Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: L'Homme est monstre — Maxim Sam 17 Fév 2018 - 18:37
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Dim 18 Fév 2018 - 23:19
Je suis assis sur mon lit d’infortune, c'est-à-dire, sur deux grosses couettes et un sac de couchage, un livre posé sur mes jambes alors que je m’éclaire avec des bougies disposées autour de moi. Parfois avec des lampes à pile, et même une lampe au gaz. J’alterne. Je bosse sur une dissertation littéraire lorsque j’entends frapper à la porte. Je relève les yeux, surpris. Je me demande qui ça peut bien être. Qui taperait à la porte d’un phare censé être abandonné ? Quelqu’un qui sait que je squatte ici ? Probablement. Et ca réduit le nombre de ses personnes à… Trois noms. Cet enfoiré de Jorge, Orson et… Cally.
Lorsque j’entends la voix de Cally à travers la porte, je grimace. ‘Doudou’, y a vraiment que lui pour m’affabuler de tel surnom. Je me lève et je vais pousser la porte du phare pour le laisser entrer. « Salut Cal’ » lui dis-je en ouvrant la porte avant de m’effacer pour le laisser entrer. « ça va ? » m’enquis-je en ne m’attendant pas à le voir. Il a une drôle de tête, mais venant de lui, je m’attends tellement à tout et à rien en même temps. « Qu’est-ce qui t’amène ? » lui demandais-je curieux et un peu inquiet pour lui. Je sais qu’elle genre de vie il mène parce qu’il se confie à moi. D’ailleurs, je me serais bien passé de certains détails qui me font pâlir d’effroi à cause de mon inexpérience dans le domaine ou lui, il excelle. Mais c’est pas comme s’il avait un bouton Off qu’on peut presser dès qu’il commence à rentrer dans les détails ou à me taquiner sur le sexe.
Je referme la porte une fois qu’il est rentré, et je retourne m’asseoir sur mon duvet alors que Lokhen va lui faire la fête quelques instants avant de revenir se coucher vers moi.
Cal’ est tellement… Expressif quand il veut. Expressif et tactile. Alors que je l’accueille dans mon modeste squat, je l’interroge sur la présence de sa venue. J’aime bien le voir, Cal’ est du genre à profiter de la vie et de la vivre comme il l’entend. Une philosophie de vie qui m’inspire bien que, contrairement à lui, je n’ose pas faire suivre. Je suis trop attaché aux principes de mes parents pour oser aller à leur encontre.
Je souris en le voyant se comporter comme un mec complètement gâteux avec Lokhen. Il est aussi gaga que moi avec ce chien. Je l’interroge pour savoir ce qui l’amène et sa réponse me fait rire. « Bah. Non… Mais vu l’heure… » commentais-je avec un sourire en coin. « Je te manquais trop c’est ça ? » plaisantais-je sur un ton léger. Je vois sa grimace, mais je ne me pose pas trop de question. S’il a un problème, il n’a qu’à m’en parler, je ne vais pas insister. C’est une façon de lui laisser sa liberté aussi.
Lorsqu’il m’avoue qu’il n’est pas là par hasard, mon sourire s’élargit et je pousse un « Ahah ! » victorieux. Mais je déchante vite lorsqu’il ajoute qu’il adore me parler de ses clients. Là… mon visage se décompose un peu et ma réaction ne tarde pas à se faire.
Regard:
Après ce regard équivoque, il passe un bras autour de mes épaules. « Te sens surtout pas obligé hein ! Je t’en voudrais pas si tu préfères omettre les… détails ! » soufflais-je avec un peu d’espoir. « Et il avait quelque chose de particulier pour que t’es envie de m’en parler ? Oh fuck… Pourquoi je l’ai ouverte ? Nan te sens surtout pas obligé de répondre ! » fis-je appréhendant aussitôt d’avoir des détails sexuels qui me ferait me sentir encore plus largué qu’un premier né face au monde.
Dernière édition par Maxim T. Flandre le Mar 20 Fév 2018 - 18:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Mar 20 Fév 2018 - 17:58
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Mar 20 Fév 2018 - 19:22
Oh putain. Faut vraiment j’apprenne à fermer ma gueule par moment. J’ai aucun problème à ce qu’on vienne me parler de chose et d’autre, mais avec Cally, c’est souvent… de sexe. Et c’est particulièrement frustrant de l’écouter, surtout quand on a jamais eu l’occasion d’essayer. Enfin, si j’ai eu l’occasion d’essayer, mais je n’ai pas voulu aller plus loin que le simple flirt.
- « Nan, je demande rien. C’est juste… c’est de ta faute aussi… Tu m’as habitué à entendre des trucs… » marmonnais-je en rougissant de gêne, me passant par la même occasion une main dans les cheveux.
Bordel, je passe pour un pervers maintenant, ça craint.
‘’Si tu veux tout savoir’’
« - Je veux rien savoir ! » le coupais-je aussitôt en écarquillant les yeux.
Au moins, je l’aurais dit. Comme je m’y attendais, Cally me parle de son client du jour. Je fais mine d’en être tout à fait indifférent, mes ses propos ont le don de me choquer. Jouet? Pédophilie. Putain j’en ai des sueurs froides. Comment peut-il parler de ça avec autant… de facilité en employant des mots aussi graves ? Je tente de garder un air neutre malgré les termes employés par Cal’, il semble quand même… tenir à ce gars, d’une certaine façon.
« - Donc tu l’as revu aujourd’hui ? » l’interrogeais-je de façon rhétorique.
« - C’est pour ça que tu as une tronche de cadavre ? » lui demandais-je en haussant un sourcil interrogateur.
« - Je suppose qu’il fait parti de tes ‘clients’, les plus exigeants ? » marmonnais-je en l’observant sans pour autant me douter de la gravité de la situation.
« - Tu étais content de le voir ? » demandais-je un peu surpris malgré moi.
J’ai beau tenté de prendre un ton indifférent, juste du pote qui pose des questions plus par politesse, en vrai, je suis quand même inquiet pour Cally, parce que je m’y suis attaché, à cet enfoiré. Je suis conscient que son mode de vie lui convient, mais je trouve que c’est tellement pas sain pour lui. Mais en même temps, je l’envie un peu, parce qu’il s’est complètement libéré de toutes les conventions sociales qui définissent la sexualité alors que moi, j’suis au parfait antipodes.
Cal' a écrit:
‘Mais et toi, doudou ! Comment tu vas ? Tu as rencontré quelqu’un pour t’enlever ta‘fleur’ ?
Putain le con ! Je lui jette un regard noir alors que je ne contrôle pas le rougissement qui vint coloré mes joues. C’te humiliation merde. Comment il fait à arriver à autant me mettre mal à l’aise avec un mot à la con.
« -Va te faire foutre. » grognais-je en croisant les bras contre mon torse, boudeur.
Réaction absolument immature, je le conçois. Mais bon, à force de me rappeler que je suis puceau, faut pas s’attendre à ce que je lui lance un grand sourire amical.
Cal' a écrit:
‘Parce que tu sais très bien que je me dévouerais avec plaisir. Pour la cause bien sûr !’
« - Me touches pas ! » Criais-je presque en écarquillant les yeux plaquant bien mon dos contre le mur derrière moi, pour reculer un peu de son visage.
Je me doute bien qu’il me touchera pas sans mon accord, mais bordel avec ses allusions, et son regard qu’il darde sur moi, c’est difficile de rester calme. Alors je prends un ton faussement menaçant pour le prévenir.
« - Je n’en doute pas une seconde. » marmonnais-je en roulant des yeux.
« - Mais. Déjà, je ne paierais jamais pour coucher. » lui assurais-je sans me démonter.
« - Et… je fais pas parti de ses vieux pervers qui te font tout ses trucs… » lui rappelais-je en croisant les bras.
Je suppose que Cal’ gagne bien sa vie en tant qu’Escort boy. Moi, j’ai à peine de quoi survivre en travaillant tous les soirs après les cours dans le garage de Nate. Ce serait une solution peut-être pour m’en sortir… Mais… Putain si j’en arrive là, j’ose pas imaginer ce que penseront mes parents là ou ils sont… Pourtant… Si c’est ce qu’il faut avoir une vie plus… décente.
« - Cal’, sans indiscrétion…. Tu gagnes bien ta vie ? » lui demandais-je en passant une main dans mes cheveux, ce fameux toc que j’avais lorsque j’étais gêné.
Je me doutais bien que Cal’ comprendrait aussitôt ou je voulais en venir. Il connaissait la situation précaire dans laquelle je me trouvais, et il était l’un des seuls à connaître l’endroit ou je vivais, ce phare.
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Mar 20 Fév 2018 - 20:26
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Mar 20 Fév 2018 - 23:29
Comment dire ? Plutôt me râper la langue sur une râpe à fromage plutôt qu’avouer quoique ce soit de ce genre là. J’ai quand même un minimum de fierté et je vais pas reconnaître que mine de rien, toutes ses petites histoires de cul m’ont permis de retenir certaines choses qui peuvent s’avérées utiles si j’en viens à avoir des relations sexuelles avec des hommes.
« - Naaan » fis-je de mauvaise foi.
« - C’est juste… » marmonnais-je avec hésitation.
« - Une façon d’apprendre. La théorie n’est pas négligeable pour pouvoir passer à la pratique. » soufflais-je, en espérant le scotché à mon tour.
Bon, certes, lui dire que ce qu’il me raconte peut m’être utile, c’est très surprenant et ça peut le scotché p’tre une fraction de seconde. Mais la façon de justifier ma curiosité est tellement… naïve et scolaire, qu’il risque de se foutre de ma gueule. Bon, j’suis pas tellement à l’aise à jouer sur ce tableau, et je pense que ça se voit. Son sourire vicieux me fait avaler ma salive de travers et je m’étrangles presque en restant bien collé contre le mur pour garder la mince distance entre nous.
« - A t’entendre, tu dois lui être reconnaissant. » soufflais-je estomaqué.
« - Ce mec il t’a… enfin tu m’excuses, mais à la base, il a abusé de toi. » lui fis-je remarqué.
A mes yeux, ce gars était juste un prédateur sans scrupule, mais je ne voulais pas que Cal’ prenne mal ma façon de voir les choses, alors je fermais ma grande bouche le temps de quelques instants.
« - Tu lui dois rien, si tu veux mon avis » clôturais-je en haussant les épaules.
Cal’ profite de ma gêne pour insister et me mettre mal à l’aise. Je sais que ça l’amuse et c’est pour ça qu’il insiste autant. Il le sait, il en joue. Et moi, comme un con, je ne marche pas, je cours. Alors qu’il imite une vieille grand-mère sur le point de m’embrasser, je réagis le plus intelligemment possible, en plaquant mes deux mains sur chacune de ses épaules pour le garder à distance.
« - T’avises même pas d’approcher plus ta bouche de mon visage ! » lui ordonnais-je avec un air presque paniqué.
« - J’suis moche ! Je fais pas partie de la bonne catégorie ! » répliquais-je aussitôt.
Pourtant, j’ai pas de problème avec mon physique, mais si ça peut me permettre de me sauver la mise, je prends.
« - Dégageeeee » balançais-je en écarquillant les yeux et en le repoussant avant de me vautrer littéralement sur la banquette en tombant sur le côté.
« - Nan ! Je garde mes lèvres pour une princesse… ou un prince… » lui répliquais-je en boudant.
Je n’ai pas caché à Cal’ que la première personne avec qui je suis sorti est un garçon. Je n’ai pas honte du tout et si Ren n’avait pas du partir, peut-être que nous serions toujours ensemble et que j’aurai osé aller plus loin. Mais les choses étaient telles et je l’acceptais parfaitement.
« - Comme si tu avais besoin de moi pour aller te faire foutre » lui fis-je remarqué avec un sourire provocateur sur les lèvres.
Finalement, la discussion devient plus sérieuse malgré moi avec la question que je lui pose. Cally comprends aussitôt mon intérêt et ses paroles me surprennent. Je ne comprends pas pourquoi il me dit ça, je veux dire. Okay lui il le fait et ce n’est pas un exemple mais… Moi, je ne me permets pas de lui dire de faire ou pas faire quelque chose alors je fronce les sourcils, un peu vexé qu’il me prive de mon libre arbitre, même si c’est pour mon propre bien.
« - M’en coller une ? » marmonnais-je sceptique.
« - Tu t’es pris pour rambo ? » ricanais-je alors pour masquer la vexation.
Autant qu’il complimente mon cerveau de connaissance, ça fait plaisir, autant je pense que je peux tout aussi bien être libre de choisir ce que je veux faire de mon cul. Bon, même si y a peu de chance que j’arrive à vendre mon corps, ça reste une solution envisageable.
« - C’est qu’une question. » lui répliquais-je avec acidité.
« - Mais s’il me prends l’envie de faire comme toi, je vois pas pourquoi ça te dérangerais » lui fis-je remarquais en glissant mes mains derrière le crâne.
« - Et ne te rabaisse pas comme ça ! » grondais-je un peu froidement, n’aimant pas cette façon dont il se désignait.
Après tout, ce n’est pas comme si Cal’ avait eu beaucoup d’opportunité dans sa vie. Même s’il donnait l’impression d’aimer la vie qu’il menait, il n’avait pas eu beaucoup de chance jusqu’ici pour en arriver à monnayer son corps.
Je soupire bruyamment, l’air pensif. Pour le moment ce n’est qu’une possibilité, que je n’ai pas mis en application parce que… On va dire les choses comme elles sont, j’aurai trop honte vis-à-vis de mes parents, mais surtout… J’ai une trouille bleue. C’est con, je sais. Mais avec une fille, j’aurai peur de paniqué et de ne pas faire les choses correctement, comme avec un garçon, surtout que dans ce deuxième cas, il y a aussi la question du passif et c’est une appréhension supplémentaire.
« - Je t’apprécie beaucoup Cal’, vraiment! Et merci pour ta proposition » lui dis-je avec honnêteté en regardant le plafond.
« - Mais ne prends pas mal ce que je vais dire… » ajoutais-je doucement.
« - Je ne veux rien demandé à personne. Je veux m’en sortir… seul financièrement. » ajoutais-je calmement.
« - Alors… Si vraiment un jour je décide de… faire ce que tu fais… Tu voudras bien m’apprendre ? » lui demandais-je en rougissant, sans oser le regarder.
Bon d’accord, je vais loin surtout que Cally semble totalement contre à l’idée que je suive son chemin. Mais bon, l’avantage s’il m’apprend ce qu’il sait, c’est que je serais préparer à affronter les clients plutôt que tout découvrir tout seul.
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Mer 21 Fév 2018 - 10:46
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Jeu 22 Fév 2018 - 9:21
Cally est toujours enjoué, je me demande comment il fait. J’ai l’impression que rien ne peut le blesser, rien ne peut l’atteindre. Oh, bien sur, j’suis pas con, je sais bien que c’est qu’une façade. Il reste un être humain comme un autre. J’suis sur qu’il cache ses sentiments, parce qu’il à la trouille. Au final, il est aussi paumé que moi comme gamin. Il est attachant, mais. Putain ce qu’il est chiant aussi à parler tout le temps de sexe. « Nan c’est bon ! Tu m’en dis suffisamment ! Du plus hard ? Nan mais ça va pas, tu veux me traumatiser ou quoi ? » Marmonnais-je boudeur. Je ne suis pas une petite nature et je défie quiconque d’écouter tranquillement les anecdotes sexuelles de Cal’ en restant impassible : C’est impossible ! J’ai l’impression parfois qu’il n’est qu’une chose, qu’un objet qui passe dans les mains de tarés pédophiles, et que ça lui convient parfaitement. Comment il fait ? « Tu avais quel âge ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils. Je veux pas m’embrouiller avec lui, et j’ai bien compris que son « premier » client à de l’importance. Il semble même penser à lui avec respect alors que moi, je vois ce gars comme un parfait connard. Je vais éviter de lui dire ma façon de voir ce type pour ne pas provoquer de tensions. Au final, c’est bien ça qui nous plait dans notre relation, ne pas se prendre la tête même si Cal’ aime me mettre aussi mal à l’aise qu’un poisson hors de l’eau. « Non, c’est sur. » soufflais-je doucement, « mais on peut pas dire que t’as eu une adolescence … normale » marmonnais-je presque blasé. Au fond, c’est quoi une adolescence normale ? On peut pas dire que vos vies en soient des exemples.
En tentant de le repousser, je m’étale lamentablement sur la couchette d’infortune. Et, je reste allongé parce que finalement, cette position est plus confortable. Je passe replis mes bras au dessus de ma tête, de façon à ce que mes mains viennent se croiser derrière mon crâne alors qu’il me fait son speech théâtrale qui me tire un sourire. « Si toi t’es le prince charmant, moi j’suis cendrillon c’est ça ? » commentais-je en faisant un sourire en coin. « J’ai pas dis que t’étais pas un prince… J’suis sur que tu l’es… Mais t’es plus du genre… Shrek » balançais-je hilare. « Après, mes connaissances cinématographiques s’arrête là, je connais pas plus de prince, désooolé » ricanais-je sur un ton moqueur tout en lui disant la vérité. J’étais tellement pas dessin animé quand j’étais petit, enfin… du moins pas avec toutes ses conneries de princes et princesse. Je préférais amplement les dessins animés avec des animaux ou des dinosaures, comme probablement la plupart des garçons.
Je redresse légèrement ma tête pour le regarder alors qu’il me parle de ma comparaison avec Rambo. Il est vexé ou quoi ? Aurais-je toucher une corde sensible ? Mon sourire s’étire alors que mon regard ne le quitte pas. « J’aime bien Rambo. Je regardais avec mon père parfois alors que ma mère définissait ça comme… Un film qui détruit les neurones et abrutis ceux qui le regarde » ricanais-je doucement. « Je te l’accorde, il a pas une gueule… disons avantageuse… » souris-je malgré moi en repensant de suite à la gueule encore moins avantageuse que Jorge se paye. « Raaah mais arrête de toujours tout ramener au sexe ! » m’exclamais-je stupidement, ayant du mal à entendre « baiser » ou toutes les formes déviantes sortir de la bouche de Cal’. Il se rends pas compte du complexe d’infériorité que je suis entrain développer en sachant qu’on a quasi le même âge et que lui, coucher c’est un passe-temps alors que moi, j’suis toujours puceau. Pas que j’ai honte, mais… Je me dis que c’est peut-être pas normal de ne pas encore avoir eu de relation à mon âge…
Les tensions s’apaisent, et je le remercie de sa proposition. Il est franchement adorable à me proposer de m’aider pour ne pas que j’en arrive à vendre mon corps comme lui. Mais j’suis débrouillard et je tiens à m’en sortir seul, tant que je le peux. Après tout, y a pas de raison que Cal’ en vienne à me prendre en charge en sachant ce qu’il fait pour y arriver et que moi, avec mes principes parfois un peu trop « bourge » et coincés qui font que personnellement, je ne vois pas une relation sexuelle sans sentiment. Merci mes parents pour cette façon de voir les choses.
Alors que je lui demande s’il est prêt à m’apprendre si j’en viens à vouloir me lancer dans ce travail, il me monte dessus à califourchon, alors que je me dresse sur mes coudes, ne pouvant pas bouger plus « hey ! Descends ! Bouge de là ! » lui dis-je en rougissant malgré moi par cette proximité et ce contact. « Je parlais de la pratique crétin ! » marmonnais-je en ayant pris une jolie couleur tomate. « La théorie j’en connais un rayon maintenant. » lui appris-je en soufflant. « Mais pour le moment la question ne se pose pas encore ! alors descends de moi ! » grondais-je pour masquer ma gêne. A vrai dire, Cal’ est loin d’être déplaisant à regarder, bien au contraire, et je veux surtout pas en arrivé à avoir une réaction physique et qu’il s’en aperçoive, parce que c’est un truc que je pourrais pas contrôler si je viens à bander alors qu’il est à califourchon sur moi, et je me vois pas faire face à une tel gêne vis-à-vis de lui. « Ouais ouais ! Bah on est pas encore là… Et s’il faut ça n’arrivera pas ! Alors monte pas sur tes grands chevaux mon pote ! » dis-je en tentant un trait d’humour pour me détendre. « Mais pour quelqu’un qui ne voulait pas que je fasse ce que tu fais, t’as l’air bien plus enthousiasme à l’idée de m’apprendre à baiser » lui fis-je remarqué boudeur. « Je croyais que c’était les vieux qui t’intéressais ? » lui fis-je remarqué un sourire en coin, prenant un tout petit peu plus confiance en moi en abordant ce sujet au risque de me prendre un retour dans la gueule. Alors Cal’, je t’en bouche un coin pas vrai ?
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Jeu 22 Fév 2018 - 14:07
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Jeu 22 Fév 2018 - 23:27
Je le regarde un peu de travers, tout à fait conscient qu’il est entrain de se payer ma tête. Sous ses taquineries, je prends mon air le plus boudeur. Je crois que ça me rajeunit enfin je suppose, ma meilleure amie m’appelait toujours ‘le gros bébé’ quand je tirais la tronche. « tu as fini de te payer ma tronche ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils avant de laisser un sourire amusé m'échapper. Et Cal', tranquillement il me dit qu’il a été déniaiser à 13 ans, tout sourire. Il va finir par me filer un complexe d'infériorité, à moi et mes putains de principes.
Malgré son côté ouvert et totalement décomplexé par rapport à sa sexualité, je me demande comment il fait à supporter ça. Vendre son corps pour se l'argent. Personnellement, à 13 ans, je jouais à des jeux vidéos, et je m'amusais au foot avec mes potes. Ma seule préoccupation c'était de m’amuser, et je n’ai pas le souvenir d’avoir pensé au sexe une seule fois à cet âge. Je suis peut-etre pas normal ? Par rapport à mes potes, j'ai jamais ressenti l'envie ou le besoin de copuler. « Tu n'as pas de regret ? » osais-je lui demander alors qu'il avoue ne pas avoir une adolescence typique.
Waw, il part loin dans le délire, et mon regard ahuri montre bien ce que je pense. Je pouffe de rire alors qu'il monologue sur Shrek et sur Cendrillon, me foutant ouvertement de lui. « ohhh c'est mignon ! Tu aimes les Disney avec les princes et princesses » ricanais-je gaiement. « et non, je ne rêve pas de me travestir en Cendrillon, par contre, je suis sur que toi, tu porterais la robe à ravir. » lui fis-je remarquer en souriant narquoisement. « Ton corps à l’air plus fin que le mien chérie !» lui fis-je remarquer amusé. Du moins me semblait-il, mais c'était difficile d’affirmer ça. Au moins, je l'avais taquiné, mettant ma gêne en retrait. « Shrek il est cool au moins… » lui fis-je remarquer en roulant des yeux « et il se marie pas à la meuf ? La princesse j'sais plus quoi ?ça fait de lui un prince du coup » demandais-je en fronçant les sourcils, mes souvenirs se faisant la maille. « Bref, c'est un monstre qui à une de ces coolitude ! » riais-je sur un ton léger « mais soit, apprends moi aussi Disney » lançais-je amusé.
Mon sourire me trahi, et Cal’ l’a bien remarqué. J’éclate d’un rire léger alors qu’on parle du physique de Rambo et du fait d’imaginer la tête carrée de Rambo sur le corps ‘délicat’ de Cally, c’est l’horreur. J’arrive pas à bien visualiser, et c’est tant mieux d’ailleurs. « Je veux bien croire que t’arriverais pas à trouver des clients, mais… Ne me demandes pas d’imaginer, pitié ! » suppliais-je en riant sans retenue. « Nan mais je sais que c’est ton quotidien, mais… arrête de te foutre de moi… J’ai l’impression que je vais finir puceau… » grimaçais-je en soufflant. « Maintenant, j’ai un vrai complexe d’infériorité sur ce point là » marmonnais-je en soupirant.
Il prend racine sur mon corps, un vrai pot de colle. C’est mignon venant de lui, ou bien pervers… Ca depends de comment on le prend. « Tu m’as pris pour quoi ? ton oreiller ? » soufflais-je en haussant un sourcil interrogateur, « bouges de là ou je te fais descendre » le menaçais-je faussement. En vrai, ça ne te dérange pas cette proximité. T’es gêné parce que tu as peur de ne pas garder le contrôle, mais t’as confiance en Cal’, c’est ton pote. Ouais, tu le considères bien comme ça, avec lui vous parlez de tout et tu lui fais confiance. « T’es mon pote, » lui fis-je remarqué, « C’est bien normal d’avoir confiance, non ? » ajoutais-je doucement. Je reste un moment interdit lorsqu’il m’avoue qu’il ne s’intéresse pas aux vieux autres que pour leur compte en banque. Je suis un peu surpris, mais pour autant, je ne dis rien, après tout, il m’a jamais parlé de ses vraies préférences, et p’tre même qu’il s’intéresse aux filles… Enfin, ça j’en doute. « Je vois, » acquiesçais-je tranquillement. « D’ailleurs, je me demande… comment tu fais à concilier ta vie professionnelle à ta vie personnelle ? t’as jamais eu de crise de jalousie ? » demandais-je en me rendant compte qu’on avait jamais parler de sa vie privé. Il s’amuse a faire courir ses doigts sur mon torse, jusqu’à venir le poser sur mes lèvres, et le rougissement de me joue doit me trahir, parce que mine de rien ce geste et la situation dans laquelle nous nous trouvons on finalement raison de mon calme alors que je sens une douce chaleur se répandre dans ma bas ventre. Oh merde ! Je dois penser à quelque chose qui m’empêchera de bander… Ma grand-mère ! Ah putain ça marche ! Merci seigneur ! « J’ose même pas imaginer ce que c’est lorsque c’est récréatif pour toi… » le taquinais-je un peu. « Alors te sens pas obligé de me raconter surtout ! » dis-je en sachant qu’il y avait de forte chance que j’en découvre plus. Cal’ restait tranquille ? Nan, c’est pas possible.
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Ven 23 Fév 2018 - 10:17
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Sam 24 Fév 2018 - 17:36
J’ai du mal à croire que ce mec est plus vieux que moi. J’attrape ses mains qui encerclent mes joues de façon affectueuses et je roule des yeux à ses paroles, plus amusé que véritablement ennuyé. « T’es chiant » lui fis-je remarqué avec un sourire narquois. Je maintiens ses poignets dans mes mains pour qu’il arrête de jouer avec mes joues. Il en profite pour m’expliquer pourquoi il n’a pas de regret, et sa logique est imparable. Je sais qu’il n’a pas eu une vie facile, mais j’ignore tout les détails. Pourtant Cal’ est du genre bavard, alors pourquoi ? Peut-être qu’il n’a pas trop envie de s’étaler sur le sujet, à moins qu’il ne veuille pas me choquer d’avantage ? Bien que pour cette théorie, j’ai de sérieux doutes après tout ce qu’il m’a déjà raconté sur ses déboires sexuels…. « Et… Tes parents ? » lui demandais-je hésitant, ne sachant pas s’il s’agissait d’un sujet tabou ou pas. Personnellement, jamais mes parents ne m’auraient laissé traîner dans les rues aussi jeune et surtout, jamais, Ô grand jamais, ils ne m’auraient laissé vendre mon corps comme le faisait Cal’.
Le caractère de Cally contraste tellement avec son vécu. Autant il est en avance – du moins je suppose – sur tout ce qui est sexualité, autant il a gardé une âme très enfantine. Il suffit de le voir parler des Disney comme il le fait. « Magnifique dans n’importe quoi ? Je demande à voir ! » le mis-je au défi, hilare. Genre, en robe de princesse ou en tenue de soubrette. Rien qu’à cette pensée, j’éclate de rire. Je finis par lui lâcher les poignets et je lève les mains en guise de capitulation « D’accord, d’accord, tu vas m’enseigner l’art des Disney. Je pensais pas que c’était à ce point cela dit… Et non, je n’ai pas de vacances avant le mois d’Avril. » Lui fis-je remarqué. Il le saurait s’il se faisait scolariser d’un côté, mais je me garde de lui faire la réflexion, c’est son choix et je le respecte, même si je me dis qu’il va galérer plus tard. « Les week-ends ? je bosse les samedis donc ca va être vite vu. Mais on peut se voir le samedi soir ou le dimanche pour ça … » lui proposais-je en douceur. « Enfin plutôt le dimanche, mais pas toute la journée, c’est le seul jour que je peux passer avec Lokhen » dis-je en caressant la tête de mon chien allongé juste derrière moi. « Mode Zombie ? A merci, c’est trop d’honneur. Mais tu bosses pas le week-end toi ? » lui demandais-je surpris. Bon l’avantage qu’il avait, c’est qu’il était du genre… auto-entrepreneur. Il gérait son propre agenda comme il le voulait. « Un déchet ? Genre… un coloc ? Tu vis avec quelqu’un toi ? » lui demandais-je surpris. Je pensais que Cal’ préférait un peu de tranquillité lorsqu’il rentrait chez lui après ses rencontres avec des clients plus ou moins difficile. « On peut faire ça dimanche si tu veux, » lui souris-je amical. « Mais… On parlera pas de sexe, d’accord ? » demandais-je avec hésitation. « Comme ça se sera vraiment reposant… pour tout les deux ! » plaisantais-je à moitié, en souriant.
Et là, je sens mes joues qui s’empourprent encore plus qu’avant. Bon, au moins, il semble convaincu que je ne risque pas de finir puceau. En un sens, ça me soulage un peu, parce que j’en ai marre de me poser des questions, notamment de savoir si je suis normal par rapport aux autres ados de mon âge. Je veux dire, Je m’intéresse plus à ma scolarité qu’à ma sexualité, c’est pas censé être l’inverse à seize ans, surtout chez un mec ? « Ouais, en attendant, je remarque rien, et je m’intéresse tellement pas, ou peu à ce genre de chose à la base que je me pose des questions quoi… » me confiais-je en me passant une main dans les cheveux, gêné par les révélations que je lui fais. Foutu toc. Et en plus, il est toujours à califourchon sur moi. « J’ai pourtant eu l’occasion d’essayer avec mon ex mais… J’ai pas voulu… » marmonnais-je un peu honteux. Tout ça parce que j’m’étais souvenu du discours que ma mère avait eu une fois. Qu’elle me disait que je devais attendre d’être prêt pour ne pas regretter par la suite. J’en avais parlé à ma meilleure amie qui avait ri en me disant que c’était bizarre, que c’était surtout le discours qu’on tenait aux filles. Elle et sa sœur y avait eu droit, alors que leur frère avait été tranquille sur ce côté. Je m’abstins de lui dire que j’avais pas voulu parce que j’avais eu la trouille. La trouille d’avoir mal si j’étais passif au moment de l’acte, mais aussi la trouille de ne pas assurer, et surtout, la peur de regretter par la suite. Si ça, c’était pas une vie de merde. « Je me demande si… je suis normal » marmonnais-je ennuyé. Et alors que tu te confies à lui, Call’ tente de te rassurer avant de se proposer pour me déniaiser. Et l’enfoiré et toujours à califourchon sur moi. C’est pas des choses qui se disent dans cette position. Le regard que je lui lance est suffisamment éloquent pour qu’il comprenne que je vais certainement pas le lui demander comme ça. «Si je suis toujours puceau à vingt ans, je viendrais te trouver. » lui dis-je sérieusement. Ça me laisse donc 4 ans pour espérer aller plus loin tout en suivant les recommandations de ma mère. C’est pas mal… « Merci quand même pour ta proposition ! » dis-je en lui souriant avant de lui faire remarqué qu’il pourrait p’tre descendre de sur moi.
Okay, donc , j’suis pas son oreiller. Je souris malgré moi, n’arrivant même pas à avoir l’air ennuyé avec lui. Parce que non, ça me dérange pas vraiment, c’est juste que je veux pas avoir de réaction physique pour pas mettre une ambiance plus gênante entre nous et comme j’ai peur de ne pas les contrôler – J’avoue que des réactions physiques, j’en ai eu qu’avec Ren jusqu’à maintenant – mais avec l’attachement que j’ai pour Call’ et le fait qu’il est mignon aussi, mon corps réagit malgré moi. « Nan, c’est bon, j’m’en passerais. » ricanais-je doucement. Est-ce qu’il me dérangeait ? En réalité, oui, pour les même raisons que précédemment citées, mais je ne voulais pas le blesser avec une réponse qu’il pouvait mal interpréter « Nan, tu me déranges pas. » lui dis-je en souriant. Ouais, Call avait pris une place importante dans mon cœur pour que j’accepte cette proximité que j’avais refusée à Ren. Mais la situation était totalement différente. Avec Ren, la situation pouvait rapidement dérapée alors qu’avec Call’, nous étions de bons amis, et je misais sur cette amitié pour ne pas déraper. Après tout, avec Laura, ma meilleure amie laissée en France, elle se permettait les mêmes positions, les mêmes gestes et je n’avais jamais rien dit non plus. Je fronce les sourcils. « Est-ce que… tu as confiance en moi ? » lui demandais-je soudain pris d’un doute face à ses paroles hésitantes. Après tout, on avait jamais parler du lien d’amitié qui nous liés. Peut-être que là ou je le considérais comme un ami, lui ne me voyait que comme une connaissance. Je n’étais pas certain de savoir comment le prendre, alors autant le lui demander pour savoir quoi en penser.
La jalousie ? Je suppose que c’est effectivement pour les couples, mais aussi pour les amitiés fortes. Avec Laura, c’était le cas. Autant moi vis-à-vis de ceux qu’elle fréquentait qu’inversement. Mais c’était une amitié tellement fusionnelle que souvent, on nous avait cru en couple. « Pourquoi tu ne serais pas en couple ? » demandais-je en haussant les épaules. « P’tre que tu trouveras bien quelqu’un qui n’aura pas de problème avec… ton travail. » lui fis-je doucement remarqué. « Je reconnais que ça doit pas être facile à trouver ! » ricanais-je. Je sais que jamais je pourrais accepter de fréquenter quelqu’un qui couche avec d’autres personnes, personnellement, mais des relations libertines, ça existe.
Je ne pensais pas que ses relations sexuelles pouvaient être différentes en fonction des personnes avec qui, il le faisait. « Mais… tu arrives à prendre du plaisir avec tes clients ? » demandais-je hésitant. J’étais pas certain de vouloir en connaître la réponse, mais pourtant, je n’avais pas pu m’empêcher de l’interroger. En réalité, il y avait plein de questions que je me posais vis-à-vis de son boulot, mais je n’osais simplement pas le lui demander par pudeur. J’avais déjà fait un gros effort avec cette question là.
Est-ce que quelqu’un avait fait chavirer mon cœur ? Pas vraiment. Faut dire que je me focalise pas tellement sur ça en journée. « Fou-toi de ma gueule va! Et pour répondre à ta question, personne n'a réussi à captiver mon coeur pur. La seule personne qui me plaisait dans mon lycée, c’était Ren. Et maintenant qu’il est parti, bah… rien. Faut dire aussi que je ne fais pas tellement attention aux filles et aux mecs au bahut… Je me focalise plus sur… mes cours. » avouais-je à mi-voix. Et ouais, le truc bien con quoi ! J’suis ce qu’on appelle, une « tête » et quand je suis en cours, bah, le reste n’a pas tellement d’importance. Le bon élève…. Heureusement que mon comportement est pas toujours correct, c’est ce qui m’empêche certainement de me faire passer pour un loser léche-cul. J’réponds et j’envoies bouler mes profs sans gêne, mais à côté de ça, j’suis l’un des meilleurs élèves du lycée parce que je suis studieux et minutieux dans ce que je fais. Mes devoirs, mes révisions, les examens… tout. « Pourquoi tu viens pas au lycée ? » lui demandais-je curieux. « Je veux dire, Tu te fais passer pour plus vieux ça je l’ai compris mais… tu as ton diplôme ?» lui demandais-je sans comprendre son choix de ne pas suivre ses études.
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Sujet: Re: L'Homme est monstre — Maxim Dim 25 Fév 2018 - 19:19