➳ attentat et tueur en série (sujet commun)

Sujet: ➳ attentat et tueur en série (sujet commun) Sam 24 Mar 2018 - 17:26

➳ we want everyone to be safe

attentat et tueur en série

Bref rappel : Alors qu'un festival des épices a lieu sur la plage de Grays Bay, des tirs successifs se font entendre. La panique prend vite le dessus alors que tous les habitants courent dans tous les sens sans savoir où aller. La plage étant vaste et étendue, les endroits où se réfugier sont peu nombreux, ce qui fait que les habitants foncent dans les commerces avoisinants pour se mettre à l'abri. Malheureusement, certains n'y parviennent pas et se retrouvent piétinés, touchés, blessés voire même tués. C'est dans la panique et le chaos que la plage de Grays Bay est plongée en quelques minutes à peine.

Dans ce sujet commun, vous allez pouvoir intégrer votre personnage (ou vos personnages) à ce tragique événement. Qu'il(s) soi(en)t blessé(s), choqué(s) ou même tué(s), vous avez carte blanche ! (attention quand même, si vous décidez de faire mourir votre personnage, il n'y aura aucun retour en arrière possible par la suite)

Faites nous rêver et lâchez vous !

Ce n'est pas rare que le Maire organise des petits événements indépendants un peu partout en ville et souvent, ça te ravit. D'autant plus qu'ici, ça touche à la cuisine et en ce moment, tu t'es découvert une passion pour celle-ci. Peut-être grâce à ces épices découvertes et ramenées de ton dernier voyage ? Qui sait. Quoi qu'il en soit, lorsque tu apprends qu'un festival des épices est organisé sur la plage, tu ne peux que t'y rendre. Seule, pour une fois. Tu aurais bien amené tes colocataires pour les pousser à faire à manger, eux aussi, mais le délai était trop court pour proposer une sortie entre colocs. Bref, après quelques minutes à arpenter tous les stands à la recherche des épices parfaites, tu perçois un mouvement sur ta droite et avant que tu ne puisses réagir, tu reçois une balle en pleine cuisse. Une putain de balle qui te projette immédiatement au sol. Tu comprends très vite qu'un tireur s'attaque à la foule mais tout ce qui te préoccupe là tout de suite, c'est cette douleur atroce dans ta cuisse. Tu presses ta main sur le trou effectué par la balle et cherches du regard un endroit pour te mettre à l'abri. Tu repères une petite cahute de plage quelques mètres plus loin mais tu n'es pas certaine de pouvoir t'y traîner, comme ça, sans aide. Tu essaies de bouger un tout petit peu mais ta jambe te lance bien trop pour que tu poursuives dans cette voie. Tu lâches une multitude d'injures, consciente que si tu restes là, tu pourrais bien être la proie du tireur une seconde fois. Et cette fois-ci, ça risque d'être fatal.

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underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.

Un festival d'épice, ça ne pouvait pas mieux tomber. Depuis que tu suivais les cours de pâtisserie de Jake avec beaucoup d’assiduité, tu aimais de plus en plus cuisiner. Tu n'étais pas encore une grande chef mais tu appréciais beaucoup te retrouver derrière les fourneaux à suivre une recette et surtout, à la réussir. C'était important pour toi de réussir dans ce domaine parce que tu voudrais tellement pouvoir partager ce genre d'activité avec Lexi quand elle sera en âge de le vouloir. Tu lui partageais déjà ta passion pour les livres, lui lisant souvent des petits contes pour enfants que tu affectionnais particulièrement. Ainsi que ceux que ta mère te lisait quand tu étais petite mais aussi ceux que Nelligan avait quand il était petit. Tu avais donc pris la décision de te rendre sur la plage pour faire quelques achats et peut-être apprendre à faire de nouvelles recettes. Les vendeurs avaient sûrement des conseils et des idées pour vous inciter à acheter. Arrivée sur place, tu te promenais à travers les étales et ça sentait divinement bon. Puis un coup de feu se fit entendre. Sur le moment, tu restais sur place, comme un peu tout le monde avant de comprendre ce qui se passait. Un autre coup de feu. Tout le monde se met à courir dans tous les sens. Mais pour aller où ? Il n'y avait pas d'endroit où se cacher, tout le monde était à vue. Tout le monde pouvait mourir à tout instant. Et pourtant toi, tu étais tétanisée. Incapable de bouger, les souvenirs de la librairie d'il y a trois ans en arrière. Tu pensais être passée au-dessus de ce malheureusement événement mais de toute évidence, tu avais tort. Un nouveau coup de feu non loin de toi, et tu étais toujours paralysée.

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Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur

©️crack in time

Invité

Andreas avait été formé à toutes les formes d’urgence, y compris les attentats. Mais il n’en avait jamais vécu. Tous ceux qu’il avait pu voir, c’était à la télé. Et disons que c’était largement suffisant…
Aujourd’hui tout le monde était mobilisé. L’information avait très vite circulé : des tirs s’étaient fait entendre lors du festival d’épices… Andreas était déjà en train de tourner dans la ville quand l’appel avait retenti mais tout le personnel soignant, en repos ou non était réquisitionné sur le terrain et à l’hôpital. Son cœur battait fort, il ne savait pas ce qu’il fallait faire dans ces cas-là. Comme si toute la théorie s’était enfuie par une oreille. Son coéquipier lui parlait d’ailleurs, lui répétant les consignes, le déroulement de l’action à suivre. Il avait de l’expérience lui, il avait déjà vécu ça. Pourtant Andy était incapable d’écouter ou de se concentrer. Et si Lennox, Freja, ou d’autres de ses amis se trouvait là-bas ? Allez Andreas, tu te concentres. « Et surtout, pas de geste débile ! » Voilà la seule phrase qu’il entendit vraiment. La rumeur comme quoi Andreas était un peu borderline en ce moment circulait à l’hôpital… Et c’était vrai. D’où la prévention.
Ils arrivèrent assez rapidement sur place et se garèrent dans la rue d’à côté, question de discrétion. Dans un lieu ouvert comme ça, difficile de passer inaperçu avec une camionnette blanche. A peine sorti du véhicule qu’Andreas vit des gens courir vers eux pour leur demander de l’aide.

Pas de geste débile. Alors expliquez donc à son coéquipier pourquoi quelques minutes plus tard Andreas avait disparu en direction de la plage, probablement tenu par l’adrénaline et l’envie d’aider. Rester à distance et attendre que des gens et peut-être ses proches se fassent tuer, c’était impensable.

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Brooklyn Fidji Gates

The Life ▬ “La vie mérite d'être mordue à pleine dent.”

Invité

Cuisiner, ce n’était pas vraiment ton truc. Qu’est-ce que tu faisais à un festival des épices ? Tu voulais acheter des épices. Merci Captain Obvious. Bien que tu ne faisais que t’intéresser à tout ce qui était sorcellerie, tu avais finis par avoir envie de tenter l’expérience. Qui sait, peut-être que ça pouvait t’aider. Que ce soit niveau santé, pour t’aider à sortir de tes addictions, ou, bien évidemment, niveau financier. Et autant mettre toutes les chances de ton côté : c’est à dire, acheter du matériel de qualité. Donc des épices ailleurs qu’en supermarché. Tu avais sauté sur l’occasion de ce festival pour te lancer. Cent grammes de clous de girofle dans une poche, vingt de cannelle et trente d’origan dans l’autre, tu continuais d’errer dans les allées, laissant ton instinct être guidé par les odeurs.

Quand soudain.

Quand soudain, un coup de feu retentit. Puis un second. Et les cris paniqués de la foule. L’angoisse commença aussitôt à te tordre gorge et estomac, tandis que ton cerveau tentait de te convaincre que non, ce n’était pas ce que ça semblait être. A une dizaine de mètres, tu vis une jeune femme à terre, ( @freja ivanova ) encore vivante. Un abri était à une quinzaine de mètres mais elle n’était probablement pas en état d’y arriver. Et peut-être que le, ou l’un des tireur(s) étai(en)t dans le coin… tu te mis à courir vers elle, la prenant dans tes bras en faisant le plus attention possible à ne pas toucher sa blessure, sur la cuisse. Tenez-bon hein, mourrez pas dans mes bras s’il vous plaît, lui demandas-tu avec un semblant de sourire. Tu voulais avoir l’air de gérer la situation ou tout du moins ne pas être paniqué outre mesure. Malheureusement, c’était raté. Tu ne t’en rendais pas compte mais des larmes commençaient à rouler sur tes joues, accompagnant ton coeur battant à cent vingt battements par seconde au moins, à cause de l’angoisse et de ton stress post-traumatique de l’attentat de Jérusalem.

Invité

C’est un peu par hasard que tu t’es retrouvé en plein milieu d’une fête de village ou un marché – tu ne sais pas trop, – qu’organise parfois le Maire, mais t’es jamais vraiment au courant de ce genre de chose, pas vraiment intéressé par tout ça. Pourtant tu y es malgré toi, alors tu t’es juste dis ‘pourquoi pas voir ce que ça donne ?’ et tu es resté, te baladant entre les étals. Tu t’accordes même la pensée pour dire que c’est plutôt agréable et reposant.

Pourtant, tu déchantes rapidement, ne comprenant plus rien de ce qui pouvait se passer. Tu regardes autour de toi, toute cette agitation, cette panique. Tu respires trop rapidement, frôlant probablement une crise d’hyperventilation, mais tu te concentre uniquement sur les corps inertent au sol, ceux blessés qui essaient tant bien que mal de se mettre à l’abri et les autres qui n’ont rien d’autre que leur frayeur, s’enfuyant le plus rapidement possible, trébuchant pour certain. Toi, tu restes planté là, comme un con, tétanisé par les coups de feu et par la foule hurlante. Tout était allé trop vite. Tu cherches du regard un visage connu parmi ces inconnus mais tu n’arrives à rien. Tu retrouves l’usage de ton corps à l’entente d’un sifflement rapide près de ton oreille, une balle qui t’avais sans doute effleuré. Tu te mouves alors, te baissant par reflexe alors que ça ne sert à rien, pour essayer de te cacher près d’un stand. C’était pas vraiment pas le moment, mais tu sens que tu es en train de pleurer face à toute cette violence, tu te recroquevilles sur toi-même, passant tes bras autour de tes jambes et enfouissant ton visage dedans. Tu entends tout ce qui se passe autour de toi et tu espères juste que le plus de monde possible puisse s’en sortir, mais à côté de ça, tu te dis que t’allais peut-être mourir plus tôt que tu ne le pensais, n’ayant rien trouvé de mieux qu’un stand en bois comme rempart aux balles de ce fou furieux … Le visage de Maxim et sa menace de mort si tu venais à mourir trop tôt te reviens en mémoire, tu aurais pu en rire si la situation n'était pas aussi désespéré et horrifique.

Invité

Je devais retrouver des camarades de classe au festival des épices. On s’était donné rendez-vous à l’entrée. Une fois retrouvés, on s’était mis à arpenter l’allée de stand, parlant de tout et de rien tout en jetant des coups d’œil pas vraiment intéressés. On était surtout venus, histoire de se voir en dehors du bahut.

Tout était bien, peut-être même trop. Il ne fallut qu’un instant pour que la ballade ne vire à l’horreur, digne des grands films d’épouvantes. Le bruit assourdissant des tirs me vrille les tympans alors que je vois l’un de mes camarades se jeter à terre, les mains sur les oreilles. Les deux autres se mettent à courir dans des sens opposés. Moi j’suis plus long à réagir, j’ai pas vraiment compris sur le moment. J’ai cru à une blague. Après tout, y a qu’à la télé que ce genre de chose arrive non ? P’tre que si j’avais pas été aussi naïf sur le moment, je me serais pas écroulé par terre comme un vulgaire chiffon. Je ne serais pas entrain de trembler d’effroi, de douleur, sentant mes entrailles brûler à l’intérieur.

Mais voilà j’suis bien naïf. Ça n’est pas arrivé qu’à la télé. Ça s’est produit juste ici. Et j’attends je sais pas trop quoi, couché sur le sable collant alors que je sens déjà la chaleur de mon sang se répandre sur mon T-shirt troué sur le flanc gauche de mon abdomen. Il est beau le ciel, c'est bien la première fois que je prends le temps de le regarder à Bowen.

Invité

Tu as l’impression que des heures se sont écoulés alors que seulement quelques minutes ont dû passer. Tu relèves la tête, toujours ce chaos et tu trembles. Tu prends sur toi, essayant de te calmer du mieux que tu peux. Tu regardes autour de toi et sans savoir pourquoi, ton regard est attiré par un corps, allongé sur le sol. Il n’était pas si loin, en fait, en temps normal, tu n’aurais que quelques enjambés à faire pour le rejoindre. Tu plisses les yeux, tu redressant doucement, sans sortir de ta pseudo protection. Pourquoi ce corps t’attire plus que les autres ? Tu n’arrives pas à comprendre, ce n’est pourtant pas le seul …

Tu te concentres encore plus et ton sang ce glace, te figeant sur place. Ce corps te fait étrangement penser à Maxim et rien que l’idée te donnes envie de vomir. Ta respiration reprend un rythme effréné, la peur de prendre conscience de l’horreur qui se trouve sous tes yeux. Ton corps réagit automatiquement, tu t’avances vers cette forme trop lentement malgré le danger et à mi-chemin, tu te prends la réalité en pleine face. Maxim. Ce corps, c’est Maxim. Tu te précipites sur lui, tombant à ses côtés, les yeux remplis de larme en voyant le liquide pourpre couler. Tu poses tes mains sur la blessure comme le font les gens dans les films, parce que t’es incapable de savoir comment réagir autrement. ‘P.Putain fait chier !’ Dis-tu la voix pleine de sanglot. Tu pleurais déjà pour l’horreur de la situation, mais ça c’est empiré avec le corps allongé de ton ami. Ton seul ami. ‘Je sais pas ce que je fais ... Maxim putain accroche toi, me claque pas entre les doigts …’ T’avais juste envie de lui hurler de ne pas l’abandonner mais il n’y pouvait rien. ‘C’est moi qui devait mourir avant, tu te souviens pas ?’

Ton regard se perd à travers la foule qui ne cesse de courir et d'hurler rendant le paysage complètement apocalyptique. Tu ne pensais pas qu'un tel événement arriverait à Bowen, cette ville c'est ton havre de paix, ton pied-à-terre. Tu te sens bien ici plus qu'ailleurs dans le monde et tu espères qu'à cause de cet événement, les choses ne vont pas changer. Que tu n'auras pas une image négative de ta ville de coeur, à présent. Alors que tu tentes de trouver la force de te traîner jusqu'à la cahute de plage quelques mètres plus loin, tu sens des mains te saisir pour te soulever du sol. (@Jan M. Hayate) Tu paniques un instant avant d'entendre la voix d'un homme qui se fait rassurante. Du moins, jusqu'à ce que tu vois des larmes perler sur ses joues. Tu grimaces en sentant une douleur fulgurante dans ta jambe au fur et à mesure que vous avancez pour vous mettre à l'abri. La douleur est atroce mais tu n'es pas prête de mourir, non. Tu as encore tant à vivre, tant à faire. « Ne pleurez pas... je vais bien, je vais bien. » Dis-tu sans savoir si c'est à cause de toi qu'il pleure, de la situation ou pour une autre raison encore. « Il y a un abri là-bas, on y sera en sécurité. » Ajoutes-tu en montrant la cahute du doigt pour que l'inconnu vous y amène. « Si ça devient trop difficile, je peux essayer de marcher. » Il allait sûrement se fatiguer rapidement même si la cahute n'était pas bien loin. Après tout, même si tu étais relativement mince, tu pesais quand même un certain poids. Et surtout, tu ne voulais pas être un poids pour lui, ni même un danger. Parce que là, cet inconnu bravait complètement le danger pour toi, sans que tu saches pourquoi.

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Invité

A peine était-il arrivé sur place qu’il la vit. Freja. Son cœur manqua un battement quand il remarqua le sang et surtout, que quelqu’un la portait. Ca voulait dire qu’elle était blessée et ne pouvait pas se déplacer tout seul. Alors ses plus grandes craintes se concrétisèrent et il se précipita vers eux pour l’aider. Andreas n’avait pas vu où se situaient les tueurs, il préférait peut-être même ne pas savoir. L’adrénaline le tenait et l’empêchait d’avoir peur. Surtout, voir Freja dans un état pareil lui faisait oublier toute notion de danger. Peu importait que leurs rapports soient tendus actuellement, il l’aimait toujours autant. Elle était vitale pour lui. Il parvint vers eux malgré la foule et l’agitation et aida tout de suite l’inconnu (Jan) à porter Freja. La belle n’était pas lourde du tout mais dans une situation comme celle-là, difficile de ne pas avoir les jambes qui flanchent. « T’es pas toute seule Freja, ça va aller ! » Dans son malheur elle avait eu une certaine chance. Une balle dans la jambe c’était presque un coup de bol et ça n’était surtout pas irréversible. S’ils avaient visé la tête… Andy préférait ne pas y penser.
Ils parvinrent finalement jusqu’à l’abri qu’ils avaient repéré plus tôt. Andreas posa Freja sur le sol avec la plus grande délicatesse possible. « Ca va aller Freja… Ok ? Et toi, t’as rien ? » demanda-t-il au jeune homme qui semblait lui aussi dans une grande panique. Qui ne le serait pas ?

Invité

Un cauchemar. Tu étais sûrement en plein cauchemar, ce genre de choses ne pouvait pas arriver à la même personne deux fois en moins de dix ans. Erreur. Tu n’eus pas le temps de paniquer davantage seul que tu vis une jeune femme blessé à quelques mètres d’un abri. Hors de question de la laisser mourir ici. Tu avais pourtant l’habitude de d’abord te préoccuper de sauver ta peau, mais là, non. C’était pas envisageable de laisser quelqu’un crever devant toi. Tu commenças à la porter vers l’abri, sans te rendre compte de tes tremblements. Ni de tes pleurs de panique. Je pleure pas, je vais bien. Vous en faites pas, assuras-tu avec un sourire à travers les larmes dont tu commençais à prendre conscience et qui te brouillaient la vision. Tu secouas la tête lorsqu’elle proposa de marcher. C’est bon, j’ai l’habitude de porter des trucs lourds. Enfin, je dis pas que vous êtes lourde !! Bon, elle n’allait sûrement pas le prendre mal, vu la situation. Tes bras commencèrent à faiblir et fatiguer. Tu avais surestimé tes capacités, une personnes était autrement plus lourde que des poids… Un inconnu (Andreas), qui n’avait l’air inconnu que pour toi, vint t’aider à transporter la blessée jusqu’à l’abri. Sitôt la dénommée Freja posée sur le sol, vous trois à l’abri, tu te laissas tomber au sol, dans un coin, genoux ramenés contre ta poitrine, bras les entourant, tremblant. Difficulté à respirer, vertige, sensation d’étranglement, accélération cardiaque, tu n’aurais pas déjà ressenti tout ça, tu aurais eu l’impression que ton heure était venue. Ca va aller Freja… Ok ? Et toi, t’as rien ? Difficilement, tu levas la tête vers lui. Tes larmes et tremblements incontrôlables répondaient sûrement pour toi. J’ai été israélien. J’ai vécu à J-Jérusalem, réussis-tu à articuler.

Tu fronces les sourcils lorsque l'inconnu (Jan) t'affirme ne pas pleurer mais tu ne relèves pas. Dans une situation comme celle-ci, qui ne se laisserait pas aller à la panique, à la peur ou encore à la tristesse ? Malgré tout, il semble déterminé à te porter pour te mettre à l'abri bien que tu sentes qu'il faiblisse petit à petit. « Merci. » Dis-tu lorsque vous continuez à marcher en direction de la cahute. Rien ne l'obligeait à te sortir de ce merdier et pourtant, il est là, bravant le danger pour toi. Tu lui devras la vie si tu t'en sors indemne d'ici. Alors que votre rythme de marche ralentit un peu, tu sens d'autres mains venir se placer sous tes jambes pour soutenir l'inconnu et vous mettre plus rapidement à l'abri. Ton regard croise celui d'Andreas et la panique te submerge. Même si vous n'êtes pas en très bons termes actuellement, tu veux qu'il s'en aille, qu'il aille se mettre à l'abri, ailleurs. « Andy ! Rentre chez toi, mets toi à l'abri. Ça va aller. » Ordonnes-tu lorsque les deux hommes te posent sur le sol. Tu grimaces en appuyant un peu plus sur ta blessure avant de tourner la tête vers l'inconnu qui semble complètement paniqué. « Je crois qu'il fait une crise de panique, aide-le Andreas... » Dis-tu en incitant ton meilleur ami à aller s'occuper de ton sauveur. Voyant que ta main ne suffit pas à contenir le sang, tu enlèves tant bien que mal ton gilet pour faire pression avec sur la blessure. Tu n'es pas certaine que ce soit la bonne méthode mais tout ce qui t'importe là, c'est stopper l'hémorragie. Et rester en vie.

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Invité

A travers tes tremblements commençant à se rapprocher de spasmes, tu vis la blessée retirer son gilet pour commencer à appuyer avec sur sa blessure. Elle était folle ? Tu te redressas, attrapant le vêtement pour l’empêcher de continuer. Arrête, tu vas te faire encore plus de mal ! Faut un tissu propre d-déjà et surtout pas faire comme ça, tu vas enfoncer encore plus la balle et aggraver l’hémorragie ! Tu tentas de faire ce qu’il fallait faire dans ce genre de cas, écraser l’artère fémorale avec le poing contre l’os de la cuisse. Tu n’arrivas même pas à bouger d’un centimètre après l’avoir empêchée d’aggraver sa blessure, tu n’avais même pas réussi à lâcher le gilet. Tu t’étais même arrêté de respirer, trop choqué pour penser à le faire. Ton corps te rappela que c’était nécessaire, le haut de ton front tomba dans le sable, tandis que tu tentais de reprendre ton souffle. Non sans mal, tu te redressas. Ton insupportable mal d’estomac causé par ta crise d’angoisse finit par te faire trouver la solution. J’ai b-besoin d’une plaquette de v-valium 10mg, te forças-tu à dire. La plaquette ent-tière, précisas-tu. Ou de l’air. Ca serait sûrement moins dangereux par rapport à tes antécédents.

Invité

« Tu crois vraiment que je vais te laisser toute seule ? Tu peux rêver ouais ! » Bien sûr qu’il avait peur lui aussi. L’ambulancier n’était pas sans peur et sans reproche, il avait même carrément la trouille. Mais le fait de voir Freja dans cet état l’aidait à relativiser et à se concentrer pour ne pas paniquer. Entre la demoiselle qui était blessée et l’inconnu qui faisait une véritable crise d’angoisse, ça n’était pas de trop… Avant de s’occuper de lui cependant, il fallait stopper le sang de Freja de s’écouler. Autant dire qu’il n’avait jamais dû faire ça dans des conditions pareilles mais l’idée de la perdre lui était trop insupportable pour qu’il ne la regarde mourir dans ses bras. Alors en quête d’un tissu propre il retira son t-shirt qu’il déchira afin d’appuyer sur la plaie avec pour contrôler le saignement. « Serre les dents, ça va pas faire du bien… »
Andreas resta dans cette même position jusqu’à ce que le sang s’arrête plus ou moins, faute de mieux. Il fit un bandage très sommaire. « Faut pas que tu bouges Freja… J’ai vu les flics pas loin, dans moins d’une heure tu seras à l’hôpital. » Il l’espérait. Il s’éloigna deux secondes pour se rapprocher de l’autre homme et essayer de le calmer. Il attrapa sa main, accroupi devant lui. « On n’a pas de valium ici, il va falloir faire sans. Alors regarde-moi et respire un bon coup. Je m’appelle Andreas. Tiens… parle-nous de toi. Comment tu t’appelles, ton âge, ce que tu fais dans la vie. » Tout pour qu’il ne pense plus à ces tireurs même si ça n’était pas une chose facile. « On va s’en sortir d’accord ? Allez, dis-moi ton prénom. »

Il était franchement difficile de garder son calme parce que mine de rien c’était la première fois qu’il assistait à un attentat. En espérant que ce soit la dernière…

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