeremy n’avait jusqu’ici, jamais menacé de m’en privé, je ne doutais pas une seule seconde qu’il serait capable d’en arriver à une telle extrémité. Lorsqu’il me relâcha les bras qu’il m’avait saisi, je reculais d’un pas par crainte de ses nouvelles réactions alors qu’il faisait de même de son côté. Plus calmement et pour calmer le jeu, je lui expliquais que j’étais bien mieux loin d’Eibell, et que les apparences étaient trompeuses. « Viens chez moi dans ce cas. Tu aurais un endroit sur. Je ne te demanderais rien. Tu ferais ta vie Maxim. Tu peux même amener ton cher compagnon. C’est grand, il ne se sentira pas à l’étroit. » Je ne m’attendais pas à ça, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander si c’était bel et bien un choix qu’il me laissait, ou si c’était juste une apparence pour me donner l’impression d’avoir mon mot à dire. « Et si je refuse ? » lui demandais-je sur la défensive en fronçant les sourcils. A vrai dire, vivre sous le même toi que Jeremy était loin de me réjouir. Si j’avais été impulsif et violent avec lui et que le coup que je m’étais pris était pour ainsi dire justifié, je ne le connaissais pas et je redoutais ses gestes violents. Contrairement à mon père adoptif, Jeremy était loin d’être armé de patience et de calme, pour le peu que j’avais vu – bien que je n’ai jamais osé me comporter comme je l’ai fait avec lui, avec mes propres parents -. « Comment tu les connais alors ses gars là ? Tu peux au moins répondre à ça non ? Et pourquoi tu avais de la drogue en ta possession la dernière fois ?» Je soupire. La conversation est devenue plus calme et je tente de prendre sur moi pour ne pas envenimée les choses. Et puis, j’avoue que j’appréhendes de m’en prendre une nouvelle si je l’envoies chier. « Ces gars… Disons que j’ai déjà croisés leur route plusieurs fois. Ils ont tentés de me racketter, mais je me débrouille pour les esquiver. » lui dis-je en haussant les épaules, indifférent. « Quant-à la drogue… Un mec de ma classe avec qui je traînais me la donné. » lui avouais-je à mi-voix. « On était devant le lycée et comme y avait du monde autour de nous, j’ai préféré la prendre sans rien dire. » marmonnais-je « mais je n’en ai pas pris et j’ai jamais eu l’intention d’en consommer. » lui dis-je acide qu’on puisse me prendre pour un drogué. Je passe le fait que je bois occasionnellement malgré mes quinze ans et que durant une période d’environ quatre moi, j’ai pas mal fumé. Mais bon, il est pas obligé de savoir ce genre de détail. « L’interrogatoire est terminé ? » raillais-je avant de me rappeler que je devais faire un minimum d’effort. « Enfin je veux dire… Lokhen m’attends alors… » me justifiais-je en passant une main dans mes cheveux déjà bien désordonnés, par gêne. Je repris ma route, quittant enfin la ville bifurquant sur la gauche, vers l’ancien chemin menant vers le phare. Tant pis si Jeremy voyait ou je vivais, mais Lokhen avait été seul pendant des heures et je n’aimais pas le laisser autant. Quelques minutes plus tard, j’arrivais au pied du phare et j’ouvris la porte, laissant mon chien des pyrénées sortir et me sauter littéralement dessus me faisant tomber à la renverse. « Hey Lokhen, vient mon chien. » lui dis-je en français, souriant sincèrement avec douceur tout en passant mes mains dans ses poils blancs, enlaçant mon chien dans une étreinte affective. J’adore tellement mon chien que je peux pas m’empêcher de laisser un air heureux s’affichait sur mon visage en le retrouvant. Quelques secondes plus tard, je me relevais alors que Lokhen courrait de partout pour se dégourdir les jambes. Mon regard se posa sur Jeremy. « Si j’accepte… Vous n’essayerez pas de me séparer mon chien ? » lui demandais-je finalement avec hésitation. « Et je ferais… ce que je veux ? » l’interrogeais-je, voulant savoir dans quoi je m’embarquais si j’acceptais. J’y songeais. Parce que vivre ici, dans cette situation, c’était loin d’être facile et j’imposais aussi cette vie précaire à mon chien, seul pendant plus de douze heures par jours, parfois plus, tout ça parce que je devais travailler tout les jours après le lycée jusqu’à dix-neuf heures vingt-heures, afin de pouvoir m’en sortir et j’avais remarquais depuis quelques semaines, que j’avais de plus en plus de mal à tenir un tel rythme.
Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Ven 16 Fév 2018 - 16:35
Me battre avec mon fils n'était vraiment pas quelque chose dont j'étais fière. Au contraire, que les choses en arrive là me miner au plus haut point et me rendait malade. Ce n'était pas normal, qu'un fils et son père en viennent aux mains comme ça. Mais j'étais du genre sanguin et Maxim avait une fâcheuse tendance à me mettre hors de moi, à me pousser dans mes pires retranchements. Alors j'avais répliquer à son coup de poing même si je m'en été voulu à la seconde ou j'avais porter le coup. Car ce que je redoutais arriva. Maxim recula, sous le choc et dans ses yeux, une lueur de crainte envers moi qui me dégouta. Je lui demande alors si c'est ce qu'il veut, si cet affrontement continuel entre nous deux est ce qu'il désire véritablement. Il secoue la tête et j'entrevois dans son regard le jeune homme fragile et blessé par la vie qu'il est sous ses airs de gamin arrogant et n'ayant besoin de personne. Je soupire en passant une main dans mes cheveux. Je me revois tellement en lui et je n'en souffre que plus encore. Si j'avais pu être là, si j'avais fait partie de sa vie, j'aurais tout fait pour ne pas qu'il est à vivre les mêmes épreuves que moi. Mais non, les choses se répètent et je suis là, impuissant, face à lui. Alors qu'on semble s'être tout les deux calmer, je me lance dans une tirade d'excuse en essayant de lui faire comprendre que j'étais bien conscient que je ne serais jamais son père, que ce rôle revenait à l'homme qui l'avait élever durant toutes ses années. A celui qui l'avait tenu dans ses bras, qui avait été là pour calmer ses chagrins, pour prendre soins de lui lorsqu'il était malade, présent pour lui apprendre à faire du vélo, à nager et avec qui il avait partargé tout un tas de chose que je ne pourrais jamais rattraper. Je lui demandais simplement une chance qu'on apprenne à ce connaitre l'un l'autre. « Je vous demande pardon, pour… le coup de poing. » Me dit-il, ce que j"apprécie même si cela semble lui demander un effort. Je le regarde et je secoue la tête. " Oublions ça d'accord ? Moi aussi je suis désolé de t'avoir frapper. Je n'aurais pas du. " Lui dis-je, sincère, tout en le regardant. Il m'assure alors se débrouiller, même seul, même en vivant dieu sait ou. C'est plus fort que moi et je lui envois une pique. Tout ne pouvait pas aller aussi bien qu'il le disait. C'était un jeune garçon de quinze ans livré à lui-même. « ça va faire six mois que je me débrouille seul ! » Me réplique t-il, reprenant son habitude. Je soupire. " Ecoute, je veux bien admettre que tu t'en sors bien mais n'essaie pas de me faire croire que c'est tout les jour une partie de plaisir. Je ne te croirais pas. " Clamais-je, campant sur mes positions. Il repartit dans ses travers, surement piquer par ce que j'avais dis alors je réagis comme j'avais l'habitude de le faire : avec force. Je l'empoigniais et l'obligeais à m'écouter. Il n'avait de toute façon pas d'autr choix. Il devait faire avec moi et je devais faire avec lui. Qu'on le veuille ou non nous faisions maintenant partie de la vie de l'un et l'autre. Il allait faire que nous nous y faisions tout les deux. Je ne comptais pas baisser les bras et l'abadonner. Si il pensait m'avoir à l'usure, c'était râté. Il était peut-être tétû et borné mais je l'étais également. Je finis par le relâcher en prenant mes distances, tout comme il le faisait. Il me certifia être bien mieux dehors, dieu sait ou, qu'avec sa mère. Ce que je fis ensuite, je ne m'en étais pas penser capable. Je lui proposais de venir vivre avec moi. Evidement, je doutais qu'il soit très emballé et j'ignorais si j'étais vraiment près à l'acceuillir mais j'étais sur d'une chose, c'était que je serais moins inquiet si je le savais chez moi. J'étais persuadé que la vie qu'il menait commencer à lui peser. Je lui offrais une porte de sortie. « Et si je refuse ? » Je le regardais en soupirant. " Je ne vais pas te trainer chez moi de force Maxim. Je pourrais. Mais je ne le ferais pas. " Commençais-je avant de venir vriller mon regard sur lui. " Je t'offre simplement une autre alternative que de vivre seul, sans repère ou presque. Tu fais ce que tu veux. Mais pose toi les bonnes questions. " Lui dis-je. On aborda ensuite les gars de toute à l"heure qui semblaient le connaitre et même moi je préférais évité même si je n'avais pas peur de me confronter à eux. Je reviens aussi sur l'épisode ou j'ai du le sortir de cellule par ce qu'il avait été prit avec de la drogue. Je voulais avoir le fin mot de cette histoire pour savoir comment gérer. « Ces gars… Disons que j’ai déjà croisés leur route plusieurs fois. Ils ont tentés de me racketter, mais je me débrouille pour les esquiver. » M"expliqua t'il en haussant les épaules. Je hochais la tête. " Ok. Continue comme ça. Les esquiver, c'est la meilleure solution et si ils continuent à etre sur ton dos, j'aimerais que tu me préviennes. Vu ? " Lui demandais-je. Il était hors de question que ça continue et j'étais près à aller leur faire comprendre qu"il ne faudrait plus approcher mon fils. « Quant-à la drogue… Un mec de ma classe avec qui je traînais me la donné. » M'avoua t-il et je l'écoutais jusqu'au bout. « On était devant le lycée et comme y avait du monde autour de nous, j’ai préféré la prendre sans rien dire mais je n’en ai pas pris et j’ai jamais eu l’intention d’en consommer. » Je dois dire que j'étais au fond de moi soulager de savoir qu'il n'y touchait pas. J'avais beau en vendre, mais je n'étais pas et n'avais jamais été consommateur. Au contraire, je trouvais les camés pathétiques mais ils me faisaient gagnés beaucoup de fric. " Reste loin de cette merde Max. Ca te grille le cerveau et tu vaux mieux que ça. " Lui dis-je alors en posant ma main sur son épaule quelques secondes. « L’interrogatoire est terminé ? » Clama t-il. Je le regardais. « Enfin je veux dire… Lokhen m’attends alors… » Ajouta t-il en glissant sa main dans ses cheveux, comme je le faisais, ce qui me fit sourire. Je hochais la tête. " Oui c'est terminé. " Lui assurais-je. Je le suivais donc jusqu'à chez lui. Il ne semblait plus vouloir me tenir à l'écart, signe que j'avais gagné au moins quelques précieux points. Nous arrivâmes alors devant un phare. Je regardais autour de moi. C'était donc ici qu'il vivait ? Cela renforca mon idée qu'il n'était pas en sécurité. Il ouvrit la porte et un gros chien blanc sortit en trombe pour lui sauter dessus. Voici donc Lokhen. Un sourire étira mes lèvres en les voyant toutle deux et en voyant pour la première fois un sourire sur le visage de mon fils. Leur lien était visible, palpable. Je les observais avec joie. Maxim se releva quelques minutes plus tard et porta son regard à nouveau sur moi. « Si j’accepte… Vous n’essayerez pas de me séparer mon chien ? » Je m'avançais vers lui. " Je te le promet Maxim. " Lui assurais-je avec toute la sincérité possible. " Je prendrais en charge le véto si jamais y a besoin. Tu n'auras plus rien à craindre. Que ce soit pour toi, ou pour lui." Ajoutais-je en désignant le chien courant autour de nous. « Et je ferais… ce que je veux ? » Je souris. Ce n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd. " Dans la mesure du raisonnable évidement mais tu te doute bien que j'ai pas franchement l'âme d'un flic à qui tu dois rendre des compte à chaque seconde, n'est ce pas ? Evite les ennuis et tout se passera bien." Lui dis-je en riant. " Alors ? C'est d'accord ? " Lui demandais-je, yeux dans les yeux.
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Sam 17 Fév 2018 - 23:05
J’ai compris qu’il y avait des limites à ne pas franchir avec Jeremy. Je suis conscient que je n’aurais pas du le frapper, mais c’est un adulte. J’étais loin d’imaginer qu’il serait capable de lever la main sur moi. Mes parents n’ont jamais manifesté de violence, ils ont toujours favorisés les punitions lorsque je faisais des conneries. Au plus, la voix de mon père qui tonnait me suffisait pour me taire et me remettre à ma place. Alors oui, je redoute les réactions de Jeremy qui ont l’air d’être plutôt violentes, et je ne suis pas du tout rassurer en fait d’être seul avec lui. Mais je me rends compte que je suis vraiment allé loin, et je décide de calmer le jeu pour ne pas risquer de m’en prendre une autre. Je lui présente mes excuses, comme si les mots m’écorchaient la langue à les prononcer. De toute façon, j’suis tellement fatigué de devoir me battre contre tout le monde et d’être seul. Parce que c’est bien ça le problème. J’suis seul. J’ai beau espérer de toutes mes forces que ma vie redevienne comme avant, je sais que ça n’arrivera pas. Mes parents ne sont plus là, et ils ne reviendront jamais. Après mes excuses, il fait de même, mais je ne peux m’empêcher de garder la distance entre nous et de le regarder, avec crainte et méfiance. Il a l’air sincère, mais on m’a menti tellement de fois, toute ma vie que je ne peux m’empêcher de penser qu’il se sent obligé de me dire tout ça, de s’excuser et d’affirmer qu’il ne veut pas prendre la place de mon père. Il se sent obligé pour pouvoir m’apprivoiser, c’est comme ça que je le ressens. " Ecoute, je veux bien admettre que tu t'en sors bien mais n'essaie pas de me faire croire que c'est tout les jour une partie de plaisir. Je ne te croirais pas. " Quand il me rappelle que je suis qu’un ado et que la vie que je mène est loin d’être facile, je croise les bras contre mon torse et je lui dis « J’ai jamais dis que ça l’était. » rétorquais-je piqué au vif, sur la défensif. « Mais je m’en sors… bien. » commentais-je avec assurance. " Je ne vais pas te trainer chez moi de force Maxim. Je pourrais. Mais je ne le ferais pas. " Je pose mon regard sur lui, cherchant à y déceler le moindre geste qui trahirait ses paroles, mais rien. Je ne sais toujours pas si je peux lui faire confiance, mais y a pas trente-six solutions pour savoir si je peux. " Je t'offre simplement une autre alternative que de vivre seul, sans repère ou presque. Tu fais ce que tu veux. Mais pose toi les bonnes questions. " J’ai donc l’air si paumé que ça ? Jusqu’à présent, j’avais pourtant l’impression d’arriver à sauver les apparences. Le regard noir que je lui lance quand il me conseil de me poser les bonnes questions est suffisant je suppose pour qu’il comprenne que j’en ai que faire de son conseil, mais je m’abstiens de le lui dire clairement, je redoute de m’en prendre une. " Ok. Continue comme ça. Les esquiver, c'est la meilleure solution et si ils continuent à etre sur ton dos, j'aimerais que tu me préviennes. Vu ? " Il est sérieux là ? Mais il se prends pour qui ? Mes bras m’en tombent le long du corps alors que je fronce les sourcils avant de répliquer sur la défensive. « Et puis quoi encore ? » grinçais-je entre les dents. « Je suis tout à fait capable de les gérer, seul. » grognais-je borné sur ce point. Ce n’était pas parce que je consentais à lui répondre et à faire un minimum d’effort envers Jeremy que j’allais accepter qu’il se mêle de ma vie. Je pensais être assez clair et qu’il comprenait que je ne voulais pas le voir endosser le rôle de mon père, mais visiblement, il a pas l’air de le comprendre ! " Reste loin de cette merde Max. Ca te grille le cerveau et tu vaux mieux que ça. " Mon regard coléreux se pose sur lui, ouais il essaie vraiment de se prendre pour mon père là. Et… Putain. Je sens sa main sur mon épaule. Je recule, en donnant un coup brusque de l’épaule pour qu’il l’enlève. « Ne me touchez pas. Je me passerais de votre avis. Et venant de vous, c’est presque risible. » m’emportais-je malgré moi, oubliant ma résolution de faire un effort. Après tout, des camés, il devait en voir défiler tout les jours. Des gens sur qui il s’enrichissait en détruisant leur vie. Pathétique.
Au phare, l’ambiance est un peu plus légère. J’ai retrouvé Lokhen qui me fait la fête. Et j’avoue que quand je vois ma boule de poil qui ressemble à un gros nounours, ça me fait chaud au cœur. Je le retrouve à grand coups de caresses et de calins, parce que mine de rien ce chien c’est tout ce qui me relie encore à mes parents adoptifs, à mon père surtout. J’avais toujours chéris Lokhen, mais depuis la mort de papa et maman, c’est devenu maladif. J’ai besoin de mon chien. Alors que mon gros pantouflard de chien se met à courir autour du phare pour se dégourdir les pattes, je me relève et je me poste à côté de Jeremy, lui demandant s’il a l’intention de me séparer de mon chien si jamais je venais à accepter de vivre avec lui. Il m’assure que non, et une petite part de moi à envie de le croire. « hum. » soufflais-je en acquiesçant doucement d’un signe de tête, signifiant que j’avais compris. « Mais je n’ai pas besoin que vous payez quoique ce soit pour lui ou pour moi. Je me débrouille, et si y a le véto à payer, c’est pas à vous de le faire, mais à moi » affirmais-je sans pour autant lui révéler comment je comptais faire. Après tout, travailler à quinze ans, c’était pas légal en France. J’ignorais si ça l’était en Australie, mais si ce n’était pas le cas, je ne voulais pas que Natanael ait le moindre problème alors qu’il m’avait permis de survivre si longtemps dans la rue, sans le savoir. Quant-à craindre quelque chose, depuis que j’étais à Bowen, c’était surtout perdre mon chien et devoir me retrouver à nouveau avec Eibell. C’est donc avec hésitation que je demandais. « Et… vous… Vous ne me forcerez pas à voir Eibell ? » lui demandais-je hésitant. " Dans la mesure du raisonnable évidement mais tu te doute bien que j'ai pas franchement l'âme d'un flic à qui tu dois rendre des compte à chaque seconde, n'est ce pas ? Evite les ennuis et tout se passera bien." Autant je veux bien croire qu’il n’a pas l’âme d’un flic, autant je me dis que je suis dans la merde avec sa condition. Comment évitez les ennuis alors que je suis un véritable aimant à emmerdes ? Ca promet d’être difficile sur ce point là. " Alors ? C'est d'accord ? " Je plante mon regard dans le sien alors qu’il me fixe. Il attends une réponse et moi, je suis silencieux. Je réfléchis. « Je… Je ne veux pas de couvre feu. Pas de question sur ce que je fais sur mon temps libre, Lokhen dort avec moi et… On est bien d’accord que vous n’êtes pas mon père. » soufflais-je en mettant des conditions afin de pouvoir continuer à travailler au garage et pour ne pas risquer de trahir la mémoire de mon père. « Une dernière chose, mes parents… ils m’ont élevé correctement, alors les conseils comme… ne pas se droguer et tout ça… ça sert à rien. J’suis pas … stupide et… c’est à mes parents de m’enseigner ces choses là. » lui rappelais-je, même s’ils n’étaient plus de ce monde. « Et pour ce qui ait d’éviter les problèmes, je fais ce que je peux, mais ils m’aiment trop visiblement. Si vous avez des choses à mettre au point, mieux vaut que ce soit maintenant. » commentais-je avec sarcasme. Je prends une profonde inspiration sans détourner mon regard de lui. « Si vous êtes d’accord avec mes conditions… je… je… je suis d’accord pour… essayer. » marmonnais-je beaucoup moins sur de moi à présent, me passant une main dans les cheveux, de gêne. Ce foutu toc que j’ai visiblement en commun avec Jeremy. C’est… Je pense l’un des premiers points communs que je nous trouve, c’est flippant. Peut-être que j’en découvrirais d’autres en vivant avec lui.
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Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. JEMAX 2 Mar 27 Fév 2018 - 13:54
J’essayais de toute mes forces de le convaincre que venir chez moi était la meilleure solution. A long terme, vivre au phare, n’était pas une bonne idée. Et je crois qu’au fond de lui, il commençait à le comprendre. Sinon, il n’aurait pas mis une seconde avant de refuser et de m’envoyer chier. En vivant chez moi, il aurait un toit, et je pourrais mieux veiller sur lui. Alors qu’il s’inquiétait de savoir si j’allais le séparer de son chien, je lui assurais que je ne ferais jamais ça et je lui proposais même de prendre en charge les frais de vétérinaire pour son chien, sachant pertinemment combien il l’appréciait et que cela avait un coup. « Hum. » Souffla t-il avant d’hocher la tête. « Mais je n’ai pas besoin que vous payez quoique ce soit pour lui ou pour moi. Je me débrouille, et si y a le véto à payer, c’est pas à vous de le faire, mais à moi. » Je le regardais quelques secondes avant qu’acquiescer. « Très bien. C’est toi qui décide. Sache simplement que si tu as besoin, je suis prêt à t’aider. » Lui assurais-je en le regardant droit dans les yeux. Il avait l’habitude de se débrouiller seul et cela ne changera pas en quelques jours, ni même en quelques semaines. De l’hésitation apparue dans son regard et j’attendis qu’il prenne la parole et me pose la question qu’il voulait me poser. « Et… vous… Vous ne me forcerez pas à voir Eibell ? » Je glisse une main dans mes cheveux. J’aurais du le deviner que son inquiétude la concerner elle. « Bien sur que non Maxim. Tu n’auras pas à la voir si tu n’en as pas envie. Je ne lui dirais même pas que tu es avec moi. » Lui promis-je.
Même si je ne l’avouerais jamais, j’attendais sa réponse avec impatience. Allait-il accepter de venir chez moi ? Ou allait-il refuser et continuer sa vie en solitaire et dans la précarité. Je ne lui demandais rien en retour. J’étais de pouvoir jouer les père protecteur, tout le temps sur le dos de son enfant. Maxim n’aurait quasiment pas de compte à me rendre. Je lui demandais simplement d’éviter les conneries. « Je… Je ne veux pas de couvre feu. Pas de question sur ce que je fais sur mon temps libre, Lokhen dort avec moi et… On est bien d’accord que vous n’êtes pas mon père. » Je hochais simplement la tête, continuant de l’écouter avec attention. « Une dernière chose, mes parents… ils m’ont élevé correctement, alors les conseils comme… ne pas se droguer et tout ça… ça sert à rien. J’suis pas … stupide et… c’est à mes parents de m’enseigner ces choses là. » Enchaîna t-il. Evidement, l’entendre dire tout ça était difficile par ce que même si je le voulais, je ne pourrais avoir la place que j’aurais du avoir dans sa vie. C’était trop tard. Et il me faisait bien comprendre que c’était mort de chez mort. Je n’irais pas jusqu'à dire que cela me faisait plaisir, mais je comprenais Maxim et pour être honnête, je crois que dans la même situation j’aurais réagit comme lui. Même si je donnerais tout pour avoir un autre père que celui que j’avais eu. Mais mon père était un connard, celui de Maxim ne l’était pas. Il ne fallait que voir ses réactions pour comprendre tout l’amour et le respect qu’il avait pour cet homme. J’aimerais que mes enfants, un jour, me voit comme Maxim voyait son père. « Et pour ce qui ait d’éviter les problèmes, je fais ce que je peux, mais ils m’aiment trop visiblement. Si vous avez des choses à mettre au point, mieux vaut que ce soit maintenant. » J’esquissais un sourire. « On dirait en effet que tu les attires comme un aimant… » Admis-je, amusé. Tout ça me faisait beaucoup penser à quelqu’un … Pas vous ?
Il prend une inspiration et son regard ne se détourne pas du mien. Je soutiens son regard dans ciller. « Si vous êtes d’accord avec mes conditions… je… je… je suis d’accord pour… essayer. » Marmonna t-il avant de glisser, comme moi, une main dans ses cheveux. Je le regarde et je finis par hocher la tête, sans trop y croire. « Tes conditions sont acceptés. Et je les respecterais. Je te le promet. » Lui assurais-je. Nul doute que le changement était grand, que l’adaptation que cela soit dans un sens ou dans l’autre serait longue, mais c’était un début. « A tu besoin d’aide pour rassembler tes affaires ? » Lui demandais-je. Il secoua la tête. « Très bien. Je te laisse rassemble le tout alors. Je t’attend ici. Prend ton temps. » Je l’attendais donc dehors. Rassembler ses affaires ne lui prit que quelques minutes. Il n’avait pas grand chose en même temps. Une fois qu’il fut prêt, on s’en alla en direction de chez moi. Sur le chemin, j’espérais vraiment que la cohabitation se ferait petit à petit, dans le calme et qu’on finirait par s’entendre, au moins un minimum.