Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 10381 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Probablement que Léo allait trop loin mais Svetlana comprenait les choses de travers, avec ça ils n'allaient pas s'en sortir tous les deux. Si lui avait muté en une sorte de monstre qui sortait toutes les bêtises possibles pour piquer la jeune femme, elle ne savait pas apprécier quand il était un minimum gentil envers elle, il ne critiquait pas son physique, il n'avait rien à en redire et même si tel avait été le cas il ne se serait pas permis de le faire, il n'était pas un tel mufle. Qu'elle soit petite n'était pas une tare ni un problème d'aucune sorte, mais si elle ne l'assumait pas ça n'était pas de sa faute. Alors ne compris pas ce qui l'avait piqué une nouvelle fois, il ne répondit pas, tout simplement, passablement agacé par sa réaction, mais il n'était plus à ça près la concernant, après tout ils se cherchaient bien, il se dit qu'elle finirait par se radoucir et puis elle venait d'accepter un dîner, il n'allait pas la planter là. Il roula carrément des yeux lorsqu'elle continua sur sa lancée, cette fille parlait trop, c'était pénible, elle était susceptible et lui n'avait pas tant de patience que ça. Je n'ai jamais dit que je ne t'appréciais pas Svetlana, il ne réitéra pas le chérie, conscient que cette provocation là était de trop. Quand je n'apprécie pas quelqu'un je ne lui propose de pas de passer la soirée avec moi, j'ai d'autres choses à faire que de m'infliger ce genre de peine. Il lui sourit doucement, hors de toute suffisance, il énonçait une simple et bête vérité. Le trajet en voiture fut silencieux, plutôt froid, voir même glacial et c'est sûrement ce qui motiva notre homme à tenter de s'enfuir, son petit numéro était ridicule, tenter de partir pour finalement revenir comme si de rien n'était, il le savait bien, mais avec cette fille il était perdu. Oscillant entre l'envie de la connaitre davantage et celle de prendre ses jambes à son cou, conscient également qu'il n'avait pas été tendre avec elle et que les bases sur lesquelles ils partaient étaient plus que bancales pour passer un moment agréable par la suite. Mais s'il ne tentait rien il ne saurait jamais, alors il resta, finalement, il verrait bien. Et il vu. A son retour Svetlana était encore plus glaciale et impassible qu'avant son départ, sûrement que l'ultime pique de Léo n'avait pas aidé. Mais ce qu'elle lui envoya dans la figure le refroidit carrément, toute tentative de séduction était à présent bien loin, seule restait l'envie de la foutre dehors et de rentrer chez lui. Les machoires serrées il l'écoutait sans broncher. A l’entendre il semblait être un homme détestable et peut-être devrait-il la croire. Jamais il n’avait été comme ça avec aucune fille, celles d’un soir il était doué pour les charmer, celles qu’il avait aimé il avait su leur parler et les traiter comme il le fallait, on ne reprochait jamais grand chose à Léo, peut-être son côté versatile ou éternellement insatisfait, peut-être qu’il passait un peu trop de bras en bras à certaines périodes de sa vie. Mais jamais on n’avait pu dire de lui qu’il était incorrect envers la gente féminine. C’était une première ce soir et il n’avait pas vraiment de quoi en être fier. Il était possible que Svetlana exagérait, qu’elle prenait un peu trop la mouche, après tout, elle n’avait pas été tendre avec lui non plus et il ne s’en était pas formalisé. Mais il y avait certainement un fond de vérité et il s’en voulait parce qu'il n'était pas ce vrai salaud qu’elle semblait voir en lui. Il chercha à lui dire qu’il n’était pas un enfant capricieux, mais elle le stoppa et en même temps, c’était certainement le seul point sur lequel il savait qu’elle avait raison, était un gamin capricieux, il l’avait toujours été, la faute à son éducation. Alors il ne dit rien de plus, acceptant les critiques puisqu’elle avait besoin de vider son sac visiblement. Ils sortirent de la voiture et notre homme tenta quelque chose de gentil pour détendre l’atmosphère pensant qu’elle se calmerait, il lui parla un peu du restaurant, pas pour faire de l’esbroufe mais plus parce qu’il aimait bien ce lieu et qu’il voulait le lui faire comprendre, mais une nouvelle fois elle pris la chose bien différemment de ce qu’il pensa. On s’en moque que ma mère soit… Mais elle ne le laissa pas continuer. Nouvelle salve de critiques, il baissa alors les bras. Enfonçant les poings dans les poches de son jean il se laissa embrasser sur la joue sans rien dire, sans bouger, sans rien ressentir, il voyait ce geste comme une énième preuve de mépris. Il s’était trompé, cette fille n’en avait rien à faire de lui, du moins elle s’était lassé, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, il avait été odieux lui aussi, quoi que peut-être pas autant qu’elle à ce stade bien qu'il ne soit pas là pour compter les points. Et lui en avait marre de se justifier ou de ramer, il avait horreur de ça. Qu’elle pense ce qu’elle voulait, qu’il ne la trouvait pas jolie, qu’il n’en avait rien à faire d’elle, qu’il n’était là que pour la rabaisser ou pour coucher avec et se barrer par la suite, de toute façon tout ce qu’il pourrait dire pour se dédouaner serait mal pris, de travers, ou utilisé contre lui par Svetlana alors il n’essaya pas. Elle le planta là alors qu’il tenait encore la porte ouverte, Léo lança un dernier regard pour la voir tourner les talons et après un soupire il entra dans le restaurant où il fut accueillit par le fameux Albert qui n’avait rien perdu du spectacle. Mauvaise soirée mon garçon ? Il vint à sa rencontre avec un sourire chaleureux. Et moi qui croyais que tout te réussissait. Viens, tu as besoin d’un remontant. Le jeune homme suivit le cuisinier jusqu’à une table et le regarda lui servir un verre de ce qui semblait être du whisky. Toujours le même poison ? Léo hocha la tête favorablement. Je ne sais pas ce que tu as fait à cette jeune femme mais elle avait l’air de t’en vouloir. Léo haussa les épaules. J’ai fais le con sûrement. Oui, on dirait. Je n’en parlerais pas à tes parents ne t’en fais pas. Léo aimait cet homme, il aimait venir chez lui pour dîner parce que sa table était bonne et qu’il restait toujours discret, il avait vu passé quelques jolies filles aux côtés du jeune Emerson et jamais il n’en avait touché mot à sa famille, ce qui se passait chez lui restait secret et c'était très bien pour tout le monde, si Svetlana l'avait suivi ce soir elle aurait su qu'il ne venait pas pour faire jouer les relations de sa mère, comme elle semblait croire, mais juste parce qu'il aimait cet endroit. Et puis il était de bon conseil parfois, le vieux français. Comment va Grace ? Léo soupira en buvant une gorgée, la question qui faisait mal. Je n’en sais rien. Et l’autre sourit doucement. Tu ne vas pas dîner ici j’imagine. Ne pars pas les mains vides, j’ai reçu une caisse de très bon Bourgogne, tu le goûteras quand tu en auras l’occasion. Maintenant vas-t-en. Et si tu retrouves cette fille, sois gentil avec elle. L’australien eut l’impression qu’on lui faisait une nouvelle fois la morale, mais avec bienveillance cette fois. Il lui sourit tristement, termina son verre et sortit avec sa bouteille de vin en le remerciant. Il regagna sa voiture et roula pour rentrer chez lui. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’il se retrouve à la hauteur de Svetlana. Il ravala un soupire, se gara sur le bas-côté et descendit pour venir marcher près d’elle. Viens je te ramène chez toi. Tu n’auras pas besoin de parler, moi non plus. Mais à pieds tu en as pour une bonne demi-heure de marche et pieds-nues ce n’est pas confortable. Et puis j’voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose. On ne sait jamais. C’était certainement la première fois qu’il lui parlait avec autant de douceur. Il osa la regarder et vit les larmes sur son visage, d'un geste du pouce il les essuya. Je te l'ai déjà dit, il ne faut pas pleurer pour moi. Ils savaient tous les deux qu'il n'en valait pas la peine.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Et un de plus. J'en avais assez de me faire attaquer par ses australiens. Les canadiens n'étaient pas aussi méchants mais les australiens, la pire espèce sans doute. Je commençai sérieusement à reconsidérer mon échange Erasmus pour rentrer au pays. Mais ça voudrait dire assumer que mon père me traine partout en tant que rat de laboratoire. Alors que je regarde Léo, je sens la bienveillance que j'avais à son encontre disparaitre comme un écran de fumée. J'avais été sympa, je lui avais pardonné son article et son faux pas. son mensonge sur son identité et je me retrouvai à nouveau au porta faut. Je détestai être ça. tu as une drôle façon de le montrer alors. ma voix était aussi coupante que la glace brisée. Et mon regard encore plus froid que le pays d'où je venais. A force de critiquer mes animaux de compagnie et de chercher la petite bête, il en avait trouvé une. Mais une grosse. Une très grosse. Le trajet pour aller jusque chez moi est glaciale et je suis tendue comme possible. Je me sens subitement très mal à l'aise et j'ai moi aussi envie de fuir. Alors que je suis sur les escaliers du perron, je le vois faire son petit manège avec la voiture. Je soupire avant de descendre. Sans doute sommes-nous trop têtus pour admettre que notre amitié ou notre proximité n'est pas bon pour personne ? Je soupire alors que nous sommes dans la voiture, pianotant sur sa cuisse d'un air distrait. Me rendant compte que je n'avais pas ôte ma main, je le fais pour la poser sur la mienne en grognant presque. L'ambiance était mauvaise. Très mauvaise. Alors que nous sommes descendus de la voiture, je fixe la devanture du restaurant. Mon estomac criait famine mais ma raison me criait de m'enfuir. Et je choisis de l'écouter pour une fois. je déglutis alors que je lui balance ses quatre vérités. Léo se décompose au fur et à mesure que je l'incendie mais je ne fais qu'énoncer la vérité. Un homme d'âge mur nous regarde de l'intérieur ce qui suffit pour que je prenne mes jambes à mon cou. Alors que je vais jusqu'à la fontaine, je plonge ma main dans l'eau pour rafraichir ma nuque. Je finis par défaire mes chaussures et mes cheveux avant de soupirer. Le GPS m'indiquait 40 minutes de marche. Au moins, j'aurai de belles jambes, murmurai-je tristement. puis, je commence à marcher. Perdue dans mes pensées, je ne chasse pas les larmes qui coulent sur mon visage. Trop. C'était trop. Entre mon père qui m'exhibait comme un trophée médical, mon cousin qui était au fond du gouffre, cet article, Mason et maintenant Léo. Je rumine tristement avant de voir une voiture se stopper près de moi. Je ne m'arrête pas pour autant mais c'était sans compter sur Léo qui décide de se placer devant moi pour m'empêcher de passer. Je n'ose pas lever les yeux vers lui alors je les maintiens baissée. C'est humiliant, soufflai-je. Je baisse mes épaules avant d'aller poser ma tête sur son torse en essayant de respirer. Tu sais pas ce que c'est. Je sais bien que tu t'en tapes mais je suis une bête de foire. Aux yeux de mes proches, des hommes que j'approche. J'essaie d'être sympa, enfin d'agir comme quelqu'un de gentil et je finis par me ridiculiser. Je finis par chasser mes larmes avant de reculer et d'inspirer profondément. C'est pour ça que j'aime les animaux. Ils me regardent pas comme une espèce de rat de laboratoire et ils m'apprécient. Je passe une main dans mes cheveux et je me rends compte que je dois ressembler à une espèce de panda rachitique. " J'ai faim et je suis fatiguée. Donc ça me rend irritable, désolée*. Je me mordais l'intérieur de la joue avant de réfléchir pour hocher la tête. ok, ramène-moi. de toute t'as sans doute raison, pardon pour l'humiliation devant ton ami.
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Une nouvelle fois il revenait vers elle, à croire que Léo aimait se faire rabaisser par ses paroles blessantes. Ou bien peut-être que cette fois il voulait vraiment réparer et se comporter correctement, parce que c’était le but premier de sa visite au zoo, de se faire pardonner par Svetlana et pas de la piquer davantage, mais les choses avaient dérapé quelque part et clairement rien n’allait plus, la situation était encore pire qu’après la sortie de son article. Les paroles de son vieil ami résonnaient encore dans sa tête, sois gentil avec elle. Il était gentil, il était vraiment un garçon bien, habituellement. Et même si elle lui faisait peur avec son comportement hors du commun il n’avait pas à le lui faire payer, au pire il aurait dû passer son chemin et basta, au lieu de l’enfoncer de plus en plus, de critiquer tout et n’importe quoi la concernant. Il avait été minable, tout simplement et il le savait bien. Cherchant maladroitement à lui faire regagner la voiture pour qu’il puisse au moins la ramener chez elle, c’était peu mais c’était déjà ça, il ne s’attendait pas à ce qu’elle finisse dans ses bras. Pour une personne apathique, la blonde était une boule d’émotions contradictoires et déroutantes, pris de court, Léo resta quelques secondes hésitant, sans savoir quoi faire, il l’écouta et son cœur se serra, ils n’étaient pas si différents l’un de l’autre, lui étant le fils prodigue, le trophée de son père, l’héritier de l’empire, certes le contexte était différent mais lui aussi avait connu la sensation d’être une bête de foire. Il referma ses bras autour d’elle sans la brusquer. Calme-toi, s’il te plait. Tu n’es pas ridicule et encore moins un phénomène de foire à mes yeux. Tu es juste… différente de ce que j’ai pu connaitre, singulière… mais ce n’est pas une critique et je n’ai jamais voulu t’exposer au jugement des autres. Il hocha la tête, là dessus elle avait certainement raison, les animaux, eux, ne jugeaient pas. A nouveau il réussit à la convaincre de le suivre, admettant être fatiguée et affamée. Oh il en a vu d’autres, il me connait depuis le temps. Enfin le vieil homme n’avait jamais vu de fille faire de scène pareille au photographe, ça c’était une première. Il l’accompagna jusqu’à la voiture et démarra, retour à la case départ. Il roula un moment, puis pris une direction différente de ce qui était prévu, roulant vers la plage puis jusqu’à sa maison qui n’était pas bien loin. Je t’ai promis un dîner. C’est dommage, la cuisine d’Albert est à tomber, tu loupes quelque chose... alors tu devras te contenter de la mienne. Si tu n’y vois pas d'inconvénient. Il la regardait en coin, guettant sa réaction, il n’avait aucune arrière pensée mais ne doutait pas qu’elle aurait quelque chose à redire de son idée. Puis ils quittèrent malgré tout la voiture et entrèrent chez Léo. Installe-toi, sers toi à boire si ça te fait envie, repose-toi. Donc tu ne manges pas de viande. Il réfléchit un instant. Des tagliatelles de légumes ça te convient ? Il improvisait avisant ce qu’il y avait dans son frigo et il la laissait aller à sa convenance alors que lui investissait sa cuisine. C’était dangereux d'emmener Svetlana chez lui, sans parler de séduction ou autre, il n’en était plus à ce stade. Non, la faire entrer chez lui c’était lui faire connaitre son univers et lui offrir la possibilité de critiquer sa vie, lui déballer à peu près tout sur un plateau d’argent. A croire qu’il aimait vivre dangereusement ou qu’il adorait s’en prendre dans la figure.
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"Is that alright ?"
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Le traitement faisait effet sur moi. comme tous les médicaments que j'ai pris au début. Puis après ils cessent de fonctionner et je retombe dans mes vieux travers. Il est vrai que je n'étais jamais allée jusqu'au stade des pleurs. A l'intérieur, il m'était arrivé d'être triste mais pas à l'extérieur. C'était quelque chose de nouveau. Alors je me laissais complètement aller avant de me faire rattraper par Léo. Ma première pensée ne fut pas des plus sympathiques : quoi encore ? Mais je me contente de garder la tête basse avec un air faussement neutre. Je ne voulais pas tout déballer devant lui. mais j'avais un contexte de vie particulier. Entre ma mère décédée à ma naissance, mon père neurologue ayant vu sa fille comme une aberration, j'ai passé toute ma vie à être rejetée. Posant ma tête sur son torse sans y coller mon corps, je reste un moment à réfléchir à la situation. J'essayai surtout de me calmer. Je ne réponds rien lorsqu'il me qualifie de différente. Pour cause que je savais déjà tout ça. je savais que j'étais hors norme, singulière comme il disait si bien. Je relève la tête avant d'essuyer le coin de mes yeux. puis, je me mets doucement à rire. Si j'avais été une femme normale, je t'aurai sans doute gifler pour ta bêtise. Mais la violence n'arrange rien. j'ai un haussement d'épaules alors qu'on marche vers sa voiture. Je me place côté passager, remettant ma ceinture avant de me tenir moindre qu'avant. Sans doute que me confier m'avait coûté trop d'énergie. Même si je ne faisais pas trop confiance à Léo. Je le fixe du coin de l'œil avant de hocher la tête. Même si ton ami cuisine bien, je vais t'avouer que je n'aime pas trop sortir au restaurant. Je préfère rester chez moi ou être avec une personne chez elle plutôt que d'aller en public. Sans doute dû au fait qu'on me regarde toujours comme une bête curieuse parce que mes sourires sont aussi rares qu'un coup de génie chez Donald Trump. merci pour la comparaison Svetlana, tu pourras aller te pendre maintenant. Alors je jette un regard vers lui avant de lui sourire un peu. L'air de dire, savoure-le celui-là. Puis, je hoche la tête lui donnant mon accord afin d'aller chez lui. de toute façon, tout rapprochement séducteur ou sexuel était exclu. Du moins de mon côté. Lorsqu'on arrive devant sa maison, je reste un moment à la regarder avant de le suivre dans l'entrée. Les lieux sont propres alors je défais mes chaussures pour le suivre au petit trot car il est immense. Moins vite la girafe. Je m'approche des photos en noir et blanc pour les regarder. Puis en entendant sa réponse, je tourne la tête vers lui avant de lever le pouce en l'air. Uep, ça m'ira parfaitement. Je profite qu'il se soit éclipsé pour aller chercher la salle d'eau. J'y pénètre pour me regarder dans le miroir. Merci, je faisais peur. Alors avec beaucoup d'eau et quelques kleenex dans mon sac, je retire le maquillage qui a bavé et n'ayant pas mon matos sous la main, je décide de rester comme ça. Puis, je lisse ma robe, attachant mon épaisse chevelure décolorée à l'aide d'une pince et me diriger vers le salon à nouveau. Je retourne donc voir les photos que j'examine une à une en tournant la tête dans tous les sens comme un chien qui chercherait à comprendre nos paroles. Puis, je vais voir Léo en cuisine afin de ne pas le laisser sans compagnie. T'as du talent, finis-je par dire, tu devrais cesser de t'essayer à l'écriture et te concentrer sur la photo. Je plante mon regard dans le sien avant de faire une espèce de rictus se voulant être un sourire. D'ailleurs si tu veux me prendre en photo, c'est ce soir. Pas de cheveux argentés, pas de maquillage, une robe plus que banale, tu pourras te vanter d'avoir un cliché au naturel. Je m'approche de lui pour poser mes mains sur le comptoir démuni de nourriture avant de dodeliner un peu de la tête. J'aurai pu pousser jusqu'à une photo en sous-vêtement mais ça sera ta récompense si tu te comportes bien ce soir et dans les prochaines entrevues à venir. Je regarde le plafond pour me perdre dans mon flot de pensées. Sans connotation sexuelle bien sûr. Ne te méprends pas sur la démarche entreprise. Je sais juste que les photographes aiment des photos de leurs modèles sous différentes coutures, angles, situations et j'en passe.
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Il avait déjà pris des gifles dans sa vie, plusieurs et toutes méritées, d’une certaine façon. C’était humiliant et rabaissant mais à chaque fois elles l’avaient remis à sa place et il avait compris qu’il était allé trop loin. Il avait ce côté jusqu’au-boutiste, qui allait sûrement de paire avec le côté trop gâté, parfois il avait besoin qu’on lui fasse comprendre qu’il ne pouvait pas tout faire ou tout dire sans conséquences. Mais il voulait tout avoir, il voulait tout et ne pensait pas aux conséquences. Pourtant croyez bien que ce soir la violence des mots de Svetlana était bien plus parlante qu’une gifle bien sentie, ses paroles l’avaient secoué et pour l’instant il n’était pas capable de savoir si c’était en bien ou en mal. Mon visage t’en remercie, une gifle c’est douloureux. Il sourit doucement, c’était tout de même bien mieux de ne pas se hurler dessus et même si rien n’était réglé entre eux et que Léo marchait encore sur des œufs pour ne pas la mettre en rogne une nouvelle fois, il appréciait que le calme soit revenu. Même sans sourire tu es toujours plus agréable à regarder que Trump, ne t’en fais pas. Ça aussi, c’était cadeau, même s’il n’était pas certain que ce soit vraiment un compliment. elle acceptait de venir chez lui, petite victoire, enfin il ne se prenait pas de veste, peut-être allaient-il réellement réussir à finir la soirée sans être totalement fâchés. Une fois dans sa maison, le barbu était en territoire connu, il se sentit d’un coup plus à l’aise c’était plus facile de reprendre le contrôle de la situation, il lui avait promis à manger et son ventre à lui criait famine également alors il ne tardait pas pour se mettre en cuisine. Il n’était pas mauvais cuisinier et il allait le lui montrer. Observant distraitement la jeune femme aller et venir dans son intérieur, elle découvrait les lieux, il n’avait rien à cacher. Sa maison était plutôt simple, pas trop grande, la décoration épurée, seuls quelques photos qu’il avait fait agrandir ornaient les murs, des clichés de voyage, deux ou trois cadres plus discrets avec la bouille de son fils, rien de luxueux même s’il aurait pu se le permettre, rien de grandiose. En vérité il était rarement chez lui, il préférait les grands espaces, son sac de baroudeur toujours prêt dans un coin de sa chambre, au cas où. Il n’y avait que la chambre de John qui était pleine de couleurs avec son bazar d’enfant. En revenant de la salle d’eau Svetlana avait une tête plus joyeuse, elle avait retiré le maquillage qui avait coulé et qui lui donnait un air triste, elle était tout aussi jolie sans artifice, il lui sourit lorsqu’elle vint l’accompagner en cuisine, il était en pleine découpe de ses légumes. Merci. Il savait qu’il avait du talent mais il ne s’en ventait pas non plus, acceptant les compliments sobrement. Je ne suis pas journaliste, j’ai même horreur d’écrire des articles. Le journal de Bowen c’est premier endroit où j’ai pu publier mes clichés, le premier qui m’ait fait confiance. Alors même si je gagne très bien ma vie autrement j’aime bien travailler pour lui, de temps en temps. Bowen c’est chez moi, je participe à la vie de cette ville, à ma façon. Il y avait aussi tous les galas de charité, les soirées en l’honneur du Maire ou de tout autres choses, mais ça, Svetlana n’avait pas forcément à le savoir, elle s’en moquerait certainement en plus. Il l’écoutait distraitement, un mince sourire aux lèvres alors qu’elle s’approchait de lui. Il l’avisa d’un regard en coin avant de lever les yeux au ciel. Je ne te prendrais pas en photo Svetlana. J’ai assez donné dans les photoshoots studio, ça m’ennuie. Ce qui m’intéresse ce sont les photos sur le vif, comme l’autre soir au cabaret, mais tu as refusé. Il s’arrêta un instant pour la regarder des pieds à la tête, toujours son sourire énigmatique vissé au coin des lèvres. Si je suis sage tu te déshabillerais pour moi ? Ce serait trop d’honneur mademoiselle*. Puis il reprit son travail, appliqué, avant de tout aller jeter sur le feu pour la cuisson. J’aime photographier mes modèles au naturel et clairement, si tu me fais un strip-tease, avec ou sans connotation, ça sera sûrement trop artificiel. Non pas qu'il n'apprécierait pas de la voir en sous-vêtement, mais ça il se gardait bien de lui dire. Il attrapa la bouteille qu’on lui avait offert ce soir et l’ouvrit avant de sortit deux verres. Du vin ? Il parait qu’il est très bon et j’ai bien envie d’y goûter.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Lorsqu'on arrive chez Léo, je le suis avec mon flegme naturel. Mes soudaines émotions négatives semblent avoir été aspirées pendant un court laps de temps. Alors que je le laisse aller faire la cuisine. Je prends le temps de détailler un peu les lieux. Simple, propre. Léo était un homme qui savait prendre soin de son intérieur. Je reste un instant à observer les clichés avant de voir mon reflet dans l'un des cadres. J'étais laide. Très laide. Je n'ai pas trop prêté attention à mon apparence. Mais les convenances voulaient que lorsqu'une femme soit en compagnie d'un homme séduisant -et très con aussi-, elle garde sa contenance. Alors, je me dirige vers la salle de bains pour aller me démaquiller. Je n'ai pas grand-chose dans mon sac à part une pince à cheveux, un sweat et des kleenex. Je prends bien soin que mon visage soit aussi blanc qu'auparavant avant d'attacher ma tignasse blonde. De toute façon, ce n'était pas comme si je voulais toujours conclure avec Léo. Ou du moins qu'il y ait un quelconque rapprochement. Je soupire avant de voir que mes mains s'étaient remises légèrement à trembler. Alors, je les enfonçai dans les poches de ma robe pour rejoindre le brun qui cuisinait. J'aurai bien pris la relève mais ma propension à faire brûler tout ce qui me passait sous la main m'en empêchait. Tu peux y participer autrement, répliquai-je en haussant les épaules, Bowen ne sera jamais la mienne. Je repars dans 6 mois. Je suis en échange Erasmus car là où tu es photographe, je suis encore étudiante. Je doutais que ma spécialisation l'intéresse, ni même que j'allais être diplomée dans pas longtemps. Six mois, c'est très court. J'avais déjà passé un mois ici, voire un peu plus. Pardon, quatre mois et demi. Je repars fin juin. J'avais dit ceci avec mon détachement naturel. Je ne comptais pas me lier avec les gens ici. Je ne les trouvais pas sympathique. A part Misha qui serait sans doute la seule à me manquer un peu. Mais les réactions de Léo et des autres me confortaient dans le fait que les australiens ou les immigrés n'étaient que de sombres imbéciles. Je me garderai bien de lui dire. Je plante mon regard sur lui avant de froncer un peu les sourcils. je n'ai jamais dit que je comptais poser. Je suis incapable de jouer la comédie. Donc faire un shooting très peu pour moi. mais j'avais saisi. Pas de photos donc. Etais-je donc si repoussante que ça ? Je pourrais prendre une moue offusquée ou agacée pour ce qu'il vient de dire mais dans le fond, ça me laisse froide. Seules mes mains continuent de trembler un peu. Je les range dans mes poches. J'éclate de rire avant de passer un doigt dans mes cheveux. Je secoue alors la tête. Ravie d'entendre que mes strip-tease sont artificiels. Mais tu parles sans savoir. Crois-moi, mon corps n'a rien de superficiel. Et pour cause que j'avais certaines rondeurs bien placées. Je n'avais pas la taille mannequin de certaines filles et je n'en voulais pas. J'appréciai mon corps comme il était. De toute façon, je savais qu'il ne me trouvait pas à son goût. pourquoi pas*. Je m'approche un peu plus de lui pour prendre appui et le regarder de haut en bas. Alors tu comptes faire quoi ? On mange et on regarde un film ? Je me mâchouille nerveusement la lèvre inférieure avant de dodeliner un peu de la tête en soupirant de manière sonore. Je ne suis pas difficile à la fois pour la nourriture et le choix des divertissements.
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
MESSAGE : 10381 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Léo ne faisait que ce qu'il savait faire après tout, attraper son appareil et capturer les moments de vie. Pour l'écriture c'était autre chose et puis avouons que rédiger des articles sur la vie de Bowen ce n'était pas le plus excitant, peut-être devrait-il entrer dans l'équipe des fameux Writers, ce blog ou de parfaits crétins écrivaient tout et n'importe quoi sur les habitants, au moins ça aurait quelque chose d'excitant, ou pas. Clairement, selon la jeune femme, il n'avait aucun don pour le journalisme et il ne trouvait rien à en redire, il connaissait ses faiblesses. Quatre mois... l'Australie ne t'aura pas laissé de souvenir impérissable en si peu de temps, est-ce que tu as visité autre chose que Bowen au moins ? C'est un beau pays quand on apprend à le découvrir. Léo aimait son île, ses côtés sauvages moins fréquentés que les grandes villes, ses plages désertes non dénaturées par le tourisme. Toi qui aimes les animaux tu pourrais être surprise. Et si tu es là pour ça, la zoologie, ça pourrait t'apprendre beaucoup, bien plus que dans le zoo de la ville. Enfin j'en sais rien moi. Il lançait ça comme ça, sans la connaitre vraiment finalement, mais il savait écouter et s'intéresser aux autres malgré ce qu'elle pensait et il avait très bonne mémoire. Il sourit, lui l'avait pourtant vu jouer un rôle l'autre soir, sur scène, elle s'était même donné un nom, Winter. Pas sûr que si les hommes qui la voyaient chanter et qui fantasmaient sur sa voix et son attitude connaissaient la vraie Svetlana, impulsive et casse-pied, ils soient tout autant envoûtés. Enfin ça n'était que l'avis de Léo. Au cabaret tu joues la comédie, non ? Presque piqué par la curiosité, Léo se retourna vers la blonde alors qu'il attrapait sa bouteille. Il la fixa quelques secondes avant d'esquisser un nouveau sourire. C'est vrai, je ne sais pas, il haussa les épaules, soupirant doucement, certainement que le Charles détaché et triste que tu as rencontré l'autre soir aurait eu le droit à un tel spectacle. Dommage que tu connaisses Léo finalement. L'autre soir elle semblait être prête à tout pour lui faire passer son mal-être, mais depuis qu'elle avait rencontré le vrai Emerson il semblait nettement moins l'intéresser, en même temps elle avait peut-être raison, Léo n'était pas si mystérieux bien qu'il n'en soit pas moins perdu et misérable qu'à cette soirée là. Dans cette maison d'ailleurs tout lui rappelait cette vie qu'il avait laissé filer. Il lui tendit le verre après qu'elle ait accepté d'y goutter. Sa question le prit un peu de court. Il n'avait aucun plan pour la soirée, au restaurant s'aurait été plus simple, là il ne savait pas. Le jeune Emerson n'était pas forcément amateur de télévision, du moins il ne se voyait pas se faire un plateau télé avec une fille à peine rencontré, il trouvait ça un peu regrettable, autant, avec ses potes qu'il connaissait bien, c'était autre chose mais là il n'en était pas à ce stade ni même aux prémices de quelque chose. Il lui offrit une petite moue. Si ma conversation te déplaît oui, on pourra trouver un film. Première gorgée de vin, son ami n'avait pas mentit, il était très bon. Tu n'es pas non plus difficile pour le choix de ta compagnie visiblement, même un homme qui te tape sur les nerfs te convient. Petit rictus, il était à demi sérieux.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Alors que je regarde Léo, je lui fais part de mon passage éclair en Australie. J'ai un petit sourire narquois lorsqu'il parle de la beauté de son pays. Les australiens ne m'avaient pas laissés un très bon souvenir, c'est vrai. je déteste la chaleur pour commencer. Effectivement, dans ce pays, il faisait trop chaud. Et j'avais la peau trop blanche pour le supporter. Je laissais dériver un peu mon regard vers la nourriture qu'il était en train de préparer. Je hausse un sourcil avant de soupirer. Je n'ai pas vu que Bowen non. Je décidai cependant de rester la fin de ma phrase en suspens. S'il voulait savoir la suite ainsi que mon cursus étudiant, il devrait poser la question. C'est-à-dire s'intéresser un peu à moi comme je m'étais penchée sur lui lors de notre dernière soirée. Le voilà qui recommence à me chercher. Je peux le voir dans son regard. un éclair de malice est passé dedans et son aura a changé. Je plisse alors un peu les miens avant de secouer négativement la tête. Non. Je ne jouais pas un rôle. Je suis comme ça au naturel. Je m'approche un peu plus de lui avant d'avoir un sourire en coin, croisant les bras sur ma poitrine. J'aime séduire. Mais je sais aussi reconnaitre une cause perdue. Si tu me cherches mon gars, ne t'attends pas à ce que je prenne des gants. Ma mâchoire se contracte un peu alors que j'attrape une pomme que je commence à envoyer en l'air pour passer le temps. Je passe derrière lui pour commencer à pianoter sur ses épaules, d'un air détaché. Léo/Charles, peu importe ton prénom, tu restes le même. Ma main effleure doucement sa nuque avant que je n'éloigne mes doigts. Puis, je monte sur le plan de travail, mordillant ma lèvre inférieure pour le regarder. Tu es malheureux c'est un fait. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Je vais être honnête, je m'en fous. je pointe un doigt vers moi. T'as bien dit que j'étais sans cœur, remember ? Et oui, je n'oublie rien. ça m'a fait très mal qu'on me qualifie de monstre à demi-mot. Je suis plus intéressé par le père de famille et le photographe que le faux alcoolique qui laisse des femmes qu'il ne connait pas l'embrasser pour les repousser car il ne les trouve pas attirantes. Tu parles trop, Svetlana. Tais-toi. Je ne voulais pas me montrer blessante. J'en viens à me mordre l'intérieur de la joue avant de détourner le regard. Désolée*, ma franchise peut être déroutante. Je hausse les épaules avant de descendre pour aller accepter son verre. Je fais exprès de laisser mes doigts glacés effleurer les siens alors que mon regard se vrille au bleu azur de ses yeux. Puis, je prends une gorgée. Je ne bois jamais. Pour cause que ça me rendait un peu plus hardi. Je pose donc la boisson sur le plan de travail avec indifférence avant de venir près de Léo. Doucement mes doigts glissent sur ses avant-bras dénudés pour faire la cuisine. Puis, j'attrape les ustensiles qu'il avait dans la main pour venir les poser. Nous n'étions pas pressés. Doucement, je le fais pivoter vers moi avant de reculer pour finir contre le mur. Puis, je pose un index sur mes lèvres, lui faisant signe de ne rien faire. Ma main vacante -celle qui ne tient pas son poignet- passe doucement dans ses cheveux avant de descendre lentement vers sa nuque. Mon regard ne quitte pas la sienne tandis que je pose sa main sur ma cuisse dénudée. Puis avec deux doigts, je fais remonter cette dernière sur mon corps alors que la mienne descend le long de son biceps. Puis, je pose ses doigts chauds au-dessus de ma poitrine, lui faisant effleurer mes cheveux au passage pour qu'il entende mon cœur battre. Je finis par me redresser pour venir effleurer ses lèvres avant de poser les miennes sur sa joue. Parfois un silence vaut mieux que mille mots, murmurai-je à son oreille. J'esquisse un sourire avant de me dégager et reprendre mon verre comme si rien de tout ça n'était arrivé. J'humecte mes lèvres avant de prendre une gorgée. Et tu ne me tapes sur les nerfs. Ton caractère est en quelque sorte vivifiant. Je me sens vivante à tes côtés même si ce n'est pas forcément dans le bon sens. je jette un coup d'œil aux pâtes pour me rendre compte que ça allait déborder. Attention chéri*, dis-je dans ma langue natale, il n'y a que toi qui est en train de bouillir -de rage ou autre chose*-. Tes pâtes vont déborder.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Il ne pu se retenir de rire. Si tu n’aimes pas la chaleur ne viens pas en Australie ! Enfin c’est plutôt logique il me semble. Lui s’adaptait à tout alors il ne pouvait pas vraiment comprendre son problème et puis il était né ici donc la chaleur c’était son quotidien, quand il allait dans un pays froid il ajoutait quelques épaisseurs et puis le tour était joué, de toute façon il fallait plus que des températures pour impressionner le voyageur qu’il était. Il haussa un sourcil, cette phrase en suspens l’ennuyait, elle n’aidait pas tellement à la conversation, à moins qu’elle ne le teste, encore. Pas que Bowen, c’est à dire… Il avait l’impression de faire passer un interrogatoire à quelqu’un qui n’avait pas envie de parler, sachant qu’elle pouvait être bavarde quand elle était piquée, elle avait donc des choses à raconter quand elle le voulait, mais cette fille n’en faisait qu’à sa tête, toujours à aller à l’encontre de ce qu’on voulait d’elle, du moins avec lui. D'ailleurs elle lui montra à quel point elle pouvait être douée pour manier les mots, il fallait simplement lui dire ce qui la faisait démarrer, généralement en la bousculant et elle était partie. Léo avait vite compris le truc et il prenait un malin plaisir à la provoquer, sûrement parce qu’en un sens il aimait la voir se mettre en rogne à sa façon. Cause perdue, merci ma belle, prends-toi ça idiot… il encaissa, il l’avait cherché après tout. Léo l’observa du coin de l’oeil, sans bouger alors qu’elle se mouvait autour de lui, sa cuisine, pourtant relativement grande, paraissait rétrécir pour devenir un espace presque trop confiné. Il roula des yeux en l’écoutant parler, elle semblait si sûre d’elle, la gamine, pleine d’aplomb. Un frisson le parcouru alors qu’elle effleurait sa nuque avant de monter sur son plan de travail. Une nouvelle fois elle se montrait honnête et sans émotion, adieu la jeune fille à fleur de peau qui pleurait à chaude larme contre son torse tout à l’heure, il avait retrouvé la fille aussi glaciale que l’hiver du cabaret, celle-ci lui plaisait davantage même si elle l’intimidait. J’ai dis que tu étais sans cœur. J’me trompais, t’es juste sans filtre, mais je le savais, j’en ai déjà fait l’expérience. Il fronça les sourcils, il n’était pas alcoolique, enfin il l’espérait, ça n’était pas un verre d’alcool fort qui le rendait dépendant, il ne fallait pas exagérer. Il la laissa parler, sans ciller, il encaissait, souvenez-vous, en serrant les dents, mais il encaissait. Puis il la vit détourner le regard, presque gênée par son propre franc parlé, ça c’était nouveau. Pourquoi tu t’excuses, avant tu te cachais derrière ta maladie. Je te l’ai dis, j’en ai déjà fait l’expérience. Enfin si tu veux mon avis, père de famille, photographe, ou menteur, c’est la même personne, comme tu l’as dis, Charles/Léo, tu prends tout ou rien. A son tour de hausser les épaules comme s’il se moquait de sa petite analyse. Après qu’ils aient chacun bu leur gorgée de vin, Léo retourna à sa cuisine, ses légumes commençaient à dégager une bonne odeur et il mit les pâtes dans l’eau. Le dos tourné il ne put que sentir les mains glacée de Svetlana glisser sur ses bras, surpris il se crispa une seconde avant de la laisser se saisir de la cuillère en bois. Il fronça les sourcils, si elle voulait l’aider à cuisiner il y avait d’autres méthodes, mais déjà elle déposait ses outils sur le côté et l’obligeait à se retourner, coincé entre son piano et le corps de la blonde, Léo ne put que se laisser faire. Elle l’entraîna vers le mur où il la domina de toute sa stature, pourtant ce fut lui qui se sentit tout petit face à celle qui semblait parfaitement maîtriser la situation. Elle lui avait bien dit qu’elle aimait séduire et il s’en rendait compte une nouvelle fois comme dans sa loge. Tel un pantin désarticulé il se laissa guider alors qu’il était obnubilé par son regard qui le tenait fixement. Il ne savait pas bien à quoi elle voulait jouer ni jusqu’où elle irait mais il n’avait d’autre choix que de se montrer docile. Frissonnant à nouveau au contact de sa main dans sa nuque, sentant qu’elle dirigeait sa main à lui sur sa cuisse, celle-ci était chaude et douce. Et évidemment elle réveilla un désir nouveau chez l’homme qu’il était. Il la laissa diriger sa main sur son corps jusqu’en haut de sa poitrine, Léo soupira doucement, elle voulait qu’il touche ses seins ? Ou qu’il sente qu’elle avait un coeur ? Parce que son coeur, clairement, à ce moment là il s’en moquait parfaitement ! Seule sa respiration qui gonflait doucement ses poumons en faisant ressortir ses formes féminines l’intéressaient. Il crut qu’elle allait l’embrasser et cette fois comprenez bien qu’il n’allait pas rester de marbre comme il avait pu le faire. Mais au lieu de ça elle effleura sa joue pour venir murmurer à son oreille. Il ferma les yeux, taisant la colère et la frustration qu’elle venait de créer en lui, honteux de s’être laissé avoir comme un homme faible qu’il était. Elle se dégagea, laissant Léo seul face à son mur et d’un coup il eut froid. Il lui jeta un regard douloureux. Ouais, je suis content d’avoir au moins réveillé quelque chose en toi… Il était amer donc grincheux. Le français de la blonde réveilla notre cuisinier perdu et il sauta vers sa casserole pour la retirer du feu avant qu’elle ne déborde. Il se sentait con, lui tournant le dos il serra les mâchoires et baissa la tête. Ne me pousse pas trop Svetlana. Il poussa un soupire. Tu crois que je suis insensible mais je pourrais te surprendre et crois-moi, ton petit jeu paraîtra bien puérile. Finalement il se retourna, le regard fiévreux il la fixa intensément. Ne me réveille pas si tu ne peux pas assumer derrière.
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"Is that alright ?"
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je suis venue pour mon cousin. Il subit un chagrin d'amour. Et la famille est très importante pour moi. je dodeline vite fait de la tête avant de commencer une phrase que je ne finis pas. je lève un peu les yeux au ciel pour réfléchir avant de secouer la tête pour retrouver mes esprits. J'ai vu le zoo d'Adélaïde, Sydney aussi et Landsborough. Ils ont de très beaux crocodiles là-bas. Perdue dans mes pensées, je joue un peu avec mes cheveux. Et dire que j'avais dû les teindre en blond. J'avais été si fière de mon gris par le passé et je détestai cette couleur lumineuse. Elle ne me ressemblait pas mais alors pas du tout. J'étais froide comme l'hiver et non chaude comme un rayon de soleil. J'assumai pleinement mon calme hivernal. Alors certes, je donnai lieu à des émotions de temps en temps et pas forcément positive. Alors que je parle de cause perdue, je me rends compte que j'ai été un peu fort. Mais c'est lui qui dit ne pas être attiré par moi. je ne suis pas assez femme. J'avais retenu la leçon. Je le vois frissonner alors que je caresse distraitement sa nuque pour aller m'asseoir. Là, je continue à jeter la pomme en l'air pour passer le temps. Je pousse de nouveau un soupir sonore. Et alors, ça te dérange que j'ai subitement un cœur ? Que je sois capable d'éprouver des trucs ? Je penche la tête en le regardant pour avoir un petit sourire en coin. Je sais bien que notre relation -du moins, le début- était complexe. Il était sur la défensive. Et je voulais qu'il oublie ses barrières quand il était avec moi. Je prends tout. T'es plus intéressant avec ta personnalité de gros con que celle d'un petit agneau tout lisse. Comme tu vas devoir m'accepter comme je suis. On raconte que je suis imprévisible. Les convenances, tout ça. C'était assez nouveau pour moi. j'avais du mal à concevoir le bien du mal. Je le regarde faire à manger avec une certaine fascination avant de me laisser glisser. Je retombe sur mes pattes pour me faufiler jusqu'à lui. j'ai cette tendance à savoir glisser, à avoir une démarche qu'on qualifiait de féline. Doucement, je fais glisser mes doigts glacés sur ses avant-bras pour baisser un peu le feu, histoire que ça ne brûle pas et l'amener à me faire face avec douceur. Rien dans ma démarche n'est impulsif, passionnel, violent. J'ai toujours eu cette capacité à amener les hommes à venir vers moi grâce à ma voix et à ma tendresse. Alors que je glisse doucement ma main dans ses cheveux, je vrille mon regard au sien. Je le sens comme fasciné par mes gestes. Avec cette même tendresse, je fais courir ses doigts le long de mon corps avant de venir effleurer ses lèvres sans pour autant l'embrasser. Je finis par me dégager avant de retourner à mon verre pour relever la tête. le regard qu'il me lance, me serre le cœur. Je déglutis avant de me sentir comme monstrueuse finalement. J'ai rien réveillé en toi, n'est-ce pas ? C'était une question purement rhétorique puisque j'en connaissais la réponse. Je rejette la tête en arrière pour fermer un instant les yeux et réfléchir. J'attends qu'il est fini son œuvre pour grimper de nouveau sur un autre plan de travail, tendre le bras et l'amener entre mes jambes. " Léo, écoute-moi*, susurrai-je d'une voix mélodieuse. Mes doigts se perdent à nouveau dans ses cheveux alors que je le fixe. Je n'ai pas envie d'être une conquête de plus entre tes draps hors de prix. Ton intérieur est froid, ton regard aussi. J'aimerai bien avant de passer à l'acte avec toi, que tu te sentes un peu mieux. Oh mon dieu, je suis très grande altruiste. Ou plutôt parce que j'étais fascinée par les émotions humaines et le chagrin. Mes doigts remontent doucement le long de ses avant-bras, de ses biceps pour finir dans sa nuque. Mon corps se réchauffait un peu comme à chaque fois en cas de tension sexuelle. J'ai une démarche sexuelle assez particulière. Est-ce que tu connais un peu le slow sexe ? Comme je ne ressentais pas beaucoup de plaisir pendant le coït, j'avais trouvé une autre manière de me satisfaire et de m'occuper de mon conjoint. Lentement, je me redresse pour coller mon torse au sien, sans le quitter du regard. Embrasse-moi si tu le souhaites.*
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
MESSAGE : 10381 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Léo avait presque oublié qu’elle était ici pour son cousin, le pauvre garçon était passé à la trappe à côté de tout le reste, voilà pourquoi elle avait choisi l’Australie en erasmus et pas un pays plus froid. Presque impressionné, il se rendait compte que Svetlana avait visité un peu de son beau pays, même si elle n’en avait vu que les zoos, c’était déjà ça, chacun sa façon de découvrir. Il sourit quand elle parla des crocodiles, ça ne l’étonna pas, mais il ne fit aucune réflexion, il avait bien retenu la leçon, le animaux c’était le sujet interdit à la critique sous peine qu’elle se fâche pour de vrai. Si tu restes jusqu’en juin, essaye le surf à l’occasion, c’est la spécialité locale, ça te changera des zoos. Elle jouait à présent avec sa pomme tout comme avec les nerfs de Léo, consciente qu’elle n’était finalement pas dénuée de charme, mais toujours aussi grinçante, n’hésitant pas à lui donner le fond de sa pensée. Ma personnalité de gros con t'invite à quitter les lieux si elle ne te plait pas. Il n’avait pas crié, il n’était même pas énervé, un peu irrité, éventuellement, mais quand il s’agissait de cette fille c’était plutôt logique et puis son sourire en coin presque amusé par cette critique totalement gratuite montrait qu’il n’avait pas envie qu’elle s’en aille en réalité. Il tentait de cuisiner, il avait toujours faim, mais il semblait que son appétit à elle ait déserté, ou bien avait-elle faim d’autre chose. Ce nouveau corps à corps fit oublier son plat à Léo pour quelques temps, sa sensualité et ses gestes non dénués de sens l’étourdirent totalement, pour le faire tomber de haut lorsqu’elle s’éloigna de lui. Une véritable allumeuse, voilà ce qu’elle était et notre barbu n’apprécia pas. S’il la respectait, s’il avait décidé de se radoucir envers elle pour tenter de passer une soirée convenable, il espérait qu’elle en fasse de même, c’était facile de lui dire ses quatre vérités en roucoulant mais si elle joignait les gestes équivoques à son comportement déjà limite, elle devait s’attendre à ce que lui aussi sorte des clous. Hors s’il tentait quoi que ce soit il avait peur qu’elle se rebiffe, qu’elle crie au viol alors qu’elle l’aurait carrément chauffé. Elle ne le connaissait pas, sous ses airs totalement indifférent, Léo se contenait, il était loin de rester insensible aux charmes féminins et lorsqu’une fille se comportait tel qu’elle venait de le faire il ne lui fallait habituellement rien de plus pour qu’il succombe. Mais avec Svetlana il se méfiait, sans savoir trop pourquoi il savait qu’elle n’était pas comme les autres et son comportement imprévisible lui faisait peur, peur que s’il allait trop loin il n’en vienne à le regretter amèrement. Sans même le vouloir il la fusilla du regard alors qu’elle lui posait cette question totalement rhétorique, elle n’était pas bête, elle avait très bien sentit qu’elle avait réveillé une toute autre faim chez lui et qu’elle le laissait seul avec ses ardeurs. De toute façon le dîner était pratiquement raté à ce stade, lui qui était si bon cuisinier, elle perdait une nouvelle fois l’occasion de bien manger dans la même soirée. Il retira les pâtes de leur eau et les légumes du feux, au moins rien ne risquait plus de brûler et puis il se retourna et poussa un soupire las, elle lui tendait les bras, assise négligemment sur son bar et lui s’approcha d’elle, fou qu’il était. Un sourire maussade se dessina sur ses lèvres. N’ais pas la prétention de croire que j’irai mieux, tu n’as aucune idée de ce dont tu parles. A chaque fois qu’elle lui parlait de sa peine il ne pouvait s’empêcher de se mettre sur la défensive, comme pour se protéger, il ne lui parlerait pas de Grace, il ne dirait rien, sa douleur resterait sienne et qu’ils finissent dans ses draps ou qu’il s’épanche n’y changerait rien. Il se fermait à toute discussion sur ce sujet. Elle s’approchait de lui pour finir par s’accorcher à lui, parlant de pratiques sexuelles de façon féline. Il fronça les sourcils. Si je t’embrasse, ma belle, première fois qu’il employait cette expression pour définir cette fille, belle, ce ne sera absolument pas lent et crois moi je n’ai aucune envie de prendre mon temps. S’il avait chaud, il devait bien l’admettre, son ton restait froid et détaché. Il n’avait aucune envie d’adhérer à sa façon de faire et s’il devait se passer quelque chose entre eux c’est lui qui mènerait la danse, sinon rien. Et si elle s’offusquait alors qu’elle prenne la porte, il n’en serait pas à une frustration près avec la blonde. Il ne l’embrassa donc pas, mais passa malgré tout la main dans son cou, caressant doucement sa peau fine qui n'était plus aussi froide qu'avant et s’arrêta à son épaisse chevelure pour en décrocher la pince. Il pris le temps de regarder les mèches tomber lourdement dans sa nuque et sur ses épaules. Avant de la laisser avec ses yeux ronds le regarder s’éloigner pour récupérer son verre et en boire une nouvelle gorgée bien méritée.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Je penche la tête sur le côté alors que Léo est contre moi. Je caresse son corps du bout des doigts. Ce mec était un appel au sexe. Il pourrait faire chavirer n'importe quelle femme. Leur donner des bouffées de chaleur. J'essayai de comprendre son fonctionnement. Alors que je lui faisais caresser mon corps du bout des doigts, je pouvais voir le feu s'allumer en lui. Un tout petit feu qui semblait prendre forme. Bien, il commençait à s'abandonner à la passion. Et était attiré par moi, visiblement. Grande surprise. Je voyais bien qu'il se méfiait cependant. Il avait de quoi. Je n'étais pas une femme ordinaire dû à mon apathie mais je ne savais pas de quoi il souffrait. Je soupire assise sur le plan de travail alors que je commence à vider peu à peu mon verre. Je me tourne vers lui pour le sentir encore une fois agressif. Je soupire avant de secouer la tête. Tous les mêmes. J'ai pas envie de savoir le fond du sujet. J'aimerai juste de manière tout à fait égoïste que tu ne penses qu'à moi quand tu es avec moi. Je me faisais plus mordante sur le coup et je sentais une étincelle s'animer en moi. Je n'aimais pas cette sensation de chaleur qui se propageait en moi. Je pris une profonde inspiration avant de fermer les yeux avant de le regarder continuer à faire à manger. J'esquisse un sourire avant de tendre le bras et de l'amener jusqu'à moi. Je lui fais part de mon fonctionnement et je sens bien que ça n'a pas l'air de lui plaire. Cette fois-ci son feu s'est transformé en brasier et je pourrais presque sentir son être vibré. Mon sourire s'agrandit avant de me redresser. J'éclate de rire alors. Quel prétentieux. Je le laisse tout de même caresser ma peau du bout des doigts, jouer avec mes cheveux. Je pouvais voir ses iris virer au noir alors qu'il passait sa main dedans. Ce mec avait une obsession pour les blondes. Je penche la tête sur le côté avant de le voir s'éloigner. Lasse, je descends de mon perchoir pour vider mon verre d'un coup. Oh alcool donne-moi la force d'apprivoiser ce lion. J'en ai vu des plus coriaces. Je penche la tête sur le côté en le regardant passant une main dans mes cheveux pour les regarder un instant. C'est fou la passion que tu as pour les blondes. je dirai même que c'est une obsession. Puis sans crier gare, je me retrouve devant lui. d'un mouvement brusque, je me redresse pour poser mes lèvres sur les siennes. Le baiser n'avait rien de celui donné au cabaret. Il n'avait rien de doux, de contrôler. Ma main se perd dans la sienne pour ôter le verre que je pose avant de presser mon corps contre le sien. Puis lorsque je manque d'air, je me recule avant de réfléchir un instant à ce que j'allais dire. J'esquisse un immense sourire. un qu'il n'avait jamais vu sur mon visage. Dégonflé*. Puis, je m'approche de la nourriture pour commencer à chantonner et chercher les assiettes en me baissant pour ouvrir les placards. Bon j'ai faim. on mange ? "Je ne comptais pas revenir sur l'élan d'impulsivité que j'avais eu quelques secondes plus tôt. Ni du baiser brûlant que je venais de lui donner. Je me contente de le fixer avec une profonde naïveté pour attendre qu'il daigne servir à manger puisqu'il ne comptait pas m'embrasser. Lâche.
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
MESSAGE : 10381 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Elle n'avait pas envie de savoir, c'était parfait, il ne comptait pas en dire plus, il ne comptait rien dire du tout en fait. Pourtant elle revenait toujours à lui parler du fait qu'il allait mal, lui il vivait très bien avec, il avait apprivoisé cette douleur qui lui serrait la poitrine et ce vague à l'âme qu'il traînait partout avec lui, faisant de lui un homme distant et froid. Il se disait que ça finirait bien par passer, un jour, avec du temps, mais il n'était pas pressé parce que si un jour il allait mieux c'est qu'il serait passé à autre chose et honnêtement, pour l'instant il n'en avait pas envie. Peut-être qu'au fond de lui il avait toujours ce fol espoir que les choses reviennent à la normal et que Grace lui revienne. Un petit rire ironique sortit de sa bouche, elle voulait qu'il ne pense qu'à elle, elle exigeait beaucoup de choses, la jeune Svetlana, mais elle semblait avoir facilement oublié la scène qu'elle lui avait fait, les mots qu'elle avait prononcé. Léo, lui n'oubliait pas et c'est pourquoi il restait sur la défensive avec elle. Tu n'as qu'à faire en sorte que je ne ne pense à rien d'autre, sans souffler le chaud et le froid. Parce qu'avec son petit air de parfaite tentatrice qui vous allumait et vous laissait en plan juste après, soit elle était très taquine et elle testait les limites de Léo histoire de voir jusqu'où il pouvait se contenir, soit elle n'était qu'une peureuse, seulement capable d'embraser les hommes pour les laisser en plan par simple frousse, il hésitait encore entre les deux... Mais aucune de ces deux idées ne lui plaisait vraiment. Il n'avait plus l'âge de jouer à ces gamineries de lycéen, aujourd'hui il savait ce qu'il voulait et quand une femme lui plaisait, en général il ne se posait pas mille questions, il ne s'amusait pas avec le feu, il préférait s'amuser avec elle. Svetlana finit par lui faire part de ses pratiques et Léo tiqua, pour lui du sexe c'était du sexe, il ne se posait pas la question de savoir comment faire et à quelle vitesse, il se laissait porter par ses envies et celles de sa partenaire, pas besoin de calculer ou encore de se retenir, il trouvait cette idée stupide et castratrice en plus de totalement frustrante et il n'attendit pas pour lui dire, les choses devaient être claires. Il joua pourtant à son tour avec ses nerfs, histoire de voir si ses gestes avaient un quelconque effet sur celle qui se disait sans émotions, il avait déjà senti la chaleur qui sen dégageait de son corps, elle qui était auparavant glacée, c'était un début. Il esquissa un sourire. J'aime les blondes. Mais ce n'est pas une obsession, blonde, brune, peu m'importe, les cheveu détachés c'est toujours plus attirant, moins stricte. Il profitait d'être loin d'elle pour boire son verre calmement. Et pour reprendre son souffle. Mais elle ne lui laissa pas le loisir de respirer longtemps, déjà elle pressait son corps contre le sien pour attraper les lèvres du brun sans aucun préambule. Son baiser était telle une morsure et Léo ne chercha pas à la repousser ni à comprendre ce qui lui arrivait, il n'eut pas le temps de lui rendre, puisqu'elle s'éloigna de lui. Elle le traita de dégonflé et même s'il n'était pas certain d'avoir compris il saisi au moins l'idée. Une nouvelle fois il la fusilla du regard, pour qui se prenait-elle ? Tu joues la prude qui ne veut pas faire quoi que ce soit avec moi pourtant c'est toi qui revient tout le temps à la charge. Preuve que tu as une idée derrière la tête. Ou que tu ne sais pas réfreiner tes ardeurs. Il la traitait carrément d'aguicheuse et se foutait bien de ce qu'elle en dirait. Et ne laissa pas passer l'occasion d'observer ses formes alors qu'elle se penchait pour chercher des couverts, elle faisait tout pour le pousser à bout. Elle tendit son assiette comme une petite affamée et Léo roula des yeux en haussant les sourcils. Soupirant en dodelinant de la tête il attrapa l'assiette et la posa sur le meuble et puis d'un geste sec il se saisit de la blonde et l'assit sur le plan de travail. Il la fixa une seconde histoire qu'elle comprenne qu'il en avait marre de se laisser mener par le bout du nez. Et puis il l'embrassa sans ménagement, on n'était plus à la douceur ni aux gentillesses. S'arrêtant pour la laisser reprendre ses esprits il pris une voix grave qui ne laissait place à aucune discussion. C'est ça que tu voulais, que je te traite comme une vraie femme, non ? Je peux faire ça. Il l'approcha un peu plus de lui, calant son bassin contre ses cuisses. Mais ça sera à ma façon. Il laissa ses mains se promener sur son corps féminin jusqu'à en descendre une entres jambes. Nouveau haussement de sourcil et rictus amusé. On dirait finalement que t'es capable de ressentir du désir. Il rapprocha ses lèvres de son oreille pour y murmurer. Arrête-moi si je vais trop loin. Mais il espérait bien qu'elle en redemanderait d'avantage, maintenant qu'il avait pris le contrôle, il s'amusait enfin et ne comptait plus s'arrêter en si bon chemin. A nouveau il s'empara de ses lèvres pour y goutter avec envie.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
La température montait un peu entre Léo et moi. je ne voyais pas trop où il voulait en venir au juste. C'est lui qui m'avait laissé en plan au cabaret l'autre soir. C'est lui qui avait tenu à rentrer pour dormir alors que je lui proposai de sortir. J'aurai pu très bien passer à quelqu'un d'autre la première fois qu'il m'avait blessé. Mais j'étais restée. Sans doute par élan masochiste. Je n'en avais aucune idée. Il me plaisait avec son caractère de merde, son air bourru et son physique extrêmement séduisant. Je les aime comme ça. un peu comme Mason. Le type grognon. Je lève les yeux au ciel lorsqu'il me demande de ne plus souffler le chaud et le froid. Sauf que mon cher Léo, je suis un être glacial jusque dans ma température corporelle. Qui se réchauffe comme à chaque fois. dès que j'entrai dans une sorte d'intimité sensuelle avec un homme, ma température grimpait en flèche pour éviter de refroidir les ardeurs d'un homme. Je soupire lorsqu'il parle de sa préférence pour les cheveux détachés. je les garde détachés la plupart du temps. Mais ils sont longs et épais donc ça peut devenir encombrant. Je fixe mes pointes avant de commencer à jouer avec. Les cheveux chez une femme peuvent être atout de séduction. certes, les miens étaient beaux car j'en prenais soin, je ne me servais pas de ça pour séduire. A vrai dire, j'ignorai comment on faisait pour séduire, je ne perdais pas de temps. D'habitude. Mais il faut croire que je voulais que ça vienne de Léo. J'en avais assez de faire le premier pas vers les hommes. les femmes étaient moins sceptiques et plus audacieuses. Alors que j'en viens à poser mes lèvres sur les siennes sans préambule, je sens qu'il n'est plus aussi réticent qu'auparavant. Mes mains remontent doucement le long de ses avant-bras. Je finis par me dégager de son étreinte pour lever à nouveau les yeux au ciel. Je n'ai rien de prude. Et comme mes paroles sont sans filtre, mes gestes aussi. Quand quelqu'un m'intéresse, je fonce. J'ai juste un fonctionnement différent de vous autres. L'acte en lui-même ne m'intéressait pas. je bossais à la connexion. J'aurai dû sans doute le gifler pour ce qu'il avait dit. Alors, je me redresse pour le fixer en fronçant les sourcils me demandant si je devais le faire ou non ? Les convenances ne seraient pas d'accord. Après tout, on ne gifle pas un homme qu'on vient d'embrasser et chez qui on est, aussi salaud soit-il. Mais pour sa défense, je l'avais pas mal cherché. Alors que je tiens l'assiette, il me l'arrache quasi des mains et j'écarquille les yeux. Puis, le brun m'attrape pour m'asseoir sur le plan de travail. J'incline légèrement la tête pour sonder son regard. il est beaucoup plus ardent que ceux lancés en début de journée. Puis, Léo vint coller ses lèvres sur les miennes. Son baiser n'a rien de doux, il est un peu plus sensuel. Mes doigts se perdent dans ses cheveux un instant alors que je lui rends son étreinte. Puis, il se stoppe et je prends appui sur lui, le laissant s'approcher de moi. C'est vrai que j'avais demandé qu'on me traite comme une femme, tant que c'était avec le respect qui m'était dû. Je ne réplique rien. J'arque un sourcil alors qu'il ajoute que ça sera selon ses règles. Je m'apprête à ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais je sens ses mains sur mon corps. Je les regarde un instant pour sentir la sensation agréable. J'ai un petit rire. bien sûr que je ressens du désir. C'est juste différent, t'ai-je dit. Mais je ne vais pas te faire un dessin, tu le découvriras par toi-même. puisqu'il voulait faire à sa façon. J'allais le laisser mener la danse. Après tout, un homme avait besoin de mener pour sentir sa virilité. Et je n'allais pas ôter celle de Léo. Ça serait dommage. Un animal pareil. je hoche la tête avant de le laisser venir de nouveau vers moi. Je n'avais pas tellement de limites. Après tout, si ce n'était qu'un simple acte sexuel qu'il désirait, j'allais lui donner. J'en avais envie aussi et depuis ce maudit soir au cabaret. Mais mes réticences de n'être encore qu'un objet ne me confortait pas mes agissements. Certes, j'aimais jouer le froid avec mes conquêtes mais elles n'étaient pas si nombreuses que ça. je les choisissais avec soin et souvent, je ne les laissais pas seulement partager qu'une seule nuit. Alors que le baiser prend fin pour raison de survie évidente, je regarde un moment mon futur amant avant de continuer à caresser ses cheveux. Je lui ai fait une place entre mes jambes. va pour la nuit de débauche, alors. Puisque j'ai compris que t'étais pas homme à donner d'autres, n'est-ce pas ? Avant d'aller plus loin, il fallait mettre les choses au clair histoire de savoir à quoi s'attendre. pas de quiproquos.Dommage un corps et une fougue pareille… je mordille légèrement sa lèvre inférieure me faisant plus entreprenante pour coller mes mains tièdes dans sa nuque. S'il voulait que je lui montre mon côté empressé et sauvage, il allait être servi. Et sans doute en redemander car je suis un peu comme une lionne, passive ou agressive. Visiblement Léo préférait le second côté -dans la limite du raisonnable, nous ne sommes pas des animaux, du moins plus évolués- j'allais donc lui donner ce qu'il attendait. Pour me barrer au petit matin.
AVENGEDINCHAINS
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
En effet, Svetlana n’était pas si prude que ça et, que ses gestes soient calculés ou non, qu’elle joue avec Léo pour le tester ou pas, finalement il finissait par s’en moquer, laissant tomber toutes les barrières qu’il se mettait depuis la soirée au cabaret, oubliant presque qu’elle l’avait agacé et poussé à bout bien trop souvent pour un seul homme, il laissa ses envies du moment prendre le dessus sur tout. Cette fille était insupportable attachante d'une certaine façon, c’était peut-être bien pour ça qu’il avait tant envie d’elle, parce qu’elle avait éveillé son désir d’une façon bien différente des autres, elle ne l’avait pas séduit en le charmant, elle lui avait dit ses quatre vérités, sans biaiser, elle avait été cash, quitte à le bousculer, quitte à en être grinçant. Elle disait se moquer des conventions, c’était vrai et finalement ce n’était peut-être pas si mal. Il se savant charmant mais il avait aussi des défauts, tout un tas, elle voyait les deux, et ne mâchait pas ses mots pour le lui dire, pourquoi pas. Elle serait certainement pas la femme de sa vie mais ça n’était pas ce qu’il recherchait, une nuit lui suffisant largement et celle-ci promettait d’être explosive avec leurs deux caractères. Léo avait imposé de faire les choses à sa manière et il se tiendrait à cette règle, il l’embrassait déjà avait une ardeur qu’elle semblait ne pas avoir soupçonné chez lui, preuve qu’il pouvait y avoir un brasier sous la glace. Mais sous ses airs d’ours il pouvait aussi se montrer doux, elle le verrait bien cette nuit. Il sourit, amusé par sa question qui n’en était pas exactement une. Je ne te promets rien de plus que ça, non. Et peut-être un plat de pâtes réchauffé entre deux étreintes. Parce qu’après tout il aurait sûrement encore plus faim d’ici quelques temps, mais pour l’instant c’est de son corps qu’il comptait se nourrir. Il l’embrassa à nouveau, défaisant la fermeture de cette maudite robe qu’il rêvait de lui retirer depuis qu’elle lui avait demandé de la fermer. Peut-être qu’elle était déçue de sa réponse, peut-être qu’elle demanderait plus qu’une nuit, mais il ne lui ferait pas le plaisir de lui donner ne serait-ce qu’une once d’espoir, même pour une nuit supplémentaire, sans parler d'un pseudo début d'histoire, rien de beau ne les attendait, rien d’autre qu’un instant de débauche suspendu. Il n’était l’homme que d’une seule femme et clairement il appartenait déjà à une autre, ça elle le savait, elle l’avait bien compris. Il est à toi pour toute la nuit, chérie, une nouvelle fois il utilisait ce “compliment” à la française qu’elle n’avait pas aimé au cabaret, pourtant ce soir il s’estimait assez proche d’elle pour pouvoir le lui sortir à nouveau et qu’elle aime ou non ce serait pareil, profites-en bien. Parce que même s’il comptait jouer selon ses règles, Léo ne doutait pas que la blonde se montrerait entreprenante et fougueuse, cette perspective lui plaisait assez, maintenant qu’il lâchait enfin prise avec elle. Et ils se laissèrent entraîner par leur désir, jusqu'à l'épuisement du corps, jusqu'à ce qu'il daigne la laisser s'écrouler dans son lit pour se reposer. Quand Léo se réveilla elle était déjà parti, il était à nouveau seul dans sa grande chambres et c'était très bien comme ça.
Fin
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"Is that alright ?"
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