Woody & Freja ∇ just the way you are.

« Putain vous avez quel âge tous les deux ? » Demandes-tu, énervée et en levant les yeux au ciel. Ce comportement puéril t’agace au plus haut point et davantage encore parce qu’il a lieu entre les deux personnes les plus importantes dans ta vie. Ton agacement et ta colère redescendent lorsqu’Andreas t’explique avoir une crainte constante que tu t’en ailles, que tu l’abandonnes définitivement. Ca ne risque pas d’arriver mais il semble vouloir à tout prix croire le croire. Tu soupires, t’approchant du norvégien pour poser tes yeux dans le brun profond des siens. « Je ne t’abandonnerai jamais Andy. Jamais. » Dis-tu avant d’ajouter : « Je suis partie pour moi. Je n’ai pensé à personne pour le coup à part moi. C’était égoïste de ma part, je te demande pardon. Mais mets-toi dans le crâne que je n’oublierai jamais que tu existes. Tu es bien trop précieux à mes yeux pour ça. » Tu n’imagines pas ta vie sans Andy malgré qu’il pense le contraire, malgré qu’il se dénigre sans cesse. A tes yeux, il est essentiel dans ta vie mais visiblement, tu ne lui montres pas assez. A l’avenir, tu te promets d’agir différemment. Tu préfères ne pas répondre lorsque Woody s’énerve comme un gosse, ça ne servirait à rien d’autre qu’envenimer les choses et ce n’est pas ce que tu veux. Tu hoches finalement la tête lorsqu’Andreas s’excuse auprès de l’australien, puis, attends que Woody en fasse de même. Ce qu’il fait, du moins à sa manière. Tu lèves les yeux au ciel lorsqu’il ajoute que c’était mérité, ce qui n’est pas totalement faux, mais ne fais aucun commentaire. Du moins pas là-dessus. « J’espère que vous pourrez repartir sur de bonnes bases tous les deux, un jour. » C’était peut-être trop demander, mais qui sait ? Ca ne peut pas être pire de toute façon. « Ouais c’est ça. Va faire ta vie Woody. » Dis-tu en soupirant et en te retournant vers Andreas pour tourner le dos à l’australien, afin  qu’il ne lise pas sur ton visage la peine qu’il peut provoquer chez toi. Comme si la seule chose que désirait Woody, finalement, c’était être loin de toi. Et prendre conscience de ça, ça te fait terriblement mal mais tu n’en montres rien, préférant le laisser prendre la fuite comme il a l’habitude de le faire.