Invité | Sujet: La vie offre une seconde chance. On la saisi lorsqu'on choisit de ne plus écouter le grondement du passé. FEAT TERRENCE Mer 12 Aoû 2020 - 2:30 | |
| Papa était passer a ma boutique Hier soir. Il semblait toujours mal-à-l'aise quand il se trouvait avec moi a l'avant. Pas qu'il n'étais pas fier que sa princesse est créer son propre business qui fonctionne mais bien a cause du sujet qu'il en découlait. L'heure de fermer approchait et je le voyais tapoter des doigts avec impatience sur le comptoir surtout quand le dernier couple a fait son entrée a peine 10 minute avant la fermeture. Une fois ceux-ci sortie; l'écriteau retourner et la porte barrée je me dirige vers l'arrière boutique ou mon père m'y attend déja. Il ne perd jamais de temps et je crois que le fait qu'il est du attendre l'a mis de mauvais poil.
Étonnamment il prend sa voix douce pour ce qui suit; preuve qu'il a besoins d'un service mais bon je veux pas m'attirer plus les foudre donc je reste tranquille a l'écouter. Son second nous rejoint rapidement. c'est que le sujet doit être important. En fait il est question d'une sortie de prison; pas d'une évasion mais bien d'une sortie. Un homme; qui as vendu et qui devrait ou plutot selon leur dire doit recommencer a vendre pour notre compte. On me demande d'être sa compagne de sortie.
Son nom; l'heure de sa sortie et une photo pas tres récente mais bon cela me permet de me faire une idée. voila ce qui m'est fournie! LE reste est laisser a ma discrétion tant que je met au claire avec que je suis son nouveau attacher et que c'est avec moi qu'il fera affaire.
Je me rend donc a la prison et me stationne non loin des grilles de l'entrée. Je suis un peu d'avance donc je m'installe sur le capot de ma voiture; lunette de soleil sur le visage et café a la main. Je scrute l'horizon afin de voir quand l'homme sortira.
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Invité | Sujet: Re: La vie offre une seconde chance. On la saisi lorsqu'on choisit de ne plus écouter le grondement du passé. FEAT TERRENCE Lun 17 Aoû 2020 - 17:44 | |
| 12 août 2012 Il faisait chaud, le soleil brillait fort en ce début de mâtinée, trop fort pour quelqu'un qui avait passé trop de temps à l'ombre. Trois années sans sortir de ces murs de béton, sans rencontrer de nouvelles têtes autres que de nouveaux détenus. Et pas les gars les plus gentils du pays, on parlait là d'une prison qui pouvait accueillir les pires raclures, les meurtriers, les malfrats, les mauvais. Terrence s'était toujours senti étranger à ce monde, lui il s'était juste trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, il était jeune, il avait rencontré les mauvaises personnes qui l'avaient entraîné, lui et sa naïveté, dans un trafic qui le dépassait largement. Pourtant lui aussi avait du sang sur les mains et depuis plus de cinq ans, le temps qu'il soit incriminé, jugé, passé de héro de guerre à traître de la nation, il avait perdu sa candeur, lui qui était un jeune branleur paumé mais assez souriant et croyant encore à l'avenir en s'engageant dans l'armée, il était revenu désabusé, usé par les gens, cynique et taiseux. Il n'avait pas fait de vagues derrière les barreaux et sa peine initiale de cinq ans avait été réduite à trois, pour bonne conduite et surtout parce que la prison débordait, autant faire sortir ceux qui n'avaient plus rien à faire ici. Ce matin là il sortait de derrière les lourdes portes le visage cerné, blanc, fermé, avec une main devant les yeux et aucune idée de ce qu'il allait faire. Personne ne l'attendait normalement, il avait perdu toute sa famille avec ses conneries, sa mère ne le considérait plus comme son fils et il ne comptait pas sur la présence de ses frères. Pas même une fille qui l'ait attendu, aucune avec laquelle tirer un coup, pourtant, bordel, ça lui ferait du bien ! Il avait gardé contact, plus ou moins contre sa propre volonté, avec un réseau peu fréquentable, la mafia, celle que l'on ne s'attendrait pas à croiser dans une petite bourgade comme Bowen, ceux avec qui son supérieur avait traiter pour refourguer les armes aux Irakiens et qui voulait garder le lien avec lui. Terrence voulait laisser son passé derrière lui mais ces gens savaient se montrer persuasifs, on lui avait assuré que quelqu’un l'escorterait à la sortie, un certain Lacey, il n'y croyait pas le moins du monde. Son premier réflexe fut de s'allumer une clope sur laquelle il tira comme s'il fêtait seul sa liberté. Sur le trottoir d'en face, alors qu'ils balançait son maigre sac sur son épaule en cherchant quelle direction prendre, il remarqua cette blonde aux lunettes fumées sur le capot de sa voiture, il se pris presque à envier celui qu'elle attendait. Jusqu'à ce qu'il remarque qu'elle baissait ses lunettes pour l'observer, lui. Hésitant, il s'avança vers elle et la pointa du menton avec un regard froid. Il termina sa clope et la balança sur le goudron, mauvaise habitude gagnée juste derrière. Lacey ? |
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