Une soirée en amoureux (hot)

Lisandro n'aurait jamais pensé qu'il était capable de rendre une femme heureuse, pas avec son handicap, et encore moins de la combler sexuellement parlant. Pourtant, en examinant le visage de sa partenaire, elle ne semblait pas simuler quoique ce soit, ce qui donna un brin de confiance au métisse qui poursuivit sur sa lancée en découvrant chaque parcelle de son corps, qu'il aimait déjà passionnément. Mais tout cela ne faisait que retarder l'inévitable union qui leur attendait, dont ils semblaient avoir autant envie l'un que l'autre.

Après quelques instants, Maddie s'empale délicatement sur la virilité plus que dressée du bel italien. Afin de profiter de cet instant, il l'immobilise, ce n'est qu'après avoir un semblant de respiration qu'il relâche ses hanches pour qu'elle reprenne le contrôle et bouge au rythme qu'elle le souhaite. C'est tellement bon, tellement relaxant qu'il n'aurait jamais pensé être capable de ce genre d'instants avec Maddie. Pas avant un bon bout de temps en tout cas. Et pourtant, elle était là, tout contre lui, son corps s'agitant sur le sien, c'était presque irréel mais la sensation exquise qu'il ressentait, elle, était bien présente.

Leurs lèvres se retrouvent pour former plus qu'un elles aussi, avant que de baisers ardents et passionnés ne soient échangés. Ils leur en fallait toujours plus. Lisandro n'arrêtait pas de pousser des gémissements de plaisir à chacun des mouvements de sa belle. Elle s'y prenait tellement bien qu'à ce rythme là, il n'allait pas pouvoir durer éternellement.

Lorsqu'elle se releva, prenant appui sur son torse pour monter et descendre sur lui, cette vision avait un côté extrêmement érotique qu'il failli envoyer Lisandro au septième ciel rien qu'en la regardant. Son corps était si parfait, et d'ailleurs, afin d'augmenter les sensations, Maddie guida le jeune homme en s'emparer de son sein. Il ne se fit pas prier et le malaxa avant douceur mais fermeté. De sa main libre, il la plaça derrière ses reins, comme pour l'encourager et unir leur corps encore un peu plus.

Désireux de jouer un autre rôle que celui du passif dans cet instant si précieux, il essaya tout de même de bouger son bassin afin d'aller à la rencontre de la jolie brune. Leurs mouvements se faisaient un peu plus rapide mais jamais dans l'excès, tout n'était que douceur, passion et amour. D'ailleurs, une question ne cessait d'occuper l'esprit de l'italien, est-ce que c'était le bon moment pour lui ce qu'il ressentait ? Lui dire tout simplement qu'il l'aimait. Il craignait que ce soit trop tôt, mais c'était bel et bien le moment idéal pour une telle déclaration.

" - Tu es tellement belle comme ça.. Tu ressembles à un ange tombé du ciel.. Si tu savais combien je t'aime.."

Ce moment, cet instant si intime, Lisandro en avait rêvé sans vraiment se l'autoriser. Il n'était qu'un homme et même si depuis son accident, aucune femme n'avait attiré son attention comme Maddie avait su le faire, le jeune italien avait envie d'elle, et pas que ce soir. Il avait déjà ressenti ce désir au fond de lui sans jamais l'exprimer. Mais ce soir, celui-ci avait été plus fort, mais surtout, il était réciproque. Maddie est une très jolie jeune femme, il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte, ou bien intéressé par le même sexe. Quoiqu'il en soit, le jeune homme n'était ni l'un ni l'autre, enfin quoique sur la deuxième probabilité, on y reviendra. Lisandro n'a jamais fait de différences entre un homme et une femme, même s'il n'a jamais tenté de se lancer dans une histoire d'amour avec un homme.

Revenons en à nos moutons. Lisandro commence à être à bout de souffle, plus leurs mouvements se calment l'un avec l'autre, plus son corps lui crie qu'il en veut plus. Que peut-il avoir de plus que posséder cette femme qu'il désire et qu'il aime ? Il ne peut pas avoir plus que ce qu'il a déjà, et il est tout simplement comblé. Comblé d'amour et de bonheur, il espérait simplement que c'est réciproque et que Maddie partage cet état de plénitude dans lequel il est. Comme si c'était dans un monde parallèle.

C'est à ce même instant qu'il se décide pour lui faire une nouvelle déclaration. Rien à voir avec la première faite à la falaise, non cette fois, c'était pour lui avouer ses sentiments les plus profonds. Elle avait réussi à voler son coeur et désormais, elle est seule à savoir quoi en faire, il s'abandonnait à elle, lui faisant entièrement confiance.

Leurs corps bougeaient à l'unisson jusqu'à cet instant où Lisandro craqua et se laissa porter en caressant la peau si douce de sa petite amie. À ce rythme là, dans quelques secondes, il ne serait plus qu'un corps transpirant de sueur et bouillant d'amour. Tout ce qu'il aurait cru impossible tout simplement. Après avoir entendu ces mêmes mots qu'il avait prononcé à l'égard de sa belle, il n'en faut pas plus pour l'emmener au septième ciel.

" - Maddie.. Je.. Vais.."

Impossible pour lui d'exprimer quoique ce soit, si ce n'était qu'il était proche de l'orgasme et que c'était sa dernière chance de se retirer avant qu'il ne vienne en elle. Son souffle n'était plus, il sentait tout son corps se raidir et quelques secondes plus tard, c'en était fini de lui. Le plaisir s'empara de lui dans un petit cri rauque. Quasiment instantanément, son corps se relaxa et tout s'apaisa en lui. Il avait oublié à quel point faire l'amour pouvait être un excellent remède contre le stress.

" - Buon dio (Bon dieu) Maddie, tu m'as épuisé, mais c'était exceptionnel.. Je ne m'attendais pas à ça ce soir, mais je suis d'accord pour passer toutes les soirées comme ça avec toi." fit-il en déposant un baiser sur son front, d'un geste protecteur.

En discutant avec Woody qui trouvait volontiers des demoiselles qui souhaitaient passer la nuit sous ses draps, Lisandro n'avait jamais eu cette envie de trouver une simple inconnue avec qui passer la nuit, mais maintenant, il comprenait mieux son ami. S'il avait su ... Non rien n'aurait changé même s'il l'avait su. Il n'était pas ce genre d'homme à se contenter d'histoires d'un soir. Et puis, avec Maddie tout semblait si simple, si naturel c'en était déroutant et il s'était laissé porter par ses émotions, pour la première fois depuis bien longtemps. Il en avait presque oublié ce satané fauteuil sans lequel il lui était impossible de se déplacer. Mais il devait avouer que cette soirée dépassait de loin toutes ses attentes.

Alors que leur corps étaient unis, ils avaient bougés à l'unisson, encore et encore, jusqu'à ce que le jeune métisse ne soit plus qu'à quelques pas de l'extase complet. Sa belle avait attisé le désir chez lui et la voir se mouvoir sur lui de la sorte, découvrir chaque parcelle de son corps à l'aide de ses mains, ça avait été de trop pour qu'il ne puisse rester totalement sobre et il avait sombré bien rapidement. Trop rapidement à son goût. Est-ce que Maddie allait le juger sur ses exploits sexuels ? Il espérait que non. Mais il fut ravi de voir qu'au moment ultime, à cet instant où il perdit totalement pied, il fut accompagné par sa petite amie qui atteignit l'orgasme au même moment.

Le corps secoué par ses soupirs, sa respiration saccadée, il essayait de retrouver un souffle normal alors que la demoiselle venait de s'effondrer sur son torse luisant. D'un geste protecteur, il passa sa main dans ses cheveux pour la maintenir ici. Ils étaient toujours unis de la plus intime des façons, mais il ne voulait pas que cela change. Malheureusement, elle se releva, séparant leur corps avant de se repositionner tout contre lui.

" - Est-ce que.. Tu veux passer la nuit ici ? J'aimerai que tu restes.."

Il en avait vraiment envie, mais il ne pouvait la forcer, si elle désirait rentrer chez elle, il la laisserai partir même si ça le faisait chier. Cette soirée aura tout de même eu le mérite de lui ouvrir un peu l'esprit. Non seulement maintenant, il sait que son handicap n'est plus un obstacle dans leur relation, même pour ce genre d'instant. Il ne cessera pas de douter de lui pour autant, du moins pas encore maintenant. Mais surtout, ce qu'il venait de comprendre, c'est que Maddie était la femme qui lui fallait. C'est avec elle qui veut poursuivre sa route.

Ses mains parcouraient le corps nu de sa belle. Il effleurait sa peau du bout des doigts tout en laissant ses pensées vagabonder. Il était bien. Il était heureux.