Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Le camping c'est bien. Si si, je te le jure. ft. Jan
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Sujet: Le camping c'est bien. Si si, je te le jure. ft. Jan Lun 30 Avr 2018 - 3:37
Once upon a time
Le camping c'est bien. Si si, je te le jure.
C’est avec joie que j’accueille mes trois jours de repos. J’ai besoin de changer d’air, m’éloigner de ma famille quelque peu envahissante. Je les adore, mais mes sœurs sont de terrible entremetteuse. Comme à mon habitude, j’ai soigneusement détaillé le périple que j’allais entreprendre pendant ces jours de repos. J’ai noté les coordonnées exactes de ce que sera ma position pour ma mère. Elle trouve que je prends des risques déraisonnables lors de mes périples dans la nature. Elle serait plus rassurée si je ne partais pas seul. Difficile de faire le vide quand tu es accompagné d’une pipelette. Car, oui, j’ai déjà tenté l’expérience avec ma jumelle. C’était un véritable cauchemar, plus jamais, je ne vais partir en compagnie d’une personne avec si peu d’expérience de survie. Je veux de la solitude et non pas faire la conversation avec une tierce personne. Ma mère s’est donc faite à l’idée à une seule condition. C'est que mes voyages sont réglés comme du papier à musique. Est-ce que je peux lui en vouloir? Non, c’est ma mère et elle m’aime. Il ne serait pas normal qu’elle ne s’inquiète pas. C’est donc après un arrêt chez mes parents pour lui remettre le dossier d’information que je prends la route. Mon lieu de camping se trouve à environ deux heures de Bowen. Un endroit presque idyllique avec une faune et une flore très variée, mais aussi dangereuse. Je vais devoir faire attention aux serpents. Je serais un peu loin des centres de secours. Le soleil commence à décliner à l’ouest quand je stationne mon Jeep à l’entrée du parc national. Je récupère tout mon attirail pour le camping. Je marque un arrêt pour consulter ma carte ainsi que la boussole. Mon lieu de repos est environ à cinq kilomètres vers le nord. Satisfait, j’entame la marche dans la forêt dense. Cela ne prend pas beaucoup de temps avant que je me retrouve en nage. Il fait chaud. J’essuie la sueur sur mon front avec le dos de ma main. Il est évident qu’après avoir monté ma tente, je vais devoir aller prendre un bain dans la rivière. Je dormirais mieux cela est certain. J’arrive sans trop d’embûches à l’endroit choisi. C’est une clairière. On peut entendre l’eau de la rivière qui descend en cascade à quelques mètres derrière les arbres. Je m’empresse de monter ma tente pour ensuite l’asperger d’insecticide. Le temps que le produit fasse son effet, je récupère ma serviette et mon savon écologique dans mon sac à dos. Il n’y a pas âme qui vive dans les environs. On n’est pas dans la saison touristique alors les campeurs ne sont pas légion. D’ailleurs, je n’ai croisé personne lors de ma montée jusqu’ici. Je me dirige vers la rivière, l’eau est froide, mais si agréable. Je retire mes vêtements pour me retrouver en tenue d’Adam. C’est donc sans autre cérémonie que je rentre dans l’eau. Je frissonne tandis que je me savonne. C’est paisible, un endroit idéal pour se ressourcer. Je décide de profiter de l’eau un peu plus longtemps. Je plonge et me laisse porter par le courant. Je remonte à la surface seulement quand mes poumons me brulent. C’est à la sortie de l’eau que j’ai une surprise de taille. Je ne suis pas seul, un jeune homme se trouve sur la rive. Hébété, je le dévisage pendant de longues secondes, lui dévoilant dans toute ma splendeur ma masculinité. « Euh… Est-ce que vous vous êtes perdu? » Je cligne des yeux avant de réaliser dans quelle situation grotesque je me trouve. « Merde… » Je serre les dents, tandis que mes mains se déposent sur mon sexe pour le cacher des yeux de cet inconnu. « Est-ce que tu peux me passer ma serviette ? » Mon regard se pose sur une serviette déposée sur une roche non loin de lui.
(c) Miss Pie
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Sujet: Re: Le camping c'est bien. Si si, je te le jure. ft. Jan Sam 5 Mai 2018 - 13:34
Le camping c'est bien. Si si, je te le jure.Pour te remettre de tes émotions suite à l’attentat commençant désormais à dater, tu avais décidé d’aller t’éloigner un peu de Bowen. Ca faisait déjà deux ou trois week ends que tu comptais le faire, mais ton “chauffeur” n’était pas disponible. Tu aurais très bien pu prendre ta propre voiture, tu avais le permis. Mais tu refusais de reprendre le volant depuis que tu avais provoqué un accident grave. Il n’y avait par chance pas eu de morts ni de poursuites judiciaires, mais tu avais détruit la vie d’une jeune femme. Jeune femme que tu voyais régulièrement, et qui ignorait que tu étais responsable de ses troubles de mémoire. Tu t’en voulais énormément, et tu refusais de prendre le risque d’handicaper quelqu’un à nouveau. Tu dépendais désormais des transports en commun, ou des taxis et autres ubers quand tu avais les moyens. Tu étais censé avoir toujours les moyens, mais addiction au jeu.
T’isoler tout un week end t’angoissait un peu. Tu ne comptais pas rester tout le week end ceci dit, juste une nuit. Et tu n’allais pas non plus être seul. Alozyj restait avec toi, trouvant stupide de faire l’aller-retour deux fois. De toutes façons, il y allait sûrement avoir du réseau, vous devriez pouvoir rester joignable en cas de problème professionnel. Tu avais vérifié plusieurs fois que tu avais bien tout ce qu’il te fallait. Tu avais vérifié une dizaine de fois que tu avais bien pensé à emporter tes médicaments. Quand tu sortais de la ville, tu avais toujours un ou deux comprimés avec toi, au cas où, mais pour plusieurs jours (plusieurs commençant à deux), tu prenais toujours une plaquette entière avec toi.
Après deux heures de route, qui passèrent très vite vu que tu t’étais rapidement endormi, bercé par le mouvement de la voiture, vous arrivâtes à destination. Si Alozyj avait intelligemment décidé de voyager léger, tu avais pris une valise. Petite, mais valise quand même. L’un de ses amis était déjà venu ici et avait conseillé un endroit parfait pour planter sa tente. Au bout de deux kilomètres, tu commenças à fatiguer. Tu demandas combien de temps il restait. Oh, je ne sais pas trop. Encore trois kilomètres il me semble… je t’avais bien dit de ne pas te surcharger. Oui, il te l’avait dit. Et tu regrettas de ne pas l’avoir écouté. Enfin, une clairière apparut. Tu devinas que vous étiez, enfin, arrivés à destination. Tu crevais de chaud. Trop d’efforts d’un coup. Et pourtant, tu étais sportif. Tout du moins, c’était ce que tu pensais. Tu attrapas la gourde et renversas le reste sur ton visage avant de t’écraser sur le sol.
C’était silencieux, tu n’avais pas entendu de tel silence depuis plusieurs mois voire probablement années. Le murmure de l’eau vint à tes oreilles et tu réalisas qu’en effet, cet endroit semblait parfait. Le soleil commençait à se coucher. Tu partis vers la rivière te rafraîchir un peu. Personne, à part toi. Tu avais bien envie d’aller barboter un peu dans l’eau. On verra ça demain. Tu repartis vers le campement, où Alozyj était en train d’installer la tente. Tu partis te changer et enfilas ton kigurimi. Tu attrapas la jerricane de 10L, en plastique pour faciliter le transport, pour aller chercher de l’eau et emportas quelques pastilles de purification dans ta poche. Tu remplissais tranquillement le contenant, regardant distraitement le paysage. Quand soudain, ton regard croisa celui de quelqu’un d’autre.
Enfin non, ce n’était pas son regard. Mais plutôt ses parties intimes. Tes yeux s’écarquillèrent, tu te sentis rougir jusqu’aux oreilles. Toi qui pensais que le plus gênant serait d’être vu en kigurumi Baymax... אלוהים !, t’écrias-tu en sursautant, lâchant le bidon. Tu avais beau avoir renié ta langue maternelle, c’était toujours elle qui prenait le dessus en cas de choc. Euh… Est-ce que vous vous êtes perdu ? Hein ? P-pardon ? Tu n’avais jamais vu ce.. genre de chose d’aussi près. L’inconnu réalisa enfin. Est-ce que tu peux me passer ma serviette ? Tu regardas dans la direction qu’il t’indiquait. Tu te levas en vitesse, manquant de tomber. Tu attrapas la serviette et lui tendit. Mais la lâcha avant qu’il ne l’ait dans la main. Tu regardas la serviette tomber à terre à cause de ta maladresse. Tu relevas le regard vers l’inconnu, extrêmement gêné. Elle n’était pas tombée à terre, mais sur l’eau. 2981 12289 0
Spoiler:
Pfouah, ne fais pas aussi long, normalement je peine à faire 400 mots
Le camping c'est bien. Si si, je te le jure. ft. Jan