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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 L'Homme est monstre — Maxim

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MessageSujet: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptySam 17 Fév 2018 - 18:37

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.
Respiration sifflante. Démarche douloureuse. Regard vitreux.
D’un point de vue extérieur, tu parais juste engourdi, presque flemmard. Pourtant, à chacun de tes pas, tu sers les dents. Tu sais que lorsqu’il te demande, tu dois refuser, n’autoriser que les dialogues et plus encore interposer par téléphone. Mais cette fois encore, il a allongé un prix exorbitant. Bien plus que tes clients habituels. Tu savais que le prix n’indiquait rien de bon. Tu sais que cet homme est toxique. Accro à l’argent et au sexe, au détriment de ton corps.

Tu sors ton portable de ta poche, grimaçant devant son nom qui s’affiche à l’écran : ‘Remettons ça plus souvent.’ Non. Plus jamais. Mais comme à chaque fois, tu craqueras encore parce qu’il aura augmenté ton prix. Tu inspires profondément, feulant face à la douleur. Il ne t’avait pas loupé. Ces coups ont été plus virulent que les autres fois. ‘Tu es ma chose. Je t’ai forgé, façonné pour moi.’ Qu’il t’a dit. Oui. Il est celui qui t’a tout appris, mais tu n’es certainement la chose de personne. Jalousie maladive, possessivité malsaine. Tu n’es pourtant pas le seul qu’il a ‘formé’, mais tu es le seul qu’il veut contrôler. ‘Plus jamais, putain ! T’es vraiment con, Cally !’ Que tu te dis. Mais c’était toujours plus compliqué à appliquer. Tu te sentais redevable vis-à-vis de cet homme, alors lui refuser ton corps t’étais vraiment improbable. Tu réussi à freiner les tête-à-tête et c’était déjà énorme.

Tu regardes l’heure, il n’était pas encore trop tard, tu peux probablement encore aller le voir. T’as besoin d’emmerder quelqu’un, de rire un peu et d’oublier cet épisode malgré que l’élancement dans ton corps te rappel à l’ordre. Tu marches doucement, faisant le moins de mouvement possible. Rentrer chez toi ? Non. Tu as besoin de voir quelqu’un et Maxim est probablement le meilleur réconfort que tu pourrais trouver. Pouvoir le taquiner te remonteras le moral. Tes pas te dirigent presque automatiquement vers la plage, le phare … Tu sais où le trouver. Tu inspires une nouvelle fois, à contre-cœur, mais ta respiration était un peu trop difficile pour l’instant. Tu t’avances vers son lieu, place un sourire de façade sur tes lèvres et bougeant progressivement au début, t’habituant à cette sensation horrible, pour avoir des mouvements normaux. En revanche, pour le sifflement de ta respiration, tu n’y peux rien. ‘Doudou ! Toutou ! Vous êtes là ?!!’ S’ils n’étaient pas présents, tu attendrais sur la plage, espérant les voir passer.
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyDim 18 Fév 2018 - 23:19

Je suis assis sur mon lit d’infortune, c'est-à-dire, sur deux grosses couettes et un sac de couchage, un livre posé sur mes jambes alors que je m’éclaire avec des bougies disposées autour de moi. Parfois avec des lampes à pile, et même une lampe au gaz. J’alterne. Je bosse sur une dissertation littéraire lorsque j’entends frapper à la porte. Je relève les yeux, surpris. Je me demande qui ça peut bien être. Qui taperait à la porte d’un phare censé être abandonné ? Quelqu’un qui sait que je squatte ici ? Probablement. Et ca réduit le nombre de ses personnes à… Trois noms. Cet enfoiré de Jorge, Orson et… Cally.

 Lorsque j’entends la voix de Cally à travers la porte, je grimace. ‘Doudou’, y a vraiment que lui pour m’affabuler de tel surnom. Je me lève et je vais pousser la porte du phare pour le laisser entrer. «  Salut Cal’ » lui dis-je en ouvrant la porte avant de m’effacer pour le laisser entrer. «  ça va ? » m’enquis-je en ne m’attendant pas à le voir. Il a une drôle de tête, mais venant de lui, je m’attends tellement à tout et à rien en même temps. « Qu’est-ce qui t’amène ? » lui demandais-je curieux et un peu inquiet pour lui. Je sais qu’elle genre de vie il mène parce qu’il se confie à moi. D’ailleurs, je me serais bien passé de certains détails qui me font pâlir d’effroi à cause de mon inexpérience dans le domaine ou lui, il excelle. Mais c’est pas comme s’il avait un bouton Off qu’on peut presser dès qu’il commence à rentrer dans les détails ou à me taquiner sur le sexe.

 Je referme la porte une fois qu’il est rentré, et je retourne m’asseoir sur mon duvet alors que Lokhen va lui faire la fête quelques instants avant de revenir se coucher vers moi.
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyLun 19 Fév 2018 - 18:12

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.
2 minutes.
Le temps qu’il a fallu que tu attendes avant d’avoir un signe. Autant dire que ce n’était quasiment rien. Ce gosse – malgré que tu ne sois âgé que d’un an de plus – t’ouvre et ton sourire de façade se fait malgré toi, malgré la douleur qui traverse ton corps, plus sincère. ‘Ouiiii tu es là Doudou !’ Dis-tu avec énergie. Tu ne considères pas les personnes comme acquises, alors tu n’as pas d’amis, tu préfères dire qu’ils sont de passage pour un temps plus ou moins indéterminé dans ta vie. Mais tu les apprécies tous à leur juste valeur, appréciant leur compagnie, allant les chercher toi-même la plupart du temps.

Tu passes la porte, accueillant le chien avec un plaisir immense. T’accroupissant en grimaçant sans t’en rendre compte, caressant son pelage avec enthousiasme. ‘Salut mon beauuu ! Ooooh oui tu es adorable !’ Ton intonation est mielleuse, tu es un amoureux des animaux, alors même si tu parais comme un demeuré, tu t’en fou royalement. Tu fini par le laisser retourner auprès de Max qui est allé s’installer sur sa couchette, te redressant difficilement par la même occasion. Tu regardes le sol, traçant une ligne invisible dans ton esprit et tu recommences avec ton jeu stupide de funambule, bras tendu pour rendre la chose plus réelle. Ton objectif ? Rejoindre Max sans franchir cette ligne qui n’existe que pour toi. Tu redresses la tête, t’arrêtant à sa question : Qu’est-ce qui t’emmène ? Un air faussement boudeur apparaît sur ton visage. ‘Parce qu’il faut une raison pour que je veuille te voir ?!’ Techniquement, tu en as une. Mais tu te vois mal lui dire de but en blanc que tu es là pour le charrier un peu afin d'oublier la souffrance de ton corps et remonter ton moral. Tu ne penses pas qu’il approuve, il te foutrait probablement à la porte et avec le peu de résistance que tu as aujourd’hui, il réussirait sans même que tu ne t’y oppose.

Quelques pas plus tard, le tout en quelques secondes, tu rejoins la couchette de Maxim, t’imposant à ses côtés. Tu aimes ça, toi. T’imposer. Que ce soit dans un endroit basique ou dans la vie des gens. Mais c’est plus fort que toi, tu le fais inconsciemment. Tu passes un bras autour de ses épaules, retenant une plainte à cause de tes côtes. Tu fais un peu le con à bouger comme tu le fais, mais tu ne montres à personne tes faiblesses, pas si tu n’y es pas obligé ou si on ne te met pas sur le fait accompli. ‘Bon en réalité, j’ai toujours une raison pour te voir … Tu sais que j’aime beaucoooup te parler de mes clients, hein ?’ Dis-tu avec un sourire libidineux. Tu n’es avec lui que depuis quelques minutes et déjà tu sens ton moral remonter un peu, c’est un anti-dépresseur ce garçon. ‘Parce que je sors de chez l’un d’eux justement et je me suis dit, pourquoi ne pas venir en parler à mon cher Maxou ?!’ Comme un enfant, tes yeux pétilles de malice, sachant que tu causerais une gêne ou un agacement auprès du garçon.  
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyLun 19 Fév 2018 - 20:49

Cal’ est tellement… Expressif quand il veut. Expressif et tactile. Alors que je l’accueille dans mon modeste squat, je l’interroge sur la présence de sa venue. J’aime bien le voir, Cal’ est du genre à profiter de la vie et de la vivre comme il l’entend. Une philosophie de vie qui m’inspire bien que, contrairement à lui, je n’ose pas faire suivre. Je suis trop attaché aux principes de mes parents pour oser  aller à leur encontre.
Je souris en le voyant se comporter comme un mec complètement gâteux avec Lokhen. Il est aussi gaga que moi avec ce chien. Je l’interroge pour savoir ce qui l’amène et sa réponse me fait rire. « Bah. Non… Mais vu l’heure… » commentais-je avec un sourire en coin. « Je te manquais trop c’est ça ? » plaisantais-je sur un ton léger. Je vois sa grimace, mais je ne me pose pas trop de question. S’il a un problème, il n’a qu’à m’en parler, je ne vais pas insister. C’est une façon de lui laisser sa liberté aussi.
 
Lorsqu’il m’avoue qu’il n’est pas là par hasard, mon sourire s’élargit et je pousse un « Ahah ! » victorieux. Mais je déchante vite lorsqu’il ajoute qu’il adore me parler de ses clients. Là… mon visage se décompose un peu et ma réaction ne tarde pas à se faire.
Regard:




Après ce regard équivoque, il passe un bras autour de mes épaules. « Te sens surtout pas obligé hein ! Je t’en voudrais pas si tu préfères omettre les… détails ! » soufflais-je avec un peu d’espoir. « Et il avait quelque chose de particulier pour que t’es envie de m’en parler ? Oh fuck… Pourquoi je l’ai ouverte ? Nan te sens surtout pas obligé de répondre ! » fis-je appréhendant aussitôt d’avoir des détails sexuels qui me ferait me sentir encore plus largué qu’un premier né face au monde.


Dernière édition par Maxim T. Flandre le Mar 20 Fév 2018 - 18:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyMar 20 Fév 2018 - 17:58

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

La réaction de Maxim, probablement la chose la plus hilarante dans ta vie. Ton rire éclate tout naturellement, entrainant une vive douleur au niveau de tes côtes, te rappelant à l’ordre. Tu t’étrangle un peu, enlève ton bras de ses épaules en baissant ta tête pour le passer sur ton corps et te calmant par la même occasion. Tu sais qu’il ne te demandera rien, même s’il découvre quoique ce soit et c’est exactement ce que tu apprécies chez ce garçon. Sa façon de ne pas empiéter sur ta vie, comme toi tu pourrais le faire. Tu inspires profondément, te redressant comme-ci de rien n’était avec un sourire sincèrement amusé. ‘Huuu ! Tu vois que tu es curieux, tu le demande tellement normalement malgré tes protestations !’ Dis-tu avec ce sourire narquois au bord des lèvres. Tu te mets sur tes genoux pour faire face à son profile.

Tu n’avais pas envie de lui donner de détails pour cet homme, pas sexuel en tout cas et même si tu n’avais aucune intention de lui dire pour la violence qu’il a eu envers lui, tu avais envie de lui raconter ta rencontre qui a chambouler ta vie. ‘Si tu veux tout savoir, il est spécial ce client. C’était mon premier. Enfin, j’étais son jouet plus qu’il n’était mon client, c’est lui qui était venu me chercher.’ Tu souries malgré tout, parce que sans cet être, tu ne serais probablement pas dans cet état, il serait possible que tu ne sois même plus ici. Tu n’as jamais parler de ce monstre tout de luxe vêtu, parce que tu n’y voyais pas d’intérêt particulier, parce qu’il n’était plus vraiment dans ta vie. Il était comme un fantôme, te surveillant sans que tu n’y puisses rien. ‘C’était à l’époque où je faisais la manche pour pouvoir manger, il a déboulé avec son fric et j’y suis allé sans me poser de question. La naïveté d’un gosse, j’te jure !’ Naïf tu l’étais malgré que tu avais quatorze ans à cet époque. Personne pour t’apprendre la vie, aucune figure parentale. Seulement toi et ton idéologie du monde. Alors tu es tombé de haut avec cet homme. Tu prends un air pensif, tapotant tes lèvres avec deux doigts, puis brusquement, tu lèves ton index, souriant de toutes tes dents. ‘Je peux dire que c’était mon pédophile attitré pendant 1 an !’ Trash. Cru. La réalité de ton monde. Tu ne prends jamais en compte que tes interlocuteurs pourraient s’en offenser ou en être choqué. ‘Donc ouais, fallait que je t’en parle ! Après trois ans sans contact en face à face, c’est arrivé ! Faut peut-être que je me calme, non ? Je dois ressembler à une pucelle à m’exciter comme ça …’ Partagé entre la joie de l'avoir revu et la rage contre toi-même d'avoir été un idiot fini. Tu soupires discrètement.

Tu portes tes mains sur ton visage et tu le frotte énergiquement.  Tu regardes Maxim, puis son chien et tu souries. A croire que tu ne sais faire que ça : sourire continuellement. Sourire pour ne pas ennuyer les personnes qui t’entoure. ‘Mais et toi, doudou ! Comment tu vas ? Tu as rencontré quelqu’un pour t’enlever ta ‘fleur’ ?’ Dis-tu en insistant bien sur le mot fleur. Tu sais qu'on dit ça d'une fille en général, alors tu as envie de rire, te moquant gentiment. Tu aimes bien les valeurs de ce garçon, tu respect totalement son opinion. ‘Parce que tu sais très bien que je me dévouerais avec plaisir. Pour la cause bien sûr !’ Quelle cause ? Tu ne sais pas, mais en tout cas, tu ne le quitte pas des yeux, attendant une réaction de sa part. Le coin de ta lèvre tressaute, sachant que quoiqu’il te dise, tu en rigolerais.
  
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyMar 20 Fév 2018 - 19:22

Oh putain. Faut vraiment j’apprenne à fermer ma gueule par moment. J’ai aucun problème à ce qu’on vienne me parler de chose et d’autre, mais avec Cally, c’est souvent… de sexe. Et c’est particulièrement frustrant de l’écouter, surtout quand on a jamais eu l’occasion d’essayer. Enfin, si j’ai eu l’occasion d’essayer, mais je n’ai pas voulu aller plus loin que le simple flirt.
 
- « Nan, je demande rien. C’est juste… c’est de ta faute aussi… Tu m’as habitué à entendre des trucs… » marmonnais-je en rougissant de gêne, me passant par la même occasion une main dans les cheveux.
 
Bordel, je passe pour un pervers maintenant, ça craint.
 
‘’Si tu veux tout savoir’’
« - Je veux rien savoir ! » le coupais-je aussitôt en écarquillant les yeux.
 
Au moins, je l’aurais dit.  Comme je m’y attendais, Cally me parle de son client du jour.  Je fais mine d’en être tout à fait indifférent, mes ses propos ont le don de me choquer. Jouet? Pédophilie. Putain j’en ai des sueurs froides. Comment peut-il parler de ça avec autant… de facilité en employant des mots aussi graves ? Je tente de garder un air neutre malgré les termes employés par Cal’, il semble quand même… tenir à ce gars, d’une certaine façon.
 
« - Donc tu l’as revu aujourd’hui ? » l’interrogeais-je de façon rhétorique.
« - C’est pour ça que tu as une tronche de cadavre ? » lui demandais-je en haussant un sourcil interrogateur.
« - Je suppose qu’il fait parti de tes ‘clients’, les plus exigeants ? » marmonnais-je en l’observant sans pour autant me douter de la gravité de la situation.
« - Tu étais content de le voir ? » demandais-je un peu surpris malgré moi.
 
J’ai beau tenté de prendre un ton indifférent, juste du pote qui pose des questions plus par politesse, en vrai, je suis quand même inquiet pour Cally, parce que je m’y suis attaché, à cet enfoiré. Je suis conscient que son mode de vie lui convient, mais je trouve que c’est tellement pas sain pour lui. Mais en même temps, je l’envie un peu, parce qu’il s’est complètement libéré de toutes les conventions sociales qui définissent la sexualité alors que moi, j’suis au parfait antipodes.
 

Cal' a écrit:
Mais et toi, doudou ! Comment tu vas ? Tu as rencontré quelqu’un pour t’enlever ta ‘fleur’ ?

 
Putain le con ! Je lui jette un regard noir alors que je ne contrôle pas le rougissement qui vint coloré mes joues. C’te humiliation merde. Comment il fait à arriver à autant me mettre mal à l’aise avec un mot à la con.
 
« -Va te faire foutre. » grognais-je en croisant les bras contre mon torse, boudeur.
 
Réaction absolument immature, je le conçois. Mais bon, à force de me rappeler que je suis puceau, faut pas s’attendre à ce que je lui lance un grand sourire amical.
 

Cal' a écrit:
Parce que tu sais très bien que je me dévouerais avec plaisir. Pour la cause bien sûr !

 
« - Me touches pas ! » Criais-je presque en écarquillant les yeux plaquant bien mon dos contre le mur derrière moi, pour reculer un peu de son visage.
 
Je me doute bien qu’il me touchera pas sans mon accord, mais bordel avec ses allusions, et son regard qu’il darde sur moi, c’est difficile de rester calme. Alors je prends un ton faussement menaçant pour le prévenir.
 
« - Je n’en doute pas une seconde. » marmonnais-je en roulant des yeux.
« - Mais. Déjà, je ne paierais jamais pour coucher. » lui assurais-je sans me démonter.
« - Et… je fais pas parti de ses vieux pervers qui te font tout ses trucs… » lui rappelais-je en croisant les bras.
 
Je suppose que Cal’ gagne bien sa vie en tant qu’Escort boy. Moi, j’ai à peine de quoi survivre en travaillant tous les soirs après les cours dans le garage de Nate. Ce serait une solution peut-être pour m’en sortir… Mais… Putain si j’en arrive là, j’ose pas imaginer ce que penseront mes parents là ou ils sont… Pourtant… Si c’est ce qu’il faut avoir une vie plus… décente.
 
« - Cal’, sans indiscrétion…. Tu gagnes bien ta vie ? » lui demandais-je en passant une main dans mes cheveux, ce fameux toc que j’avais lorsque j’étais gêné.
 

Je me doutais bien que Cal’ comprendrait aussitôt ou je voulais en venir. Il connaissait la situation précaire dans laquelle je me trouvais, et il était l’un des seuls à connaître l’endroit ou je vivais, ce phare.
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyMar 20 Fév 2018 - 20:26

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

Mignon.
C’est le premier mot qui s’est inscrit dans ton esprit devant ses joues qui prennent une teinte rouge. Tu sourie, attendris. ‘Mais ne te justifie pas ! Avoue juste que tu as pris goût à mes déboires ! Petit coquin …’ Ressembler à un cadavre ? Toi ? Tu sors ton portable avec empressement, mettant ton appareil photo face caméra et tu grimaces. En effet, la douleur t’a rendu pâle comme la mort. Tu soupire théâtralement et pose ton regard sur le jeune en face de toi. ‘Je croyais que tu ne voulais pas connaître les détails, mais si tu insistes pour savoir pourquoi j’ai cette gueule, je peux tout te raconter sans rien omettre … ?’ Tu souris vicieusement, tu sais qu’il s’y opposera férocement, pourtant, s’il te dit oui, tu lui raconterais les coups puisqu’il n’y a eu que ça : de la violence. Tu sens la surprise dans sa voix et tu sourie, encore et toujours. ‘Content ? Disons que c’est un peu plus compliqué que ça. Il est quand même celui qui m’a sorti de la misère, ou du moins, celui qui m’a montré le chemin. Donc, dans un sens, oui.’ Et tu le pense sincèrement, ‘Mais sa jalousie et sa possessivité est carrément néfaste pour mon boulotPour moi, que tu as pensé extrêmement fort. Cet homme est néfaste pour toi et seulement pour toi. Si tu étais honnête, tu t’avouerais que tu en as peur. Mais le dire à Maxim n’apporterait rien de bon.

Lorsque tu lui propose une partie de nuit endiablé, sa réaction est à mourir de rire, mais tu te contiens. Tu n’avais pas l’intention d’arrêter de t’amuser de sa gêne. Tu le trouve adorable à rougir pour ce genre de choses. Tu t’approches doucement, un sourire lubrique aux lèvres. ‘Mais voyons Max, je ne fais pas payer les beaux garçons, ni les moins de trente ans et … Oh !’ Tu prends un air faussement surpris avant de reprendre ton expression de prédateur. ‘Tu es dans les deux catégories, quelle surprise …’ Tu as l’impression de torturer le pauvre garçon, mais en tout cas, ton moral est revenu au plus haut et c’est grâce à lui. Un véritable remède sur patte. ‘Alors pour ta proposition d’aller me faire foutre, je ne dis pas non si tu es avec moi …’ Dis-tu en ponctuant ta phrase d'un clin d'oeil, mais tu ne cherches pas à l’effrayer alors tu ne t’arrêtes pas trop près de son visage et, soudainement, tu fais une drôle de grimace, avançant ridiculement tes lèvres, faisant un bruit de bisous qu’une tante de soixante-dix ans pourrait faire. ‘Alleeeez fait moi un bisouuuuus !’ En résumé, tu te rends ridicule pour lui montrer que tu ne lui feras jamais rien contre son consentement. T’es un petit con, mais pas un connard.

Tu fronces les sourcils, alarmé par sa question. Est-ce que tu gagnes bien ? Tu es escort boy ou une catin de luxe, peu importe, mais tu ne voulais pas que ton ami perde ses valeurs pour une histoire de fric ! Rien que l’idée te déplaisais. ‘Max, je vais te répondre honnêtement. Oui, je gagne très bien ma vie. Mais si tu as dans l’idée de passer de l’autre côté de la barrière, je vais t’en foutre une. Garde tes valeurs, garde en tête ce qui t’importe …’ Tu n’aimes pas être sérieux, mais tu ne veux pas qu’il vende son corps pour de la thune, alors qu’il a un potentiel pour les études. ‘Tu es bien trop intelligent pour te rabaisser à mon niveau !’ Dis-tu avec un sourire gêné, n’ayant pas l’habitude de te dévaloriser, mais tu le penses entièrement. Il vaut bien plus que toi, pourtant tu aimes ce que tu fais. Mais pour toi, envisager un futur n’est même pas dans tes projets, tu vies en imaginant que demain tu ne seras plus de ce monde. ‘Tu t’en sortiras sans tout ça, même si ça peut sembler difficile de le voir maintenant …’ Tu râcles ta gorge, mal à l’aise avec ce genre de discussion. Tu es le premier à faire ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux. Mais ce n’est pas pour autant que tu souhaites ta vie aux gens auxquels tu tiens. 'Et si tu ne supporte plus de vivre dans cet endroit, tu n'as qu'à venir vivre avec moi ? En tout bien tout honneur, promis !' Tu t'es empressé de rajouter le dernier passage, tu ne voulais pas qu'il pense que tu attendais quoique ce soit en retour. Tu veux juste lui tendre une main amicale, rien de plus. 
 
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyMar 20 Fév 2018 - 23:29

Comment dire ? Plutôt me râper la langue sur une râpe à fromage plutôt qu’avouer quoique ce soit de ce genre là. J’ai quand même un minimum de fierté et je vais pas reconnaître que mine de rien, toutes ses petites histoires de cul m’ont permis de retenir certaines choses qui peuvent s’avérées utiles si j’en viens à avoir des relations sexuelles avec des hommes.
 
« - Naaan » fis-je de mauvaise foi.
« - C’est juste… » marmonnais-je avec hésitation.
« - Une façon d’apprendre. La théorie n’est pas négligeable pour pouvoir passer à la pratique. » soufflais-je, en espérant le scotché à mon tour.
 
Bon, certes, lui dire que ce qu’il me raconte peut m’être utile, c’est très surprenant et ça peut le scotché p’tre une fraction de seconde. Mais la façon de justifier ma curiosité est tellement… naïve et scolaire, qu’il risque de se foutre de ma gueule. Bon, j’suis pas tellement à l’aise à jouer sur ce tableau, et je pense que ça se voit. Son sourire vicieux me fait avaler ma salive de travers et je m’étrangles presque en restant bien collé contre le mur pour garder la mince distance entre nous.
 
« - A t’entendre, tu dois lui être reconnaissant. » soufflais-je estomaqué.
« - Ce mec il t’a… enfin tu m’excuses, mais à la base, il a abusé de toi. » lui fis-je remarqué.
 
A mes yeux, ce gars était juste un prédateur sans scrupule, mais je ne voulais pas que Cal’ prenne mal ma façon de voir les choses, alors je fermais ma grande bouche le temps de quelques instants.
 
« - Tu lui dois rien, si tu veux mon avis » clôturais-je en haussant les épaules.
 
Cal’ profite de ma gêne pour insister et me mettre mal à l’aise. Je sais que ça l’amuse et c’est pour ça qu’il insiste autant. Il le sait, il en joue. Et moi, comme un con, je ne marche pas, je cours. Alors qu’il imite une vieille grand-mère sur le point de m’embrasser, je réagis le plus intelligemment possible, en plaquant mes deux mains sur chacune de ses épaules pour le garder à distance.
 
« - T’avises même pas d’approcher plus ta bouche de mon visage ! » lui ordonnais-je avec un air presque paniqué.
« - J’suis moche ! Je fais pas partie de la bonne catégorie ! » répliquais-je aussitôt.
 
Pourtant, j’ai pas de problème avec mon physique, mais si ça peut me permettre de me sauver la mise, je prends.
 
« - Dégageeeee » balançais-je en écarquillant les yeux et en le repoussant avant de me vautrer littéralement sur la banquette en tombant sur le côté.
« - Nan ! Je garde mes lèvres pour une princesse… ou un prince… » lui répliquais-je en boudant.
 
Je n’ai pas caché à Cal’ que la première personne avec qui je suis sorti est un garçon. Je n’ai pas honte du tout et si Ren n’avait pas du partir, peut-être que nous serions toujours ensemble et que j’aurai osé aller plus loin. Mais les choses étaient telles et je l’acceptais parfaitement.
 
« - Comme si tu avais besoin de moi pour aller te faire foutre » lui fis-je remarqué avec un sourire provocateur sur les lèvres.
 
Finalement, la discussion devient plus sérieuse malgré moi avec la question que je lui pose. Cally comprends aussitôt mon intérêt et ses paroles me surprennent. Je ne comprends pas pourquoi il me dit ça, je veux dire. Okay lui il le fait et ce n’est pas un exemple mais… Moi, je ne me permets pas de lui dire de faire ou pas faire quelque chose alors je fronce les sourcils, un peu vexé qu’il me prive de mon libre arbitre, même si c’est pour mon propre bien.
 
« - M’en coller une ? » marmonnais-je sceptique.
« - Tu t’es pris pour rambo ? » ricanais-je alors pour masquer la vexation.
 
Autant qu’il complimente mon cerveau de connaissance, ça fait plaisir, autant je pense que je peux tout aussi bien être libre de choisir ce que je veux faire de mon cul. Bon, même si y a peu de chance que j’arrive à vendre mon corps, ça reste une solution envisageable.
 
« - C’est qu’une question. » lui répliquais-je avec acidité.
« - Mais s’il me prends l’envie de faire comme toi, je vois pas pourquoi ça te dérangerais » lui fis-je remarquais en glissant mes mains derrière le crâne.
« - Et ne te rabaisse pas comme ça ! » grondais-je un peu froidement, n’aimant pas cette façon dont il se désignait.
 
Après tout, ce n’est pas comme si Cal’ avait eu beaucoup d’opportunité dans sa vie. Même s’il donnait l’impression d’aimer la vie qu’il menait, il n’avait pas eu beaucoup de chance jusqu’ici pour en arriver à monnayer son corps.
 
Je soupire bruyamment, l’air pensif. Pour le moment ce n’est qu’une possibilité, que je n’ai pas mis en application parce que… On va dire les choses comme elles sont, j’aurai trop honte vis-à-vis de mes parents, mais surtout… J’ai une trouille bleue. C’est con, je sais. Mais avec une fille, j’aurai peur de paniqué et de ne pas faire les choses correctement, comme avec un garçon, surtout que dans ce deuxième cas, il y a aussi la question du passif et c’est une appréhension supplémentaire.
 
« - Je t’apprécie beaucoup Cal’, vraiment! Et merci pour ta proposition » lui dis-je avec honnêteté en regardant le plafond.
« - Mais ne prends pas mal ce que je vais dire… » ajoutais-je doucement.
« - Je ne veux rien demandé à personne. Je veux m’en sortir… seul financièrement. » ajoutais-je calmement.
« - Alors… Si vraiment un jour je décide de… faire ce que tu fais… Tu voudras bien m’apprendre ? » lui demandais-je en rougissant, sans oser le regarder.
 

Bon d’accord, je vais loin surtout que Cally semble totalement contre à l’idée que je suive son chemin. Mais bon, l’avantage s’il m’apprend ce qu’il sait, c’est que je serais préparer à affronter les clients plutôt que tout découvrir tout seul.
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyMer 21 Fév 2018 - 10:46

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

Surpris.
Oui, le mot est juste. Maxim, ce petit être qui rougi à la moindre allusion sexuelle, vient d’avouer à demi-mot qu’il enregistrait ce que tu lui disais avec tes clients pour un apprentissage théorique. Ton étonnement passé, tu sourie grandement, te retenant de lui faire un câlin. ‘Doudooou ! T’es adorable ! Je peux te donner plus de théorie si ce n’est que ça ! Du plus hard au plus soft, à toi de choisir !’ En sachant cette information, tu ne te retiendrais plus jamais de lui parler de tes aventures, que ce soit avec tes clients, ou non. Tu aurais bien enchaîné avec tes récits, mais il revient sur le sujet du jour. Tu fais une moue boudeuse mais hausse les épaules. ‘Oui, je suis reconnaissant parce que sans lui, je sais pas vraiment où j’en serais aujourd’hui.’ Tu le regarde, comprenant son incompréhension face à la situation. ‘C’est plus compliqué, je crevais la dalle et il m’a sortie d’une situation sordide pour me déplacer dans une autre situation plus confortable.’ Tu ne comprends pas vraiment pourquoi il a l’air d’être aussi choqué et l’utilisation de ses mots sont assez fort. ‘Il n’a pas abusé de moi, je l’ai suivie de mon plein gré, même si je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais et puis regarde !’ Dis-tu avec un sourire en ouvrant les bras, ‘Je suis plutôt bien lotie, maintenant !’ Tu te sens obligé de prendre sa défense, c’est plus fort que toi. Même si cet homme est un taré, tu ne peux juste pas cracher sur lui.

T’es lèvres embrassant le vide, ne rencontre qu’un vent majestueux puisqu’il te repousse de toutes ses forces. Tu rigoles en le regardant tomber par sa propre faute, te moquant un peu de lui et tu te redresses, te remettant dans ta position initiale, c’est-à-dire, assis sur tes jambes. Tu te vexe un peu : un prince. Mais toi aussi tu es un prince ! Tu n’es pas le prince le plus orthodoxe, ni le plus catholique, mais un prince malgré tout ! Tu sais où il voulait en venir en disant ça, mais tu t’en sens offenser. Alors tu le caches derrière un humour que seul toi trouve drôle. ‘Tu veux dire que … Je ne suis pas ce prince tant attendu ?!’ Dis-tu avec un air dramatique surjoué. ‘Mon cœur se brise … Mes espoirs anéanti !’ Ponctuant ta phrase d’un soupire lasse, posant ta main refermé sur ta poitrine, au côté de ton cœur. Tu devrais faire du théâtre, tu aurais peut-être une carrière qui t’y attend.

Mais pourquoi il a utilisé cette référence ?! Il y a mieux comme personnage lier à la violence. Tu pose une main sur ta poitrine, prenant un air choqué. ‘Je suis pas assez fort pour être Rambo … En plus, il est moche, alors que moi, je suis foutrement baisable !’ Dis-tu en te dandinant sur place. Tu as sortie ça du tac au tac, une franchise narcissique. Tu es fier de ta réplique, mais c’est de courte durée. Ton sourire ce fane en l’écoutant. Wow. Tu t’es senti agressé et à juste titre puisqu’il était très clairement visible que tu l’avais vexé avec tes propos. Ce n’était pas le but, tu voulais seulement qu’il garde ses valeurs … Tu t’en sens un peu triste, il n’a pas utilisé ce timbre de voix avec toi depuis vos débuts, pas même lorsque tu allais trop loin dans tes plaisanteries douteuses. Voilà pourquoi tu n’aimes pas être sérieux. Plus jamais tu ne recommenceras, même si c’est pour le bien d’une personne qui compte pour toi. Tu as envie de t’excuser, mais pourquoi ? Tu es en accord avec chaque mots que tu as prononcé. Se serait hypocrite de t'excuser. Tu préfères donc ne rien ajouter, croisant les doigts pour qu'il ne t'en veuilles pas trop.

Bien évidemment, il refuse ton offre, bien que tu t’en doutais déjà à cause de tes paroles mais également parce qu’il est un peu comme toi, pas vraiment du genre à accepter les mains tendus, à vouloir s’en sortir seul. Tu ne connais que trop bien son avis là-dessus, partageant le même. ‘Je comprends, c’est aussi ma façon de penser alors je ne le prends absolument pas mal, mais sache que ma porte te sera ouverte. C’est une issue de secours dans le pire des cas !’ Tu sourie pour lui montrer que tu ne le prends pas personnellement. Tu le regardes fixé le plafond et tu manques de t’étouffer avec ta salive. Lui apprendre. Lui. Apprendre. Toi apprendre à lui. Ton cerveau vient de vriller. Pourtant, et malgré ton désaccord avec le cheminement de ses pensées vers ton univers, tu te retrouves surpris par sa demande. Que tu lui apprennes ? Tu t’en sens étrangement flatter, alors que tu ne devrais pas, mais pour qu’il demande une tel chose, c’est qu’il doit avoir un minimum confiance en toi. Tu sourie sincèrement, retrouvant ta légèreté. Tu le vois esquiver ton regards en rougissant et tu ne peux t’empêcher de ricaner. Un vrai môme. Tu montes alors sur lui, te retrouvant à califourchon sur son corps et penche ton visage sur le sien pour qu’il puisse voir ton sourire. Tu sais déjà qu’il allait te dégager, mais c’est pas grave. Tu es du genre spontané, tu fais les choses dès qu’elles te viennent en tête. ‘Tu me demande sincèrement si je t’apprendrais ?!’ Dis-tu avec une joie non contenu dans la voix, ‘Mais j’en serais honoré ! Est-ce que la pratique sera compris dans le lot ?’ Tu ne peux t’empêcher de plaisanter, tu as plus que senti son agacement vis-à-vis de ta contestation, alors tu veux détendre un peu les choses. Et en tout honnêteté, s’il choisit la même voie que toi, tu ne l’abandonneras pas. Qu’il ne se retrouve pas seul dans un monde qu’il ne connait absolument pas, avec des pratiques douteuses pour certains. Tu te redresses, restant assis sur lui malgré tout. ‘Je serais une sorte de mentor ! C’est affreusement cool !’ Et tu le penses réellement, te contredisant avec tout ton précédent discours.
 
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyJeu 22 Fév 2018 - 9:21

Cally est toujours enjoué, je me demande comment il fait. J’ai l’impression que rien ne peut le blesser, rien ne peut l’atteindre. Oh, bien sur, j’suis pas con, je sais bien que c’est qu’une façade. Il reste un être humain comme un autre. J’suis sur qu’il cache ses sentiments, parce qu’il à la trouille. Au final, il est aussi paumé que moi comme gamin. Il est attachant, mais. Putain ce qu’il est chiant aussi à parler tout le temps de sexe. « Nan c’est bon ! Tu m’en dis suffisamment ! Du plus hard ? Nan mais ça va pas, tu veux me traumatiser ou quoi ? » Marmonnais-je boudeur. Je ne suis pas une petite nature et je défie quiconque d’écouter tranquillement les anecdotes sexuelles de Cal’ en restant impassible : C’est impossible ! J’ai l’impression parfois qu’il n’est qu’une chose, qu’un objet qui passe dans les mains de tarés pédophiles, et que ça lui convient parfaitement. Comment il fait ? « Tu avais quel âge ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils. Je veux pas m’embrouiller avec lui, et j’ai bien compris que son « premier » client à de l’importance.  Il semble même penser à lui avec respect alors que moi, je vois ce gars comme un parfait connard. Je vais éviter de lui dire ma façon de voir ce type pour ne pas provoquer de tensions. Au final, c’est bien ça qui nous plait dans notre relation, ne pas se prendre la tête même si Cal’ aime me mettre aussi mal à l’aise qu’un poisson hors de l’eau. « Non, c’est sur. » soufflais-je doucement, « mais on peut pas dire que t’as eu une adolescence … normale » marmonnais-je presque blasé. Au fond, c’est quoi une adolescence normale ? On peut pas dire que vos vies en soient des exemples.
 
En tentant de le repousser, je m’étale lamentablement sur la couchette d’infortune. Et,  je reste allongé parce que finalement, cette position est plus confortable. Je passe replis mes bras au dessus de ma tête, de façon à ce que mes mains viennent se croiser derrière mon crâne alors qu’il me fait son speech théâtrale qui me tire un sourire. « Si toi t’es le prince charmant, moi j’suis cendrillon c’est ça ? » commentais-je en faisant un sourire en coin. « J’ai pas dis que t’étais pas un prince… J’suis sur que tu l’es… Mais t’es plus du genre… Shrek » balançais-je hilare. « Après, mes connaissances cinématographiques s’arrête là, je connais pas plus de prince, désooolé » ricanais-je sur un ton moqueur tout en lui disant la vérité. J’étais tellement pas dessin animé quand j’étais petit, enfin… du moins pas avec toutes ses conneries de princes et princesse. Je préférais amplement les dessins animés avec des animaux ou des dinosaures, comme probablement la plupart des garçons.
 
Je redresse légèrement ma tête pour le regarder alors qu’il me parle de ma comparaison avec Rambo. Il est vexé ou quoi ? Aurais-je toucher une corde sensible ?  Mon sourire s’étire alors que mon regard ne le quitte pas. « J’aime bien Rambo. Je regardais avec mon père parfois alors que ma mère définissait ça comme… Un film qui détruit les neurones et abrutis ceux qui le regarde » ricanais-je doucement. « Je te l’accorde, il a pas une gueule… disons avantageuse… » souris-je malgré moi en repensant de suite à la gueule encore moins avantageuse que Jorge se paye. « Raaah mais arrête de toujours tout ramener au sexe ! » m’exclamais-je stupidement, ayant du mal à entendre « baiser » ou toutes les formes déviantes sortir de la bouche de Cal’. Il se rends pas compte du complexe d’infériorité que je suis entrain développer en sachant qu’on a quasi le même âge et que lui, coucher c’est un passe-temps alors que moi, j’suis toujours puceau. Pas que j’ai honte, mais… Je me dis que c’est peut-être pas normal de ne pas encore avoir eu de relation à mon âge…
 
Les tensions s’apaisent, et je le remercie de sa proposition. Il est franchement adorable à me proposer de m’aider pour ne pas que j’en arrive à vendre mon corps comme lui. Mais j’suis débrouillard et je tiens à m’en sortir seul, tant que je le peux. Après tout, y a pas de raison que Cal’ en vienne à me prendre en charge en sachant ce qu’il fait pour y arriver et que moi, avec mes principes parfois un peu trop « bourge » et coincés qui font que personnellement, je ne vois pas une relation sexuelle sans sentiment. Merci mes parents pour cette façon de voir les choses.
Alors que je lui demande s’il est prêt à m’apprendre si j’en viens à vouloir me lancer dans ce travail,  il me monte dessus à califourchon, alors que je me dresse sur mes coudes, ne pouvant pas bouger plus «  hey ! Descends ! Bouge de là ! » lui dis-je en rougissant malgré moi par cette proximité et ce contact. « Je parlais de la pratique crétin ! » marmonnais-je en ayant pris une jolie couleur tomate. « La théorie j’en connais un rayon maintenant. » lui appris-je en soufflant. « Mais pour le moment la question ne se pose pas encore ! alors descends de moi ! » grondais-je pour masquer ma gêne. A vrai dire, Cal’ est loin d’être déplaisant à regarder, bien au contraire, et je veux surtout pas en arrivé à avoir une réaction physique et qu’il s’en aperçoive, parce que c’est un truc que je pourrais pas contrôler si je viens à bander alors qu’il est à califourchon sur moi, et je me vois pas faire face à une tel gêne vis-à-vis de lui.  « Ouais ouais ! Bah on est pas encore là… Et s’il faut ça n’arrivera pas ! Alors monte pas sur tes grands chevaux mon pote ! »  dis-je en tentant un trait d’humour pour me détendre. « Mais pour quelqu’un qui ne voulait pas que je fasse ce que tu fais, t’as l’air bien plus enthousiasme à l’idée de m’apprendre à baiser » lui fis-je remarqué boudeur. «  Je croyais que c’était les vieux qui t’intéressais ? » lui fis-je remarqué un sourire en coin, prenant un tout petit peu plus confiance en moi en abordant ce sujet au risque de me prendre un retour dans la gueule. Alors Cal’, je t’en bouche un coin pas vrai ?
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyJeu 22 Fév 2018 - 14:07

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

Tu ries de bon cœur, te moquant ouvertement de sa réaction. ‘Putain, qu’est-ce que je t’adore !’ Mais il avait raison, tu ne peux décemment pas lui raconter tes péripéties les plus hard, même pour son apprentissage théorique. Se serait bien trop violent pour lui et le dégoutterais probablement. Tu souries, le regardant avec toute la compassion dont tu peux faire preuve : autant dire que ça ne vole pas haut. Quel âge ? Beaucoup trop jeune pour avoir ce genre de relation. Mais la vie en avait décidé autrement pour toi. Tu places ton éternel sourire pour adoucir, entre guillemet, la pilule. ‘Techniquement, j'avais encore treize ans, mais je dis quatorze ans. A quelques jours près, c’est pas très important !’ En règle générale, tu ne précises pas, mais c’est Maxim, alors tu peux bien lui dire, comme tu lui as parler du fait que tu n’avais pas réellement vingt-et-un ans. Tu te moques de ce qu’on pensera de toi. ‘Je sais que c’est un peu jeune, qu'on est pas censé avec ce genre de rapport à cet âge là, mais mieux vaut ça que de sentir encore mon corps s’auto-bouffer.’ Que tu dis avec légèreté. Parler de ta vie, de ton vécu ne t’a jamais dérangé puisque maintenant, tu vas très bien. Tu sais que Maxim ne cautionnera pas, peu de gens le peuvent, mais tu sais aussi qu’il ne te jugera pas et c’est sans aucun doute la raison qui fait que tu es si honnête avec lui. ‘Je ne prétends pas à une adolescence normal, se serait le plus gros mensonge de ma vie !’ Tu rigoles, le regardant parce qu’après tout, lui-même était concerné par cette non-adolescence conventionnelle. Vous faites une belle paire de paria : lui dans son phare abandonné et toi qui te prostitue. Les rebus de la société. Tu espères que pour Maxim ça ne durera pas, qu’avec sa volonté, ses petits boulots et ses études, il s’en sortira.  

Pourquoi Cendrillon ? T’es un gars, non ? Tu seras un prince, toi aussi ! Sauf si secrètement tu rêves d’enfiler une robe de princesse … Et dans ce cas, oui, tu serais Cendrillon si tu préfères celle-ci !’ Dis-tu en l’imaginant porter une grande robe bien bouffante. Tu pousses un faible crie, indigné par ses propos. ‘Shrek … Mais t’es malade ma parole ! Shrek. SHREK ! Parmi tous ses putains de prince, tu me sors le plus dégueulasse de tous. UN MONSTRE !’ Ouais. T’es clairement choqué et scandalisé par la comparaison que tu aurais pu en pleurer. Toi qui te trouves beau, tu viens d’en prendre un coup dans ta fierté. ‘En plus c’est même pas un prince, en vrai …’ Dis-tu en ronchonnant. Il avait eu la princesse, mais c’est un ogre sans plus. ‘Va falloir que je te refasse ton éducation des Disney et autres dessins animés ! Au moins pour que tu saches quel genre de prince je suis !’ Enthousiaste à l’idée de te les regarder. Rien que l’idée te donne l’air des musiques et tu as envie de chanter à gorge déployé.

Tu croises tes bras contre toi, boudant. Shrek. Rambo. Qu’est-ce que se sera après ? Conan le barbare ? Manque plus que lui et se serait le combo ultime de l’horreur. Tu pourrais clairement en pleurer. ‘Pas avantageuse ?! Rien qu’à ton sourire je sais que tu sais que c’est pire que ça !’ Tu le dis avec énergie, défendant ton intérêt personnel. ‘T’imagine mon corps avec sa tête ? C’est la faillite assuré ...’ Et tu ries en t’imaginant débouler chez tes particuliers, tu leurs ferais faire une crise cardiaque sans le moindre doute. ‘Mais le sexe c’est mon quotidieeen ! Comment je fais pour ne pas en parler, hein ?! Je suis un habitué et un accro !’ Dis-tu en laissant un petit temps de suspens, laissant le temps à ton sourire de s’installer sur tes lèvres. ‘Et puis tes réactions sont toujours énormes …’ Maxim, c’est ta récréation de bonne humeur. Jamais de prise de tête sauf peut-être ce petit accrochage, mais c’est jamais bien grave. Tu sais qu’il risque de protester à ta remarque, mais c’est justement ce qui t’amuse.

Malgré ses protestations pour que tu descendes, tu restes très calmement assis sur lui, souriant de toutes tes dents. Tu t’attendais à être écarter de façon plus virulente, alors bien sûr que tu ne bougeras pas d’un millimètre. ‘Nope. Je suis bien où je suis, merci !’ Dis-tu avec insolence. Pourtant, en voyant son visage rouge de gêne par son aveu, tu t’adoucies. Il est vraiment adorable. ‘Raison de plus pour que j’en sois honoré, alors !’ Tu t’écouterais, tu l’embrasserais sur la joue tellement c’est adorable. Tu es touché par sa confiance pour demander quelque chose comme ça, du moins pour Maxim, c’est quelque chose d’important. ‘Et je suis plus emballé parce que t’as confiance me touche et aussi parce que je me vois avec un super titre de mentor !’ T’es un peu surpris par sa question, mais c’est rapide. Si tu continues à l’embêter, il sera peut-être plus à l’aise au fur et à mesure du temps, qui sait ? Mais il ne faut pas te lancer dans ce genre de question. Avait-il seulement réfléchi à ce que tu pourrais répondre ou faire ? Avec un ricanement en fond de gorge, tu poses ton index et ton majeur sur son torse et remonte doucement jusqu’à son visage, pour venir les appuyer sur ses lèvres très rapidement. Tu te penches en avant, souriant vicieusement. ‘J’ai jamais dit que je préférais les vieux …’ Et c’est le cas. Tu ne l’as jamais dit, certes tu as une limite minimum d’âge pour tes clients, mais pas pour ta vie privée. ‘Les vieux, je m’y intéresse pour leurs comptes en banque. Alors que les jeunes …’  Tu laisses volontairement ta phrase en supent, ponctuant cette dernière d’un clin d’œil, ne laissant aucun doute quant à la suite. Tout ce que tu dis est pure vérité, mais tu faisais exprès de ponctuer tes phrases avec des sous-entendus pour gêner Max. Sauf que tu te rends compte que tu y vas probablement un peu fort, alors tu te redresses mais reste assis sur lui. ‘C’est vrai que je te parle que de mes clients et même pas de mes parties récréatives … Va falloir que j’y remédie !’ Dis-tu avec enthousiasme. Un jour, Maxim en aura marre que tu sois aussi tactile et aussi peu pudique. Ce jour-là, il te laissera probablement tomber.

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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyJeu 22 Fév 2018 - 23:27

Je le regarde un peu de travers, tout à fait conscient qu’il est entrain de se payer ma tête. Sous ses taquineries, je prends mon air le plus boudeur. Je crois que ça me rajeunit enfin je suppose, ma meilleure amie m’appelait toujours ‘le gros bébé’ quand je tirais la tronche. « tu as fini de te payer ma tronche ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils avant de laisser un sourire amusé m'échapper. Et Cal', tranquillement il me dit qu’il a été déniaiser à 13 ans, tout sourire. Il va finir par me filer un complexe d'infériorité, à moi et mes putains de principes.

Malgré son côté ouvert et totalement décomplexé par rapport à sa sexualité, je me demande comment il fait à supporter ça. Vendre son corps pour se l'argent. Personnellement, à 13 ans, je jouais à des jeux vidéos, et je m'amusais au foot avec mes potes. Ma seule préoccupation c'était de m’amuser, et je n’ai pas le souvenir d’avoir pensé au sexe une seule fois à cet âge. Je suis peut-etre pas normal ? Par rapport à mes potes, j'ai jamais ressenti l'envie ou le besoin de copuler. « Tu n'as pas de regret ? » osais-je lui demander alors qu'il avoue ne pas avoir une adolescence typique. 

Waw, il part loin dans le délire, et mon regard ahuri montre bien ce que je pense. Je pouffe de rire alors qu'il monologue sur Shrek et sur Cendrillon, me foutant ouvertement de lui. «  ohhh c'est mignon ! Tu aimes les Disney avec les princes et princesses » ricanais-je gaiement. « et non, je ne rêve pas de me travestir en Cendrillon, par contre, je suis sur que toi, tu porterais la robe à ravir. » lui fis-je remarquer en souriant narquoisement. « Ton corps à l’air plus fin que le mien chérie !» lui fis-je remarquer amusé. Du moins me semblait-il, mais c'était difficile d’affirmer ça. Au moins, je l'avais taquiné, mettant ma gêne en retrait. « Shrek il est cool au moins… » lui fis-je remarquer en roulant des yeux « et il se marie pas à la meuf ? La princesse j'sais plus quoi ? ça fait de lui un prince du coup » demandais-je en fronçant les sourcils, mes souvenirs se faisant la maille. «  Bref, c'est un monstre qui à une de ces coolitude ! » riais-je sur un ton léger « mais soit, apprends moi aussi Disney » lançais-je amusé.
 
Mon sourire me trahi, et Cal’ l’a bien remarqué.  J’éclate d’un rire léger alors qu’on parle du physique de Rambo et du fait d’imaginer la tête carrée de Rambo sur le corps  ‘délicat’ de Cally, c’est l’horreur. J’arrive pas à bien visualiser, et c’est tant mieux d’ailleurs. « Je veux bien croire que t’arriverais pas à trouver des clients, mais… Ne me demandes pas d’imaginer, pitié ! » suppliais-je en riant sans retenue. « Nan mais je sais que c’est ton quotidien, mais… arrête de te foutre de moi… J’ai l’impression que je vais finir puceau… » grimaçais-je en soufflant. « Maintenant, j’ai un vrai complexe d’infériorité sur ce point là » marmonnais-je en soupirant.
 

Il prend racine sur mon corps,  un vrai pot de colle. C’est mignon venant de lui, ou bien pervers… Ca depends de comment on le prend. « Tu m’as pris pour quoi ? ton oreiller ? » soufflais-je en haussant un sourcil interrogateur, «  bouges de là ou je te fais descendre » le menaçais-je faussement. En vrai, ça ne te dérange pas cette proximité. T’es gêné parce que tu as peur de ne pas garder le contrôle, mais t’as confiance en Cal’, c’est ton pote. Ouais, tu le considères bien comme ça, avec lui vous parlez de tout et tu lui fais confiance. « T’es mon pote, » lui fis-je remarqué, « C’est bien normal d’avoir confiance, non ? » ajoutais-je doucement. Je reste un moment interdit lorsqu’il m’avoue qu’il ne s’intéresse pas aux vieux autres que pour leur compte en banque. Je suis un peu surpris, mais pour autant, je ne dis rien, après tout, il m’a jamais parlé de ses vraies préférences, et p’tre même qu’il s’intéresse aux filles… Enfin, ça j’en doute. « Je vois, » acquiesçais-je tranquillement. «  D’ailleurs, je me demande… comment tu fais à concilier ta vie professionnelle à ta vie personnelle ? t’as jamais eu de crise de jalousie ? » demandais-je en me rendant compte qu’on avait jamais parler de sa vie privé. Il s’amuse a faire courir ses doigts sur mon torse, jusqu’à venir le poser sur mes lèvres, et le rougissement de me joue doit me trahir, parce que mine de rien ce geste et la situation dans laquelle nous nous trouvons on finalement raison de mon calme alors que je sens une douce chaleur se répandre dans ma bas ventre. Oh merde ! Je dois penser à quelque chose qui m’empêchera de bander… Ma grand-mère ! Ah putain ça marche ! Merci seigneur ! « J’ose même pas imaginer ce que c’est lorsque c’est récréatif pour toi… » le taquinais-je un peu. « Alors te sens pas obligé de me raconter surtout ! » dis-je en sachant qu’il y avait de forte chance que j’en découvre plus. Cal’ restait tranquille ? Nan, c’est pas possible.
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyVen 23 Fév 2018 - 10:17

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

Ton regard s’accroche sur sa mine boudeuse et tu en fondrais presque de mignonnerie. Tu ries, posant tes mains sur ses joues et tu bouges doucement son visage. ‘Ooow que tu es mignon avec cette adorable bouille d’enfant pas content !’ Et tu insistes volontairement sur le mignon, lui montrant que tu ne pourrais pas t’arrêter de l’enquiquiner, te faisant sourire encore plus. Tu réfléchis quelques minutes. Avais-tu des regrets ? En tout honnêteté, tu pourrais regretter la tournure qu’à pris ta vie, préférant sans doute connaître ce sentiment d’être protéger par une vraie famille qui t’aimerais, des amis avec qui tu jouerais dehors ou chez toi. Tu n’aurais jamais connu cet univers de débauche, mais pourtant … ‘Étrangement, non. Pour avoir des regrets, il aurait fallu que je sache ce qu’est une vie normale, n’est-ce pas ? Et c’est pas vraiment mon cas, donc non, je n’ai aucuns regrets.’ Dis-tu avec un sourire assez faible cette fois. Tu aurais peut-être aimé lui dire que oui, mais le mensonge n’est pas dans tes cordes, surtout pas avec Maxim.  

Je serais magnifique, qu’importe ce que je porte !’ Le narcissisme en toi c’est éveillé et tu le penses, tu serais probablement super jolie en fille, même si tu es très bien avec tes habits d’homme. ‘Et Shrek j’ai du mal à le considérer comme un prince, même après s’être marié à la princesse Fiona …’ Tu bougonne un peu mais c’est bien vite dissipé par la nouvelle. Il venait sincèrement de te donner l’autorisation de lui faire son éducation des films animés ?! Oooh la naïveté. Tu sautilles sur place, oubliant l’affront qu’il avait eu de te comparer à Shrek ou de t’imaginer en robe de princesse. Tu as tous les dvd chez toi, du plus ancien au plus récent. Tu sentais se pointer l’air d’un marathon accompagné de pizza, de bonbons et autres mal bouffe. Tu le regarde en souriant comme un enfant, ‘As-tu conscience de ce que tu viens de me dire ?!’ Demandes-tu plus pour le bon sens. ‘Il y a des vacances scolaires bientôt ? Ou alors tu vas me réserver plusieurs de tes week-ends !’ Tu parlais un peu tout seul, t’excitant à la perspective de réécouter toutes les musiques. ‘Faudra que tu dormes chez moi aussi, enfin je dis dormir, mais on ne dort pas lors d’un marathon ! Sauf le dimanche soir, je ne suis pas un monstre pour te laisser aller en cours en mode zombi.’ Tu es toujours en pleine réflexion, enchaînant les paroles, ne laissant probablement pas le temps à Maxim d’en placer une. ‘Y a un déchet à la maison, mais faudra pas t’en occuper, rien existe autour de lui …’ Tu reviens un peu à la réalité et le regarde. ‘Tu es dispo quand pour commencer le plus rapidement possible ?!’ Finis-tu, le sourire aux lèvres et les yeux brillants d’impatience. Les dessins animés, une passion.

En le voyant rire, tu ne peux juste pas empêcher ton sourire de naître sur tes lèvres. En même temps, il est vrai que t’imaginer avec le visage d’un homme fort peu attrayant est quelque chose d’assez comique. Mais tu le trouve adorable, alors qu’il te dise qu’il complexe à cause de ce que tu lui raconte te surprends un peu. Tu penches légèrement ta tête sur le côté en le regardant avec incompréhension. ‘Jamais de la vie tu finiras puceau avec la gueule que tu te tape !’ Dis-tu tout naturellement, ‘Tu es beau et crois-moi que je m’y connais ! Tu dois faire tourner des têtes !’ Tu l’as dit sur un ton léger, tu ne voulais pas le gêner pour le coup, juste qu’il comprenne que tu ne le disais pas pour lui faire plaisir, mais parce que tu étais sincère, ‘Et puis, ne complexe pas à cause de moi ! J’ai eu une vie différente de la tienne qui a fait que j’ai touché au sexe trop tôt !’ La preuve en est avec leur discussion précédente, ‘Mais rassure-toi, à seize ans, tu n’es pas le seul ado à être encore puceau …’ T’es un peu maladroit dans tes propos, mais tu essais franchement de le rassurer. Tu ne comprends pas pourquoi il à cette pensée, être puceau tu trouves ça beau, réellement. S’il complexe autant, tu lui proposerais bien de lui faire découvrir le sexe, mais tu sais qu’il refusera. ‘Et puis, tu sais, si tu trouves qu’être puceau craint, tu n’as qu’a dire,’ Tu râcle ta gorge, essai de prendre le timbre de voix de Maxim, même si tu es un piètre imitateur, ‘Vieux, j’ai vraiment besoin que tu me rendes ce service, je le demande au nom de notre relation sans ambiguïté !’ Tu reprends ta voix normale, même si elle n’avait pas réellement changé, ‘Et je me dévouerais, tel l’être au grand cœur que je suis !’ Tu rigoles et même si tu l’as dit avec humour, tu le pensais. Tu espères que l’information soit aller se nicher dans un coin de sa tête, qu’il sache que tu seras là pour lui s’il venait à te le demander, plutôt qu’il aille pas voir un parfait inconnu ou une inconnue avec qui ça pourrait se passer mal. Y a rien de pire qu’une première fois louper pour avoir un blocage ou en être effrayé.  

Si je te prenais pour mon oreiller, il faudrait que je m’allonge sur toi et que je m’accroche en mode koala collant. Est-ce que tu veux vraiment être mon oreiller ?!’ Dis-tu, souriant grandement, le fixant avec insistance. A ses paroles, tu prends une moue faussement triste alors qu’il te demande de descendre encore une fois. ‘Mais je suis bien, moi … Je dérange tant que ça ?’ Tu demandes, sait-on jamais, il apprécie peut-être réellement pas cette proximité. En fonction de sa réponse, tu bougeras, tu aimes le gêner mais pas l’emmerder avec ton besoin de contact. La parole et les gestes, sont deux choses bien différentes. Le mettre mal à l’aise avec tes propos, c’est ok, mais pas avec ta présence. Tu es en pleine réflexion quand tu entends : t’es mon pote. Touché en plein cœur. Tu as du mal à considérer les gens comme acquis, mais pourtant, tu es touché qu’il te compte parmi ses amis. Et soyons honnête, tu n’as pas vraiment d’amis, tu as des connaissances, certaines plus approfondit que d’autres, mais pas de réels amis. Tu pourrais en pleurer, mais non, au lieu de ça, tu lui fais un sourire digne d’une publicité pour dentifrice. ‘Oui, je. Probablement que c’est normal, oui mais quand même ! Je suis touché …’ Ouais, t’aurais pu faire mieux en matière de réponse, seulement tu as en face de toi, la première personne qui te dis ouvertement que tu es son ami, alors tu as de quoi être chamboulé. C’est pas quelque chose qui va t’arriver souvent. Qui voudrait être ami avec un gars qui vend son cul ? Pas grand monde. Tu gardes un sourire constant sur tes lèvres, l’écoutant poser sa question. Tu prends quelques minutes pour y penser, mais finalement tu hausses les épaules. ‘La jalousie c’est quelque chose pour des couples, non ? Je vois pas pourquoi j’aurais ce genre de problème ! Tu m’imagines être en couple ?!’ Toi tu ne l’imagine pas du tout. Ton boulot n’est absolument pas compatible avec quelque chose comme avoir un copain. Tu en aurais presque un frisson d’horreur. ‘Autant m’enterrer vivant, l’idée est la même !’ Tu aimes ton mode de vie et être avec quelqu’un signifierait, tout abandonner pour cette personne. Sexe quotidien, argent en abondance, le fun des jeux de rôle … Non tu n’es absolument pas prêt de tout arrêter ! Pourtant, tu as l’image de cet homme qui s’affiche, le revoyant te tabasser par jalousie et tu grimaces. ‘Définitivement pas compatible …’ Dis-tu plus à ton intention qu’à Maxim. Tu secoues doucement la tête et regarde le garçon en rigolant, ‘C’est la même chose qu’avec mes clients, sauf que là, c’est purement et simplement par plaisir ! Et puis, ça dure plus longtemps aussi … Beaucoup plus longtemps.’ Rien que d’y penser te donne envie de courir dehors, sortir en boite pour aller à la pêche. Oui clairement, tu assimiles ça à une pratique chiante. Seulement voilà, ton corps te fais un magnifique fuck. Tu allais être au repos pendant un temps avec tes blessures. Tu gesticules en grommelant des choses incompréhensibles, pour finir par soupirer de résignation. Tu relèves ton regard sur Maxim et sourie, ‘Et toi ? Pas de madame ou monsieur qui font chavirer ton petit cœur pur ?’ Tu ne le dis pas pour te moquer, tu le pense juste sincèrement.

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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptySam 24 Fév 2018 - 17:36

J’ai du mal à croire que ce mec est plus vieux que moi. J’attrape ses mains qui encerclent mes joues de façon affectueuses et je roule des yeux à ses paroles, plus amusé que véritablement ennuyé. « T’es chiant » lui fis-je remarqué avec un sourire narquois. Je maintiens ses poignets dans mes mains pour qu’il arrête de jouer avec mes joues. Il en profite pour m’expliquer pourquoi il n’a pas de regret, et sa logique est imparable. Je sais qu’il n’a pas eu une vie facile, mais j’ignore tout les détails. Pourtant Cal’ est du genre bavard, alors pourquoi ? Peut-être qu’il n’a pas trop envie de s’étaler sur le sujet, à moins qu’il ne veuille pas me choquer d’avantage ? Bien que pour cette théorie, j’ai de sérieux doutes après tout ce qu’il m’a déjà raconté sur ses déboires sexuels…. « Et… Tes parents ? » lui demandais-je hésitant, ne sachant pas s’il s’agissait d’un sujet tabou ou pas. Personnellement, jamais mes parents ne m’auraient laissé traîner dans les rues aussi jeune et surtout, jamais, Ô grand jamais, ils ne m’auraient laissé vendre mon corps comme le faisait Cal’.
 
Le caractère de Cally contraste tellement avec son vécu. Autant il est en avance – du moins je suppose – sur tout ce qui est sexualité, autant il a gardé une âme très enfantine. Il suffit de le voir parler des Disney comme il le fait. « Magnifique dans n’importe quoi ? Je demande à voir ! » le mis-je au défi, hilare. Genre, en robe de princesse ou en tenue de soubrette. Rien qu’à cette pensée, j’éclate de rire. Je finis par lui lâcher les poignets et je lève les mains en guise de capitulation «  D’accord, d’accord, tu vas m’enseigner l’art des Disney. Je pensais pas que c’était à ce point cela dit… Et non, je n’ai pas de vacances avant le mois d’Avril. » Lui fis-je remarqué. Il le saurait s’il se faisait scolariser d’un côté, mais je me garde de lui faire la réflexion, c’est son choix et je le respecte, même si je me dis qu’il va galérer plus tard. « Les week-ends ? je bosse les samedis donc ca va être vite vu. Mais on peut se voir le samedi soir  ou le dimanche pour ça … » lui proposais-je en douceur. « Enfin plutôt le dimanche, mais pas toute la journée, c’est le seul jour que je peux passer avec Lokhen » dis-je en caressant la tête de mon chien allongé juste derrière moi. « Mode Zombie ? A merci, c’est trop d’honneur. Mais tu bosses pas le week-end toi ? » lui demandais-je surpris. Bon l’avantage qu’il avait, c’est qu’il était du genre… auto-entrepreneur. Il gérait son propre agenda comme il le voulait. «  Un déchet ? Genre… un coloc ? Tu vis avec quelqu’un toi ? » lui demandais-je surpris. Je pensais que Cal’ préférait un peu de tranquillité lorsqu’il rentrait chez lui après ses rencontres avec des clients plus ou moins difficile. « On peut faire ça dimanche si tu veux, » lui souris-je amical. « Mais… On parlera pas de sexe, d’accord ? » demandais-je avec hésitation. « Comme ça se sera vraiment reposant… pour tout les deux ! » plaisantais-je à moitié, en souriant.
 
Et là, je sens mes joues qui s’empourprent encore plus qu’avant. Bon, au moins, il semble convaincu que je ne risque pas de finir puceau. En un sens, ça me soulage un peu, parce que j’en ai marre de me poser des questions, notamment de savoir si je suis normal par rapport aux autres ados de mon âge. Je veux dire, Je m’intéresse plus à ma scolarité qu’à ma sexualité, c’est pas censé être l’inverse à seize ans, surtout chez un mec ? « Ouais, en attendant, je remarque rien, et je m’intéresse tellement pas, ou peu  à ce genre de chose à la base que je me pose des questions quoi… » me confiais-je en me passant une main dans les cheveux, gêné par les révélations que je lui fais. Foutu toc. Et en plus, il est toujours à califourchon sur moi. « J’ai pourtant eu l’occasion d’essayer avec mon ex mais… J’ai pas voulu… » marmonnais-je un peu honteux. Tout ça parce que j’m’étais souvenu du discours que ma mère avait eu une fois. Qu’elle me disait que je devais attendre d’être prêt pour ne pas regretter par la suite.  J’en avais parlé à ma meilleure amie qui avait ri en me disant que c’était bizarre, que c’était surtout le discours qu’on tenait aux filles. Elle et sa sœur y avait eu droit, alors que leur frère avait été tranquille sur ce côté. Je m’abstins de lui dire que j’avais pas voulu parce que j’avais eu la trouille. La trouille d’avoir mal si j’étais passif au moment de l’acte, mais aussi la trouille de ne pas assurer, et surtout, la peur de regretter par la suite. Si ça, c’était pas une vie de merde. « Je me demande si… je suis normal » marmonnais-je ennuyé. Et alors que tu te confies à lui, Call’ tente de te rassurer avant de se proposer pour me déniaiser. Et l’enfoiré et toujours à califourchon sur moi. C’est pas des choses qui se disent dans cette position. Le regard que je lui lance est suffisamment éloquent pour qu’il comprenne que je vais certainement pas le lui demander comme ça. «Si je suis toujours puceau à vingt ans, je viendrais te trouver. » lui dis-je sérieusement. Ça me laisse donc 4 ans pour espérer aller plus loin tout en suivant les recommandations de ma mère. C’est pas mal… « Merci quand même pour ta proposition ! » dis-je en lui souriant avant de lui faire remarqué qu’il pourrait p’tre descendre de sur moi.
 
Okay, donc , j’suis pas son oreiller. Je souris malgré moi, n’arrivant même pas à avoir l’air ennuyé avec lui. Parce que non, ça me dérange pas vraiment, c’est juste que je veux pas avoir de réaction physique pour pas mettre une ambiance plus gênante entre nous et comme j’ai peur de ne pas les contrôler – J’avoue que des réactions physiques, j’en ai eu qu’avec Ren jusqu’à maintenant – mais avec l’attachement que j’ai pour Call’ et le fait qu’il est mignon aussi, mon corps réagit malgré moi. « Nan, c’est bon, j’m’en passerais. » ricanais-je doucement. Est-ce qu’il me dérangeait ? En réalité, oui, pour les même raisons que précédemment citées, mais je ne voulais pas le blesser avec une réponse qu’il pouvait mal interpréter « Nan, tu me déranges pas. » lui dis-je en souriant. Ouais, Call avait pris une place importante dans mon cœur pour que j’accepte cette proximité que j’avais refusée à Ren. Mais la situation était totalement différente. Avec Ren, la situation pouvait rapidement dérapée alors qu’avec Call’, nous étions de bons amis, et je misais sur cette amitié pour ne pas déraper. Après tout, avec Laura, ma meilleure amie laissée en France, elle se permettait les mêmes positions, les mêmes gestes et je n’avais jamais rien dit non plus. Je fronce les sourcils. « Est-ce que… tu as confiance en moi ? » lui demandais-je soudain pris d’un doute face à ses paroles hésitantes. Après tout, on avait jamais parler du lien d’amitié qui nous liés. Peut-être que là ou je le considérais comme un ami, lui ne me voyait que comme une connaissance. Je n’étais pas certain de savoir comment le prendre, alors autant le lui demander pour savoir quoi en penser.
 
La jalousie ? Je suppose que c’est effectivement pour les couples, mais aussi pour les amitiés fortes. Avec Laura, c’était le cas. Autant moi vis-à-vis de ceux qu’elle fréquentait qu’inversement.  Mais c’était une amitié tellement fusionnelle que souvent, on nous avait cru en couple. «  Pourquoi tu ne serais pas en couple ? » demandais-je en haussant les épaules. « P’tre que tu trouveras bien quelqu’un qui n’aura pas de problème avec… ton travail. » lui fis-je doucement remarqué. «  Je reconnais que ça doit pas être facile à trouver ! » ricanais-je. Je sais que jamais je pourrais accepter de fréquenter quelqu’un qui couche avec d’autres personnes, personnellement, mais des relations libertines, ça existe.
Je ne pensais pas que ses relations sexuelles pouvaient être différentes en fonction des personnes avec qui, il le faisait. « Mais… tu arrives à prendre du plaisir avec tes clients ? » demandais-je hésitant. J’étais pas certain de vouloir en connaître la réponse, mais pourtant, je n’avais pas pu m’empêcher de l’interroger. En réalité, il y avait plein de questions que je me posais vis-à-vis de son boulot, mais je n’osais simplement pas le lui demander par pudeur. J’avais déjà fait un gros effort avec cette question là.
 

Est-ce que quelqu’un avait fait chavirer mon cœur ? Pas vraiment. Faut dire que je me focalise pas tellement sur ça en journée. «  Fou-toi de ma gueule va! Et pour répondre à ta question, personne n'a réussi à captiver mon coeur pur. La seule personne qui me plaisait dans mon lycée, c’était Ren. Et maintenant qu’il est parti, bah… rien. Faut dire aussi que je ne fais pas tellement attention aux filles et aux mecs au bahut… Je me focalise plus sur… mes cours. » avouais-je à mi-voix. Et ouais, le truc bien con quoi ! J’suis  ce qu’on appelle, une « tête » et quand je suis en cours, bah, le reste n’a pas tellement d’importance. Le bon élève…. Heureusement que mon comportement est pas toujours correct, c’est ce qui m’empêche certainement de me faire passer pour un loser léche-cul. J’réponds et j’envoies bouler mes profs sans gêne, mais à côté de ça, j’suis l’un des meilleurs élèves du lycée parce que je suis studieux et minutieux dans ce que je fais. Mes devoirs, mes révisions, les examens… tout. « Pourquoi tu viens pas au lycée ? » lui demandais-je curieux. « Je veux dire, Tu te fais passer pour plus vieux ça je l’ai compris mais… tu as ton diplôme ?» lui demandais-je sans comprendre son choix de ne pas suivre ses études. 
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MessageSujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim   L'Homme est monstre — Maxim EmptyDim 25 Fév 2018 - 19:19

L’HOMME EST MONSTRE
Il y a des esprits féroces et violents que rien ne peut adoucir. Une jalousie malsaine et secrète que rien, pas même le sexe, ne peut éteindre. La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereuses.

Tu rigoles quand il attrape tes poignets en même temps que sa réflexion. De façon totalement mature et viril, tu lui tire la langue, amuser parce que tu ne sens aucune animosité dans ses propos. Tu retires tes mains même si Maxim continu de t’agripper et à sa question, tu prends une moue concentrée. Tes parents ? Tu n’en as que de rares souvenirs. En réalité, tu as occulté une partie de ta vie, celle avant que tu ne sois rapatrié en Australie, ton cerveau bloquant la quasi-totalité des information dont tu aurais besoin pour garder en mémoire ces personnes qui t’ont mis au monde et élevé. C’est un triste constat, et pourtant, tu souries à Max. ‘Ils sont morts quand j’étais plus jeune, pour tout te dire.’ Tu n’arrives pas à t’en sentir toucher parce que tu ne te souviens pas de ta vie passé à leurs côtés, tu ne te souviens pas de cette douleur que tu as ressentis en te retrouvant seul. La vie dans les Favelas du Brésil était bien trop sombre pour l’enfant que tu étais. Bien trop violente pour avoir une vie familiale convenable et sécuritaire. La misère, les meurtres, les trafiquants de produits ou de personnes … Tout ça était quotidien, en rien ce n’est adapter pour un enfant, mais le monde s’en fou. ‘J’habitais au Brésil avant, j’ai été rapatrié à Bowen à mes dix ans !’ Tu te moques bien de parler de ta vie, seulement, personne jusqu’à maintenant ne te l’avais demandé et quelque part, ça te faisait plaisir.

Me provoque pas, je viendrais te chercher en robe de princesse à ton lycée si tu insistes …’ Tu souries à son rire, libérant ses mains et tes poignets par la même occasion, résigné par ton enthousiasme pour ce monde de dessins animés. ‘Je ne te ferais pas découvrir que les Disney, il y aura Pixar et Dreamworks aussi !’ T’es vraiment comme un gosse, mais tu n’y peux rien, les dessins animés te font rêver et tu aimes ça toi, rêver. Il est vrai que Maxim travail le week-end et il ne pouvait pas non plus laisser son chien. ‘Pas de vacance et pas les week-ends entier … Tu as conscience que ça va nous prendre une éternité ?!’ Dis-tu en rigolant. Tu te vois bien regarder ce genre d’animation à vie, mais tu te doutes que ce ne soit pas le cas du garçon. ‘Et puis, tu sais, tu peux emmener Lokhen avec toi ! Il est le bienvenu chez moi !’ Tu aimes ce chien, alors tu ne vois rien qui t’empêches de le lui faire part de ton accord pour qu’il l’emmène avec lui. Tu aimerais avoir un animal toi aussi, mais tu n’es que rarement chez toi, alors ce serait bien trop compliqué, ton compagnon ne serait probablement pas heureux, et c’est la dernière chose que tu souhaiterais. ‘Mmmh je travail le samedi en général, c’est là où je fais le plus d’escort pour des galas ennuyeux, mais bon, pour des dessins animés je pourrais refuser tous les clients du monde !’ Tu le dis sérieusement, tu t’en fou de paraître pour un abrutit de gamin. 'Et le dimanche je ne boss jamais. C’est mon jour de chouchoutage de corps ! Donc aucun soucis à se faire !’ D’autant plus que si Max ne restait pas la journée entière, il pourrait malgré tout faire son petit rituel de bain et d’huile essentiel. Ton fronces un peu les sourcils, tu ne lui avais jamais parler du boulet qui t’héberges ? Apparemment, non. Tu hausses les épaules en souriant, ‘Mon oncle qui est en fait le cousin germain de mon père. C’est lui qui m’a recueilli à mes dix ans et qui m’a laissé crevé de faim pour sa petite personne.’ Tu le dis avec tellement de dégoût et d’amertume que tu es certain qu'il s’en rendra compte. Tu soupires en reprenant ton sourire, ‘De toute façon, il est bourré à longueur de temps et n’a plus conscience du monde qui l’entoure. Je me considère seul dans cet appart, c’est juste un déchet qui encombre le salon.’ Tu n’as pas pour habitude d’être méchant, mais tu le penses tellement que les mots sortent sans que tu ne puisses vraiment les contenir. Tu sais aussi que Maxim ne te jugera pas, il l’aurait fait depuis bien longtemps dans le cas contraire. Tu te sens en colère, mais la question à propos du sexe te fait sourire, te détendant légèrement. ‘Voyons doudou, on ne parle jamais de sexe devant un dessin animé ! Quelle idée …’ Tu sais très bien que tu es responsable de ce genre de crainte, pourtant tu t’en amuse toujours autant. ‘Et puis se sera reposant pour toi, moi je ne fais que raconter, c’est rien.’ Dis-tu avec un sourire moqueur.

Tu sourie attendrit par ses rougissements et sa gêne. ‘T’en sens pas déranger, si tu n’as pas voulu, c’est que tu n’étais pas prêt à franchir le pas ! Chaque personne réagit différemment face à l’acte. C’est normal, en fait’ Dis-tu pour le rassurer. Tu ne voulais pas qu’il pense qu’il n’était pas normal de ne pas réussir à coucher avec quelqu’un. Et lorsqu’il t’annonce qu’à ses vingt ans il coucherait avec toi s’il est toujours puceau, tu ressens une pointe de doute. Tu n’aurais peut-être pas dû lui proposer, même si tu seras ravie de pouvoir l’aider. ‘Tu te mets trop de pression, je pense. Les choses viendront naturellement pour toi, tu sentiras quand tu seras prêt.’ Tu sentais qu’il allait se mettre une barrière à se mettre un délai et c’est jamais bon. Seulement, tu te gardes bien de le lui faire remarquer. Tu n’es clairement pas le meilleur pour te permettre de faire ce genre de remarque.

Ne descendant toujours pas de sur son corps, tu lui accordes un grand sourire joyeux, content qu’il ne prenne pas mal ta proximité. Sa question te fait pencher légèrement la tête sur le côté, plissant les yeux. La confiance ? Tu ne sais pas vraiment quoi en penser. Tu n’accordes jamais ta confiance, ni même ta réelle amitié, mais quand était-il avec Maxim ? Dès que tu vas mal ou que tu as envie de passer du bon temps, tu penses presque automatiquement au jeune. Est-ce que ça voudrait dire qu’il a ce que tu donnes pas en général ? Tu essais d’imaginer lui dire que non et ton cœur se serre légèrement en l’imaginant blesser ou t’en voulais. Rien que le ton froid qu’il avait employé avec toi t’avais rendu triste. Tu soupires, résigné. Sans même que tu ne t’en rendes compte, tu faisais confiance à ce garçon et tu le considérais comme plus qu’une personne de passage dans ta vie. Tu prends conscience du petit temps de pause que tu as mis pour répondre, alors en souriant, avec une voix peu assurée, tu lui réponds ‘J’ai pas l’habitude de faire confiance, je. C’est pas évident …’ Dis-tu hésitant, ‘Pourtant je pense tu es l’une des seules personnes en qui j’ai réellement confiance, oui.’ Et tu te doutes qu’il ne se rendra pas vraiment compte de l’importance de tes mots, peut-être même qu’avec le temps que tu as mis à lui répondre, il ne te croira pas, mais tu espérais qu’il puisse comprendre qu’avec ta vie, la confiance est quelque chose de compliqué, voir d’inexistante pour toi. Alors oui tu t’exprimes probablement un peu mal sur le sujet, mais ce n’était pas moins véridique.

Tu grimaces : le couple, sans façon. Tu es bien seul, et même si certaines mauvaises langues diraient que tu t’auto-persuade, tu n’en as rien à foutre parce que tu sais ce que tu ressens. ‘Je cherche pas une seconde à être en couple !’ Mais la réelle question que tu te poses, c’est plutôt : Qui accepterait ce genre de relation ? Tu rigoles en secouant doucement la tête. ‘Non, personne n’acceptera.’ Tu n’es pas objectif sur ce sujet. ‘Et puis, je ne ressens pas l’envie d’être enchaîner à quelqu’un, de devoir rendre des comptes ou juste de ne plus avoir une totale liberté !’ Tu n’es pas fait pour la vie de couple, tu n’en veux pas et puis, pour ça, il faudrait déjà ressentir des sentiments et toi, à part des sentiments amicaux dans le pire des cas, tu ne ressens pas grand-chose. Pour masquer ta gêne sur le sujet, tu souries de façon pervers, ‘Et puis je suis plutôt bien occupé, tu trouves pas ?’ Sous-entendant que tes clients prenaient soin de toi. ‘Je pourrais dire que j’ai plusieurs copains ?!’ Tu rigoles, même si au fond, tu n’en rigoles pas. Tu ne considères pas ses hommes qu’autrement que comme des comptes en banque sur patte. A la question de Max, tu es surpris : Il te le demande de lui-même. Un sourire carnassier s’installe sur tes lèvres. ‘Bien-sûr que je prends du plaisir, mais il est différent que dans ma vie privée. Là c’est quelque chose de plus bateau. Deux positions dans leur répertoire et c’est bouclé. C’est pas ennuyeux, mais répétitif.’ Tu le regardes, assis sur ses hanches, et ton sourire s’agrandit. ‘D’ailleurs, une de ces positions est celle dans laquelle je suis actuellement …’ Tu aurais très bien pu ne rien lui dire, mais il t’a lancé sur le sujet, tu n’étais qu’à moitié fautif. ‘D’autres questions ?’ Sait-on jamais, s’il voulait d’autres informations sur ton boulot ou sur tes ressentis.

Moi ? Me foutre de toi ?! Jamais !’ Tu lèves les mains, souriant le plus innocemment possible pour prouver de ta bonne foi. Tu ries et l’écoutes. Tu sais qu’il est un gars intelligent, alors tu n’es pas étonné qu’il te dise qu’il ne se concentre pas sur ce genre de chose. ‘Je trouve ça terriblement mignon.’ Que tu penses tout haut. ‘Et si tu veux mon avis, je suis sûr de pas être le seul, surtout avec ton caractère ! Fais-y plus attention la prochaine fois !’ Tu l’incites pas vraiment à délaisser ses cours, seulement à regarder autour de lui, parce qu’il doit y avoir des demoiselles qui lui jettent des regards transit d’amour. Tu souries en haussant les épaules. ‘Je ne suis plus au lycée, j’ai eu mon diplôme l’année dernière.’ Et oui, tu as suivi le lycée et tu as réussi. Tu ne t’en vante pas, parce que pour toi, ça n’a aucune utilité pour le reste de ta vie. Ton professeur principal de l’époque t’encourageait constamment et c’est ce qui t’avais motivé. Des hommes comme lui, ça ne courrait pas dans les écoles, alors tu t’y es accroché. ‘Je suis inscrit en faculté de lettre …’ Marmonnes-tu. Tu ne voulais pas continuer, mais là encore, ton ancien prof t’avait convaincu. ‘Mais j’y suis allé une fois pour la rentrée et j’y suis pas retourné après, ou trop peu pour me souvenir de quoique ce soit.’ Tu n’aimes pas trop lui dire ça, Maxim est intelligent et aime probablement les cours, alors il t’engueulera peut-être pour ta connerie. D’ailleurs, tu fuis un peu son regard, te sentant étrangement honteux. ‘Si j’avais pas la passion de l’argent et du sexe, je me serais bien vu dans l’édition du livre …’ Une information que tu te serais bien garder pour toi, mais tu as voulu lui dire. Tu souries, un peu gêné.

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