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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (lelana) liar, liar, liar.

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MessageSujet: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 15:13


Léo & Svetlana



L'article avait eu son effet. Alors que des mecs comme Mason ou encore Léo m'avait prise pour une prostituée, maintenant c'est toute la ville. J'avais eu le sobriquet de sirène, maintenant, j'étais une pute de luxe qui chantait dans un cabaret. J'avais fait deux erreurs ce soir-là : celui de donner mon prénom à un journaliste et celui de lui faire confiance. Car non seulement, Charles m'avait menti à plusieurs reprises mais en plus, il m'avait filé une mauvaise identité. En fouillant un peu dans cette ville maudite, j'avais appris que le fameux Charles, un peu ours mal léché était en vérité Léo Emerson. Je ne mentirai pas si je ne m'étais pas sentie trahie. J'avais refusé de lire l'article, de voir les photos ou autres. En apprenant sa vilénie, j'ai préféré jouer profil bas. Ainsi, j'ai dit au revoir à mon gris hivernal pour un blond plus cendré. Le temps que les esprits se calment. Je m'étais donc rendue au journal pour essayer de dire à cet enfoiré qu'il m'avait roulé. Mais il n'était pas là. alors, j'avais juste donné un billet de zoo à son collègue pour veiller qu'il l'est. Couchée sur la passerelle des lions et une lionne couchée contre mon flanc, j'étais en train de dormir un peu. Courte durée puisqu'une amie vint me voir sans grande confiance en les félins pour me forcer à lire l'article. T'es jolie sur la photo ! je me redresse en faisant attention à ne pas réveiller la bête qui pourrait nous arracher la tête pour lui prendre l'article des mains et le parcourir du regard. Quel enfoiré ! lâchai-je.  Je fous mes jambes dans le vide avant de faire craquer ma nuque pour rajuster ma casquette. Le traitement donné par Mason fonctionnait puisque je n'avais quasi plus de tremblements au niveau de mes mains. Il avait refusé de me dire de quoi je souffrais pour le moment mais dans le fond, je m'en foutais. Je commençai à me sentir un peu désemparée cependant à cause des différentes sensations contradictoires que je ressentais. Il n'avait pas menti en disant que j'allais revenir à la vie. Mais je préférai ma mort, cent fois. Je me laisse tomber à terre pour zigzaguer entre les lions et passer par la porte en leur jetant un regard. je devais faire mon animation plus tard dans l'après-midi où j'allais les nourrir à l'aide d'une canne pour les faire rugir mais là, j'avais faim. Je récupère Brutus que j'avais laissé se dorer la pilule cachée près de l'enclos pour le poser sur mon épaule. Puis, je fous l'article en boule avant de le jeter dans la poubelle. Puis, je redresse la tête avant de le voir. Imperturbable.  T'as une minute pour m'expliquer pourquoi tu n'as fait que me mentir, Léo. J'avais craché son prénom avant de m'asseoir sur le banc pour caresser distraitement mon crocodile nain du bout des doigts. Sans oser croiser son regard pour une fois.
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Léo Emerson
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CRÉDITS : @twinny

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⇢ à propos de moi
: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 18:21

Léo n'était pas quelqu'un de mauvais, il avait horreur de critiquer les autres gratuitement, il trouvait que c'était une perte de temps, dans son métier il ne donnait aucun jugement personnel, quand il écrivait un article, ce qui était assez rare, il restait impartial, au moins il ne se mouillait pas. Et concernant l'article qu'il avait eu à rédiger sur le cabaret de Bowen il avait donné ses impressions, à chaud, certes, peut-être qu'il avait été un peu moins objectif qu'à son habitude, donc, mais il n'avait en rien critiqué le lieu, au contraire il pensait en avoir fait son éloge. Pour la bonne raison qu'il avait réellement passé une bonne soirée, étrange, il en convenait, perturbante, à cause de la troublante Svetlana, mais il avait trouvé le spectacle de qualité, le service convenable et le lieu chaleureux. Et même s'il avait eu l'impression de se retrouver dans une maison clause déguisée en cabaret au départ, il avait fini par comprendre qu'il se trompait et n'en avait donc pas parlé dans son article. Non, lui avait jugé qu'il était plutôt bon, son chef l'avait publié directement, visiblement satisfait par son travail, il l'avait même félicité pour ses photos. Alors où est-ce que les choses avaient dérapé ? Pourquoi est-ce que toutes les personnes qui l'avaient lu et qui savaient qu'il en était l'auteur avaient eu l'impression qu'il avait passé une soirée à prendre du bon temps en compagnie de prostituées ? Il n'avait pas compris et ne comprenait toujours pas, la seule chose qu'il savait c'est qu'il allait en entendre parler un sacré moment et qu'il n'était pas prêt d'accepter d'écrire un nouvel article avant longtemps. Après tout il était photographe, pas journaliste finalement ! Et pour couronner le tout sa collègue lui avait remis le ticket pour le zoo sans manquer de préciser que la blonde qui les avait laissé avait l'air particulièrement énervée. Léo se sentait bête, trahi par son métier, il avait clairement fait une connerie et Svetlana ne le pardonnerait pas facilement, apathique ou non. En même temps il aurait juste pu laisser couler, jeter le billet et ne jamais la revoir, les choses auraient fini par se tasser et puis ils seraient passé à autre chose, il ne lui devait rien à cette fille. Mais le barbu était un gentil au fond et il avait horreur des mal-entendus. Alors quand son ex avait proposé qu'ils se rejoignent au zoo pour passer un peu de temps avec leur fils ensemble avant qu'elle ne le ramène chez elle pour sa semaine de garde il y avait vu un signe, s'il croisait la chanteuse zoologue à ce moment là il tenterait de s'expliquer et peut-être qu'elle finirait par comprendre que ce n'était qu'une erreur. En cette après-midi ensoleillé Léo avait alors déambulé dans les allées du zoo qu'il connaissait par coeur, son fils était aux anges et il avait réussi à discuter de façon civilisé avec sa mère, en somme il passait un bon moment, il voulait croire que ce serait une bonne journée donc. Il s'était installé sur un banc alors que mère et fils retournait une énième fois voir la volière des perroquets, seul, il observait le panda roux prendre son repas. Il sentit une présence s'approcher de lui, pensant trouver son ex il sourit doucement en relevant la tête mais ce fut une toute autre personne qu'il avait face à lui, un visage qu'il eut presque de la peine à reconnaître sous sa casquette et sans son maquillage de scène. Surpris, il ne se démonta pas et son sourire s'étira un peu plus alors qu'il l'entendit prononcer son prénom, le vrai. J'ai comme l'impression que Winter te va comme un gant aujourd'hui. Il la sentait froide comme la glace, tout comme le regard qu'elle lui lançait. Elle s'installa à côté de lui et Léo eut un léger mouvement de recul en avisant la bestiole qu'elle avait sur l'épaule. Je n'ai pas menti, Svetlana. Charles est mon second prénom, c'est avec lui que je signe mes clichés et qu'il m'arrive de me présenter dans le monde professionnel. Et pour ma défense je ne pensais pas que tu me sauterais dessus une fois en coulisses. Il haussa les épaules comme si toute cette histoire n'était qu'une broutille, essayant d'alléger un peu l'ambiance.


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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 18:48


Léo & Svetlana



J'étais complètement hors de moi. je pense que j'aurai pu le gifler. J'avais parcouru les lignes mais la seule chose que j'avais retenu : la photo. J'ai pu supporter les insultes de sorcières au fur et à mesure du temps, j'aurai pu assimiler le sobriquet de sirène mais pas celui de prostituée. Les insultes fusaient, les demandes, les gestes déplacés. Je me sentais désemparée. J'étais incapable de réagir comme figée. Et tout ça à cause d'un mec. Si jamais, je le retrouvai en face de moi, je l'étranglai. J'allais le défoncer. La casquette cachait mon visage comme les longs cheveux couleur or. On ne risquait pas de me reconnaitre dans ses vêtements informes, avec ce maquillage trop prononcé. Il ne me fallut pas plus de dix secondes pour le reconnaitre. J'allais me planter devant lui en croisant les bras sur ma poitrine. Il semblerait. ma voix était encore plus froide que de la glace. Avec mon crocodile nain sur mon épaule, ma casquette et mon regard qui pourrait l'atomiser sur place, j'avais ma main droite qui me démangeait. La phrase de fin est de trop pour moi. alors que j'avais pris place à ses côtés, je me relève avant de retirer sa casquette. Regarde-moi dans les yeux, sombre connard. Regarde la nana dont t'as détruit la vie. J'étais en colère. Une nouveauté pour moi et ses médicaments marchaient mieux qu'il ne le semblerait. Libérant la boule d'émotions que j'avais au fond de moi. je ne comptais pas coucher avec toi, espèce d'enfoiré. Je voulais juste te remonter le moral. Je les sens au bord de mes yeux. je n'ai jamais pleuré et je n'allais pas le faire devant lui. J'inspire un bon coup sentant mes mains se mettre à trembler bien malgré moi. j'essaie de me ressaisir mais je n'y arrive pas. je devrais te défoncer. On m'insulte de pute à cause de toi. J'avais dit pas de photos ! j'vais te foutre une plainte au cul. puis, voyant une femme avec un enfant revenir, je choisis de disparaitre. Je n'avais pas envie de faire une scène devant un bébé. J'aime bien les enfants. Surtout ceux des autres. Alors, je passe à côté de la dame avant de m'agenouiller devant le petit qui me fixe avec curiosité. Un être humain miniature comme c'est fascinant. Je retire ma casquette libérant mes boucles d'or avant de lui poser sur la tête. Bonne journée bonhomme. puis, je saute par-dessus la clôture des félins, parée à faire mon numéro. Comme la trainée que j'étais.
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 21:29

L'autre soir Svetlana était féline, charmeuse et douce, à sa façon, elle le sondait sous toutes les coutures comme pour apprendre à le connaître. Celle qu'il avait face à lui était bien différente, glaciale, dans une colère noire, à croire qu'elle était finalement capable de ressentir quelque chose, même si ce n'était pas forcément ce à quoi Léo aurait aimé s'attendre. Et puis si elle était aussi douée qu'elle semblait croire pour comprendre les autres elle pourrait tout aussi bien se dire que malgré ses mensonges, qui n'en étaient pas réellement selon lui, ce qu'elle avait pu sentir ce soir là n'était pas feint, ni sa peine, ni son mal-être, ça, il avait voulu lui cacher et il n'avait pas pu. D'accord, il venait peut-être d'aller trop loin dans ses paroles mais le traiter de sombre connard c'était un peu fort, il resta sans rien dire, avec la seule impression d'avoir une personne totalement différente face à lui, une inconnue, une furie. Je n'ai jamais demandé à ce qu'on me remonte le moral. Et moi non plus je n'voulais pas coucher avec toi ! C'était quoi son problème avec le sexe à cette fille ? Et puis malgré tout, avec la façon dont elle l'avait séduit, allumé  même et carrément embrassé, il y avait matière à se poser des questions sur ses inttentions. Porte plainte si ça te chante, je connais mes droit, il est stipulé dans ton contrat que tu refuses les photos ou l'on voit ton visage, hors celui-ci est caché sur mon cliché. As-tu au moins lu l'article au lien de penser que je t'ai vendu comme une vulgaire fille de joie ? Je n'ai rien écrit de tel, je n'aurai jamais eu ce culot. Lui aussi avait haussé le ton parce qu'après tout elle insultait son travail, ses photos étaient ses bébés, son art, sa passion et celle sur laquelle elle apparaissait était très belle, alors il n'allait pas s'excuser pour un simple caprice. Surtout que personne ne pouvait réellement la reconnaître dessus, il connaissait ses droits, il avait posé la question en entrant dans le cabaret ce soir là et il était en plein dedans, que ça lui plaise ou non. La chanteuse aperçue Jonah et sa mère qui revenaient vers Léo et déjà elle quittait le banc, sûrement que ça ne le faisait pas de hurler en plein parc alors qu'elle était dans ses heures de travail... Le barbu l'observa s'approcher de son fils, il fronça les sourcils, inquiet de ce qu'elle allait faire, même si elle ignorait qu'ils étaient ensemble, il l'espérait presque. Et puis cette bestiole sur son épaule, il espérait qu'elle n'allait pas mordre son garçon. Lorsqu'elle disparut il fut presque soulagé. C'est alors que la seconde vague arriva, Billie, son ex, s'avança vers lui le regard sombre. Tu ne peux pas t'empêcher de draguer dès que j'ai le dos tourné, même alors que ton fils est juste là. Depuis l'épisode Grace leur relation était réellement tendue, même s'ils faisaient bonne figure face à leur enfant, rien ne serait plus jamais pareil. Et dire qu'il avait pensé pouvoir vivre quelque chose de sérieux avec cette fille, former une vraie famille et qu'ils puissent être heureux, pour leur fils et même pour eux. Grace avait été cet ouragan qui avait tout balayé et la jolie petite famille avait volé en éclat, depuis Billie pensait que Léo était un séducteur insatiable et même si elle clamait ne plus avoir de sentiments pour lui elle ne pouvait cacher sa jalousie. C'est pas ça... cette fille me proposait de venir voir l'animation avec les félins qui devrait commencer sous peu. J'suis pas ce sombre connard... Il ne parlait pas vraiment à Billie là, il reprenait cette phrase que Svetlana avait craché et qui faisait plutôt mal. C'est ça, cette fois-ci ok, ça ne rattrape pas toutes les autres. De toute façon tu peux bien faire ce que tu veux, on va partir, John commence à être fatigué et on a de la route. Je te le ramène samedi. Salut Léo. Il eut à peine le temps de prendre son petit garçon dans ses bras, de l'embrasser et déjà ils quittaient le parc. C'était toujours un déchirement pour le jeune père que de laisser son fils partir, surtout depuis qu'ils avaient quitté Bowen. Il resta un instant à fixer le vide avant de se ressaisir et de se diriger vers l'animation des félins. Durant les vingt minutes que durait le spectacle Léo n'en perdit pas une miette, clairement Svetlana était faite pour ça et même s'il n'aimait pas forcément les animaux il ne pouvait nier que c'était impressionnant. Une fois que toute la foule avait quitté le lieu il descendit jusqu'à elle. Aussi douée pour dompter les gros chats que les hommes. Il s'appuya contre un poteau alors qu'elle rangeait son matériel. Tu as rencontré mon fils, il adore ta casquette. Léo s'était radoucit. J'ai faim, je t'offre un truc à manger ? Ne dis pas non, j'suis pas un tel connard et tu le sais, j'ai pas menti l'autre soir, pas sur tout, ça aussi tu le sais. Il invoquait son intuition, qu'elle prenne le pas sur sa colère, c'était quitte ou double, mais il n'allait pas courir longtemps après cette fille si elle ne se radoucissait pas un peu.


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Dernière édition par Léo Emerson le Mar 20 Fév 2018 - 11:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 21:58


Léo & Svetlana



On m'avait prévenue. Qu'une fois que je commencerai à débloquer la boule, ça serait douloureux. J'aurai préféré commencer par la joie plutôt que par la colère. Mais le sentiment était bel et bien là ainsi que la blessure. Celle qu'il m'avait faite sans y réfléchir. Je me tenais en face de lui comme une furie et je n'aimais pas ça. je haissais ça. Je ne l'écoutais plus que d'une oreille tandis que mon sang afflua dans mes tempes. tais-toi ! c'est toi qui as ruiné ma vie ici, pas l'inverse . Il fallait qu'il arrête de se placer en victime. Certes son article aurait pu être élogieux mais ça avait eu l'effet inverse. Les gens confondaient trop les cabarets avec autres choses. Je détourne le regard finalement, piquée au vif sans trop savoir quoi faire ou réagir. C'était une situation nouvelle pour moi. t'inquiètes pas, j'avais compris que je t'attirais pas, hein. Une véritable trainée et repoussante en plus. Décidément, cet homme ne savait pas parler aux femmes. Mes yeux se mirent à me piquer un peu plus et je devais me ressaisir, j'étais au travail. Distraitement ma main se posa sur mon épaule et je vins caresser Brutus qui dormait. Et alors, que tu l'écrives ou non ? T'avais pas le droit de citer mon prénom. Putain de merde, Léo. Faut réfléchir un peu. J'ai été sympa avec toi. J'aurai pu te laisser seul sur ta chaise avec ton verre mais j'ai été gentille. Toi tu m'as insultée plusieurs fois, tu m'as repoussée. J'y suis pour rien si une connasse t'as brisé le cœur.  Puis, sentant que j'allais me sentir de plus en plus mal, je me levais comme brûlée pour déguerpir. Je détestai faire étalage d'un quelconque débordement devant lui. mais j'étais sincèrement blessée. Je m'approche du petit garçon qui regarde mon crocodile avec fascination. La mère quant à elle me fixa avec des yeux de furie ou de dégoût au choix. Comme si ça allait changer quelque chose. tout le monde me trouvait repoussante. Léo, Mason, maintenant cette femme. Who's next ? C'est un crocodile miniature. Ne t'inquiètes pas bonhomme, il a déjà mangé. Tu peux le toucher si tu veux. il aime bien les caresses.  Le bambin semble réticent et je ne lui force pas la main. Mais finalement, il s'aventure et on pourrait presque entendre Brutus soupirer de contentement. T'es un chef, bonhomme. Te voilà membre du zoo.  Je pose la casquette sur la tête blonde avant de m'éloigner. mais pas assez loin pour ne pas entendre les jérémiades de cette femme. Je lève les yeux au ciel avant de sauter par-dessus la clôture pour qu'on m'équipe. Un micro, des cheveux relevés en queue de cheval et ma fidèle canne. Les gens intrigués s'approchèrent pour me voir leur sourire. je me mis à expliquer les caractéristiques du lion avant de leur donner à manger. Puis, le comble du danger, hors numéro, je fis ouvrir la gueule au plus gros pour venir caresser ses dents avant d'y jeter un morceau de carcasse de viande. Le félin referma la gueule et je m'éloignai, flattant l'encolure de ce dernier. Une fois, le numéro fini, j'entrepris de ranger le matériel avant de sentir un frottement sur mes jambes.  Hello, little boy.  Je me baissais pour prendre le lionceau dans mes bras avant de sentir un afflux de larmes. Je les retenai depuis trop longtemps. Alors, serrant la peluche dans mes bras, je me laissais aller. J'étais chez moi ici de toute manière. Une voix grave s'éleva dans mon dos et je relâchai le bébé qui voulait rejoindre sa mère.  pas si douée que ça, répliquai-je d'une voix tremblotante avant de chasser mes pleurs d'un revers de main.  Puis, je continue de ranger mon attirail avant de hocher la tête lorsqu'il me parla de son fils.  j'ai entendu ce que la mère t'a dit. C'était pas sympa. T'aurais pu lui dire que j'étais une violeuse en plus de…  je vis un de mes collègues passer derrière Léo en lui faisant un signe du menton de se retourner. Ce dernier faisait un geste déplacé et je détournai le regard dégouté. Je me penche pour lui faire face avant de baisser le regard vers son appareil. " Prends-moi en photo. Deux émotions en une journée, ce traitement fait des miracles on dirait. " je balançai les cordages sur mon épaule pour soupirer avant de jeter un dernier regard aux félins.  Je sais plus quoi croire honnêtement. Je pensais que j'avais été gentille, murmurai-je d'une voix emplie de tristesse, mais tu m'as blessée Léo. J'avais jamais pleuré avant. Je me mis à renifler comme une gosse avant de secouer la tête, libérant mes cheveux d'une main.  J'espère au moins que tu te sens mieux maintenant. Elle t'a blessée, tu m'as blessée, t'es quitte avec la gente féminine maintenant.  je n'avais pas répondu à sa demande de repas. Je me contentai de rester sur place en jouant mes cordages et en attendant qu'il me donne une bonne raison d'accepter. Les larmes coulaient toujours sur mes joues. J'avais voulu jouer avec le feu, jouer avec le lion qu'il était et il avait fini par me mordre. Cruel retour de bâton pour une fille nouvellement arrivée en ville qui ne demandait rien d'autre que de faire son numéro, s'occuper de ses animaux et qui avait maintenant l'étiquette d'une trainée, briseuse de ménage, bonne pour la casse ou pour la fourrière.
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 12:21

Il roula des yeux alors que Svetlana se plaignait, elle déformait carrément ses propos et cette dispute, parce que s’en était bien une, prenait des proportions improbables. Elle qui avait dit ne rien ressentir, celle sur qui tout avait l'air de glisser l’autre soir semblait s’être mutée en une boule d’émotions négatives, peut-être qu’elle lui avait menti elle aussi, peut-être que ce soir là elle était dans son rôle de meneuse de revue séductrice, capable de se contrôler et qu’aujourd’hui, à la lumière, elle lui montrait son vrai visage, Léo préférait la sirène noctambule. Je n’ai pas écrit que tu es une trainée et je ne le pense pas non plus ! Pourquoi je penserais ça, de quel droit je le penserais ? T’as une mauvaise opinion de toi-même et des hommes encore plus. Il hallucinait carrément, elle n’avait clairement pas lu l’article. Léo était effronté, il aimait braver les interdits, elle ne voulait pas qu’il la prenne en photo, encore moins qu’il en publie une mais il l’avait fait quand même, contre sa volonté mais en respectant une certaine limite. Pour son prénom c’était pareil, il avait bien compris lorsqu’elle avait parlé de ses surnoms, Winter et Sirène, que dans son show au cabaret elle n’était pas Svetlana, qu’elle jouait un rôle et qu’elle voulait rester anonyme, il était bien placé pour respecter ce genre de choses puisque lui-même empruntait un pseudo pour son travail. Jamais dans une seule ligne il ne révélait sa véritable identité mais il fallait croire qu’elle était plus connue et reconnue que ce qu’elle pensait et ça, ce n’était pas son problème à Léo. T’as rien lu, je le savais. Si tu avais lu au lieu de juger sur les dires des autres tu saurais que je ne donne pas ton prénom, que je ne t’insulte pas, bien au contraire, ni toi ni le cabaret d’ailleurs. Il voulait s’excuser mais voilà qu’il se retrouvait à seulement se justifier d’avoir juste fait son travail. Après ce n’est pas de ma faute si les lecteurs du journal pensent que le cabaret est autre chose que ce qu’il prétend être. Et pour tout te dire je le pensais aussi, avant d’y entrer. Je n’ai fais que mon travail, je n’ai pas dit que vous aguichiez les clients parce que s’aurait été faux. Mais vous êtes là pour les charmer, c’est le propre d’un cabaret, non ? Offrir un spectacle, du rêve, une sorte de fantasme juste pour les yeux. Les raccourcis sont faciles mais ça non plus, ce n’est pas mon problème. Réfléchis, on vous fait porter des robes trop courtes, des bodys bien échancrés et des bas résille pour les danseuses, pourquoi à ton avis ? Changes de job si tu veux être mieux perçue, vas chanter dans les bars, forme un groupe de Jazz, tiens. Et on en reparlera de ta réputation. Il secoua la tête, essayant de contenir sa colère pour ne pas exploser en public, mais cette fille le mettait en rage parce qu’elle déformait tout, elle détruisait ce qu’il gardait comme un bon souvenir d’une soirée agréable. T’aurais peut-être dû me laisser seul à ma table avec mon verre… ça m’aurait évité toutes ces emmerdes et à toi aussi visiblement. Puis laisse-moi avec mon coeur brisé, il ira très bien sans toi. J’croyais que t’en avais pas, tu sais pas c’que c’est après tout. Il l’observa du coin de l’oeil discuter rapidement avec John, le coeur serré par la colère et une angoisse sourde. Et puis ce regard que lui lança Billie, il était en plein cauchemar. Le mauvais rêve continua un peu plus longtemps avec cette crise de jalousie que lui fit son ex, Léo priait juste pour que ça s’arrête, les femmes étaient décidément bien trop compliquées pour lui, elles se plaignaient quand on les repoussait, quand on ne leur prêtait pas assez d’attention et puis elles hurlaient au loup ou carrément au scandal quand on se montrait un peu trop entreprenant, même sans idée derrière la tête. Mais que ferait-il sans elles… lui l’éternel amoureux qui détestait se faire mal voir. Alors qu’il aurait pu simplement rentrer chez lui et aspirer à un peu de tranquillité, il se dirigea tout de même vers le spectacle de la blonde et puis la rejoint à la fin de celui-ci, parce qu’il avait horreur de rester sur un malentendu ou une mauvaise impression. Il n’était pas aussi méchant que ce qu’elle semblait croire et il espérait bien qu’elle finisse par le comprendre. Il remarqua ses larmes sur ses joues et sa poitrine se serra, dieu qu’il se haïssait de voir une fille pleurer, surtout quand il se doutait qu’il en était en partie la raison. Je n’avais rien à lui dire de plus, elle est… blessée. J’encaisse, tu n’as pas à prendre pour moi. Et puis tu n’es ni une violeuse ni une traînée. Il remarqua ce mec qui singeait Svetlana, ou lui peut-être, de façon parfaitement dégueulasse. Hey mec, t’as rien de mieux à faire ? Un peu de respect, ça ne fait pas de mal. Il le fusilla du regard avant de se détourner. Il soupira, prenant pleinement conscience de ce que la jeune femme devait vivre au quotidien, comprenant que cet article c’était un piège, mauvais ou bon, bien écrit ou non, c’était jeter les filles qui y travaillaient en pâture, tout bonnement, de n’importe quelle façon que ce soit. Les gens étaient stupides et lui n’y avait juste pas pensé, il ne voyait jamais le mal nulle part, à présent il s’en voulait mais c’était trop tard. Faut pas pleurer à cause de moi. Il n’en valait pas la peine. Il soupira à nouveau avant de s’approcher d’elle maintenant qu’elle avait les mains libres. D’un geste parfaitement maladroit il la pris contre lui et la serra doucement. T’as un cœur finalement ? Tu vois, ça craint parfois de ressentir les choses. Non, j’me sens pas mieux, j’me sens affreusement mal, et je suis loin d’être quitte, je crois que j’ai fais bien plus de mal qu’on m’en a fait. Il s’éloigna un peu d’elle. Je n’ai jamais eu de mauvaise attention, je le répète. Arrête de pleurer ça n’en vaut pas la peine, les hommes sont idiots, les gens stupides en général, c’est la vie. Viens manger avec moi. Il lui tendit la main comme elle avait pu le faire l’autre soir pour que cette fois-ci ce soit lui qui la guide.


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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 12:55


Léo & Svetlana



Les convenances voulaient qu'en cas de conflit, lorsque l'homme va trop loin, on le fasse se stopper. D'une manière ou d'une autre. Souvent en lui assénant une gifle ou en partant. Pour ma part, n'étant pas adepte de la violence, j'avais choisi la seconde solution. Les dires de Léo me revinrent en mémoire. Sans doute car c'était tout frais dans ma tête. J'croyais que t'en avais pas. est-ce que ne pas avoir d'émotions ou ne pas savoir comment les ressentir signifiait ne pas avoir de cœur ? bien sûr que non. Je ne croyais pas en les choses de l'amour. Enfin j'y croyais mais ce n'était pas pour moi. Je ne comprenais pas comment ce sentiment qu'on qualifiait de fabuleux pouvait rendre les gens aussi acerbes. J'avais lu de la douleur à nouveau dans le regard de cet homme. J'aurai pu compatir certes mais la méchanceté de ses dires m'avait frappé là où il ne fallait pas. il y avait un endroit pire que le cœur , il y avait le cerveau. Ce dernier pouvait cogiter pendant des heures, des heures à penser, à se dire que rien ne va. Etais-je donc le monstre qu'il décrivait ? Tout ce que j'avais fait était dans un but : comprendre les êtres humains et leur fonctionnement. Mais comme avec Mason, j'avais mal interprété les propos. Mason était marié et j'avais clairement foutu sa vie en l'air. En effet, il n'allait pas arrêter d'y penser et comme attirée par le miel, il reviendrait vers moi. je connaissais le fonctionnement des hommes. il était le même que celui des animaux. On peut battre un animal, il reviendra toujours par soumission et besoin d'amour. C'est pour cette raison que le lionceau dans les bras, je savais que Léo reviendrait. Au moins pour s'excuser et essayer de me faire comprendre que son article n'avait pas le but de me discréditer. Non, je brise des vies, murmurai-je en posant le félin à terre.  Je baisse un peu la tête. je ne parlais pas forcément de lui mais je n'avais parlé à personne de Mason, de ce qu'il y avait eu entre nous. Je ne comptais pas me confier à Léo. Ce n'était pas une bonne idée. Il ne voulait pas parler de sa relation avec moi, pourquoi le ferai-je ? Sans doute car dans les mœurs, les femmes parlent plus que les hommes. mais je n'étais pas comme ces femmes, j'étais bizarre. imprévisible dirait-on. Je fronce le nez lorsque je vois les gestes qu'on fait à mon encontre. Alors que Léo s'emporte, je pose une main sur son épaule pour l'inviter à se taire. Puis, je reprends mon ouvrage avant de relever la tête. je ne mens jamais, répliquai-je en le regardant dans les yeux, et ça serait mentir de dire que ce n'est pas de ta faute. J'ai un haussement d'épaules. C'était difficile de s'arrêter une fois qu'on avait commencé à pleurer, on avait du mal à s'arrêter. Ce n'était pas très engageant de ressentir des trucs, surtout des émotions négatives. La colère se manifestait souvent par une accélération du rythme cardiaque, une température corporelle plus élevée et une inhibition de pensées rationnelles. Tandis que la tristesse reprenait les paroles dites par la colère pour les déformer et les faire tourner à l'avantage de la victime. Qui se place justement en tant que victime. Ensuite devant l'anéantissement de soi, les pleurs débutent et on peine souvent à les stopper jusqu'à temps que la boule formée au creux de l'estomac disparaisse d'elle-même. La mienne était toujours présente. Non pas à cause de Léo mais plutôt à cause d'une belle accumulation de 24 années d'insultes, de jugements et de faux-pas. Je me laissais faire lorsque Léo m'attira contre lui. comme une sorte de pantin désarticulé. Je pris un moment avant de nouer, hésitante, mes mains autour de sa poitrine. Puis, je pris une profonde inspiration, essayant de me focaliser sur mon rythme cardiaque. Essayant de me calmer un peu. Il avait une présence apaisante. Sans doute due au rôle de son père de famille. Je me dégage un peu de son étreinte, encore blessée par ses paroles sur mon cœur. Je décide d'ailleurs de ne rien répondre. J'avais bel et bien raison en constatant que les Hommes nous pensaient dépourvus d'humanité. Je relève la tête pour voir sa main tendue et aviser quelques secondes. Une main se pose sur mon épaule avant de voir que Brutus n'est plus là. Animal stupide. je tournai complètement mon corps vers Léo pour voir qu'il était posé devant lui. Attention ! je penche doucement pour prendre l'animal minuscule dans ma main. oui, je sais c'est peu courant d'avoir des crocodiles nains mais je les trouve trop mignon. je caressai distraitement l'animal qui ferma les yeux de contentement avant de le poser à nouveau sur mon épaule. Puis, j'acceptai la main tendue par Léo pour aller manger avec lui. t'as vraiment de la chance que je ne sois pas rancunière. Mais je pense que ta remarque sur mon manque de cœur va longtemps me tourner dans la tête. j'ai un cœur. J'en ai toujours eu un. Sinon déjà, je serai morte et ensuite, je ne serai pas venue te voir l'autre soir. C'est cruel et mesquin de profiter d'une maladie pour rabaisser émotionnellement une personne. et oui, je ressens quelques trucs, j'ai une boule qui m'empêche d'exprimer convenablement mes sentiments. Mais par chance, mon traitement débloque certaines choses. Comme par exemple, cette tristesse nouvelle que je refoule depuis la mort de ma mère. Nous ne sommes pas des monstres. La plupart sont des sociopathes mais certains sont assez sympa quand ils prennent le temps d'étudier les convenances. Comme moi.  Je serre un peu plus sa main avant de me rendre compte que nous étions dans un lieu public et qu'on pourrait mal interpréter mes propos. Donc, je lâche sa main pour fourrer la mienne dans ma poche, histoire qu'on ne le prenne pas pour ce qu'il n'était pas. un petit-ami ou un être cher. Encore une fois, merci les convenances pour ça.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 19:17

Elle se voyait vraiment comme une briseuse de vie, peut-être qu’elle avait fait bien pire que d’embrasser un journaliste qu’elle connaissait à peine. De toute façon si ça lui était destiné, si cette réflexion était en référence à la mère de John, elle se trompait, Léo était capable de se détruire tout seul, il était même très doué pour ça. Comme si saborder toutes ses relations était son jeu favori, comme s’il n’était pas capable d’assumer le bonheur quand il l’avait enfin pour lui. Il avait démantelé pièce par pièce toute sa relation avec Billie, dès le départ et surtout quand il avait compris qu’il avait des sentiments pour elle. Pour une sombre raison qu’il n’expliquait pas. Et puis il n’avait pas été capable de rendre heureuse la seule fille pour laquelle il pensait pourtant pouvoir décrocher la lune, enfin ça n’était pas le problème, la lune il serait allé la lui chercher, mais ça n’était pas ce qu’elle voulait, Grace. Et c’était bien pire finalement, de pas savoir comment aimer quelqu’un. Oui, vraiment, Léo était parfaitement compétent pour détruire sa propre vie. Et en plus, sans le vouloir, il détruisait celles de pauvres filles qui n’avaient rien demandé, comme Svetlana avec son article. Il aurait été capable de s’emporter contre cet idiot au geste équivoque, si la blonde ne l’avait pas arrêté, parce que malgré ce qu’elle semblait croire, il avait du respect pour les femmes et avait horreur de ceux qui en manquaient. Il n’était pas un homme violent, il ne se battait pas souvent, préférant le verbe, parfois plus blessant, aux coups, mais il savait se battre et n’aurait pas hésité si l’autre l’avait provoqué. Peut-être, sans en être conscient, pour prouver à la jeune femme qu’il n’était pas si mauvais que ça et qu’il ne voulait que son bien. Elle le lui confirmait, c’était à cause de lui qu’elle pleurait, il se sentit vraiment con parce qu’il n’avait jamais voulu que la situation tourne de cette façon. La seule chose qu’il pouvait faire c’était s’excuser platement et puis lui proposer à nouveau de venir manger avec lui. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit, lui le bellâtre qui arrivait toujours à ses fins avec la gente féminine, lui le photographe à succès, lui l’homme au compte en banque assez garni pour pouvoir tout s’offrir. Lui, surtout, le fils unique bien trop gâté à qui on n’avait jamais dit non durant son enfance. Il avait horreur qu’on s’oppose à sa volonté et il avait assez de ténacité pour  se montrer persuasif. Et ça fonctionnait une fois encore avec Svetlana. A cause de sa belle gueule, peut-être mais peut-être aussi, il voulait le croire, parce qu’elle se souvenait de cette soirée où il n’avait pas menti totalement et où elle avait su lire en lui, ce soir où il s’était senti mis à nu et démuni face à cette fille qui le comprenait trop bien. Elle pris sa main et Léo ne put retenir son visage de s’étirer en un sourire satisfait. Je n’ai pas cherché à profiter de ta maladie pour te rabaisser. Tu n’as pas été tendre avec moi non plus. Tu voudrais que je te mette dans du papier bulle pour t’éviter toute peine ? Que je te traite comme une petite chose fragile, comme une malade, que je t’épargne ? Il la fixa intensément, assez durement, elle était froide, il n'était pas plus chaleureux, les rapports de force ça leur allait bien visiblement. Si j’avais fait ça tu m’aurais reproché de te traiter comme quelqu’un de malade alors que tu voudrais être prise pour une personne normale, n’est-ce pas ? Je ne fais pas de traitement de faveur. Ça ne veut pas dire que je ne sait pas être sympa. Il n’avait pas l’intention de lui faire des courbettes pour qu’elle se sente mieux, les choses étaient dites et c’était pour son bien. Si, comme elle le disait, elle prenait un traitement, alors elle allait vivre bien pire qu’une dispute avec Léo, elle rencontrerait certainement des personnes bien plus mauvaises et qui prendraient du plaisir à l’être, elle vivrait des situations difficiles, des déceptions, des doutes, comme toute à chacun, c’était le lot de l’être humain. T’es pas un monstre, tu es humaine c’est tout. Je croyais que tu ne voulais pas être soignée. Que tu préférais ne pas savoir, pourquoi tu as changé d’avis ? Elle avait lâché sa main et il comprenait pourquoi, après tout ils étaient sur son lieu de travail. Il ne s’en formalisa pas, de toute façon ils n’étaient rien l’un pour l’autre. La buvette du zoo est infecte, les sandwichs sont pires que du caoutchouc. Tu peux sortir à l’extérieur ? Tu as fini ta journée ? Il voulait l’emmener ailleurs, un ailleurs où elle ne serait ni Winter ni la dompteuse de lions, quelque part où ils seraient libres de tout. Même s’il n’avait aucune idée de ce qu’il ferait de cette liberté, au moins il n’aurait plus à faire attention à ses paroles ou à ses gestes, il ne serait pas Charles non plus, elle ne pourrait plus lui reprocher de mentir et peut-être qu’ils pourraient arrêter avec leurs querelles stupides. Tu comptes trimbaler ce monstre miniature avec toi ? Il pourrait peut-être... rester ici ? Léo avisa la bestiole qu'elle portait comme son propre enfant d'un mauvais œil, définitivement il n'aimait pas les bêtes.


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Dernière édition par Léo Emerson le Mar 20 Fév 2018 - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 19:54


Léo & Svetlana



Un silence gêné s'installa entre nous et je n'avais pas envie de le rompre. Je n'étais pas du genre bavarde, à parler pour rien. certes, je ne prenai pas toujours la parole pour dire des choses intelligentes mais j'étais trop déprimée pour argumenter. Ça pouvait se sentir jusque dans mon aura, j'étais maussade pour la première fois de ma vie. Contre Léo, j'aurai pu croire que je me sentirai un peu mieux mais non. je voyais bien dans son regard qu'il me lançait un défi. Passer un peu de temps en sa compagnie ou alors rester toute seule comme un cliché féminin et avoir envie de me pendre avant la fin de la nuit. J'accepte donc après avoir lâchée un petit soupir de poser ma main gelée dans la sienne. Puis, je me positionne à ses côtés pour commencer à marcher lentement. Je l'écoute me parler de ma maladie, de ne pas m'avoir épargnée et je le regarde alors. J'étais blasée. Enfin, je commençai à l'être. Je passe donc une main dans mes cheveux blonds avant de soupirer à nouveau. Je veux que tu me traites comme une femme. Car aucun homme n'aurait un comportement pareil avec une femme. Je continue à le regarder aussi durement que lui pour presque sentir le blizzard passer entre nous. Damn, lui au lit, ça doit être un véritable démon. Du moins, je n'en étais pas certaine et de toute façon, je ne coucherai jamais avec lui. j'avais encore le goût des lèvres de Mason sur les miennes et je ne me voyais pas passer à autre chose alors que ce mec avait clairement réveillé quelque chose en moi. Enfin avec le bleu de ses yeux, peut-être mais pas ce soir. Je hausse les épaules pour reprendre ma marche, mettant ma main dans ma poche de pantalon moche pour le suivre peu importe où nous allions. Je ne dis pas que j'irai jusqu'au bout du monde avec lui parce que déjà c'était trop loin et en plus, il avait beau être agréable à regarder il avait un caractère de vieux grincheux. Mais je pense que manger un morceau serait un bon début. Mon père m'a menacé de me couper les vivres si je n'allais pas voir mon neurologue. Et il s'avère que j'ai bel et bien une maladie neurologique même si mon médecin n'a pas su me dire quoi pour le moment. Il faut dire que j'ai passé plus de temps à allumer ledit neurologue plutôt qu'à m'intéresser à ma santé. J'avais préféré plonger dans l'abysse des yeux de Mason et admirer la fermeté de ses bras et la chaleur de ses mains que d'écouter un traitre mot de jargon médical. Après, je savais qu'il n'était pas insensible à mes charmes, contrairement à Léo. Je savais que je pourrais me mettre en petite tenue devant lui, il ne lèverait pas un sourcil. j'ai fini, oui. "Mais hors de question de sortir dans cette tenue. Lorsqu'il me parle de Brutus, je fronce les sourcils. C'est non. on fera un détour par la maison et je le déposerai avec Néron, mon autre crocodile nain. Tu laisserais ton fils au zoo parce qu'une femme n'en veut pas en rendez-vous ? Je le regarde en haussant un sourcil avant de reprendre sa main pour le faire traverser le zoo à grands pas. de toute façon, il avait dû en faire la visite avec le bambin. Puis, je prends la clé que j'avais dans la poche pour ouvrir la porte du local où était nos vestiaires. Après être entrée, je regarde Léo avant de fixer les casiers. Bon, c'était le moment de voir s'il me trouvait attirante ou définitivement repoussante. je vais me changer et après on pourra y aller. Tu peux mater comme un pervers si tu veux mais je te laisse pas dehors. On te mènerait à la sortie et tu ne me retrouveras jamais avec cette couleur de cheveux fadasse. Puis, je tourne les talons, déposant minutieusement Brutus sur le casier avant d'ouvrir le mien et d'en sortir ma robe et mes chaussures. Puis, je défais la chemise du zoo ainsi que le pantalon que je replie et que je remets à l'intérieur pour échanger avec ma robe. Tu veux bien m'aider avec la fermeture s'il te plait ? J'ai toujours du mal à la remettre.
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 22:58

Il y avait de quoi devenir chèvre avec une fille pareil, une fille qui demandait de la reconnaissance et du respect mais qui voulait qu’il la traite comme une femme, le message était plutôt clair, elle voulait se sentir belle dans ses yeux, désirée. Léo ne savait pas bien quoi faire de ça, quelques minutes plus tôt elle lui hurlait dessus, là elle lui demandait de l’attention, à trop jouer avec lui il en perdait les pédales. Si tu veux que je te traite comme une femme arrête de te comporter en gamine. Bien qu’elle soit jeune, il ne savait pas quel âge lui donner, mais elle était clairement jeune, peut-être que c’était ça, d’ailleurs, elle était une gamine, tout simplement, elle faisait ses caprices, elle demandait qu’on la regarde, qu’on la trouve belle, mais qu’on la prenne au sérieux également. Étrangement, avec sa façon de lui parlé, Léo avait plus l’impression vraiment bizarre et déplaisante de se comporter plus comme un père autoritaire que comme un homme qui pourrait la désirer. Est-ce qu’il la désirait d’ailleurs, drôle de question, il ne se l’était pas vraiment posé, ni l’autre soir, bien qu’elle l’ait largement tenté, ni aujourd’hui. L’autre soir il s’était laissé embrassé et il avait eu envie de lui rendre son baiser, pourtant il n’avait rien fait. Elle était jolie, ça il le savait déjà, mais ce n’était pas tout, peut-être simplement n’appréciait-il pas de se faire crier dessus. Il faut sûrement un peu de temps, le cerveau est un lieu mystérieux et plein de sombres recoins. Elle avait terminé sa journée, une chance, ils n’auraient pas à rester ici, Léo avait la sensation étrange que cet endroit n’était pas le meilleur pour un tête à tête avec cette fille, ni aucune autre en fait, il avait trop de souvenirs de son fils qui courait dans les allées, de son rire qui se perdait dans le vent. C’était un lieu particulier pour lui, il y avait plein de jolis souvenirs et il n’avait pas envie de tout mélanger. T’as une passion étrange pour les crocodiles. Enfin chacun son truc. Je laisserais mon chien à la maison si je devais partir en rendez-vous oui, enfin si j’avais un chien. Je ne pensais pas que cette bestiole était ton animal domestique. N’importe quelle femme voudrait de mon fils à un rendez-vous, il est adorable, je l’ai élevé pour qu’il charme ces demoiselles. C’était une blague, évidemment, Léo n’avait pas eu besoin d’élever son fils pour qu’il soit aussi mignon, il avait juste eu de la chance et puis c’était connu que la gente féminine craquait en voyant un père s’occuper de son enfant, bien qu’il n’en  abuse pas, le pauvre gamin méritait mieux que d’être brandit comme un trophé. Il regardait l’animal avec une sorte de dédain, elle ne pouvait pas avoir un chat ou un lapin, comme tout le monde ? Mais au fond il n’était pas surpris, cette fille n’était pas comme tout le monde, ça il le savait déjà. Elle repris sa main, Léo regarda ses doigts se mêler aux siens avec surprise avant d’esquisser un demi sourire, sa paume était toujours aussi froide, contrastant avec lui, le feu et la glace. Qu’est ce qu’ils ont tes cheveux ? J’aime bien le blond, j’ai toujours eu un faible pour les blondes. Lâcha-t-il distraitement. Merci pour le pervers, en passant, je vais me retourner, ça sera plus… Correct. Il se tourna donc vers le mur en crépit, qui était loin d’être passionnant mais il ne se voyait pas la regarder se changer, ça ne se faisait pas, sa mère lui avait appris à être galant et respectueux envers les filles et il tenait à ce principe. Les minutes lui parurent des heures, à devoir faire le piquet comme un idiot et quand Svetlana lui demanda de venir l’aider il se retourna bien rapidement avant de s’arrêter en la voyant dans sa robe, il s’attendait à un jean, quelque chose de simple mais cette vision était bien différente, la blonde était craquante dans sa petite robe légère, avec ses cheveux qui retombaient sur ses épaules. Il s’approcha d’elle en se raclant la gorge. Tu avais prévu un rendez-vous ? Un peu intimidé, comme le soir de leur rencontre, ou comme un gamin qui déshabillait un fille pour la première fois, il ne se laissa pourtant pas démonter et avec le flegme qui le caractérisait il s’approcha d’elle par derrière et plaça la main dans le creux de ses reins au niveau de la fermeture. C’est un piège à loup cette robe. Il la remonta doucement et profitait du parfum délicat de sa nuque. J’espère que tu as les escarpins de l’autre soir. Sa voix n’était plus qu’un murmure. Arrivé en haut de la fermeture il se ressaisit, s’éloignant de Svetlana tout en continuant à l’observer, elle était belle dans cette robe mais ce serait trop simple de le lui dire de but en blanc. Maintenant je peux te traiter comme une femme. Si elle avait douté que son charme opère sur Léo, il venait de lui confirmer qu’il n’était pas totalement insensible, loin de craquer totalement, parce qu’il lui en fallait bien plus, mais elle était sur la bonne voie et lui savait se montrer patient. Il n’était pas aussi empressé que beaucoup d’hommes, tout n’était pas qu’une affaire de physique pour lui, il avait besoin d’une alchimie, d’une vraie attirance, il avait besoin de défi et d’un peu de jeu, les filles faciles ne l’intéressaient pas tant que ça.


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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMar 20 Fév 2018 - 23:27


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Je hausse les sourcils en l'entendant m'appeler gamine. Puis, je pousse un long soupir préférant ne pas répondre. Il me cherchait encore des noises et la passe de la tristesse était passée. J'avais maintenant retrouvé mon calme olympien et mon blizzard si familier. Il faut croire que les effets secondaires ne durent pas bien longtemps. J'allais devoir en toucher deux mots à Mason pour comprendre concrètement ce qu'il se passait en moi. si on arrivait à se parler sans s'engueuler ce qui était épineux entre nous. Nous n'étions pas en bons termes comme je n'étais pas dans de meilleurs hospices avec Léo. Nous étions encore en froid et je le regarde avec des yeux ronds sans répliquer. Je n'ai jamais été très bavarde comme femme. Plutôt réservée, j'écoutai les autres pour répliquer souvent de longues tirades sans reprendre ma respiration. Cette fois-ci, je choisissais le silence. Glissant ma main dans celle du brun, je décide de l'emmener avec moi au travers les allées du zoo. Une naine qui tirait un géant. Car trente centimètres et quelques nous séparaient. Il n'avait pas tort sur son fils cependant. Le petit était adorable mais je n'allais pas lui donner une fois de plus raison. Une fois devant la porte, je l'entraine à l'intérieur du local pour aller jusqu'à mon casier. Je suis blonde d'origine. C'est mon côté slave mais je me teins pour ressembler à l'hiver. Ça fait parti du personnage. Car j'avais beau ne pas mentir, mon physique polaire, ma couleur décolorée et mes yeux de biche me donnaient l'air insaisissable. Mais je n'aimais pas être blonde. On m'avait trop souvent appelé poupée parce que j'étais blonde avec un visage rond. Je hausse les épaules en le regardant se tourner vers le mur pour ôter mon tee-shirt et mon pantalon. Je ne portais que du noir. Je n'aimais pas la couleur donc j'avais choisi une petite robe sombre assez sobre. Je n'aimais pas montrer toutes les parties de mon corps dans la rue. Je préférai la sobriété. Mais je peinai à remonter la fermeture comme à chaque fois. Du tout, c'est mon style de tous les jours. Ce qui est la vérité. Je portais souvent ce genre de robes ou des étoffes très longues et vaporeuses. Certes, je ne mettais pas tous les jours des talons. mais en sortant du zoo, j'avais besoin de me sentir un peu femme. Surtout avec les récents évènements. Je le laisse placer une main chaude dans le creux de mes reins. Avec ma température corporelle en-dessous de la normale, j'avais l'impression qu'on m'appliquait une serviette chaude sur les reins. Étrange sensation. un piège à loup ? Je fronce un peu les sourcils pour inspirer longuement tandis qu'il commençait à fermer ma robe. Je déplaçai ma lourde masse capillaire pour qu'il puisse remonter jusqu'en haut avant de hocher la tête lorsqu'il parlait de mes talons. Je m'en saisis d'ailleurs pour prendre appui sur le casier et me baisser légèrement pour les mettre. Après, j'attrape mon eye-liner pour commencer à faire mon cat eye en toute simplicité. Je ne mettais pas de produit teint ou même de rouge à lèvres. Je n'aimais pas la situation. Après, je prends mes cheveux dans l'ensemble avant de sortir un pic et les attacher en chignon lâche, découvrant ma nuque, laissant quelques mèches naturellement ondulées entourer mon visage. Après, je me tourne vers Léo et je lui fais un petit sourire. Merci. Puis, je reprends Brutus que je ne pose pas sur mon épaule dénudée mais dans son sac de transport. J'avais compris que Léo n'aimait pas trop sa proximité. Je passe devant Léo effleurant le haut de son poignet au passage avant de nouer délicatement nos doigts pour qu'on sorte d'ici. T'es venu en voiture ou à pieds ?
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMer 21 Fév 2018 - 13:58

Léo ne pouvait s'empêcher de la provoquer, de la pousser à bout, sans trop savoir pourquoi, peut-être parce qu'elle faisait la même chose avec lui. Habituellement il arrondissait les angles, il était poli, gentil, mais face à Svetlana il était direct et franc, trop, sûrement, en même temps elle lui avait reproché ses mensonges, donc elle ne pouvait rien dire de son honnêteté. Slave ? Je croyais que tu étais canadienne ? Enfin lui était bien un australien avec un côté français, on ne choisissait pas ses origines. En tout cas il ne s'était pas trompé sur le fait qu'elle jouait son rôle, son personnage d'éternelle reine de glace, physiquement et dans son attitude également, il en était certain, cette distance qu'elle mettait entre elle et les autres, c'était calculé, même un peu, il était prêt à le parier. Lui aimait le blond, il aimait la couleur qu'il prenait lorsque le soleil se reflétait dedans, il aimait cette douceur angélique qu'il donnait aux femmes, même le côté fatal lorsqu'il était poussé à l'extrême, toutes ne le portait pas bien, il en convenait, après tout rien ne valait une vraie blonde. Ce n'est pas qu'il n'aimait pas les brunes, elles avaient leur charme également, mais il y était moins sensible, tout simplement. Une chance, ou pas, pour Svetlana, elle était du bon côté donc. Léo ne doutait pas qu'elle devait faire des ravages, avec un style pareil, hauts talons et robe sombre, une femme fatale miniature avec sa taille de naine, son visage rond la rendait adorable, faussement sage, presque accessible mais insaisissable, elle avait parfaitement compris comment fonctionnaient les hommes, bien qu'elle ne comprenne rien aux conventions sociales, qu'elle clamait, ça aussi, il en doutait. Lui-même n'était pas insensible, loin de là, derrière ses airs froids et distants il se contenait, mais se trouver seul dans cette pièce face à une fille pareil c'était tenter le diable et réveiller doucement des instincts primaires. Un piège à hommes. Tu m'as très bien compris. Elle n'était pas idiote et il le savait parfaitement. Il termina de remonter sa glissière sans même avoir tenté d'effleurer une autre partie de son corps, non pas qu'il n'ait pas été piqué par l'envie, de parcourir cette nuque découverte ou de glisser ses doigts dans ses cheveux. Mais il s'éloigna, observant la jeune femme, satisfait de ce qu'il voyait. Elle entreprit de se maquiller, est-ce qu'elle cherchait à tester sa patience, c'était probable, notre homme l'observa donc dessiner ses yeux et remonter ses cheveux, c'était une bonne idée, bien que les yeux de biche ne lui faisaient pas forcément plus d'effet, lui aimait les femmes au naturel, avec un maquillage discret et Svetlana n'avait rien à cacher, elle était jolie sans tous ces artifices. Ne force pas sur le maquillage, ça ne sert à rien, tu n'as personne à séduire que je sache. Une nouvelle pique, il savait qu'elle n'apprécierait pas mais si elle jouait avec le feu qui brûlait en lui, lui s'amusait à briser la glace qui la rendait soit disant insensible. Une nouvelle fois elle repris sa main et il frissonna parce que celle-ci était froide. Ma voiture est dehors. J'imagine que je vais devoir supporter cet animal... qu'il ne touche pas mes sièges en cuir. En vérité il s'en moquait bien de sa voiture rutilante, il n'était pas matérialiste, seul ses appareils photos comptaient à ses yeux, le reste était futile, mais il avait investit dans une voiture confortable et luxueuse, surtout pour que son fils soit bien dedans et en sécurité. Elle lui indiqua la route et il se gara devant chez la blonde. Je t'attends ici, fais vite, j'ai faim je te rappelle, déjà que j'ai dû attendre que tu te fasses belle. Il ne voulait pas monter mais si elle le lui proposait il la suivrait. En vérité sa faim pouvait attendre, mais c'était drôle de la faire enrager, ses joues rougissaient sans qu'elle sen aperçoive et il trouvait ça charmant.


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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMer 21 Fév 2018 - 14:29


Léo & Svetlana



Je soupire. Il était désagréable et je n'aime pas les gens désagréables. Si j'avais voulu passer ma soirée de liberté avec un ours, je serai restée au zoo. Je lui jette un regard ennuyé avant de prendre une profonde inspiration. Je suis canadienne. Je suis née et j'ai grand à Québec mais ma mère était hollandaise. Elle est décédée en me mettant au monde. J'ai un petit sourire triste en me rappelant ma mère. Je parlais trois langues sans réellement faire d'efforts. L'anglais, le français et le hollandais. Malgré la disparition de sa femme, mon père avait tout de même accepté que j'entretienne ses racines. En assistant à quelques réunions de famille, en faisant des sourires et en me rendant en Hollande quand je le pouvais. De même que je ne suis pas chanteuse de cabaret, je suis étudiante en zoologie sur le point d'être diplômée. On a de la chance que ton article ne remette pas en cause mon diplôme. Une fois dans le local, je lui demande s'il pouvait m'aider avec ma robe. Je n'ai jamais été douée et du haut de mon mètre cinquante, j'avais souvent besoin d'aide. Je le regarde à travers le miroir alors que le géant s'approche. C'est vraiment un bel homme. Il avait conscience de son charisme. Son regard changea et prit une allure plus animale. Ainsi donc, il n'était pas totalement insensible à mes charmes. Ce n'est qu'une robe. Je n'accordai pas trop d'importance aux vêtements et aux chaussures. Certes, je portais des robes et des chaussures à talons mais j'étais féminine. Je profite qu'il ait fini, je le regarde se reculer. J'aurai pu sourire de victoire mais je n'étais pas ce genre de femmes. alors, j'entreprends de finir de me préparer comme à mon habitude et sa remarque m'arrache de nouveau un soupir. Il s'agit de mon look au quotidien pour la énième fois. Je me tourne vers lui avant de lever le menton. Je mets des robes noires car on m'a qualifiée de sorcière. Je mets un trait d'eyeliner et une couche de mascara parce que ça met mon regard en valeur. J'attache mes cheveux car ils sont trop épais. Et enfin, je porte des chaussures à talons car je mesure 1m55 et donc il faut bien que je mette à ton niveau. Puis, je recommence mon ouvrage avant de passer un doigt dans mes cheveux pour dégager quelques mèches. Puis, j'accepte de suivre Léo avant de grogner lorsqu'il parle de Brutus. Si tu continues à dire du mal de lui, je ne t'accompagnerai nulle part. Je reste un moment à regarder la voiture avant de monter dedans avec grâce. J'étais une naine mais vu que mon père accordait de l'importance aux convenances, j'avais dû prendre des cours de maintien. Je savais donc marcher correctement sans tomber. Un peu comme les félins. Je lui indique le chemin avec mes mains posées sur mes genoux, droite comme un -i. Puis lorsqu'on arrive devant la grande maison des Baratti, je me tourne vers Léo. Non, il ne montera pas. Il n'arrêtait pas d'être désagréable, je ne ferai aucun pas en avant vers lui. Je me penche cependant pour déposer mes lèvres glacées sur sa joue rugueuse. Je reviens, attends là, murmurai-je à son oreille. Puis, je descends avant de prendre le sac où est Brutus. Une fois entrée, j'attrape un châle, je vais mettre Brutus dans la baignoire avec son frère et je nourris Winter. Après avoir écrit un mot à Bessie, je quitte la demeure pour rejoindre Léo. Si tu me dis que j'ai été longue, je m'en vais. Je pose un regard sur lui avant de commencer à jouer avec une mèche de cheveux qui trainait. Alors, on va où ?  
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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyMer 21 Fév 2018 - 23:42

Il la fixait en écoutant son explication avant de baisser les yeux, elle cherchait à l’avoir par les sentiments en lui racontant l’histoire triste de sa naissance ou quoi ? Et en même temps ça pouvait marcher, parce que Léo était un vrai sentimental sous ses airs d’ours mal léché et ça, même si elle l’avait compris l’autre soir, elle semblait l’avoir oublié aujourd’hui. A moins que non, à moins qu’elle s’en souvienne parfaitement et qu’elle joue avec lui une nouvelle fois. Si tu veux je peux réécrire un nouvel article sur ta biographie, comme ça justice te sera rendue. Je veux bien mettre ton sac à main en photo même, cette bestiole fera au moins son effet. Il lui sourit, ironiquement, il ne partirais pas dans le patos en s’arrêtant sur ses histoires familiales, ce serait trop facile. Et puis la blonde s’éloignait déjà pour se déshabiller et lui se retournait. Notre homme se trahissait pourtant dans sa façon de se comporter alors qu’il l’aidait à remettre sa robe, dans sa façon de poser le regard sur sa nuque et la main dans son dos et dans celle de murmurer. Il sentit le regard de Svetlana sur lui alors qu’elle l’observait dans le miroir mais lui n’osa pas relever les yeux pour croiser les siens. Oui, ce n’est qu’un bout de tissu, en effet. Il pinça les lèvres. Elle se pomponnait en prenant tout son temps et même si Léo bouillait de l’intérieur il la regardait faire, l’oeil critique et la langue bien pendue, comme à son habitude envers cette fille, il n’hésitait pas à lui donner son avis, comme si elle en avait quelque chose à faire, comme si elle allait l’écouter pour lui faire plaisir, il savait qu’elle ne lui ferait pas cet honneur, il n’était pas son mec, il n’était personne et elle serait bien idiote de se rabaisser à ce jeu là. Ils dansaient un pas de deux bien étrange tous les deux, ils s’affrontaient et se retrouvaient pour des gestes subtilement tendres, sans jamais trop en donner, toujours dans la retenue, peut-être parce qu’ils n’osaient pas se lancer totalement, ou bien parce qu’ils ne voulaient pas, tout bêtement. Léo, pour sa part, hésitait encore. Tu as honte de ta taille ? Je ne suis pas si grand que ça. Il sourit doucement, les filles petites c’était mignon, n’est-ce pas ?! Il se laissa guider vers la sortie du zoo pour partir vers l’inconnu, avant de monter dans la voiture il lança son ultime pique sur le croco, Svetlana voyait rouge. Libre à toi de me suivre, je ne te force en rien, chérie. Assise dans la voiture elle semblait coincée, comme une petite fille modèle, Léo l’observait du coin de l’oeil, elle était décidément déroutante. Une fois devant chez elle il la pressa de se dépêcher même si dans sa tête il se disait tout le contraire. Elle le planta pourtant, non sans avoir réchauffé sa joue d’un bisou bien plus chaste que ce à quoi elle l’avait habitué. Il sourit à demi alors qu’elle s’éloignait déjà. Une minute passa et tellement de choses dans sa tête également, Léo se demandait ce qu’il foutait là, à attendre une inconnue pour aller dîner quelque part, une fille qui lui tapait sur le système et qui le grisait en même temps. Il avait l’impression de partir totalement en vrille. Ils allaient manger, peut-être qu’il se passerait quelque chose de plus, et alors, et quoi d’autre ? Il n’avait rien à offrir à une femme, surtout pas quelqu’un comme Svetlana qui semblait attendre bien trop, elle voulait qu’on la traite comme une vraie femme, il pourrait la séduire ce soir… et après ? Il n’avait rien à promettre, il ne pourrait que la décevoir. Il allait encore finir par passer par le parfait connard qu’elle pensait qu’il était depuis cet article et cette fois-ci peut-être qu’elle aurait raison. Alors il ralluma le moteur, il ne lui servait à rien de l’attendre, autant rentrer chez lui, qu’il la plante tout de suite au moins il éviterait la casse. Léo roula quelques mètres et puis s’arrêta, le regard dans le vide. Bordel, c’est pas compliqué de ne rien ressentir Léo, vis, prends des risques ! Il frappa rageusement sur son volant et puis fit demi-tour, il allait passer cette soirée avec Svetlana et advienne que pourra, il n’avait rien à pendre et tant pis si elle se brûlait les ailes, elle savait à qui elle avait affaire, elle était une grande fille après tout. Il revint donc à sa place et la blonde réapparu quelques secondes plus tard, il ne lui lança aucun regard et lorsqu’elle fut attachée il démarra. Je n’ai rien dit. Si, tiens, je pourrais dire que je n'ai pas remarqué ton absence, mais tu n'aimerais pas. Il ne répondit pas à sa question, elle verrait bien en temps voulu. Après avoir roulé quelques minutes ils arrivèrent dans le centre de Bowen, en face d’un petit restaurant qui ne payait pas de mine, Léo était quelqu’un d’assez connu dans cette ville, il n’avait pas envie d’être reconnu en train de dîner avec une nouvelle fille à ses côtés, il ne voulait pas être le sujet de nouveaux ragots. On va manger ici. Ils descendaient de la voiture et Léo passa Svetlana le précéder de quelques pas. Albert c’est un français expatrié depuis plus de trente ans, c’est un ami de ma mère, il sert une cuisine de son pays et il propose toujours de très bons vins. Ça te tente ? Par cette proposition Léo en apprenait un peu plus à la jeune femme, il l’emmenait dans un endroit intimiste qui lui tenait à cœur, cette fois-ci il ne se moquait pas d’elle, il ne riait jamais lorsqu’il s’agissait de bien manger. Galant, il lui ouvrit la porte pour qu'elle puisse pénétrer dans le restaurant.


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MessageSujet: Re: (lelana) liar, liar, liar.    (lelana) liar, liar, liar.  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 12:48


Léo & Svetlana



Je me contente de lui jeter un regard noir lorsqu'il me parle d'un autre article, préférant le silence. Vu le nombre de railleries après son précédent papier, il ferait mieux de s'en tenir à la photographie avant de foutre la vie d'autres femmes en l'air. Décidément, je ne me sentirai pas à l'aise avec cet homme. Il y avait quelque chose chez lui qui était dérangeant. Comme par exemple sa manière de toujours vouloir me chercher, comme s'il voulait que je ressente de la colère à son égard. Après avoir pleuré, mon cœur ressentait de nouveau ce froid polaire qui l'animait. Et alors que je sentais la main de Léo dans mon dos, j'étais plus intriguée par son soudain intérêt à mon égard que séduite. Vu comment il m'avait refroidi, il n'y arriverait certainement pas. à la soirée, j'avais fait plus d'un pas vers lui pour me prendre des vents. Pas folle la guêpe, je n'allais pas m'entêter. Je savais quand une cause était perdue. Je ne rétorque rien lorsqu'il vient à me parler de ma robe. Pour moi, les vêtements étaient futiles. Certes, je savais comment habiller mon corps, tout comme je savais que je n'étais pas un canon de beauté. Depuis que j'étais arrivée ici, j'avais eu affaire à des espèces de mannequins rachitiques. Sorry bro' mais j'ai des formes. Et on m'avait appris à les mettre en valeur. Je ne faisais que suivre les conseils d'autrui. Puis le brun ne put s'empêcher de critiquer mon maquillage. Et pourquoi pas mes chaussures aussi ? Ou mes cheveux ? Ah non, c'est vrai qu'il apprécie les deux. Alors que je suis tournée vers lui, je fronce les sourcils, agacée. Non, décidément, il n'arrivera pas à me séduire ce soir. La beauté d'un visage ne faisait pas tout. Et je ne suis pas superficielle au point de coucher avec un homme qui ne m'apprécie pas à ma juste valeur. De toute façon, je ne coucherai avec personne, point. Une fois l'ouvrage fini, je ne peux l'empêcher de défendre mon protégé alors qu'il ne cessait d'être piquant envers lui. je pousse de nouveau un soupir exaspéré. J'ai un conseil pour toi, commençai-je lasse, ou plutôt plusieurs. Quand tu invites une fille à manger, ne critiques pas sa passion, ni son physique. J'avais ajouté ceci sans le regarder car dans le fond, j'en avais vraiment mais vraiment plus rien à foutre. Déjà que son article avait eu un impact lamentable sur ma vie, que je m'étais humiliée en pleurant devant lui ; je n'allais pas recommencer cet affront en passant du temps avec une personne qui ne m'appréciait même pas. Et cesse de m'appeler Chérie*, c'est un surnom affectueux pour une personne en apprécierait une personne dans un contexte relationnel différent du nôtre. Et dans ta bouche, cela sonne plus comme une insulte que comme de l'affection. Je ne suis pas stupide, Léo. Je vois bien que tu ne m'apprécies pas et tes piques incessants commencent à me lasser. Je suis une dame, je n'ai pas d'attributs masculins entre les jambes et j'aimerai que tu me traites avec un peu de respect. Même si via ton papier, tu as montré que tu n'en avais pas à mon égard, finis-je toujours sur un ton des plus blasés. La situation m'ennuyait et je pourrais presque prévoir chacune de ses réactions. Après une courte attente, je me dirige vers l'entrée de ma demeure pour m'accouder à la rambarde et le voir faire son petit manège. Démarrer la voiture pour faire quelques mètres, s'énerver un instant avant de reprendre sa place. Stupide. Je soupire avant de retourner à ses côtés. Je n'avais aucun intérêt à poursuivre cette soirée car je ne comptais pas céder du terrain. Il m'avait clairement manqué de respect la fois de trop et ça avait eu l'effet de me refroidir bien comme il fallait. Je me permets de poser une main sur sa cuisse. Glacée comme à mon habitude. Est-ce que tu pourrais prendre le temps de desserrer ta mâchoire deux secondes ? Il ne va rien se passer. Je ne vais pas te sauter dessus ou quoique ce soit. Sinon, je l'aurai déjà fait. Mais le peu d'estime que tu as pour moi ainsi que ton abandon au cabaret m'ont fait comprendre que tu n'étais pas attiré par moi. Je suis certes blonde maintenant mais les produits chimiques ayant contribué à me faire ressembler à une poupée Barbie miniature et plus en chair n'ont pas terni mon cerveau. Après tout, autant faire connaissance même si j'ai bien noté que tu t'en foutais de tout ce qui pourrait me caractériser, mais ce n'est pas mon cas te concernant, ajoutai-je de ma voix atone, et ça sera tout. Putain mais détends-toi, mec. S'il était comme ça à tous ses rendez-vous, je plaignais les pauvres femmes. Mais bien souvent une dame s'arrête au physique d'un homme et pas à plus. Ce qui n'était pas mon cas. Et j'avais raison. J'avais besoin de sentir une connexion avec un homme. Bien qu'une était naissante au cabaret l'autre soir, elle semblait totalement morte maintenant. Oh et une dernière chose, répliquai-je en me tournant vers lui, tu es très séduisant comme homme. Propre sur lui, bien coiffé, de beaux yeux bleus mais je peux t'assurer qu'avec ton attitude d'enfant capricieux tu n'arriveras à rien. enfin du moins pas avec moi. Anticipant sa réponse, je lève la main pour le stopper. Oui je sais, tu n'as pas envie de tenter de me séduire ou tu comptais dire une autre parole pour me rabaisser. Alors, certes à tes yeux, je ne suis pas une femme mais aux miens si. Je sais ce que je vaux et en aucun cas, ce n'est un comportement pareil de la part d'un homme qui pense que son argent et son beau physique pourront le sauver d'un comportement déplorable. Puis, je descends de la voiture pour le suivre jusqu'au café. Je me stoppe un instant, croisant les bras sur ma poitrine avant de pousser un soupir exaspéré. Cette soirée n'allait mener à rien de bon et j'étais trop triste ou maussade pour faire quoique ce soit de sympathique. J'apprécie que tu ais pris le temps de me conduire avec très peu de volonté jusqu'ici ainsi de savoir que tu as des contacts via ta mère mais je suis navrée. Aussi beau sois-tu, je ne peux pas aller diner avec toi. Puis, je m'approche de lui pour déposer mes lèvres sur sa joue en toute simplicité. j'ai eu mon lot d'humiliation pour les prochaines années à venir. Entre mes premiers pleurs et ton comportement, je préfère encore aller manger seule dans ma misère sentimentale et amicale plutôt qu'avec un homme qui ne m'apprécie pas. je sais ce que tu vas dire, tu vas encore chercher à me lancer un pic mais à vrai dire, je m'en fous un peu. Je fais un pas de plus vers lui. il voulait que je montre les dents, il allait servir. Mon regard qu'on qualifiait de polaire se posa sur lui. J'adore les animaux. Et tous les animaux. Oui, je porte des robes noires parce que je suis petite et avec des formes plutôt généreuses et que dans ma condition un pantalon tasserait ma silhouette. Alors pour me rehausser, je mets des talons de dix centimètres. J'aime me maquiller parce que ça met mon regard en valeur. Mais juste ce qu'il faut contrairement à certaines femmes. j'adore avoir les cheveux argentés car ça fait partie de ma personnalité. Je ne mange pas de viande parce que je travaille auprès d'animaux toute la journée et tu peux les haïr, j'en ai absolument rien à foutre. Je n'aime pas les gens qui raillent de pauvres animaux sans défense. Et pour terminer, par ta faute, tout le monde pense que je suis une trainée mais je n'en suis pas une. Je ne couche que lorsque je sens une connexion avec un homme ou une femme, mais bien qu'elle ait existé, cette connexion est rompue devant ton comportement d'enfant puéril qui a besoin de rabaisser une femme déjà blessée pour se sentir exister. Bonne soirée*. Puis, je tourne les talons sans me retourner un seul instant parce que je me fichai pas mal de sa réaction. J'en viens à m'asseoir sur le rebord de la fontaine pour prendre un instant. Je détache mes cheveux que je laisse retomber dans le dos de manière négligée avant d'ôter mes chaussures. Les gardant à la main, je sors mon téléphone pour regarder où je suis. C'est bien ma veine d'être perdue dans Bowen alors que je n'étais ici que depuis un mois. je ne connaissais que le trajet entre la maison partagée avec Bessie, le zoo et le cabaret. Espèce d'imbécile. Mais je n'étais pas de ces femmes vénales qui pouvaient aller manger avec un homme qui ne les appréciait pas, uniquement pour se faire payer un repas. Ce n'était pas dans mon caractère. Tant pis, j'allais commencer à marcher. Je remets mes talons pour voir que le soleil commençait à se coucher. Une journée bien pourrie jusqu'au bout. Et ce malgré moi, une larme coula sur ma joue, suivie d'une autre. Léo m'avait traitée comme une moins que rien et pour la première fois depuis mes 24 années d'existence, j'avais l'impression de l'être. Une moins que rien.  
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